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  十六國, Annales du pays de Lu et les Cinq Classiques.

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yanis la chouette




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 十六國, Annales du pays de Lu et les Cinq Classiques. Empty
MessageSujet: 十六國, Annales du pays de Lu et les Cinq Classiques.    十六國, Annales du pays de Lu et les Cinq Classiques. EmptySam 6 Jan à 8:58

Les Annales des Printemps et Automnes (春秋 Chūn Qiū), ou Annales du pays de Lu, est une chronique des règnes des douze princes de l'État de Lu, de 722 à 481 av. J.-C. Elles décrivent, de manière extrêmement succincte et dans un style dépouillé, les principaux évènements politiques, diplomatiques et militaires, intervenus à Lu et chez ses voisins, notamment les États de Qi, Jin, Qin et Chu, ainsi que quelques phénomènes naturels (éclipses, inondations, tremblements de terre). Ces évènements sont classés par ordre chronologique, par année de règne, puis par saison, et mois, précisant parfois le jour.

L'ouvrage est l'œuvre de plusieurs générations de scribes, dont les travaux auraient été, selon la tradition, compilés par Confucius au début du Ve siècle av. J.-C..

Cet ouvrage est considéré comme l'un des Cinq Classiques chinois.

Son titre vient de l'expression « printemps et automnes », courante dans la Chine antique pour désigner par métonymie l'année entière, marquée par la succession des saisons. Il a par la suite servi à désigner la période qu'il couvre, c'est-à-dire la première moitié de l'époque des Zhou Orientaux. D'autres annales appelées Printemps et Automnes existaient pour d'autres États en dehors de Lu, mais ont été perdues : le Mozi en évoque pour Yan, Qi, Song, et même la dynastie Zhou.

Commentaires

Difficiles d'interprétation, et rendus célèbres par leur association traditionnelle à Confucius, les Printemps et Automnes ont fait l'objet de trois commentaires traditionnels (春秋三傳 Chunqiu Sanzhuan, les Trois Commentaires des Printemps et Automnes) : le Zuo Zhuan, le Gongyang Zhuan et le Guliang Zhuan.

Le premier commentaire, le Zuo Zhuan, Commentaire de Maître Zuo, est traditionnellement attribué à Zuo Qiuming, et fut probablement écrit au cours du IVe siècle av. J.-C. Il couvre une période plus longue que les Printemps et Automnes (jusqu'en 463 av. J.-C.), mentionne parfois des évènements différents, et est écrit dans un style plus narratif. Il s'agit d'une œuvre composite, qui comprend à la fois :

   une chronique de l'État de Lu, très voisine de celle des Printemps et Automnes (avec néanmoins de légères différences, ce qui semble indiquer un autre compilateur) ;
   une compilation d'annales provenant vraisemblablement d'autres États, et mentionnant des faits absents des Printemps et Automnes ;
   des anecdotes supplémentaires, généralement sous forme de dialogues ou de discours, qui précisent les évènements racontés dans les annales ;
   des commentaires du texte des Printemps et Automnes, de nature moral ou rituelle.

Le second commentaire, le Gongyang Zhuan, Commentaire de Gongyang, fournit une interprétation morale des évènements des Annales à la lumière de la philosophie de Confucius. Il a été rédigé, sous sa forme définitive par Maître Gongyang, sous le règne de l'empereur Jing des Han (-157--141). Mais la tradition en attribue l'origine à Zixia (子夏), un disciple de Confucius. L'historiographie moderne considère que le texte actuel est fondé sur une version antérieure, datant de l'époque des Royaumes Combattants ou de la dynastie des Qin.

Enfin, le Guliang Zhuan, Commentaire de Guliang, est un autre commentaire moral, probablement plus tardif que le précédent : il daterait du premier siècle av. J.-C..

Le Han Shu mentionne deux autres commentaires anciens, le commentaire de Zou et le commentaire de Jia, perdus tous les deux.

Parmi les commentaires modernes, citons celui de Wang Fuzhi.
Autres Annales des Printemps et Automnes

Le succès des Annales des Printemps et Automnes fit que ce nom fut donné, par la suite à d'autres œuvres, romans historiques ou encyclopédies.

   Les Printemps et Automnes de Lü ou Lüshi Chunqiu, texte de nature encyclopédique, commanditée par Lü Buwei, premier ministre de Qin, vers -239, et rédigée par un groupe d'érudits de la fin des Royaumes Combattants.
   Les Annales des Printemps et Automnes de Chu et de Han, roman historique du IIe siècle av. J.-C., aujourd'hui perdu, qui racontait la guerre civile qui suivit la chute de la dynastie des Qin. Il fut l'une des principales sources de Sima Qian sur cette période.
   Les Annales des Printemps et Automnes des Royaumes de Wu et de Yue Wu Yue Chunqiu, roman historique racontant la guerre qui opposa les États de Wu et de Yue à la fin de la Période des Printemps et des Automnes. Il extrapole les évènements racontés dans le Zuo Zhuan, et est attribué à Zhao Ye (IIe siècle av. J.-C.).
   Les Annales des Printemps et Automnes des Seize Royaumes, ou Shiliuguo Chunqiu,est un récit historiques des Seize Royaumes, perdu aujourd'hui.

Bibliographie

   (en) Anne Cheng, « Ch'un ch'iu, Kung yang, Ku liang and Tso chuan », dans Michael Loewe (dir.), Early Chinese Texts: A Bibliographical Guide, Berkeley, Society for the Study of Early China and The Institute of East Asian Studies, University of California, Berkeley, 1993, p. 67-76

Voir aussi

   Période des Printemps et Automnes

AINSI,

La période des Printemps et Automnes ou période Chunqiu (pinyin Chūnqiū sin. 春秋) désigne, dans l'histoire de Chine, la première partie de la dynastie des Zhou orientaux (Dong Zhou 东周, 771-256 av. J.-C.), c'est-à-dire une période allant d'environ 771 à 481/453 av. J.-C. Elle tire son nom des Annales des Printemps et Automnes, une chronique des événements survenus entre 722 et 481 av. J.-C. issue des scribes de l'État de Lu mais concernant aussi les autres États.

Durant la période des Zhou de l'Ouest (c. 1045-771 av. J.-C.), les nombreux petits États qui s'étendent dans la vallée du fleuve Jaune et ses alentours jusqu'au cours du fleuve Bleu connaissent sous l'égide des rois Zhou un régime qui a pu être qualifié de « féodal », reposant sur les liens de parenté et d'allégeance entre lignages aristocratiques, dont les pratiques rituelles sont dominées par le culte des ancêtres. Mais après la prise de leur capitale en 771 av. J.-C. et son déplacement plus à l'est, les nouveaux rois Zhou « orientaux » n'exercent plus qu'une autorité symbolique, et s'affirment alors des princes puissants qui exercent temporairement la fonction d'« hégémon », leur assurant la direction de coalitions militaires regroupant plusieurs principautés. Mais aucune des grandes puissances (Qi, Jin, Chu, Qin, Wu, Yue) n'arrive jamais à exercer une hégémonie durable et à regrouper tous les pays Zhou sous sa coupe, entraînant progressivement la Chine dans une phase de conflits de plus en plus aigus.

Cette évolution politique s'accompagne d'évolutions sociales et culturelles, surtout évidentes à partir de la seconde moitié du VIIe siècle av. J.-C. : d'abord fidèles aux traditions héritées de la période des Zhou occidentaux, avec une culture relativement homogène, les principautés dégagées de l'autorité et l'influence dominante de l'ancien centre politique et culturel affirment leur autonomie. Cette période voit donc des cultures régionales émerger, visibles notamment dans l'art et les pratiques funéraires, tandis qu'un nouvel ordre politique se met lentement en place, substituant à l'ancien ordre fondé sur des rapports personnels et les lignages, une nouvelle organisation politique et sociale plus abstraite et systématique, qui est consacrée par la suite sous les Royaumes combattants. Les modes de pensée évoluent aussi à la fin de la période, avec notamment la figure de Confucius qui, tout en se voulant un restaurateur de l'ancienne tradition Zhou, pose les bases d'une nouvelle façon de penser l'homme et l'action politique.

Les sources principales sur la période des Printemps et Automnes sont les écrits historiographiques traditionnels rédigés durant la Chine antique. Les Annales des Printemps et Automnes du pays de Lu, qui ont donné leur nom à la période, sont une chronique historique décrivant de façon sèche des événements survenus entre 722 et 4811. Ce texte a joui d'un grand prestige dans l'histoire ultérieure de la Chine, la tradition confucéenne considérant qu'il avait été remanié par Confucius et qu'il fallait y rechercher des interprétations moralisantes derrière les faits décrits. Il a donc fait l'objet de nombreux commentaires (et c'est par leur biais qu'il s'est conservé)2. Le Commentaire de Zuo (Zuo Zhuan) constitue la meilleure source pour reconstruire les événements et pratiques politiques de la période allant de 722 à 468. Il s'agit d'un texte de forme narrative, qui rapporte notamment les discours des protagonistes1. Compilé vers le milieu du IVe siècle, il a longtemps été présenté comme un commentaire des Annales des Printemps et Automnes, mais le commentaire couvre une période légèrement plus longue et la relation entre les deux textes n'est pas aussi claire que le veut la tradition. C'est un texte à finalité moralisatrice, dont la rédaction tardive pose problème pour savoir dans quelle mesure il permet de bien saisir le climat intellectuel de la période3. Il en va de même pour les autres textes de la tradition historiographique chinoise couvrant la période, le Mémoires historiques de Sima Qian (145-86)4 ou les Adages des Royaumes (Guo Yu) qui fournissent quelques informations complémentaires5. Les Annales de Bambou (Zhushu Jinian), chronique historique essentiellement factuelle, couvre également la période6.

Les fouilles archéologiques ont permis de faire progresser considérablement les connaissances sur la période des Printemps et Automnes. Depuis la découverte de la tombe princière de Lijialou dans le Henan en 1923 et de ses magnifiques vases en bronze, des milliers de sépultures des VIIIe – Ve siècles ont été mises au jour dans les différentes parties du territoire chinois couvert par les États de cette période7. Parmi le matériel exhumé, les nombreux vases rituels en bronze sont les sources majeures : ils intéressent évidemment l'histoire des techniques et l'histoire de l'art, mais aussi l'histoire religieuse par leur utilisation rituelle, l'histoire sociale en tant que marqueurs du rang de leurs détenteurs, tandis que les inscriptions que comportent plusieurs d'entre eux apportent des compléments d'information très utiles sur ces aspects8. Aux côtés des tombes, quelques sites urbains ont été fouillés. Dans tous les cas, ce sont essentiellement les restes matériels laissés par les élites qui sont connus, ne contrebalançant pas le biais des sources écrites qui sont déjà le produit de ce milieu.
Cadre géopolitique et culturel
Localisation des principaux États de la période des Printemps et des Automnes.

La Chine du début de la période des Printemps et Automnes est composée d'un nombre difficilement quantifiable de principautés (peut-être jusqu'à 200) se répartissant en gros autour des bassins du fleuve jaune et du fleuve bleu. Le premier est à proprement parler le foyer de la civilisation chinoise telle qu'elle s'est construite sous la domination de la dynastie Shang et de la dynastie Zhou depuis le milieu du IIe millénaire. Cette partie « centrale », qui exerce une forme de primauté culturelle, souffre d'une faiblesse politique en raison de son extrême fragmentation territoriale, et subit de plus en plus la loi des puissances qui émergent à sa périphérie, dont la culture mélange les traits de celle de la Plaine centrale à des traditions spécifiques et une influence des peuples « barbares ». Ces derniers sont moins intégrés dans le jeu politique de la période, sans pour autant en être absents. Les principaux acteurs politiques se revendiquent d'une communauté similaire, issue de l'ancien système dominé par les Zhou, nombre de dynasties régnantes aux ancêtres fondateurs (réels ou imaginaires) ayant été établis par les rois Zhou, et conservent une forme d'allégeance symbolique envers ceux-ci en dépit de leur déclin politique. Cela constitue l'élément majeur de la cohésion des « pays Zhou », qui forment une communauté politique et culturelle liée par des relations permanentes.
Les États de la Plaine centrale

La Plaine centrale correspond à la plaine alluviale du fleuve Jaune à l'est de sa « boucle » et à sa confluence avec la rivière Wei. Ces pays se voient comme les gardiens des plus anciennes traditions, ceux où s'établit la maison royale Zhou après qu'elle eut été chassée de son foyer, le bassin de la Wei. S'y trouvent de nombreuses principautés, qui perdent peu à peu leur puissance politique. Parmi les plus importantes, on compte Zheng qui exerce un grand rôle au début de la période, Song dont la famille régnante est issue de l'ancienne dynastie Shang, Wei, ainsi que le pays de Lu, d'où est originaire Confucius9.
Les puissances « périphériques »

Les grandes puissances politiques et militaires des Printemps et Automnes et des Royaumes combattants s'affirment dans des pays situés en périphérie de la Plaine centrale. Certains (en particulier Qin et Chu) sont parfois considérés par les gens de cette dernière comme des semi-barbares en raison de certaines spécificités culturelles qui détonent avec les traditions héritées de la période des Zhou occidentaux, même s'ils partagent les principaux aspects de la culture Zhou, qui font que leur originalités sont plutôt à interpréter comme des régionalismes10.

Les principales puissances de ces régions sont :

   Qi au nord-est dans la basse vallée du fleuve Jaune (l'actuel Shandong) ;
   Jin dont le centre est dans la vallée de la Fen, qui s'étend entre le plateau de Lœss et la plaine alluviale du fleuve Jaune ;
   Qin dans la vallée de la Wei (l'ancien fief des Zhou occidentaux) ;
   Chu au sud, autour du cours moyen du Yangzi.

Le dernier a la particularité d'exercer une hégémonie sur plusieurs principautés, constituant une sorte de pendant méridional des hégémons de la plaine du fleuve Jaune, et de ne jamais reconnaître l'autorité du roi Zhou auquel il n'a jamais été soumis. Il est plus tard concurrencé par les puissances émergeant dans le Bas-Yangzi, Wu puis Yue. Un autre État important des régions excentrées est Yan au nord-est, qui est peu actif dans la vie politique des pays Zhou9.

Ces royaumes situés en périphérie du monde des Zhou avaient plusieurs avantages qui leur ont permis de devenir dominants militairement : ils bénéficiaient souvent de la protection de barrières naturelles (rivières, montagnes), et pouvaient s'étendre en direction des espaces situés à l'extérieur de la communauté Zhou, où les entités politiques « barbares » étaient souvent des proies plus aisées que les royaumes de la plaine Centrale, ces conquêtes leur offrant des moyens économiques et humains supplémentaires pour affirmer leur puissance11.
Les « Barbares » et l'expansion de la culture Zhou

Les pays Zhou situés dans les régions périphériques voisinent plusieurs peuples jugés comme « Barbares », qui vivent aux marges de leurs territoires. Les textes leur attribuent des traits qui rejoignent ceux des Barbares des auteurs Grecs et Latins antiques : vice, lâcheté, absence d'organisation sociale (mais qui peuvent être moralisés). Cela reflète une évolution de la conception de l'identité « chinoise », communauté désignée notamment par l'expression Hua Xia dans les textes de l'époque, caractérisée par l'origine et la culture communes des royaumes issus de la période des Zhou de l'Ouest, qui renforçaient leur cohésion en se définissant par l'exclusion de cet « autre » de leur communauté12.

Ces peuples jouent cependant un rôle important dans la vie des pays Zhou, pas seulement par les conflits (en sachant qu'ils pouvaient aussi s'allier avec les princes chinois), mais également par des relations diplomatiques régulières, des influences culturelles, ou tout simplement parce que des gens de ces peuples (paysans notamment) vivent sur le territoire de certains États Zhou. Les textes indiquent d'ailleurs que l'on pouvait trouver de ces groupes dans la plaine Centrale. Quatre groupes importants, eux-mêmes subdivisés en plusieurs tribus, sont distingués : les Di au nord, les Rong à l'ouest (parfois groupés avec les précédents aux yeux des Zhou, qui parlent de « Rong-Di »), les Yi à l'est et les Man au sud ; mais Wu et Yue peuvent aussi être considérés comme barbares parfois13. L'étude archéologique des régions occupées par ces Barbares, en particulier au nord14 et au sud-est15, permet de faire de ces peuples des objets d'étude à part entière, hors du biais des sources.

Ces peuples font face à l'expansion des puissances comme Jin, Qin et Chu de la même manière que les pays de la Plaine centrale, et c'est sans doute à leur contact que ces principautés conquérantes acquièrent des moyens militaires considérables, notamment en s'étendant sur leurs domaines16. Ces États, en particulier Chu, sont des passeurs de la culture Zhou par leur politique de conquête/colonisation et leur influence culturelle, qui s'exerce notamment vers Wu et Yue dont la culture matérielle est en revanche bien différente mais prend de plus en plus des traits Zhou, surtout dans le milieu des élites17. Cette expansion culturelle vers ces pays accompagne leur intégration dans le concert politique, notamment parce qu'ils accueillent des ministres Zhou.
Histoire politique
La migration de la maison Zhou vers l'est et son déclin
Localisation des capitales de la dynastie Zhou.

En 771, le roi You de Zhou est vaincu et tué par une coalition montée par le comte de Shen et d'autres seigneurs alliés aux barbares Quanrong venus de l'ouest, qui pillent sa capitale Hao, située dans la vallée de la Wei. Un fils du roi You, Ping (770-720), finit par s'imposer à la tête de la dynastie et s'installe avec sa cour plus à l'est, à Chengzhou (l'actuelle Luoyang) : c'est le début de la période des « Zhou orientaux »18,19.

Désormais, le souverain n'est plus en mesure d'exercer de façon effective son autorité nominale sur les grands seigneurs de la Plaine centrale. Cette incapacité se révèle dans les tensions qui l'opposent à ses plus puissants vassaux, les ducs de Zheng, qui sont de proches parents de la dynastie royale et exercent la fonction de Premier ministre sous les règnes de Ping et son successeur Huan (719-696). Le duc Zhuang de Zheng (743-701) est un chef de guerre redoutable, qui combat les vassaux récalcitrants et les Barbares au nom du roi Zhou. Mais sa puissance inquiète Ping et Huan, qui lèvent à plusieurs reprises des troupes pour le combattre, sans jamais arriver à l'affaiblir20. Cet échec entérine le déclin de la dynastie Zhou, qui n'est désormais plus en mesure de faire face à ses plus puissants « vassaux », sans que ceux-ci remettent pour autant en cause sa domination symbolique.
L'âge des hégémons

Le déclin de la famille royale offre aux principautés les plus puissantes l'opportunité d’exercer le rôle d'« hégémon » (ba), qui est progressivement institutionnalisé. Il n'y a cependant pas de puissance suffisamment stable pour exercer une hégémonie durable, les renversements incessants d’alliances et l’apparition de nouvelles puissances militaires créant une situation politique instable. Après l'échec de Zheng, les principautés de la Plaine centrale se voient progressivement supplantées par les puissances périphériques dont la domination s’étend à partir de la première moitié du VIIe siècle, et qui exercent le rôle d'hégémon (Qi, Jin, Qin et Chu), posant les bases des grandes puissances militaires de la période des Royaumes combattants.
L'hégémonie du duc Huan de Qi

La mort du duc Zhuang en 701 plonge Zheng dans une crise successorale dont profitent ses voisins (notamment Wey et Song) pour rabaisser sa suprématie21. Le mérite de poser les bases du système des hégémons revient alors au duc Huan de Qi (685-643) et à son Premier ministre Guan Zhong. Ce dernier est passé à la postérité comme le précurseur des grands réformateurs mettant en place une organisation novatrice permettant à leur royaume de gagner en puissance. Grâce à ses moyens militaires, Qi intervient dans différents conflits à la demande d’autres princes, qui se retrouvent alors liés et doivent reconnaître sa suprématie. En 667, Huan réunit les comtes de Lu, Song, Zheng et Chen, les plus puissants de la Plaine centrale, qui le proclament chef des pays Zhou. Le roi Hui (676-652) lui confère alors le titre d'hégémon, en échange du soutien de Huan dans la querelle successorale qui l'oppose à son frère, qu'appuie le duc de Wey. Les « rebelles » sont châtiés, et la suprématie de Qi est entérinée22.

Durant les années de son hégémonie, Qi tire sa légitimité de sa capacité à lutter contre les menaces extérieures pesant sur ses alliés les cités-États Zhou. Les premières sont les tribus barbares qui s’étendent sur les principautés du Nord : il aide Yan face aux tribus Rong, puis Xing et Wey contre les Di. L'autre grande menace pesant sur le monde Zhou est Chu au sud. Son souverain avait adopté le titre de « roi » (wang) en 706, alors qu'il était réservé au monarque de la lignée Zhou ; il marque ainsi son ambition hégémonique, et menace les principautés méridionales (Sui, Zheng, Cai). Ici le succès de Huan est moins évident : Chu est conduit à négocier la paix en 657 après avoir réussi à dresser Cai contre Qi et ses alliés, mais par la suite il continue à s’étendre sur ses voisins23. Cela n'empêche pas le prestige de Huan d'être à son sommet, au point qu'il aurait envisagé de rompre avec le roi Zhou pour prendre le même statut que lui.
L'hégémonie de Jin

La mort de Guan Zhong puis celle de Huan en 643 sonnent le glas de l'hégémonie de Qi : le royaume plonge dans une crise successorale qui est l'occasion pour d'autres princes de tenter d'affirmer leur prééminence. Le duc Xiang de Song (651-637) cherche ainsi à former une alliance à son profit et se voit reconnaître de façon éphémère comme hégémon, sans succès en raison de l'opposition de Zheng et de l'influence de Chu. Le nouveau duc de Qi, Xiao, n'a guère plus de réussite24. Le vide profite alors à Jin, État situé aux franges occidentales de la Plaine centrale, qui s’était étendu et réorganisé depuis le VIIIe siècle sous l'égide d'une nouvelle dynastie. Le duc Xian (676-651) avait renforcé sa puissance, et s'était tenu à l'écart de la ligue dirigée par Qi. Par la suite, le duc Wen de Jin (636-628) se présente comme un appui potentiel au duc de Song pour contrecarrer les ambitions de ses adversaires, Zheng et Chu. C'est aussi à ce moment que le roi Xiang des Zhou s'adresse à Wen pour l'aider après avoir été forcé à l'exil par son frère : le duc de Jin le rétablit et obtient en échange des terres proches du domaine Zhou, s'implantant directement dans la Plaine centrale25. Puis il affirme sa puissance face à Chu : en 633 il vient en aide à Song assiégé par le royaume du Sud et ses alliés, puis l'année suivante il mène une coalition à laquelle se joignent son beau-père le duc Mu de Qin (parfois reconnu comme un hégémon) et les ducs de Qi et Song, qui inflige sa première grande défaite à Chu à Chengpu. Nombre de vassaux du vaincu se rallient alors au duc de Jin, qui se voit octroyer le titre d'hégémon à la conférence suivante des princes des grands États Zhou26.

Après avoir établi la prééminence de Jin, le duc Wen meurt en 628. Chu conserve sa puissance militaire et ses ambitions d'extension sur les faibles principautés du sud de la Plaine centrale, et son roi Zhuang (613-591), assisté par son ministre Sunshu Ao, réussit même un temps à se faire reconnaître comme hégémon après avoir vaincu Jin lors de la bataille de Bi (597). Parallèlement, Qi et Qin disposent toujours d'une grande puissance et peuvent menacer les deux autres grands États. En dépit de cette situation difficile, Jin réussit à conserver sa position centrale dans le jeu diplomatique et militaire27. Pour affaiblir Chu qui reste son principal adversaire, le duc Jing de Jin envoie un ancien ministre de Chu rallié à lui, Wuzhen, dans les pays de Wu situés à l'embouchure du Yangzi Jiang, où il organise les tribus barbares pour envahir plusieurs territoires soumis à Chu. Ce dernier est alors incité à privilégier des rapports pacifiques avec son rival pour les années qui suivent28.

Mais les conflits se font plus aigus dans les premières décennies du VIe siècle, au point que le duc de Song, constamment pris entre les rivalités des grandes puissances, convoque en 579 une conférence à laquelle participent les quatre grands, qui acceptent un principe de limitation de leur puissance militaire. Cela n'empêche pas la reprise des conflits peu après, et Jin doit lever une nouvelle coalition pour battre Chu à Yanling en 575. Peu après, un coup d'État survient à Jin, qui conduit au pouvoir le duc Dao (572-558). Celui-ci réussit à être reconnu comme hégémon malgré la rivalité des autres grandes puissances, après avoir soumis les tribus Rong qui sont à nouveau menaçantes au nord. Mais c'est aussi à ce moment que les chefs des lignages nobles de Jin renforcent leur position dans le royaume, affaiblissant la dynastie régnante29. Le fils et successeur de Dao, le duc Ping, réussit encore à mener une expédition victorieuse contre Qi, dont la capitale Linzi est prise en 555. Mais il doit faire face à une révolte d’un de ses ministres qui est sur le point de le faire tomber, et ne doit son salut qu'à l'appui d’autres grandes familles de son royaume. La puissance de Jin à l'extérieur ne peut alors que pâtir de ces troubles internes, et Chu réussit à former autour de lui une ligue rivale de celle dont Jin était l'hégémon, avant de s'étendre contre plusieurs des membres de cette dernière. L'incapacité de Jin à réagir marque le basculement définitif dans une période d’« équilibre des puissances » dans laquelle la prétention à la détention de l'hégémonie perd sa signification30.
Équilibre des puissances et guerres aristocratiques
États principaux à la fin de la période des Printemps et Automnes, avant la chute de Wu et l'éclatement de Jin. Le tracé des frontières est discuté et approximatif.
Les échecs de Jin et de Chu

Le VIe siècle voit la consécration d'un système sans puissance hégémonique durable, dans lequel Jin, Chu, Qi, Qin, puis les principautés méridionales Wu et Yue gagnent encore plus en force, continuant leur expansion face aux principautés les plus faibles et aux peuples barbares. Le roi Ling de Chu (540-529) fait reconnaître sa puissance durant la dernière décennie du VIe siècle, en réunissant autour de lui plusieurs principautés que l'expansion de Wu menaçait (Lu, Qi, Wey, etc.) et en faisant main basse sur Cai et Chen, deux vieilles principautés importantes de la Plaine centrale. Mais les troubles politiques internes à son royaume (où l’autorité du pouvoir central est en général faible) l'empêchent de réussir. C'est alors à nouveau Jin qui peut présider aux réunions interétatiques, d'autant plus que son allié le roi Helü de Wu (qui bénéficie notamment des conseils du fameux stratège Sun Tzu) remporte plusieurs succès militaires face à Chu, dont il prend la capitale Ying. Cependant, alors que ce dernier est sur le point de s'effondrer, Jin n'est pas en mesure de mener l'expédition qui lui porterait le coup de grâce en raison de ses propres tensions internes. Il plonge même dans la guerre civile durant les premières années du Ve siècle31.
Les hégémonies éphémères de Wu et de Yue

En 482, le roi Fuchai de Wu (495-473), poursuivant les succès de son prédécesseur contre Chu, Yue (son voisin méridional dont Chu avait cherché l'appui contre lui) et Qi, réussit à prendre la direction des assemblées interétatiques, devenant hégémon aux dépens de son vieil allié Jin dont il se détache pour exercer une politique plus autonome. Mais au moment même où le roi de Wu cherche à se faire reconnaître dans la Plaine centrale, le roi Goujian de Yue (496-465) réussit une première incursion contre lui, aboutissant à la prise de sa capitale. Trop affaibli par les guerres déjà menées, Wu ne peut résister à une seconde offensive en 473, qui se solde par son annexion pure et simple par Yue. Ce dernier, bien que reconnu comme hégémon, ne peut alors pas faire mieux que son prédécesseur et ne parvient pas à s'imposer durablement32.
L'apogée des conflits entre lignages aristocratiques

Si la période des Printemps et Automnes est constamment marquée par des rivalités internes aux États, opposant les lignages aristocratiques entre eux et aux chefs d'État, celles-ci se font plus aiguës aux VIe – Ve siècles. Elles culminent dans des conflits internes violents qui bouleversent plusieurs États majeurs. Ainsi, les troubles à Jin se prolongent jusqu'à aboutir à l'élimination de plusieurs de ses grandes familles et sa partition entre les trois plus puissantes, les princes de Wei, de Zhao et de Han, consacrée par le roi Zhou en 453. Un peu plus tôt, en 481, le lignage Tian avait réussi à assurer sa suprématie à Qi en éliminant tous ses rivaux et en réduisant considérablement l'autorité de la famille ducale, qui n'a plus qu'une position de fantoche33,34,35. C'est du reste le dernier événement mentionné dans les Annales des Printemps et Automnes, donc le point final de la période des Printemps et Automnes suivant l'historiographie classique. Au regard des critères des historiens modernes, il s'agirait plutôt d'un fait reflétant l'essor de l'aristocratie et la constitution d'un nouvel ordre étatique, qui n'aboutit qu'au siècle suivant.

