Le clans des mouettes
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Le clans des mouettes

ainsi est la force.
 
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 AL FATIHA ET LA BREBIS OU NON AUX SACRIFICES D'ANIMAUX.

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yanis la chouette




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MessageSujet: AL FATIHA ET LA BREBIS OU NON AUX SACRIFICES D'ANIMAUX.   AL FATIHA ET LA BREBIS OU NON AUX SACRIFICES D'ANIMAUX. EmptyVen 18 Mai à 3:37

Giant Magellan
‏Compte certifié @GMTelescope
13 h il y a 13 heures
Terra Services has started working on the #GMTelescope summit site,
drilling 16 nine meter deep core samples that will be used to characterize
the rock that will support the telescope pier. [Image: @wsp]
#BuildingGMT #LifeatLCO

TIGNARD YANIS @TIGNARDYANIS 7 h il y a 7 heures
NAGALÏÉW LA MOUETTE AUX YEUX VERTS DANS LES MOUVEMENTS DES NUAGES
DANS LA RÉALITÉ DE LA NATURE ET DE LA SURVIE: LA DÉCOUVERTE DES ACTES
DANS L'UNIVERS ET LES PHÉNOMÈNES NATURELLES DE LA TERRE TRANSPIRENT LA TEMPÊTE
ET LE CYCLONE DE LA MASSE ET DE SES MATIÈRES.
TAY

CES PHÉNOMÈNES NATURELLES SONT LA DÉCOUVERTE. LA CONNAISSANCE
SEMBLE VOULOIR DIRE L'APPRÉHENSION DES CHOSES. L'APPRENTISSAGE S'EST
L'APPLICATION DE L'APPELLATION: LA TERRE TRANSPIRE ET RESPIRE SA SUEUR
ET SON SOUFFLE, LE GRAND ESPRIT DES SIOUX CONNAÎT LA NOTE ET LE SOUPIR.
TAY


Petra Skrinjar @PetraSkrinjar
21 h il y a 21 heures
Naša mobilna stojnica včeraj med Lidlom in Hotelom Nox v Šentvidu.
Kar nekaj mimoidočih se je zanimalo za program @mojcaskrinjar & @strankaSDS.
Ljudje nočejo več "novih" levih obrazov, želijo stabilnost, strokovnost in poštenje,
ki ga ponujajo @JJansaSDS in kandidati #SDSzate🇸🇮


TIGNARD YANIS @Yanis_Tignard
30 min il y a 30 minutes
1ere épitre de Saint Paul apôtre aux Corinthiens.
Quand  j'aurais le don de prophétie, que je connaîtrais tous les mystères,
et que je posséderais toute science; quand j'aurais même toute la foi,  
jusqu'à transporter des montagnes, si je n'ai pas la charité, je ne suis rien.
TAY

Genesis - Supper's Ready...
https://www.youtube.com/watch?v=-kORf_0uVTw
Al-Fatiha veut littéralement dire: l’ouverture.
Mais cette sourate a plusieurs autres titres parmi lesquels: «Les Sept répétés»,
de ce que l’on répète ses 7 versets dans chaque cycle d’actes (rak'a) d’une Salāt.
Y'BECCA.
TAY

Un agneau non sevré.
Les enfants d'Israël partirent de Ramsès pour Succoth au nombre d'environ
six cent mille hommes de pied, sans les enfants. Une multitude de gens de toute espèce
montèrent avec eux; ils avaient aussi des troupeaux considérables de brebis et de boeufs.
TAY

Le regard désigne le mouvement ou la direction des yeux vers un objet ainsi que les yeux eux-mêmes.

                        Le regard du Scribe accroupi.

Par ailleurs, c'est la capacité intellectuelle d'un individu à appréhender une situation.

Le regard est un support important de la communication entre individus y compris chez de nombreuses espèces animales.

Dans le domaine universitaire, le concept de regard, parfois noté avec une majuscule « Regard » renvoie à l'analyse d'inspiration post-moderne de la manière dont un individu ou un groupe d'individus (le « regardant ») perçoit et se représente son environnement et en particulier soi-même et les autres individus. Nombre de ces théories insistent sur la façon dont l'attitude du « regardant » ou même le seul fait d'être soumis au Regard peut modifier le « regardé ».

Le thème du regard en psychologie, sociologie et dans ce qui est désigné dans le milieu académique anglo-saxon comme les cultural studies fut popularisé après que la philosophie postmoderne et les théories sociales furent introduites dans les années 1960 par des intellectuels français tels Michel Foucault (le regard clinique) et Jacques Lacan.

Dans le champ social, le concept de regard joue un rôle important pour certaines théories qui en font un enjeu de pouvoir entre groupes sociaux. Ainsi selon certaines féministes, la manière dont les hommes regardent les femmes influence directement la manière dont les femmes se perçoivent elles-mêmes.

L'étude du regard sous l'angle de l'éthologie et de la psychologie expérimentale s'intéresse à la fois au geste moteur lui-même (les mouvements des yeux), à la façon dont on explore les scènes visuelle par le regard ainsi qu'à l'influence du regard sur le comportement d'autrui et dans la cognition sociale en général.

Le regard comme source d'information

En programmation neurolinguistique (PNL), la direction de l'œil est associée à un type de pensée, on peut induire chez l'interlocuteur regardant certains états de pensée (souvenir, anticipation...).

Chez les paralysés, le regard est souvent le dernier moyen de communication.

Dans le domaine de l'intelligence artificielle ou de l'intelligence ambiante, via des détecteurs de mouvements des yeux on cherche à permettre à une personne, éventuellement handicapée, de commander un ordinateur, d'y écrire. En 2010 un prototype de voiture a été testé, uniquement conduit par le regard1,2.
Élément de communication non verbale
Soutenir le regard

Comme le dit la comptine : « Je te tiens, tu me tiens, par la barbichette… » Éviter un regard, détourner le regard, baisser les yeux, fixer quelqu'un, etc. sont chez l'Humain des éléments importants de la communication non verbale, dont le sens et l'importance ou la valeur de code de politesse, de communication, d'agressivité varient selon les époques et les cultures et le contexte.
Le regard chez les animaux
Kijivu et Tatu.

Le regard est un des canaux de communication précoces entre mère et petit chez la plupart des mammifères primates.
Dans les arts plastiques
Autoportrait dit Le Désespéré de Gustave Courbet.
Détail de L'Escamoteur de Jérôme Bosch figurant un personnage au regard scrutateur.

Dans les arts plastiques, sculpture, peinture, photographie, cinéma, etc., le regard est un élément important des portraits, autoportraits et gros plans du visage et de la représentation de relations entre différents personnages et/ou leur environnement.
Dans les religions
Yeux au sommet d'un kumbum au Tibet.

Dans de nombreuses religions Dieu « voit » l'intérieur de l'Homme, apporte des visions, où le regard du priant sur le monde a une importance (yeux peints sur le sommet du Kumbum de Gyantsé, au Tibet). Un « troisième œil » représenterait selon les interprétations le regard intérieur, ou le chakra Ajna, ou encore la glande pinéale
Regard masculin (male gaze)
Article détaillé : Regard masculin.
Philosophie
Le regard chez Descartes
Le regard chez Sartre

Jean-Paul Sartre, dans L'Être et le néant, fait une analyse phénoménologique de la perception que nous avons du regard des autres sur nous
Psychanalyse
Le regard chez Jacques Lacan

Le regard chez Lacan est l'un des deux objets de désir avec la voix (les seins et les fesses étant les objets de la demande). C'est dans son séminaire sur les quatre concepts fondamentaux de la psychanalyse dans la partie intitulée Du regard comme objet petit a, que Lacan développe cette question, en différenciant l'œil et le regard, la schize du sujet se trouvant entre ces deux termes. Ainsi pour l'auteur, dans le regard il n’y a pas que l’œil, mais l’ « intentionnalité totale ». Comme dans le stade du miroir, la dimension du regard est toujours composée de trois éléments, l’observateur, l’objet, un tiers.

Il différencie, pour ainsi dire, trois types de regards:

   Le réel, qui est le plus proche de ce que Lacan appelle l'objet a, que l'on peut imaginer comme étant le regard de l'aveugle, celui qui ne se fixe pas.
   L'imaginaire, qui est proprement celui du stade du miroir, et donc on a ici la dimension moïque au premier plan.
   Le symbolique, c’est-à-dire la vision, composé du point aveugle masquant le regard réel. Du moi, on passe ici au je.

Le regard clinique chez Foucault

   Lire regard clinique (en). Le thème se rapporte à la césure de fait qu'il existe entre le regard exercé par un professionnel de santé sur son sujet d'étude, le patient... et celui du patient qui, comme de plus la situation peut être cruciale pour sa santé et son devenir, est d'autant plus dans l'émotionnel et la fibre humaine pour percevoir la crudité du rapport qui s'instaure dans cet échange visuel.

Bibliographie

   Jean-Paul Sartre, L’Être et le Néant. Essai d’ontologie phénoménologique (1943), Tel, Gallimard, 1976.
   Carl Havelange, De l'oeil et du monde. Une histoire du regard au seuil de la modernité, Fayard, 1998.
   Alexis Rosenbaum, Regards imaginaires. Essais préliminaires à une écologie visuelle, L'Harmattan, 2003.
   Collectif, Le Sens du regard, Communications, numéro 75, 2004.
   Daniel Marcelli, Les yeux dans les yeux. L'énigme du regard, Albin Michel, 2006.
   Bruno Levy, « Des gens droits dans leurs regards », dans : Le portrait, Pearson Education France, 2010, p. 100-103.
   Pascale Samson, « Le regard dans la communication », Le Guide des Relations, 26 avril 2011.
   Sophie Flouquet, Paula Modersohn-Becker, l'intensité d'un regard, Beaux-Arts Magazine, 2016.
   Charlotte Jansen, Girl on Girl. Art and Photography in the Age of Female Gaze, Laurence King Publishing, 2017.

Notes et références

   ↑ Bulletin BE Allemagne d'ADIT numéro 481 (5/05/2010) [archive] Ambassade de France en Allemagne / ADIT

AINSI,

SOURATE 4
AN-NISA˓ (LES FEMMES)(1)
176 versets
Post-hég. n°92


Au nom d’Allah, le Tout Miséricordieux, le Très Miséricordieux.

1. Ô hommes! Craignez votre Seigneur qui vous a créés d’un seul être, et a créé de celui-ci son épouse(2), et qui de ces deux là a fait répandre (sur la terre) beaucoup d’hommes et de femmes. Craignez Allah au nom duquel vous vous implorez les uns les autres, et craignez de rompre les liens du sang. Certes Allah vous observe parfaitement.

2. Et donnez aux orphelins leurs biens; n’y substituez pas le mauvais au bon(3). Ne mangez pas leurs biens avec les vôtres: c’est vraiment un grand péché.

3. Et si vous craignez de n’être pas justes envers les orphelins,... Il est permis d’épouser deux, trois ou quatre, parmi les femmes qui vous plaisent, mais, si vous craignez de n’être pas justes avec celles-ci, alors une seule, ou des esclaves(4) que vous possédez. Cela, afin de ne pas faire d’injustice (ou afin de ne pas aggraver votre charge de famille).

4. Et donnez aux épouses leur mahr (5), de bonne grâce. Si de bon gré, elles vous en abandonnent quelque chose, disposez-en alors à votre aise et de bon cœur.

ET,

8 Enfin, soyez tous animés des mêmes pensées et des mêmes sentiments, pleins d'amour fraternel, de compassion, d'humilité. 9 Ne rendez point mal pour mal, ou injure pour injure; bénissez, au contraire, car c'est à cela que vous avez été appelés, afin d'hériter la bénédiction. 10 Si quelqu'un, en effet, veut aimer la vie Et voir des jours heureux, Qu'il préserve sa langue du mal Et ses lèvres des paroles trompeuses, 11 Qu'il s'éloigne du mal et fasse le bien, Qu'il recherche la paix et la poursuive; 12 Car les yeux du Seigneur sont sur les justes Et ses oreilles sont attentives à leur prière, Mais la face du Seigneur est contre ceux qui font le mal.
13 Et qui vous maltraitera, si vous êtes zélés pour le bien ? 14 D'ailleurs, quand vous souffririez pour la justice, vous seriez heureux. N'ayez d'eux aucune crainte, et ne soyez pas troublés; 15 Mais sanctifiez dans vos coeurs Christ le Seigneur, étant toujours prêts à vous défendre, avec douceur et respect, devant quiconque vous demande raison de l'espérance qui est en vous, 16 et ayant une bonne conscience, afin que, là même où ils vous calomnient comme si vous étiez des malfaiteurs, ceux qui décrient votre bonne conduite en Christ soient couverts de confusion. 17 Car il vaut mieux souffrir, si telle est la volonté de Dieu, en faisant le bien qu'en faisant le mal.

ET,

5 Ainsi parle le Seigneur, l'Eternel : C'est là cette Jérusalem que j'avais placée au milieu des nations et des pays d'alentour. 6 Elle a violé mes lois et mes ordonnances, et s'est rendue plus coupable que les nations et les pays d'alentour; car Son peuple a méprisé mes lois, elle n'a pas suivi mes ordonnances. 7 C'est pourquoi ainsi parle le Seigneur, l'Eternel : Parce que vous avez été plus rebelles que les nations qui vous entourent, parce que vous n'avez pas suivi mes ordonnances et pratiqué mes lois, et que vous n'avez pas agi selon les lois des nations qui vous entourent;- 8 à cause de cela, ainsi parle le Seigneur, l'Eternel : Voici, j'en veux à toi, et j'exécuterai au milieu de toi mes jugements sous les yeux des nations. 9 A cause de toutes tes abominations, je te ferai ce que je n'ai point encore fait, ce que je ne ferai jamais.
10 C'est pourquoi des pères mangeront leurs enfants au milieu de toi, et des enfants mangeront leurs pères; j'exercerai mes jugements contre toi, et je disperserai à tous les vents tout ce qui restera de toi. 11 C'est pourquoi, je suis vivant ! dit le Seigneur, l'Eternel, parce que tu as souillé mon sanctuaire par toutes tes idoles et toutes tes abominations, moi aussi je retirerai mon oeil, et mon oeil sera sans pitié, moi aussi je n'aurai point de miséricorde. 12 Un tiers de tes habitants mourra de la peste et sera consumé par la famine au milieu de toi; un tiers tombera par l'épée autour de toi; et j'en disperserai un tiers à tous les vents, et je tirerai l'épée derrière eux.

AINSI.

YAHVÉ, ALLAH ET DIEU OU L’ÉTERNEL DIT AUX INFINIS ET AUX CONSCIENCES:
NON AUX SACRIFICES D'ANIMAUX POUR UN DIEU: CELA IMPLIQUE LA FEMME, L'HOMME ET SES AGNEAUX
CAR CELA EST DE L’IDOLÂTRIE. ON PEUT PRIER MAIS EN AUCUN CAS, SACRIFIER MÊME EN MON NOM.
PENSÉES ET SENTIMENTS
DU CITOYEN TIGNARD YANIS
ALIAS
TAY
La chouette effraie

En réponse à @KnessetIL @PalestinePMO
Le Suicide, La Vision du Travail et Y'becca.
https://leclandesmouettes.1fr1.net/t146-le-suicide-la-vision-du-travail-et-y-becca
LA FEMME, LA DANSE, SAINT VALENTIN, LE MURMURE ET LE CORBEAU.
https://leclandesmouettes.1fr1.net/t709-la-femme-la-danse-saint-valentin-le-murmure-et-le-corbeau
Y'BECCA.
TAY
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MessageSujet: Re: AL FATIHA ET LA BREBIS OU NON AUX SACRIFICES D'ANIMAUX.   AL FATIHA ET LA BREBIS OU NON AUX SACRIFICES D'ANIMAUX. EmptyVen 18 Mai à 8:12

Les Mentawai (ou encore Mentawei, Mentawaï ou Mentawi) sont la population autochtone des îles Mentawai situées au large de la côte ouest de la province de Sumatra occidental, en Indonésie. On les appelle aussi « hommes-fleurs » car, pour eux, la beauté est une chose essentielle.

Le nombre actuel (vers l'an 2000) des Mentawai est estimé à 30 000 individus, pour une population totale de 64 000 habitants dans l'archipel. Ils parlent le mentawai, une langue austronésienne du groupe des langues sumatra du Nord-Ouest.

Géographie

Les Mentawais habitent l'île de Siberut, à 150 km à l'ouest des côtes de Sumatra. L'île de Siberut se situe dans « le détroit des Mentawai ».

L'UNESCO a décidé que l'île de Siberut devait être une réserve protégée. La côte ouest de Sumatra est composée d'une quarantaine d'îles, dont seules les quatre plus grandes sont habitées : Siberut (4480 km²), Sipora (845 km²), et les deux Pagaï, Nord et sud (1675km²). Sibérut abrite environ 45 000 indigènes.
Culture
Alimentation

Chasse

Avant la chasse, les hommes demandent aux esprits de la forêt de leur accorder la chance de ramener un sanglier ou un singe. En même temps, Teoreun (le chamane) va préparer le poison avec des feuilles, des écorces, des racines toxiques, puis du piment. Tous ces éléments vont être ensuite rassemblés et pressés (le poison peut tuer un sanglier en moins de 5 minutes). Cette fabrication n'est jamais pratiquée devant les enfants car toute imitation pourrait être mortelle. Puis Teoreun enduit les flèches avec le poison.

Les hommes s'entraînent avec des flèches sans poison sur une cible à 10 m. Enfin, les hommes partent à la chasse : les animaux sont presque invisibles. Quand les chasseurs voient un animal, ils le tuent et, afin de préserver l'équilibre de leur univers spirituel, remercient l'âme de l'animal qu'ils ont chassé.

Pêche

Les femmes pêchent des petites crevettes et des petits poissons avec des épuisettes. Elles ramènent peu de nourriture, car elle ces proies sont peu abondantes dans la rivière.

Le sagou

Le sagou est réalisé à partir de la pulpe du sagoutier. Après l'avoir abattu, les Mentawais enlèvent la pulpe, puis la lavent. Cette pulpe donne un liquide blanc, qui est filtré afin d'obtenir une sorte de « farine ». Pour les Mentawais, cet arbre permet d'éviter la famine, car la farine est très nourrissante et les arbres sont nombreux.

Élevage

Les Mentawais élèvent des porcs et des poulets, qu'ils nourrissent avec le sagou. Les Mentawais ne mangent pas beaucoup de viande, mais ils utilisent les cochons et les volailles comme monnaie d'échange. Ainsi lorsqu'un homme demande une femme en mariage il doit fournir au père de la mariée une certaine quantité de porcs et de volailles. De même, pour faire un tatouage le Mentawai paie en poulets.

Les fruits

Les Mentawais consomment beaucoup de fruits. Un homme est chargé de monter dans les arbres à plus de 20 m de hauteur. Pour cela, ils font des repose-pied avec une machette.

Repas

Les Mentawais partagent la nourriture : pendant le repas, chaque personne a le même nombre de morceaux de nourriture que son voisin. Les nouveau-nés ont autant de nourriture que les adultes. Car, pour eux, chaque personne a la même importance, qu'elle soit chamane ou pas, qu'elle soit vieille ou jeune.

Le sagou est présenté dans une feuille enroulée, fermée avec une ficelle. Pour la viande, chaque famille possède une petite planche en bois et les petits morceaux de viande sont disposés dessus.
Coutumes
Tatouages
Rituel d'affutage des dents (1938). Les tatouages des 2 hommes sont visibles.

Ils se tatouent le corps des pieds à la tête. Les tatouages, très impressionnants par leur taille et leur apparence guerrière, ont plusieurs explications :

La première est liée à leurs croyances animistes. Ils croient que tout objet est animé et possède une âme capable de sortir de son enveloppe matérielle. Pour empêcher que l'âme ne parte (ce qui donnerait des maladies et la mort), ils se décorent la peau. Le tatouage vient de cette croyance : il sert à préserver intacte l'âme de l'individu.
La seconde fonction est d'indiquer l'identité, le clan et à quelle famille appartient l'individu grâce à des symboles (ex : la lune, le soleil...) qui déterminent l'appartenance à une famille.
Les tatouages ont une troisième explication. Ils remplacent leurs vêtements et ils paraissent protéger les humains.

2 femmes Mentawai (1910).

Les séances de tatouages sont très nombreuses dans une vie des Mentawais et leur corps en est presque recouvert. Chaque partie du corps est tatouée petit à petit : les jambes, les bras, le torse et parfois le visage. Les tatouages sont constitués de courbes et de lignes. Hommes et femmes sont tatoués de la même façon exceptés les bras et les cuisses des femmes qui ne sont pas marqués.

Les tatouages sont faits à l'aide d'un petit pinceau appelé « patit » sur lequel est fixée une pointe de laiton. L'encre est constituée d'un mélange de noir de fumée récupéré sous les marmites et de jus de canne à sucre. Les motifs sont d'abord dessinés sans encre sur le corps du futur tatoué, en prenant exemple sur le corps du tatoueur. Les plus anciens, qui assistent à la séance, donnent leur avis sur les dessins, et le tatoueur recommence jusqu'à ce que tout le monde soit d'accord sur la forme artistique des motifs, qui doit suivre la tradition. Le tatoueur peut alors commencer avec l'encre. Le « patit » est enduit d'encre et le tatoueur repasse les motifs dessinés avec de l'encre. À l'aide d'une baguette en bois, le tatoueur donne de petits coups secs et rapides sur l'instrument pour que l'aiguille pique la peau. Elle se déplace alors lentement le long de la ligne tracée. La séance est longue et très douloureuse, mais les gens tout autour racontent des blagues et des histoires pour soutenir le tatoué.
Fleurs

Les Mentawais portent des fleurs d'hibiscus sur leurs têtes. Dans la tradition, elles se transmettent de générations en générations.
Rites

Les Mentawais ont également adopté, au cours du temps, différents rites qui symbolisent le passage d'étapes dans une vie. Bien que ces rites ne soient pas pratiqués par la totalité des Mentawais, deux le sont par une large majorité: il s'agit du passage de l'enfant à l'adulte et du passage de jeune homme à homme marié. Le premier consiste en une cérémonie rassemblant tous les membres de la famille autour d'un repas composé de plusieurs petits morceaux de nourriture préparés pour l'occasion, il s'agit d'un repas de fête exceptionnel. Le second est un rituel beaucoup plus symbolique: les jeunes hommes parent leur sexe d'anneaux faits de petits morceaux de bois flexibles et de fines feuilles de palmiers. Tout la symbolique de ce rite réside dans ces anneaux qui permettraient la fécondité du jeune homme.
Habillement

Les Mentawais portent des pagnes végétaux fabriqués avec les écorces des arbres coupées en lamelles, trempées dans l'eau et longuement martelées, sans les déchirer, pour quelles soient plus souples. Pour finir, ils les font sécher au soleil et ils les nouent autour du torse. Au fil du temps, ces pagnes vont devenir similaires à un tissu.
Langue

La langue mentawai fait partie du rameau des langues sumatriennes de la branche malayo-polynésienne des langues austronésiennes, auquel appartiennent également les langues batak, enggano, nias et simeulue.
Habitat
Une maison commune Mentawai (2004)

Les Mentawais n'habitent pas exactement dans un village mais dans une maison collective, l'« uma ». C’est aussi un refuge spirituel où les vivants peuvent prier et communier avec leurs ancêtres. Pour les jeunes apprentis, ils sont formés à la vie en harmonie avec la forêt et finalement, initiés à l’art du Mentawai. Les enfants commencent à utiliser la machette à l'âge de 4 ans.

Les familles dorment dans l'« uma », la maison collective où tout le monde vit en communauté. Il existe aussi des « sapo », de petites maisons individuelles, officiellement pour la chasse et l'entretien de la forêt. Officieusement, c'est un endroit où l'homme et la femme se retirent de leurs umas pour rester ensemble et partager un peu d'intimité.

Dans leur village, il n'y a pas de chef, mais un guide, le chaman. Chacun sait ce qu'il doit faire. Après le repas du soir, les Mentawai se réunissent pour parler, avec des cigarettes à la bouche. Les réunions peuvent durer des heures, car il faut que tout le monde soit d'accord, ce n'est pas la majorité qui l'emporte.
Un peuple menacé

Les Mentawai ont subi une politique très dure d'acculturation et de sédentarisation forcée, menée au nom de la modernisation par le gouvernement indonésien dès les années 1950, appliquée avec l'usage de la violence sous la dictature de Soeharto. Cette politique a été source d'un bouleversement du mode de vie des Mentawai, contraints de quitter la forêt, leur lieu de vie ancestral, et de s'installer dans des villages constitués de maisons individuelles, au lieu des traditionnelles grandes maisons communautaires ou uma.

Depuis la démission de Soeharto en 1998, cette acculturation forcée a cessé, mais nombre de Mentawai ne savent plus vivre ou survivre dans la forêt. L'île a été classée Réserve de la biosphère par l'ONU. Quelques Mentawais ont alors repris leur mode de vie traditionnel en retournant dans la forêt et en reconstruisant des uma. Ils seraient aujourd'hui un millier à avoir retrouvé ce mode de vie ancestral, qui est encore découragé par le gouvernement, central et local.
Notes et références
Voir aussi

Présentation de l'émission Rendez-vous en terre inconnue diffusée le 28 décembre 2006 sur la chaîne de télévision France 2, tournée chez et avec des Mentawai, avec la participation de Patrick Timsit.

