All About Pluto
Share:
Tweet
One of the final images taken before New Horizons made its closest approach to Pluto on 14 July 2015. Image Credit: NASA/Johns Hopkins University Applied Physics Laboratory/Southwest Research Institute
Which sentence best describes Pluto?
Pluto is actually closer to the sun than Neptune for about 8% of its orbit.
Pluto is just one of many icy objects in a distant area of our solar system.
Pluto and its large, orbiting companion object Charon, are tipped on their sides.
All of the above.
Pluto, King of the Ice Dwarfs
Well, just pick the answer you like best, because they are all true!
Pluto is a dwarf planet that lies in the Kuiper Belt. It's an area full of icy bodies and other dwarf planets at the edge of our solar system. Because Pluto is the biggest object in this region, some call it "King of the Kuiper Belt."
One thing is certain. Pluto and its neighborhood are very peculiar. If scientists could unravel some of their mysteries, we would know more about how our solar system formed.
More Fun Facts About Pluto:
Pluto is only about half the width of the United States. Charon is about half the size of Pluto. Charon is the largest moon compared to the body it orbits (whether planet or dwarf planet) of any moon in the solar system.
Pluto and Charon compared to the USA.
Almost all the planets travel around the sun in nearly perfect circles. But Pluto does not. It takes an oval-shaped path with the sun nowhere near its center. What's more, its path is quite tilted from the nice, orderly plane where all the planets orbit. (Mercury has a slightly lop-sided orbit, although not nearly so much as Pluto's.)
Top-down view of planets' orbits
In the picture above, the arrows show the direction the planets and Pluto rotate. Notice Pluto's spin goes the opposite direction of all the others except Venus and Uranus.
Side view of planets' orbits.
In the picture above, the arrows show which direction the planets' and Pluto's axes of rotation point. Notice Pluto's and Uranus' point along the same plane as their orbits, instead of more or less "up and down."
Compared to most of the planets and their moons, the whole Pluto-Charon system is tipped on its side. Like the planets, Pluto's spin axis stays pointed in the same direction as it orbits the sun. But unlike all planets except Uranus, Pluto is tipped on its side. The planets' axes of rotation stand more or less upright from the plane of their orbits.
Orientation of Pluto-Charon orbits.
If you lived on Pluto, you'd have to live 248 Earth years to celebrate your first birthday in Pluto-years.
Old man with long gray beard blows out the one candle on his first birthday cake.
If you lived on Pluto, you would see Charon from only one side of the planet. Charon's orbit around Pluto takes about six and one-half Earth days. Pluto's day (that is, one complete rotation) takes exactly the same amount of time. So, Charon always "hovers" over the same spot on Pluto's surface, and the same side of Charon always faces Pluto.
At Pluto's current distance from the sun, the temperature on its surface is about 400 degrees below zero Fahrenheit! It will get even colder as it moves farther from the sun. From Pluto, the sun looks like just a bright dot in the sky, the brightest star visible. The light from the sun is as bright on Pluto as the light from the full Moon is on Earth.
If you weigh 100 pounds on Earth, you would weigh only 7 pounds on Pluto!
Her diet must be working. This elephant weighs only 700 pounds!
Pluto orbits in a far-out region of the solar system called the Kuiper (rhymes with viper) Belt. There are lots of icy, rocky objects out there. But they are so far from the sun they are really hard to see, even with powerful telescopes.
Let's Go There!
We finally got to visit Pluto, Charon, and the Kuiper Belt! On January 19, 2006, NASA launched a robot spacecraft on the long journey. This mission is called New Horizons. The spacecraft arrived at Pluto in July 2015, and will continue to study other objects in the Kuiper Belt from about 2018 to 2022.
Artist's idea of New Horizons spacecraft in the Pluto-Charon system.
With New Horizons, we are visiting and learning about the objects at the very edge of our solar system. They may help us understand how our solar system formed.
https://spaceplace.nasa.gov/ice-dwarf/en/AND,
Le karst est une structure géomorphologique résultant de l'érosion hydrochimique et hydraulique de toutes roches solubles, principalement de roches carbonatées dont essentiellement des calcaires1. Des structures karstiques se rencontrent en outre dans des chlorures évaporitiques2. Des processus de type karstique, dits « pseudokarstiques », peuvent aussi se développer dans certaines roches autres que les roches carbonatées ou les chlorures évaporitiques2.