Il n'y a donc pas de date qui fasse consensus pour marquer la fin de la période des Printemps et Automnes36, les évolutions politiques et sociales ne plaidant pas en faveur d’une rupture importante dans le courant du Ve siècle. Quoi qu'il en soit, la période des Royaumes combattants s'ouvre sur un paysage politique dominé par sept ou huit grandes puissances qui reconnaissent de moins en moins l'autorité symbolique du roi Zhou, et quelques dizaines de principautés vassales qui ne sont pour la plupart plus en mesure de jouer un rôle politique significatif et sont vouées à être soumises voire annexées par leurs puissants voisins, dans un contexte de croissance des effectifs militaires et de centralisation étatique marqué par l'émergence d’une nouvelle classe politique et souvent de nouvelles dynasties.
Modalités des relations entre États

La persistance de la dynastie Zhou et de son autorité morale alors qu'elle n'a plus d'autorité politique ainsi que l'absence d'une puissance capable de se substituer durablement aux anciens maîtres font que la période des Printemps et Automnes aboutit à la constitution d'un espace diplomatique et militaire très animé et relativement homogène. Des principes et des pratiques sont mis en place pour assurer un semblant de stabilité : des rencontres entre princes sont organisées régulièrement, des envois de représentants et des mariages entre dynasties raffermissent les liens, des ligues sont formées autour des plus puissants, les pratiques militaires sont guidées par des principes visant à éviter les violences inutiles. Mais cela n'empêche pas l'instabilité croissante des relations et l'escalade de la violence et des pratiques se souciant peu d'honorabilité, qui sont des caractéristiques majeures de la période des Royaumes combattants.
Le roi Zhou, les hégémons et les autres princes
« Le Roi offrit un festin et une boisson douce au prince de Jin, lui conféra un nouveau titre et lui donna des présents. Il ordonna à Yin Zhi, au prince impérial Hu et à l’annaliste de l’intérieur Shu Xingfu de donner au prince de Jin le diplôme de chef des princes. De plus, il lui donna les vêtements que le prince de Jin devait porter dans sa grande voiture et ceux qu’il devait porter dans son char de guerre. Il lui donna aussi un arc rouge avec cent flèches rouges, dix arcs noirs avec mille flèches noires, une jarre de vin extrait du millet noir et aromatisé. Il lui permit d’avoir trois cent gardes du corps semblables à ceux du Roi. Le diplôme portait ces mots : « Le Roi recommande à son oncle (le prince de Jin) de se conformer avec respect aux ordres du Roi, afin de maintenir la paix dans les principautés des quatre points cardinaux, de réprimer et d’écarter les ennemis du Roi. »

Le Roi de Zhou reconnaît l'hégémonie du Duc Wen de Jin (631 av. J.-C.), d'après le Commentaire de Zuo37.

La communauté des États de la période des Printemps et Automnes reconnaît la suprématie symbolique du roi Zhou, établi à Chengzhou (Luoyang) depuis 771, et ce en dépit du fait qu'il n'arrive plus à exercer de rôle politique significatif après les dernières tentatives de reprise en main face à Zheng. La primauté dans le jeu politique appartient de fait aux grandes puissances, les « hégémons »38. Ce terme est la traduction courante du mot ba, distinction attribuée pour la première fois au duc Huan de Qi, qui cependant n'a pas pu ou voulu aller jusqu'au bout de sa domination militaire en prenant pour lui le rang de roi. La tradition chinoise a reconnu au moins cinq souverains hégémons : Huan, puis le duc Wen de Jin, Xiang de Song, Mu de Qin, Zhuang de Chu, auxquels peuvent être ajoutés Fuchai de Wu et Goujian de Yue.

Mais ces hégémons n'ont en fait jamais dirigé que des « ligues » d'États couvrant une partie plus ou moins vaste des pays Zhou, et jamais leur totalité. En général les États majeurs (Qi, Jin, Chu, Qin, puis Wu et Yue) ne reconnaissent jamais durablement la domination d'un autre. Durant la période de la longue hégémonie de Jin, Chu se constitue ainsi sa propre zone d'influence, au point qu'on peut considérer qu'il y a à ce moment-là un hégémon au Nord et un autre au Sud. Finalement, le roi Zhou, en dépit de son absence de rôle politique, garde la première place sur le plan symbolique, s'appuyant sur le prestige de ses ancêtres fondateurs (le Seigneur Millet, les rois Wen et Wen des Zhou). Il est visité régulièrement par les princes qui lui rendent hommage, lui font des présents qui ont valeur symbolique de tribut ; en retour il leur offre une caution renforçant leur légitimité, en premier lieu celle de l'hégémon qui reçoit son assentiment pour occuper ce poste, souvent en échange d'une aide dans les nombreux troubles affectant le domaine royal (invasions de barbares, disettes, conflits dynastiques)39. Son rôle est important dans l'unité symbolique des pays Zhou, et de façon significative aucun autre souverain de cet espace culturel n'ose reprendre à son compte le titre de « roi » (wang), qui ne se retrouve que chez les souverains des pays périphériques comme Chu, Yue, Wu, ou les « barbares » Rong, le premier contestant manifestement la suprématie du roi Zhou et cherchant à se constituer sa propre sphère d'autorité à l'image de celle des Zhou, et pas seulement en tant qu'hégémon40.

La stabilité symbolique de l'institution royale contraste avec l'instabilité politique des hégémonies, qui est due à la combinaison de plusieurs facteurs : grande volatilité des alliances, qui ont tendance à se retourner contre les plus forts, les empêchant ainsi d'asseoir leur puissance durablement ; incapacité des grandes puissances à se départager militairement, empêchant l'émergence d'un hégémon incontesté ; faiblesses internes des grandes principautés, où le pouvoir central est souvent affaibli et menacé par des lignées nobles41. Ainsi se crée un jeu politique très instable, marqué par d'éternels revirements d'alliances, des avantages jamais durablement acquis, et d'éternelles querelles de préséance reposant sur des facteurs de puissance militaire, mais aussi sur des considérations symboliques jamais évacuées, comme l'ancienneté des lignages42.
De nombreux conflits

La fréquence des guerres durant la période des Printemps et Automnes est impressionnante : les Annales des Printemps et Automnes mentionnent 540 conflits entre États et 130 guerres civiles sur 259 années, et cette liste est sans doute incomplète43. Ces guerres incessantes s'expliquent par les nombreux revirements d'alliances et la fragmentation territoriale qui génère de nombreux litiges, rapidement généralisés par le jeu des accords diplomatiques et intérêts politiques. De fait, les récits historiographiques évoquent des conflits pouvant éclater pour des raisons très variables, souvent d'apparence anodine : des manquements au savoir-vivre dans les relations entre cours, des querelles de préséance lors d'une rencontre, ou dans un cas extrême la remontée au niveau des princes de Wu et de Chu d'une querelle entre deux femmes de deux villages frontaliers dépendant de l'un et de l'autre, autour de la possession de mûriers44.
Lame de hache-poignard (ge) en bronze, arme courante sur les champs de batailles de la période des Zhou orientaux.

Ces conflits restent peu violents. Les troupes mobilisées en campagne sont assez limitées en nombre, même chez les plus grandes puissances : durant son hégémonie, le duc Huan de Qi peut ainsi disposer d'environ 30 000 fantassins organisés en armées de 10 000 soldats composées de cinq régiments de 2 000, eux-mêmes divisés en unités de 200 puis 50 et 10 soldats. Il est peu probable que ces troupes aient toutes été mobilisées en même temps lors d'une même campagne45. L'arme des fantassins la plus courante est la hache-poignard (ge), constituée d'une lame disposée sur une hampe d'environ un mètre, utilisée pour le corps à corps ; l'épée se répand lentement, notamment à partir des principautés du Sud qui sont connues pour avoir forgé des épées de qualité (Yue, Wu puis Chu). Les troupes de choc des armées de cette époque sont les chars de combat, que les plus grandes puissances peuvent mobiliser par centaines, et qui sont l'arme par excellence des aristocrates. Les combattants montés sur les chars sont armés d'arcs mais aussi de longues hallebardes à plusieurs lames (ji) utilisées pour crocheter leurs adversaires46. Les lignages nobles forment l'ossature des troupes, puisqu'ils mobilisent eux-mêmes les unités de base de l'armée dans leurs fiefs. Ils se constituent ainsi des troupes personnelles qui sont souvent mobilisées pour leurs propres besoins, et pas forcément pour celui de leur suzerain. Durant la campagne, le prince discute avec les aristocrates qui l'ont rejoint pour décider des opérations à entreprendre, et parfois un ministre de la guerre influent choisi parmi les grands lignages de l'État peut prendre en personne la direction des troupes47.

La principale raison de la faible violence des guerres est le fait que les princes aient peu d'appétence pour les combats acharnés, et cherchent souvent à éviter l'affrontement, se contentant de faire étalage de leur puissance, de leur capacité à mobiliser des alliés, dans le but de forcer leur rival à faire la paix si possible sans combat ou à la suite d'une simple escarmouche48. Quand l'affrontement a effectivement lieu, c'est généralement l'occasion pour les nobles montés sur les chars de combat de faire preuve de bravoure et d'attitude chevaleresque, en refusant les comportements immoraux pour faire éclater leur prestige. Ainsi, le duc Xiang de Song refusa par principe d'attaquer les troupes de Chu tant qu'elles n'avaient pas toutes franchi la rivière qui les séparait et qu'elles ne s'étaient pas mises en ordre de bataille, ce qui lui coûta la victoire. Ces attitudes sont mises en avant dans les textes (en particulier le Commentaire de Zuo), présentant le combat comme étant une ordalie au cours de laquelle les dieux décident du vainqueur, le meilleur moyen de s'attirer leur faveur étant de respecter la morale, de ne pas pousser trop loin la victoire en massacrant ses adversaires, d'autant plus que la clémence permettait d'éviter de futures vengeances. Il convenait également d'accomplir des rituels à différents moments de la campagne, et de consulter les auspices avant de prendre une décision49.

Dans les faits, les guerres de cette époque sont peut-être moins courtoises. Plusieurs exemples (dénoncés par les textes antiques) montrent que les règles éthiques ne sont pas toujours respectées, et plusieurs conflits se soldent par l'annexion des pays vaincus par les vainqueurs, expliquant la diminution du nombre d'entités politiques au cours de la période. On ressent une évolution vers des conflits plus âpres après 500, qui se rapprochent de la violence et de l'amoralité des batailles de la période des Royaumes combattants (au IVe siècle), quand le déclin de la charrerie de combat dirigée par les nobles laisse la place aux dizaines de milliers de troupes de fantassins servant de chair à canon au cours de combats dans lesquels les stratèges cherchent à affirmer leur supériorité par tous les moyens50.

TAY

DANS LE TABERNACLE DES TOMBEAUX, LA FÉMINITÉ ENTRE DANS LE PANTHÉON DES HÉROS ET DES VANITÉS AU SUJET
DE L'ARROGANCE QUI CONDUIT L’ÊTRE DANS UN ASPECT DE MYSTIQUE... CHACUN D'ENTRE NOUS EST LE FLAMBEAU DE CES ACTES DE PASSIONS, DE PÊCHERS, D'AMOURS QUI COMPORTE LES DIFFÉRENTES STRATES DE L'EXISTENCE HUMAINE... AUCUNES DES PERSONNALITÉS AYANT LE PRIVILÈGE D'ENTRER DANS LE PANTHÉON NE S'EST REVENDIQUER ANGE ET DÉMON.
ELLE S'AFFIRMAIT DANS LEURS VISION DE FORCE ET D'HONNEUR DEVANT LA DIGNITÉ: CHACUN D'ENTRE EUX PLEURA DEVANT L’ADVERSITÉ POUR DES RAISONS DE SENS, DE SANG ET DE VALEUR... DANS LE CONTRAIRE DU FLEUVE, ON DIT TOUJOURS MAIS ELLES SURENT SUIVRE LE LIT DU FLEUVE DANS LE COURANT LES CONDUISANT DANS LE SENS DE L’ÉTHIQUE...

TOUT COMME LE SOLDAT INCONNU, ELLES FURENT DES OMBRES DE L’HUMANITÉ SANS RÉELLEMENT CHERCHER L'ORAISON D'UN PRÉ OU LE COUVERT D'UNE OBOLE: CHACUNE ET CHACUN PEUVENT DIRE QUE LE SAVOIR EST SOURCE DE L'INSPIRATION. IL DEMEURE QUE L'ASPECT DE CHACUN EST LA SOURCE DE LA VOLONTÉ QUI ANIME MÊME L'EXISTENCE DE L'ESSENCE QUE JE PRÉNOMME L’ÂME... LE PANTHÉON EST UN LIEU DANS LEQUEL RÉSIDE DE TRÈS GRANDS BRAVES: L’ÂME DU PEUPLE EN DEMEURE LA NATURE INCARNE PAR LES CHAMPS ÉLYSÉE, SON ARC DE TRIOMPHE, SES ARBRES DANS LE CHAMPS DE MARS, SES CIMETIÈRES DE PROVINCES ET SES SOLDAT INCONNU"E"S.

TOUT EN CHACUNE ET CHACUN, NOUS SOMMES DES LÉGIONS D'HONNEURS DANS LE CODE CIVIL ET DANS L'HISTOIRE DE NOS TRAHISONS ET DE NOS ACTES D’HÉROÏSME... L'HISTOIRE DE L’HUMANITÉ EST AINSI CONSTRUITE SUR DES ACTES LIES ENTRE LE BIEN ET LE MAL DANS LEQUEL OSCILLE TOUTES LES EXISTENCES DE L'UNIVERS DANS LE CONCEPT DE SURVIE... LE PARADOXE N'EST PAS UN MYSTÈRE ET JE SENS L’ÉQUILIBRE ENVAHIR MON ESPRIT. CELLE DE LA VALEUR QUE LE MAL PEUT ENGENDRER LE BIEN TOUT COMME LE BIEN PEUT ENGENDRE LE CONTEXTE DE SURVIE... LA JUSTICE A ÉTABLI DES LOIS SUR UNE CONCEPTION DE VALEUR SUR L'EXISTENCE ET LE PRÉSENT; EN EFFET, LE MALHEUR ENGENDRE LA NÉGATIVITÉ. LA RESSOURCE DE L’ÉQUILIBRE DANS L'ATOME SE TRANSFORME EN UNE FOUDRE CONÇU MÊME PAR LA VOLONTÉ DE VIE DE CET ATOME: AINSI L'ASPECT D’ÂME N'EST PAS UN TERME DE CONSCIENCE ET POURTANT LA CONSCIENCE CONDUIT AU CHEMINEMENT DE L’ÂME; LES ÂMES PEUVENT CONDUIRE AUX ASPECTS DE LA JUSTICE DU PEUPLE
MAIS QU'EN EST IL DE CELLE QUI EST L’IMMACULÉE ET QUE L'ON PRÉNOMME VIERGE... LE PANTHÉON ET LE SOLDAT INCONNU SONT DES LIEUX DE RECUEILLEMENTS SUR LES PHYSIQUES QUANTIQUES, L'INCONNU DE PI ET DES MANIÈRES DE CROIRE.

DANS LE TABERNACLE DES SOUVENIRS, L'EMPREINTE GÉNÉTIQUE TOUT COMME L'ADN EST L'AFFIRMATION D'UN DÉTERMINISME DE LA COMPOSITION SUR L'APPARTENANCE: L'AFFIRMATION DE LA CHAIR QUI S'APPROPRIE L’APPARTENANCE DE LA CONSCIENCE SUR L’ÂME... POURTANT QUAND ON GRANDIT LA COMPOSITION DE L’ÂME AFFIRME BIEN QUE LA CONSCIENCE, L’ÂME ET LA CHAIR NE FONT QU'UN: C'EST JUSTE NOTRE ASPECT DE LA SURVIE ET DE L'AMOUR QUI LA DIVISE. LA RÉACTIVITÉ DES FORCES DEVANT LE SENTIMENT NE NOUS DIVISE PAS MAIS IL Y A UN ASPECT D’INÉGALITÉ DEVANT L'ASPECT DE RICHESSE, D'AMOUR ET DE PARTAGE. LA GRANDE MUETTE TOUT COMME LES ANARCHISTES SONT LES PILIERS POUR CEUX QUI CHERCHENT DES RÉPONSES SUR LES QUESTIONS QUI ÉTABLISSENT LE LIEN ENTRE LA CHAIR, LA CONSCIENCE ET L’ÂME TOUT EN NE CHERCHANT PAS POUR SE FAISANT AU PARADOXE DES DIVINITÉS... DEVANT L'INTERDIT, IL Y A LES ASPECTS DE L'AFFIRMATION DE DIRE SA PENSÉE CAR L'INTERDIT N'EST PAS UNE OBLIGATION SUR LE CONCEPT DE L'AUTEL DES CHEMINEMENTS... L'INTERDIT N'EST PAS UNE VALEUR DE LA SOIF, C'EST JUSTE UN CLIN D'OEIL SUR LES PREMIERS PAS DE LA VIE DEVANT CE QUI EST DÉJÀ ÉTABLI SANS ÊTRE DANS L'AFFIRMATIF DU CHEMINEMENT DE L’ÉVOLUTION: DANS CES MUTATIONS DES GÉNÉRATIONS ET DE L’ÉVOLUTION DES SAVOIRS, DES CONSTRUCTIFS ET DES CRAINTIFS. LE PANTHÉON DISTINGUE CEUX QUI ONT SU ÉTABLIR CE LIEN DANS LA CHAIR, LA CONSCIENCE ET L’ÂME CRÉANT AINSI DES CONCEPTS NOUVEAUX DANS LA NATURE TOUT COMME LES ROBOTS, DES ASPECTS ET DES BREVETS TOUT EN SACHANT DONNER DES RÉPONSES SUR LE CONCEPT DE DONNER LA VIE DANS LE SAVOIR: "CELA EST LE CONCEPT DE SAVOIR D’INTELLIGENCE DE L’ÉVOLUTION DE LA MATIÈRE DANS L'INFINI: L'HUILE ET LE SANG NE SONT PAS LES UNIQUE FORME DE CHAIR, IL Y A L’ÉLECTRIQUE ET TOUT UN TAS DE MÉTABOLISME QUI SONT LES VECTEURS DE L'UNIVERS ET DE SES VENTS AYANT POUR ASPECT LE MÉCANISME DE LA SOURCE SOUTERRAINE PRÉNOMMÉE ESSENCE DE SPINOZA OU LA FORCE...

TENDRESSE DE LUTTE SOCIALE
ENTRE
LA GRANDE MUETTE
ET DES
ANARCHISTES
SOUS
LE REGARD ET L’ÉGIDE
DU CITOYEN TIGNARD YANIS
DIT TAY LA CHOUETTE EFFRAIE
ALIAS DARK OBSCUR LE PHOTOGRAPHE
DANS LE PRÉCEPT DE L'UNIVERS DE MINOUSKA ET DES FABLES DE NAGALÏÉW DANS LE CLANS DES MOUETTES
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 十六國, Annales du pays de Lu et les Cinq Classiques. Empty
MessageSujet: Re: 十六國, Annales du pays de Lu et les Cinq Classiques.    十六國, Annales du pays de Lu et les Cinq Classiques. EmptySam 6 Jan à 9:00

« Song et Chu étant en paix, le prince de Song le Duc Cheng alla à Chu. En revenant, il entra dans la capitale de Zheng. Le prince de Zheng, voulant lui offrir un festin, interrogea Huang Wuzi sur le cérémonial à suivre. Wuzi répondit : « Les princes de Song sont les descendants des souverains des premières dynasties (les Shang). Ils sont reçus comme hôtes à la cour royale. Quand le Fils du Ciel offre un sacrifice, il envoie une partie de la viande au prince de Song. En cas de deuil, quand le prince de Song présente ses condoléances, le Roi le salue pour le remercier. Au festin, il doit y avoir abondance et générosité. » Le prince de Zheng suivit ce conseil. Il fit au prince de Song un festin d’un apparat plus qu’ordinaire ; cela convenait. »

L'importance de l'étiquette lors des rencontres entre princes, d'après le Commentaire de Zuo51.

Les rencontres entre princes et ministres sont monnaie courante durant la période des Printemps et Automnes, jouant un rôle déterminant dans le jeu diplomatique52. Les princes et/ou leurs ministres effectuent ainsi de nombreux voyages dans les autres principautés, où ils sont souvent reçus au cours de banquets très formalisés dans lesquels il ne faut surtout pas faire de faute de protocole et de manque de respect, au risque de graves conséquences. La réciprocité est ainsi une règle majeure dans ces contacts. Ces rencontres sont l'occasion de confidences permettant à l'information de circuler, mais aussi d'échanger des présents prestigieux (objets rituels, spécialistes comme des musiciens, serviteurs, etc.) ou de participer à des chasses, complément à l'exercice de l'art militaire. Tout cela renforce l'unité des pays « chinois »53.

De façon moins régulière mais avec des conséquences plus importantes, de véritables « conférences » réunissent souvent une dizaine de princes alliés (formant une « ligue ») pour discuter de sujets majeurs. Ces réunions sont formalisées à partir de l'hégémonie de Huan de Qi : elles doivent décider d'un hégémon qui dirigera les discussions, généralement relatives à l'organisation d'expéditions militaires et au versement du tribut à l'hégémon54. Les réunions les plus importantes réunissent les princes, leur entourage et leur garde, qui se disposent dans des grands campements. L'ordre de préséance, très important, est discuté55.

Les grandes assemblées sont marquées par la prestation d'un serment d'alliance (盟, meng), pratiqué également entre les lignages d'une même principauté et dans la sphère privée. Il s'agit en règle générale d'un rituel sanglant qui débute par le creusement d'un trou, dans lequel un animal est sacrifié, souvent un bœuf ; son sang sert à symboliser l'accord, mais on ne sait pas s'il est bu par les contractants ou bien étalé sur leur bouche. Alors le serment est prononcé et couché sur un texte qui est enterré avec la victime ou son sang dans le trou. C'est ainsi que de nombreuses tablettes de traités ont pu être exhumées à Houma, l'ancienne Xintian, capitale de Jin (concernant surtout les maisons aristocratiques de cet État). Des dieux ou ancêtres sont invoqués en tant que garants de l'accord, et des menaces terribles pèsent sur celui qui l'enfreindrait. Le texte du traité est donc divisé en deux parties : stipulations de l'accord, et invocation des garants divins ou ancestraux56.

En dehors des alliances à but militaire, la solidarité entre les principautés est affirmée en plusieurs occasions, même entre des pays non alliés. Il est ainsi convenu qu'il ne faut pas accabler un pays subissant une calamité naturelle (inondation, sécheresse) ou une menace barbare, mais au contraire le secourir. Il est également bien vu d'extrader des fuyards d'un autre État57.
Circulation des personnes entre les États : mariages, otages et fuites

La cohésion des États de la période des Printemps et Automnes est également assurée par la circulation de divers types de personnes entre les principautés, pour des motifs très variés52.

Les cours sont souvent liées par des mariages interdynastiques, qui donnent lieu à des négociations, des échanges de présents, puis au voyage des fiancées dans de longs cortèges vers la cour de leur promis, où est célébrée une union fastueuse censée assurer la bonne entente entre les deux cours. Il est souvent attendu qu'une princesse mariée à un prince étranger plaide en faveur de son pays d'origine, même s'il arrive que la situation se dégrade et que la malheureuse se retrouve alors à devoir choisir entre les deux États. Cette pratique se recoupe parfois avec celle de l'envoi de princes en tant qu'otages dans une cour étrangère (souvent à la suite d'une défaite) pour assurer la bonne foi de leur pays d'origine, les princes-otages étant souvent mariés avec une princesse de leur pays d'accueil58.

Les déplacements d'un État vers un autre concernent aussi des serviteurs des princes, qui peuvent se déplacer par la volonté de leur maître (musiciens pour divertir une autre cour, servantes accompagnant les princesses promises à un prince étranger, ministres venus aider un allié), ou bien parce qu'ils ont pris la fuite. De nombreux ministres se retrouvent ainsi à servir des pays dont ils ne sont pas originaires, pour des motifs variés : disgrâce, rivalités de lignages, crime. Ils doivent souvent se réfugier dans une cour lointaine pour être hors d'atteinte de leur pays d'origine et de ses alliés qui doivent extrader les fugitifs. Cela aboutit à la constitution d'une classe dirigeante très mobile et finalement homogène, les ministres ayant souvent des relations (bonnes ou mauvaises) dans diverses cours, contribuant à l'intégration de l'espace politique48.

L'organisation des États des Printemps et Automnes
Localisation des principaux sites archéologiques de la période des Printemps et Automnes.