Bibliographie

Olivier Lelièvre, Mentawai La forêt des esprits, Anako Editions, 1996 (ISBN 2907754092)
Raymond Figueras, Au pays des Hommes-Fleurs, avec les chamans des îles Mentawai; Transboréal, Paris, 2010.

Le mentawai est une langue austronésienne parlée en Indonésie, dans les îles Mentawai. La langue appartient à la branche malayo-polynésienne des langues austronésiennes.

Localisation géographique

Le mentawai est parlé dans les Îles Mentawai par la population du même nom.
Classification

Le mentawai fait partie des langues sumatra du Nord-Ouest qui sont un des sous-groupes du malayo-polynésien occidental2.
Phonologie

Les tableaux présentent la phonologie du mentawai3.
Voyelles
Antérieure Centrale Postérieure
Fermée i [i] u [u]
Moyenne e [e] o [o]
Ouverte a [a]
Consonnes
Bilabiales Alvéolaires Dorsales Glottales
Palatales Vélaires
Occlusives Sourde p [p] t [t] k [k] ʔ [ʔ]
Sonore b [b] d [d] g [g]
Fricative s [s] h [h]
Affriquée Sourde c [t͡ʃ]
Sonore j [d͡ʒ]
Nasale m [m] n [n] ñ [ɲ] ŋ [ŋ]
liquide l [l]
roulée r [r]
semi-voyelle w [w] y [j]
Notes et références

↑ Selon Ethnologue.com [archive]
↑ Adelaar, 2005, p. 22.
↑ Nothofer, 1986, p. 97, d'après Kähler (1940).

Sources

(en) Adelaar, Alexander, The Austronesian Languages of Asia and Madagascar: A Historical Perspective, The Austronesian Languages of Asia and Madagascar, pp. 1-42, Routledge Language Family Series, Londres, Routledge, 2005, (ISBN 0-7007-1286-0)
(en) Nothofer, Bernd, The Barrier Island Languages in the Austronesian Language Family, Focal II: Papers From the Fourth International Conference on Austronesian Linguistics, pp. 87-109, Pacific Linguistics, Series C no 94, Canberra, Research School of Pacific and Asian Studies, The Australian National University, 1986.

Voir aussi
Liens internes

linguistique
liste de langues
langues par famille
langues austronésiennes
langues malayo-polynésiennes
langues malayo-polynésiennes occidentales
langues sumatra du Nord-Ouest

Liens externes

(en) Fiche langue (code «mwv») [archive] dans la base de données linguistique Ethnologue.

ET,

L’animisme, (du latin animus, originairement « esprit », puis « âme ») est la croyance en un esprit, une force vitale, qui anime les êtres vivants, les objets mais aussi les éléments naturels, comme les pierres ou le vent, ainsi qu'en des génies protecteurs1.

Ces âmes ou ces esprits mystiques, manifestations de défunts ou de divinités animales, peuvent agir sur le monde tangible, de manière bénéfique ou non. Il convient donc de leur vouer un culte2. Ainsi défini, comme « croyance à l'âme et à une vie future et, corrélativement, croyance à des divinités directrices et des esprits subordonnés »3, l'animisme peut caractériser des sociétés extrêmement diverses, situées sur tous les continents.

À moins d'être redéfini dans le champ de l'anthropologie, par exemple à la manière de Philippe Descola, ou limité à un processus psychique, par exemple dans la psychanalyse ou dans la conception piagétienne, l'objet « animisme » ne correspond à aucune réalité religieuse se revendiquant comme telle. Il n'est qu'un objet créé historiquement pour distinguer des croyances et des pratiques n'entrant pas dans le cadre des paradigmes des religions dites universalistes.

Origine et usage du terme
Médecine du XVIIIe siècle

Le médecin allemand Georg Stahl est à l’origine (Theoria medica vera, 1707)4 d’une théorie médicale appelée animisme, opposée au mécanisme et au vitalisme ; pour résumer à l’extrême, il s’agissait d’expliquer que l’âme avait une influence directe sur la santé. Une seule et même âme est à la fois principe de vie et principe de pensée.

L'animisme (Stahl) s'oppose alors au mécanisme (Démocrite, Descartes, Cabanis, Le Dantec) et se différencie du vitalisme (Platon, Paracelse, Paul-Joseph Barthez, Félix Ravaisson, Bergson, H. Driesch). L'animiste ne se contente pas de subordonner la matière à la vie, mais, qui plus est, il soumet la vie à la pensée. Les philosophes d'inspirations vitalistes considèrent au contraire l'activité intellectuelle comme fondamentalement subordonnée à la « vie ».
Edward Tylor, le pionnier

Edward Burnett Tylor (1832 - 1917) est le premier sociologue à avoir établi une théorie sur l’animisme, dans Primitive Culture (1871). Il fonde son analyse sur le sentiment, pour lui général dans les sociétés qu’il qualifiait alors de « primitives », que l’âme était distincte du corps car, lors des rêves, le dormeur semble atteindre un monde différent de celui où se trouve son corps.

C’est cette expérience qui aurait fondé la notion d’« âme ».

Par analogie et extension, des âmes auraient ainsi été prêtées (attribuées) à l’ensemble des éléments de la nature5. Pour Tylor, l’animisme représentait le premier stade de religiosité humaine, celui des sociétés les plus primitives, et il devait être suivi par le fétichisme, puis le polythéisme et enfin, par le monothéisme, qui caractérisait la religion de sa propre société6.

La théorie de Tylor sur l’animisme eut un énorme succès. Le terme fut ensuite beaucoup repris, discuté et critiqué.

Les anthropologues ont notamment reproché à Tylor sa perspective évolutionniste (comme si toutes les sociétés devaient évoluer de la même manière vers un même but), sa perspective psychologique (il est difficile d’expliquer une notion telle que l’âme par une simple référence à une expérience de dormeur – ou alors, cette notion devrait prendre un sens identique dans toutes les sociétés, ce qui n’est pas le cas), ainsi que le caractère imprécis du terme animisme (tous les éléments de la nature ne sont pas partout perçus comme ayant une âme, attribuer un esprit ou une âme à un élément n’est pas la même chose, etc.).
Évolution vernaculaire du terme

En dehors de quelques anthropologues qui reprennent ce terme dans leur analyse en lui donnant une signification précise (tel Philippe Descola), le terme d’animisme n’est plus employé que de manière très vague, pour finalement désigner toutes les religions qui ne sont pas universalistes (c’est-à-dire les religions de la conversion, telles le christianisme, l’islam ou qui ne sont pas des religions de grands pays-civilisations (les religions chinoises, indiennes, etc.). Il est alors pris comme synonyme de « religion traditionnelle » (un terme qui ne signifie rien, en soi), ou d’autres termes à l’usage tout aussi vague, tels que le chamanisme. En réalité la difficulté de définir clairement ces termes et circonvenir leur périmètre respectif procède essentiellement de leur éloignement des modes de pensées des sociétés modernes, issus d'une représentation du monde radicalement différente, que Philippe Descola qualifie de naturaliste.

Introduit à la fin du XIXe siècle par l'anthropologue britannique Edward Burnett Tylor pour désigner les religions des sociétés qu'il nomme « primitives » (Primitive Culture, 1871), le concept a connu un indéniable succès jusque dans les premières décennies du XXe siècle, devenant « l'un des termes de référence majeurs de l'histoire de l'ethnologie religieuse »7. Cette ambitieuse tentative d'explication globale des croyances religieuses – une « doctrine de l'âme » – a perdu une large part de sa validité aujourd'hui et les travaux contemporains s'en écartent, notamment ceux de l'anthropologue français Philippe Descola qui ne voit pas dans l'animisme une religion, mais plutôt « une manière de concevoir le monde, et de l'organiser »8.

Le terme lui-même, souvent entaché de connotations colonialistes9, du moins perçues comme péjoratives10, est employé avec circonspection, parfois remplacé par des expressions telles que « croyances populaires », « croyances indigènes », « religions traditionnelles ». Par défaut ou par commodité, il est désormais utilisé dans le langage courant ou dans les statistiques, comme un mot fourre-tout désignant généralement l'ensemble de ce qui, ne relevant pas des grandes religions théistes s'appuyant sur des textes sacrés (christianisme, islam, bouddhisme…), est transmis par des traditions orales11.
Philippe Descola

Parmi les anthropologues contemporains, Philippe Descola, dans une vision globalisante voire universaliste, a redéfini l'animisme dans un ouvrage remarqué, Par-delà nature et culture (2005)12. Il se place pour cela dans la situation de l'Homme s'identifiant au monde suivant deux perspectives complémentaires : celle de son « intériorité » et celle de sa « physicalité » vis-à-vis des autres, humains et non humains.

L'animisme correspondrait à la perception d'une identité commune des intériorités des existants, humains et non humains, et à celle d'une identité distincte entre leurs physicalités. L'anthropologue décrit les trois autres « ontologies » qui suivent la perception d'une fusion ou d'une rupture entre intériorité et physicalité, et qui se nomment totémisme, analogisme et naturalisme ; les quatre modes (identité/rupture) * {intériorité/physicalité}) réunis auraient une vocation universelle, tout en revêtant diverses formes de cohabitation ou de dominance suivant les cultures (qu'elles soient archaïques, traditionnelles ou modernes).

Ainsi, pour Philippe Descola, l'animisme se caractérise ainsi. a) Ontologie. L'animisme repose sur cette affirmation : ressemblance des intériorités et différence des physicalités entre humains et non-humains (animaux, végétaux, esprits, objets). Les animaux, les plantes ont la même âme, intériorité (émotions, conscience, désirs, mémoire, aptitude à communiquer...) que les humains, ils ne s'en distinguent que par leurs corps et donc aussi par leurs mœurs, l'éthogramme, le mode de comportement spécialisé (p. 187, 190). Il y a, comme dans le totémisme, classification par prototype, c'est-à-dire à partir du modèle le plus représentatif, qui est, dans l'animisme, l'humain (p. 333). "De même que l'animisme est anthropogénique parce qu'il emprunte aux humains le minimum indispensable pour que des non-humains puissent être traités comme des humains, le totémisme est cosmogénique car il fait procéder de groupes d'attributs cosmiques préexistants à la nature et à la culture tout ce qui est nécessaire pour que l'on ne puisse jamais démêler les parts respectives de ces deux hypostases dans la vie des collectifs" (p. 368-369). b) Géographie. L'animisme se rencontre "en Amazonie, dans l'aire arctique et circumpolaire ou dans les forêts de l'Asie du Sud-Est" (p. 189), chez les Pygmées, les Dogon de Tireli au Mali, en Nouvelle-Calédonie. c) Notions. Métamorphose : les êtres ont la capacité de métamorphose, l'animal peut devenir homme et inversement (p. 192). Un chamane huaorani d'Amazonie peut devenir jaguar (p. 344). Perspectivisme : comme l'écrit Eduardo Viveiros de Castro, "les animaux (prédateurs) et les esprits voient les humains comme des animaux (des proies), tandis que les animaux (le gibier) voient les humains comme des esprits ou comme des animaux (prédateurs)." d) Religion. L'animisme ne consiste pas en croyances, mais en l'expérience qu'il y a des esprits avec lesquels on peut entrer en communication, par des rêves, par la parole... e) Sociabilité. Relations permanentes sur le registre de l'amitié, de l'alliance de mariage, de déférence vis-à-vis des anciens" (p. 346). Aussi, "sur tout son territoire on ne trouvera ni éleveurs exclusifs, ni castes d'artisans spécialisés, ni culte des ancêtres, ni lignages fonctionnant comme des personnes morales, ni démiurges créateurs, ni goût pour les patrimoines matériels, ni obsession de l'hérédité, ni flèche du temps, ni filiations démesurée, ni assemblées délibératives" (p. 538). f) Problèmes. Comment rendre compte de la forme non humaine des non-humains ? solution : la métamorphose (p. 416).
Des religions animistes ?
Statue du Génie de la Montagne dans le Haut-Tonkin (fin XIXe siècle)

L’évocation d’une « religion animiste » est communément entendue :

En général pour désigner le culte qui serait voué aux pierres, au vent, au sable, à l’eau, aux arbres, au feu… par des peuples divers ;
En particulier pour désigner les religions négro-africaines originelles.

Une fois de plus, ce terme relève du langage courant, il n’a pas de portée anthropologique. Il pêche à trois égards : d’abord parce qu’on peut mettre en doute que, pour leurs adeptes, ces éléments soient eux-mêmes doués d’une âme ; ensuite parce que les peuples concernés n’isolent pas la « religion » des autres aspects de leurs traditions 13 ; enfin parce qu’il recouvre d’innombrables cultures, très différentes les unes des autres.
Esprits, religions et animisme

Dans beaucoup de religions sinon toutes, les éléments naturels occupent une place importante. On peut citer la vénération de fleuves, tel le Gange, dans l’hindouisme, ou la crue du Nil, divinisée sous le nom d’Hâpy dans l’Égypte ancienne ; celle du feu auquel pouvait être assimilé Vesta à Rome ; celle du chêne et du gui, sacrés chez les Celtes.

Les monothéismes abrahamiques s’appuient eux-mêmes sur des éléments naturels, objets de cultes antérieurs : la fête de Noël est celle du solstice d’hiver (septentrional), celle de la Saint-Jean du solstice d’été, la fête de Pessa'h ou de Pâques est attachée au calendrier lunaire, qui rythme également la liturgie musulmane, dont le ramadan, etc.

Dans les religions amérindiennes, les divinités sont associées à des éléments naturels, avec une grande importance accordée au soleil, à la lune, à la pluie… La Méso-Amérique ne comptait pas moins de 4 dieux du maïs : un pour le maïs blanc, un pour le jaune, un pour le rouge, un pour le noir. Dans l’aire inca, on pratiquait une offrande à Pachamama, la Terre mère14.

Pour autant, aucune de ces religions ne rend un culte « aux pierres ou au vent ». Tous les peuples, depuis la préhistoire, savent dépendre pour leur survie d’éléments naturels : la terre, le soleil, l’eau… Mais ils ne les adorent pas eux-mêmes, ils attribuent leur puissance à des forces surnaturelles qui les commanderaient : ils les ont divinisés ou vénèrent les esprits ou les dieux qui les dirigent. S’il y a des éléments d’animisme dans la plupart des religions, il est jusqu’à preuve du contraire difficile d’exhiber des cas de religions essentiellement fondées sur le culte des éléments naturels eux-mêmes. Dans l’exemple des Celtes, la sacralisation du chêne et du gui n’implique pas qu’il leur ait été directement rendu un culte : aucune source sérieuse ne le mentionne. Ce n’est pas parce que l’hostie est sacrée que le pain azyme est l’objet d’un culte : à travers elle, c’est le Christ qui est vénéré…

Certains lieux présentant des caractères physiques impressionnants ont marqué tous les peuples qui les ont traversés. On en trouve un exemple frappant dans le nid d’aigle d’Erice (Sicile) : Élymes, Phéniciens, Grecs, Romains, Arabes, chrétiens… en ont tous fait un lieu de culte. Aucun d’eux ne vénérait le rocher d’Erice : ils étaient convaincus que, perché au milieu du ciel, ce lieu était élu, qu’il offrait une voie d’accès privilégiée à leur(s) divinité(s).

L’interprétation « animiste » de religions « traditionnelles » comme celles de l’Afrique noire, repose sur une appréhension simpliste de cultes jugés « primitifs » et sur la conviction implicite de la supériorité des religions et des cultures des nouveaux venus. L’appellation d’animisme n’en reste pas moins et malheureusement généralisée.
Animisme ou vitalisme ?

Les voyageurs et les colons européens, observant des offrandes, des sacrifices et des rites devant des éléments naturels tels que le fleuve Saloum, la pierre d’Abeokuta, etc. en déduisaient que dans leur « pensée primitive » les Négro-Africains leur attribuaient une âme, d’où le terme d’animisme. La réalité est plutôt inverse : le culte est rendu à un esprit localisé à cet emplacement, parfois parce qu’il y est mort ou y est enterré, et où un autel lui est en général dressé. Ces esprits sont ceux d’ancêtres anonymes, d’ancêtres ayant joué un rôle historique, parfois d’ancêtres divinisés, ils peuvent être recueillis ou hébergés en des animaux de la brousse, être d’une autre nature, comme les djinnés (inspirés des djinns arabes)… Il est significatif que plusieurs langues d’Afrique de l’Ouest utilisent le terme désignant un esprit ancestral pour désigner également un serpent (sérère o fangool), un animal sauvage (wolof rab), un autel (mandinka jálaŋ, maninka boli, diola bëcin) 15, etc.

On trouve un exemple du véritable sens de l’« animisme » dans la pratique encore très vivante en Afrique noire, consistant à réserver les premières gouttes d’une boisson (surtout alcoolisée) ou les premières parcelles de nourriture à la terre : ce n’est pas à la nature que cette offrande est rendue, mais aux ancêtres, dont le séjour est souterrain dans la vision africaine. Le même rite est largement pratiqué dans les régions marquées par une forte présence d’afrodescendants, comme la côte caraïbe de Colombie.

La persistance du souffle vital (contrairement au corps et à la force vitale, éphémères) de l’ancêtre et son retour dans un nouveau-né (réincarnation partielle) sont centraux dans cette vision du monde qui englobe religion, mythe, magie, pouvoir, médecine… Elle a conduit certains auteurs, tel Louis-Vincent Thomas 16, à définir ces religions comme vitalistes plutôt que comme animistes : elles sont avant tout des religions de la vie, dans lesquelles la force vitale occupe la place centrale, et la sexualité comme la fécondité y ont une portée religieuse. Le décès d’enfants en bas âge est attribué au renoncement de l’ancêtre, déçu par la vie terrestre qu’il retrouve et désireux de repartir au village des morts17. Le sens de l’anthropophagie 18 (symbolique, contrairement au cannibalisme) est l’appropriation de la force vitale (mais non du souffle vital, qui ne peut l'être) de l’autre : l’esprit ou le sorcier anthropophage prend possession de sa victime pour absorber sa force vitale et augmenter la sienne 19.

Le terme de vitalisme, qui vise à restituer l’essence des religions africaines, ne fait pourtant pas l’unanimité, comme sont contestés tous ceux par lesquels on tente de remplacer celui d’animisme, soit parce qu’ils n’en rendent que partiellement compte (culte des ancêtres…), soit parce qu’ils ne sont pas signifiants (religions traditionnelles…). Quant à la tradition négro-africaine, elle n’analyse pas la religion isolément de la magie, du pouvoir, de la médecine… et n’éprouve donc pas le besoin de la nommer en tant que telle.

Une autre approximation consiste à opposer un animisme africain polythéiste, puisque vénérant d’innombrables esprits, aux religions monothéistes. En réalité, la plupart des religions africaines, sinon toutes, sont fondées sur la croyance en un Dieu suprême ou unique : Roog chez les Sérères, Amma chez les Dogons, Olodumare chez les Yoruba, etc. occupent cette position. Si le culte est rendu aux esprits, ancêtres ou orishas, et non au maître de l’univers, c’est que celui-ci est inaccessible et qu’il convient d’amadouer les puissances « intermédiaires » de l’au-delà pour intercéder auprès de lui 20. Cette situation n’est pas si différente de la dévotion aux saints du catholicisme et a grandement facilité la syncrétisation entre saints et orishas ou saints et inquices dans les cultes afro-américains, comme le candomblé.
Animisme, totémisme, chamanisme, shintoïsme

Il y a plus qu’une parenté entre l’animisme et le totémisme, le chamanisme ou le shintoïsme : une interpénétration, tous comportant une part « d’animisme ».

Le totémisme est présent dans beaucoup de sociétés animistes ou chamaniques, dont il est un autre aspect de la vision du monde et de la culture. En Afrique de l’Ouest, chaque famille clanique a son animal totem, par exemple le lapin pour les Senn wolofs ou sérères ; cet animal est considéré comme un parent et ne peut être consommé par les membres du clan. La même interdiction existe en Australie ou en Amérique du Nord, où Claude Lévi-Strauss montre que le totémisme repose sur une analogie entre un groupe humain et une espèce naturelle21 : tel clan ou tel hameau s’apparente au raton laveur par son mode vie. Cette parenté existe parce que le totem est souvent assimilé à un ancêtre.

L’animisme africain et les chamanismes de Sibérie et des Amériques ont en commun la médiation entre les êtres humains avec des forces spirituelles (esprits de la nature, âmes des animaux sauvages, ancêtres…), généralement intercesseurs auprès de la ou des divinités. Dans les deux cas, des sacerdotes (chaman ou pajé amérindiens, saltigui ou babalawo africains…) ont la connaissance ésotérique leur permettant d’entrer en contact avec l’autre monde. Le sacerdote, à l’aide de paroles rituelles et de plantes, voyage pour recueillir la volonté des esprits et leur soumettre les besoins humains : il recommandera les offrandes et rites qui lui permettront d’apporter la guérison, la pluie, la fécondité… L’intermédiation use dans certains cas du support de la transe qui peut être celle du sacerdote ou du disciple.

L’animisme africain et le shintoïsme japonais, d’ailleurs de lointaine origine chamanique, ont en commun le culte des ancêtres, dont les pratiques rituelles et les offrandes peuvent être assez proches de celles pratiquées en Afrique ou dans les religions afro-américaines.
Autres religions animistes
Chaman en séance avec le feu. Cet élément a donné lieu à des cultes et est célébré et utilisé dans l'animisme (Kyzyl, région de Touva, Russie).

Ce qu’il est convenu d’appeler animisme est présent dans d’autres civilisations. On peut citer de manière non exhaustive, avec souvent des caractères relevant de l’animisme et du chamanisme, les traditions :

Des Samis (ou Lapons) en Scandinavie ;
Des Maris de la région de Kazan (Russie)
De diverses ethnies de la péninsule indochinoise (Cambodge, Lao Theung et Lao Soung du Laos, Myanmar) ;
De certains peuples d’Insulinde (Indonésie, Brunei) ;
Des minorités chinoises comme les Naxi (dongba), les Turco-mongols (tengrisme), ou au Tibet (bön) ;
Des peuples aborigènes d’Australie (Mythologie aborigène)

L'animisme enfantin selon Jean Piaget

Dans les années 1920, Jean Piaget 22 utilise le mot à propos de la psychologie du développement chez l'enfant de 6 à 14 ans. « Animisme : tendance à concevoir les choses comme étant vivantes et douées d'intention ». Par exemple, l'enfant dit que la chaise contre laquelle il se cogne est « méchante », il croit que sa poupée est vivante. « L’animisme est une forme primitive de causalité dans laquelle la réalité tout entière tend à être conçue comme peuplée d’êtres animés, dotés d’un vouloir-être et d’un vouloir-faire plus ou moins conscient. Ainsi les nuages bougent parce qu’ils veulent bouger, comme le font les animaux lorsqu’ils se déplacent. Pour la mentalité animiste, la cause première des phénomènes est considérée comme interne aux êtres qui y sont impliqués. L’animisme est tout à la fois un biocentrisme et un psychocentrisme diffus, il tend à identifier chaque être extérieur à la notion spontanée que l’être humain se fait de lui-même, comme source d’action sur la réalité extérieure23 »[réf. incomplète].

Selon la théorie de Piaget, durant le « stade 1 », à 6-7 ans, l'enfant confond vie et activité : le Soleil est vivant, puisqu'il éclaire. Durant le « stade 2 », vers 7-8 ans, l'enfant, plus précisément, assimile vie et mouvement : la table n'est pas vivante car elle ne bouge pas, mais le Soleil, oui, car il bouge. Durant le « stade 3 », vers 9-10 ans, l'enfant tient la vie pour le mouvement propre : la mouche est vivante car elle se meut elle-même, mais la bicyclette, non, car on la pousse. Enfin, durant le « stade 4 », vers 11-12 ans, l'enfant n'attribue la vie qu'aux plantes et aux animaux24[réf. incomplète].

Dès 1932, cette théorie est contestée, par exemple par Johnson et Josey qui déclarent n'observer rien de tel 25.

