LE DÉPLAISIR N'EST PAS DE RECEVOIR MAIS DE CONSTATER
QUAND LA RÉALITÉ REPRENDS LE DESSUS SUR LES CHIMÈRES:
CONSTATIONS DU CHIMISTE ENTRE SES CHIFFRES THÉORIQUE
ET LE RÉSULTAT DE SON EXPÉRIENCE PHARMACEUTIQUE:
UNE NOTION IDENTIQUE DU BILAN ET DE SES ÉTATS.
TAY
LE DÉPLAISIR S'EST DÉPLORER MÊME SI CERTAINS PRENNENT PLAISIR
À DÉPLORER. NE FAIRE AUCUNE ASSIMILATION AUX LAMENTIONS,
JE DÉNONCE UN ASPECT DE LA POLITIQUE ET DES NATIONS.
LE PRINCIPE DE NATURE PAR CITOYEN TIGNARD YANIS.
AINSI,
Un phénomène est une chose, un fait du monde physique (objet, action…),
psychique (émotion, pensée…) ou social (produit d'interactions sociales)
qui se manifeste elle-même. En principe, un phénomène est perceptible
à un être sentient, même si ce n'est pas toujours le cas
(comme un phénomène magnétique pour un humain).
Le mot phénomène vient du mot grec "φαινομαι" qui signifie "je parais".
On contraste parfois, notamment Emmanuel Kant qui a fait de la notion
un problème philosophique, le phénomène tel qu'il se présente
à notre esprit à ce qu'est en soi une chose réellement existante supposée
(das Ding an sich). Par exemple, je vois là un arbre (phénomène),
mais qu'est-ce qui est réellement ? Nous n'en savons rien, que ce soit intuitivement,
scientifiquement ou métaphysiquement.
Au phénomène peut aussi s'opposer le noumène au sens également de Kant,
un objet qui semble exister mais n'est pas perceptible par les sens,
bien que peut-être compréhensible par l'intellect. Le noumène est distinct de la chose
en soi en ce qu'il en est un objet intellectuel uniquement, qui ainsi ne se manifeste
pas tel un phénomène.
Définitions philosophiques
Pour Kant, « l’objet indéterminé d’une intuition empirique s’appelle phénomène ».
Un phénomène est l'objet d’une intuition – elle apparaît – empirique – à un sujet.
Le phénomène est ce qui se donne en général à la sensibilité des sujets.
Le phénomène lie donc un objet, d'où vient le phénomène, un sujet, qui reçoit le phénomène,
passif, et une manifestation, une apparition, qui fait le lien entre l'objet et le sujet.
Kant oppose le phénomène au noumène : les phénomènes constituent le monde
tel que nous le percevons, et les noumènes révèlent un monde dont l'existence
est au contraire indépendante de notre expérience, la chose en soi.
Cette conception est celle de Platon : Platon perçoit le phénomène comme
la cause occasionnelle qui nous fait nous ressouvenir (Mythe de la caverne, Phédon1).
Platon voit le phénomène comme une copie du monde des Idées.
L'empirisme de Berkeley et de Hume s'y oppose. Husserl repart de la tradition empirique
pour fonder la phénoménologie. Bohr utilise le concept de phénomène de préférence
au fait pour souligner l'importance de l'observateur.
Pour le Bouddhisme Tibétain, on peut lire dans certains[Lesquels ?]
commentaires du Sūtra du Cœur une définition traditionnelle du phénomène :
"Rang gui ngo wo dzinn pèï teun" qui signifie "Le phénomène est la fonction qui saisit
ce qui le constitue comme tel". Le phénomène n'est pas une "chose", c'est une fonction,
et plus particulièrement une fonction cognitive qui, dans son opération,
son opérativité, saisit ce qui constitue le phénomène comme tel (avec ses caractéristiques propres).
Le phénomène est la représentation qu'opère en soi le processus cognitif qui le constitue.
Le phénomène, l'étant, émerge dans cette opération, il n'existe pas comme réalité indépendante
du processus cognitif qui le connaît. C'est le cœur de l'interdépendance,
dont il est question dans ce soutra2.
Références
↑ 73-74
↑ Lama Denys Rimpoché, Le soutra du cœur, le bois d'Orion, 2012 (présentation en ligne [archive])
Liste des concepts de la philosophie
Être
Noumène
Réalité
Phénomène physique
DONC
Le noumène désigne :
la réalité intelligible dans le sens originel utilisé par Platon ;
ce qui est au-delà de l'expérience qui en est faite (ou noème)
dans le sens détourné à dessein par Emmanuel Kant.
La philosophie traite ensuite de la possibilité pour le noumène
d'être entièrement expérimenté, extrémité envisageable pour Edmund Husserl
mais pas pour Kant.
Définition et premières occurrences
Le noumène (en grec ancien νοούμενoν / nooúmenon) est un terme employé
à l'origine par Platon pour désigner les « Idées », c'est-à-dire la réalité intelligible
(par opposition au monde sensible), accessible à la connaissance rationnelle.