La Chine de la période des Printemps et Automnes est divisée en plusieurs entités politiques de taille diverse qui peuvent être caractérisées d’États, parfois de cités-États, disposant d'une administration structurée autour du lignage dirigeant. Celle-ci a généralement été établie durant la période des Zhou de l'Ouest autour du modèle offert par les institutions du domaine royal. Durant la période des Zhou de l'Est cette organisation se complexifie, en particulier dans les États qui connaissent une expansion territoriale importante, souvent sous l'impulsion de réformateurs. Parallèlement, la structure sociale devient plus diverse et hiérarchisée, plus mouvante également.
Peuplement et administration : le renforcement de l'autorité des États
Plan général du site de Houma, l'antique Xintian, capitale de Jin, aujourd'hui au Shanxi : l'agglomération principale est constituée par un complexe palatial (au nord) jouxté par d'autres complexes au sud ; à l'est se trouvent d'autres unités protégées par des murailles.

Les États de la période des Printemps et Automnes sont organisés autour d'une ville-centre (guo, ou cheng) qui donne généralement son nom à l'entité politique (elle aussi désignée par le terme guo)59. Ils ont d'ailleurs pu être caractérisés de « cités-États ». Le reste du territoire est désigné comme « champ » (ye). Le peuplement est en général discontinu, laissant des hameaux isolés et des zones non mises en valeur, en particulier aux marges des principautés60. Les quelques villes de cette période qui ont été dégagées au cours de fouilles archéologiques sont entourées de fortifications en terre damée, et comprennent une partie officielle abritant le palais du dirigeant, qui semble souvent entourée de sa propre muraille et surélevée sur une terrasse, suivant une formule qui est consacrée à la période des Royaumes combattants. La dernière capitale de Jin, Xintian (aujourd'hui Houma), est ainsi organisée autour de quatre enceintes rectangulaires accolées, une disposant d'une grande terrasse qui devait supporter la résidence du souverain et les autres étant sans doute des dépendances d'autres membres de la famille régnante, tandis que d'autres espaces entourés de murailles étaient bâtis plus loin, dont la fonction est mal déterminée (résidentielle, administrative, rituelle ou militaire). Des espaces artisanaux (notamment les fonderies) ont été mis au jour dans la périphérie du site, ainsi que des espaces rituels, funéraires et sacrificiels plus à l'est (notamment le lieu de trouvaille des textes de serments). L'habitat populaire devait également s'étendre hors des enceintes. Les villes comprennent ainsi des zones résidentielles et des espaces artisanaux gravitant autour du pouvoir local. Certaines cités couvrent de vastes espaces : Yongcheng, la capitale de Qin, a ainsi une enceinte grossièrement quadrangulaire mesurant 3 330 mètres dans le sens est-ouest et 3 200 mètres dans le sens nord-sud61.

Les dirigeants des États sont souvent désignés par le titre gong, traduit couramment par « duc » ou « prince », ou parfois hou, « marquis ». Le titre de wang, « roi », est en principe réservé au souverain Zhou, mais d'autres monarques l'ont porté dans les régions méridionales (Chu, Wu et Yue) et chez les « Barbares »40. Suivant l'idéologie royale forgée sous les Zhou occidentaux, le roi est le détenteur du « Mandat céleste » (tianming) qui lui est octroyé par la divinité suprême, le Seigneur d'En-haut (shangdi), ce qui lui assurait la domination sur les « quatre parties » du monde (si fang). À la suite du déclin du pouvoir des rois Zhou, les princes les plus puissants reprennent à leur compte cette idéologie, comme l'attestent des inscriptions retrouvées à Qin et à Chu62. La puissance des souverains des principaux États ressort en particulier dans les monuments qui leur sont dédiés, notamment le complexe de Majiazhuang à Qin constitué de plusieurs unités, dont le site no 1 qui est probablement le temple ancestral de la maison ducale, tandis que le no 5 semble être un palais63, et les complexes funéraires royaux, qui sont de plus en plus monumentaux, à l'image de celui de Nanzhihui à Qin64. Cela reflète le fait que l'écart entre les princes et les grands lignages des élites aristocratiques a tendance à s'élargir, alors que les différences entre les tombes des deux groupes n'étaient pas autant marquées sous les Zhou occidentaux65.

Les souverains sont entourés par des hauts dignitaires occupant les fonctions majeures de l'appareil administratif, inspirées de celles de la cour des Zhou. Un Premier ministre (lingyin) a souvent la charge de la direction courante de l'administration, et peut être assisté par d'autres ministres, notamment ceux chargés de la guerre et de la sécurité, des rituels, du Trésor, des travaux, de la surveillance des artisans, etc.66 La puissance de l'administration centrale est cependant limitée au début de la période, face à l'autonomie des fiefs dirigés par les grands lignages nobles qui y reproduisent à leur échelle une organisation administrative locale, organisée également autour d'une ville. Mais les rapports de force ont tendance à s'inverser. Au début du VIIe siècle, les rois de Chu sont les premiers à constituer des districts (xian, titre désignant encore la circonscription de base de la République populaire de Chine) à partir de terres conquises, confiés à des gouverneurs (yin) choisis par le pouvoir central et responsable devant lui seul, et non plus à un de ses proches qui pouvait le transmettre ensuite à ses héritiers. Ce modèle, en rupture avec la tradition des institutions des Zhou, est ensuite repris par d'autres États majeurs (Jin, Qin), contribuant à la mise en place d'un système administratif à base territoriale qui à terme supplante l'ancien ordre des « fiefs » des aristocrates, qui allait avec la prédominance des rapports personnels67.

Parallèlement, les premières lois pénales écrites datent du milieu du VIe siècle, le cas le plus célèbre étant celles rédigées sur un chaudron à l'instigation de Zi Chan, Premier ministre de Zheng. Cela préfigure là aussi l'apparition d'un État à velléités centralisatrices : avec le déclin du pouvoir politique des lignages dominant des apanages de façon héréditaire, le pouvoir central en vient à exercer directement la justice dans ses provinces, ce qui nécessite une approche plus abstraite et systématique de l'exercice de la justice68,69. C'est aussi cette tendance à l'effacement de la justice coutumière exercée par les chefs de lignage qui est indiquée par les serments d'alliance mis par écrit et retrouvés à Houma (l'antique Xintian) vers 440-420, période des conflits entre lignages aristocratiques dans cet État. Le chef du puissant lignage des Zhao reçoit des serments d'allégeance (meng) de plusieurs autres lignages, cherchant ainsi à obtenir un appui reposant sur des liens formalisés et non plus sur la solidarité lignagère coutumière (d'autant plus que ces alliances semblent conclues contre un autre membre des Zhao)70.
Structures et dynamiques sociales

Les tombes et le mobilier qu'elles livrent sont le meilleur révélateur des hiérarchies sociales de la période des Printemps et Automnes, la taille des sépultures et le dépôt de certains objets de prestige à l'intérieur de celles-ci répondant en principe à des lois somptuaires manifestant le statut du défunt ; par exemple, le nombre de vases ding et gui entreposés dans la tombe d'un aristocrate est dans bien des cas un révélateur du rang du défunt dans les pays où la tradition Zhou est la plus vivace71. L'étude des cimetières permet donc de distinguer plusieurs groupes sociaux qui peuvent être reliés à ceux attestés dans les textes. Ainsi, la nécropole de Zhaojiahu (Hubei) dans l'ancien Chu présente les couches sociales inférieures à la haute aristocratie. Si on suit l'analyse de L. von Falkenhausen, viennent d'abord les membres du groupe des shi, appartenant aux lignages nobles subalternes : en premier lieu un groupe plus riche, les shangshi, correspondant à la couche inférieure de l'aristocratie terrienne qui dispose de fonctions administratives secondaires, puis deux autres groupes de ces « gentilshommes », les zhongshi et ziashi, ne disposant pas de domaines ou de fonctions officielles, sorte de couche moyenne. Viennent ensuite les gens du commun (shumin), puis les pauvres (pinmin)72. De façon plus fine, les groupes sociaux « roturiers » peuvent également être définis en fonction de leur activité : artisans et marchands des établissements urbains, paysans de l'arrière-pays, eux-mêmes divisés en plusieurs groupes (jardiniers, pasteurs, forestiers, meuniers, etc.)73.
Vase rituel dou en bronze incrusté de cuivre représentant des scènes liées à la vie aristocratique : détail d'une scène de chasse. Première moitié du Ve siècle av. J.-C.. Exhumé à Liyucun, xian de Hunyuan, Shanxi, exposé au musée de Shanghai74.

Les plus hautes charges de l'administration centrale et locale sont traditionnellement aux mains des lignages aristocratiques les plus puissants des différents États, qui disposent de charges souvent héréditaires dans l'un comme dans l'autre des niveaux administratifs. Ils portent des titres honorifiques hérités de la tradition Zhou traduits approximativement par des termes issus de la féodalité européenne : « marquis » (hou), « comte » (bo), « vicomte » (zi), ou « barons » (nan). Ils reçoivent de la part des souverains des titres ainsi que des objets de prestige (vases rituels, instruments de musique, musiciens, armures) et des serviteurs manifestant leur rang social47. Leurs fonctions sont essentiellement tournées vers la guerre et les rituels, qui leur garantissent le plus de prestige. L'idéal des activités nobiliaires apparaît sur quelques vases en bronze à incrustations en cuivre datés des dernières décennies de la période et représentant plusieurs scènes caractéristiques de la vie aristocratique : scènes de chasse à l'arc, d'une ville assiégée, des danses guerrières exécutées lance à la main, des rituels marqués par des libations et de la musique jouée avec des cloches et des pierres sonores74,75. L'assise locale des aristocrates, reposant autour d'une véritable cour locale, leur permet de disposer de leurs propres richesses, donc de mobiliser des troupes, d'organiser le culte ancestral de leur famille au niveau local, autour de vastes nécropoles qui, sans rivaliser avec celles des plus puissants dynastes, pouvaient être impressionnantes. Par exemple, la nécropole de Xiasi (Henan, milieu du VIe siècle), appartenait au lignage Yuan, branche collatérale de la dynastie royale de Chu qui dirigeait alors la vallée de la rivière Danjiang. Ce site est dominé par la sépulture du vicomte Peng (ou Yuan Zi Feng, tombe no 2), qui exerce la fonction de Premier ministre du royaume, entourée par celle de ses épouses et de plusieurs serviteurs76.

Au fil du temps, l'aristocratie traditionnelle dominée par les personnages appartenant à des lignages issus de celui des souverains (souvent ses frères ou ses fils) est supplantée par des nouveaux lignages qui n'ont à l'origine aucun lien familial avec le souverain77. La coexistence de ces lignages puissants avec ceux des dynasties régnant sur les États est souvent chaotique, et les guerres civiles sont monnaie courante33. Les conflits entre grandes familles sont récurrents à Jin, et contribuent à l'affaiblir et à lui faire perdre son rang d'hégémon, avant de finalement causer l'éclatement du royaume durant la première moitié du Ve siècle. Les différents accords retrouvés à Houma, déjà évoqués témoignent des alliances qui se nouent entre les différents lignages aristocratiques de ce royaume pour acquérir une plus grande puissance. Se construisent ainsi de nouvelles entités politiques, reposant sur la montée en puissance des armées aux mains des plus puissants lignages, qui sont souvent en mesure de renverser les dynasties régnantes, comme le fait le lignage Tian qui dirige Qi à partir de 481. À Chu, l'affaiblissement de la lignée royale à la suite des défaites infligées par Wu permet aux branches collatérales d'exercer leur tutelle sur les souverains34. À Qin en revanche l'aristocratie semble avoir été moins puissante et turbulente78.

L'évolution institutionnelle vers un renforcement de l'autorité de l’État et le déclin des liens traditionnels profite également au groupe des « gentilshommes » (shi). Leurs origines semblent diverses : des membres de lignages aristocratiques déclassés, ou bien à l'inverse des personnes issues des couches moyennes ou basses de la société qui ont réussi une ascension sociale et intégré cette couche inférieure des élites. Disposant souvent d'une éducation intellectuelle et militaire, ils peuvent se démarquer dans l'exercice de fonctions officielles et connaître une ascension sociale grâce à leurs mérites, préfigurant la classe des lettrés-fonctionnaires qui s'affirme à la fin de la période pré-impériale79. De fait, les membres des classes aisées des villes jouent un rôle de plus en plus important dans les conflits internes des États des Printemps et Automnes, et les grands lignages sont obligés de les prendre en compte dans leur marche vers la conquête du pouvoir. Certains brillants ministres sont issus de cette classe moyenne, tel Guan Zhong, Premier ministre du duc Huan de Qi, venant de la communauté marchande, ou Zi Chan, petit noble de Zheng qui parvient à gouverner cet État80. Le rôle politique des shi est finalement consacré durant la période des Royaumes combattants81.

La majeure partie de la société, la paysannerie, est mal connue. Marcel Granet a tenté de restituer plus précisément sa vie en se livrant à une analyse anthropologique des « Chants des pays » (Guo feng) du Livre des Odes, que la critique moderne date pour la plupart du début de la période des Zhou de l'Est82. Ces textes font référence à des fêtes paysannes ou plus largement leur vie quotidienne. Il en ressortirait l'image d'une société rurale organisée en familles élargies de type classificatoire (on ne distingue pas le père des oncles et les mères des tantes), des unions matrimoniales endogamiques (avec la préférence pour le mariage entre cousins) et patrilocales (l'épouse rejoint la maisonnée de l'époux). La période des travaux agricoles est marquée par de nombreuses fêtes, qui ont un caractère sexuel prononcé au printemps, période de retour de la fertilité. Les différents éléments marquants du paysage rural (rivières, monts, forêts) sont investis d'un caractère sacré, recevant parfois un culte83.

Culte des ancêtres et cultes territoriaux

Les anciens Chinois vénèrent une foule de dieux liés aux forces de la nature ou bien à divers aspects de la vie quotidienne, ainsi que les ancêtres familiaux, des esprits avec lesquels il fallait compter après leur mort. Le culte officiel des Zhou prend en compte des divinités liées à la royauté : le dieu du Ciel (Tian), assimilé à une autre divinité souveraine, le Seigneur d'En-haut (Shangdi), et secondairement le Souverain de la Terre, dieu du Sol, et les ancêtres dynastiques qui ont un rôle éminent, notamment le Souverain Millet (Houji), fondateur légendaire de la dynastie, et les rois Wen et Wu. Ce panthéon officiel inspire celui des princes qui reprennent à leur compte ses principes. Les serments qu'ils prononcent lors de leurs accords politiques invoquent donc différentes divinités de la nature (par exemple les collines et les rivières divinisées) et surtout les ancêtres des différents dynastes impliqués92. Mais les chancelleries des principautés donnent à leur panthéon des éléments propres qui leur permettent de gagner une autonomie symbolique et donc une plus grande légitimité politique. L'ancienneté des ancêtres dynastiques des lignages est de plus déterminante dans les débats sur la préséance lors des rencontres entre princes, et constitue donc un moyen de prestige non négligeable. Les nouvelles puissances ne descendant pas du lignage du clan des Zhou cherchent donc à se forger une généalogie remarquable93.

Cela accompagne une tendance générale à la relativisation du culte des ancêtres par les nouvelles dynasties dominantes qui n'y trouvent pas une légitimité politique aussi grande que les lignages plus anciens de la Plaine centrale pouvant faire remonter leur lignée aux premiers temps de la dynastie Zhou. Se développe alors l'habitude de prendre en compte les ancêtres du lignage en tant que groupe, et non plus de façon individuelle comme par le passé. L'essor des principautés dégagées de la tutelle des Zhou et de sa suprématie religieuse aboutit aussi à l'essor de cultes territoriaux, dans lesquels les ancêtres perdent peu à peu de leur importance face aux divinités de la nature incarnant les monts, les rivières ou les astres. Cette « territorialisation » des cultes officiels vise à asseoir l'émergence de puissances politiques territoriales. Cela se voit dans la plus grande importance des rituels aux divinités du Sol et du Grain, qui ont aussi pour fonction de mobiliser la population locale. On tend à penser que le souverain, s'il ne sait s'attacher le peuple, ne peut pas avoir l'aide des esprits94.
Pratiques et espaces rituels
Vase rituel ding de la période des Printemps et Automnes.

Le culte des ancêtres est un élément majeur de la religion de la période des Printemps et Automnes, marqué par les traditions mises en place à la cour royale des Zhou, notamment à la suite d'une « réforme » rituelle au IXe siècle. Il a lieu dans des temples, où se déroulent à diverses occasions des sacrifices mais aussi d'autres cérémonies à caractère politique95. C'est là qu'est préservé le mobilier cultuel, qui a été mis au jour dans les tombes où il accompagne les grands personnages. Il s'agit avant tout de vases destinés à différents actes sacrificiels, les formes indiquant une fonction. Suivant la typologie héritée des « archéologues » de la dynastie Song qui ont étudié ces objets anciens, on distingue les vases destinés à la cuisson de la viande des animaux sacrifiés (tripodes ding et li), des céréales (coupes dui et du, vase gui), à la présentation des mets (vases fermés fu), aux boissons fermentées à base de céréales (bassins jian servent à les chauffer, jarres fanghu), et aux ablutions d'eau (saucière yi, bassins pan)96. Parmi les instruments utilisés, les cloches sont bien connues par plusieurs trouvailles archéologiques.

L. von Falkenhausen a proposé de distinguer dans les tombes à partir de la période moyenne des Printemps et Automnes un assemblage de vases dit « ordinaire », commun à toutes les élites sociales et suivant les principes de l'époque des Zhou occidentaux, et un assemblage « spécial » réservé aux plus hauts personnages (vases sheng, gui, fanghu et li, présence plus courante de cloches), avec des objets plus richement ornés et de facture plus originale, attesté surtout à Chu (notamment Xiasi), qui semble renvoyer à des pratiques rituelles différentes entre la haute strate des élites et le reste de ce groupe et donc à l'écart croissant entre ces deux catégories sociales97.

Les rituels de sacrifice prennent souvent la forme d'un repas communautaire symbolisant l'unité des lignages qui les organisent, et sont accompagnés de danses et de musique. Une tendance de la période des Printemps et Automnes semble être la volonté de rendre les rituels plus divertissants pour les ancêtres et les esprits qui y participent en portant un intérêt plus marqué à cet aspect des cérémonies98. Des temples ancestraux fouillés pour cette période, le mieux connu est celui de la dynastie des ducs de Qin dégagé à Majiazhuang, dans leur ancienne capitale Yongsheng. L'espace principal de ce complexe est une vaste cour comprenant trois bâtiments et un petit édicule. 188 fosses sacrificielles y ont été dégagées, comprenant surtout des animaux offerts lors de cérémonies qui s'y déroulaient (bœufs, moutons), mais aussi dans certains cas des humains et des chars99.

Avec le temple des ancêtres dont il est le complément, l'autel (sheji) élevé pour les sacrifices destinés au Sol (ou la Terre) et au Grain divinisés est l'autre élément marquant du paysage de la religion officielle des Printemps et Automnes. Ce lieu de culte à ancrage territorial fort (les rituels qui y ont lieu servant à manifester la souveraineté sur le territoire et sa population), qui devient de plus en plus important au cours de la période des Zhou orientaux, est pris en charge par des préposés à leur entretien (fengren), qui s'occupent également du culte aux frontières des principautés100. Les autres rituels connus de la période, qui n'ont pas forcément un aspect politique et font eux aussi appel aux esprits des ancêtres et de la nature (sans forcément sacrifier à leur intention), présentent une grande diversité : en plus des serments sanglants (meng) déjà évoqués, sont attestés différents rituels agraires et saisonniers, des rituels plus individualisés comme les rites de guérison et exorcismes, ou encore des rituels pour assurer de bons voyages, ainsi que les rituels de divination et les rites funéraires qui sont abordés plus bas101.

TAY

DEVANT UN AFFLUX D'INFORMATION SPATIALE Où L'ENSEMBLE DES PROTAGONISTES DU MONDE SPATIALE, MILITAIRE ET AGRONOME CONCLUT AUX ASPECTS QUE Y'BECCA DÉCRIVA SOUS FORME D'AFFICHE PAPIER, PHOT ET INTERNET QUE LA NOUVELLE VISION TECHNOLOGIQUE N'EST PLUS UN ASPECT D'UN PLANÈTE NAVIGUANT AUTOUR D'UNE ÉTOILE OU RÉVOLUTION: UN NOUVEAU SCHÉMA INDUSTRIELLE BASE SUR LE CONCEPT D’Humain DANS UN MÉCANISME BIEN SIMILAIRE ET TOUT AUTAN BIEN PLUS FRAGILE SUR L'ASPECT DE VIE; C'EST L'INSTITUTION DE CONCEPT QUI VIENT AUX MOTS DE DIRE: LA RÉVOLUTION EST MORTE DANS UNE MARCHE LAISSANT PLACE AUX EMPREINTES DU MOUVEMENTS, LE ROI EST MORT ET VIVE LES BRIGADES DU TIGRE. L'ASPECT COMMERCIALE DE L'ESPACE NOUS LAISSE PRÉFÉRER UNE APPROCHE SCIENTIFIQUE ET HUMAINE SUR LE CONCEPT DE VIE DANS LA SURVIE. ENTENDRE UN ÉCHO QUI RÉSONNE DANS LES ENTRAILLES DE L'UNIVERS OU LE BIG BANG ET LE REFLET DE LA MATIÈRE DANS L'INFINIMENT GRAND TOUT COMME DANS LE PETIT NOUS LAISSE APPARAITRE LES ASPECTS MÊME DE CELLE QUI NOUS APPARAIT CHAIR OU LA POUSSIÈRE. DANS UN ESPRIT LAÏC OU TOUT COMME CELUI QUI VEUT ENTENDRE LA RAISON PLUS QUE L'ORGUEIL DU PRÉJUGÉ... LA POUSSIÈRE NE RECÈLE PAS LE CONCEPT DE LA FORMATION DE L'ESPRIT MAIS ELLE FORME L'ASPECT MÊME DE L'ESSENCE QUI EST SOURCE DE TOUTES PRÉSENCES OU DE FORMATION DE RIEN EN CHAOS OU LE BIG BANG...

ECRIT DU CITOYEN TIGNARD YANIS

O DOUCE ARTÉMIS

IL EST UN CONTEXTE QUI LIE L'HOMME AUX NATURES TOUT COMME LA NATURE SE LIE AUX ANIMAUX.
CELUI DE VIVRE DANS LA SURVIE CAR MALGRÉ TOUTES NOS GRANDES PHILOSOPHIES, LA CHAIR
EST SOUMISE à L'ASPECT DE LA SURVIE MALGRÉ TOUTE LES AGRESSIONS QUE LA VIE LUI ENVOIE
PAR SON PHÉNOMÈNE D’ÉVOLUTION: ELLE RÉUSSIT AU CONSCIENT MÊME DE SON ATTRAIT à LA CRÉATION
DE L'ESPRIT AFIN D’ÊTRE AU DELÀ DES DOULEURS POUR FAIRE ACTES D’INSTINCTS DE GUÉRISON
AFIN DE SURVIVRE. AINSI L'ESPRIT CONSTRUIT PAR L'ASPECT DE CHAIR SE TRANSFORME
DANS DES INTERROGATIONS AUQUEL IL CHERCHE DES RÉPONSES: POURQUOI, COMMENT, PARCE QUE,
AH BON, ET IL CHERCHE LE DIALOGUE SUR CELLE QUI L'AS FAIT NAITRE DANS L’ÉVOLUTION...
LA CHAIR S'EST UNE POUSSIÈRE ÉMISE D'UNE SOURCE Où FINALEMENT UNE FORME DE CONSCIENCE
EST INSCRITE DEPUIS TOUJOURS ! CE SENTIMENT DE JOIE ET DE DOULEUR QUI POUSSE AUX INSTINCTS
DE SE CONNAITRE, DE S'AFFRONTER, DE SE HAÏR DANS LE RESPECT OU SE RESPECTER DANS LA HAINE...

LA MÉTAMORPHOSE DE LA CHAIR EN ESPRIT EST L’HÉRITAGE D'UNE INFORMATION ANCIENNE AUQUEL VOUS
CHERCHEZ RÉPONSE MAIS EN CE QUI ME CONCERNE, JE SUIS COMME L'ANIMAL:JE ME RÉGALE DU MYSTÈRE
QU'IL ENGENDRE AFIN DE PERMETTRE AUX SOURCES SOUTERRAINES DE GARDER LEURS VIRGINITÉS
DANS CE MONDE COMME DANS L'AU DELÀ. JE N'AI POINT BESOIN DES VIERGES DE ALLAH
ET DES WALKYRIES DE ODIN... L'ESPRIT DE L’INDÉPENDANCE NE SE SOUMET PAS AUX PRIVILÈGES DE LA LIBERTÉ
ET JE NE FERME PAS MON CŒUR AUX CONTEMPLATIONS DE LA VIE DANS LE PHÉNOMÈNE DE L’ÉVOLUTION.
JE NE LAISSE PAS ENVAHIR PAR LA FATIGUE MAIS JE PRENDS PLAISIR DANS LES RÊVES SANS SOMBRER DANS LES
LIMBES DE L'OUBLI ET DE L'ÉTERNITÉ: PAR ORION ET SES CHIENS TOUT COMME TOI, GRANDE OURSE QUE M'IMPORTE
D’ÊTRE ADMIRER DE LA LUNE, SI JE NE PUIS L'ADMIRER DE MON CŒUR, DE MES YEUX ET DE MON ESPRIT OU LA CHAIR.

J'EXPRIME UN SENTIMENT NOUVEAU SUR LE REGARD DU CORPS OU LA SILHOUETTE INTÈGRE L'OMBRE.
JE NE SUIS PAS DE CES MAITRES QUI REGARDE LEURS SERVANTES DANS LA SOUFFRANCE DE L'ACCOUCHEMENT
ET IL M'EST DIFFICILE DE VOUS DIRE QUE TEL UN CHARON, JE DOIS CONDUIRE MA CHATTE MINOUSKA DEVANT LE STYX.
DOUCE ARTÉMIS, USURPATRICE DE SÉLÈNE ET POURTANT FRATERNEL DE HYPÉRION... JE NE PUIS TE PERMETTRE
AINSI DE JOUER DE MON CŒUR, MOI LE SCORPION, ET JE VAIS TE DEMANDER UN VŒU QUI VA TE SURPRENDRE:
MON DEUXIÈME VŒU EST UN VŒU QUE JE POSSÈDE ET NON POUR L’AGRANDIR OU POUR LE DÉTRUIRE. JE VAIS TE MONTRER LA RECONNAISSANCE QUE JE DOIS MALGRÉ TOUTES LES MALÉDICTIONS QUE LA VIE M'ENVOIE AU SUJET
DE MON RÊVE D'HARMONIE CAR FINALEMENT, DOUCE ARTÉMIS, JE RÉVOQUE LES BACCHANTES QU'ELLES SOIT HOMMES ET FEMMES POUR RECEVOIR LES MARIE MADELEINE ET LEURS FRUITS DE L’ESPÉRANCE, RECEVOIR LES FILS DES AMAZONES
LEUR EXPLIQUANT QU'ILS SONT DE LEURS FAMILLES ET J'ACCEPTE LE FRUIT DE TA COLÈRE AINSI QUE CELLE DE SÉLÈNE
AFIN DE CROIRE EN LA PULSION DE LA CHAIR OU DEUX ÊTRES PUISSE ATTEINDRE L'AMOUR SANS Y FAIRE ACTE DE VIOLENCE. O DOUCE ARTÉMIS, FRUIT DE L’IMAGINAIRE, TES TRAITS SONT AUSSI COUPABLE QUE CEUX DE CUPIDON
ET LA SAGESSE D’ATHÉNA M'APPELLE QUE TOI AUSSI EST UNE MÈRE DE L’HUMANITÉ...