Notes et références

↑ « Les Casamançais » [archive], sur kassoumay.com (consulté le 10 juin 2016).
↑ « Animisme », dans Jean-François Dortier (dir.), Le Dictionnaire des sciences humaines, Auxerre, Éditions Sciences Humaines, 2004 (ISBN 978-2-912601-25-4), p. 19.
↑ G. Le Moal, « Animisme », dans Pierre Bonte et Michel Izard (dir.), Dictionnaire de l'ethnologie et de l'anthropologie, PUF, 1992, p. 72.
↑ Georg Ernst Stahl, Œuvres médico-philosophiques et pratiques, trad. et comm. T. Blondin, 1859-1864, 5 vol. parus. T. III et t. IV : Vraie théorie médicale, 1863. [1] [archive]
↑ « L’animisme est la croyance que les êtres naturels ont des forces spirituelles qui les habitent et qui leur donnent une puissance surhumaine » E. B. Tylor, Primitive Culture, 1903, I, p. 427 ;& 1924 [orig. 1871] Primitive Culture. 2 vols. 7th ed. New York: Brentano's.
↑ « L’animisme est le fondement de la religion, depuis celle des sauvages jusqu’à celle des civilisés » Edward Tylor, Primitive Culture, 1903, I, p. 426 ;
↑ « Animisme », article de G. Le Moal dans Dictionnaire de l'ethnologie et de l'anthropologie, sous la direction de Michel Izard et Pierre Bonte, Presses universitaires de France, Paris, 4e éd. coll. « Quadrige. Dicos poche », 2007, p. 72-73 (ISBN 978-2-13-055999-3)
↑ « L'animisme est-il une religion ? », loc. cit.
↑ Comme dans ce récit de ce missionnaire, Théophile Burnier, Âmes primitives : contribution à l'étude du sentiment religieux chez les païens animistes, 1922.
↑ « Jusqu'ici le concept d'animisme a une connotation péjorative. Peu de gens sont capables de s'affirmer animistes. » (Chindji Kouleu, Négritude, philosophie et mondialisation, Éditions CLE, Yaoundé, 2001, p. 91).
↑ « Philippe Descola, anthropologue : L'animisme est-il une religion ? », propos recueillis par Nicolas Journet, Les Grands Dossiers des Sciences humaines, no 4, décembre 2006/janvier-février 2007, p. 36-39.
↑ Philippe Descola, Par-delà nature et culture, Gallimard, 2005.
↑ Propos recueillis par Nicolas Journet, « L'animisme est-il une religion ? Entretien avec Philippe Descola » [archive], sur Sciences Humaines (consulté le 4 août 2017)
↑ Portal Francia, « Offrande A La Terre | Perú.Travel » [archive], sur www.peru.travel (consulté le 4 août 2017)
↑ Dominique Sarr, L’ombre des Guelwaars, Paris, L’Harmattan, 2015, p.301
↑ Louis-Vincent Thomas, Cinq essais sur la mort africaine, Dakar, Université de Dakar, 1968, p.7 sqq.
↑ Ferdinand Ezémbé, L'enfant africain et ses univers: approches psychologiques et culturelles, KARTHALA Editions, 2003 (lire en ligne [archive]), p. 254-255
↑ Maria Teixeira, « Sorcellerie et contre-sorcellerie : un réajustement permanent au monde », Cahiers d’études africaines, vol. 48, nos 189-190,‎ 7 avril 2008, p. 59–79 (ISSN 0008-0055, DOI 10.4000/etudesafricaines.9762, lire en ligne [archive])
↑ Henri Gravrand, « Naq et sorcellerie dans la conception sereer », Psychopathologie africaine, XI, 2,‎ 1975, p. 179-216
↑ Henry Gravrand, La civilisation sereer – Pangol, Dakar, Nouvelles Éditions africaines, 1990
↑ Claude Lévi-Strauss, La pensée sauvage, Paris, Plon, collection Agora, 1962, p. 154
↑ Jean Piaget, "De quelques formes primitives de causalité chez l'enfant", Année psychologique, 1925 ; La représentation du monde chez l'enfant, Alcan 1926, PUF 1947 ; La causalité physique chez l'enfant, Alcan, 1927.
↑ « animisme » [archive], sur fondation Jean Piaget (consulté en 10 avril 2015 (dernière màj le 2 avril 2015)).
↑ [2] [archive]
↑ E. C. Johnson et C. C. Josey, "A note on the development of the thought forms of children as described by Piaget", Journal of Abnormal and Social Psychology, 1932, 26, p. 338-339..

PRIER EST UNE FOI; SACRIFIER EST UNE IDOLÂTRIE...
YAHVÉ, ALLAH ET DIEU OU L’ÉTERNEL DIT AUX INFINIS ET AUX CONSCIENCES:
NON AUX SACRIFICES D'ANIMAUX POUR UN DIEU: CELA IMPLIQUE LA FEMME, L'HOMME ET SES AGNEAUX
CAR CELA EST DE L’IDOLÂTRIE. ON PEUT PRIER MAIS EN AUCUN CAS, SACRIFIER MÊME EN MON NOM.
PENSÉES ET SENTIMENTS
DU CITOYEN TIGNARD YANIS
ALIAS
TAY
La chouette effraie

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yanis la chouette




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AL FATIHA ET LA BREBIS OU NON AUX SACRIFICES D'ANIMAUX. Empty
MessageSujet: Re: AL FATIHA ET LA BREBIS OU NON AUX SACRIFICES D'ANIMAUX.   AL FATIHA ET LA BREBIS OU NON AUX SACRIFICES D'ANIMAUX. EmptyVen 18 Mai à 8:41

Comté de Sør-Trøndelag....

Pendant la grossesse a lieu un chamboulement hormonal dans le corps de la future maman.

Vous avez dû remarquer qu’il n’est pas sans conséquence !

Savez-vous à quoi servent exactement les hormones ?

En fait ce sont des messagers, leur rôle est toujours le même : transmettre des ordres depuis leur lieu de production jusqu’à leur cible (un organe du corps). Une fois libérées dans le sang, les hormones se mettent à la recherche de l’organe en question, puis une fois trouvé, elles s’y fixent et transmettent l’ordre qu’elles ont reçu.

Tout débute lors de la fécondation…

Suite au largage de l’ovule, le follicule devient un corps jaune. S’il y a un rapport sexuel, l’ovule va rencontrer un spermatozoïde et un embryon sera créé. L’embryon peut alors s’ancrer dans la paroi utérine. C’est le déclenchement d’un grand bouleversement hormonal ! Pendant neuf mois, des hormones sont produites en très grandes quantités afin de permettre le développement et la nutrition du fœtus.

Et le ballet commence…

Dès les premiers jours qui suivent la fécondation, la gonadotrophine chorionique humaine (HCG) est secrétée en grande quantité. Elle va permettre de maintenir le corps jaune. Ce dernier va ainsi pouvoir continuer de produire des œstrogènes et de la progestérone qui vont permettre le maintien de l’embryon et l’arrêt des règles pour les 9 prochains mois. L’HCG est bien connue car c’est l’hormone de la grossesse qui va être dosée lors du test de grossesse s’il est positif. C’est la grande quantité de HCG qui en général va entraîner les nausées… Heureusement, dès le troisième mois le taux d’HCG diminue avec les nausées (ouf) !

La progestérone est produite en grande quantité tout au long de la grossesse, par le corps jaune, puis par le placenta. Elle va permettre l’implantation de l’embryon et l’épaississement de la paroi utérine. Avec l’œstrogène, elles vont favoriser le développement des seins et la préparation à la lactation. La progestérone entraîne également le relâchement des muscles lisses : l’intestin et le cœur deviennent paresseux, ce qui peut entraîner constipation et évanouissement. Mais rassurez-vous, il n’y a pas que des inconvénients car c’est grâce à la progestérone que vous viennent ces sentiments de plénitude et d’épanouissement…enceinte, vous êtes zen…

L’œstrogène voit son taux exploser lors de la grossesse, il peut être multiplié par 1000 ! Cette hormone permet l’accroissement du volume sanguin nécessaire à l’alimentation de bébé en nutriments et oxygène. Le petit inconvénient est que l’œstrogène peut provoquer de la rétention d’eau. Au plus fort de sa sécrétion, aidé du soleil, il peut favoriser le fameux « masque de grossesse » et des boutons disgracieux…Heureusement, le pouvoir hydratant des œstrogènes donne dans la majorité des cas une peau d’ange et des cheveux volumineux et brillants (on en a parlé ici )…et une ligne brune (ou blonde) sur le ventre !

Lors de l’accouchement le taux de progestérone chute brusquement, de même que ses effets relaxants : les contractions peuvent commencer. D’autres hormones interviennent pour aider à la libération du nouveau-né : l’ocytocine entraîne les contractions, l’endorphine maintien la douleur supportable, enfin, un pic d’adrénaline en phase finale permet la délivrance.

Une fois l’accouchement terminé, les taux d’hormones vont progressivement revenir à la normale, à l’exception de la prolactine qui permet l’allaitement, dans le cas où maman allaite bébé.

Maintenant que vous connaissez la raison exacte de tous ces bouleversements, vous pourrez dire que c’est bien la faute aux hormones !

DONC,

Bangka est une île d'Indonésie située au large de la côte orientale de Sumatra.

Bangka forme, avec sa voisine Belitung, la province des îles Bangka Belitung. La ville principale de Bangka est Pangkal Pinang.

Géographie

La superficie de l'île est de 11 910 km².
Le temple chinois de Fuk Tet Che dans le village d'Air Duren
Démographie

Sa population était de 960 692 habitants en 2010.
Histoire

Le Mahâniddesa, ouvrage bouddhique écrit en pâli vers la fin du IIIe siècle, mentionne le nom de Vanka. Bangka semble donc être connue par les Indiens à l'époque1.
L'inscription de Kedukan Bukit
L'inscription de Kota Kapur

Il semble que le village de Kota Kapur à Bangka ait été au VIe siècle le site d'un État qui pratiquait le culte de Vishnou2. C'est en outre à Kota Kapur qu'on a trouvé une inscription en vieux-malais, datée de 686, qui contient une imprécation au nom de la kadatuan (« principauté », du malais datu, « chef ») de Sriwijaya contre ceux qui violent sa loi. L'inscription de Kota Kapur est une des trois trouvées en Indonésie, qui attestent de l'existence de ce puissant État, qui du VIIIe au XIIIe siècles, a contrôlé le trafic maritime dans le détroit de Malacca.

En 1710, la VOC (Compagnie néerlandaise des Indes orientales) découvre de l'étain à Bangka. Elle essaie d'obtenir du sultan de Palembang le monopole de son exploitation. Celle-ci sera assurée par des mineurs chinois.

Bangka est cédée aux Anglais par le sultan en 1812. En 1814, les Anglais l'échangent avec les Hollandais contre la ville de Cochin en Inde. En 1861, l'exploitation est reprise par le gouvernement colonial. Il sera finalement confié en 1924 à la société minière britannique Billiton.
Administration

L'île est divisée en quatre kabupatens et une kota :

Bangka ;
Bangka occidental ;
Bangka central ;
Bangka du Sud ;
Pangkal Pinang.

Économie
Ouvriers dans une mine d'étain en 1930
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L'île de Bangka est surtout connue pour l'exploitation de minerai d'étain. Un tiers de la production mondiale d'étain provient de Bangka. L'extraction du minerai est pour la majorité faite de manière illégale, et l'étain est revendu sur un marché noir très organisé. Cette extraction illégale ravage l'île, et lui donne un aspect lunaire. Une réglementation des mines existe, mais même PT Timah, l'entreprise publique minière indonésienne, ne la respecte pas. Des cratères de la taille de terrains de football criblent le sol de l'île3.

Bangka, peuplée d'un million d'habitants, abrite la plus grande réserve au monde de cassitérite, un minéral composé de dioxyde d'étain4. Des milliers d'hommes y descendent dans l'océan sans véritable protection, pour quelques euros par jour5. alors que la tonne de dioxyde d'étain peut valoir jusqu'à 30 000 euros4. Un téléphone portable a besoin de 1 à 10 grammes d'étain. Une tablette ou un ordinateur portable en contiennent près de 30 grammes4.
Notes et références

↑ Nadine Dalsheimer et Pierre-Yves Manguin, "Visnu mitrés et réseaux marchands en Asie du Sud-Est : nouvelles données archéologiques sur le Ier millénaire apr. J.-C.", Bulletin de l'École française d'Extrême-Orient, Tome 85, 1998, pp. 87-123, p. 97
↑ Nadine Dalsheimer et Pierre-Yves Manguin, p. 101
↑ « Ecocide : L’étain meurtrier » [archive], sur Lemonde.fr, 7 février 2015 (consulté le 9 février 2015)
↑ a, b et c "Bangka, l'île indonésienne sacrifiée au nom de la poudre d'étain", par Nicolas Bertrand et Thomas Donzel - France 2 [1] [archive]
↑ En Indonésie, ils risquent leur vie pour l'étain des smartphones », par l'AFP, le11 janvier 2017, sur le site de Sciencesetavenir [2] [archive]

Géographie
Pays Drapeau de l'Indonésie Indonésie
Archipel îles de la Sonde
Coordonnées 2° 15′ S, 106° 00′ E
Superficie 11 910 km2
Géologie Île continentale
Administration
Provinces Îles Bangka Belitung
Démographie
Population 960 692 hab. (2010)
Densité 80,66 hab./km2
Plus grande ville Pangkal Pinang
Autres informations
Découverte Préhistoire
Fuseau horaire UTC+7

Les bienfaits des plantes aromatiques et médicinales pendant et après la grossesse.


Grossesse et compagnie
Les bienfaits des plantes aromatiques et médicinales pendant et après la grossesse
12 juillet 2013
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Il y a quelques temps, Omum était à la fête de la parentalité, chez nous, en Gironde ! On y a rencontré un cultivateur de saveurs bios (tisanes, aromates…) très sympa, Benoît Dima, qui a accepté de vous livrer ses secrets sur les bienfaits des plantes pendant et après la grossesse ! Benoît, la parole est à vous ! Tout au long de ces neuf mois, l’utilisation de plantes permet aux femmes enceintes de vivre plus sereinement. Petit tour d’horizon sur les plantes incontournables aux effets préventifs et curatifs. Les essentielles

Certaines plantes sont recommandées dès le début de la grossesse et sont utiles même au-delà de l’accouchement. Indispensables pour accompagner les futures mamans, elles peuvent être mélangées à d’autres plantes.

L’ortie est la plante bénéfique à chaque étape de la grossesse. On ne pourrait se passer de ses feuilles riches en calcium, en fer, en vitamine C et en chlorophylle. Cette plante se prend en tisane pour s’assurer d’un bon taux de fer sanguin. Elle prévient donc l’anémie et la pré-éclampsie*. Sa richesse minérale atténue les crampes aux jambes et autres spasmes musculaires. Elle sera utilisée lors de tout genre de saignement, pour soulager les hémorroïdes et l’œdème. Lors de l’allaitement, l’ortie favorise la production de lait. La mélisse, quant à elle, apaise la maman tout au long de la grossesse et après l’accouchement. Douce et citronnée, elle est la plante par excellence qui facilite la digestion souvent difficile en fin de grossesse. Elle soulage les brûlures d’estomac et toutes formes de malaises digestifs. Les plantes médicinales du stress L’utilisation de certaines plantes peut aider à retrouver quiétude et tranquillité. La verveine citron est une plante aux multiples propriétés, très populaire. Les feuilles sont très utilisées en tisane pour leurs propriétés digestives et calmantes. Elle est réputée pour aider à l’endormissement et favoriser un sommeil récupérateur. De plus, son parfum, frais et acidulé, en fait un aromate qui entre dans la composition de nombreux plats salés ou sucrés. Alors pourquoi ne pas se bichonner autour d’un bon repas ? Problèmes digestifs

La menthe poivrée est un bon remède contre les nausées sans vomissement. De plus, elle favorise la digestion et diminue l’effet de lourdeur que l’on peut ressentir après le repas. Elle peut aussi bien être consommée en tisane qu’en aromate. Pour une digestion plus légère, la sarriette est à ajouter dans les plats. Très bon tonique digestif, elle agrémente les légumineuses (riches en fer), les viandes et les salades. De plus, ses propriétés toniques font d’elle un bon moyen de prévention des états de fatigue générale. Ne pas oublier que la menthe, la verveine, le fenouil et surtout la mélisse sont aussi d’excellentes compagnes pour faciliter la digestion de futures mamans ! La préparation à l’accouchement

Afin de bien se préparer à l’accouchement, il est possible de prendre des infusions de feuilles de framboisier dès les premières contractions. Le framboisier prépare le corps de la femme à la naissance de son enfant. Ses feuilles sont riches en calcium et il est un bon tonique utérin. Lors de l’accouchement, les contractions seront plus efficaces et moins douloureuses et la délivrance du placenta sera facilitée. L’action du framboisier peut être renforcée par la Verveine officinale. L’allaitement

Pendant l’allaitement, il est indispensable de s’hydrater correctement. Boire régulièrement des tisanes ne peut qu’être bénéfique pour la maman et pour le bébé. Certaines plantes crues favorisent l’allaitement comme les carottes ou le fenouil en jus ou râpés. Plus traditionnellement, on utilise des infusions de fenouil, d’aneth ou de cumin qui présentent de très bons effets galactogènes. La plupart des plantes aromatiques sont susceptibles de donner un goût particulier au lait mais aucune n’est à suspendre. Rien n’empêche les bébés d’apprécier le lait parfumé à l’ail ou aux asperges, bien au contraire ! Les contre-indications pendant la grossesse Même si quelques-unes ne posent aucun problème, il est vivement recommandé de ne prendre aucune huile essentielle de plantes lors d’une grossesse. De plus, certaines plantes sont aussi à éviter comme par exemple la sauge. Son activité œstrogénique la rend précieuse pour soulager certains troubles associés à la ménopause et les règles douloureuses mais elle est totalement contre-indiquée pour les femmes enceintes et celles qui allaitent. Le romarin est aussi à éviter car il présente des propriétés neurotoxiques et abortives à fortes doses. Il est temps de préparer ses tisanes ! La préparation en elle-même des tisanes est la première étape. Prendre soin de soi, prendre du temps pour soi. Un petit rituel simple permet de profiter au mieux des bienfaits des plantes médicinales. Il suffit de verser sur les plantes une eau frémissante permettant ainsi de dégager les principes actifs des plantes et laisser infuser environ 7 minutes. Une kyrielle de plantes peuvent accompagner les femmes dans leur grossesse. Leurs bénéfices ne sont plus à prouver. Elles sont source de sérénité et d’harmonie naturelle alors, pourquoi s’en passer ? Merci à Benoît pour ce bel article ! Et pour acheter vos plantes c’est par ici : www.cultivateur-de-saveurs.com *hypertension artérielle gravidique (HTA) qui apparaît dans la deuxième moitié de la grossesse

« Now that I'm gone, I tell you, don't smoke. Whatever you do, just don't smoke. If I could take back that smoking, we wouldn't be talking about any cancer. I'm convinced of that »
« Maintenant que je ne suis plus là, je vous le dis, ne fumez pas. Faites ce que vous voulez mais ne fumez pas. Si je pouvais revenir en arrière et ne pas commencer à fumer, nous ne serions pas en train de parler de cancer. J'en suis convaincu. »
Yul Brynner.

PRIER EST UNE FOI; SACRIFIER EST UNE IDOLÂTRIE...
YAHVÉ, ALLAH ET DIEU OU L’ÉTERNEL DIT AUX INFINIS ET AUX CONSCIENCES:
NON AUX SACRIFICES D'ANIMAUX POUR UN DIEU: CELA IMPLIQUE LA FEMME, L'HOMME ET SES AGNEAUX
CAR CELA EST DE L’IDOLÂTRIE. ON PEUT PRIER MAIS EN AUCUN CAS, SACRIFIER MÊME EN MON NOM.
PENSÉES ET SENTIMENTS
DU CITOYEN TIGNARD YANIS
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AL FATIHA ET LA BREBIS OU NON AUX SACRIFICES D'ANIMAUX. Empty
MessageSujet: Re: AL FATIHA ET LA BREBIS OU NON AUX SACRIFICES D'ANIMAUX.   AL FATIHA ET LA BREBIS OU NON AUX SACRIFICES D'ANIMAUX. EmptyVen 18 Mai à 10:09

TIGNARD YANIS @TIGNARDYANIS
19 s il y a 19 secondes
Faux lion Corvus albus lors d'un combat de lutte sénégalaise (Dakar).
L'autotrophie partielle survient lorsqu'un organisme ne peut subvenir
seul à ses besoins mais par le biais d'une association avec un autre
organisme avec bénéfices réciproques; on parle alors de symbiose.
TAY

Étude des trous noirs, quasars et galaxies actives

L'existence des trous noirs est prédite par des théories depuis près de 200 ans mais il est impossible d'observer directement un tel objet et les astronomes n'avaient aucun moyen de vérifier leur existence jusqu'à l'arrivée de Hubble. Celui-ci a permis d'observer l'attraction gravitationnelle sur les objets qui l'entourent. Hubble a également permis de confirmer qu'il était extrêmement probable que des trous noirs supermassifs se trouvent au cœur des galaxies51.
Formation des étoiles

La capacité de Hubble à faire des observations dans l'infrarouge a été largement mise à contribution pour étudier les pouponnières d'étoiles, constituées de nuages de gaz dans lesquels se forment les étoiles. La poussière bloque pratiquement tout le rayonnement en lumière visible mais pas celui émis dans l'infrarouge. Hubble a pu ainsi restituer des images détaillées de la nébuleuse d'Orion, pouponnière située dans la Voie lactée, mais également de régions de formation des étoiles situées à très grande distance de notre galaxie et donc que l'on voit telles qu'elles étaient longtemps dans le passé. Toutes ces informations, outre qu'elles ont fourni les plus belles images de Hubble, ont une grande importance scientifique car elles ont permis de mieux comprendre le mode de formation des étoiles telles que le Soleil ainsi que l'évolution dans le temps des caractéristiques de l'Univers52.
Lentilles gravitationnelles
Article détaillé : Lentille gravitationnelle.

Hubble permet également d'utiliser les effets de lentilles gravitationnelles pour mesurer des masses d'amas galactique 53,54,55, de galaxie 56,57 ou tout récemment, d'une étoile 58.

La masse de la naine blanche Stein 2051 B a pu être estimée lorsque cette dernière est passée devant une étoile de magnitude 18.3 (ascension droite : 4 h 31 min 15 s 004, déclinaison : +58° 58' 13.70"). La déflexion angulaire ainsi produite était de 31.53 ± 1.20 mas ce qui correspond à une masse de 0.675 ± 0.051 masse solaire. Il s'agit de la première mesure par le télescope de la masse d'une étoile par un effet découlant de la relativité générale.
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Étude du Système solaire

Les images à haute résolution des planètes, lunes et astéroïdes du Système solaire prises par Hubble ont une qualité qui n'est surpassée que par celles réalisées par les sondes spatiales qui survolent ces corps célestes. Hubble a de plus l'avantage de pouvoir faire des observations périodiques sur de longues durées. Il a observé toutes les planètes du Système solaire hormis la Terre, qui est étudiée in situ et par des engins spatiaux spécialisés, et Mercure, trop proche du Soleil. Hubble présente l'avantage de pouvoir suivre des événements inopinés comme la collision de la comète Shoemaker-Levy 9 avec Jupiter en 199459.
Champs profonds

En décembre 1995, Hubble a photographié le « champ profond de Hubble », une région couvrant un trente-millionième du ciel et contenant plusieurs milliers de galaxies. Une autre image, mais du ciel austral, a aussi été faite et est très semblable, renforçant la thèse que l'Univers est uniforme à grande échelle et que la Terre occupe un endroit quelconque à l'intérieur de celui-ci60.

Amerigo Vespucci (ou Americo Vespuce)1, né le 9 mars 14542 à Florence, dans la république du même nom et mort le 22 février 1512 à Séville en Castille, est un commerçant florentin au service des Médicis, également navigateur au service du royaume de Portugal et de la couronne de Castille. Il réalise plusieurs voyages transatlantiques, dont il rend compte à Lorenzo di Pierfrancesco de Médicis dans des lettres, qui sont plus tard diffusées à son insu. Il est considéré comme le premier Européen à comprendre que les terres découvertes par Christophe Colomb font partie d'un nouveau continent. C'est pour cette raison que le cartographe Martin Waldseemüller et l'érudit Mathias Ringmann, réunis au sein du Gymnase vosgien de Saint-Dié, désignent en son honneur ce nouveau monde du nom d'« America » dans le planisphère qu'ils éditent en 1507. Le caractère souvent fantaisiste et contradictoire des relations qui ont été faites de ses voyages — lui-même n'en ayant rien publié, hormis ses lettres privées aux Médicis — en fait l'une des figures les plus controversées de l'ère des Grandes découvertes avec, Sir Francis Drake, né vers 1540 à Tavistock (Devon) et mort le 27 janvier 1596, est un corsaire, explorateur, esclavagiste et homme politique anglais du XVIe siècle. Drake effectue la deuxième circumnavigation de la Terre (après Juan Sebastián Elcano), entre 1577 et 1580.

La reine Élisabeth Ire d'Angleterre le fait chevalier en 1581. Il est commandant en second de la flotte anglaise qui affronte l'Invincible Armada espagnole en 1588. Il meurt de la dysenterie en janvier 15961 après l'attaque avortée de San Juan à Puerto Rico.

De son vivant, ses exploits sont légendaires, faisant de lui un héros aux yeux des Anglais alors qu'il n'était considéré que comme un pirate par les Espagnols, qui l'avaient surnommé « El Draque » ou « El Dragón »2.


Historique d'observations remarquables (sélection)

Le successeur de Hubble
La NASA ne prévoit pas de développer un télescope spatial de la classe de Hubble capable comme celui-ci d'observer la partie du spectre lumineux s'étendant de l'ultraviolet proche à l'infrarouge proche. Les responsables scientifiques ont décidé de concentrer les investigations futures du successeur de Hubble sur l'infrarouge lointain pour pouvoir étudier les objets les plus éloignés (les plus anciens) ainsi que les objets les moins chauds. Cette partie du spectre lumineux est difficile voire impossible à observer depuis le sol, ce qui justifie l'investissement dans un télescope spatial par ailleurs beaucoup plus coûteux que son équivalent terrestre. Dans le spectre visible par contre, les télescopes terrestres de très grand diamètre récents ou en cours de construction peuvent avec le recours à une optique adaptative égaler sinon dépasser les performances de Hubble pour un coût bien inférieur à celui d'un télescope spatial. Compte tenu de ce contexte, le projet de remplacement du télescope Hubble, baptisé Next Generation Space Telescope, a débouché sur le développement du télescope spatial James-Webb (JWST pour James Webb Space Telescope). Celui-ci n'est pas du tout une version agrandie et plus puissante de Hubble mais un télescope essentiellement capable d'observer dans l'infrarouge avec une capacité marginale dans le spectre visible (couleurs rouge et orange). Il doit être placé en orbite vers 2020 par un lanceur Ariane 5 autour du point de Lagrange L2, caractérisé par un environnement thermique plus stable. Contrairement à Hubble, il n'est pas prévu de réaliser des missions de maintenance au cours de sa vie opérationnelle pour le réparer ou modifier son instrumentation.