Au contraire, chez Emmanuel Kant, auquel le terme de « noumène » renvoie le plus souvent,
il s'agit de tout ce qui existe et que la sensibilité ne peut atteindre, restreignant par là
les prétentions de la raison quant à la connaissance. « Noumène » est parfois considéré
comme synonyme de chose en soi, faisant référence aux faits tels qu'ils sont absolument
et en eux-mêmes, par opposition au terme de phénomène, faisant référence
à ce qui est connaissable.
Noumène chez Kant
Pour comprendre le concept de noumène chez Kant, il faut considérer la définition
qu'il donne de la philosophie dans « Les rêves d'un visionnaire expliqués
par les rêves de la métaphysique » (1766) : la connaissance des limites de la raison.
Dans la « Critique de la raison pure » (1781/87), Kant tente de répondre
à la question : que puis-je savoir ? Pour y répondre, il va entreprendre une vaste « critique »
(du grec « krinein », séparer, distinguer, qui donnera : discriminer) de la raison
dans ses prétentions à la connaissance. L'originalité de Kant réside dans son renversement
du problème de la connaissance : notre connaissance des objets dépend
du sujet connaissant au moins autant que des objets à connaître.
« Les objets se règlent sur notre connaissance »
(préface de la seconde édition de la « Critique de la raison pure »).
Connaître, c'est organiser au moyen de notre sensibilité et de notre entendement
ce qui est donné dans l'expérience, ce qui nous apparaît.
Nous ne connaissons le monde qu'à travers le prisme de notre structure mentale.
Donc les choses telles qu'elles sont « en elles-mêmes »,
au-delà de leur réalité phénoménale, nous ne pouvons les connaître.
Le concept de noumène a le sens négatif de limite (C.R.P. p. 229, voir bibliographie).
Cependant, Kant conserve un sens positif au noumène qui, s'il ne peut être connu,
joue un rôle régulateur dans un souci d'unité et sert de postulat
(Dieu, l'âme, le monde)[pas clair] à la raison pratique (morale)[pas clair].
Il ne doit pas être confondu avec la chose en soi (Ding an sich)
qui elle représente une réalité inconnaissable que nous devons penser
pour comprendre ce qu'est un phénomène.
Noumène chez Husserl
Dans la perspective de Husserl, le noumène n'est effleurable
qu'aux confins de l'intelligence, lorsque l'agitation des mots
et des concepts cesse, lorsque l'intelligence à l'état pur n'est
qu'intuition silencieuse, ou lorsque les mots ne sont plus des mots
et alors toute tentative d’accéder au monde nouménal relève davantage
de la poésie et de l’art.
Les phénomènes sont les choses vécues, qui se manifestent à nous,
telles qu'elles se manifestent, le « contenu » de l'expérience :
matériels (tables, mur, livre) ou immatériels (les faits, les émotions, les pensées),
ils ont un début et une fin, ils sont définissables.
Le noumène est la réalité intemporelle, indéfinissable ;
telle qu'elle est, on peut au mieux la percevoir, sans jamais pouvoir la décrire
avec des mots ou la cerner à l'aide de concepts.
Polémique entre Kant et Hegel
Contrairement à Kant, Hegel estime que s'il n'est pas possible —
par nature — de faire l'expérience de la chose en soi ou de la Totalité
(Philosophie), cela n'exclut pas de pouvoir utiliser le concept de chose
en soi, donc d'en faire un objet ayant un statut particulier dans la théorie
de la connaissance en philosophie. C'est même le point de départ
de son étude de la religion (en tant que savoir du noumène)
dans la Phénoménologie de l'Esprit.
La remarque souvent attribuée à Spinoza selon laquelle
« le concept de chien n'aboie pas »1 énonce l'idée selon laquelle
une pensée philosophique et immatérielle se distingue de la réalité matérielle;
autrement dit, l'application dans la réalité[pas clair] d'une idée peut se révéler
en contradiction avec l'idée elle-même. Cela ne signifie pas que la chose
en soi dont on ne peut faire l'expérience n'a pas de consistance :
ce concept a bien une réalité mais dans l'ordre de la pensée.
Notes
↑ Elle est extrapolée par Althusser d'après une remarque
de Spinoza sur le cercle.