YAHVÉ EST CERTES JALOUX ET IL AIME LA POÉSIE QUI CONSTRUIT DES LIENS ENTRE L'ESSENCE ET LES EAUX SOUTERRAINES: DANS CETTE COURSE AUX ÉVOLUTIONS, LE COUPLE SE RÉVÈLE PAR L'ADOPTION DES DIFFÉRENCES
ET DE LA FACULTÉ AUX DEVENIR QUI PORTE L’HUMANITÉ DANS L’ESPÉRANCE. LA LAÏCITÉ NOUS RAPPELLE NOTRE LIBERTÉ D’ÂME DEVANT LES DIEUX, LES DÉESSES ET L'ESSENCE DE LA NOTE OU YAHVÉ TOUT COMME DEVANT LES PRÉDICATEURS, LES CORROMPUS, LES VANITEUX ET AUTRES ASPECTS DE L'ORGUEIL D'INTELLIGENCE DE LA CONCEPTION DU SOI.
AINSI DOUCE ARTÉMIS, IL EST UNE CHOSE AUQUEL LES LOIS CÉLESTES NE PEUVENT FAIRE ATTRAIT OU SIGNE DE LEURS
PUISSANCES: L'AMOUR D'UN COUPLE DANS L'EXISTENCE ET LA SEXUALITÉ. DOUCE ARTÉMIS, TOI QUE LES POÈTES DÉSIGNENT COMME UNE FURIE DEVANT LES AMOUREUX ET ENTRETENU PAR LES DISCIPLES DU GRAND ORION, LAISSE MOI ÊTRE TON AVOCAT ET JE FERAI USAGE DE MON ARC D'ULYSSE: JE NE FERAI PAS USAGE DU CHEVAL DE TROIE, VOYANTS CE QUE CES CHIENS D'AGAMEMNON ONT EXÉCUTÉS SUR CES VALEUREUX HABITANTS D'UNE VILLE ASSIÉGÉ PLUS PAR LE POUVOIR QUE PAR L'AMOUR: JE NE SUIS PAS DE CEUX QUI TE LIVRERA AUX CHARGES ADMINISTRATIVES DE TON ROYAUME QUI EST LA CHEVELURE DE LA LUNE OU LE PATRIMOINE DE L'UNION DE LA TERRE ET DES CIEUX...

MA DOUCE AMIE, JE TE REMERCIE DES DONS QUE TU M’ATTRIBUE ET JE POINTE AUCUNE INSULTE SUR TON FRÈRE APOLLON, NI SUR YAHVÉ ET NI SUR TOI: MES MALHEURS VIENT DES JALOUSIES QUE J'ENGENDRE AUX CŒURS DES FEMMES ET DES HOMMES VOILA LA RAISON DE MA PUNITION ET DE CES MORTS AUTOUR DE MA FAMILLE, DE MES AMIES ET DE MES ANIMAUX. LE CŒUR SUR L’ÂME, JE REGARDE LE CHEMIN QUE NOUS AVONS ACCOMPLI ENSEMBLE DANS LA DISCORDE, LA COLÈRE ET LE MENSONGE DE NOTRE AMITIÉ RÉELLE SUR LE CONCEPT D’ÉVOLUTION, DE VIE ET DE MORT... MA DOUCE LUNE, JE T'ADMIRE DE TOUS TES ATTRIBUTS QUE TU SOIS NOIRE ET PLEINE. BLANCHE, ROUSSE ET ROUGE TOUT COMME L'ARC EN CIEL DE IRIS, TU ES ET MALGRÉ LA MALÉDICTION QUE CELA ENGENDRE DANS LE CŒUR DES HUMAINES ET DES HUMAINS: JE VOUS AIME ARTÉMIS, J'AIME VOTRE COLÈRE ET VOTRE HAINE CAR AU FONDS DE VOTRE CŒUR, IL SE CACHE L’ESPÉRANCE D'UN AMOUR: CELUI D'UN INFINI PARTAGÉ DANS L’INFINITÉ DE L’ESPÉRANCE DE LA LIBERTÉ, DE L'ÉGALITÉ ET DE LA FRATERNITÉ DANS UN PARTAGE SANS JALOUSIE, NI TENTATION, NI DÉROBADE ET NI HOMICIDE DE VENGEANCE.

TOUT COMME VOUS JE SUIS UNE OMBRE DEVANT CE QUI FUS ACCOMPLIE ET QUI A PRESQUE DISPARU DE LA VISION DU MÉCANISME D’ÉVOLUTION POUR LAISSER APPARAITRE UNE FORME DE MÉDIOCRITÉ SE RELEVANT D’ÊTRE DES CHIENS D'ORION OU DE TOUS AUTRES ACTES DE VOS AMOURS: RESTEZ HUMBLE TEL QUE VOUS L'AVEZ ÉTÉ LORSQUE VOUS MENDIEZ UNE DOSE DE POISON AU JEUNE SCORPION QUE VOUS AVEZ DRESSE EN CONSTELLATION DANS LE CŒUR DES CEUX QUI VEULENT RETROUVER VOS ARDANT DÉSIRS. DANS CE CONTEXTE DE SECOURISME, VOUS AVEZ BESOIN D'UN NAVIGATEUR QUI NE JUGE PAS LES SORCIÈRES OU LES TROUBADOURS TEL QUE LILITH OU ASTROLABE SANS Y METTRE UN DOIGT D'IRONIE SANS POUR AUTAN LEURS ATTRIBUER LES MALHEURS DE L’HUMANITÉ: GRANDIR TEL UN SOLSTICE ET UNE ÉQUINOXE DONNANT AUX HEURES LES PLUS PARTICULIERS DE MERVEILLEUSES ÉCLIPSES, VOS TRAITS D'AMOURS, DOUCE ARTÉMIS. HEUREUX ET FIER DU DON D'AMOUR QUE VOUS M'AVEZ OFFERT, JE VOUS LE REDEMANDE AFIN DE VOUS FAIRE ADMIRER VOTRE MERVEILLEUSE PRÉSENCE QUI N'A ÉGALE QUE LA BEAUTÉ DE LA SAGESSE D’ATHÉNA, DES MARIAGES DE LA VOLUPTUEUSE HÉRA ET DE LA NAÏVETÉ AMOUREUSE DE LA GRANDIOSE DE APHRODITE SANS OUBLIER TOUTES LES AUTRES FÉMINITÉS DE LA CRÉATION DE L’INFINITÉ DU TRÈS LAÏC, YAHVÉ QUI EST RÉPUBLIQUE ET DÉMOCRATIE DANS LA SÉPARATION DES POUVOIRS.

LOIS DES INFINIS ET DE LEURS ROTATIONS OU LE CONCEPT DE TEMPS SELON LA GRAVITE DE LA LUNE OU ARTÉMIS ET SÉLÉNÉ:

NON AUX VIOLS, TORTURES ET ESCLAVAGES QU'ILS SOIENT PHYSIQUES ET MORALES.
OUI AUX GRÉVES ET LIBERTÉS D'AUTRUI QUI SONT BASE SUR LE CONCEPT D'UNE MORALE DE SÉPARATION DES POUVOIRS
ET BASE SUR L'ÉCOUTE D'UNE JUSTICE NEUTRE MAIS SINCÈRE CONTRE LES HOMICIDES ET LES PULSIONS BASÉS
SUR L'AVARICE ET LE FAUX TÉMOIGNAGE...
OUI AUX CONGÉS PAYES EN FONCTION D'UN TRAVAIL ANNUEL.
OUI AUX PAUSES SUR UN TRAVAIL JOURNALIERS ET DE LA RIGUEUR HUMANISTE SUR LES PERSONNES ADMISES
EN HÔPITAUX AVEC DES SALARIES NE SUBISSANT PAS LE MANQUE D'EFFECTIFS POUR DES RAISONS QUI NE SONT PAS DES RAISONS.



ECRIT DU
CITOYEN TIGNARD YANIS
OU
TAY
LA CHOUETTE EFFRAIE

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Kounak le chat....

La rencontre de Nagaliew la mouette aux yeux verts et de Minouska la chatte venu de Pologne...

Toutes les deux sont des peuples de nomades venu des déserts de glaces et de sables... Mais, leur don de féminité leur permis d'acquérir le don de maternité sous divers aspect, le Naturel, l'adoption et le parrainage. Lorsque Nagaliew découvrit Minouska durant ses longs voyages, c'est durant ses séjours à Bethléem lorsque Ariel le Faucon affronter Y'asser l'iguane...

Nagaliew éssayait de radoucir le coeur du faucon devant les actes de l'iguane... Le fossé était creusé entre les deux entités mais Nagaliew et TAY La chouette effraie parlé d'un ordre de secouriste commun aux deux clans à celui de l'iguane et du faucon fut proposés Y'becca sous forme de lettres que la Poste Française et les pompiers de Toulouse ont réussi à faire parvenir aux habitants de Jérusalem et de Bethléem. Minouska était alors un bébé mais elle était lié à la curiosité de l'innocence. Cela n'avait pu échapper aux regards de Nagaliew qui sous forme de songe la fit apparaitre dans les visions nuageuses de la créativité. La chouette effraie devait gérer une lutte contre l'esclavage, le viol et la torture et par cela le faucon d'Israel et l'Iguane de la Palestine se livraient une dispute aux allures de réglements personnels et idéologiques qui aboutit à la guerre de la Terre Sainte...

Le souvenir de Nagaliew s'estompait car La mairie de Toulouse entreprit un nouveau réseau de Communication sur Ramonville Saint Agne et Toulouse: La suppression des lignes de Bus 56 et 62 depuis le cours dillon; La chouette effraie avait perdu tout état de communication et du croire ainsi lui apparu une forme de exéma qui rongea sa peau et son esprit... Nagaliew lui envoya donc Minouska la Chatte... Minouska réussit à sauver les meubles du naufrage et demanda l'aide autour d'elle. Son Courage et sa Ténacité sont exemplaire par rapport à moi, à Monsieur Pierre Tignard, Madame Denat Yvette et à vous...

Ainsi, j'ose dire en ces mots que je demande un fait, il y a La Syrie et Alep, L'Irak et la barbarie, La Colombie, Le Nigéria et ses femmes, le Yémen du peuple et sa République de Luca et tant autres de fait sur un trafic de l'esclavage, de la torture et du viol... Et comme je l'avais dit Autrefois au Vice-Président Cheney Richard "Dick", ceux qui même de mes propres troupes se retrouveront dans ces faits, seront jugés car nul n'est à l’abri de la justice laïque de Dieu et de la créativité donc du Diable, Ni vous et Ni moi lui avais je dis...!

Par Moment, j'ai failli sombrer dans les crimes du chatiments car on se laisse absorber par une volonté d'agir au plus vite mais, Dans les lueurs de l'age s'affrontent l'emploi du temps et l'espace temps, on s'arrange pour accorder des formes de privilèges à ceux qui possèdent une sorte d'identité scolaire, parentale et autres personnalités. Le mécontentement fait toujours partie de la condition humaine car les vacances peuvent être bouleverser par la maladie. ainsi, bien sur, il y aura un aigri ou une pleureuse ou une aigrie et un pleureur... O Saul, fils de... O Salomon, fils de... Chacun d'entre nous possédions une personnalité propre à la naissance mais l'aspect des choses l'amplifie ou la mets en sommeil dans notre inconscient; ainsi c'est révélé l'aspect des âmes devant les trente cinq heures... Chacun y voit ses solutions mais quand on essaye de les faire correspondre, eh bien, ces tels un conclave d'entreprise se déchirant afin d'attribuer les vacances permissent par les congés payés... Bien sur, les entrepreneurs eux, sont soumis aux hantises des impôts, des hausses de prix et des variations de la consommation et de ses marchés. Oui, malgré, nos réunions qui peut prétendre disposer de son temps en tout sérénité, qui peut le prétendre: eh Personne en réalité, Ni le Physique, Ni le morale et Ni même le Robot qui est soumis au fluctuation des masses comme les plantes sont soumises à la photo-synthèse donc de la Lumière solaire et électrique. Ainsi l'aspect du vilain petit canard est devenu un aspect important dans l'attribution de l'emploi du temps afin de permettre un point de départ mais ce n'est pas l'application universelle heureusement dans le concept de la justice sociale. Certains essayent d'établir des harmonies et des gammes comme dans un classique de musique et si le contexte le permet: on peut se permettre des irrégularité et des fusions de modifications dans les liens et les équipes établis pour le bien être de la personne de l'entreprise et de la communauté qui comprends la clientèle,le clientélisme, la concurrence et le voisinage. Mais là aussi, et malheureusement, ce n'est pas l'application universelle de la justice sociale car il y a existence des prud'hommes car il y des tricheurs ou des malades imaginaires dans la société. Alors; comment discerner le vrai du faux, le vilain petit canard du canard entier... Oui voilà vraiment un défi de la société qui pourrait permettre à ceux qui travaille en des heures souhaités de ne pas être soumis à des corps étrangers dans l'aspect de leurs vies de Familles, de travail, de couple et de santé. alors ci un homme en colère d'être exploiter s'écrie:

"Ezekiel 25:17
La marche des vertueux est semée d’obstacles qui sont les entreprises égoïstes que fait sans fin, surgir l’œuvre du malin. Béni soit-il l’homme de bonne volonté qui, au nom de la charité se fait le berger des faibles qu’il guide dans la vallée d’ombre de la mort et des larmes, car il est le gardien de son frère et la providence des enfants égarés. J’abattrai alors le bras d’une terrible colère, d’une vengeance furieuse et effrayante sur les hordes impies qui pourchassent et réduisent à néant les brebis de Dieu. Et tu connaîtras pourquoi mon nom est l’éternel quand sur toi, s’abattra la vengeance du Tout-Puissant !"

Alors sans lever le glaive de la sentence, je regarderai l'aspect des foyers et efforcerai de répondre à sa demande de Justice... Luttez contre les Harcèlements morales et Physiques... Celui qui a triché à certainement une famille et peut être que celle ci a été dupé... Le rôle laïc de l'état et de sa justice est d'éviter de voir des gens mourir de faim dans la rue et cela est une valeur. Certains volent des cantines pour leurs familles et doivent être puni de ceux qui volent pour ensuite dire qu'il joue aux robins des bois. Je ne suis pas contre Robin des Bois et c'est en cela que je suis prudent dans mes décisions de Justice. Je n'aime Ni Richard, Ni Louis et Ni Jean et j'attribue importance à la veuve et l'orphelin qu'ils viennent de haute noblesse, fils ou fille naturel"le" de bourgeois et paysans, Filles et Garçons; La République des Laïcs se doit entendre la requête des plaignants et discerner les contextes de discorde entourant le temps et son emploi et demander aux grandes entreprises et à leurs comités; les liens qui unissent les personnes physiques et morales pour voir si l'emploi du temps est réellement démocratique puis vérifier les aspects de retards et les aspects humains qui unissent les salariés Alors sans lever le glaive de la sentence, je regarderai l'aspect des foyers et efforcerai de répondre à sa demande de Justice... Celui qui a triché à certainement une famille et peut être que celle ci a été dupé... Le rôle laïc de l'état et de sa justice est d'éviter de voir des gens mourir de faim dans la rue et cela est une valeur. De plus il est important de voir à quels points, il m'est important de donner un rôle Social, Morale et Implacable en nos juges afin de permettre aux gens les plus isolés de s'adresser à la justice et d'affronter les meutes d'avocats ou de regard de l'opinion sans conduire les gens à des suicides d'isolement et d'injustice... Les gens peuvent porter plainte contre X mais ils ne doivent plus avoir peur de leurs bourreaux et donc les pointer du Doigt tel David le roi ou le peintre devant leur Goliath et leur Napoléon... L’Éternel, La Laïque et le Laïc dans la Justice Morale et Mixte dans les sentiments...

Je reviens à Minouska, Nagaliew, à l'ordre morale des pompiers de Toulouse, aux bénevoles du sociales pour l'égalité des soins entre Humaines et Humains... Le rire de Nagaliew se fait entendre au dessus du proche orient et cette fois, je suis prêt à entendre la jalousie des tyrans sur les fous et les justes comme Diogéne qui demanda à alexandre de s'écarter de son soleil... Tel Alexandre, je préfère en rire car il est équilibre de sa société et lui à apprit à entendre et observer le plaisir d'autrui; Voilà ce que Minouska la chatte de Pologne, Cousine de l'Ukraine, Germaine de l'Allemagne et sœur de La Russie, de la Grande Bretagne, de L'Espagne, de La France, de L'Italie, du Portugal et Citoyenne d'une grande Majorité de Pays m'as appris sauf de celle qui pratique des tortures aux femmes pour les privés du plaisir de Jouir... Et le jour où son cœur quitteras la terre, eh bien, je ferais vivre son esprit tout comme celui de Y'asser et Ariel car j'ai eu l'audace d'être là dans les débuts de la guerre sainte dans les années 2000... Luttez contre les Harcèlements morales et Physiques... Celui qui a triché à certainement une famille et peut être que celle ci a été dupé... Au Nom de la Mère et du Père, il y a des étoiles au delà de l'infini tel est le Message de Magellan l'albatros, père de Nagaliew la mouette aux yeux verts

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La chouette effraie
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 十六國, Annales du pays de Lu et les Cinq Classiques. Empty
MessageSujet: Re: 十六國, Annales du pays de Lu et les Cinq Classiques.    十六國, Annales du pays de Lu et les Cinq Classiques. EmptySam 6 Jan à 9:02

Activités économiques
Agriculture
Vase zun en forme de bovin.

L'agriculture de la Chine des Printemps et Automnes est dominée par la culture du millet, à laquelle il faut ajouter celle du blé au Nord et celle du riz au Sud. Les paysans cultivent également divers fruits et légumes en complément. La culture du mûrier pour l'élevage des vers à soie se développe et a sans doute un caractère spéculatif. L'outillage agricole est depuis plusieurs millénaires avant tout composé de bois et de pierre, mais les lames en bronze (et peut-être en fer à la fin de la période) se diffusent pour la réalisation de houes, faux et socs d'araires. Les bœufs sont de plus en plus utilisés en tant qu'animaux de trait pour les araires au cours de la période des Zhou orientaux, contribuant à la lente amélioration de la productivité agricole. Mais la croissance de la production agricole repose alors surtout sur l'extension des zones de culture par les défrichements, et dans quelques cas par l'irrigation84.

Les structures agraires sont caractérisées par les droits des élites sur les terres travaillées par les paysans. Si ceux-ci doivent accomplir des corvées sur les propriétés directes des premiers au début de la période, il semble que progressivement ces travaux soient remplacés par le versement de redevances en nature consistant en une portion de la récolte, généralement 1/10e (mais dans certains cas 1/5e). Ce changement a pu avoir des conséquences sociales importantes sur le long terme, notamment parce que les paysans sont plus attachés à leur terre qu'ils ne l'étaient dans le système « féodal » antérieur dans lequel les liens personnels avec le seigneur local primaient. Cela se poursuit durant la période des Royaumes combattants et les paysans gagnent peu à peu une plus grande autonomie85.
Artisanat métallurgique

Les artisans de la période des Printemps et Automnes travaillent une grande variété de matières : les fouilles de Houma (Shanxi) ont mis au jour des fonderies, des ateliers de travail de la pierre, du jade, d'os, et de céramique86. L'artisanat métallurgique est le mieux connu par les recherches archéologiques. Le travail du fer connaît un certain essor à cette époque, mais le bronze reste le métal le plus forgé. Les États de Jin et de Chu disposent de mines de cuivre importantes leur donnant un avantage évident. Une telle mine avec des installations servant à une première fonte du minerai a été fouillée à Tonglüshan (Hubei), dans une région méridionale dont on ignore la principauté tutélaire (Chu ?)87. Les deux grands ateliers de la fonderie de Houma, l'un spécialisé dans la fabrication de vases rituels et autres objets de prestige, l'autre dans celle d'outils, montrent que les États les plus puissants sont en mesure de mettre au point une organisation complexe faisant sans doute appel à une division du travail poussée sous la supervision d'administrateurs88. Ce site est remarquable en cela que la production à grande échelle ne se fait pas au détriment de la qualité des objets. De nombreux mystères demeurent : l'organisation de la production, le statut des artisans et des commanditaires ne peuvent qu'être supposés, même s'il semble évident que dans les deux cas il y a progression quantitative et qualitative. Quoi qu'il en soit, les développements techniques de cette période favorisent le choix d'une production massive avec une division du travail, car ils privilégient l'élaboration d'objets de grande qualité artistique en plusieurs étapes.
Échanges

Les biens circulent avant tout par le biais d'échanges non marchands, notamment dans les circuits d'accumulation et de redistribution des richesses dirigés par les institutions officielles : présents à des serviteurs méritants ou des seigneurs amis, tributs, rations des travailleurs. Néanmoins, les échanges marchands prennent de plus en plus d'importance avec les modifications des structures politiques et sociales, sans néanmoins être majoritaires. Le développement des centres urbains permet l'émergence de lieux d'échange plus importants, mais ce sont les conférences politiques périodiques qui, en attirant des personnes de lointains horizons avec leurs produits, dont des marchands, constituent les moments privilégiés du commerce à longue distance. Les autorités politiques font en sorte d'assurer l'entretien des voies de communication (terrestres et fluviales) et leur sécurité, en disposant régulièrement des garnisons. Dans la principauté de Lu, on débat même pour savoir s'il faut conserver les postes douaniers89.

Une classe de riches marchands émerge peu à peu90. Fan Li (plus tard connu sous le nom de Tao Zhu Gong), qui a vécu à la fin de cette période et dont la biographie a été traitée par Sima Qian, est un des représentants les plus illustres de la catégorie des hommes d'affaires de la Chine antique. Il est ministre de Wu avant de connaître un enrichissement insolent par ses affaires. La postérité en a fait un des archétypes de la personne capable de s'enrichir considérablement, se voyant attribué bien après sa mort la rédaction d'un ouvrage de préceptes sur la conduite des affaires.

Le développement des échanges marchands à cette période se remarque par celui de formes de monnaie dans la seconde partie de la période. Elles reflètent la diversité régionale des pays chinois de cette époque : Jin utilise avant tout des monnaies en bronze en forme de bêche (bu), les pays du Nord (Qi, Yan) des monnaies en forme de couteau (dao), même si les imitations de cauris (en bronze, jade, pierre, os) restent courantes comme elles l'étaient aux périodes antérieures comme moyens de paiement91.

« Alors que le roi de s'apprêtait à attaquer Chu, Yang Gai qui était premier ministre de Chu consulta la tortue sur l’issue de la bataille. Le pronostic fut défavorable. Le chef des armées, Zi Yu, dit : « Nous occupons la partie amont de la rivière, ce qui est plutôt de bon augure. De plus, les usages de Chu exigent qu'en de telles occasions ce soit le chef des armées qui interroge la tortue. Je demande donc une nouvelle consultation avec l'injonction suivante : « Si Zi Yu et sa garde perdent leur vie dans les combats et que les armées de Chu poursuivent la bataille, puisse-t-il se faire que nous obtenions la victoire ? » Le pronostic fut cette fois favorable. La bataille s'engagea à Chang'an, Zi Yu tomba en premier, l'armée de Chu poursuivit le combat et infligea une défaite sévère aux armées de Wu. »

Un exemple de procédure divinatoire par la carapace de tortue, d'après le Commentaire de Zuo102.

La pratique divinatoire recouvre un ensemble de pratiques qui permet la mise en communication du monde des humains avec celui des esprits sur tout un ensemble de sujets : opportunité d'un rituel, d'une décision politique, d'une bataille, d'un voyage, révélation d'une malédiction (qu'il faut ensuite combattre par un exorcisme), etc. Le Commentaire de Zuo mentionne 132 cas de recours à la divination, avant tout dans un contexte politique et militaire. Les plus communs voient les hommes être à l'initiative : ils soumettent une question aux esprits, qui répondent par le biais d'un médium. Dans la majorité de cas celui-ci est une carapace de tortue qui est passée sous le feu, ce qui provoque des craquelures dont la forme est ensuite interprétée pour lire la réponse. La même démarche préside à la divination par les bâtonnets d'achillée millefeuille, qui sont jetés au sol de façon répétée pour former des hexagrammes qu'il faut ensuite expliquer. Dans les autres cas, ce sont les esprits qui ont l'initiative du message. Ils peuvent susciter des rêves révélant un présage, ou bien intervenir par des mouvements astraux (éclipses surtout), voire par divers événements sortant de l'ordinaire (désastres naturels, prodiges divers) auxquels est accordée une origine surnaturelle. L'interprétation des signes délivrés par le monde des esprits incombe à des spécialistes qui peuvent avoir une fonction importante dans les cours princières en raison de l'importance politique de la divination, dont des devins professionnels, des scribes ou des conseillers proches des dirigeants. Cette discipline est très technique, et nécessite des compétences reconnues. Le Commentaire de Zuo mentionne à plusieurs reprises des débats entre conseillers et devins, les premiers remettant souvent en question le bien-fondé de la divination pour diriger l'action politique, et cherchant à en relativiser l'usage pour privilégier l'observation des situations concrètes du présent et ce qu'on peut en déduire pour le futur103.
Pratiques funéraires
Fosse sacrificielle comprenant les restes d'environ 600 chevaux à Heyatou (Linzi, Shandong), c. 490 av. J.-C.

Les pratiques funéraires sont une source d'information essentielle sur la période des Printemps et Automnes, grâce aux milliers de tombes exhumées en différents endroits du territoire chinois. Elles révèlent des aspects matériels et symboliques ainsi que les hiérarchies sociales et la diversité culturelle qui existe entre les États de cette époque, mais aussi la présence de référents communs. Les tombes sont généralement groupées dans des nécropoles, appartenant à un lignage et à ses dépendants. Au VIIIe siècle, les tombes restent dans la droite ligne de celles de la période précédente, et sont de dimension modeste, même pour les élites : une fosse renferme un cercueil extérieur en bois (guo), contenant lui-même le cercueil du défunt et son mobilier funéraire. L'aspect et la composition du mobilier de la tombe sont en principe régis par des lois somptuaires établies par les Zhou : le nombre et le type de vases en bronze présents (en particulier les tripodes ding), le nombre de cercueils emboîtés, la présence ou non d'une rampe d'accès sont déterminés en fonction du rang du défunt. Mais assez rapidement les élites outrepassent ces limites symboliques en développant des complexes funéraires de plus en plus extravagants avec un mobilier luxueux, et cela ne fait que s'accentuer avec le temps104. Cela accompagne la complexification sociale, la montée en puissance politique de certains lignages aristocratiques et aussi les évolutions rituelles. Par exemple, au début du VIe siècle, la tombe d'un seigneur de la principauté de Zheng fouillée à Lajialou (Henan) compte 56 vases et 23 cloches en bronze de qualité remarquable, et les fosses sacrificielles comportant des chevaux et des chars sont courantes dans cette région105. Une autre tombe seigneuriale, exhumée à Hougudui dans le Henan (ancien Chu, ou peut-être Wu) pour le début du Ve siècle, a pour défunt principal une femme accompagnée par dix-sept humains sacrifiés et une pléthore d'objets de qualité (vases en bronze, instruments de musique en laque, céramiques, objets en jade, chaises, parties de chars)106. Les sacrifices sont des révélateurs de la grande puissance des princes dans certaines régions : plus de 600 chevaux dans le cas de la tombe du duc Jing de Qi à Heyatou (Shandong)107, et 166 humains pour celle du duc Jing de Qin à Nanzhihui (Shaanxi). Cette dernière sépulture, longue d'environ 300 mètres et profonde de plus de 20 mètres, est d'ailleurs la plus vaste connue pour l'époque pré-impériale, seulement supplantée par le mausolée du Premier empereur108. À l'opposé, plus on descend dans la hiérarchie sociale plus le mobilier rituel se raréfie, les plus pauvres étant enterrés dans une simple fosse, parfois avec de la céramique, mais souvent sans aucun mobilier.