Mesure de l'âge et de la vitesse d'expansion de l'Univers
L'un des objectifs principaux à l'origine de la réalisation du télescope Hubble est la détermination de l'âge et de la taille de l'Univers. L'observation des céphéides - étoiles dont la luminosité varie selon une périodicité directement corrélée à leur luminosité réelle - a permis d'abaisser l'incertitude sur la valeur de la constante de Hubble de 50 à 10 %. Ces résultats ont pu être vérifiés par la suite grâce à des mesures effectuées par d'autres méthodes. Ils ont permis de déterminer que la vitesse d'expansion de l'Univers atteignait 70 km/s/Mpc, c'est-à-dire que la vitesse d'éloignement des structures due à cette expansion s'accroissait de 70 km/s à chaque fois que celles-ci étaient situées un mégaparsec (3,26 millions d'années-lumière) plus loin de la Terre. Hubble a permis de déterminer que, contrairement aux théories en vigueur, la vitesse d'expansion s'accroissait et que cette accélération avait seulement débuté lorsque l'Univers avait la moitié de son âge actuel49. L’animisme, (du latin animus, originairement « esprit », puis « âme ») est la croyance en un esprit, une force vitale, qui anime les êtres vivants, les objets mais aussi les éléments naturels, comme les pierres ou le vent, ainsi qu'en des génies protecteurs1. Ces âmes ou ces esprits mystiques, manifestations de défunts ou de divinités animales, peuvent agir sur le monde tangible, de manière bénéfique ou non. Il convient donc de leur vouer un culte2. Ainsi défini, comme « croyance à l'âme et à une vie future et, corrélativement, croyance à des divinités directrices et des esprits subordonnés »3, l'animisme peut caractériser des sociétés extrêmement diverses, situées sur tous les continents.

Observations programmées et fin de vie
Le système d'amarrage installé sur l'arrière du télescope par l'équipage de STS-125.

La dernière mission de maintenance de 2009 a permis de remettre à neuf le télescope Hubble. À la mi-2013, les capacités du télescope, dont de nombreux composants ont pourtant 25 à 30 ans d'existence, sont pratiquement intactes et le responsable du programme à la NASA estime que le télescope pourra sans doute fonctionner jusqu'à la fin de la décennie, permettant de mener des observations en parallèle avec JWST qui devrait être lancé en 2018. Malgré l'apparition de télescopes terrestres de plus en plus puissants (le VLT par exemple), Hubble est toujours aussi prisé par la communauté des astronomes : 180 à 200 demandes d'observation peuvent être honorées chaque année, sur un total de 1 100 requêtes (représentant 3000 à 3 500 orbites sur les 20 000 orbites annuelles). Trois projets d'observation de longue durée sont programmés pour les années à venir28 :

la cartographie d'un tiers des étoiles de la galaxie d'Andromède, voisine de notre Voie Lactée ;
la réalisation de photographies de vastes portions du ciel analogues à celles de champs profonds et montrant les galaxies se formant à tous les âges de l'Univers — ces photos sont destinées à fournir de nouvelles informations sur la formation des trous noirs, la distribution des noyaux galactiques et le déroulement des fusions de galaxies ;
l'étude des amas de galaxies de grande taille pour déterminer la matière noire présente à travers l'effet de loupe gravitationnelle qu'elle suscite.

Début 2013, un des gyroscopes présente des signes de dérive mais l'anomalie peut être corrigée par une modification du logiciel associé. Par le passé le télescope a rencontré de nombreux problèmes avec ce type d'équipement et les équipes assurant le support ont développé des stratégies permettant de faire fonctionner le télescope avec un seul des six gyroscopes. Un des trois capteurs de pointage fin fonctionne de manière irrégulière, mais les opérateurs qui contrôlent le télescope parviennent à contourner l'anomalie en ayant recours plus rarement à cet équipement (seuls deux des trois capteurs sont utilisés simultanément en fonctionnement normal). La caméra infrarouge NICMOS a été arrêtée à la suite d'un dysfonctionnement de son système de réfrigération. La communauté des utilisateurs a décidé de renoncer à cet instrument car la caméra grand champ WFC3 peut réaliser le même type d'observation. La durée de vie du télescope Hubble est néanmoins comptée. En avril 2013, la mission a été prolongée jusqu'à 2016. L'altitude de l'orbite du télescope diminue régulièrement sous l'effet de la trainée créée par l'atmosphère résiduelle. Depuis le retrait de la navette spatiale américaine, la NASA ne dispose plus de vaisseau capable de rehausser l'orbite ; le télescope devrait être détruit en effectuant une rentrée atmosphérique à une date qui dépend de l'activité solaire mais qui se situerait entre 2030 et 2040. L'équipage de la dernière mission de maintenance STS-125 a installé sur l'arrière du télescope un système d'amarrage qui doit permettre à un engin spatial de s'amarrer pour modifier la trajectoire du télescope avant sa rentrée atmosphérique de manière que les zones habitées ne soient pas touchées par d'éventuels débris29. Le désorbitage du télescope spatial est actuellement prévu autour de 2020. En juin 2016, La NASA annonce que le télescope spatial sera maintenu en service au moins jusqu’en 2021.
Description technique

Le télescope Hubble a une masse d'environ 11 tonnes, mesure 13,2 mètres de long, a un diamètre maximum de 2,4 mètres et a coûté 1 milliard de dollars US (soit environ 50 millions de dollars par an) dont 76 millions pour le dernier prolongement de mission en date (2013-2016). C'est un télescope réflecteur à deux miroirs ; le miroir primaire mesure à lui seul environ 2,4 mètres de diamètre et a coûté plus de 350 millions de dollars. Il est couplé à divers spectromètres ainsi que trois caméras : une à large champ pour les objets faiblement lumineux, une autre à champ étroit pour les images planétaires et une dernière réservée au domaine infrarouge.
Schéma éclaté du télescope Hubble.
La partie optique
Schéma de la partie optique (OTA) du télescope spatial Hubble.

La partie optique du télescope Hubble, OTA (Optical Telescope Assembly), utilise une architecture de type Cassegrain. Celle-ci, la plus courante pour les grands télescopes terrestres, permet d'obtenir une grande longueur focale (57,6 mètres) avec un tube relativement court (6,4 mètres). Hubble dispose d'un miroir de 2,4 mètres beaucoup plus petit que les télescopes terrestres les plus récents (jusqu'à 10 mètres), mais en étant placé au-dessus de l'atmosphère, le rayonnement n'est pas filtré ou perturbé par celle-ci, ce qui lui permet d'atteindre une résolution angulaire bien supérieure, en plus d'effectuer des observations dans l'infrarouge et l'ultraviolet. Un télescope Cassegrain comporte un miroir primaire qui réfléchit la lumière incidente vers un miroir secondaire situé dans l'axe qui la réfléchit à son tour vers les instruments chargés d'enregistrer l'image ou le spectre du rayonnement lumineux. Le télescope Hubble utilise une variante du Cassegrain dite Ritchey-Chrétien qui se caractérise par des miroirs primaire et secondaire hyperboliques, ce qui permet de supprimer le coma et l'aberration sphérique. La lumière incidente pénètre dans le tube optique puis est réfléchie par le miroir primaire de 2,4 mètres de diamètre vers le miroir secondaire de 30 cm de diamètre situé dans l'axe, puis passe par un orifice central de 60 cm de diamètre au milieu du miroir primaire pour atteindre le plan focal situé 1,5 mètre derrière celui-ci. Le flux lumineux est alors dirigé par un système de miroirs vers les différents instruments scientifiques. Le miroir primaire est réalisé dans un verre ayant un taux de dilatation très faible. Sa masse a pu être abaissée à 818 kg (contre environ 3 600 kg pour ses homologues terrestres) grâce à une structure interne en nid d'abeilles. La température du miroir primaire est maintenue constante grâce à une série de radiateurs et sa forme peut être corrigée par 24 vérins montés sur sa face arrière. Le miroir secondaire est réalisé en verre Zerodur recouvert d'une couche réfléchissante de fluorures de magnésium et d'aluminium. Des vérins commandés depuis le sol permettent de modifier son alignement par rapport au miroir primaire30.

La circumnavigation désigne la navigation en bateau autour d'un lieu, couramment une île, un continent, ou la Terre entière. Plus récemment, on parle aussi de circumnavigation pour des voyages aériens ou sous-marins.

Jean de Mandeville, dans son Livre des merveilles du monde, fait référence aux possibilités théoriques de « circumnavigation » du monde. C'est sans doute ce qui a rendu son ouvrage si populaire à la fin du Moyen Âge, notamment auprès de Christophe Colomb et Fernand de Magellan.



14 Δεκεμβρίου 2015
Ο Sentinel-1 είδε το μεγάλο σεισμό που έπληξε την Ελλάδα στις 17 Νοεμβρίου και παρείχε σημαντικές πληροφορίες για τη χαρτογράφηση και την εκτίμηση των ζημιών στις πληγείσες περιοχές, αλλά και για την συνεχή παρακολούθηση του φαινομένου.

Στις 17 Νοεμβρίου 2015 (09:10 ώρα Ελλάδας), επιφανειακή σεισμική δόνηση μεγέθους 6,4 βαθμών της κλίμακας Richter σημειώθηκε σύμφωνα με το γεωδυναμικό Ινστιτούτο του Εθνικού Αστεροσκοπείου Αθηνών με επίκεντρο 13 χιλιόμετρα νοτιοδυτικά της Λευκάδας και 285 χιλιόμετρα βορειοδυτικά της Αθήνας. Η δόνηση έγινε αισθητή από τη Δυτική Ελλάδα έως την Αθήνα, αλλά και μέχρι τη Σικελία, στη νότια Ιταλία. Το φαινόμενο συνοδεύτηκε από σημαντικές υλικές ζημιές όπως καταρρεύσεις κατασκευών, σημαντικό αριθμό κατολισθήσεων, ακόμα και απώλειες ανθρώπινων ζωών.

Η Λευκάδα είναι ένα από τα πιο δημοφιλή νησιά του Ιονίου, προσελκύοντας πολλούς τουρίστες κάθε χρόνο για τις φυσικές ομορφιές της. Ωστόσο η ευρύτερη περιοχή του νησιού βρίσκεται κατά μήκος του ενεργού Ελληνικού Τόξου και χαρακτηρίζεται από υψηλή παραμόρφωση του φλοιού της Γης, γεγονός που το κατατάσσει μεταξύ των περιοχών υψηλότερης σεισμικής επικινδυνότητας της Ευρώπης.

Η άμεση εξαγωγή δεδομένων σχετικά με την εδαφική παραμόρφωση αποτελεί καίρια πληροφορία τόσο για του σεισμολόγους όσο και για τους γεωλόγους και μηχανικούς που βρίσκονται στην πληγείσα περιοχή τόσο για την πρόληψη παρατηρώντας τη συνέχεια του φαινομένου όσο και την έγκαιρη αντιμετώπιση των ζημιών.

Με την εκδήλωση του φαινομένου η ερευνητική ομάδα Εφαρμογών Παρατήρησης της Γης από το Διάστημα, του Τμήματος Γεωγραφίας του Χαροκοπείου Πανεπιστημίου Αθηνών (HUA) με επικεφαλής τον αναπληρωτή καθηγητή κο Ισαάκ Παρχαρίδη, προχώρησε στην παραγωγή χαρτών της εδαφικής παραμόρφωσης που προκάλεσε ο σεισμός βάσει δορυφορικών εικόνων ραντάρ και της τεχνικής της Συμβολομετρίας Ραντάρ (InSAR).

Τα δορυφορικά συστήματα Ραντάρ καταγράφουν το χρόνο ενός παλμού επιστροφής που στέλνει η κεραία του δορυφόρου στη Γη και την έντασή του, καθώς και τη φάση των μικροκυμάτων. Αυτά τα σήματα φάσης δημιουργούν ένα συμβολογράφημα μεταξύ δύο λήψεων δεδομένων SAR. Η συμβολομετρία ραντάρ (InSAR) χρησιμοποιείται για μέτρηση του υψόμετρου του εδάφους.

Η παραπάνω εικόνα αποτελεί ένα τέτοιο συμβολογράφημα της ευρύτερης περιοχής της Λευκάδας. Η αλληλουχία χρωμάτων απεικονίζει έναν σημαντικό αριθμό “κροσσών συμβολής” που υποδηλώνουν την έντονη παραμόρφωση που προκάλεσε ο σεισμός στην περιοχή. Όπως φαίνεται και από την έντονη παρουσία των χρωμάτων στο νοτιοδυτικό τμήμα του νησιού στην εικόνα, η παραμόρφωση είναι εντονότερη κυρίως στην περιοχή αυτή.

Παλαιότερα η παραγωγή χαρτών εδαφικής παραμόρφωσης απαιτούσε σημαντικό χρόνο τόσο για την συλλογή αλλά και την επεξεργασία των εικόνων. Σήμερα η εκτόξευση σύγχρονων συστημάτων παρακολούθησης της Γης όπως ο δορυφόρος ραντάρ Sentinel-1A, του Eυρωπαϊκού προγράμματος Copernicus και του Ευρωπαϊκού Οργανισμού Διαστήματος (European Space Agency – ESA), παρέχει στους επιστήμονες τη δυνατότητα συνεχούς παρακολούθησης της επιφάνειας της Γης με συχνότητα επίσκεψης της ίδιας περιοχής 12 ημερών. Η συχνότητα αυτή θα μειωθεί στις 6 ημέρες με την εκτόξευση του δίδυμου δορυφόρου του, Sentinel-1Β, που αναμένεται να πραγματοποιηθεί το 2016.

Ευρύτερη περιοχή της Λευκάδας - Συμβολογράφημα της μετασεισμικής δραστηριότητας με βάση τις εικόνες λήψης 17/11/2015 και 29/11/2015, ανοδικής τροχιάς
Τα δεδομένα Sentinel είναι άμεσα διαθέσιμα σε όλους μέσω της πλατφόρμας Sentinels Scientific Data Hub μερικές λίγες ώρες μετά την επίγεια λήψη και με μηδενικό κόστος.

Για την επεξεργασία των δεδομένων ραντάρ του Sentinel-1 η επιστημονική ομάδα χρησιμοποίησε το λογισμικό ελεύθερου κώδικα SNAP 2.0 της ESA, στο οποίο μπορούν όλοι να έχουν ανοιχτή πρόσβαση μέσω του συνδέσμου http://step.esa.int.

Tα αποτελέσματα της επιστημονικής ανάλυσης InSAR διανεμήθηκαν στους επιστημονικούς φορείς της χώρας (Πανεπιστήμια και Ερευνητικά Ινστιτούτα), σε ερευνητικά κέντρα του εξωτερικού (στο Εθνικό Ινστιτούτο Γεωφυσικής και Ηφαιστειολογίας, INGV της Ιταλίας, και το École normale supérieure (ENS), Γαλλία) καθώς και σε Υπηρεσίες Πολιτικής προστασίας όπως ο Οργανισμός Αντισεισμικού Σχεδιασμού και Προστασίας (ΟΑΣΠ). Σε συνεργασία με τον Pierre Briole από το ENS, Γαλλία και τον Δρ Αθανάσιο Γκανά από το γεωδυναμικό Ινστιτούτου του Εθνικού Αστεροσκοπείου, διαπιστώθηκε η συμφωνία των αποτελεσμάτων που προέκυψαν από τα δεδομένα InSAR του Sentinel-1Α με άλλες γεωδαιτικές παρατηρήσεις μέσω δεδομένων παρατήρησης της Γης GNSS.

“Οφείλω να υπογραμμίσω την επιστημονική αξία του συστήματος Copernicus και την υποστήριξη του Ευρωπαϊκού Οργανισμού Διαστήματος. Σε πολύ σύντομο χρονικό διάστημα, της τάξης ολίγων ωρών μετά την λήψη της εικόνας μετά το συμβάν, το συμβολογράφημα αποτύπωσης της εδαφικής παραμόρφωσης ήταν έτοιμο," είπε ο κος Ισαάκ Παρχαρίδης.

"Το έργο της ερευνητικής ομάδας δεν σταματά εδώ, αλλά συνεχίζεται με την μελέτη και παρακολούθηση του φαινομένου."


LE CLOITRE, L'AMERTUME, LA DÉLIVRANCE, LA VÉRITÉ ET LA SOIF.
https://leclandesmouettes.1fr1.net/t426-le-cloitre-l-amertume-la-delivrance-la-verite-et-la-soif
Fahrenheit 451 ou Y'becca et le XXIieme Siécle.
https://leclandesmouettes.1fr1.net/t121-fahrenheit-451-ou-y-becca-et-le-xxiieme-siecle
LES EAUX SOUTERRAINES, LA GRANDE JÉRUSALEM et Y'BECCA.
https://leclandesmouettes.1fr1.net/t373-les-eaux-souterraines-la-grande-jerusalem-et-y-becca
Now We Are Free.
Y'BECCA.


ECRIT ET VÉCU
DU
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AL FATIHA ET LA BREBIS OU NON AUX SACRIFICES D'ANIMAUX. Empty
MessageSujet: Re: AL FATIHA ET LA BREBIS OU NON AUX SACRIFICES D'ANIMAUX.   AL FATIHA ET LA BREBIS OU NON AUX SACRIFICES D'ANIMAUX. EmptyVen 18 Mai à 10:10

RÉALITÉ SUR GALILÉE ET MAGELLAN

" MON AMI, J'AI PERDU MON EXISTENCE DANS UN PROCÈS."
"TOUT COMME J'AI PERDU LA VIE DANS UNE HISTOIRE AUTRE QUE MON PROJET."

"AINSI, MAGELLAN... TU AS ABANDONNE UN HOMME SUR UNE ILE."
"TOUT COMME TOI, QUAND TU AS DIT QUE LA TERRE ÉTAIT RONDE."

" J'AI DÉVOILÉ UNE THÉORIE QUI ÉTAIT VÉRITÉ ET EN CELA, JE SUIS DONC JE PENSE;
ALORS QUE TOI, TU AS FAIT PREUVE ENVERS CET HOMME D'UNE ABJECTE BARBARIE."

" IL AVAIT ENGENDRÉ UNE MUTINERIE AU MILIEU DE L’OCÉAN NE FAISANT PAS CONFIANCE
AU COMMANDEMENT: ET TOI GALILÉE, TU AS JUSTE RENVERSÉ UN ORDRE DES CHOSES/
TOUT COMME MOI, AVEC CET HOMME."

" C’ÉTAIT POUR LE MIEUX POUR FAIRE FACE AUX MENSONGES."

"TOUT COMME MOI, GALILÉE, CAR JE TE PARLE EN CET INSTANT. JE RECONNAIS QUE
JE SUIS UN ÊTRE BRUTAL MAIS TOI DANS TA VÉRITÉ, TU AS TRANCHÉ SUR LES EXISTENCES."

MORALE:
AINSI L'HOMME INVERSE LES STRUCTURES QUI SONT TOUJOURS BASE SUR
LES GAMMES D'UN POLE MAGNÉTIQUE ET DEVANT L’ADVERSITÉ, IL EST DANS CE MÉLANGE ET CETTE DOUCE
IRRÉALITÉ QUI EST LA BASE DE L'EXISTENCE: L'OSMOSE ET L'HARMONIE NE FONT PAS BON MÉNAGE
DANS LES PERCEPTIVES DE PERCEVOIR L’ÉVOLUTION COMME UN ASPECT D’ÉTHIQUE ALORS QUE
POUR L'AUTRE, IL S'AGIT D'AFFIRMER UNE FEUILLE DE ROUTE.

ECRIT DU
CITOYEN TIGNARD YANIS

POST SCRIPTUM: C'EST POUR C'EST POUR CELA QUE J'AI TRANSFORMÉ GALILÉE EN FOU DE BASSAN
ET MAGELLAN EN ALBATROS DANS MES FABLES.

------------------------------------------

SON PRÉNOM EST NINA, DOUCE NUÉE DU MARCHÉ SAINT CYPRIEN


LA JOIE ME FUT JADIS DÉROBÉE PAR MON EXISTENCE OU PAR LE DESTIN LUI MÊME.
UNE CHATTE PRÉNOMMÉE MINOUSKA ME RAPPELA L’ESPÉRANCE ET ME REPRIT AU CROIRE
DE L'ESPOIR. DANS LA PÉRIODE DE LEADER PRICE ET DE MON EXÉMA, ELLE FUT PILIER
DE MON ENTRETIEN AVEC LA NATURE ET LES PRINCIPES DE LA VIE: LA MANIÈRE D’ÊTRE

LA JOIE EST VENUE DANS UN SENTIMENT SIMPLE, PAR UN SOURIRE TIMIDE ET SERVIABLE
QUI PORTE UNE VOIX DOUCE ET AIGRE. CETTE PERSONNE CALME ME REGARDA ET
UN SENTIMENT BIZARRE NAQUIT DANS MON CŒUR: JE FUT SUBJUGUE PAR SON CALME.
DOUCE ET AFFIRMÉE AFFRONTANT LES INTEMPÉRIES DE LA PLUME ET DU VERBE
SACHANT JONGLER SUR LES ASPECTS DU MARCHE ET HUMBLE DE SON CHARME: LA GRÂCE.

AU LIEU DE M’ÉLOIGNER DU MONDE, ELLE M'EN RAPPROCHE CAR ELLE SAIT ESSUYER LE VERBE
SANS LA MOINDRE GRIMACE ! ELLE EST DANS SON ÉQUILIBRE ET CELUI CI EST SON SECRET.
ELLE EST UN MYSTÈRE DANS LA PLÉNITUDE DE SES MOUVEMENTS DIGNE DES BEAUX NUAGES.
DANS SON CALME, J'Y APERÇOIT DES RÊVERIES MYSTÉRIEUSES: DES SONGES ÉNIGMATIQUES.

DANS LA CLARTÉ DE LA LUMIÈRE TOUT COMME DANS LE SONGE DE LA NUIT; IL EST DES FAITS
QUE L'HOMME NE PEUT OUBLIER. JE NE CHERCHE DONC PAS DE RAISONS SUR MES SENTIMENTS.
LA JOIE EST UN MERVEILLEUX SENTIMENT DANS LE BONHEUR TOUT COMME DANS LE MALHEUR.
ELLE FAIT PARTI DE SES PERSONNES QUI ME REDONNE SOIF AU BONHEUR: ELLE EST NINA.