Par ailleurs, des morphologies analogues à celles résultant des processus karstiques ou pseudokarstiques se rencontrent dans certaines zones glaciaires : inlandsis, glaciers... Les structures glaciaires ou les géomorphologies correspondantes sont ainsi dénommées glaciokarsts, cryokarsts ou thermokarsts.
Les karsts présentent pour la plupart un paysage tourmenté, un réseau hydrographique essentiellement souterrain (rivières souterraines) et un sous-sol creusé de nombreuses cavités : reliefs ruiniformes, pertes et résurgences de cours d'eau, grottes et gouffres. Selon les régions du monde, les structures karstiques portent des noms spécifiques ; ainsi, sur les marges sud et ouest du Massif central, les plateaux karstiques sont dénommés « causses »3.
Étymologie
Le terme « karst » est originaire de la région éponyme du Carso ou Kras, haut-plateau calcaire situé entre l'Italie, la Slovénie et la Croatie, dont la géomorphologie est très représentative de la « typologie karstique ». « Kras » fut germanisé en « Karst » à l'époque où le duché de Carniole, appartenant aujourd'hui à la Slovénie, faisait partie de l'Autriche-Hongrie.
La terminologie « karst » a été introduite en 1893 par le géomorphologiste serbe Jovan Cvijić dans sa publication Das Karstphänomen. L'étude du karst est la karstologie, à laquelle sont notamment associées l'hydrogéologie et la spéléologie (dont la plongée souterraine et la biospéologie).
Roches concernées par des phénomènes karstiques ou pseudokarstiques
Roches concernées par des phénomènes karstiques
Les roches concernées par des phénomènes purement karstiques (correspondant aux « karsts vrais ») sont essentiellement les roches carbonatées : particulièrement les calcaires (y compris les craies, dont les tuffeaux, ainsi que les tufs calcaires et les calcarénites) mais aussi les dolomies, les marnes, les marbres carbonatés et les albâtres ainsi que les calcschistes et les sulfates évaporitiques (gypses, bassanites…).
Des structures karstiques se rencontrent en outre dans des chlorures évaporitiques telles que les sels gemmes, les sylvines, les carnallites et les potasses2.
Roches concernées par des phénomènes pseudokarstiques
Article connexe : Liste des grandes cavités pseudokarstiques.
Des processus pseudokarstiques (correspondant aux « pseudokarsts ») peuvent se développer notamment dans :
les grès non carbonatés, les orthoquartzites (quartzites sédimentaires), les conglomérats et les laves
quelques roches plutoniques telles que les diorites, les gabbros et parfois même certains granites
certaines roches métamorphiques non carbonatées comme les gneiss et les micaschistes2
Processus de karstification des formations géologiques carbonatées
Schéma de l'hydrosystème karstique.
Dans le processus de « karstification », les roches carbonatées sont façonnées par solvatation selon les réactions chimiques suivantes :
dissolution du dioxyde de carbone :
CO2 + H2O ↔ H2CO3
dissociation aqueuse de l'acide carbonique :
H2CO3 + H2O → H3O+ + HCO3−
attaque acide des carbonates ("calcaires") :
H3O+ + CaCO3 ↔ Ca2+ + HCO3− + H2O
équation bilan :
CO2 + H2O + CaCO3 ↔ Ca2+ + 2 HCO3−
Dans la teneur en hydrogénocarbonate, un atome de carbone provient de la matrice calcaire et l'autre du gaz carbonique (surtout d'origine biogénique car la concentration de ce dernier dans le sol est beaucoup plus importante que dans l'atmosphère). Ces deux sources sont d'ailleurs différentiables par leurs teneurs en isotopes du carbone (ségrégation du carbone 13 par la biomasse).