Suivant les tendances caractéristiques de la période, on peut distinguer plusieurs traditions régionales qui s'affirment au cours du temps, en particulier dans les pays périphériques109. Ainsi, les sacrifices humains sont surtout attestés à Qin et dans les pays orientaux (Qi, Lu, Cao). La région la mieux connue est celle de Chu et de ses dépendances. L'une des nécropoles les plus remarquables de la période a été dégagée à Xiasi dans le Henan, dominée par la tombe du vicomte Feng du lignage Yuan, entourée par les sépultures de ses quatre épouses et de plusieurs serviteurs, ainsi que des fosses sacrificielles comprenant les restes de chevaux et de chars. Le mobilier de sa tombe est regroupé de façon fonctionnelle : chars et armes d'un côté, puis vases rituels pour les ablutions, vases pour la viande, les boissons fermentées, objets de musique (cloches et pierres sonores). Les objets rituels restent en effet le meilleur moyen d'affirmer le prestige des défunts, même si avec le temps on trouve de plus en plus d'objets du quotidien dans les tombes (armes, lits, écrits)110. La tombe du marquis Yi de Zeng (à Leigudun, Hubei), datée du tout début des Royaumes combattants (vers 433), reflète l'aboutissement de cette évolution avec l'organisation des tombes en compartiments formant de véritables pièces, les tombes étant alors vues comme de véritables demeures post-mortem111. Une évolution similaire s'accomplit à Qin un peu antérieurement. Dans ce dernier cas, le mobilier funéraire est de moins bonne qualité qu'à Chu, marqué par le développement poussé des mingqi, objets confectionnés uniquement pour être entreposés dans la tombe, qui peuvent être en bronze mais sont souvent des imitations en céramique de vases rituels de bronze, inspirés des formes de la période des Zhou occidentaux112. Les pays du Bas-Yangzi (Wu et Yue) présentent de plus grandes originalités en raison de leur éloignement par rapport à la Plaine centrale : les tombes des élites y sont surmontées par des tumuli, et contiennent surtout des vases d'un style local propre, en bronze mais aussi en grès113.

Ces évolutions et ces différences indiquent des traditions locales diverses, et probablement des croyances variées, mais celles-ci sont mal connues pour la période des Printemps et Automnes en l'absence de textes explicites. L'enterrement s'accompagne de rituels, sans doute fastueux dans le cas des élites. Ils invoquent notamment les divinités infernales114. Des objets protecteurs (surtout en jade) sont disposés sur le corps du défunt, le cercueil étant parfois recouvert d'une couche de cinabre pour le protéger de menaces surnaturelles. Dans les tombes de Chu, des statues gardiennes de tombe (notamment des bois de cerfs) sont déposées pour une fonction protectrice. Le dépôt d'objets ne semble pas avoir d'autre objectif que d'affirmer le prestige du défunt dans la majorité des cas. Mais les développements allant vers une tombe conçue comme une résidence (surtout à Chu) indiquent probablement l'apparition d'une mentalité nouvelle faisant de cette dernière une résidence post-mortem pour le défunt, destiné à aller dans un au-delà dans lequel il aura besoin de ses objets quotidiens disposés à ses côtés. Cela est à relier avec la croyance attestée pour la période suivante selon laquelle une partie de l'âme du défunt (po) reste dans la tombe avec le cadavre, tandis que l'autre (hun) rejoint le monde céleste111.
Courants intellectuels
La littérature

La tradition intellectuelle héritée de la période des Zhou occidentaux est conservée dans des textes qui ont par la suite été considérés comme des « classiques », et qui ont dès la période des Printemps et Automnes un prestige important. Ils ont été compilés progressivement et canonisés sous les Han, mais la date exacte de la rédaction de leurs différents passages reste souvent incertaine : une partie semble dater de la fin de la période des Zhou de l'Ouest, d'autres peuvent être antérieurs, beaucoup sont manifestement des écritures ou remaniements postérieurs, parfois attribuables à la période des Printemps et Automnes (par exemple les Chants des pays du Livre des Odes82). Ces ouvrages sont le Livre des documents (Shangshu ou Shujing) qui reprend des documents historiques anciens des archives royales, le Livre des Odes (Shijing) qui compile des poèmes, ou encore les Mutations de Zhou (Zhou yi), manuel de divination par l'achillée plus couramment désigné comme Livre des mutations (Yijing)115.

Les scribes des principautés des Printemps et Automnes produisent aussi des ouvrages de type historiographique rapportant les événements qui s'étaient produits, en les intégrant dans la continuité d'un passé semi-légendaire remontant aux premiers rois et dynasties (les trois Augustes et les cinq Empereurs, les Xia, les Shang) pour lequel les récits miraculeux ont la part belle. Le seul exemple complet connu est celui des Annales du pays de Lu, ou Annales des Printemps et Automnes (Chunqiu) qui ont donné le nom à la période et ont elles aussi été consacrées comme un classique par la suite1,2. Les Annales de Bambou sont un autre exemple de ce type d’œuvre à caractère historiographique qui doit s'appuyer sur des sources de la période, correspondant à une chronique historique du pays de Wei, et de Jin dont il est l'héritier6. Les autres cours princières et celle des Zhou ont probablement produit des œuvres similaires concernant leur passé, qui ont disparu.

Quant aux écrits que les époques postérieures ont attribué à des lettrés ayant vécu durant la période des Printemps et Automnes, comme Sun Tzu, Guan Zhong et évidemment Confucius (qui aurait remanié les classiques), il semble difficile d'affirmer qu'ils ont bien eu pour origine ces personnages, mais ils leur ont été rattachés en raison de leur prestige. Leur étude révèle souvent une forte empreinte de la période des Royaumes combattants. Seuls les Entretiens de Confucius sont couramment liés à la pensée de la personnalité à laquelle ils sont rattachés (voir ci-dessous)116.
La remise en question de la tradition

Ce sont donc des textes rituels, de poésie et d'histoire, en plus de récits folkloriques-mythologiques connus par des allusions, qui composent la base de la culture des lettrés et penseurs de la période des Printemps et Automnes, issus de la catégorie des shi, gentilshommes de la basse couche de l'aristocratie qui tendent à constituer un groupe de lettrés-intellectuels à part entière occupant une place plus importante dans les appareils politiques de la fin de la période79. Ils animent les débats des cours princières tels qu'ils sont rapportés par le Commentaire de Zuo, dont la datation tardive (milieu du IVe siècle) n'est pas sans poser problème sur sa fiabilité pour permettre de décrire l'état intellectuel de la période qu'il décrit. Mais il reste le principal document pour approcher l'état de la pensée antérieur à Confucius. Si on suit les propositions de Y. Pines, le délitement progressif de l'ordre rituel mis en place par les Zhou de l'Ouest, la violence et le cynisme croissants des rapports entre États et des arts diplomatiques et stratégiques tendraient à mettre en avant une pensée plus réaliste, sceptique face aux croyances et à la morale traditionnelles117. Le questionnement et les débats sur le rapport à la tradition héritée des périodes antérieures semblent constants dans les affaires politiques. La volonté du Premier ministre Zi Chan de faire rédiger les lois pénales à Zheng, autrefois coutumières et orales, est ainsi critiquée par un groupe de « conservateurs »68. Des personnages comme Zi Chan, ou plus tôt Guan Zhong, ont pu être perçus par la suite comme des précurseurs des réformateurs de la période des Royaumes combattants, notamment ceux du courant légiste. Les changements dans la pensée politique se voient aussi dans le fait que certains conseillers des princes relativisent l'intérêt du recours à la divination traditionnelle (par les carapaces de tortue et les bâtonnets d'achillée) pour la prise de décision, privilégiant une approche plus pragmatique reposant sur l'analyse des situations présentes118.

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   ↑ Von Falkenhausen 1999, p. 454-458 ; Thote 2000, p. 124-125
   ↑ Von Falkenhausen 1999, p. 487 et 516-517
   ↑ Von Falkenhausen 1999, p. 459 ; Thote 2000, p. 124
   ↑ Falkenhausen 2006, p. 328-338
   ↑ Falkenhausen 2006, p. 326-327
   ↑ Maspero 1985, p. 253 et 261-262
   ↑ Hsu 1999, p. 574-575 ; Lewis 2000, p. 367-368 ; Li 2013, p. 167-171
   ↑ a et b Hsu 1999, p. 584-585
   ↑ Li 2013, p. 1175-176
   ↑ Li 2013, p. 177-179
   ↑ Von Falkenhausen 1999, p. 472
   ↑ Von Falkenhausen 1999, p. 518-519
   ↑ Lewis 2000, p. 369
   ↑ a et b Rites et festins 1998, p. 158
   ↑ (en) « Description de l'objet sur le site du Walters Art Museum » [archive] (consulté le 18 août 2012)
   ↑ Von Falkenhausen 1999, p. 520-521 ; Thote 2000, p. 127
   ↑ Li 2013, p. 172-173
   ↑ Li 2013, p. 236
   ↑ a et b Hsu 1999, p. 583-584 ; Li 2013, p. 174-175
   ↑ Lewis 2000, p. 369-370
   ↑ Cette évolution sociale a été mise en évidence dans (en) C. Y. Hsu, Ancient China in transition: An analysis of social mobility, 722-222 BC, Stanford, 1965
   ↑ a et b (en) E. L. Shaugnessy, « Western Zhou History », dans Loewe et Shaughnessy (dir.) 1999, p. 295
   ↑ Voir en particulier M. Granet, Fêtes et chansons anciennes de la Chine, Paris, 1919. Synthèse des analyses de Granet sur la paysannerie dans : M. Granet, La civilisation chinoise, Paris, 1994 (1re  éd. 1929).
   ↑ Hsu 1999, p. 576-578
   ↑ Hsu 1999, p. 578 ; Gernet 2005, p. 71
   ↑ Von Falkenhausen 1999, p. 459 et 462
   ↑ Von Falkenhausen 1999, p. 539 ; Hsu 1999, p. 578-579
   ↑ Von Falkenhausen 1999, p. 462-463
   ↑ Hsu 1999, p. 580-581
   ↑ Hsu 1999, p. 582
   ↑ F. Thierry, Monnaies chinoises. I. L'Antiquité préimpériale, Paris, 1997, p. 31-65
   ↑ (en) J. Lagerwey et M. Kalinowski, « Introduction », dans Lagerwey et Kalinowski (dir.) 2009, p. 10-11 ; (en) M. Poo, « Ritual and Ritual Texts in Early China », dans Lagerwey et Kalinowski (dir.) 2009, p. 292
   ↑ (en) C. Cook, « Ancester worship during the Eastern Zhou », dans Lagerwey et Kalinowski (dir.) 2009, p. 244-250
   ↑ Lewis 2000, p. 371-372
   ↑ (en) C. Cook, dans Lagerwey et Kalinowski (dir.) 2009, p. 250-251
   ↑ Thote 2000, p. 126 ; A. Gournay, « Formes et fonctions », dans Rites et festins 1998, p. 45-54. Voir aussi L. von Falkenhausen, « Les bronzes rituels des Zhou de l'Ouest (vers 1050-771 av. J.-C.) », dans Rites et festins 1998, p. 102-104 pour une description du contexte rituel de ces objets selon les pratiques traditionnelles Zhou.
   ↑ Falkenhausen 2006, p. 338-356
   ↑ (en) C. Cook, dans Lagerwey et Kalinowski (dir.) 2009, p. 253-254
   ↑ Von Falkenhausen 1999, p. 459-461 ; Thote 2000, p. 124
   ↑ (en) C. Cook, dans Lagerwey et Kalinowski (dir.) 2009, p. 242-243
   ↑ (en) M. Poo, « Ritual and Ritual Texts in Early China », dans Lagerwey et Kalinowski (dir.) 2009, p. 281-313
   ↑ Cité par M. Kalinowski, « La divination sous les Zhou orientaux (770-256 avant notre ère) », dans Lagerwey (dir.) 2009, p. 115
   ↑ M. Kalinowski, « La divination sous les Zhou orientaux (770-256 avant notre ère) », dans Lagerwey (dir.) 2009, p. 106-138
   ↑ Thote 2000, p. 125
   ↑ a et b Von Falkenhausen 1999, p. 479-481 ; Elisseeff 2008, p. 168-169
   ↑ Von Falkenhausen 1999, p. 506
   ↑ Von Falkenhausen 1999, p. 501-502
   ↑ Von Falkenhausen 1999, p. 486-487 ; Thote 2000, p. 126-127.
   ↑ Von Falkenhausen 1999, p. 470-542 est une excellente mise au point sur les connaissances issues des fouilles de sépultures de cette période avant 1999.
   ↑ Thote 2000, p. 127-129
   ↑ a et b A. Thote, « Les pratiques funéraires Shang et Zhou, Interprétation des vestiges matériels », dans Lagerwey (dir.) 2009, p. 60-70
   ↑ Von Falkenhausen 1999, p. 489-494
   ↑ Von Falkenhausen 1999, p. 526-527
   ↑ (en) M. Poo, « Ritual and Ritual Texts in Early China », dans Lagerwey et Kalinowski (dir.) 2009, p. 296-301
   ↑ (en) E. L. Shaugnessy, « Western Zhou History », dans Loewe et Shaughnessy (dir.) 1999, p. 293-296. « Traductions en français consultables en ligne sur le site de l'Université du Québec à Chicoutimi. » [archive]
   ↑ On trouvera des discussions sur les origines de ces textes dans (en) M. Loewe (dir.), Early Chinese Texts: A Bibliographical Guide, Berkeley, 1993 : W. A. Rickett, « Kuan Tzu », p. 247-249 ; A. Cheng, « Lun yü », p. 314-319 ; K. Gawlinowski et M. Loewe, « Sun tzu ping fa », p. 447-449
   ↑ (en) Y. Pines, « Intellectual Change in the Chunqiu Period: The Reliability of the Speeches in the Zuo Zhuan as Sources of Chunqiu Intellectual History », dans Early China 22, 1997, p. 133-179 ; Id., Foundations of Confucian Thought: Intellectual Life in the Chunqiu Period, 722-453 B.C.E., Honolulu, 2002.
   ↑ M. Kalinowski, « La divination sous les Zhou orientaux (770-256 avant notre ère) », dans Lagerwey (dir.) 2009, p. 137-138
   ↑ A. Cheng, Entretiens de Confucius, Paris, 2004 (1re  éd. 1981) ; P. Ryckmans, Les Entretiens de Confucius, Paris, 2005 (1re  éd. 1987) ; A. Lévy, Confucius, Entretiens avec ses disciples, Paris, 1993
   ↑ A. Cheng, Entretiens de Confucius, Paris, 2004, p. 35
   ↑ A. Cheng, Entretiens de Confucius, Paris, 2004, p. 37
   ↑ A. Cheng, Histoire de la pensée chinoise, Paris, 2002, p. 61-93 est une très bonne mise au point sur la pensée de Confucius. Sur le personnage et sa postérité : D. Elisseeff, Confucius, Les Mots en Action, Paris, 2003, J. Lévi, Confucius, Paris, 2003 et J.-P. Desroches et al., Confucius, à l'aube de l'humanisme chinois, Paris, 2003.
   ↑ a et b Thote 2000, p. 130
   ↑ R. Bagley, « Les techniques métallurgiques », dans Rites et festins 1998, p. 38-44 ; Von Falkenhausen 1999, p. 463-468.
   ↑ A. Thote, « Les bronzes de l'époque des Zhou de l'Est (770-221 av. J.-C.) », dans Rites et festins 1998, p. 134-144 pour une synthèse sur les bronzes rituels de la période.
   ↑ Thote 2000, p. 140-141
   ↑ Von Falkenhausen 1999, p. 463-470
   ↑ Sur les réalisations artistiques exhumées sur ce site, voir (zh) (en) Houma taofan yishu/Art of the Houma Foundry, Princeton, 1996
   ↑ Elisseeff 2008, p. 162-163
   ↑ Elisseeff 2008, p. 174-175
   ↑ Elisseeff 2008, p. 171-172
   ↑ Elisseeff 2008, p. 182-183
   ↑ Von Falkenhausen 1999, p. 500-501
   ↑ Von Falkenhausen 1999, p. 531-536
   ↑ (en) L. von Falkenhausen, Suspended Music, Chime-Bells in the Culture of Bronze Age China, Berkeley, Los Angeles et Oxford, 1993
   ↑ L. Rault-Leyrat dans Chine, la gloire des empereurs, Paris, 2000, p. 170-174
   ↑ Thote 2000, p. 156
   ↑ Elisseeff 2008, p. 180-181
   ↑ Von Falkenhausen 1999, p. 482-483
   ↑ M. Laureillard dans Chine, la gloire des empereurs, Paris, 2000, p. 182-183

Bibliographie
Généralités sur la Chine ancienne

   Flora Blanchon, Arts et histoire de Chine : Volume 1, Paris, Presses Universitaires de Paris-Sorbonne, 1993
   Jacques Gernet, La Chine ancienne, Paris, PUF, coll. « Que sais-je ? », 2005, 10e éd.
   (en) Michael Loewe et Edward L. Shaughnessy (dir.), The Cambridge History of Ancient China, From the Origins of Civilization to 221 BC, Cambridge, Cambridge University Press, 1999
   (en) Li Feng, Early China : A Social and Cultural History, New York, Cambridge University Press, 2013 (ISBN 978-0-521-71981-0)

Histoire, institutions et société

TAY

SACHE QU'UNE ÉTINCELLE A CONCLU ET DEMEURE DANS LA PERSPECTIVE D'UN MOUVEMENT MOLÉCULAIRE TEMPORELLE ET SENSORIELLE OU SUPPRIME UN SYSTÈME.

SI L'UNIVERS RÉTRÉCIT DANS SON IMAGE, IL DEMEURE INFINI DANS LA CONDITION DE LA CIRCONSTANCE ET DE L'ENVIRONNEMENT, CHER EINSTEIN. TAY

SI L'UNIVERS RÉTRÉCIT DANS SON IMAGE, IL DEMEURE INFINI DANS LA CONDITION DE LA CIRCONSTANCE ET DE L'ENVIRONNEMENT, CHER EINSTEIN, AINSI. Y

SI L'UNIVERS RÉTRÉCIT DANS L'IMAGE, IL DEMEURE INFINI DANS LA CONDITION DE LA CIRCONSTANCE ET DE L'ENVIRONNEMENT, CHER EINSTEIN, AINSI. TAY
TAY

LA MASSE SE COMPOSE ET COMPOSE L'INFINI ET SI IL RESTE INDÉFINI POUR LE TOUJOURS MAIS BIEN SUR, LES ÉTOILES NOUS FIXENT TOUJOURS LES ANGLES.

MASSE SE COMPOSE ET COMPOSE L'INFINI ET SI IL RESTE INDÉFINI POUR LE TOUJOURS MAIS BIEN SUR, LES ÉTOILES NOUS FIXENT TOUJOURS LES ANGLES. Y

AU MÉANDRE DU LABYRINTHE, LE SOUFFLE TOUT COMME L'OMBRE NE SE CONFONDENT PAS AVEC L’OBSCURITÉ: C'EST L'ATTRAIT DE LA SURVIE POLITIQUE. Y

DANS LE MÉANDRE DU LABYRINTHE, LE SOUFFLE TOUT COMME L'OMBRE NE SE CONFONDENT PAS AVEC L’OBSCURITÉ: C'EST L'ATTRAIT DE LA SURVIE POLITIQUE. TAY

AU MÉANDRE DU LABYRINTHE, LE SOUFFLE TOUT COMME L'OMBRE NE SE CONFONDENT PAS AVEC L’OBSCURITÉ: C'EST L'ATTRAIT DE LA SURVIE. Y

DANS LE MÉANDRE DU LABYRINTHE, LE SOUFFLE TOUT COMME L'OMBRE NE SE CONFONDENT PAS AVEC L’OBSCURITÉ: C'EST L'ATTRAIT DE LA SURVIE. TAY

NAGALÏÉW LA MOUETTE AUX YEUX VERTS, L'INFINI ET Y'BECCA

LA JEUNE ET LUCIDE NAGALÏÉW POURSUIT CETTE QUÊTE DES ÉTOILES AU DELÀ DE L'INFINI.
DANS SON RIRE,LA NOSTALGIE EST ENRAYER PAR LE SOUVENIR DE CEUX QUI EURENT LA PORTÉE
DU SOL DANS LE DOIGT DU VISUEL: TRANSPERCER LA NATURE DU HORLA, QUELS DEMEURES
ABRITENT LE NEZ DU EATHBOUND ET DE SA PERPÉTUEL MÉTAPHORE DU PAPILLON.

SES CRIS RÉSONNENT SUR LES ASPECTS DES OCÉANS PLONGEANT LES SIRÈNES DANS UNE ÉCOUTE
TEL LE PRODIGIEUX ORPHÉE; AYANT DEMANDE COMME SEUL SOUHAIT, LA LIBERTÉ DU SEUIL DE
TOLÉRANCE DE LA GRAVITE. NAGALÏÉW QUI PENSE AU SACRIFICE D'UNE PETITE CHIENNE, LAÏKA,
QUI EST L'ASPECT DE L'AVENIR RÉSERVÉ PAR LA NATURE AUX PEUPLES DES OISEAUX MAMMIFÈRES.
UNE ESPÉRANCE BIEN PLUS GRANDE QUE L'HOMME ABRITE LA MOUETTE AUX VERTS, CELLE D'UN INFINI
IMPERCEPTIBLE AUX AVARICES ET ORGUEILLEUX.

SON MONDE S'EST RÉFUGIÉ DANS UNE CONSTELLATION LOIN DES RUMEURS ET DES RAVAGES DE L'HOMME.
NAGALÏÉW N'EST PAS MORTE, SON ESPRIT S'EST ALLER REJOINDRE LE DOUX FENRIR LIBÉRÉ DES CHAINES
DES SACRIFICES DES DIEUX ET DE LOKI... TEL UNE BALEINE QUI LANCE SES CRIS VERS LES CIEUX, NAGALÏÉW
PROJETTENT SES CHANTS VERS L'INFINI TOUT COMME LES SONDES VOYAGER PARCOURANT LE GRAND VIDE.
NAGALÏÉW, NAGALÏÉW, NAGALÏÉW... DANS LE SOUVENIR DES ÉTOILES SE PEUPLENT TOUT UN MONDE
AUQUEL PRENDS FORME TOUTES LES ESPÉRANCES QU'UN ERMITE PUISSE DIRE DE SA CONSCIENCE.

UN FENRIR DEVENU PROTECTEUR DE LA VIE LUTTANT DANS L’ÉCRITURE D'UNE EXPANSION DICTÉE PAR
UN CANNIBALISME DU CHAOS SUR LE VIDE ET L'APPARITION D'UN VIDE DANS UNE CONSCIENCE AFFAIBLI.
UN CORPS DANS UN AUTRE CORPS TOUT COMME CE MIRAGE QU’APERÇOIT LE CONQUISTADOR EN MIRANT
SUR LES PYRAMIDES DU SOLEIL. NAGALÏÉW SE SOUCIE DU FLEUVE TOUT COMME DE L'INSECTE QUI NAVIGUE
SANS POUR CELA POSER UN IMPÔT SUR LA NAISSANCE ET LA PRÉSENCE. SON MONDE ELLE S'EN INSPIRE
SUR LES CONSCIENCES DE MERLIN LE ROUGE GORGE DU NÉPAL, PÈRE D'UNE RÉPUBLIQUE. DE MAGELLAN L’ALBATROS
PÈRE ET CONSCIENCE DE LA RÉVOLUTION ET DE TAY LA CHOUETTE EFFRAIE, SCRIBE ET SECOURISTE
DE LA RÉPUBLIQUE DE L'OLIVIER, MÈRE DE LA RÉPUBLIQUE DU NÉPAL.

L'HOMME EST UN CHAOS DE LA MATIÈRE CAR IL LA TRANSFORME D'UNE MANIÈRE BRUTAL SANS SE SOUCIER
DE LUI-MÊME ET DES CONSÉQUENCES... IL S'ABRITE DEVANT DES LOIS TOUT COMME LE CHAOS S'ABRITE SUR SA
FORCE BRUTAL. LE VIDE EST TOUT COMME LE RIEN, SA CONSCIENCE N'EST QU'UNE PARTICULE DE PHÉROMONE.
NAGALÏÉW, NAGALÏÉW, NAGALÏÉW... SA CONDUITE ET LE SUICIDE NE SONT PAS COMMUN ET POURTANT, IL INVENTENT
DES IDOLES ET DES SECTES POUR ASSOUVIR SON PARAITRE DANS L'AVENIR: LES BALEINES ET LES CÉTACÉS EN FURENT LES PREMIÈRES VICTIMES BOULEVERSANT LA NATURE ÉTABLI DE LA SURVIE ET DE LA REPRODUCTION PAR L'ORDRE LE DÉSIR ET DU PARAITRE DÉROUTANT AINSI LA PULSION EN UNE FORME DE BRUTALITÉ SUR LE CONCEVOIR ET L'ARTIFICE
COMME UNE MÉTAPHORE DU BESOIN.

à suivre

ECRIT DU CITOYEN TIGNARD YANIS
DANS L'UNIVERS DE MINOUSKA ET LES FABLES DE NAGALÏÉW


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 十六國, Annales du pays de Lu et les Cinq Classiques. Empty
MessageSujet: Re: 十六國, Annales du pays de Lu et les Cinq Classiques.    十六國, Annales du pays de Lu et les Cinq Classiques. EmptySam 6 Jan à 9:03

Jing (chinois 經), Classique ou Canon, désigne en Chine les ouvrages dont le contenu est considéré comme « permanent » (littéralement jing signifie « constant ») et orthodoxe du point de vue du confucianisme. Jing a aussi désigné par la suite les sutras bouddhiques1.