ECRIT DU
CITOYEN TIGNARD YANIS
ALIAS
TAY La chouette effraie

----------------------------------------------

TIGNARD YANIS‏ @TIGNARDYANIS 6 hil y a 6 heures
L'IRIS DE L'INFINI OÙ LA FUSION DE LA MATIÈRE DONNANT AINSI NAISSANCE À LA NATURE DE L'UNIVERS MONTRANT QUE L'EXISTENCE EST PLUS ANCIENNE. Y

LE NOIR DE L'INFINI OÙ LA LUMIÈRE PEUT ÊTRE "CANNIBALE" EN L'ASPECT DE SYNTHÈSE MOLÉCULAIRE; ELLE PERDS OU DONNE SES IONS: LES TROUS. TAY

PENDANT LONGTEMPS, ON S'EST DEMANDÉ POURQUOI L'UNIVERS ÉTAIT NOIR DANS SON ASPECT SIDÉRAL EN UN PRÉTENDU INFINI: UNE MASSE-ÉLÉMENT NOIRE. Y

L'UNIVERS ÉTAIT NOIR DANS SON ASPECT SIDÉRAL EN UN PRÉTENDU INFINI: UNE MASSE-ÉLÉMENT NOIRE. Y

ON PARLE DE TEMPÊTES MAGNÉTIQUES EN DES ZONES SANS CONDITIONS POURTANT ÇA IMPLIQUE LA PRÉSENCE D'UN RIEN ORGANIQUE OU D'UNE MASSE NOIRE. TAY

LES PHÉNOMÈNES DE CLARTÉ EN L'UNIVERS SONT DES MOUVEMENTS DE MATIÈRES QUI COMPORTE DES FUXS PROVOQUANT DES ASSOCIATIONS D'ATOMES: MÉTÉO. TAY

L'ESPRIT DE L'ÉVOLUTION SUR L'ESPACE ET L'ADVERSITÉ, NAÎT DANS LE DÉPLACEMENT DU MOUVEMENT ET DU NAÎTRE: JE L'APPELLE LE NEZ DE CYRANO. TAY

POINTE LA PLÈBE OU INDIQUE LA PLÈBE AU SUJET DE L'INVENTION ET DE LA CRÉATIVITÉ SUR LE TERME DE CRÉATION DEVANT L'INFINI ET L'ÉTHIQUE. TAY

"LA CRÉATIVITÉ ET L'INVENTION SONT ELLES VRAIMENT SYNONYME DEVANT L'ÉTHIQUE ET L'INFINITÉ, MADAME L'ADVERSITÉ DU SOI.": POINTE LA PLÈBE. TAY

LA RECHERCHE S'EST LA RESPONSABILITÉ D'ÊTRE À L'ÉCOUTE, DE RÉPONDRE, D'ÊTRE ERMITE, DE VIVRE EN COMMUNAUTÉ, ET DE VOIR LES MÉCANISMES. TAY

DANS L'UNIVERS CE QUE L'ON VOIT, N'EST PAS TOUJOURS CE QU'ON ENTENDS ET CE QU'ON ENTENDS, N'EST PAS FORCÉMENT CE QUE L'ON VOIT: MASSES. TAY

L'UNIVERS EST UNE PARTICIPATION DE CONCERTS: CERTAINS SONT PASSÉES MAIS IL DEMEURE PRÉSENT, D'AUTRES SONT ET CEUX QUI VONT VENIR: GAMMA. TAY

NOUS SOMMES COMME LE GEAI QUI OBSERVE CES FLUXUS DE LUMIÈRES POUR DISTINGUER CELLE QUI S'APPARENTE À UN MOMENT DE L'AUTRE QUI EST ANNÉE. TAY

LE REGARD EST L'INFORMATION DU MOUVEMENT AINSI LE SOI VOIT DES ASTRES DANS LES CIRCONSTANCES DES ACTES ET DE LEURS MUTATIONS PHYSIQUES. TAY

LE VENT SE DÉPLACE DANS UN RIEN SUR TERRE: NON, L'AIR N'EST PAS "LE RIEN" COMME L'APESANTEUR EST UNE MASSE OÙ LA LUMIÈRE VOYAGE AINSI. TAY

LES VENTS SOLAIRES SONT ISSUS DE LA PUISSANCE DE LEURS ÉTOILES ET LES ÉTUDES PROUVENT QU'IL SE DÉPLACE DANS DES MOUVEMENTS ÉTANT MOMENTS. Y

LE VENT EST UNE SUEUR ISSU DE LA TRANSPIRATION TERRESTRE ET DE LA TRANSCENDANCE SOLAIRE, QUI DÉVELOPPE LE SILENCE ET LES SONS DU TEMPS. TAY

LA SCIENCE DANS L'ESPACE A APPRIS QUE LE VENT EST UN MOUVEMENT ISSUS DE DIFFÉRENTS PHÉNOMÈNES QUE JE PRÉNOMME LA TRANSPIRATION TERRESTRE. Y

L'ÉTHIQUE EST LIÉE À L'INFINI CAR D'AUTRES ABSURDITÉS SONT LIÉES AUX DÉRÈGLEMENT DES MOUVEMENTS QU'ILS SOIENT MOEURS, CONVICTION ET ACTES. Y

CHACUN A PEUR DE DIRE CAR SA PAROLE EST MAL INTERPRÉTÉE MAIS LES ACTES SAVENT DISTINGUER LE VÉRITABLE DU MENSONGE: LE REGARD DE SALOMON. TAY

LA MORALE DOIT ÊTRE CAPABLE DE S'APPLIQUER CES PRINCIPES ET PEUT IMPORTE L'ART DE L'ORATEUR SI CES MAINS SE COUVRENT PAS D'ACTES. TAY

LES CONSCIENCES DE SURVIES COMPORTENT DES CONVICTIONS ET DES ÉTHIQUES, NOS COMPORTEMENTS METTENT EN PÉRIL NOTRE CIVISME ET LA PLANÈTE. TAY

PEUPLE, L'ASPECT À NOUS DÉVELOPPER NE NOUS RENDS PAS PLUS SAGE QUE CE MÉCANISME PERPÉTUEL QU'EST NOTRE TERRE QUI SURVIE DANS L'UNIVERS. TAY

LE PROGRÈS SPATIAL ET LE DÉVELOPPEMENT AGRICOLE EST INDÉNIABLE MAIS NOUS AVONS TENDANCE DANS L'INDIVIDUALISME À DÉVORER L'ENVIRONNEMENT. TAY

LE MOUVEMENT DE L'HUMANITÉ DEVANT LES EXISTENCES POUR PRÉPARER DES EXPÉDITIONS QUI FONT QUE NOUS REDOUTONS NOTRE RELATION SUR L'ASPECT. TAY


ECRIT DU
CITOYEN TIGNARD YANIS
ALIAS
TAY
La chouette effraie

L'OZONE STRATOSPHÉRIQUE, LA GARDE DES JEUNES ENFANTS ET LA NAISSANCE.

AVEC CES MODÈLES, IL EST ALORS LOISIBLE D'OBTENIR UNE IMPORTANTE MASSE SUR
LA RÉPARTITION SPATIOTEMPORELLE DES DIVERS COMPOSANTS DE LA SOCIÉTÉ.
CELUI QUI SE POSE DANS LE CONTEXTE DES MESURES PONCTUELLES OU GLOBALES
ET AVEC LES ÉCARTS ENTRE LES RÉPARTITIONS TROUVES AU MOYEN DE MESURE PONCTUELLES
OU GLOBALES ET SURTOUT, ENTRE LES ÉCARTS OBSERVÉS ENTRE LA MODÉLISATION ET LA RÉALITÉ
PERMETTANT D'AFFINER LES "MODÈLES": J'EN APPELLE AUX PRÉPONDÉRANCES DES RÉACTIONS
ENTRE LES UNS ET LES AUTRES.

LES ÉCHANGES DE MATIÈRES, LA VARIABILITÉ DU CHAMP DE PRESSION QUI APPARAIT DANS
LES ÉQUATIONS DE TOUS CALCULS DE VIES ET DANS LE SCHÉMA DÉCIMAL D'UNE FONCTION DE VITESSES
DANS GRADIENTS QUI SONT GOUVERNÉS PAR LE PRINCIPE DE THERMODYNAMIQUE QUI STIPULE LA
CONSERVATION DE L’ÉNERGIE DANS LES PROCESSUS:

AINSI DANS LES ASPECTS DE L'OZONE STRATOSPHÉRIQUE, LA GARDE DES JEUNES ENFANTS
ET DE LA NAISSANCE? LA VARIATION DE L’ÉNERGIE THERMIQUE DISPONIBLE DANS LA PARTICULE FLUIDE
SERA DONC UNE AUTRE GRANDEUR AU CONSIDÉRABLE VARIATION DANS L’ÉVOLUTION TERRESTRE DANS
LE SYSTÈME SOLAIRE AINSI QUE DANS LA CROISSANCE IMMATÉRIEL, MATÉRIEL, PHYSIQUE ET MORALE
DE LA CROISSANCE MONDIALE ET DE LA CONSCIENCE HUMAINE.

LA VARIATION DE MASSE N'EST PAS UN CHAOS CAR IL S'AGIT DE LA TRANSFORMATION DE LA CHAIR EN
ESPRIT: CE PRINCIPE S'EXPLIQUE DANS LE SYSTÈME D’ÉVOLUTION DE DARWIN QUI S’ÉTABLIT DANS LA
SURVIE, LE PHÉNOMÈNE DE DUNKERQUE. UNE CASCADE DE MOUVEMENTS S'EST CRÉE POUR ACQUÉRIR
LE DROIT DE LA GARDE AUX JEUNES ENFANTS OU LES CRÈCHES. TOUT CELA S'EST ACQUIS DANS UN
MOUVEMENT LIE AU BIEN-ÊTRE MAIS SURTOUT D'UNE MANIÉRÈ IGNORÉE ET POURTANT RÉELLE:
L’ÉVOLUTION DE LA SURVIE HUMAINE DANS UN ASPECT DE TEMPS.

AINSI EST NE LE PEUPLE ET AINSI LES NOTIONS DE PLÈBE SUR LE PARAITRE CAR OUI, LA PLÈBE S'EST
LA SURVIE DU PEUPLE SANS PLACER DES PRIVILÈGES DE VIES EN FONCTION DE LA RICHESSE:
LE RÔLE DU TRANSPORT A OUBLIÉ DES ASPECTS DE SURVIE POUR LE CONFORT. AINSI LA PLÈBE DISPARU
DE L’ÉCHELLE SOCIALE ET TELLE L’ESPÉRANCE, ELLE FUT ENFERME DANS UNE BOITE DE PANDORE.

POURTANT CE FUT PAR LA NAISSANCE QUE LA PLÈBE REPRIT CONSCIENCE DANS LE CŒUR DE L’HUMANITÉ:
JE NE SUIS QU'UN ACTEUR DE MILLIERS DE PERSONNAGES QUI VOULAIENT LA RENAISSANCE DE CETTE ESPRIT
DU SÉNAT ET DE LA DÉMOCRATIE. IL YA EU LES LOIS SUR L'AVORTEMENT ET IL Y A AUSSI CELLE DU L'ACCOUCHEMENT
ARTIFICIEL LORSQUE LE FŒTUS SOUFFRE ET RISQUE DE MOURIR SI IL DEMEURE DANS L’UTÉRUS. MIEUX
VAUT SOUVENT RECOURIR, DANS DE TELLES CONDITIONS, RECOURIR AUX ANESTHÉSIES LOCO-RÉGIONALES:
LORSQUE LA PLÈBE DISPARU DANS L’ANTIQUITÉ, CES PRATIQUES DEVINRENT OUBLIES VOIR MÊME TRAITES
DE SORCELLERIES.... UN PAN DE L’HUMANITÉ ENFOUIE DANS LE SILENCE MAIS LE RÔLE DE LA VÉRITABLE PLÈBE EST
DE LE RÉVEILLER DEVANT CES FANATIQUES DE L'HORREUR ET DE LA BARBARIE.

JE SUIS LA PERSONNALITÉ JURIDIQUE. JE SUIS LA PLÈBE...

ECRIT DU
CITOYEN TIGNARD YANIS

MINOUSKA, ANCIENNE PADAWAN DE NAGALÏÉW, LA MOUETTE AUX YEUX VERTS.
COMPAGNON DE ROUTE DE TAY LA CHOUETTE EFFRAIE
AMIE DE COLLINE LA PANTHÈRE NOIRE ET DE GOLDFINGER, LE BIRMAN DE LA PRALINE
ET PRÉCEPTEUR DU JEUNE PADAWAN, MILO LE CHIHUAHUA

Minouska.KounakDenat‏ @minouska_kounak 7 juin
LE DEVOIR L'EMPORTE SUR L'ORDONNANCE CAR LE SECOURISME EST UNE URGENCE PLUS GRANDE QUE L’INTÉRÊT.
DU CITOYEN TIGNARD YANIS POUR Y'BECCA

TIGNARD YANIS‏ @TIGNARDYANIS 10 hil y a 10 heures
UNE FATIGUE VIVE ET SAINE S'EMPARE DE MON ESPRIT. LA PRÉSENCE DANS LA PRESTANCE EST LE DEVOIR DE CELUI QUI EST SEUL: LE MILITAIRE ACTIF. TAY

JE CORRIGERAI LES FAUTES DE SINGULIER ET PLURIEL MAIS EN Y CONSTATANT, JE NOMMERAI CES PHRASES DOUÉE DE TELS FAUTES DE SYNTAXE: LES JANUS. Y

SUR LA ROUTE DES ÉTOILES, JE VOIS DES SOIES ET DES PIERRES PRÉCIEUSES LIVRÉS AUX PIÈTRES AFIN DE DONNER POUVOIR À CEUX QUI CHOISISSENT. TAY

DANS LE CONTRAIRE DE LA CONTRARIÉTÉ, JE NAVIGUE DANS LE CONTEXTE AVEC MINOUSKA ET SON ARCHE: LES PORTS SONT ACCUEILLANTS POUR LA RICHESSE. Y

L'AFRIQUE EST DANS L'ADVERSITÉ ET NOUS SOMMES DANS LE TOURBILLON; LE RIEN L'EMPORTE SUR L'APPÉTIT: IL EST DES PHARES DU TEMPS ET DE L'EAU. Y

NE DONNENT PAS AU SINGULIER; ILS PROPOSENT AUX PLURIELS; LE PLURIDISCIPLINAIRE DONNE LE CROIRE D'UNE ÉVENTUELLE: NOUS SOMMES ET JE SUIS. TAY

NOUS SOMMES ET JE SUIS; TU ES ET IL EST: LES LIVRES DES SONGES NE DONNENT PAS DANS LE DESTIN MAIS DANS LA SÉPARATION DES CORPS: AMERTUMES. Y

NOUS SOMMES ET JE SUIS; TU ES ET IL EST: LE LIVRE DES SONGES NE DONNE PAS SUR LE DESTIN MAIS DANS LA SÉPARATION DES CORPS: AMERTUMES. TAY

DANS LA LUTTE CONTRE LES TERRORISTES ET LES LUTTES CONTRE LE TERRORISME, IL Y A UNE VISION DE COMPRENDRE LA SÉPARATION ENTRE LES PARDONS. Y

DANS LES CIRCONSTANCES DE VIE, LE TRAIN ET CES LIGNES DOIVENT SE MODERNISER PAR UN VIF ENTRETIEN DE L'INSTANT ET DU MÉCANISME: LA SNCF. TAY

DANS UNE COMPOSANTE TELLE QUE LA GRANDE MUETTE, LE VENT SE FAIT LANGUE DES SIGNES CONTRE CELUI QUI OSE MARCHANDER UNE VIE HUMAINE: Yb. TAY

Minouska.KounakDenat‏ @minouska_kounak 26 juin
TRISTESSE DE MINOUSKA N'EST PAS DE MOURIR CAR ELLE DEMEURE DANS LE CONCEPT D’ÊTRE RIEN ET TOUJOURS: MARTYR DES CHATS ÉCORCHÉS VIFS EN CHINE.

TIGNARD YANIS‏ @TIGNARDYANIS 10 hil y a 10 heures
LE SAVOIR EST UNE NOTION ET IL SAVOURE ELLE. MAIS QUAND LA VERTU ENTRE ACTION, LA NOTION DEVIENT UN SAVOIR ET ELLE SAVOURE IL. Y'BECCA. TAY

POUR MINOUSKA, RIEN ET TOUT NE SONT PAS SYNONYME CAR DANS SA GRADUELLE, SA GAMELLE; ELLE DISTINGUE LE RIEN ET LE TOUT DE LA SUBSTANCE. TAY

ON NE CONNAÎT PRESQUE RIEN DE LA GRAVITÉ SPATIALE MAIS ALORS QUE DIRE DE L'APESANTEUR ET DU VIDE ABSOLU: AINSI EST LA MASSE, RIEN ET TOUT. Y

LA GRÂCE EST LA GRAVITÉ SPATIALE ET FINALEMENT, ON CROIT TOUT CONNAÎTRE D'ELLE MAIS EN TOUT ÉTAT DE CONSCIENCE, ON NE CONNAIT RIEN D'ELLE. Y

JE SERAI EN LIGNE POUR LES MÉTAPHORES DU TEMPS DANS LE CADRE DU PROJET DE RÉFORME DU SYSTÈME D'EXPLOITATION DES GRÂCES À LA CHAÎNE. TAY

DANS LE RIEN DU NEANT, IL Y AVAIT DE L'OXYGENE ET DE L'HYDROGÈNE. ET PUIS, LE RIEN SE MUA EN UNE ATTIRANCE: LE BIG BANG. L'EAU EST NÉE. TAY

IL Y A UN PUITS DE L'ABÎME TOUT COMME IL EXISTE UN TOURBILLON DE L'INFINI. AINSI EST APPARU UN JANUS ENTRE INFINI ET ÉTERNITÉ DU TEMPS. TAY

MINOUSKA LA CHATTE OBSERVE QUE LA COLÈRE DE CONVICTION N'EST PAS DE L’ŒIL DE CELUI QUI A À SE REPROCHER: LA CHAIR EST UN ESPRIT. TAY

Minouska.KounakDenat‏ @minouska_kounak 3 juillet
Norah Jones - Sunrise https://www.youtube.com/watch?v=fd02pGJx0s0
DUNKERQUE: LA SURVIE EST UNE VICTOIRE; Y'BECCA. TAY

Minouska.KounakDenat‏ @minouska_kounak ET TIGNARD YANIS‏ @TIGNARDYANIS 3 Juillet
AU VÉRITABLE DE L'EXISTENCE, IL EST LES SOUVENIRS QUI SONT GRAVÉS DANS UN CONCEPT DE CONSCIENCE. CELA EST LA FORCE DU CŒUR: L'ESPRIT. TAY

AU VÉRITABLE DE L'EXISTENCE, IL EST LES SOUVENIRS QUI SONT GRAVÉS DANS UN CONCEPT DE CONSCIENCE. CELA EST LA FORCE DU CŒUR: L'ESPRIT. TAY

AU VÉRITABLE DE L'EXISTENCE, IL EST DES SOUVENIRS QUI RESTENT GRAVÉS DANS LE CONCEPT DE CONSCIENCE. CELA EST LA MÉMOIRE DU CŒUR: L'ESPRIT. Y

RÉNOVER ET JE M'Y PRÉPARE TURBULENTE ALLEMAGNE. TA DISCIPLINE EST TOUT COMME LE ROSEAU
VORMÄRZ, L'HÉGÉLIANISME ET LIBÉRALISME OU MERKEL.ANGELA SONT TOUT COMME CE ROSEAU MAIS
ÉTANT DEVENU CHÊNE DANS LE MIRAGE DU MARÉCAGE.
L'ALLEMAGNE DANS LA THÉORIE D'EMPIRE ENTRE LA THÉORIE ET LA RÉALITÉ POLITIQUE
AVEC UNE ÈRE D'ABSOLUTISME MONARCHIQUE: AINSI NAQUIT WEIMAR. Y
SILENCE NE SERA PAS NOTRE GRAND GLAIVE, IL CONSTITUERA LE CONCEPT DU CORPS
DE NOTRE ÉMOTION: UN PHARE DANS L'INFINI ET LE TEMPS. NARMIA. Y
L'HISTOIRE DE FRIEDRICH CHRISTOPH DAHLMANN ET JOHANN JACOBY DANS L'ESPRIT DE STEIN,
ALLEMAGNE, JE VAIS DÉFENDRE LES RÉPUBLIQUES: KAISER. TAY
L'ALLEMAGNE A TOUJOURS REVENDIQUER SES OUVERTURES D'ESPRIT PAR UN ESPRIT DE CONQUÊTE;
AINSI ALLEMAGNE ET TOI SES PEUPLES DANS L’ENTITÉ ET L’ÉTHIQUE DE NATION;
JE M'ADRESSE VERS TOI DANS UN ESPRIT DE CONVOITISE ARDENTE SUR LE PRINCIPE
DE TE CONDUIRE VERS L’APOGÉ ET UNE APOGÉE DIGNE DES PLUS GRANDS MURMURES ET MOUVEMENTS
DE L'ESPRIT DE TES PEUPLES: LE RASSEMBLEMENT.
C'EST DANS LES PRINCIPES DE LA PHILOSOPHIE DU DROIT QUE J'ENTENDS UNE ŒUVRE DE RÉUNIFICATION
DE CE QUE VOUS APPELEZ LE CROIRE, LE PARTAGE ET LA VOLONTÉ; DANS NOS PRINCIPES,
NOUS AVONS SU FAIRE DÉVELOPPER DES ASPECTS DE LA CONSCIENCE GERMANIQUE, EUROPÉENNE ET
MONDIALE. NOS PRINCIPES DE MIEUX SUR LES IMPÔTS PONTIFICAUX EST UNE MARQUE
DE NOTRE VOLONTÉ DE PRINCIPE SUR L'ASPECT DE FRATERNITÉ CONTRE L’INTÉRÊT DE PUISSANCE ET
DE DOMINATION SUR LES CHOSES. POUR AUTAN MALGRÉ DES ÉCHECS CUISANT SUR LES ASPECTS;
MENÉ PAR CERTAINS DIRIGEANTS DE LA CDU ET AUTRES ENCLIN AUX HÉRITAGES DES MÉROVINGIENS ET DE LEURS ROIS FAINÉANTS; NOUS NOUS SOMMES DÉTOURNÈS DE L'ASPECT MÊME DE LA RÉPUBLIQUE ALLEMANDE:

LE RÉVISIONNISME INTELLIGIBLE ET INTELLIGENT DONC NE PAS CHERCHER DES PÔLES D'ATTRACTIONS ÉCONOMIQUES
TOUT EN NE CHERCHANT PAS AU MANŒUVRE DIABOLIQUE SUR LEUR PENSÉE MAIS CHERCHE LES ASPECTS DE L'INTELLIGENCE MORALE DE LA CONSCIENCE DE L'INDIVIDU AFIN DE PERMETTRE L’ÉTABLISSEMENT D'UN HIÉRARCHIE ÉGALE EN DROIT SANS ÊTRE SOUMIS AUX PENSÉES D'UNE HIÉRARCHIE QUI RESSEMBLE PUS AUX GOUROUS QU'AUX AGISSEMENTS DE FEMMES ET D'HOMMES AYANT ÉTABLIS LEURS BASES DE PENSÉES SUR L’ÉVOLUTION DE SURVIE DANS UN CONTEXTE INDIVIDUELLE ÉLABORÉ DANS UN GROUPE OU D'UN GROUPE POUVANT AUSSI PERMETTRE AUX MEMBRES DU CLANS DE SE DISLOQUER DANS L'ACTIF DE SON PEUPLE: CELA EST MON MOUVEMENT DANS LA PENSÉE ALLEMANDE AUX VUES DE CES ÉLECTIONS LÉGISLATIVES 2017 EN ALLEMAGNE.

L’ÂME ALLEMANDE S'EST CERTES LE PEUPLE MAIS C'EST AUSSI L'INDIVIDU: L'INDIVIDU DANS UNE EUROPE TOUT COMME CE
FUT LE CAS LORSQUE CHARLES QUINT DEVINT EMPEREUR DU SAINT EMPIRE GERMANIQUE. IL Y AVAIT UN ASPECT NATIONALE ET POURTANT IL Y AVAIT L'ASPECT DE SURVIE DEVANT LE CROIRE TOUT COMME CE FUT LE CAS DANS LE ROYAUME DE GRANDE-BRETAGNE AU TEMPS DE HENRI VIII, MARIE I TUDOR ET ÉLISABETH I TUDOR. CES CONCEPTS D’ÂMES DEVANT LA SITUATION MONTRE L'ASPECT DE LA DIVERSITÉ ALLEMANDE DANS SA PHILOSOPHIE QUI EST AUSSI GRANDE QUE LES PAYS LATINS, SCANDINAVES, SLAVES ET COMME TOUT AUTRES PEUPLES DEVANT LES DIFFICULTÉS DE GUERRE,
DE POUVOIR ET DE MENSONGES POUR ÉTOURDIR LA CONSCIENCE DE FAIM ET DE RÊVE DU PEUPLE ET DE SA VERVE ET VERGE, LA PLÈBE...

GAGNONS LE REICHSTAG ET LES FUTURS ÉLECTIONS EUROPÉENNES OU LES BEETHOVEN'S SYMPHONIES

JE VOUS APPELLE DONC AU PARADOXE, PEUPLES DES GERMANIES OU RÉPUBLIQUE ALLEMANDE; J'EN APPELLE AUX SURVIES ET POURTANT AUX OUVERTURES D'ESPRITS ENTRE LANDERS TOUT COMME ENVERS LES AUTRES PAYS TOUT EN FAISANT ENTENDRE CET ASPECT QUI FAIT LA FORCE DE NOTRE RÉPUBLIQUE: LA DIVERSITÉ DE NOS LANDERS QUI MALGRÉ LEURS DISCIPLES GARDENT ASPECTS DE LEURS LANGUES ET DE LEURS CHANTS TOUT COMME LA PLUPART DES RÉGIONS LATINES SANS FAIRE INTERVENIR LA GARDE DES JEUNES ENFANTS EN JEU.

L'ALLEMAGNE DANS LA THÉORIE D'EMPIRE ENTRE LA THÉORIE ET LA RÉALITÉ POLITIQUE AVEC UNE ÈRE D'ABSOLUTISME MONARCHIQUE: AINSI NAQUIT WEIMAR. Y

LA RÉFLEXION DEVANT LA PENSÉE ET LA PENSÉE DEVANT LA RÉFLEXION, TELLE EST LA CITATION DE MOUVEMENT DE LA NOUVELLE PLÈBE ALLEMANDE DANS UNE DISCORDE DÉVOILÉE ET UNE RIGUEUR D’ÉMANCIPATION LOGIQUE SUR LE DÉVELOPPEMENT... VIVE L'ALLEMAGNE ET VIVE LA RÉPUBLIQUE...

ECRIT DU
CITOYEN TIGNARD YANIS;
FONDATEUR LA NOUVELLE PLÈBE ALLEMANDE POUR CONSOLIDER LES PILIERS DE LA RÉPUBLIQUE ALLEMANDE...

L'UNIVERS DE MINOUSKA ET LES FABLES DE NAGALÏÉW OU TAY...
https://leclandesmouettes.1fr1.net/t722-sentiments-nature-citations-la-poesie-et-secourismes

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MessageSujet: Re: AL FATIHA ET LA BREBIS OU NON AUX SACRIFICES D'ANIMAUX.   AL FATIHA ET LA BREBIS OU NON AUX SACRIFICES D'ANIMAUX. EmptyVen 18 Mai à 10:39

The White House Compte certifié @WhiteHouse
"We grieve for the terrible loss of life and send our support and love to everyone affected by this absolutely horrific attack. To the students, families, teachers, and personnel at Santa Fe High, we're with you at this tragic hour..."