La géomorphologie karstique est donc favorisée par :
l'eau :
son abondance ;
sa teneur en CO2 (augmentant avec la pression) ;
sa faible température (plus une eau est froide, plus elle est chargée en gaz donc en CO2) ;
les êtres vivants (qui rejettent du CO2 dans le sol par la respiration, ce qui renforce considérablement sa teneur) ;
la nature des formations rocheuses (fracturations, compositions des carbonates...)
le temps de contact eau-roche.
Une zone géographique froide, humide et calcaire est ainsi fortement prédisposée à la formation de karsts qui se répertorient cependant aussi dans les régions climatiques extrêmes 4.
Classement géographique, orologique et géologique des karsts
Les structures karstiques concernent environ le cinquième de la superficie des terres émergées2 et se trouvent sous toutes les latitudes, y compris dans des zones climatiques extrêmes (déserts, zones tropicales, régions subpôlaires...)4, et à toutes altitudes : karsts sous-marins, îles karstiques (dont les atolls surélevés) et karsts littoraux5, karsts des bassins sédimentaires, karsts des hauts-plateaux et karsts des massifs montagneux. Outre cette répartition géographique et orologique, un karst peut comporter de la surface au plus profond tout ou partie des étages géologiques suivants : karst inactif ayant perdu son activité hydrogéologique mais par lequel l'eau s'infiltre au profit de l'étage karstique inférieur, karst actif où la ciculation d'eau poursuit le processus de karstification, karst profond ennoyé sans circulation d'eau, karst fossile (paléokarst) dont les cavités sont comblées de sédiments et qui peut être réactivé à la faveur d'une fonte des glaces continentales6.
Géomorphologie et hydrographie karstiques
Article connexe : Karstologie.
Selon le dynamisme hydrogéologique et la nature géologique du karst ainsi que son altitude et sa latitude, la géomorphologie et l'hydrographie karstiques peuvent associer à plus ou moins grande échelle tout ou partie des formes géomorphologiques et hydrologiques caractéristiques suivantes (outre des formes d'érosion orographiques non spécifiques : canyons, cirques, mesas, inselbergs, tepuys, combes, calanques, chaos, tors...)7,8.
Doline sur le causse de Sauveterre, en Lozère.
Formes d'érosion et d'hydrologie de surface (exokarst)
Articles connexes : Géomorphologie, Hydrologie de surface et Liste des méga-dolines.
à l'échelle orographique : causses, plans, cuestas, baous, reculées, poljés, mogotes, gorges, vallées sèches, valleuses...
à petite et moyenne échelle :
creuses, lapiaz, tsingys, alvars, rideaux, banches...
dolines, lavognes, mardelles, ouvalas...
abris sous roche, arches, stacks, cheminées de fée, champignons de pierre...
pertes, chantoirs, estavelles, ponors, exsurgences, résurgences, puits artésiens naturels, tufières...
Cavités souterraines naturelles et formes hydrogéologiques (endokarst)
Articles connexes : Hydrogéologie, Liste des grottes, Liste des plus longues cavités naturelles, Liste des plus profondes cavités naturelles, Liste des plus grandes salles souterraines naturelles, Liste des plus grands puits naturels et Liste des plus grands siphons naturels.
Karst perché dont l'eau ressort dans la vallée au niveau d'une émergence en chute d'eau.
étroitures, grottes, cavernes, balmes, scialets, igues, gouffres, abîmes, avens, bétoires…
cénotes, trous bleus, siphons, lacs souterrains, rivières souterraines, gours…
spéléothèmes : les cavités souterraines karstiques non ennoyées développent des spéléothèmes variés dont l'importance dépend de l'activité de l'aquifère du karst.
Selon la circulation karstique des eaux souterraines en fonction du niveau de base (cours d'eau ou mer), on distingue2 :
le karst perché : le réseau hydrographique est à une altitude supérieure ou égale à celle de l'exutoire
le karst noyé : le réseau descend au-dessous du niveau de base
le karst barré : karst noyé dont l'écoulement est bloqué par un obstacle, à l'origine de sources de débordement.
Écologie du karst
Article connexe : Biospéléologie.