Voir
http://www.meeus-d.be/philo/clebsSpinoza.html [archive]
Voir aussi
Chose en soi
Emmanuel Kant
Liste des concepts de la philosophie
Noème (philosophie)
Ineffabilité
Bibliographie
Emmanuel Kant, Critique de la raison pure,
PUF, 7e éd. Quadrige 2004 (noté C.R.P. dans l'article)
Ferdinand Alquié, La critique kantienne de la métaphysique,
PUF, 1968
Alexis Philonenko, L'Œuvre de Kant : la philosophie critique,
tome 1, J. Vrin, 1993
Roger Verneaux, Critique de la « critique de la raison pure » de Kant,
Aubier Montaigne, 1972
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DANS LE CONTEXTE DE LA SITUATION, QUAND LA HORDE SE PRÉSENTE EN MASSE; NOUS DEVONS RÉPONDRE AVEC SOURIRE ET DANS LE MOUVEMENT: J'AI UN GRAND RESPECT POUR CES CROYANTS QUI CHANTAIENT POUR LEUR FOI MALGRÉ LE FAIT D’ÊTRE LIVRER AUX LIONS: JE NE SUIS PAS UNE TRICOTEUSE CAR JE COMPRENDS QUE CES CHANTS QUI AURAIT PU ÊTRE DES SORTES D’ÉPITAPHES, SE RÉVÉLÈRENT AUSSI PUISSANT QUE DES GLAIVES CAR ILS ÉTAIENT EMPRUNT AUX ESPÉRANCES DU CROIRE, DE LA VIE ET DE LA NATURE. LORSQUE LES HOMMES VEULENT CONVERTIR DIEU EN UNE IMAGE HUMAINE, CELA CRÉAIT LE DÉSORDRE ET LA MORT. L’ESPÉRANCE EST UN CHANT PROPRE AUX ASPECTS DE LA VIE ET CELUI QUI PERÇOIT LES LUEURS DE L’ÉQUILIBRE ET DE L’IDENTITÉ PEUVENT AVOIR DES LUEURS DE LA FORCE DEVANT L’ADVERSITÉ. lA NATION N'EST PAS LE PEUPLE ET LE PEUPLE EST UN ASPECT DE LA MORT CAR LA VIE EST UNIVERSELLE.
N'APPELONS PAS CES ÉVÉNEMENTS ÊTRE DES CHOIX DE L’ADVERSITÉ EN FAISANT FACE AUX CONTRADICTIONS DE LA NATURE PAR UNE POLITIQUE DE L'AUTRUCHE SE METTANT LA TÊTE DANS UN UN TROU. L'ENVIRONNEMENT ET LA GÉOGRAPHIE NE SONT PAS UNE FONCTION DU CHIFFRE ET DU BANQUIER; IL S'AGIT D'UNE MASSE LIÉE AUX PHYSIQUES ET AUX LETTRES. LE CONTEXTE DU POLITIQUE EST LIÉ AUX SITUATIONS PRÉSENTES POURTANT LA SITUATION EST TROP SOUVENT CONFONDU AVEC LE CONTEXTE: JE NE NE PARLE PLUS DE PLAISIR MAIS DE SURVIE ET D'ORGANISATION SANS POUR AUTAN FAIRE UN RABAIS SUR LA JOUISSANCE. VIVRE S'EST JOUIR DE LA RÉALITÉ ET EN CELA, NOS VISIONS DIFFÉRÈ SUR LE PROPRE, LE COURANT ET LE FAMILIER: JE NE PARLE DE MANIÈRE MAIS DE LANGAGE LIE AUX VARIATIONS D'UNE LANGUE ET DE CES ASPECTS; LA SOCIÉTÉ EST AINSI ET L'ODORAT SE DISTINGUE DU GOUT POUR ARRANGER LES CHOSES. CELA N'EST PAS UNE MOQUERIE, C'EST UN CONSTAT SUR LE VIVRE EN COMMUNAUTÉ. POURTANT, JE VOUS LE REDIS:
L’ÉQUILIBRE ET L’IDENTITÉ PEUVENT PARAITRE DES TERMES PRIMAIRE POUR LA NATURE HUMANISTE MAIS JE N'EMPLOIE PAS CES MOTS DANS DES TERMES DE SÉLECTIONS ET DE PARAITRE. DANS LE CONTEXTE DE LA SITUATION, QUAND LA HORDE SE PRÉSENTE EN MASSE. UN FRISSON S'EMPARE DE MOI ET JE PLEURE EN SACHANT QUE JE PERDRAI DES AMIES ET DES AMIS, DES CONTRADICTIONS ET DES MOQUERIES ET SI JE ME BATS POUR MOI C'EST QU4AUX TRAVERS DE MES "MOI"; JE ME BATS POUR EUX ET VOUS. LE MAGMA ET LE CHAOS SE RÉVEILLE EN MOI DEVANT LE CONTEXTE ET LA SITUATION ET LA MORT S’ÉVANOUIT POUR FAIRE PLACE AUX TRIOMPHANTES RÉALITÉS: JE PENSE DONC JE SUIS DEVIENT UNE CONJUGAISON MULTIPLE ET INFINI; ELLES S'APPELLENT L’HUMANITÉ LA RÉPUBLIQUE ET LE PEUPLE...
CITOYEN TIGNARD YANIS
ALIAS
TAY LA CHOUETTE EFFRAIE
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Kounak le chat....