Le clans des mouettes.
Le Mont Garizim, Les Larmes de l'Agneau, Le Loup et פֶּסַח
https://leclandesmouettes.1fr1.net/t776-le-mont-garizim-les-larmes-de-l-agneau-le-loup-et-150814621468150514631495
AVINU MALKEINU
https://www.youtube.com/watch?v=0YONAP39jVE
Les organismes autotrophes, Les Mentawais et l'« uma ».
http://la-5ieme-republique.actifforum.com/t545-les-organismes-autotrophes-les-mentawais-et-l-uma
JE PLEURE TES MORTS, USA.
Y'BECCA.
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MessageSujet: Re: AL FATIHA ET LA BREBIS OU NON AUX SACRIFICES D'ANIMAUX.   AL FATIHA ET LA BREBIS OU NON AUX SACRIFICES D'ANIMAUX. EmptySam 19 Mai à 9:31

Jimi Hendrix- Star Spangled Banner at Woodstock. https://www.youtube.com/watch?v=MKvnQYFhGCc
L'ÉTHER DE L'EXISTENCE REPREND LE MOUVEMENT DEVANT LE SOLSTICE D'HIVER: " LE RAYON VERT...".
JE SUIS TEL LE DESTIN; RIEN N'EST SCELLÉ: DIT L'UNIVERS AU CHAOS.
TAY

LE SPLEEN, L'OBSCURANTISME, LE TERME, Y'BECCA ET LA NATURE.
Jefferson Airplane - White Rabbit, Live from Woodstock 1969...
https://www.youtube.com/watch?v=Vl89g2SwMh4
LE REGARD DU SPLEEN N'EST PAS INTERPRÉTÉE LA NATURE OU L'INFINI,
IL NE RECHERCHE PAS À ÉTABLIR UNE FORMULE DE L'ÉTERNITÉ.
TAY

JÉRUSALEM, LES CROYANCES, LE SPLEEN, LA SCIENCE ET Y'BECCA.
DANS LA SPLENDEUR, LA SPHÈRE S’ÉPREND DE LA SPONTANÉITÉ ET FAISANT PLACE À UNE NOUVELLE NOTE.
Paco de Lucia - Entre dos aguas (1976)...
https://www.youtube.com/watch?v=2oyhlad64-s
Y'BECCA.
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AL FATIHA ET LA BREBIS OU NON AUX SACRIFICES D'ANIMAUX. Empty
MessageSujet: Re: AL FATIHA ET LA BREBIS OU NON AUX SACRIFICES D'ANIMAUX.   AL FATIHA ET LA BREBIS OU NON AUX SACRIFICES D'ANIMAUX. EmptyJeu 24 Mai à 4:26

NASA's InSightlander, Veillantin, Brigliadoro et Y'becca.
https://leclandesmouettes.1fr1.net/t823-nasa-s-insight-lander-veillantin-brigliadoro-et-y-becca#8998
Genesis, LilywhiteLilith https://www.youtube.com/watch?v=etakpPu_QJo
Y'becca ou murmure de l'Arbre-Olivier. https://leclandesmouettes.1fr1.net/t41-y-becca-ou-murmure-de-l-arbre-olivier … Au chaos de Coumély, il porta secours à l'Omeyyade contre les Abassydes.
Y'BECCA.
TAY

NASA's planet-hunting.
https://www.jpl.nasa.gov/news/news.php?feature=7139&utm_source=iContact&utm_medium=email&utm_campaign=NASAJPL&utm_content=kepler20180523-1
Y'becca ou murmure de l'Arbre-Olivier.
https://leclandesmouettes.1fr1.net/t41-y-becca-ou-murmure-de-l-arbre-olivier
« Par la raison, l’homme distingue le vrai du faux et ceci a lieu dans toutes choses intelligibles »
— Guide des Égarés,
https://leclandesmouettes.1fr1.net/t15-http-la-5ieme-republique-actifforum-com
TAY

Veillantif, Veillantin ou Bride d’Or (en italien Vegliantino, Vegliantin ou Brigliadoro) est le cheval de guerre rapide, fidèle et intelligent, appartenant à Roland le paladin selon plusieurs chansons de geste.

Il est mentionné pour la première fois dans la Chanson de Roland au XIe siècle, puis réapparaît dans plusieurs œuvres italiennes : la Spagna, Orlando, Morgante, les Cantari di Rinaldo, l'Aspramonte, le Roland amoureux et le Roland furieux. Les différents textes mentionnant ce cheval veulent qu'il soit à l'origine en possession du Sarrasin Aumont. Conquis par Roland, Veillantif, symbole de la virilité et de l'initiation chevaleresque de son maître, devient son fidèle compagnon de bataille et meurt avec lui durant la bataille de Roncevaux, tué par les Sarrasins. D'abord peu mis en avant, il acquiert davantage d'importance au fil des textes.

Un folklore important est associé au « cheval de Roland » (ou à la jument de Roland) sans préciser son nom, particulièrement dans les Pyrénées où se trouvent, selon la légende, de multiples empreintes de ses sabots. Ces marques qu'il aurait laissées un peu partout sur son passage, et qui parfois étaient vénérées, sont principalement mentionnées par les folkloristes du XIXe siècle.

Étymologie et terminologie

Le nom de « Veillantif » ou « Veillantin » est tiré de l'ancien français veillant, lui-même issu de vigilantem, qui signifie « éveillé » et « vigilant »1, et fait donc référence à la première qualité de l'animal2. Une ancienne version de la Chanson de Roland en rimes, probablement datée des alentours de 11503, nomme cet animal Vieulantin, Vieulletin ou Vieullentin4.

Le nom italien « Vegliantino », traduction du précédent, était initialement utilisé dans les romans de cette langue (Orlando, Morgante, Cantari di Rinaldo), celui de « Valentino » dans la Spagna, mais Matteo Maria Boiardo a rebaptisé le cheval Bride d’Or (« Brigliadoro ») dans son Roland amoureux5. Le même nom est utilisé dans le Roland furieux de Ludovico Ariosto, dit l'Arioste6. Un fragment de la chanson en allemand mentionne le cheval sous le nom de Velentih7.
Littérature

Veillantif étant la monture de Roland le paladin selon les chansons de geste, il n'a probablement que peu de rapport avec la monture du personnage historique qui a inspiré la Chanson de Roland. La bataille de Roncevaux, où Roland et son cheval trouvent la mort, a effectivement eu lieu, mais l'armée dont Roland fait partie avait ravagé au préalable la ville alliée de Pampelune, déçue d'avoir trouvé les portes de Saragosse closes8. Ce sont donc les Vascons, et non les Sarrasins, qui décimèrent l'arrière-garde de l'armée de Charlemagne le 15 août 778 pour venger l'attaque de Pampelune, alors que l'armée gravissait péniblement une vallée encaissée9, ce qui signifie que le cheval Veillantif relève de la légende plutôt que de l'Histoire.

Dans la plupart des épopées médiévales, le cheval s'échange entre Sarrasins et chrétiens, et le vainqueur a le droit de récupérer la monture du vaincu, thème abondamment retrouvé à propos du cheval de Roland10. De même, l'amour du chevalier pour ses armes, son cheval et les autres chevaliers (la femme étant très effacée) est un thème fréquent dans les plus anciens textes médiévaux, en particulier la Chanson de Roland, qui précède l'époque de la littérature courtoise11.
Chanson de Roland
Voir aussi : La Chanson de Roland sur Wikisource.
Roland, monté sur Veillantif, souffle dans son olifant face aux sarrasins lors de la bataille de Roncevaux, sur cette illustration allemande de 1885.
Veillantif est mort sous Roland, tué par les Sarrasins. Illustration de Alphonse-Marie-Adolphe de Neuville, The History of France from the Earliest Times to the Year 1789, publié en 1883.

Veillantif est originellement issu de la Chanson de Roland, datée de la fin du XIe siècle et dont il existe plusieurs versions manuscrites. Le cheval, bien que nommé, y est relativement effacé et beaucoup moins mis en avant que ne l'est l'épée Durandal12, aussi bien dans la narration que par la construction des phrases : Veillantif est presque toujours complément d'objet mais jamais sujet grammatical d'une phrase13. De plus, il n'apparaît que cinq fois dans la chanson, quand l'épée Durandal est mentionnée dix-sept fois14. Il est traité comme un outil dispensable plutôt que comme le fidèle ami du chevalier (Roland peut combattre à pied), sa couleur n'est pas même indiquée2. Le médiéviste Dominique Barthélemy qualifie le texte de « chanson de l'épée » en raison de la domination symbolique de cette arme et de la lance sur le cheval15. Les premiers textes médiévaux valorisent généralement peu le cheval16, et il faut attendre les alentours du XIIIe siècle pour que les montures jouent un rôle plus important12. Veillantif est ici un « double métonymique du chevalier »17, il est qualifié de « bon cheval curant » (courant)18 lorsqu'il est mentionné pour la première fois19, et porte une selle aux étriers d'or fin, comme le précise le passage où Roland trouve en chevauchant le cadavre de son cher Olivier gisant à Roncevaux. Il lui adresse alors quelques mots touchants, et s'évanouit en succombant à la douleur20 :
Chanson de Roland
st. 151, ancien français21 Traduction en français moderne

Quant tu es mor, dulur est que jo vif.
A icest mot se pasmet li marchis,
Sur sun ceval que cleimet Veillantif.
Afermet est a ses estreus d'or fin ;
Quel part qu'il alt, ne poet mi chaïr.


Quand tu es mort, c'est douleur que je vive.
À ce mot se pâme le marquis,
sur son cheval qu'il appelle Veillantif.
Il tient ferme sur ses étriers d'or fin ;
De quelque côté qu'il penche, il ne peut pas tomber.

Selon Robert Lafont, la découverte du corps d'Olivier par Roland qui se pâme alors sur son cheval participe à un effet de ralentissement de l'action22. Roland, Turpin et Gautier défendent alors la ligne de crête contre des centaines de Sarrasins, et Roland reste seul sur le champ de bataille après la mort de toute l'arrière-garde. Il fait sonner son olifant pour avertir Charlemagne, puis subit des dizaines d'attaques. Veillantif reçoit une trentaine de blessures et s'écroule sous lui, mort.
Chanson de Roland
st. 160, ancien français23 Traduction en français moderne

Mais enz el cors ne l’unt mie adeset.
Mais Veillantif unt en.XXX. lius nafret,
Desuz le cunte, si l’i unt mort laisset.
Paien s’en fuient, puis sil laisent ester.
Li quens Rollant i est remes a pied.


Mais dans son corps ils ne l'ont point atteint.
Mais Veillantif, ils l'ont blessé en trente endroits,
Et sous le comte ainsi l'ont laissé mort.
Les païens s’enfuient et puis le laissent là.
Le comte Roland est resté à pied…

Michel Zink remarque que la mort de Veillantif n'arrache pas une larme ni même un commentaire à Roland, le narrateur se contentant de faire remarquer que le chevalier doit désormais poursuivre les Sarrasins à pied : Roland n'a pas une pensée pour son cheval (auquel il accorde une valeur pratique, et aucune valeur affective), ni pour sa femme. Par contre, il prend soin de multiplier les tentatives pour que son épée ne tombe pas entre les mains de l'ennemi14. La mort de Veillantif diminue néanmoins Roland, et le laisse seul face à la sienne qui approche17.

Selon Éric Baratay, la faible valorisation du cheval dans la littérature jusqu'au XIIIe siècle est vraisemblablement due à la censure de l'Église catholique romaine, qui faisait passer le cheval pour un animal diabolique afin de lutter contre la survivance des traditions païennes sacralisant l'animal24.
Aspramonte
Statue équestre de Roland au musée d'Haldensleben, Saxe-Anhalt, Allemagne.

La Chanson de Roland, source la plus ancienne chronologiquement parlant, ne parle pas de l'origine de Veillantif. Au XIVe siècle, la chanson de geste anonyme Aspramonte (Aspremont) est en revanche entièrement centrée sur la conquête des attributs de Roland que sont l'épée Durandal, l'olifant et le cheval Veillantif25,26.

Dans cette chanson, Roland, qui est encore un adolescent, va se faire adouber comme chevalier de Charlemagne, roi des Francs. Il arrive monté sur un mulet, car le cheval est réservé aux chevaliers27. Originellement nommé « Briadoro » par les païens, Veillantif est d'abord la possession d'Aumont, l'un des trois plus puissants Sarrasins. Ce dernier menace le roi Charlemagne, mais Roland vole à son secours en tuant Aumont d'un coup de bâton, et récupère par conséquent les armes et la monture du vaincu, que Charlemagne lui attribue publiquement. Le cheval est alors renommé par les chrétiens en « Vegliantino »28. Maintenant en possession d'un cheval et d'armes, Roland est déçu de ne chevaucher qu'un mulet et demande à être adoubé, faute de quoi, il ne servira plus Charlemagne. Le roi des Francs accède à sa requête, il peut alors monter Veillantif29.

Cette tradition est suivie par Boiardo et l'Arioste, dont les textes sont postérieurs à l'Aspramonte.
Spagna

La Spagna, dont il existe plusieurs versions datées du XIVe siècle, est basée sur la Chanson de Roland dont elle reprend la trame principale30, mais s'attache aux guerres de Charlemagne en Espagne. Dans la Spagna en vers (XXVII, 19-22), Roland part seul combattre à Lucerne, arrive devant la ville et traverse un fleuve à la nage sur Vegliantin afin d'attaquer les Sarrasins sortis hors des murs31. Dans la Spagna en prose, Veillantif, ici nommé Valentino, adopte un étrange comportement lorsqu'il sent venir la mort de son maître : il refuse par trois fois d'être monté et pose ses pieds de devant sur les épaules de Roland32.
Morgante
Joute équestre avec Roland sur son cheval, représentée sur la cathédrale d'Angoulême.

Morgante est l'œuvre la plus célèbre de Luigi Pulci, ce roman héroï-comique publié en 1483 reprend les personnages et la trame de la Chanson de Roland, y compris le cheval Veillantif sous le nom de Vegliantin. Morgante, la Spagna en prose ou Li Fatti di Spagna et les Cantari di Rinaldo présentent plusieurs combats chevaleresques de Roland sur Veillantif qui se déroulent toujours de la même façon : le cheval virevolte, s'éloigne pour prendre de l'élan, virevolte une seconde fois puis fonce vers l'adversaire. Cette manœuvre exécutée par Veillantif impressionne beaucoup les Sarrasins dans Morgante33. À la fin du roman, alors que Roland, épuisé à la suite de la bataille de Roncevaux, vient faire boire son cheval Vegliantin à une fontaine, à peine a-t-il mis pied à terre que l'animal expire. Roland s'adresse à lui en ces termes :
27e chant de Morgante, en italien médiéval34 Traduction en français moderne35

O Vegliantin, tu m'hai servito tanto,
O Vegliantin, dov' e la tua prodezza,
O Vegliantin, nessun si dia più vanto,
O Vegliantin, venuta e l'ora sezza,
O Vegliantin, tu m'bai cresciuto il pianto,
O Vegliantin, tu non vuoi più capezza,
O Vegliantin, se ti fece mai torto,
Perdonami, ti prego, cosi morto.


Ô Vegliantin, tu m'as tant servi !
Ô Vegliantin ! où sont tes exploits ?
Ô Vegliantin ! que personne ne puisse être plus fier.
Ô Vegliantin ! l'heure ultime est venue,
Ô Vegliantin ! tu as accru la cause de mes larmes,
Ô Vegliantin ! tu ne veux plus du joug,
Ô Vegliantin ! si jamais je t'ai fait du tort,
Pardonne-moi, je t'en prie, toi qui va mourir.

Les personnes qui sont venues au son du cor de Roland sont extrêmement touchées et le cheval ouvre les yeux, faisant signe de sa tête qu'il pardonne à Roland. Le paladin meurt à son tour, aux côtés de son destrier, après s'être confessé à un ange35.
Roland amoureux

Écrit vers 1483, le Roland amoureux (Orlando innamorato) de Matteo Maria Boiardo met en scène des chevaux capables d'impressionnantes prouesses, l'auteur détaillant énormément les aventures et les exploits de ces animaux à une époque où la suprématie de la cavalerie lourde tire à sa fin36 : il renoue avec le mythe antique de la chevalerie. Veillantif, ici nommé « Bride d’Or » (Brigliadoro)5, y est intimement lié à son cavalier Roland via diverses expressions37, mais aussi surpassé par le cheval Bayard, monture de Renaud de Montauban, tant sur le plan des prouesses au combat (Bayard est capable de sauter à sept pieds de haut durant la joute contre Agricane, tandis que Brigliadoro a failli s'effondrer sous le choc), que celui de la rapidité (Bayard amène Renaud plus rapidement auprès de Charlemagne que ne le fait Brigliadoro pour Roland), Roland lui-même, étant entré un moment en possession des deux chevaux, va préférer monter Bayard plutôt que Brigliadoro. Cette particularité semble être due, selon l'universitaire Denise Alexandre-Gras, au fait que Roland possède une épée exceptionnelle, Durandal, tandis que l'épée de Renaud, Fusberta, ne la vaut pas. Renaud possèderait donc le meilleur cheval pour compenser le fait de ne pas avoir la meilleure épée36.
Roland furieux
Un chevalier, sur sa monture, transperce une foule d'ennemis avec sa lance.
Illustration d'un chevalier de Charlemagne par Gustave Doré pour une édition du Roland furieux
Deux chevaliers, sur leurs montures, s'attaquent à coups d'épées.
Illustration d'un combat de chevaliers par Gustave Doré pour une édition du Roland furieux
Article connexe : Roland furieux.

Le Roland furieux (Orlando furioso), récit de l'Arioste écrit vers la fin du XVe siècle ou le début du XVIe siècle, s'inscrit dans la continuité du cycle carolingien et reprend la tradition initiée par le Roland amoureux, notamment à travers le nom de Brigliadoro « le cheval à la bride d'or », traduit par Bride d’Or en français38. Vu comme le « remarquable cheval chargeur de Roland », à la vitesse prodigieuse39, il n'a pas d'égal si ce n'est le cheval Bayard40. Toutefois, lorsqu'il débarque en Hollande, « monté sur un coursier au pelage gris et noir, nourri en Flandre et né en Danemark », Roland a laissé Brigliadoro en Bretagne. Bien plus tard, alors que Roland, dans sa fureur, a abandonné son cheval et ses armes, Brigliadoro est capturé par le Sarrasin Mandricard qui, vaincu par Roger, en est ensuite dépouillé. Le cheval revient au roi Agramant41, qui s'en sert pour combattre le roi africain Brandimart42, puis meurt.
Après le Moyen Âge

Le personnage de Roland, et par conséquent son cheval, a inspiré d'autres auteurs. Dans Le Petit Roi de Galice, un poème du recueil La Légende des siècles, Victor Hugo ne nomme pas le destrier de Roland mais lui attribue une robe blanche et la capacité de parler43. Dans le dixième poème de La Légende des paladins, Joseph Autran mentionne Veillantif comme la monture de Roland44.

Beaucoup plus récemment, Veillantif figure aussi sur une série de timbres thématiques du Sierra Leone, consacrés aux chevaux des mythologies45.
Folklore

Selon la légende, le « cheval de Roland » ou la jument de Roland (sans qu'ils soient précisément nommés) a laissé les empreintes de son passage (et de ses sabots), tout particulièrement dans les Pyrénées. Ces marques sont essentiellement mentionnées par les folkloristes de la fin du XIXe siècle.

Ce folklore lié à Veillantif présente de nombreux parallèles avec celui de Bayard, monture également mentionnée dans les chansons de geste, qui aurait laissé le même type d'empreintes de ses passages, principalement dans le massif ardennais.
Article connexe : Cheval Bayard.
Dans les Pyrénées
L'image montre une grosse roche accolée à une route, et au milieu de laquelle figure une grande trouée.
Le pas de Roland à Itxassou.
Un pont de pierre enjambe une rivière fougueuse dans un cadre naturel.
Le pont d'Espagne, un site naturel en altitude sur la commune de Cauterets, où le cheval de Roland est censé apparaître chaque année.

Au chaos de Coumély, entre Gèdre et Gavarnie (Hautes-Pyrénées), les guides du XIXe siècle montraient aux touristes l'empreinte que les sabots du cheval de Roland avaient laissée sur un rocher, lors d'un saut gigantesque depuis la Brèche de Roland46. Entre Les Ilhes et Lastours (Aude) se trouvent les empreintes des sabots (ainsi que celles de l'épée et de la main du cavalier)47.

Dans les légendes catalanes, le cheval de Roland est gigantesque et n'a qu'un œil. Il est si grand qu'il se creusa avec ses naseaux une auge dans un rocher près d'Arles-sur-Tech (Pyrénées-Orientales) afin de boire : c'est l'Abeurador del Cavall de Rotllà (l'abreuvoir du cheval de Roland)47. Près de Céret (Pyrénées-Orientales), les habitants appelaient las ferraduras del cavall de Rotllà (les fers du cheval de Roland) des dépressions gigantesques sur les flancs de la montagne48.

Au col de la Bataille, entre les vallées de la Têt et de l'Agly, sur la route allant d'Estagel à Millas (Pyrénées-Orientales), existait autrefois la Pedra Liarga, un menhir portant une figure en creux qui, d'après la tradition, était l'empreinte du sabot du cheval de Roland49. Toujours en Catalogne, les traces du cheval de Roland étaient parfois vénérées. Paul Sébillot rapporte que l'on baisait respectueusement les traces de la « jument de Roland » sur une roche sacrée de la colline d'Ultréra, près de Sorède50.

Au sud, dans le Haut-Aragon, le Salto de Roldán (« saut de Roland ») est constitué de deux sommets éloignés que ce cheval aurait franchis d'un bond, imprimant ses sabots dans le roc51,52. Selon une version de la légende, le cheval serait mort en retombant et Roland aurait continué à pied, poursuivi par les Sarrasins.

Au Pays basque, il se racontait que, chaque année, le cheval de Roland apparaissait sur le pont d'EspagneNote 1 et poussait de tels hennissements que les Mairuak se réfugiaient dans leurs grottes53.

Si certaines de ces légendes ont disparu entre le XIXe siècle et nos jours, d'autres ont fait leur apparition. Le pas de Roland est une trouée dans les rochers au bord de la Nive, près d'Itxassou. Son appellation et la légende qui lui est associée sont relativement récentes. À la fin du XIXe siècle, la brèche d'Itxassou était simplement appelée le « mauvais pasNote 2 » (Atekagaitz en basque). Puis il se raconta que Roland avait produit le trou dans la roche en frappant avec son pied54. Aujourd'hui, c'est le cheval de Roland qui ouvrit d'un coup de sabot un passage dans la roche pour aider son maître à fuir les Vascons55.
Hors des Pyrénées
Dans un cadre forestier, affleurement de roches au sommet plat.
Les roches du Saut-Roland à Dompierre-du-Chemin.

On voyait encore vers 1850 près du hameau de Champ-Dolent, commune de Mézilles (Yonne), une énorme pierre plate sur laquelle une ruade du destrier avait tracé un sillon de plus de cinquante centimètres de large. Le Saut de Roland est un bloc escarpé en Maine-et-Loire, où l'on voyait jadis l'empreinte des fers du cheval de Roland lorsqu'il sauta d'un bond par-dessus l'Èvre48.

Près de Dompierre-du-Chemin et de Luitré (Ille-et-Vilaine), le Saut-Roland est toujours le nom d'un groupe de rochers d'où le cavalier légendaire franchit la vallée creusée par le ruisseau Saint-BlaiseNote 3, en laissant les traces de son cheval48. Dans le Nord, à Mons-en-Pévèle, une ancienne carrière romaine creuse un curieux amphithéâtre. Cet endroit est appelé le Parolan ou Pas-Roland : selon la légende, il serait la trace immense du sabot du destrier de Roland qui, soulevant dans sa marche cette énorme motte de terre, l'envoya trente kilomètres plus loin, près de Tournai en Belgique, où elle forme le mont Saint-Aubert56,57,58.
Symbolisme

Étienne Souriau rappelle que dans tous les récits héroïques, les chevaux sont les « compagnons constants des héros » et ont suffisamment d'importance pour posséder une personnalité, un caractère bien défini, ainsi que leur propre nom, à l'image de Bayard et Veillantif59. Franck Évrard fait remarquer que les épopées homériques, les chansons de geste et les romans de chevalerie concilient les valeurs chevaleresques et les valeurs religieuses et ont contribué à forger une image symbolique du cheval puis à le faire connaître. L'auteur y voit un « symbole de la virilité et de l'initiation chevaleresque », ajoutant que le cheval est souvent lié à une dynamique verticale et ascensionnelle comme dans le mythe de Pégase, dynamique qui se retrouve dans le récit héroïque. D'ailleurs, comme cela est mis en évidence dans un certain nombre de romans, le cavalier dépossédé de son cheval est un être diminué60.
Notes et références
Notes

   ↑ Lequel n'est pas situé au Pays basque, mais dans les Pyrénées centrales.
   ↑ Entendre « mauvais passage ».
   ↑ Sébillot parle de la vallée de la Cantache, mais il s'agit en fait de celle du ruisseau Saint-Blaise. Voir « Fougères Communauté : le Saut Roland à Dompierre-du-Chemin » [archive] (consulté le 24 janvier 2011).