À la diversité géomorphologique du karst correspond une importante biodiversité. Certaines formes de géomorphologie karstique comme les tsingys, les alvars et les creuses constituent des habitats spécifiques. En outre certaines cavités karstiques hébergent une flore et une faune caractéristiques, objets de la Biospéologie. Les écosites karstiques significatifs sont notamment la Réserve naturelle intégrale du Tsingy de Bemaraha, le réseau de Postojna, le Parc national de Phong Nha-Kẻ Bàng, le Parc national du Gunung Mulu et la Grotte de Movile.
Notes et références
↑ Michel Bakalowicz, « Karst et érosion karstique » [archive], sur planet-terre.ens-lyon.fr, 17 novembre 2003 (consulté le 27 janvier 2017).
↑ a, b, c, d, e et f Salomon J.-N., 2006, Précis de Karstologie, Collection Scieteren, Presses universitaires de Bordeaux, Pessac, (ISBN 9782867814112) [1] [archive]
↑ France souterraine 2012-2013 - Antoine Grognet, Dominique Auzias & Jean-Paul Labourdette, Collection Petit-Fûté, Nouvelles éditions de l’Université à Paris, (ISBN 9782746937666) [2] [archive]
↑ a et b Les karsts des régions climatiques extrêmes
↑ Salomon J.-N., 2008, Géomorphologie sous-marine et littorale, Presses universitaires de Bordeaux, Pessac [3] [archive]
↑ Karstologie, karsts, grottes et sources / Eric Gilli, Dunod à Paris, 2011, (ISBN 978-2-10-057119-2) [4] [archive]
↑ Géomorphologie de la France, Denis Mercier, BRGM éditions, Dunod à Paris, 2013, (ISBN 978-2-10-059706-2) [5] [archive]
↑ Grands paysages pédologiques de France, Marcel Jamagne, Éditions Quæ à versailles, 2011, (ISBN 978-2-7592-1036-7) [6] [archive]
Voir aussi
Bibliographie
H. Forestier, « Gens du Karst au néolithique à Sumatra », Les dossiers d'archéologie, Éditions Faton, no 302 ( Numéro spécial : Préhistoire en Asie du Sud-Est ), avril 2005, pages 46 à 49 (ISSN 1141-7137).
J. Nicod, Pays et paysages du calcaire, Paris, PUF, 1972 — Épuisé.
J.-N. Salomon, Précis de karstologie, Presses Universitaires de Bordeaux, coll. « Scieteren », 2006 (ISBN 9782867814112, présentation en ligne [archive])
Jean-Noël Salomon et Marian Pulina, « Les karsts des régions climatiques extrêmes », Karstologia-mémoires, Presses universitaires de Bordeaux, no 14, 2005 (lire en ligne [archive])Document utilisé pour la rédaction de l’article
« Titre manquant », Historiens et Géographes, no 370, mai-juin 2000
Eric Gilli, Karstologie : karsts, grottes et sources, Paris, Dunod, 2011, 256 p. (ISBN 978-2-10-057119-2, lire en ligne [archive]).
Philippe Audra, Association française de karstologie, « Grottes et karts de France », Karstologia-mémoires, Paris, Association française de karstologie, no 19, 2re 2010 (ISBN 978-2-95-042225-5).
Articles connexes
Karstologie
Causse
Thermokarst
Spéléologie
Biospéologie
Hydrogéologie
Hydrologie de surface
Érosion par l'eau
Plongée souterraine
Liste des karsts et zones karstiques d'Italie
Liste des karsts et zones karstiques de France métropolitaine
Liste des karsts et zones karstiques des États-Unis
Liste des karsts et zones karstiques des Alpes dinariques
Géodiversité
Liens externes
Sur les autres projets Wikimedia :
Les karsts, sur Wikimedia Commons
Laboratoire de Géographie Physique Appliquée / Université de Bordeaux 3 [archive] Sur le site lgpa33.free.fr
Centre de Ressources Karst de l'Edytem (UMR CNRS / Université de Savoie) [archive] Sur le site edytem.univ-savoie.fr
Explications et schéma [archive] Sur le site alertes-meteo.com
Le dessous des karsts en Méditerranée [archive] Sur le site canal.ird.fr
Commission wallonne d'Étude et de Protection des Sites souterrains [archive] (CWEPSS)
RAPPORT DE
Y'BECCA