L'étude des Quatre Livres (à partir du XIIIe siècle) et des Cinq Classiques (à partir du IIe siècle av. J.-C.) (四書五經, 四书五经, Sìshūwǔjīng) était obligatoire pour les étudiants qui souhaitaient devenir fonctionnaires. La rédaction, la compilation ou le commentaire des Cinq classiques étaient attribués à Confucius. Toute discussion politique était émaillée de références à cette base commune et il n'était pas possible de devenir lettré, ou même officier militaire, sans les connaître à la perfection.

Origine des Classiques

Les plus anciens textes sont issus de la cour royale des Zhou et des différentes cours princières de cette période, et sont l'œuvre des devins, annalistes et scribes attachés à ces différentes cours. Le Classique des documents (Shujing) contient des pièces d'archives et des scénarios de danses rituelles provenant surtout de la cour royale des Zhou, mais aussi de celle des Jin. Seule une moitié de ce classique est tenue pour authentique. De la cour des Zhou proviennent aussi des chansons rituelles, auxquelles on a adjoint aux viiie – vie siècle av. J.-C. des chansons populaires, réunies dans le Classique des vers (Shijing). Le milieu des différentes cours royales a aussi produit des annales notant les événements de façon très précise. Les seules à avoir subsisté sont celles du royaume de Lu, connues sous le nom de Annales des Printemps et Automnes (Chunqiu), ou Annales du royaume de Lu. Elles relatent, dans les parties conservées, des événements allant de 722 à 481. La divination au moyen de tiges d'achillée, ou achilléomancie, est à l'origine du manuel de divination en usage à la cour des Zhou, connu sous le nom de Classique des mutations (Yijing). À ces ouvrages contenant les plus anciennes traditions de l'Antiquité, les lettrés de Lu ont ajouté le Classique des rites (Lijing) et un traité de musique, le Classique de la musique (Yuejing)2.

Entre le ve siècle et le iiie siècle av. J.-C. un certain nombre de textes viennent compléter les œuvres les plus anciennes. S'ils s'inscrivent dans leur continuité, ils portent aussi la marque des théories nouvelles apparues durant cette période. Le Commentaire de Gongyang (en) aux Annales du royaume de Lu par exemple est influencé par les théories du yin, du yang et des cinq éléments. Ce commentaire date sans doute du ive – iiie siècle av. J.-C., comme le Commentaire de Guliang (en). Le Livre des rites de Zhou (en), ainsi que d'autres rituels, le Yili (en), le Liji, le Da dai liji, et le Commentaire de Zuo sont composés durant la même période. Tous ces textes ont été reconstitués et parfois altérés sous les Han et jusqu'au iiie – ive siècle de notre ère3.
Confucius et les Classiques

Confucius se réclamait de la tradition remontant à la dynastie Zhou. L'étude des textes anciens, qui faisait partie de son enseignement, est pour lui une voie menant au ren, la vertu d'humanité4.

Les Entretiens de Confucius font de nombreuses références au Classique des documents (Shu jing) et au Classique des vers (Shi jing). Il fait aussi de nombreuses références aux rites et à la musique, mais il est impossible de savoir dans ce cas s'il s'agit des « rites » (li) et de la « musique » (yue) ou du Classique des rites (Li jing) et du Classique de la musique (Yue jing). Une seule référence est faite au Classique des mutations (Yi jing), mais son authenticité n'est pas assurée, et aucune aux Annales du royaume de Lu, pays d'origine de Confucius. Mencius est le premier, au ive siècle av. J.-C., à attribuer ce dernier ouvrage à Confucius et à y voir un enseignement caché5.
Autodafé de 213 av. J.-C.

Alors que les disciples de Confucius font l'éloge du système féodal antérieur, et contestent la vertu des lois, Qin Shi Huangdi, premier empereur de Chine, décide de mesures radicales pour imposer le légisme, doctrine officielle de son régime : toutes les écoles du passé (les Cent Écoles) autres que le légisme sont interdites. Un édit est promulgué en 213 av. J.-C., ordonnant la destruction de tous les livres, à l'exception du Yi jing, considéré comme un ouvrage technique, et des Mémoires du Qin, ouvrage historique. Tout détenteur d'ouvrages interdits encourt la peine de mort, ainsi que sa famille. C'est la politique résumée dans la formule Fenshu kengru (chinois 焚书坑儒), « brûler les livres et enterrer vivants les lettrés ». Environ quatre cent soixante lettrés sont mis à mort, d'autres rejoignent les condamnés travaillant à la Grande Muraille. Certains lettrés prennent le risque de cacher des livres. Seuls les « lettrés au vaste savoir » (boshi), un groupe de fonctionnaires nommés par le pouvoir, au nombre de soixante-dix, ont accès aux ouvrages interdits. L'édit est révoqué en 191 av. J.-C., sous la dynastie Han6.
Cinq, six, sept, neuf et treize Classiques

Sous la dynastie Han, il existe Cinq Classiques, ou wujing (sinogrammes simpl. 五经, trad. 五經, pinyin : Wǔjīng) : 1. — Le Classique des documents, 2. — Le Classique des vers, 3. — Le Classique des mutations, 4. — Les Annales du royaume de Lu , 5. — Le Classique des rites. Ou bien Six Classiques (liujing) avec le Classique de la musique, ce dernier ouvrage ayant été perdu7.

Sous les Han postérieurs et les Wei et les Jin, on compte Sept Classiques avec les ajouts du Livre de la piété filiale et des Entretiens de Confucius7.

Sous les Tang, les Classiques sont neuf (九經, jiujing) et ne recouvrent pas exactement les Classiques antérieurs : 1. — Le Classique des documents, 2. — Le Classique des vers, 3. — Le Classique des mutations comme précédemment, auxquels s'ajoutent trois ouvrages sur les rites : 4. — Le Zhouli (ou Livre des rites de Zhou (en)), 5. — Le Yili, 6. — Le Liji, et les Annales du royaume de Lu accompagnées de ses trois principaux commentaires : 7. — Le Commentaire de Zuo, 8. — Le Commentaire de Gongyang (en) et 9. — Le Commentaire de Guliang (en)7.

À partir des Song, les Classiques sont treize (shisan jing (en)) : aux Neuf Classiques des Tang s'ajoutent les Entretiens de Confucius, le Livre de la piété filiale, le Mengzi et le Er ya7.
Les Classiques sous les Han

Si les textes servant à l'enseignement de Confucius commencent à être considérés comme canoniques dès la période des Royaumes combattants, ce n'est que sous la dynastie Han qu'ils acquièrent un statut orthodoxe, officiellement fixé8.

En 213 av. J.-C., l'empereur Qin Shi Huang ordonne un autodafé de tous les livres. Grâce à ceux qui connaissaient ces ouvrages par cœur, ils ont pu être reconstitués de mémoire sous les Han antérieurs. La version de ces livres a été appelée jin wen (« en langue contemporaine »). La reconnaissance des Classiques comme fondement de l'idéologie officielle conduit sous l'empereur Wu en 136 av. J.-C. à la création d'un groupe de « lettrés au vaste savoir spécialistes des Cinq Classiques » (wujing boshi), au nombre de cinquante (puis cent sous Zhaodi, deux cents sous Xuandi)9,10. Ces boshi sont l'équivalent de « docteurs d'État » : bien que la constitution de ce corps date des Qin, le fait qu'ils se consacrent exclusivement aux Classiques confucéens à partir de 136 marque la victoire sous cette dynastie du confucianisme sur les autres écoles de pensée8. L'interprétation qui est faite des Classiques sous les Han antérieurs est de nature ésotérique, sous l'influence de la théorie des Cinq Éléments : on cherche dans les Classiques un savoir secret qui ne peut être compris que des spécialistes, au travers de commentaires appelés chenwei. Le principal exégète de cette école d'interprétation est Dong Zhongshu (175-105 environ)9,10.

Des éditions anciennes ont ensuite été retrouvées. La première de ces découvertes est celle faite dans un mur de la maison de Confucius (sous l'empereur Jingdi (156-140), mais seulement en 93 de notre ère selon certaines sources) et comprend les ouvrages suivants : le Classique des documents (Shangshu), le Liji, les Entretiens de Confucius, le Classique de la piété filiale. Cette version des ouvrages a été appelée gu wen (« en langue ancienne »). Les deux versions, gu wen et jin wen, présentaient de nombreuses variantes. Les querelles entre lettrés au sujet des deux versions des Classiques s'accompagnaient d'une divergence d'opinion au sujet de leurs auteurs. Ceux qui soutenaient la version en langue contemporaine pensaient que Confucius était le principal auteur des Classiques. Pour eux, les Annales du royaume de Lu, avec le commentaire de Gongyang, étaient le principal ouvrage exprimant la pensée de Confucius. En revanche, pour les défenseurs de la version en langue ancienne, les Classiques étaient plus anciens, certains avaient pour auteur le duc de Zhou, et les textes les plus importants étaient le Rituel des Zhou et le Commentaire de Zuo. Les partisans de la version gu wen étaient aussi des « rationalistes », opposés aux interprétations ésotériques et prophétiques des Classiques. La version jin wen était reconnue comme la bonne version sous les Han antérieurs, en particulier à la suite d'un débat entre les deux écoles ayant eu lieu en 51 av. J.-C., mais sous les Han postérieurs, ce fut au tour de la version gu wen de l'emporter. Si Liu Xin (en) (32 av. J.-C.? - 23 apr. J.-C.) fait figure de précurseur sous les Han antérieurs, les commentateurs qui s'appuient sur la version en langue ancienne, tels Jia Kui (zh) (30-101), Ma Rong (en) (79-166) ou Zheng Xuan (en) (127-200), sont ensuite majoritaires. Les commentaires sur les versions jin wen sont peu à peu oubliés sous les dynasties postérieures aux Han. Les études sur les Classiques sont à leur apogée sous les Han postérieurs et les Sept Classiques sont gravés sur pierre à l'académie impériale (taixue (en)) de Luoyang, la capitale, en 175, durant l'ère Xiping9,11.
Hui Dong, considéré comme le véritable fondateur au xviiie siècle des « études Han », en opposition aux « études Song ».
Les Classiques des Tang aux Qing

Durant les premiers siècles de notre ère, les lettrés se sont attachés à déterminer le sens des mots ou des phrases, y cherchant parfois un sens caché, conduisant par exemple à interpréter les poèmes d'amour comme des poèmes politiques. Une démarche plus rationnelle se produit sous les Tang, surtout avec Kong Yingda (574-648), permettant de fixer définitivement le texte des Classiques. L'ensemble de cette période est appelée le Han xue (car ayant débuté sous les Han)12.

Le texte étant désormais fixé, et en réaction contre cette lecture des Classiques mot à mot, les lettrés des xie et xiie siècles tentent d'en dégager le sens général. C'est ce qu'on appelle le li xue, ou « étude de la raison ». Des philosophes forment des systèmes. Ce courant est connu sous le nom de néoconfucianisme, qui est l'idéologie officielle à partir de la dynastie Song. Le plus important de ces penseurs est Zhu Xi (1130-1200). C'est aussi lui qui sélectionne les Quatre Livres (四書, 四书, Sìshū) devant servir de base à l'enseignement : les Entretiens de Confucius, le Meng zi, la Grande Étude (大學, 大学, Dàxué) et le Juste Milieu (中庸 Zhōngyōng), ces deux derniers étant des chapitres du Livre des rites12. En 1313, un décret de l'empereur Renzong (en) des Yuan impose les Quatre Livres et les Classiques aux examens impériaux. Ils y resteront jusqu'à la suppression de ces examens en 190513.

Dès le xvie siècle, se manifeste une tendance à en revenir aux études Han (hanxue), par delà l'exégèse faite sous les Song puis les Ming. Mais c'est surtout au xviiie siècle que certains lettrés font une critique des Classiques qui les rapprochent du statut de textes historiques plutôt que canoniques. L'un des principaux points de cette critique philologique consiste à contester l'authenticité des parties en langue ancienne (gu wen) du Livre des documents, un des piliers de l'orthodoxie. C'est d'abord l'œuvre de Yan Ruoqu (en) (1636-1704), puis de son disciple Hui Dong (zh) (1697-1758). C'est alors tous les Classiques en écriture ancienne qui sont contestés. La figure majeure de ces « études Han » est l'érudit Dai Zhen (en) (1724-1777)14. Aucun d'entre aux ne va cependant jusqu'à contester les fondements de la tradition. Cette contestation radicale est l'œuvre de penseurs marginaux, tels Zhang Xuecheng (en) (1738-1801) pour qui « les Six Classiques ne sont qu'histoire », ou Cui Shu (1740-1816). Cui soumet à la critique historique les souverains mythiques de l'antiquité. Son œuvre reste méconnue de son vivant et ce n'est que dans les années 1920-1930 que des historiens antitraditionnalistes, tels Gu Jiegang et Hu Shi, s'en réclament15.
Classiques sur pierre
Fragment des Classiques en pierre de Xiping, les Sept Classiques gravés sur stèles de 175 à 183 apr. J.-C.

Entre 175 et 183 les Sept Classiques sont gravés sur quarante-six stèles. Ce sont les Classiques en pierre de Xiping (du nom de l'ère). Ils sont exposés à l'académie impériale (taixue (en)) de Luoyang afin de servir de référence. Il n'en reste aujourd'hui que des fragments16.

L'empereur Mingdi fait graver en 240 le Classique des documents, les Annales des Printemps et Automnes et le Commentaire de Zuo en version ancienne. Ils ont été gravés en trois styles de calligraphie différents, écriture des Zhou (Zhou wen), écriture sigillaire (xuan) et écriture des scribes (lishu). Ce sont les « Classiques sur pierre en trois formes », dont il ne reste que de rares fragments16.

L'empereur Tang Wenzong a fait graver douze Classiques durant l'ère Kaicheng (836-841), d'où leur nom de Classiques en pierre de Kaicheng (en). Ils étaient exposés à l'académie de Chang'an et se trouvent aujourd'hui au musée de la Forêt de stèles. La première version imprimée des Classiques, sous la direction du ministre Feng Dao (en) en 932, s'est faite d'après leur texte16.

Les Treize Classiques sont encore gravés sur pierre au xviiie siècle sous l'empereur Qianlong. Ils sont aujourd'hui conservés à l'École des fils de l'État de Pékin (Guozijian (en))16.
Autres Classiques

Outre l'école confucéenne, chaque école conduit à la création de ses propres ouvrages de référence.

Le Mo Zi est attribué au philosophe du mohisme.

Les classiques du taoïsme sont le Classique de la voie et de la vertu (道德經, 道德经, Dàodéjīng), attribué à Lao Zi, le Zhuang Zi, attribué au philosophe du même nom, et le Vrai classique du vide parfait, attribué à Lie Yukou. À partir de la fin des Han, chaque école taoïste développe son propre canon aussi fleurissent le canon de Shangqing, le canon de Lingbao, etc. De nombreux textes importants sont rassemblés dans le Canon taoïste dont la version actuelle date pour l'essentiel des Ming.

Les classiques du légisme sont le Guanzi, attribué par la tradition à Guan Zhong, en réalité, probablement une compilation des écrits des pensionnaires de l'académie Jixia et le Han Fei Zi, attribué à Han Fei. Le Shen Zi, attribué à Shen Buhai, a été perdu. Le Shen Zi est attribué à Shen Dao, et probablement perdu. Le Livre des Lois ou Fa Jing est attribué à Li Kui.

Le Classique des Mille Caractères (千字文 qiānzìwén) et le Classique des Trois Caractères (三字經 / 三字经 sānzìjīng) forment également des ouvrages de références.
Les classiques de l'art militaire

L'Art de la guerre, attribué à Sun Zi, est le premier traité de stratégie militaire écrit au monde. C'est un classique de la littérature chinoise autant que mondiale.

Les 36 stratagèmes, découvert en 1939, décrit les ruses et les méthodes qui peuvent être utilisées pour l'emporter sur un adversaire. Il n'est donc pas un classique en tant que tel.
Historiographie classique
Article détaillé : Historiographie chinoise.

Les Vingt-Quatre Histoires est une compilation de références fondées concernant l'histoire de la Chine.

Les Annales des Printemps et des Automnes détaillent la chronique des règnes des douze princes de l'État de Lu, de -722 à -481.

Les Annales des Printemps et des Automnes de Wu et Yue ou Wu Yue Chunqiu sont une compilation d'événements historiques des États de Wu et de Yue durant la Période des Printemps et des Automnes, et attribuée à Zhao Ye.

Les Annales des Printemps et des Automnes des seize royaumes, ou Shiliuguo Chunqiu, une compilation historique des Seize Royaumes, attribuées à Cui Hong, et perdues aujourd'hui.

Les Annales des Printemps et des Automnes de Lü, ou Lüshi Chunqiu, (呂氏春秋), ont été rédigées sous la direction de Lü Buwei vers -239.

Le Guoyu ou Discours des États est une compilation d'événements historiques des nombreux États durant la période des Printemps et des Automnes.

Les Annales de bambou, chronique de l'Antiquité à -299, concernant plus particulièrement l'État de Jin à partir du VIIIe siècle av. J.-C., puis l'État de Wei à partir du Ve siècle av. J.-C..

Les Stratégies des Royaumes Combattants (Zhan Guo Ce) sont attribuées à Liu Xiang.

Le Zizhi Tongjian, chronique de l'histoire chinoise de -403 à -207, est attribué à Sima Guang.

Références

↑ Pimpaneau 1989, p. 76.
↑ Gernet 1972, p. 118-121.
↑ Gernet 1972, p. 121-122.
↑ Cheng 1984, p. 15-16
↑ Cheng 1997, p. 85-86.
↑ Flora Blanchon (dir.), Arts et histoire de la Chine, vol. 2, Presses de l'université de Paris-Sorbonne, 1999, p. 28-30.
↑ a, b, c et d Cheng 1984, p. 13-14
↑ a et b Cheng 1984, p. 20
↑ a, b et c Pimpaneau 1989, p. 77.
↑ a et b Gernet 1972, p. 203, 205-206.
↑ Gernet 1972, p. 208-211
↑ a et b Pimpaneau 1989, p. 78-79.
↑ Cheng 1997, p. 520
↑ Cheng 1997, p. 590-592
↑ Cheng 1997, p. 599-601
↑ a, b, c et d Pimpaneau 1989, p. 158-161.

Voir aussi
Bibliographie

Anne Cheng, « La trame et la chaîne : aux origines de la constitution d'un corpus canonique au sein de la tradition confucéenne », Extrême-Orient, Extrême-Occident, vol. 5, no 5,‎ 1984 (lire en ligne [archive])
Anne Cheng, « Tradition canonique et esprit réformiste à la fin du XIXe siècle en Chine : la résurgence de la controverse jinwen/guwen sous les Qing », Études chinoises, no 14-2, 1995. [lire en ligne [archive]]
Anne Cheng, Histoire de la pensée chinoise, Paris, Le Seuil, coll. « Points Essais », 1997, 696 p. (ISBN 2-02-054009-6)
Jacques Gernet, Le Monde chinois. 1. De l'âge de bronze au Moyen Âge, Armand Colin, « Pocket », 1972, rééd. 2005.
François Jullien, « Ni écriture sainte ni œuvre classique : du statut du texte confucéen comme texte fondateur vis-à-vis de la civilisation chinoise », Extrême-Orient, Extrême-Occident, 1984, vol. 5, no 5. [lire en ligne [archive]]
Jacques Pimpaneau, Chine. Histoire de la littérature, Philippe Picquier, 1989, rééd. 2004.

Articles connexes

Littérature chinoise
Philosophie chinoise
Poésie chinoise
Poésie philosophique

Liens externes

Chinese Text Project [archive] - Classiques chinois
Collection Chine ancienne [archive] - Les livres canoniques téléchargeables
(zh) Zhu Xi, Les Quatre livres en chapitres et versets entièrement commentés [archive], sur le site de la Bibliothèque numérique mondiale.

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MessageSujet: Re: 十六國, Annales du pays de Lu et les Cinq Classiques.    十六國, Annales du pays de Lu et les Cinq Classiques. EmptySam 6 Jan à 9:05

Le Zuo Zhuan, ou Commentaire de Zuo (chinois 左傳, nom originel Zuoshi Chunjiu 左氏春秋), est le principal commentaire des Annales des Printemps et des Automnes, une chronique de l'État de Lu de 722 à 480 av. J.-C. La tradition l'attribue à Zuo Qiuming (Ve siècle av. J.-C.), qui l'aurait écrit comme un commentaire explicatif des Annales des Printemps et des Automnes. Il couvre une période plus longue que les Annales des Printemps et des Autommnes (jusqu'en 468 av. J.-C.), et fait référence à des évènements non mentionnés dans celles-ci.

Le Commentaire de Zuo raconte cependant des événements qui ne se limitent pas au royaume de Lu. Il est aussi une œuvre littéraire, restituant les dialogues des personnages ou citant des documents anciens. Les rêves, le surnaturel, les prophéties y ont leur place. L'ouvrage est toutefois soucieux de vérité historique. Ainsi, sur les trente-sept éclipses mentionnées, trente-trois ont été vérifiées par la science moderne. On trouve dans le Commentaire de Zuo la première mention connue du passage de la comète de Halley en 611 av. J.-C.1.

Le Commentaire de Zuo est l'un des ouvrages retrouvés sous les Han dans un mur de la maison de Confucius, après l'autodafé de 213 av. J.-C. Outre sa valeur historique, l'ouvrage atteste, à travers les propos prêtés à certains personnages, de l'existence d'un « confucianisme » antérieur à Confucius. Les descriptions, discours et dialogues et plus généralement le style de l'auteur font du Commentaire de Zuo l'un des chefs-d'œuvre de la littérature chinoise2.

Le Commentaire de Zuo été considéré successivement

Comme un faux tardif du début du Ier siècle apr. J.-C. (Liu Fenglu)
Comme une compilation du IIe siècle av. J.-C. d'un commentaire original des Annales des Printemps et des Automnes, et de documents provenant d'autres royaumes (Hung, Maspero)
Comme une œuvre du milieu de la Période des Royaumes combattants, postérieure à Zuo Qiuming (Karlgren, Yang Bojun).

La majorité des historiens modernes souscrivent à cette dernière théorie, et considèrent que le Zuo Zhuan a été compilé au IVe siècle av. J.-C..

Aujourd'hui publié accompagné des Annales des Printemps et des Automnes, le Zuo Zhuan était à l'origine une œuvre indépendante. Son intercalation dans le texte des Annales est attribuée à Du Yu (222-284). Il comporte des éléments de natures différentes.

Une chronique de l'État de Lu, parfois légèrement différente de celle des Annales des Printemps et des Automnes.
Des entrées supplémentaires, de type « annales », mais portant sur des États ou des évènements étrangers aux Annales des Printemps et des Automnes, qui proviendraient d'annales d'autres pays.
Des commentaires de diverses natures : tantôt explications relatives au texte des annales, tantôt commentaire moralisant de ce texte, tantôt commentaire rituel...
Des fragments supplémentaires, ou des anecdotes relatives aux évènements, généralement présentées sous formes de dialogues ou de discours, parfois de narrations. Ces anecdotes forment la partie la plus importante, et la plus intéressante, de l'œuvre.

Références

↑ Jacques Pimpaneau, Chine. Histoire de la littérature, Philippe Picquier, 1989, rééd. 2004, p. 79-80.
↑ Jacques Pimpaneau, Anthologie de la littérature chinoise classique, Philippe Picquier, 2004, p. 101-102.

Voir aussi

Sur les autres projets Wikimedia :

Commentaire de Zuo (en chinois), sur Wikisource

Bibliographie

Séraphin Couvreur Tch'ouen Ts'iou et Tso Tchouan, La Chronique de la Principauté de Lou, Ho Kien Fou: Mission Catholique, 1914.
(en) Anne Cheng, « Ch'un ch'iu, Kung yang, Ku liang and Tso chuan », dans Michael Loewe (dir.), Early Chinese Texts: A Bibliographical Guide, Berkeley, Society for the Study of Early China and The Institute of East Asian Studies, University of California, Berkeley, 1993, p. 67-76
Marc Kalinowski, « La rhétorique oraculaire dans les chroniques anciennes de la Chine. Une étude des discours prédictifs dans le Zuozhuan », Extrême-Orient, Extrême-Occident, 1999, vol. 21, no 21. [lire en ligne [archive]]


Le Classique des documents, en chinois Shu Jing (Chou King) 書經, Shu 書 ou Shang Shu 尚書, est un recueil de documents (discours, conseils, décrets etc.) concernant la politique et l’administration des souverains de l’antiquité chinoise, depuis Yao, et Shun (IIIe millénaire av. J.-C.?) jusqu’à la fin des Zhou occidentaux (règne du Duc Mu de Qin, ~-627). Ces documents auraient été rédigés par les équipes de greffiers et secrétaires que les rois entretenaient.

Connu du temps de Confucius qui le cite et à qui la tradition a longtemps attribué sa compilation, il a échappé de peu à la destruction totale sous les Qin et pendant la période de division qui suivit la chute de l’empire Han. La version actuelle est incomplète, et la datation de certains chapitres fut mise en doute dès les Song d’après des critères stylistiques. Sous les Qing, après une vingtaine d’années de recherches, Yan Ruoqu 閻若璩 en arriva à la conclusion qu’une moitié des chapitres avait subi de fortes altérations au IVe siècle.

Les textes qui évoquent les périodes les plus anciennes sont rédigées dans la langue de la Période des Royaumes combattants (Ve siècle à 221 av. notre ère). Ces textes proviennent pour la plupart de la cour royale de Zhou1.

Malgré le doute concernant la période exacte de rédaction de tel ou tel passage, les historiens s’accordent à y voir le plus ancien ensemble de prose chinoise. C’est aussi, en dépit du problème de datation déjà évoqué et du peu de clarté de certains textes, une source précieuse pour l’histoire et la culture politique de la Chine ancienne, bien qu’à cet égard les chercheurs chinois semblent plus réservés que leurs homologues étrangers. Il a été inclus dès les Han parmi les Cinq classiques dont la connaissance était indispensables pour poursuivre une carrière de fonctionnaire. Certains de ses textes sont toujours au programme des lycées chinois et taïwanais.

Nom et composition

Shu 書 est le nom originel de l’ouvrage, sous lequel il est le plus souvent cité dans les textes pré-Han. Ce sinogramme, qui de nos jours signifie « livre », se compose d’un caractère désignant l'outil d'écriture au-dessus et d'un autre signifiant "rendre évident ou clair" au-dessous. L'ensemble veut dire rendre les choses évident ou clair par l'écrit (cf. Shuowen Jiezi). L'ouvrage est censé d'être à l’origine les documents rédigés par les secrétaires du roi, mentionnés pour l’époque Zhou dans différents textes comme le Mencius ou le Liji, qui dit que « le greffier de gauche note les paroles et celui de droite les faits [du souverain] ». Pour les dynasties antérieures, le seul témoignage de l’existence d’un secrétariat royal est constitué par les écrits oraculaires des Shang.