Références

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   ↑ Passage extrait de la Vita Karoli Magni qui parle de Roland, préfet des Marches de Bretagne : Hruodlandus Brittannici limitis praefectus [lire en ligne [archive]].
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   ↑ Chant XXX du Roland furieux sur Wikisource, traduction de Francisque Reynard en 1880.
   ↑ Chant XLI du Roland furieux sur Wikisource, traduction de Francisque Reynard en 1880.
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   ↑ [image] (en) « Legendary horses of mythology » [archive]
   ↑ Lasserre-Vergne 1995, p. 36.
   ↑ a et b Joisten 2000, p. 156-157.
   ↑ a, b et c Sébillot 1904-1907, p. 383-388.
   ↑ Jaubert de Réart, Souvenirs pyrénéens, dans Le Publicateur du département des Pyrénées-Orientales, no 18, 1835, cité par Sébillot 1904-1907, p. 384.
   ↑ Sébillot 1904-1907, p. 411.
   ↑ Benj. Duprat, L'intermédiaire des chercheurs et curieux, volume 96, Libraire de l'Institut, 1933, p. 478.
   ↑ Société des traditions populaires, Revue des traditions populaires, volume 12, École typographique des pupilles de la Seine, 1897, p. 408.
   ↑ Jean-François Cerquand, Légendes et récits populaires du Pays basque recueillis principalement dans les provinces de Soule et de Basse Navarre, Pau, L. Ribaut, 1875-1882, 181 p. (lire en ligne [archive]), cité par Paul Sébillot, Le Folk-Lore de la France. Le peuple et l'histoire, t. IV, Paris, E. Guilmoto, 1904-1907, p. 334-335.
   ↑ Paul Sébillot, Le Folk-Lore de la France. Le peuple et l'histoire, t. IV, Paris, E. Guilmoto, 1904-1907, p. 334-335.
   ↑ « Il s'agit d'un rocher fendu dont la légende veut que ce soit l'œuvre des sabots furieux du cheval de Roland qui fuyait les Vascons. » sur une page du site du Centre d'Information du Pays Basque [archive]. Une autre variante attribue le trou à son épée Durandal (sur le site de la commune d'Itxassou) [archive].
   ↑ Victor-Eugène Ardouin-Dumazet, Voyage en France, 18e série : Région du Nord : I. Flandre et littoral du Nord, Paris, Berger-Levrault, 1899, p. 132.
   ↑ Pierre Legrand, Une journée à Mons-en-Pévèle, dans Mémoires de la Société Impériale des sciences, de l'agriculture et des arts à Lille. IIe série, 1er volume, 1854, p. 426.
   ↑ Voir aussi le dossier de La Voix du Nord Légendes du Nord-Pas-de-Calais (6/Cool Le Pas Roland à Mons-en-Pévèle : si ce n’est lui, c’est son cheval ! [archive]. Le mont Saint-Aubert est appelé aussi mont de la Trinité, il est donc bien question du même mont dans Pierre Legrand et dans La Voix du Nord.
   ↑ Souriau 1999, p. 681.
   ↑ Évrard 2000, p. 75.

Voir aussi

Sur les autres projets Wikimedia :

   La Chanson de Roland, sur Wikisource Roland furieux, sur Wikisource

Articles connexes

   Chevaux de la chanson de Roland
   Bayard, le cheval de Renaud de Montauban.
   Roland

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RAPPORT DE TAY LA CHOUETTE EFFRAIE
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MessageSujet: Re: AL FATIHA ET LA BREBIS OU NON AUX SACRIFICES D'ANIMAUX.   AL FATIHA ET LA BREBIS OU NON AUX SACRIFICES D'ANIMAUX. EmptyJeu 24 Mai à 9:30

Δαίδαλος, Antoine van Dyck et l'eau-forte.

TIGNARD YANIS @TIGNARDYANIS
5 min il y a 5 minutes
En réponse à @SenatoStampa @Corriere et 7 autres
Au chant VI de l’Énéide, Virgile dit:
Dédale (en grec ancien Δαίδαλος/Daídalos) est un homme de la mythologie grecque. Il est connu pour être un inventeur, un sculpteur, un architecte, un forgeron dont le talent était exceptionnel: la scie et le compas
de Perdrix.
Y'BECCA.
TAY

Antoine van Dyck (prononcé en néerlandais : [vɑn ˈdɛˑɪ̯k]), né le 22 mars 1599 à Anvers et mort le 9 décembre 1641 à Blackfriars, près de Londres, est un peintre et graveur baroque flamand, surtout portraitiste, qui a été le principal peintre de cour en Angleterre, après avoir connu un grand succès en Italie et en Flandre.

Il est notamment réputé pour les portraits qu'il réalisa du roi Charles Ier d'Angleterre, de sa famille et de la cour, peints avec une élégance décontractée qui influencera notablement les portraitistes anglais pendant près d'un siècle et demi.

Il peignait également des sujets religieux et mythologiques, et était aussi un maître de la gravure à l'eau-forte.


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56 min il y a 56 minutes
#MinervaEventi. #GiovanniSartori: «Grazie per aver accolto la mia biblioteca. Spero che serva ad “uomini vedenti” che sanno leggere». In diretta da #BibliotecaSenato, convegno in sua memoria → http://webtv.senato.it/webtv_live?canale=webtv2

Séjour en Italie

Toutefois, après quatre mois de séjour à Londres, il retourne en Flandres avant de partir, fin 1621, pour l'Italie où il s'installe pendant six ans, étudiant les maîtres italiens tels que Titien et Véronèse, tout en commençant sa carrière de portraitiste à succès. Bien qu'il se soit rendu à Palerme en Sicile, et dans d'autres villes italiennes, il est surtout resté à Gênes où il décora les palais somptueux des nobles génois de tableaux religieux et de portraits dans lesquels il mettait toujours en valeur la position sociale importante de ses modèles. Il a alors développé un style de portrait de plain-pied, en s'appuyant sur le style de Paul Véronèse, du Titien ainsi que de toiles que Rubens réalisa lorsqu'il vécut lui-même à Gênes.

En 1627, il retourna à Anvers pendant cinq ans où il peignit une grande quantité de chefs-d’œuvre. Personnage charmant, van Dyck savait charmer ses commanditaires et, comme Rubens, il était capable de se mêler aux milieux aristocratiques ce qui lui facilitait l'obtention de nouvelles commandes. Il réalisa des portraits plus affables et élégants encore que ceux de ses maîtres flamands, comme le portrait taille réelle d'un groupe de vingt-quatre conseillers municipaux de Bruxelles qui orna la chambre du conseil mais qui fut détruit en 16958. En outre, au cours de cette période, il commença également à produire de nombreuses œuvres religieuses, notamment de grands retables, et il se lança aussi dans la gravure.

Sa réputation parvint aux oreilles de Charles Ier d’Angleterre qui le rappela.

Œuvres imprimées
Article détaillé : Icones Principum Virorum.
Pieter Brueghel le Jeune, gravure de van Dyck, The Frick Collection

C'est sans doute après être revenu à Anvers de retour d'Italie que van Dyck a commencé son Iconographie, un ouvrage rassemblant des portraits d'éminents contemporains (hommes d'état, savants, artistes). Pour ce projet, Van Dyck a produit de nombreux dessins. Dix-huit portraits ont été gravé à l'eau-forte par Van-Dyck lui-même, tandis que la majorité des planches sont de la main de graveurs professionnels qui ont interprété les dessins du maître. Les planches de la main de Van-Dyck semblent avoir été mises dans le commerce qu'après sa mort, et les tirages des premiers états sont très rares18. Il a continué à compléter la série au moins jusqu'à son départ pour l'Angleterre, mais c'est sans doute à Londres qu'il fit réaliser celle d'Inigo Jones.

L'Iconologie fut un grand succès, mais c'est la seule fois que Van Dyck s'aventura dans la gravure car la réalisation de portraits peint payait sans doute mieux et qu'il était en outre très demandé. La grande qualité de l'ensemble est reconnue des historiens de l'art « La gravure de portraits existait à peine avant lui, et elle est soudainement apparue dans son travail au plus haut point qu'elle a jamais atteint dans l'art »19.

À sa mort, il existait quatre-vingt planches réalisées par d'autres, dont cinquante deux faites par des artistes, outre les dix-huit réalisées par van Dyck lui-même. Ces planches furent achetées par un éditeur et ont été utilisées pendant des siècles de sorte qu'elles finissaient par s'user ce qui impliquait d'en refaire périodiquement, ce qui explique que, à la fin du XVIIIe siècle, il y avait plus de deux cents planches de portraits qui ont d'ailleurs été rachetées par le musée du Louvre18.

L'iconographie de van Dyck fut assez influente comme modèle commercial de la reproduction de gravures. Sa collection de planches de dessins, maintenant oubliée, fut très populaire jusqu'à l'avènement de la photographie. Le style des gravures van Dyck, avec des lignes ouvertes et des points, contrastait remarquablement de celui d'autres grands graveurs de portraits de l'époque, comme Rembrandt, et eut un faible impact stylistique jusqu'à la fin du XIXe siècle, où il influença des artistes telles que James Whistler. L'historien d'art Hyatt Mayor écrivit à ce sujet :

« Les graveurs ont par conséquent étudié van Dyck car ils peuvent espérer se rapprocher de sa brillante authenticité, alors que personne ne peut espérer approcher la complexité des portraits de Rembrandt. »

JE RÉPONDS QUE TOUTE MATIÈRE POSSÈDE UN DOUBLE MAIS SON EMPREINTE DEMEURE UNIQUE: CES PROPOS SONT VALABLE POUR REMBRANDT ET VAN DYCK. NOTRE REGARD ET NOTRE OBSCURANTISME FASCINENT UNE TOILE COMME UNE FOI SE MUE DANS LA PENSÉE. CES MOTS QUI PORTENT LE POÈTE ET L'IMAGINAIRE DES COULEURS DANS CETTE RÉALITÉ QUE LE VIDE N'EST PAS LE RIEN.
TAY

L’eau-forte est un procédé de gravure en taille-douce sur une plaque métallique à l’aide d’un mordant1 chimique (un acide). L’artiste utilisant l’eau-forte est appelé aquafortiste. À l’origine, l’eau-forte était le nom donné à l’acide nitrique. « Cette appellation elle-même est celle de l’acide nitrique étendu d’eau : l’aqua-fortis des anciens alchimistes »2. Aujourd’hui, l’acide nitrique est remplacé par des mordants moins toxiques, tels le perchlorure de fer.

L’eau-forte est un procédé de taille indirecte (par morsure du métal par un acide), par opposition à la taille directe (à l’aide d’outils, tels burin ou pointe sèche). « En un sens général, l’eau-forte, qui est à la fois le procédé, la gravure sur métal et l’estampe obtenue par cette gravure, s’oppose aux autres procédés de taille-douce (ou gravure en creux), exécutés aux outils (burin, pointe sèche, manière noire). »

Parmi les différents procédés d’eaux-fortes, on trouve l’aquatinte, la gravure au lavis ou la manière de crayon. Toutes désignent une technique de gravure où l’image est creusée sur une plaque de métal à l’aide d’un acide. Elles diffèrent en revanche par les outils ou vernis à graver utilisés. Le principe est simple : sur la plaque de métal préalablement recouverte d’un vernis à graver, l’artiste dessine son motif à la pointe métallique. La plaque est ensuite placée dans un bain d’acide qui « mord » les zones à découvert et laisse intactes les parties protégées. Après nettoyage du vernis, la plaque est encrée et mise sous presse.

« Eau forte » désignait originellement l'acide nitrique, alors employé par les graveurs dans la réalisation des plaques de cuivre gravées, ou plutôt oxydées par cette substance. Par la suite, la technique, de même que les œuvres produites par cette technique, sont appelées du même nom. Aujourd'hui, le terme d'eau-forte ne désigne plus que la technique de gravure et les œuvres produites.

Elle est rapidement employée dès le Moyen Âge par les orfèvres arabes, en Espagne et à Damas. Dès le début du XVe siècle, Daniel Hopfer, armurier, aurait été celui qui a appliqué cette technique dans le domaine de l’image imprimée.
Femme baignant ses pieds (1513), considérée comme la première eau-forte datée de l'histoire4.

De grands graveurs, comme Urs Graf (1485-1527, actif à Zurich et à Bâle) dès 1513, et Albrecht Dürer (Nuremberg, 1471-1528), en 1515, sont parmi les premiers à exploiter cette technique pour ses caractéristiques propres.

« À partir des années 1530, elle trouve sa véritable voie avec Francesco Mazzola (Parme, 1503-Casal Maggiore, 1540) dit Parmigianino ou Le Parmesan, qui s’empare de cette technique et en use avec un brio extraordinaire2. » L’eau-forte devient très rapidement le moyen d’expression favori des « peintres-graveurs ».

C'est grâce à Antonio da Trento que la technique fut utilisée par l’école de Fontainebleau[réf. nécessaire].

À l’origine, l’outil employé est une simple pointe, qui permet des effets graphiques proches de ceux de la plume. Cependant, cette technique connaît une importante transformation au début du XVIIe siècle, grâce à trois innovations majeures dues à Jacques Callot (Nancy, 1592-1635), graveur lorrain formé en Italie. Celui-ci découvre la possibilité d’utiliser l’« échoppe », outil proche du burin, présentant un profil triangulaire, qui permet des effets de variation dans la grosseur du trait et, donc, l’usage des pleins et des déliés. Les possibilités graphiques s’en trouvent multipliées. Il abandonne également le vernis mou, utilisé jusque-là, qui ne permettait pas au graveur de poser la main sur la plaque. Il lui substitue un vernis dur, utilisé par les luthiers, qui donne ainsi une facilité d’exécution réellement analogue à celle du dessin. De plus, il met au point un procédé de morsure dite « à bains multiples », c'est-à-dire qu’il a l’idée de protéger certaines parties de la plaque après une première morsure, avant de la plonger à nouveau dans le bain corrosif. Cela lui permet de jouer sur l’épaisseur et la profondeur des tailles et de varier ainsi la ligne avec une grande précision.

Il ouvre ainsi la voie à un nouveau terrain d’expérimentation : Abraham Bosse (Tours, 1602-Paris, 1676), grâce à l’emploi d’un vernis plus mou, permet à l’eau-forte de rivaliser avec le travail des burinistes. Celui-ci est tout d’abord l’auteur du Traité des manières de graver en taille douce sur l’airain par le moyen des eaux fortes et des vernis durs et mols, publié en 1645, premier manuel pratique et théorique sur l’eau-forte. Il tente par ce biais de faire admettre la gravure comme art majeur, au même titre que la peinture, la sculpture ou l’architecture. Quelques années plus tard, en 1648, lorsque l’Académie royale de peinture et de sculpture est créée en France, il est le premier graveur à y être accepté et à y dispenser des cours au même titre que l’enseignement du dessin, de l’anatomie et de la théorie de l'art. Sous son impulsion, l’Édit de Saint-Jean de Luz, en 1660, consacre la gravure comme art libre. L’eau-forte et toutes les autres techniques de l’estampe sont désormais considérées comme un art à part entière, propre à rivaliser avec la peinture de chevalet et les autres arts figuratifs.

Rembrandt (Leyde, 1606-Amsterdam, 1669) exploite la technique de l’eau-forte au maximum de ses possibilités, en adoptant la technique des bains multiples. Il s’intéresse au processus d’impression en testant divers types de papiers, d’encre et de techniques d’encrage. Au XVIIe siècle, Claude Gellée, Ruysdael et Van Ostade utilisent l’eau-forte pour leurs gravures de paysages. Au siècle suivant, Gabriel de Saint-Aubin pousse la technique au paroxysme de ses moyens. Le Piranèse, dans ses Prisons, utilise l’eau-forte pour renforcer l’atmosphère étrange des bâtiments. N’oublions pas Watteau, Boucher et Lorenzo Tiepolo.

Au XVIe siècle, Hercules Seghers, des Pays-Bas, grave surtout des paysages montagneux désolés. Anne Claude Philippe de Tubières, comte de Caylus, au XVIIe siècle, en France, est un archéologue et un graveur de talent, membre honoraire de l’Académie royale de peinture et de sculpture. En Espagne, au XVIIIe siècle, Goya offre la première réalisation d'une série d'estampes de caricatures avec Los Caprichos.

Aux XIXe et XXe siècles, de grands noms de la peinture se sont adonnés aux plaisirs de l’eau-forte : Pissarro, Degas, Paul Renouard, Besnard, Matisse, Picasso et Gabriel Belgeonne.

Gravure de peintre par excellence, l’eau-forte a contribué à donner à l’estampe ses lettres de noblesse.
Technique
Matrice préparée à l’eau-forte par Albrecht Dürer au XVIe siècle.

Dans ce procédé de gravure en taille-douce (comme la gravure au burin ou à la pointe sèche), le motif est gravé en creux et l'encre va au fond des tailles.

La plaque de métal, généralement du cuivre, plus résistante aux nombreuses impressions, ou de zinc, plus malléable, est recouverte sur la face qui sera gravée, d’un vernis à graver (dur ou mou) résistant à la solution utilisée pour mordre et recouverte sur son dos, soit également d'un vernis, soit d'un film protecteur également résistant à cette solution.

Le graveur exécute son dessin à l’aide de différents outils, avec lesquels il retire le vernis aux endroits qui contiendront l'encre lors de l'impression. Le vernis doit être retiré en fines striures afin d'éviter les « crevés », des grandes zones sans vernis qui ne pourront pas retenir efficacement l'encre, lors de l'encrage de la plaque.

La plaque est ensuite plongée dans la solution mordante, adaptée au métal, comme un acide, de façon à creuser les zones dégagées. Le bain utilisé est plus ou moins dilué et le temps de morsure plus ou moins long, selon la profondeur de taille que l’on veut obtenir. On peut également jouer sur le choix du « mordant », afin d’obtenir des attaques plus ou moins franches, voire parvenir à certains effets : l’utilisation de fleur de soufre en suspension permet par exemple d’obtenir, par une attaque diffuse et peu profonde (punctiforme), des effets de brume.

Le vernis est ensuite retiré avec un solvant de type white spirit et la plaque encrée. L'encre doit être étalée sur l'ensemble de la plaque, et bien pénétrer dans les fentes. L’excès d'encre est soigneusement retiré en frottant délicatement et parallèlement à la plaque avec de la tarlatane, afin de laisser de l'encre dans les entailles, mais de dégager celle présente sur les surfaces planes, non creusées, de la plaque. Certains utilisent également du papier journal, puis du papier de soie. La plaque est recouverte d'une feuille de papier gravure préalablement humidifiée, recouverte de langes et passée sous presse. Les rouleaux de la presse à taille-douce vont appuyer fermement sur la feuille et permettre ainsi le transfert de l’encre. Le résultat final est inversé par rapport à l’image gravée sur la plaque.

Le procédé à l'eau-forte n’est donc pas seulement mécanique, mais aussi chimique. Le geste le rapproche de la technique du dessin, ce qui n’est pas le cas des techniques sèches. L’eau-forte a l’avantage d’être bien plus facile à mettre en œuvre que le burin, qui nécessite une formation longue. Surtout, elle permet une plus grande rapidité d’exécution.

La plaque peut être également retravaillée au burin ou à la pointe sèche, mêlant ainsi plusieurs techniques.

En cas de repentir, le graveur peut repolir sa plaque, ou la gratter, à l’aide du grattoir, du brunissoir ou d’abrasifs (acide).
Notes et références

↑ Substance attaquant le métal.
↑ a, b et c André Béguin, Dictionnaire technique de l’estampe, op. cit.
↑ « Technique de gravure à l'eau forte », vidéo explicative sur le site henry-biabaud.guidarts.com [archive].
↑ Hors texte 26, dans E. S. Lumsden, The Art of Etching, Courier Corporation, 2012, p. 169.

Bibliographie

A. Béguin, Dictionnaire technique de l'estampe, Bruxelles (1977), 2e édition 1998, 346 p. (ISBN 978-2903319021).
A. Bosse, Traité des manières de gravure en taille-douce, Paris, 1645.
M. Lalane, Traité de la gravure à l’eau-forte, Paris, 1866.
Maria Cristina Paoluzzi, La Gravure, Solar, 2004, 191 p. (ISBN 978-2263037290).
S. Renouard de Bussière, « Les subtilités de Rembrandt aquafortiste », Dossier de l’art, no 129, 2006, p. 40-51.
K. Robert, Traité pratique de la gravure à l’eau-forte, Paris, 1928.
R. Savoie, L’Eau-forte en couleurs, Montréal, 1972.
Michel Terrapon, L’Eau-forte, Genève, Bonvent, coll. « Les métiers de l’art », 1975.

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MessageSujet: Re: AL FATIHA ET LA BREBIS OU NON AUX SACRIFICES D'ANIMAUX.   AL FATIHA ET LA BREBIS OU NON AUX SACRIFICES D'ANIMAUX. EmptyMar 13 Aoû à 3:46

Qu’est-ce donc qu’un sacrifice ? Quelle est sa fonction ? La réponse à ces questions semble aller de soi, tant la terminologie sacrificielle est entrée dans le langage courant. Le plus souvent employé sous forme pronominale, le verbe « sacrifier » est généralement associé aux notions de dévouement, de renoncement, de privation d’un bien, et même de sa propre vie, et cela au service d’une cause, le martyre apparaissant ainsi comme la forme suprême du sacrifice. Cette conception implicite du sacrifice, centrée, non sur le destinataire, mais sur le sacrifiant, est aux antipodes de la définition qu’en donnent les historiens des religions qui caractérisent le sacrifice comme un rite cultuel par lequel un sacrifiant transmet un objet à une divinité, et donc le fait passer du domaine profane au domaine sacré. L’étymologie, quant à elle, rattache « sacrifier » au latin sacrificare, un composé de sacrum facere, faire un acte sacré [1]

[1]Sur le sacrifice, voir notamment N. Neusch (éd.), Le sacrifice…
. Avant même de décrire le sacrifice tel que le présente la Bible, il convient donc de commencer par clarifier la question des définitions. Ce point est d’autant plus important que, par un singulier retournement, l’acception profane est devenue, de fait, une clé d’interprétation inconsciente pour déterminer la fonction du rite cultuel et en a complètement faussé le sens.

2
Selon la Bible, le sacrifice est, tout d’abord, un don fait à Dieu. Il fait partie de ce que la Bible qualifie de qorban, littéralement « rapprochement », un terme qui englobe toutes les formes d’offrandes à Dieu, celles qui sont détruites et lui sont directement transmises par combustion sur l’autel, celles qui sont versées au trésor du temple et celles qui sont destinées aux prêtres et réservées à leur usage. Parmi ces offrandes, seules les premières peuvent être qualifiées de « sacrifice » au sens strict du mot.

3
Pour caractériser le sacrifice proprement dit, la Bible emploie, plus précisément, deux termes, qui sont complémentaires.

4
Le premier, le plus fréquent, est zèbach, un dérivé du verbe zabach, sacrifier, dont provient également mizbéach, autel. Utilisé, de même que zabach, dans un sens générique recouvrant toutes les formes du sacrifice animal, ce terme désigne aussi le sacrifice de cyommunion, une catégorie de sacrifice où la matière sacrificielle est partagée entre Dieu, les prêtres, le sacrifiant et ses invités. Zèbach représente le sacrifice sous l’aspect du repas. Comme l’indiquent ses emplois profanes, zabach, c’est tuer un animal et l’apprêter de manière à pouvoir le consommer. On voit ainsi la nécromancienne d’Eïn-Dôr « sacrifier » un veau et cuire des pains, puis servir le tout à Saül et ses compagnons qui étaient venus chez elle pour évoquer l’esprit de Samuel (1 Sm 28, 24-25). « Sacrifier » désigne ici l’ensemble du processus de préparation du veau, depuis sa mise à mort jusqu’à sa cuisson [2]
[2]Pour ce sens de zèbach, voir aussi, par ex., Dt 12, 15 ; Ez 34,…
.

5
L’autre terme dont se sert la Bible est minchah, présent, tribut. Dans ses emplois profanes ce terme caractérise le présent que le sujet ou le vassal remet à son suzerain en signe d’hommage et de soumission. La rébellion, à l’inverse, se traduit par le refus d’offrir une minchah. Ainsi les opposants à l’élection de Saül, qui contestent sa capacité à libérer Israël de la domination philistine, refusent de lui apporter une minchah (1 Sm 10, 27) et le roi Osée, après son alliance avec l’Égypte, cesse de verser au roi d’Assyrie la minchah, le tribut annuel, auquel il était assujetti (2 R 17, 3-4). La minchah apparaît ainsi comme une marque de reconnaissance de la suzeraineté divine, un aspect sur lequel le Lévitique mettra tout spécialement l’accent. De là l’obligation faite à tout Israélite de se présenter trois fois par an devant son Dieu et de lui apporter un présent (Ex 23, 15b.17 // 34, 20b.23-24). Minchah, au sens étroit, désigne l’offrande végétale.

6
Il ressort de ces différentes désignations que, selon la Bible, le sacrifice est un don fait à Dieu, un don qui prend la forme d’un repas, zèbach, lequel est préparé à son intention en vue de l’honorer, minchah.

7
Cette définition du sacrifice comme repas est corroborée par les indications relatives à sa matière, laquelle consiste exclusivement en des produits qui peuvent être consommés. On peut, certes, offrir à Dieu de l’or, de l’argent, des bijoux, des vêtements (voir, par ex., Nb 7, 84-86 ; 31, 50-54 ; Esd 2, 69). Mais on ne peut lui sacrifier que des animaux et des végétaux. Et, plus précisément, des animaux d’élevage, bovins, ovins ou caprins, généralement mâles (à quoi le Lévitique ajoute des colombes) et, pour ce qui est des végétaux, uniquement ceux issus des trois principales productions agricoles, à savoir céréales, olives et raisins. Ces produits, au demeurant, lui sont apportés, non dans leur état brut, mais seulement après avoir été préparés. Les animaux sont tués et dépecés, les céréales sont transformées en farine ou en pains, les olives en huile d’olive, les raisins en vin, et sont ainsi présentés sous une forme qui rende possible une élaboration culinaire. Ces mêmes produits constituent d’ailleurs aussi la nourriture habituelle (les pains) ou festive (la viande, l’huile, le vin) des Israélites. Et ils sont également représentatifs des richesses du pays. Dans cette logique, les sacrifices humains n’ont évidemment aucune place. Lorsque la Bible évoque ces derniers, c’est pour les rejeter de la manière la plus vigoureuse [3]
[3]Ainsi Dt 18, 9-12 ; Lv 20, 2-5. Voir aussi Mi 6, 6-8.
.

8
Les sacrifices ne sont pas, pour autant, destinés à nourrir Dieu. Jamais, en effet, la Bible ne considère que le sacrifice a pour fonction d’assurer sa subsistance. Le psalmiste le dit clairement : Dieu n’a nul besoin de sacrifices, lui à qui appartiennent tous les animaux (Ps 50, 10-13). Et le prophète renchérit : tous les arbres du Liban et tous ses animaux n’y suffiraient pas (Is 40, 16). Le repas auquel on invite Dieu ne sert pas à son alimentation, il est essentiellement un geste de vénération. Et il est l’expression d’un désir de convivialité et donc, d’une relation plus forte, plus profonde, plus personnelle que celle qui pourrait résulter de l’offrande d’un simple présent.

9
Ce repas festif peut prendre deux formes.

10
L’une, qui nous est familière, est celle du repas convivial où les différents commensaux, assis autour d’une même table, partagent les mets, avec, à la place d’honneur, l’hôte de marque, servi en premier et régalé des meilleurs morceaux (voir par ex. 1 Sm 9, 22-24). À cette forme d’hospitalité correspond, au plan sacrificiel, le sacrifice de communion. La part attribuée à Dieu est la graisse – dont Lv 3, 3-4 définit scrupuleusement la nature. La graisse est considérée comme le meilleur de l’animal et concentre en elle comme la quintessence de la viande. Elle représente aussi la nourriture sous sa forme la plus raffinée, celle que l’on n’a pas besoin de mastiquer, mais que l’on peut sucer, et qui fond sur la langue. Le Lévitique réserve strictement cette part à Dieu (Lv 7, 23-25). Les autres parts, en l’occurrence la viande, servent à régaler le sacrifiant et ses invités.

11
Et puis, il y a une autre forme d’hospitalité, que nous ne pratiquons guère, mais qui est encore attestée dans d’autres sociétés, où le repas est préparé à l’intention exclusive de celui que l’on reçoit, et où l’hôte se tient à l’écart, à l’entière disposition de son invité, prêt à répondre à sa demande, comme on voit Abraham le faire lorsque arrivent chez lui trois inconnus (Gn 18, 1-Cool ou encore la nécromancienne d’Eïn-Dôr à l’endroit de Saül et de ses compagnons (1 Sm 28, 21-25). À cette seconde forme d’hospitalité, plus déférente, correspond l’holocauste, où l’intégralité de la victime (sauf la peau) est servie à Dieu.

12
Ouvrons ici une parenthèse.

13
La fonction première du sacrifice est de rendre hommage à Dieu par le biais d’un repas festif. Mais le sacrifice a aussi, accessoirement, une fonction pédagogique. Il permet, en effet, de manifester à la fois l’altérité de Dieu et sa similarité. L’offrande à Dieu d’un repas préparé à partir des mêmes produits que ceux qu’Israël utilise pour sa propre alimentation montre que Dieu est d’une certaine manière semblable aux Israélites : il « mange » la même chose qu’eux. Et parce que ce repas est constitué des produits caractéristiques de son pays, il apparaît comme solidaire d’Israël et lié, comme lui, à cette terre, une terre dont il est aussi le seigneur. Mais, dans le même temps, le fait de lui réserver en propre la graisse, rigoureusement interdite aux humains, témoigne de l’altérité fondamentale de Dieu. Dieu est autre, et c’est parce qu’il est autre qu’il est Dieu. Et il est néanmoins semblable, ce qui permet de communiquer avec lui. La Bible exprime cette analogie par le moyen de l’anthropomorphisme. Elle parle de la main de Dieu, de sa bouche, de son nez, de ses pieds, de ses entrailles… Elle dit qu’il voit, qu’il entend… Et pour la Bible, ce sont même là des traits qui distinguent Dieu des idoles des nations. Dans un passage du Deutéronome, Moïse avertit ainsi les Israélites que, s’ils venaient à succomber à l’idolâtrie, ils seraient exilés au milieu de nations dont les dieux sont « des dieux faits de main d’homme, en bois ou en pierre, qui ne voient pas, qui n’entendent pas, qui ne mangent pas et qui ne sentent pas » (Dt 4, 28). À l’inverse de son Dieu qui, lui, voit, entend, mais aussi mange et sent. « Sentir », on retrouve ce verbe à de multiples reprises pour désigner la réaction de Dieu aux sacrifices : il en sent le parfum reposant (voir par ex. Lv 1, 9.13.17 ; 2, 2.9 ; 3, 5.16). Quoi que l’on puisse penser de cette conception très réductrice de la religion des autres nations, elle n’en témoigne pas moins de l’importance de l’anthropomorphisme comme un moyen d’exprimer la similitude de Dieu. L’anthropomorphisme, y compris l’anthropomorphisme sacrificiel, n’est pas la marque d’une religion primitive et naïve. En utilisant le langage de l’analogie, il permet de dire l’indicible et, en disant la similitude, il ouvre la possibilité d’une communication.

14
L’examen du rituel sacrificiel va nous permettre de préciser un peu plus la fonction du sacrifice. Deux traits le caractérisent. Alors que dans les religions assyro-babyloniennes la matière sacrificielle est simplement déposée devant la statue de la divinité, en Israël l’offrande d’un sacrifice nécessite un autel (qui peut se résumer à un simple rocher, ainsi Jg 13, 19) et elle se fait par combustion.

15
La Bible ne décrit pas véritablement le rituel sacrificiel. Ce que fera, par contre, le Talmud dans les traités de l’ordre Qodachim. Les premiers chapitres du Lévitique, Lv 1 à 7, n’en indiquent que les rites les plus significatifs. Le rituel se déroule sur un espace public, ouvert, sur le parvis du Temple. Le sacrifiant commence par présenter son offrande. Puis, dans le cas d’un animal, il lui impose la main, et le met à mort en l’égorgeant. Ce sont ensuite les prêtres qui prennent le relais. Ayant recueilli tout le sang de la victime, ils l’aspergent contre l’autel, puis font brûler sur l’autel la part destinée à Dieu, à savoir la totalité de la victime, dans le cas d’un holocauste, la graisse, dans le cas d’un sacrifice de communion, une poignée de farine mêlée à l’huile ou un morceau de pain, dans le cas d’une offrande végétale. Cette combustion marque le point culminant de tout sacrifice, qu’il soit animal ou végétal, et est, d’ailleurs, le rite sacrificiel le plus souvent mentionné dans la Bible. Elle indique la finalité du sacrifice, qui est d’établir un trait d’union avec Dieu.

16
Cette présentation succincte du rituel sacrificiel appelle un double commentaire.

17
Il en ressort, tout d’abord, que l’abattage de la victime, loin d’être le rite sacrificiel central, le rite essentiel, n’a qu’une fonction subsidiaire. De fait, cette action est effectuée par le sacrifiant, et non par le prêtre, et elle intervient en marge de l’autel, et non sur l’autel. Un passage du livre d’Ezéchiel permet de se faire une idée précise de la place qu’on assignait à l’égorgement des victimes. Dans une violente diatribe contre les lévites, accusés d’idolâtrie, Dieu leur signifie leur dégradation : désormais ils ne seront plus qu’au service du peuple et devront égorger, à la place des sacrifiants, les victimes sacrificielles, le service de Dieu – à savoir l’offrande du sang et de la graisse – étant, lui, dorénavant réservé aux seuls prêtres (Ez 44, 10-16). L’immolation est ainsi clairement distinguée de la phase proprement sacrificielle. Elle n’est que le point d’aboutissement de la première phase, la phase préparatoire du sacrifice. Après que le sacrifiant a exprimé, par la présentation de sa victime, son intention de l’offrir à Dieu, qu’il a, par l’imposition de la main, signifié sa volonté d’y renoncer au bénéfice de Dieu, il donne à cette renonciation un caractère définitif en tuant l’animal qu’il se propose de lui offrir. La phase positive du don, celle de la transmission à Dieu, n’intervient qu’après et relève exclusivement des prêtres.

18
On ne saurait donc, à l’instar des interprétations traditionnelles du sacrifice, et de René Girard [4]
[4]Notamment R. Girard, La violence et le sacré (Paris, Grasset,…
, faire de l’abattage de la victime le rite sacrificiel central et donc, de la violence, sa caractéristique principale. Sans doute, le sacrifice animal comporte une part de violence puisqu’il présuppose la mise à mort de la victime, ce qui n’est pas un acte banal, car il touche à la vie, et donc à ce qui appartient à Dieu. Mais cette mise à mort n’est pas valorisée en tant que telle. Elle est seulement une incontournable nécessité, légitimée par Dieu (Gn 9, 1-5), afin de pouvoir apprêter l’animal pour un repas. Elle est uniquement un moyen, et non le but du sacrifice. Elle ne saurait donc être considérée comme représentant l’essence du sacrifice. Il est tout à fait significatif à cet égard que l’abattage de la victime est, parmi les rites principaux, le seul auquel le Lévitique n’attribue aucun effet particulier : il n’est pas mis en relation avec l’absolution, il ne suscite pas non plus la faveur divine, et il ne constitue pas davantage un parfum reposant pour Dieu. Faire de la violence le centre du sacrifice n’est possible, au demeurant, qu’en ignorant les offrandes végétales. Or, celles-ci sont loin de n’être qu’un simple appendice du sacrifice animal ou un modeste succédané. Leur importance est démontrée notamment par les deux observations suivantes : Alors que l’holocauste et le sacrifice de communion sont obligatoirement associés à une offrande végétale et à une libation (voir Nb 15, 1-16), l’offrande végétale peut, elle, être offerte seule, indépendamment de tout autre sacrifice ; et tandis que l’offrande quotidienne du peuple consiste en un holocauste accompagné d’une offrande de farine et d’huile et d’une libation de vin (Nb 28, 3-Cool, celle des prêtres, présentée par le grand prêtre en personne, consiste en une offrande exclusivement végétale (Lv 6, 13-15). La place éminente que le Lévitique attribue aux offrandes végétales s’explique largement par le fait que, justement, ces offrandes n’impliquent aucune violence, mais que, tout au contraire, elles reflètent l’ordre de la création caractérisé par la non-violence et le respect de la vie qui trouvent leur traduction dans l’utopie d’une alimentation exclusivement végétale de l’ensemble des êtres vivants (Gn 1, 29-30) [5]
[5]Sur les offrandes végétales, voir A. Marx, Les offrandes…
.

19
La seconde remarque porte sur le rôle du sang. Parmi les autres idées reçues figure l’idée que le rite du sang représenterait l’offrande d’une vie, celle de l’animal ou même, selon une des interprétations chrétiennes traditionnelles, celle du sacrifiant qui infligerait substitutivement à cette victime le châtiment qu’il aurait dû lui-même subir à cause de ses péchés. Le sang, surtout dans le cas d’un sacrifice pour « le péché » [6]
[6]La désignation « sacrifice pour le péché » n’est pas très…
, servirait ainsi à expier les péchés. Cette interprétation s’appuie notamment sur Lv 17, 11 : « Car la vie de toute chair est dans le sang, et moi je vous l’ai donné sur l’autel pour faire l’absolution, kappér, de votre vie, car le sang, par la vie, réalise l’absolution. » Or, si ce passage, comme le fait d’ailleurs déjà Gn 9, 4, associe effectivement sang et vie, il est à noter qu’il n’y est pas question d’offrir une vie à Dieu. Le verbe « donner » a pour sujet Dieu, non le sacrifiant ! Le sang n’est pas offert par le sacrifiant à Dieu, il est donné par Dieu au sacrifiant, cela en vue de lui permettre de se réconcilier avec lui. Sa fonction est, en somme, analogue à celle du sang pascal mis sur les montants et les linteaux de la porte, et qui sert de signe, non d’offrande, pour protéger de la mort ceux qui se trouvent à l’intérieur de la maison (Ex 12, 7.12-13). Le sang du sacrifice pour le « péché » est, de même, destiné à faire pièce à tout ce qui est facteur de mort et qui entrave la relation avec Dieu. Pour ce qui est des holocaustes et des sacrifices de communion, le sang n’est pas davantage offert à Dieu. Il est aspergé contre l’autel, et non sur l’autel. La fonction de ce rite est de le soustraire à tout usage profane, mais aussi, en le mettant en contact avec l’autel, lieu de la communication avec Dieu, de manifester que la vie de l’animal, contenue dans le sang, appartient à Dieu, et à lui seul. En fait, le rite du sang, même s’il appartient à la phase proprement sacrificielle du rituel, n’est lui-même qu’un préalable au rite de la combustion qui, lui, en est le point d’aboutissement.

20
Il faut donc « en finir avec l’“expiation” » [7]
[7]Voir S. Trigano, « Le bouc émissaire. En finir avec…
. Celui qui invite à sa table veut honorer son hôte, partager avec lui sa joie, et non pas apaiser sa colère, et encore moins faire de ce repas un châtiment qu’il s’imposerait ! Ce repas n’est pas davantage un moyen de pression. Il est significatif à cet égard que le sacrifice offert lors du déluge (Gn 8, 20-22) l’est par un homme considéré comme juste (et qui n’a donc pas besoin que Dieu lui pardonne), et qu’il l’est, non pas avant le déluge, dans le but de détourner Dieu de son projet, mais seulement après, une fois le péché sanctionné, en vue de rétablir la relation avec lui. Le sacrifice présuppose des relations harmonieuses avec Dieu. Car la finalité du sacrifice, qu’il soit animal ou végétal, est toujours l’instauration ou plutôt le renforcement de relations sereines avec Dieu, ce qu’exprime la combustion de la matière sacrificielle sur l’autel en un parfum reposant.

21
Un texte capital, qui peut être véritablement considéré comme le récit étiologique du sacrifice israélite, vient confirmer les observations faites sur la base des désignations du sacrifice et de l’examen du rituel. Il s’agit d’un passage du livre de l’Exode situé aussitôt après la proclamation solennelle du décalogue. S’adressant à Israël par l’intermédiaire de Moïse, Dieu lui donne une série d’instructions portant sur le sacrifice (Ex 20, 23-26) :

22

   « Vous ne ferez pas à côté de moi des dieux d’argent et des dieux d’or.
   Un autel de terre tu feras pour moi et tu sacrifieras sur lui tes holocaustes et tes sacrifices d’alliance, ton menu bétail et ton gros bétail.
   Dans tout lieu où je ferai souvenir mon nom, je viendrai vers toi et je te bénirai.
   Si tu fais pour moi un autel de pierre, tu ne le construiras pas en pierres taillées car ton ciseau que tu agiterais sur elles le profanerait.
   Et tu ne monteras pas par des marches sur mon autel, afin que ta nudité ne soit pas révélée sur lui »

23
À première vue, ce passage semble se réduire à un fourre-tout de prescriptions relatives à la construction d’un autel, entremêlées d’informations sur la matière sacrificielle, les types de sacrifices et d’interdits divers. Or, un curieux procédé cryptographique conduit à considérer ce texte avec plus d’attention. En effet, si on s’applique à son étude – en hébreu ! – et que l’on fasse le décompte du nombre de mots du texte, on s’aperçoit que le total obtenu – cinquante-sept – correspond très exactement à la valeur numérique – autrement dit, à l’addition de la valeur de chaque consonne – du substantif mizbéach, autel. Le texte est donc loin d’être banal et mérite que l’on s’y arrête. En l’étudiant attentivement, on se rend aussi compte que l’impression d’incohérence qui s’en dégage n’est que superficielle. Car, en réalité, le texte est construit avec un soin tout particulier. On constate, en effet, que ses différentes prescriptions sont agencées deux par deux selon une structure concentrique, de manière à se correspondre. Aux deux extrémités, en deux vers de deux hémistiches de cinq mots chacun, sont énoncés des interdits : l’interdiction de fabriquer des images cultuelles et l’interdiction de faire des marches sur l’autel. Puis, au deuxième et à l’avant-dernier vers, de quatorze mots chacun, on trouve des instructions relatives à la nature de l’autel : il doit être construit en terre ou en pierres brutes. Enfin, exactement au centre du texte, encadré par cette double série de vers et ainsi mis en valeur, le verset qui en constitue le cœur. Ce verset se distingue à la fois par sa forme et par son contenu. Rédigé à la première personne, et non plus à la troisième, il se présente, non sous la forme d’un règlement, mais comme une promesse que Dieu fait à Israël. Une promesse double : chaque fois qu’Israël offre un sacrifice à Dieu, Dieu viendra vers lui, et il le bénira. Cette promesse récapitule toutes les attentes liées au sacrifice.

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La première est la venue de Dieu auprès du sacrifiant. Comme le montre la comparaison avec Ex 19, 3-4, où l’annonce de la venue de Dieu au Sinaï est introduite dans les mêmes termes qu’en Ex 20, 22, la référence à la venue de Dieu est à comprendre littéralement. Dieu vient, cela signifie qu’il « descend » sur terre pour se rapprocher de son peuple, et même pour être présent en son sein (Ex 29, 46). Mais à la différence de la théophanie du Sinaï, qui est spectaculaire et terrifiante, accompagnée de coups de tonnerre, d’éclairs, de tremblements de terre (Ex 19, 16. 18-19 ; 20, 18-19), la venue de Dieu à l’occasion d’un sacrifice se fait de manière discrète, invisible. Et elle intervient chaque fois qu’Israël lui offre des sacrifices. Pour reprendre une image de l’exégète Benno Jacob, l’autel est un « Sinaï mobile » [8]
[8]B. Jacob, Das Buch Exodus (Stuttgart, 1997), p. 1032 (à propos…
. Ou, comme le dit le psaume 68, 18, « le Seigneur est parmi eux, et le Sinaï est dans le sanctuaire ». L’autel représente le Sinaï, un Sinaï en quelque sorte reconstitué par Israël, et qui, parce qu’il en est comme un modèle réduit, doit, à l’instar d’une montagne, être fait de terre ou de pierres brutes.

25
Ce que le sacrifiant attend plus précisément de cette venue est exprimé par le second élément de la promesse : la bénédiction. Tout notre texte est tendu vers cette promesse. Si on se le représente, à la manière du Sinaï, sous la forme d’un cône, on trouve à sa base des interdits, puis, au milieu, des instructions, et au sommet, une promesse. Et, tout au sommet, à la pointe, cette promesse formulée en un seul mot : béraktika, je te bénirai. La principale fonction du culte sacrificiel se concentre dans ce seul verbe « bénir ». Ce « bénir » rejoint la toute première parole que Dieu, au moment où il les a créés, a adressée aux êtres humains, à tous les êtres humains, sans distinction de sexe, de « race » – un terme, au demeurant, jamais utilisé dans la Bible –, de peuple et même de religion : « fructifiez, devenez nombreux et remplissez la terre » (Gn 1, 28) et qu’il va réitérer à l’issue du déluge (Gn 9, 1). Car « bénir », ce n’est pas simplement formuler un vague souhait de bonheur. L’enjeu de la bénédiction, c’est la vie, au plein sens du terme. La vie physique et ce qui lui est nécessaire, la nourriture, et donc aussi tout ce qui est indispensable à la production de cette nourriture, la fertilité du sol, la pluie en son temps, la fécondité du troupeau, l’absence de fléaux. Mais aussi tout ce que l’hébreu désigne par le terme shalôm, à savoir la paix, la sécurité, la prospérité, le bien-être. Le sacrifice, constitué des produits représentatifs de l’agriculture et de l’élevage apprêtés en un succulent repas, est comme une illustration de cette bénédiction. Il est l’expression même de la bénédiction divine grâce à laquelle ces produits ont pu être obtenus. Offert à Dieu, en réponse à sa bénédiction, il suscite, en retour, la bénédiction divine et réalise ainsi ce qu’il représente.

26
Une image empruntée au livre d’Ezéchiel résume parfaitement les attentes qu’Israël rattache au sacrifice. Au cours d’une vision, le prophète Ezéchiel voit s’écouler du Temple un mince filet d’eau qui grossit très rapidement jusqu’à devenir un torrent infranchissable. Et l’ange qui accompagne Ezéchiel lui explique : « Cette eau s’en va vers le district oriental, descend vers la Arava et coule vers la mer… Et tout être vivant qui y pullule vivra là où passe ce fleuve et le poisson sera très nombreux… Au bord du fleuve, sur ses deux rives, pousseront toutes sortes d’arbres fruitiers ; leur feuillage ne se flétrira pas, leurs fruits ne s’épuiseront pas. Ils donneront chaque mois de nouveaux fruits, car l’eau sort du sanctuaire : les fruits serviront de nourriture, et le feuillage, de remède » (Ez 47, 1-12). Par l’effet de cette eau qui sort du Temple, la terre est transformée en jardin d’Éden. Le sacrifice a, en définitive, pour fonction de permettre que cette vie continue à s’en écouler en faisant obstacle à tout ce qui l’entrave et en s’efforçant de faire en sorte que Dieu reste présent au milieu de son peuple.

27
Car, au fond, pour la Bible, le sacrifice est essentiellement l’expression d’un intense élan vers Dieu et d’une profonde aspiration à vivre dans sa proximité.
Notes

   [1]
   Sur le sacrifice, voir notamment N. Neusch (éd.), Le sacrifice dans les religions (Paris, Beauchesne, 1994). Pour le sacrifice dans la Bible, voir Dictionnaire encyclopédique du Judaïsme (Paris, Robert Laffont, 1996), art. « Sacrifices et offrandes » ou encore A. Marx, Les sacrifices de l’Ancien Testament (Cahiers Évangile 111 ; Paris, Cerf, 2000). Pour une étude plus technique, qui intègre les commentaires rabbiniques, voir le monumental commentaire de J. Milgrom, Leviticus 1-16 (The Anchor Bible 3 ; New York, Doubleday, 1991).
   [2]
   Pour ce sens de zèbach, voir aussi, par ex., Dt 12, 15 ; Ez 34, 3.
   [3]
   Ainsi Dt 18, 9-12 ; Lv 20, 2-5. Voir aussi Mi 6, 6-8.
   [4]
   Notamment R. Girard, La violence et le sacré (Paris, Grasset, 1981).
   [5]
   Sur les offrandes végétales, voir A. Marx, Les offrandes végétales dans l’Ancien Testament. Du tribut d’hommage au repas eschatologique (Leiden, Brill, 1994).

[6]
La désignation « sacrifice pour le péché » n’est pas très heureuse, ceci notamment parce qu’elle donne à penser que ces sacrifices sont apportés en vue d’obtenir le pardon des péchés, alors qu’en réalité ils ne permettent d’obtenir ce pardon que dans le cas où il s’agit de transgressions par inadvertance, ou même inconscientes, d’un interdit divin (voir Lv 4-5, 13).
[7]
Voir S. Trigano, « Le bouc émissaire. En finir avec l’“expiation” », in « La Bible et l’Autre », Pardès 32-33, 2002, p. 117-127.
[8]
B. Jacob, Das Buch Exodus (Stuttgart, 1997), p. 1032 (à propos d’Ex 40, 34).



   Le sacrifice dans la Torah, dans le nouveau Testament et Le Coran...
   Sa fonction théologique
   Alfred Marx
   Dans Pardès 2005/2 (N° 39), pages 161 à 171

https://www.cairn.info/revue-pardes-2005-2-page-161.htm#

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Mais, À l'origine, le terme de sacrifice s'emploie pour une grande variété d'actes. Habituellement, il est surtout utilisé pour les sacrifices sanglants. Dans le cas d'offrandes de nourriture ou de liquide, on parle de sacrifice non sanglant ou libation, et, dans le cas d'une portion du sol, d'inauguration. Le terme est également passé dans le langage courant pour désigner le fait de détruire ou laisser détruire stratégiquement une partie d'un ensemble en vue d'un objectif global jugé plus important : le sacrifice aux échecs, qui consiste à donner un pion, une pièce ou une qualité pour obtenir l'avantage, sacrifier une escouade afin de gagner notamment une bataille ou une guerre, ou au travail, et aux études. Le sacrifice est une recherche du soi pour se faire pardonner de ses fautes au lieu d’honorer l'entité...

Pour moi, la prière est le plus beau des dons vers l'origine : dans ces termes, je ne cherche pas le repos et je percois la fragilité de ma conscience devant l'adversité des destins... Mon abnégation repose sur le terme et ne cherche pas à interpeller le verbe par des offrandes... Je cherche à développer sans violer sa création : La poussière devenue la nature et malgré ses jalousies et ses erreurs, il a le mérite de percevoir ses doutes et ses erreurs... Dans sa fierté, il a soumis des hommes dans des épreuves comme Abraham, Job et autres mais à su percevoir le bien et le mal créer dans les circonstances... Sa justice a eu le mérite de porter vers une connaissance où nous avions le libre arbitre du savoir : la justice, la sagesse et le châtiment... Construire n'est pas aisé et s'affirmer peut nous détourner de l'humilité...

Je ne cherche à écarter le mystère par la raison car le propre de l'univer est de percevoir un infini auquel le mirage et l'illusion côtoie la réalité et le temps... La terre est un océan peuplée d'iles plus au moins grandes... La poussiére engendre l'eau : étrange sensation des domaines sur la masse... Le sacrifice n'a pas de lieu si il veut modifier le destin car la vie engendre le destin, le chaos pour donner à su engendrer par son désir de vivre : Yahvé n'est pas un sacrifice car il est l'origine de la prière et de l'éthique de Vie...

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