Le Shu fut désigné sous les Han comme jing 經, classique, en tant que livre compilé, croyait-on, par Confucius. C’est du moins ce qu’affirmait Kong Anguo 孔安國, descendant du maître (onzième génération). Cette affirmation, contestée dès les Song, a été reprise par Sima Qian dans le Shiji. En Chine le livre est le plus souvent appelé Shangshu (documents des anciens). Le sinogramme shang 尚 est homonyme et synonyme de shang 上, supérieur.

Les chapitres du Shu Jing sont arrangés chronologiquement, bien que le livre de Yu contienne en fait beaucoup d’informations sur Yao. Néanmoins, il ne s’agit pas d’annales et les dates précises (en année de règne du souverain) y sont rares. Les jours sont indiqués dans le système sexagésimal. Les chapitres existant dans la version chinoise actuelle sont : Yao (1), Shun (4), Xia (4), Shang (11), Zhou (38), soit un total de 58.

Traditionnellement on y distingue six catégories de textes : mo 謨 (consultations), xun 訓 (instructions), gao 誥 (annonces), shi 誓 (déclarations), ming 命 (commandements) et dian 典 (éloges et recommandations).
Chapitre Hong fan

Ce chapitre nommé Hong fan, la « grande » ou « sublime règle », est « un monument de la science et de la doctrine des anciens chinois. C'est tout à la fois un Traité de Physique, d'Astrologie, de Divination, de Morale, de Politique et de Religion »2.

Selon Marcel Granet, c'est un « petit traité qui passe communément pour le plus ancien essai de la philosophie chinoise, [et] a pour sujet l’ensemble des recettes qu’un Souverain digne de ce nom doit connaître. (...) Le Hong fan, inséré à titre de chapitre dans le Chou king, a été aussi incorporé par Sseu ma Ts’ien à son œuvre. La tradition y verrait volontiers un ouvrage du troisième ou deuxième millénaire av. J. C. Les critiques modernes l’attribuent les uns au VIIIe, les autres au IIIe siècle av. J. C. La rédaction du Hong fan ne paraît guère pouvoir être placée plus bas que les VIe, Ve siècles av. J. C. Elle [lui] semble dater des premiers débuts de la littérature écrite. »3
Transmission
Han occidentaux
Portrait de Fu Sheng, attribué à Wang Wei
Portrait de Fu Sheng, attribué à Wang Wei.

Le Shu Jing était au nombre des ouvrages dont Qin Shi Huang avait ordonné la destruction en -213. D’éventuels rescapés ont pu également disparaitre dans l’incendie de son palais Afang (阿房宮) par Xiangyu lors de la guerre de succession Chu-Han. Néanmoins, sous Wendi des Han occidentaux (-179~-155), un très vieux lettré nommé Fu Sheng (伏生) produisit 28 documents en 35 fascicules d’après des fragments qu’il aurait dissimulé sous les Qin, complétés par ses souvenirs. Il fut appelé à la cour pour présenter le manuscrit et commença à l’enseigner dans sa région d'origine (Shandong), donnant naissance à trois écoles, Ouyang Gao (欧陽高), Da Xiahou (大夏侯) et Xiao Xiahou (小夏侯), qui seront toutes établies à la cour sous Xuandi (-91~-49). Entre-temps un 29e chapitre (Taishi 泰誓) avait été découvert.

À partir de la fin du IIe siècle av. J.-C., des textes anciens écrits en sigillaire datant d'avant les Qin resurgirent, certains d'emblée visiblement faux. Le plus connu, vraisemblablement authentique, est celui retranscrit en caractères modernes par Kong Anguo, descendant de Confucius (onzième génération), retrouvé semble-t-il par le Prince Gong de Lu (魯恭王) dans l’ancienne maison de la famille Kong. Composé de 46 chapitres, donc plus complet que la première version, il fut présenté à l’empereur en -97. Appelés guwen (古文, « ancienne écriture »), les nouveaux textes, leurs inventeurs et glosateurs firent concurrence aux spécialistes du texte reconstitué par Fusheng, le jinwen (今文, « nouvelle écriture »). Kong Anguo reçut l’ordre de commenter sa nouvelle version mais n’en eut pas le temps. Il rédigea néanmoins une préface. Son édition préfacée est le Baipian shangshu (百篇尚書), les Cent chapitres du Shangshu, d’après le nombre de sections que le live d’origine était censé posséder. Liu Xiang (劉向) en effectua une révision en comparant toutes les versions.
Dynastie Xin et Han orientaux

La querelle entre les anciens et les modernes qui se préparait fut interrompue par l’usurpation de Wang Mang, pendant laquelle le lettré Du Lin (杜林) aurait découvert au cours de ses errances au Gansu un texte sur laque offrant de grandes similitudes avec celui de la maison de Confucius : il contenait neuf documents de moins, mais en offrait cinq de plus). Cette version ne remplaça pas les deux autres, mais servit à les compléter. L'un de ses commentaires subsistera jusque sous les Sui. Les historiens modernes soupçonnent Liu Xin (劉歆), fils de Liu Xiang, bibliothécaire de Wang Mang et partisan du texte ancien, d’avoir réinterprété la découverte à sa guise pour conforter son parti.

La dispute sur les versions reprit sous les Han orientaux. Malgré le soutien apporté au texte ancien (version de Du Lin) par Ma Rong (馬融) et Zheng Xuan (鄭玄), le parti du nouveau texte finit par avoir le dessus. Leur version fut confirmée comme authentique en 79 lors du concile de la Salle du tigre blanc relaté par Ban Gu dans le Baihutong (白虎通). Le nouveau texte fut gravé sur pierre en 175 à l’ère Xiping (Xiping shijing 熹平石經, « Classiques en pierre de Xiping »).
Après les Han

La préservation des classiques n’est pas le souci principal des hégémons qui s’affrontent à la fin des Han. Les commentaires du texte moderne disparaissent tous sous les Jin occidentaux, mais le texte lui-même subsiste. Le texte ancien disparait entre le début des Han orientaux et la fin des Jin occidentaux. Au début des Jin orientaux, Mei Ze (梅賾) remet une copie du Shang Shu qu’il aurait réussi à préserver au premier empereur, Yuandi (317-322). Il s’agit en fait d’une version composite considérée comme partiellement remaniée par les spécialistes chinois modernes, d’où son nom : texte ancien imité (weiguwen, 偽古文). Le contenu du texte moderne et le Taishi (28 chapitres) s’y retrouvent redistribués en 33 chapitres, auxquels sont ajoutés 25 chapitres attribués au texte ancien, mais l'attribution fut contestée dès les Qing. À cette époque le lettré Yan Ruoqu (閻若璩) émet l'avis que les chapitres anciens auraient en fait été réécrits par Mei Ze sans le support du texte d’origine. Quoi qu’il en soit, le Shang Shu de Mei Ze, intégré dans le catalogue impérial, deviendra la version de référence pour les siècles à venir. Il a fait l’objet de 17 gloses importantes, dont celle de Kong Yingda (孔穎達), le Shangshu zhengyi (尚書正義), vers ~654. Il fut gravé sur pierre en 837.
Découvertes récentes

On a pu bénéficier d'un nouvel éclairage sur le Livre des Documents grâce à la récupération entre 1993 et 2008 de caches comptant des textes écrits sur des tiges de bambou provenant des tombes de l'état de Chu à Jingmen, Hubei4 et leur publication5. Il semble que ces textes datent de la fin de la période des Royaumes combattants, vers 300 av. notre ère, et sont donc antérieurs à la destruction par le feu des textes pendant la dynastie Qin. Les textes Chu de Guodian et le corpus du musée de Changhaï incluent des citations de passages précédemment inconnus de l'ouvrage6 Les textes sur bambou de Tsinghua incluent le chapitre « Coffre d'or » du nouveau texte, avec des différences textuelles mineures, ainsi que plusieurs documents du même style qui ne sont pas inclus dans le texte transmis de longue date. Par ailleurs la collection comprend également deux documents qui sont des versions des chapitres du texte ancien "Possession commune de pure vertu" et "Charge à Yue", qui permettent d'affirmer que ces versions soit-disant "redécouvertes" sont des contrefaçons.
Références

↑ Jacques Gernet, Le Monde chinois. 1. De l'âge du bronze au Moyen Âge, Armand Colin, « Pocket », 1972, rééd. 2005, p. 118.
↑ Joseph Henri Prémare et Claude de Visdelou, Le Chou-king : un des livres sacrés des Chinois, qui renferme les fondements de leur ancienne histoire, les principes de leur gouvernement & de leur morale, N. M. Tilliard, 1770 (lire en ligne [archive]), p. 164
↑ Marcel Granet, La pensée chinoise, édition numérique, 1934 (lire en ligne [archive]), p. 99
↑ Liao, Mingchun (2001), A Preliminary Study on the Newly-unearthed Bamboo Inscriptions of the Chu Kingdom: An Investigation of the Materials from and about the Shangshu in the Guodian Chu Slips (in Chinese), Taipei: Taiwan Guji Publishing Co., ISBN 957-0414-59-6.
↑ "First Research Results on Warring States Bamboo Strips Collected by Tsinghua University Released" [archive]. Tsinghua University News. Tsinghua University. May 26, 2011. Archived from the original on 2011-07-25.
↑ Liao, Mingchun (2001), précité, et Shaughnessy, Edward L. (2006), Rewriting early Chinese texts, SUNY Press, ISBN 978-0-7914-6643-8.

Voir aussi

(fr) Texte en ligne [archive] traduit par Séraphin Couvreur, édition de 1897, d'après le fac-simile des éditions You Feng.
(en) Chapitres existants et disparus (chinese litterature-confucian classics) [archive]
Chou King, Les Annales de la Chine ***, avec dessins. Traduction de Séraphin Couvreur (1835-1919), Éditions You Feng, 1999, 464 pages. Fac-simile de l’édition Ho kien Fou, Imprimerie de la Mission Catholique, 1897.
The Shû King, Shih King and Hsiâo King Translated by James Legge Sacred Books of the East (en), Vol. 3
(en) Edward L. Shaugnessy, « Shang shu (Shu ching) », dans Michael Loewe (dir.), Early Chinese Texts: A Bibliographical Guide, Berkeley, Society for the Study of Early China and The Institute of East Asian Studies, University of California, Berkeley, 1993, p. 376-389
(en) Martin Kern, « Early Chinese literature, beginnings through Western Han », dans Kang-i Sun Chang et Stephen Owen (dir.), The Cambridge History of Chinese Literature, Volume 1: To 1375, Cambridge, Cambridge University Press, 2010, p. 1-115

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Fu Sheng (chinois : 伏胜), né en 268 av. J.-C. et mort en 178 av. J.-C., est un savant confucianiste chinois des dynasties Qin et des Han occidentaux.

Il est célèbre pour avoir sauvé le Classique des documents provenant de « l'Incendie des livres et enterrement des lettrés » de l'empereur Qin Shi Huang1.
Notes et références

   ↑ http://www.chinaknowledge.de/History/Han/personsfusheng.html [archive]

Incendie des livres et enterrement des lettrés (chinois simplifié : 焚书坑儒 ; chinois traditionnel : 焚書坑儒 ; pinyin : fén shū kēng rú) est une expression chinoise faisant référence à l'autodafé (en 213 av. J.-C.) et à l'enterrement vivant de 460 lettrés confucéens (en 210 av. J.-C.), qu'aurait ordonnés en Chine Qin Shi Huang, le premier empereur de la dynastie Qin. Ces évènements auraient causé la perte de nombreux traités philosophiques des « cent écoles de pensée ».

Les historiens contemporains mettent en doute les détails de ces évènements tels qu'ils sont rapportés dans le Shiji, la source originale des informations à leur sujet, dans la mesure où son auteur, Sima Qian, était un officiel de la dynastie Han, succédant à la dynastie Qin, et la montrant systématiquement sous un jour défavorable. S'il est certain que Qin Shi Huang rassembla et détruisit de nombreux ouvrages qu'il jugeait subversifs, deux copies de chaque texte étaient cependant conservés dans les bibliothèques impériales, et ne disparurent que dans les combats marquant la chute de la première dynastie. On pense désormais qu'il fit tuer beaucoup de lettrés, mais que ceux-ci n'étaient pas confucéens en général, et ne furent pas « enterrés vivants ».

Incendie des livres

D'après le Shiji (livre d'annales dû à Sima Qian, un historien de cour de la dynastie Han), après l'unification de la Chine par l'empereur Qin Shi Huang en 221 av. J.-C., son chancelier Li Si lui suggéra de supprimer les discussions intellectuelles pour unifier la pensée et l'opinion politique. On peut lire dans le Shiji (chapitre 6) :

   « Le chancelier Li Si dit : Moi, votre serviteur, vous propose que tous les récits des historiens autres que ceux de l'État de Qin soient brûlés. À l'exception des lettrés dont la charge inclut la possession de livres, si quiconque sous le ciel a des copies du Classique des vers, du Classique des documents, ou des écrits des cent écoles de pensée, il devra les remettre au gouverneur ou au commandant pour être brûlés. Quiconque parlant de ces livres sera exécuté en public. Quiconque utilisera l'histoire pour critiquer le présent verra sa famille exécutée. Tout représentant de l'État ayant connaissance d'une telle violation et ne la rapportant pas en est également coupable. Quiconque n'aura pas brûlé les livres trente jours après ce décret sera tatoué et envoyé à la construction de la Grande Muraille. Seuls sont exceptés les livres de médecine, divination, agriculture, et sylviculture. L'étude des lois ne sera faite qu'à partir des textes officielsN 1. »

D'un point de vue politique, les livres de poésie et d'histoire ancienne étaient jugés dangereux, parce que contenant des portraits de dirigeants vertueux ; quant aux ouvrages de philosophie, ils prônaient souvent des idées incompatibles avec le régime impérial1.
Conséquences

L'étendue des dommages causés à l'héritage culturel chinois est difficile à estimer, faute de rapports détaillés sur ces autodafés. Cependant, outre que les livres de technologie devaient être épargnés, même les livres "interdits" étaient préservés dans les archives impériales et les érudits officiels étaient autorisés à les garder ; c'est seulement par la suite que la diminution du nombre de copies devait augmenter le risque de perte définitive2.

En définitive, ce sont les ouvrages historiques qui ont le plus souffert, probablement à partir de 206 av. J.-C., lorsque les palais impériaux des Qin, où se trouvaient sans doute les archives, furent capturés et brûlés3.
Autres autodafés

À la fin de la dynastie Qin, les archives nationales du palais Epang (en) furent incendiées. Zhang Jie (章碣), poète de la dynastie Tang, écrivit à ce sujet :

   chinois traditionnel : 坑灰未冷山東亂 ; pinyin : kēng huī wèi lĕng shān dōng luàn
   chinois traditionnel : 劉項原來不讀書 ; pinyin : liú xiàng yuán lái bù dú shū

   (traduction : Des cendres de l'incendie, avant qu'elles soient froides, la révolte éclata à l'est du mont Xiao. De là émergea l'inculture de Liu Bang et de Xiang Yu.)

Enterrement des lettrés

La tradition veut qu'ayant été déçu par deux fangshi (alchimistes) en cherchant à prolonger sa vie, Qin Shi Huang aurait ordonné l'enterrement vivant de plus de 460 lettrés de la capitale, deux ans après la proscription des livres. Cette croyance était basée sur un autre passage du Shiji (chapitre 6) :

   « Le premier empereur ordonna alors au censeur impérial d'enquêter sur les lettrés un par un. Les lettrés s'accusèrent mutuellement, et l'empereur décida personnellement de leur châtiment. Plus de 460 d'entre eux furent enterrés vivants à Xianyang, et l'évènement fut annoncé à tous sous le ciel pour avertir leurs disciples ; beaucoup d'autres furent exilés vers les régions frontalières. Fu Su, le fils ainé de l'empereur, le conseilla ainsi : "L'empire vient juste d'aboutir à la paix, et les barbares des frontières ne se sont pas encore rendus. Les lettrés vénèrent Confucius et le prennent comme modèle. Votre serviteur craint, si Votre Majesté les punit si sévèrement, que cela cause de l'agitation dans l'empire. Veuillez prendre cela en compte, Votre Majesté". Cependant, il ne réussit pas à fléchir son père, et fut envoyé garder la frontière en un exil de facto. »

Wei Hong, au IIe siècle, fit un récit des mêmes évènements, en portant à 1200 le nombre de lettrés enfouis.
Les raisons du scepticisme

Michel Nylan, professeur d'histoire de la Chine à Berkeley, fait remarquer que « en dépit de sa signification mythique, la légende de l'Incendie des livres ne résiste pas à un examen approfondi ». Nylan suggère que si les lettrés de la dynastie Han accusèrent les Qin de la destruction des Cinq classiques confucéens, c'était en partie pour diffamer l'État qu'ils venaient de défaire, mais aussi parce qu'ils se trompaient sur la nature de ces textes, qui n'avaient été décrits comme "confucéens" par Sima Quian qu'après la fondation de la dynastie Han. Nylan fait aussi remarquer que la cour des Qin engageait des lettrés spécialistes du Classique des vers et du Classique des documents, ce qui implique que ces textes auraient été épargnés ; de plus, le Classique des rites et le Zuo Zhuan ne contiennent pas d'éloges des états féodaux vaincus, éloges que l'empereur aurait donné comme raison de les détruire4. Martin Kern ajoute que les écrits Qin et ceux du début de la dynastie Han citent fréquemment les Classiques, tout particulièrement le Classique des documents et le Classique des vers, ce qui n'aurait pas été possible s'ils avaient été brûlés comme le rapporte Sima Quian5.

Le récit de l'exécution des lettrés fait par Sima Qian présente des difficultés analogues. Aucun texte antérieur au Shiji ne mentionne ces exécutions, le Shiji ne nomme aucun lettré qui en aurait été victime, et en fait, aucun autre texte ne les mentionne avant le Ier siècle. La célèbre phrase « brûler les livres et exécuter les confucéens » n'apparaît pas avant le début du IVe siècle5, 6,4.
Voir aussi

   Histoire de la Chine (Classique chinois)
   Vingt-Quatre histoires
   Confucianisme
   Autodafé
   Censure (Liberté d'opinion)
   Quatre vieilleries
   Révolution culturelle
   Mao Zedong

Dans la culture populaire

   La série de fantasy de Jane Lindskold, The Land of Smoke and Sacrifice (en), est basée sur cet évènement.

Notes et références
Note

   ↑ Texte chinois : 相李斯曰:「臣請史官非秦記皆燒之。非博士官所職,天下敢有藏���、書、百家語者,悉詣守、尉雜燒之。有敢偶語詩書者棄市。以古非今者族。吏見知不舉者與同罪。令下三十日不燒,黥為城旦。所不去者,醫藥卜筮種樹之書。若欲有學法令,以吏為師

Références

   (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Burning of books and burying of scholars » (voir la liste des auteurs).

   ↑ Chan 1972, p. 105-107.
   ↑ Chan 1972, p. 106.
   ↑ Chan 1972, p. 107.
   ↑ a et b Nylan 2001, p. 29-30.
   ↑ a et b Kern 2010, p. 111-112 [archive].
   ↑ Goldin 2005, p. 151.

Sources et autres textes

   (en) K. C. Wu (en), The Chinese Heritage, New York: Crown Publishers (1982). (ISBN 0-517-54475X).
   (en) Lois Mai Chan, « The Burning of the Books in China, 213 B.C. », The Journal of Library History, vol. 7,‎ 1972, p. 101-108 (JSTOR 25540352)
   (en) Paul R. Goldin, The Hawai'i Reader in Traditional Chinese Culture, University of Hawai'i Press, 2005, 151–160 p. (ISBN 978-0-8248-2785-4), « The rise and fall of the Qin empire »
   (en) Martin Kern, The Cambridge History of Chinese Literature, Cambridge, Cambridge University Press, 2010, 1-114 p. [détail de l’édition] (ISBN 9780521855587, lire en ligne [archive]), « Early Chinese Literature: Beginnings through Western Han »

   (en) Michael Nylan, The five "Confucian" classics, Yale University Press, 2001 [détail de l’édition] (ISBN 978-0-300-08185-5, lire en ligne [archive])
   (en) Jens Østergård Petersen, « Which books did the First Emperor of Ch'in burn? - on the meaning of Pai chia in early Chinese sources », Monumenta Serica, vol. 43,‎ 1995, p. 1–52 (JSTOR 40727062)

Liens externes

   (en) Ulrich Neininger, "Burying the Scholars Alive: On the Origin of a Confucian Martyrs’ Legend" Nation and Mythology (in East Asian Civilizations. New Attempts at Understanding Traditions), vol. 2, 1983, eds. Wolfram Eberhard et al., pp 121-136. [archive]
   (en) Sima Qian: "The First Emperor of Qín" chapitre 25, Burning Books & Burying Scholars [archive], David K. Jordan (en), University of California San Diego.
   (en) Jing Liao, A historical perspective : the root cause for the underdevelopment of user services in Chinese academic libraries [archive], The Journal of Academic Librarianship (en), vol.30, num. 2, pages 109-115, mars 2004.

Destructions de livres dans la Chine ancienne

   213 av. J.-C. : incendie des livres par Qin Shi Huang
   23 : Chang'an (actuellement Xi'an), capitale de Wang Mang, est attaquée, et le palais impérial pillé ; l'empereur meurt dans la bataille et les assaillants brûlent la bibliothèque impériale du palais Weiyang.
   220 : à la fin de la dynastie Han, les guerres des Trois Royaumes provoquent la dispersion de la bibliothèque impériale.
   306 : à la fin de la guerre des huit princes, les soulèvements des Jin occidentaux détruisent la bibliothèque impériale.
   555 : encerclé dans son château par l'armée des Wei de l'Ouest, l'empereur Yuan (en) de la dynastie Liang met le feu à la collection des archives nationales.

Survivre avec les loups (titre original : Misha: A Mémoire of the Holocaust Years) est un récit de Misha Defonseca, écrit en collaboration avec Vera Lee1, qui a mis en forme et rédigé le livre. Il est paru en France en 1997 aux Éditions Robert Laffont, après avoir été publié aux États-Unis, à Boston, par les éditions Mt. Ivy Press. Il raconte l’histoire d’une petite fille pendant la Seconde Guerre mondiale. Il a été traduit en 18 langues et adapté au cinéma en 2007 par Véra Belmont, dans un film également intitulé Survivre avec les loups. Il a été vendu à plus de 200 000 exemplaires dans sa version française2,3. En février 2008, à la suite d’une polémique relayée par Internet et la presse belge, l’auteur a été obligée de reconnaître que son récit n’était pas autobiographique comme elle l’avait longtemps prétendu mais était une histoire inventée.

L’histoire

L’édition utilisée pour analyser l’intrigue de Survivre avec les loups est l’édition Pocket de 2005.

Le livre commence par la quête infructueuse de la narratrice, Mishke, pour retrouver à Bruxelles les traces de sa petite enfance. Elle se rappelle ensuite cette époque où elle vivait quasi cloîtrée dans un appartement sauf pour aller à l’école. Un jour, son père ne vient pas la chercher à la sortie des cours. Elle est emmenée dans une famille d’accueil sans tendresse. Rapidement, une véritable complicité s’installe entre elle et Ernest, le grand-père chez qui elle va régulièrement chercher des provisions. Il lui apprend que ses parents ont été arrêtés et déportés à l’Est par les Allemands.

Quand Mishke apprend à l’automne 1941 qu’elle ne peut plus se rendre à la ferme du grand-père, elle décide de partir chercher ses parents à l’Est. Elle s’enfuit, avec comme seul guide, une boussole qu'Ernest lui a offert. Elle vole dans les fermes pour se nourrir, mange des vers de terre, des baies, de l’herbe, des carcasses d’animaux morts. Elle traverse ainsi l'Allemagne finit par arriver en Pologne. Alors qu’elle vole de la nourriture dans une ferme, elle est blessée par le fermier et s’évanouit dans la forêt. Quand elle se réveille elle se retrouve face à un loup4 ou plutôt une louve.
Reste du mur du ghetto de Varsovie.

L’animal et la petite fille s’adoptent mutuellement mais la louve et son compagnon sont tués par un chasseur. Après avoir assisté au meurtre par « jeu » d'un juif par les Nazis, Mishke multiplie les rencontres, des partisans polonais, une colonne juive avec qui elle entre dans ghetto de Varsovie toujours à la recherche de ses parents. Terrorisée par la violence des Allemands et révoltée par l’indifférence des habitants5 du ghetto devant le sort des enfants faméliques et des morts, elle s’enfuit du ghetto en passant par-dessus le mur. Poursuivant sa route vers l’est, elle trouve un soir refuge dans une caverne avec des louveteaux. Elle parvient à se faire adopter par la meute. Elle se nourrit des restes des loups. Mishke se décide enfin à continuer sa route vers l’Est avec deux des petits, devenus adultes. Un jour, elle assiste au viol et à l’assassinat d’une jeune Russe par un soldat allemand6. Terrifiée, elle le tue à coups de couteau7. Elle est ensuite le témoin impuissant et révolté du massacre par les nazis d'un convoi d'enfants.

Mishke, à nouveau seule, entame le chemin du retour où elle ne rencontre que des charniers, des villages brûlés et abandonnés. Elle traverse la Moldavie, la Roumanie. En train puis à pied elle traverse plaines et montagnes d'Europe centrale jusqu'au littoral yougoslave. Elle s’évanouit et se réveille dans un bateau qui transporte des réfugiés vers l’Italie. Le pays a été libéré. Recueillie par la police belge, elle est reconnue par le grand-père en tant que Monique Valle. Elle est confiée à deux vieilles filles enseignantes qui prennent en charge son éducation.

Le dernier chapitre raconte brièvement la vie d’adulte de la narratrice: un mariage sans amour avec un Juif séfarade qui lui laisse un fils, un second mariage heureux avec Maurice et le retour au judaïsme aux États-Unis…
Les personnages
Conquêtes allemandes (bleu) pendant la Seconde Guerre mondiale.

   La narratrice Mischke se décrit dans le premier chapitre comme un « loup égaré dans la ville »8, une petite fille de 8 ans, blonde, « couverte de plaies et de croûtes », une sauvage rétive aux règles de vie qu’on veut lui imposer. Elle revient ensuite sur son enfance. En 1941, c’est une petite fille de 7 ans, pleine de vie et d’imagination. Après l’arrestation de ses parents, elle devient Monique Valle, 4 ans. Elle explique qu’elle peut passer pour une fillette de 4 ans parce qu’elle est de petite taille9 mais solide10 et intrépide. Dès les premières semaines de son périple, elle acquiert une grande insensibilité à la douleur11 et fait preuve d’une résistance physique hors norme. Peu à peu son apparence se transforme. Elle est tellement sale qu’elle finit par avoir une odeur plus animale qu’humaine. C’est du moins comme cela qu’elle explique le peu de méfiance d’une louve à son égard 12. Lorsqu’elle est le témoin de l’exécution sommaire d’enfants par les nazis, elle prend conscience des dangers qu’elle court et du côté chimérique de son entreprise. De retour en Belgique, elle a le plus grand mal à s’adapter à la vie sociale.

   La mère, Gerusha, est une Juive russe. C’est une belle femme brune, aux yeux sombres, qui a gardé un fort accent russe. Elle est arrêtée en 1941 par les Allemands. Elle est pour la narratrice l’image même de l’amour et de la douceur. C’est elle qui manque le plus à Mishke et que la petite fille veut retrouver.

   La mère d’accueil en 1941, Marguerite : la narratrice la surnomme la « virago » et souligne son âpreté au gain. C’est une femme sèche aux cheveux gris mauve, une bourgeoise catholique. Elle confie un jour à une parente : « Si elle [Mishke] s’en va, ça m’est égal, mais si Janine [la bonne] devait me quitter, j’en pleurerais des larmes de sang. » 13. Elle humilie sans cesse la petite fille. C’est avec elle que Mishke fait l’apprentissage de la haine.

   Le grand-père, Ernest : c’est en fait l’oncle du père. Il a une ferme qui permet à la famille de s’alimenter sans restriction. Lui et sa femme Marthe sont les seuls à être gentils avec Mishke. Il dit à la petite fille : « Les bêtes, c’est mieux que les hommes. Les bêtes ne te veulent pas de mal, elles sont reconnaissantes… Un animal ne tue que pour manger. L’humain tue pour n’importe quoi. »14. La narratrice explique que le grand-père lui a transmis cette « philosophie de vie ».

Analyse

Bernard Fixot, l’éditeur français, Vera Belmont et Gérard Mordillat qui ont adapté Survivre avec les loups pour le cinéma soulignent qu’il s’agit d’une belle histoire, une histoire de quête et de survie dans le chaos de la Seconde Guerre mondiale et de la Shoah.
Une boussole, objet vénéré par Mishke.

Plusieurs thèmes ressortent de ce récit. La quête de la mère traverse tout le roman. La beauté et la douceur de la mère sont idéalisés. La narratrice va même jusqu’à identifier la louve qu’elle rencontre en Pologne, « sa maman Rita »15, à sa mère. La fourrure de la bête lui rappelle la chaleur de la chevelure maternelle. Lors de sa deuxième rencontre avec une meute de loups, elle est tellement heureuse de faire partie de la meute qu’elle arrête de rechercher ses parents. Chez les partisans russes, Malka, une autre figure maternelle, lui fait prendre son premier bain depuis son départ.

Le second moteur est la résistance à toute épreuve de Mishke et sa haine des hommes: haine de Marguerite sa mère d’accueil, haine du soldat allemand qui tue le couple de loups avec qui elle vit en arrivant en Pologne, haine des Allemands encore qui tuent un déporté juif pour « s’amuser »16. Elle préfère la compagnie des animaux. La violence est un compagnon de voyage de la petite fille ; que ce soit sa propre violence, elle casse les jambes de l’Allemand qui a tué maman Rita, elle tue un soldat allemand qui a violé une jeune russe ; la violence des adultes, elle voit quotidiennement des exécutions le peu de temps qu’elle passe avec les partisans polonais, des exécutions sommaires dans le ghetto de Varsovie17.

À partir du moment où la narratrice rencontre la louve grise, le récit s’attache à évoquer l’adaptation de la petite fille aux mœurs des loups. Elle se plaque à terre quand la louve retrousse ses babines, en signe de soumission. Elle se couche sur le dos quand le nouveau compagnon de sa protectrice la menace18. La narratrice prête aussi des sentiments et des pensées humaines aux loups. Lorsqu’elle joue avec les louveteaux qu’elle vient de rencontrer, elle pense que l’attitude de la vieille louve signifie : « Ça va, je ne suis pas inquiète, vous pouvez jouer, je surveille19. » Elle pense qu’elle est adoptée par la meute de loups parce qu’elle n’a pas peur d’eux et qu’elle éprouve pour eux un amour absolu. La mère devient à son tour une mère de substitution. Le mythe de la louve nourricière, qui remonte à Romulus et Rémus, a été repris par Kipling dans Le Livre de la jungle, est encore une fois utilisé20.
Une synagogue américaine.
Critiques et ventes

   « Dans un livre bouleversant, Misha Defonseca livre le secret d’une vie hors du commun. » Elle21
   « Une fabuleuse histoire d’amour et de haine, mais aussi une immense leçon de courage. », Catherine Louquet, France-soir22

En 2005, le livre s’est classé en 18e position des meilleures ventes d’essais et documents. Lors de la révélation de la supercherie, il figurait à la 25e place des meilleures ventes d’essais et documents, tandis que son édition de poche était 6e du palmarès des poches23. Bernard Fixot, va envoyer aux libraires deux textes à glisser dans les exemplaires en circulation. Le premier de Misha Defonseca pour reconnaître son mensonge, le second, rédigé par l’éditeur, explique sa position. Ces deux textes seront intégrés à une réimpression du livre. L’indication « document-histoire vraie » sera remplacée par la mention « roman »24.

Crédulité et empathie
Camp de concentration d’Auschwitz

Au sujet de la crédulité des gens, Véra Belmont déclare dans un entretien publié par le quotidien israélien Haaretz47 : « C’est la même chose que pour les gens qui nient l’existence des camps de concentration. C’est une histoire vraie. Tout ce qui s’est passé pendant l’holocauste est incroyable et difficile à comprendre. C’est pour cela que les gens ont du mal à croire cette histoire. » Karin Bernfeld relève que Serge Aroles avaient dénoncé la supercherie depuis plusieurs années sans être entendu. Elle pense que c’est parce qu’il touchait au sacré, et que par conséquent, on le suspectait immédiatement d’être « antisémite »20.

Après les aveux de Misha Defonseca, Véra Belmont déclare : « C’est difficile d’être juif, alors pas une seconde je n’ai pensé que quelqu’un endosse ce vêtement… Le reste, il y a des choses qui me paraissaient comme chez les enfants, comme dans ma propre mémoire, avec des choses vraies et d’autres au sujet desquelles je suis sûre d’avoir affabulé »48.

Philippe Di Folco, auteur de l’essai Les Grandes Impostures littéraires49 écrit qu'« Un succès de librairie qui assène des inepties sur tel ou tel sujet ne peut exister qu’avec la complicité d’un public disposé à gober une illusion de savoir… Convenons-en, nous, lectrices et lecteurs, aimons parfois nous laisser berner »50.

CONCLUSION, FORCE, HONNEUR ET DIGNITÉ.

PEUPLES.
si quiconque sous le ciel a des copies du Classique des vers, du Classique des documents, ou des écrits des cent écoles de pensée, voudrai détruire par le feu ce qui est nos âmes et nos valeurs alors ce feu se retournera pour éclairer nos espérances et nos croyances afin de faire vivre la liberté et la conscience.

TAY
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MessageSujet: Re: 十六國, Annales du pays de Lu et les Cinq Classiques.    十六國, Annales du pays de Lu et les Cinq Classiques. EmptyMer 17 Jan à 3:50

"To all British Tamils celebrating today and in the days to come,
let me wish you all a happy Thai Pongal, and an auspicious year ahead.
Iniya Thai Pongal Nalvazhthukkal.” -
Prime Minister Theresa May

TIGNARD YANIS @TIGNARDYANIS
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En réponse à @Number10gov @theresa_may

Félicitation, Compagnon des Républicains. Au charge d'une vision qui sera de conduire les plus grands intérêts de la République et du Peuple. Notre opposition est de donner l'avenir et l'héritage d'une nation prénommée La France et ses périodes.
Libre de interpeller, nous sommes.

En réponse à @Number10gov @theresa_may

MADAME SIR THERESA MAY AND REMOVE PLASTIC PACKAGING.
https://leclandesmouettes.1fr1.net/t679-madame-sir-theresa-may-and-remove-plastic-packaging#8147
R.E.M. - Shiny Happy People.
https://www.youtube.com/watch?v=YYOKMUTTDdA
l'interdiction de la pêche électrique.
http://www.france24.com/fr/20180116-parlement-europeen-vote-interdiction-peche-electrique-environnement-mer-nord
Y'BECCA.
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En réponse à @theresa_may

AMIE.
PRIER, LA LAÏQUE JUSTICE, LE DON DE VIVRE ET LE PEUPLE https://leclandesmouettes.1fr1.net/t565-prier-la-laique-justice-le-don-de-vivre-et-le-peuple
十六國, Annales du pays de Lu et les Cinq Classiques. https://leclandesmouettes.1fr1.net/t670-213132084522283-annales-du-pays-de-lu-et-les-cinq-classiques
The Beatles - Dear Prudence.
https://www.youtube.com/watch?v=UQmznZFi8Ho
Y'BECCA.
TAY

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Theresa May Compte certifié @theresa_may
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Last week I set out Government’s plan to leave our environment in a better state than we found it. I urged supermarkets to introduce plastic-free aisles and Iceland have today said they will eliminate plastic packaging by 2023 – I hope others follow suit.

http://www.france24.com/fr/20180116-parlement-europeen-vote-interdiction-peche-electrique-environnement-mer-nord

En réponse à @theresa_may

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PRIER, LA LAÏQUE JUSTICE, LE DON DE VIVRE ET LE PEUPLE https://leclandesmouettes.1fr1.net/t565-prier-la-laique-justice-le-don-de-vivre-et-le-peuple
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TIGNARD YANIS @TIGNARDYANIS
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Félicitation, Compagnon des Républicains. Au charge d'une vision qui sera de conduire les plus grands intérêts de la République et du Peuple. Notre opposition est de donner l'avenir et l'héritage d'une nation prénommée La France et ses périodes.
Libre de interpeller, nous sommes.

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RAPPORT DU
CITOYEN TIGNARD YANIS
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La chouette effraie

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MessageSujet: Re: 十六國, Annales du pays de Lu et les Cinq Classiques.    十六國, Annales du pays de Lu et les Cinq Classiques. EmptyMar 23 Jan à 9:28

LA FACULTÉ JEAN JAURÈS, LE MIRAIL, Y'BECCA ET TOULOUSE.

LA SENSIBILITÉ EST LA BASE DE L’ÉMOTION, IL N'Y A PAS DE NOTION
SUR LE TERME DE DIRE à CETTE NOBLE AFFECTION SINON QUE
CELLE DU CROIRE EN DIEU QUI ABRITE CETTE INNOCENCE,
CETTE SOIF ET CE RESPECT EN LA VIE.
DÉDIE à RicaM, LindaM, CoquineBijou et Gourmandise.
PARABOLE DE
TAY
La chouette effraie

Les élèves des grandes écoles veulent un emploi pour être « utiles » et servir l’intérêt général.
http://www.lemonde.fr/campus/article/2018/01/23/les-eleves-des-grandes-ecoles-veulent-un-emploi-pour-etre-utiles-et-servir-l-interet-general_5245636_4401467.html?utm_term=Autofeed&utm_campaign=Echobox&utm_medium=Social&utm_source=Facebook
Ces futurs diplômés souhaitent trouver du sens à leur travail. Critiques envers les modes de management contemporain, ils regardent aussi du côté de l’économie sociale et solidaire.
LE MONDE | 23.01.2018 à 10h11 • Mis à jour le 23.01.2018 à 10h23 | Par Adrien de Tricornot

Yanis Tignard a commenté la publication de Le Monde.
IL Y A UNE DISCIPLINE QUI FAIT QUE LORSQUE ILS ARRIVENT À LA SOCIÉTÉ; ILS SE COMPORTENT TEL QUE ON S'EST COMPORTÉ AVEC EUX DANS LEURS PARCOURS SCOLAIRES: CELA EST UNE VISION DU GROUPE QUI S'EST COMPOSÉ DANS LA FIERTÉ SCOLAIRE. LES ÉTUDES S'EST TRÈS IMPORTANT CAR IL IMPLIQUE UN REGARD DE LA SOCIÉTÉ SUR SOI. CELA EST BIEN ET PEUT ÊTRE MAL MAIS IL Y A UN ASPECT DE CLAN QUI REFUSE D'ADMETTRE LA CONTRADICTION ET UN BIEN AUTRE QUE LE SIEN. VOILÀ CE QUE JE DÉPLORE DANS LES ASPECTS DE MEUTES DES GRANDES ÉCOLES.
ECRIT DU CITOYEN TIGNARD YANIS.

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Proverbe en italien : "Occhio non vede, cuore non duole."
Proverbe en français : "Quand l'oeil ne voit pas, le cœur ne se plaint pas."

Proverbe en italien : "Non destare il can che dorme."
Proverbe en français : "Ne réveillez pas un chien qui dort."

Proverbe en italien : "Scopa nuova scopa bene."
Proverbe en français : "Le balai neuf balaye bien."

Proverbe en italien : "Se trovi un amico nuovo non obliar l'antico."
Proverbe en français : "Si vous trouvez un nouvel ami n'oubliez pas l'ancien."

Proverbe en italien : "Si può vivere senza fratelli ma non senza amici."
Proverbe en français : "On peut vivre sans frères mais non sans amis."

Proverbe en italien : "Un buon libro è un buon amico."
Proverbe en français : "Un bon livre est un bon ami."

Proverbe en italien : "Nel bisogno si riconosce il vero amico."
Proverbe en français : "Dans la nécessité se reconnaît le véritable ami."

Proverbe en italien : "Nelle disgrazie si conoscono gli amici."
Proverbe en français : "Dans l'adversité on connaît ses amis."

Proverbe en italien : "Scalda più l'amore che mille fuochi."
Proverbe en français : "L'amour réchauffe plus que mille feux."

Proverbe en italien : "Roma non fu fatta in un giorno."
Proverbe en français : "Rome ne s'est pas construite en un jour."

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Proverbe en français : "Rira bien qui rira le dernier."

Proverbe en italien : "Non c'è rosa senza spine."
Proverbe en français : "Il n'y a pas de rose sans épines."

Proverbe en italien : "Per uno che torna, mille si sono scordati di te."
Proverbe en français : "Pour un homme qui revient, mille autres t'ont oublié."

Proverbe en italien : "Lontan dagli occhi, lontan dal cuore."
Proverbe en français : "Loin des yeux, loin du cœur."

Proverbe en italien : "La penitenza corre dietro al peccato."
Proverbe en français : "La pénitence court derrière le péché."

Proverbe en italien : "La donna oziosa non può essere virtuosa."
Proverbe en français : "La femme paresseuse ne peut pas être vertueuse."

Proverbe en italien : "Il primo amore non si scorda mai."
Proverbe en français : "Le premier amour ne s'oublie jamais."

Proverbe en italien : "Gatto rinchiuso diventa leone."
Proverbe en français : "Un chat enfermé devient un lion."

Proverbe en italien : "Ferita d'amore non uccide."
Proverbe en français : "Blessure d'amour ne tue pas."

Proverbe en italien : "Errare è umano, perseverare è diabolico."
Proverbe en français : "L'erreur est humaine, persévérer est diabolique."

Proverbe en italien : "Chi vince ha sempre ragione."
Proverbe en français : "Qui gagne a toujours raison."

Proverbe en italien : "Chi trova un amico trova un tesoro."
Proverbe en français : "Qui trouve un ami trouve un trésor."

Proverbe en italien : "Chi tace acconsente."
Proverbe en français : "Qui se tait consent."

Proverbe en italien : "Chi è morso dalla serpe teme la lucertola."
Proverbe en français : "Qui est mordu par un serpent craint un lézard."

Proverbe en italien : "Chi cerca, trova."
Proverbe en français : "Qui cherche, trouve."

Proverbe en italien : "Chi ben comincia è a metà dell'opera."
Proverbe en français : "Ce qui est bien commencé est à moitié fait."

Proverbe en italien : "Cane affamato non teme bastone."
Proverbe en français : "Chien affamé n'a pas peur du bâton."

Proverbe en italien : "Buon tempo e mal tempo non dura tutto il tempo."
Proverbe en français : "Beau temps et mauvais temps ne dure pas tout le temps."

Proverbe en italien : "Buon sangue non mente."
Proverbe en français : "Bon sang ne saurait mentir."

Proverbe en italien : "Amore non si compra né si vende."
Proverbe en français : "L'amour ne peut être acheté ni vendu."

Proverbe en italien : "Al primo colpo non cade l'albero."
Proverbe en français : "Au premier coup ne tombe pas l'arbre."

Proverbe en italien : "Al buio, le donne sono tutte uguali."
Proverbe en français : "Dans l'obscurité, les femmes sont toutes égales."

Proverbe en italien : "Aiutati che e il ciel t'aiuta."
Proverbe en français : "Aide toi et le ciel t'aidera."

Proverbe en italien : "A pazzo relatore, savio ascoltatore."
Proverbe en français : "Au fou rapporteur, sage écoute."

Proverbe en italien : "A pagare e a morire c'è sempre tempo."
Proverbe en français : "À payer et à mourir il est toujours temps."

Proverbe en italien : "A padre avaro figliuol prodigo."
Proverbe en français : "À père avare fils prodigue."

Proverbe en italien : "A buon intenditor poche parole."
Proverbe en français : "À bon entendeur peu de paroles."

Proverbe en italien : "A goccia a goccia si scava la pietra."
Proverbe en français : "Goutte à goutte creuse la pierre."

Proverbe en italien : "A cavallo giovane, cavalier vecchio."
Proverbe en français : "Au jeune cheval, vieux cavalier."

Proverbe en italien : "A caval donato non si guarda in bocca."
Proverbe en français : "À cheval donné on ne regarde pas dans la bouche."

Proverbe en italien : "A brigante brigante e mezzo."
Proverbe en français : "À bandit bandit et demi."

Proverbe en italien : "L'erba del vicino è sempre più verde."
Proverbe en français : "L'herbe du voisin est toujours plus verte."

Proverbe en italien : "Troppi cuochi guastano la cucina."
Proverbe en français : "Trop de cuisiniers gâchent la cuisine."

Proverbe en italien : "Chi semina vento raccoglie tempesta."
Proverbe en français : "Qui sème le vent récolte la tempête."

Proverbe en italien : "Chi prima ti fa ridere dopo ti fa piangere."
Proverbe en français : "Qui d'abord te fait rire ensuite te fait pleurer."

Proverbe en italien : "Chi sta vicino alla pignata mangia la minestra calda."
Proverbe en français : "Qui est près de la marmite mange la soupe chaude."

Proverbe en italien : "Chi bene sa fare bene sa dis fare."
Proverbe en français : "Qui bien sait faire bien sait défaire."

Proverbe en italien : "Chi non ha servito non sa commandar."
Proverbe en français : "Qui n'a pas servi ne sait pas commander."

Proverbe en italien : "Chi ha maie al dente si risente."
Proverbe en français : "Qui a mal à la dent le ressent."

Proverbe en italien : "Chi va al mulino s'infarina."
Proverbe en français : "Qui va au moulin s'enfarine."

Proverbe en italien : "Chi vuol vivere lungamente viva sobrio allegramente."
Proverbe en français : "Qui veut vivre longtemps vit sobre et gaiement."

Proverbe en italien : "A mali estremi estremi rimedi."
Proverbe en français : "Aux maux extrêmes extrêmes remèdes."

Proverbe en italien : "L'abito non fa il monaco."
Proverbe en français : "L'habit ne fait pas le moine."

Proverbe en italien : "Chi vuol andar lontano risparmia il cavallo."
Proverbe en français : "Qui veut aller loin ménage son cheval."

Proverbe en italien : "Chi ruba uovo ruba anche gallina."
Proverbe en français : "Qui vole l'oeuf vole aussi la poule."

Proverbe en italien : "Chi non sa fare non sa neanche comandare."
Proverbe en français : "Qui ne sait pas faire ne sait pas non plus commander."

Proverbe en italien : "Chi salva la sua pel salva un bel castel."
Proverbe en français : "Qui sauve sa peau sauve un beau château."

Proverbe en italien : "Chi vuol star comodo sta a casa."
Proverbe en français : "Qui veut être à l'aise reste à la maison."

Proverbe en italien : "Chi dà per avère non dà niente."
Proverbe en français : "Qui donne pour avoir ne donne rien."

Proverbe en italien : "Chi fa male male aspetta."
Proverbe en français : "Qui fait le mal attend le mal."

Proverbe en italien : "Chi non ama gli animali non ama neppure gli uomini."
Proverbe en français : "Qui n'aime pas les animaux n'aime pas non plus les hommes."

Proverbe en italien : "Chi non obbedisce al medico obbedirà al becchino."
Proverbe en français : "Qui n'obéit pas au médecin obéira au fossoyeur."

Proverbe en italien : "Chi caccia tutte le lepri non ne prende nessuna."
Proverbe en français : "Qui chasse tous les lièvres n'en prend aucun."

Proverbe en italien : "Chi dona il suo prima di morire s'apparecchia a assai patire."
Proverbe en français : "Qui donne le sien avant de mourir s'apprête à beaucoup pâtir."

Proverbe en italien : "Chi cambia paese cambia fortuna."
Proverbe en français : "Qui change de pays change de fortune."

Proverbe en italien : "Chi semina buon grano raccoglie buon pane."
Proverbe en français : "Qui sème du bon blé récolte du bon pain."

Proverbe en italien : "Chi guarda ogni nuvolo non fa mai viaggio."
Proverbe en français : "Qui regarde chaque nuage ne fait jamais de voyage."

Proverbe en italien : "Chi fa la legge servar la degge."
Proverbe en français : "Qui fait la loi la doit observer."

Proverbe en italien : "Chi si loda s'imbroda."
Proverbe en français : "Qui se loue se salit."

Proverbe en italien : "Chi fa bene trova bene."
Proverbe en français : "Qui bien fera bien trouvera."

Proverbe en italien : "Chi ha più ricchezze ha più pensieri."
Proverbe en français : "Qui a plus de richesses a plus de soucis."

Proverbe en italien : "Chi ruba il poco ruba anche l'assai."
Proverbe en français : "Qui vole le peu vole aussi le beaucoup."

Proverbe en italien : "Chi troppo vuole nulla stringe."
Proverbe en français : "Qui trop veut rien n'étreint."

Proverbe en italien : "Chi servizi fa servizi aspetta."
Proverbe en français : "Qui plaisir fait plaisir attend."

Proverbe en italien : "Chi si corica con i cani si alza con le pulci."
Proverbe en français : "Qui se couche avec les chiens se lève avec les puces."

Proverbe en italien : "Chi troppo spenna la gazza la fa strillare."
Proverbe en français : "Qui trop plume la pie la fait crier."

Proverbe en italien : "Chi nasce bella non nasce povera."
Proverbe en français : "Qui naît belle ne naît pas pauvre."

Proverbe en italien : "Chi rispetto vuol rispetto porta."
Proverbe en français : "Qui veut le respect montre le respect."

Proverbe en italien : "Chi sa un mestiere dappertutto trova lavoro."
Proverbe en français : "Qui connaît un métier trouve du travail partout."

Proverbe en italien : "Chi guarda la luna non ne fa neanche una."
Proverbe en français : "Qui regarde la lune n'en fait même pas une."

Proverbe en italien : "Chi nasce tondo non muore quadro."
Proverbe en français : "Qui naît rond ne meurt pas carré."

Proverbe en italien : "Chi ama tutti non ama nessuno."
Proverbe en français : "Qui aime tout le monde n'aime personne."

Proverbe en italien : "Chi compra il magistr ato vende la giustizia."
Proverbe en français : "Qui achète le magistrat vend la justice."

Proverbe en italien : "Chi è assente ha sempre torto."
Proverbe en français : "Qui est absent a toujours tort."

Proverbe en italien : "Chi ha buon vino a casa non va all'osteria."
Proverbe en français : "Qui a du bon vin chez soi ne va pas au bistrot."

Proverbe en italien : "Chi guarda la luna casca nel fosso."
Proverbe en français : "Qui regarde la lune tombe dans le fossé."

Proverbe en italien : "Chi vende fieno compra miseria."
Proverbe en français : "Qui vend le foin achète la misère."

Proverbe en italien : "Chi non sa tacere non sa godere."
Proverbe en français : "Qui ne sait pas se taire ne sait pas profiter."

Proverbe en italien : "Chi non sa tacer non sa parlare."
Proverbe en français : "Qui ne sait pas se taire ne sait pas parler."

Proverbe en italien : "Chi nasce bella ha la dote con ella."
Proverbe en français : "Qui naît belle a la dot avec elle."

Proverbe en italien : "Chi ama el forèst ama el vento."
Proverbe en français : "Qui aime la forêt aime le vent."

Proverbe en italien : "Chi va con lo zoppo impara a zoppicare."
Proverbe en français : "Qui va avec le boiteux apprend à boiter."

Proverbe en italien : "Can che abbaia non morde."
Proverbe en français : "Chien qui aboie ne mord pas."

Proverbe en italien : "Batti il ferro finché è caldo."
Proverbe en français : "Il faut battre le fer pendant qu'il est chaud."

Proverbe en italien : "Nessuno è profeta in patria."
Proverbe en français : "Nul n'est prophète en son pays."

Proverbe en italien : "l'uomo propone e Dio dispone."
Proverbe en français : "L'homme propose et Dieu dispose."

Proverbe en italien : "L'ospite, come il pesce, dopo tre giorni puzza."
Proverbe en français : "L'hôte, comme le poisson, pue après trois jours."

Proverbe en italien : "L'eccezione conferma la regola."
Proverbe en français : "L'exception confirme la règle."

Proverbe en italien : "La toga non fa il medico."
Proverbe en français : "La robe ne fait pas le médecin."

Proverbe en italien : "L'abbondanza genera arroganza"
Proverbe en français : "L'abondance engendre l'arrogance."

Proverbe en italien : "La parola è d'argento, il silenzio è d'oro."
Proverbe en français : "La parole est d'argent, le silence est d'or."

Proverbe en italien : "L'apparenza inganna."
Proverbe en français : "Les apparences sont trompeuses."

Proverbe en italien : "Non rimandare a domani quello che puoi fare oggi."
Proverbe en français : "Ne remettez jamais à demain ce que vous pouvez faire aujourd'hui."

Proverbe en italien : "Non esiste amore senza gelosia."
Proverbe en français : "Il n'y a pas d'amour sans jalousie."

Proverbe en italien : "La donna degli altri è sempre più bella."
Proverbe en français : "La femme d'un autre est toujours plus belle."

Proverbe en italien : "Chi e latgo di bocca e stetto di mano."
Proverbe en français : "Qui est large de bouche est étroit de main."

Proverbe en italien : "Il perdono é la più bella vendetta."
Proverbe en français : "Le pardon est la plus belle vengeance."

Proverbe en italien : "L'amore senza baci è pane senza sale."
Proverbe en français : "L'amour sans baisers est du pain sans sel."

Proverbe en italien : "Occhio per occhio, dente per dente."
Proverbe en français : "Œil pour œil, dent pour dent."

Proverbe en italien : "Oggi a me domani a te."
Proverbe en français : "Aujourd'hui à moi, demain à toi."

-------------

* LA CLARTÉ REFUSE LA MÉDISANCE.
* LE CRÉPUSCULE SE COUCHE SUR LE TERME.
* L'HOMME EST TOUT COMME LE VINAIGRE;
IL FAUT EN MESURER L’ACIDITÉ.
* FACE à L'ACTUALISATION ET LA RÉGULATION,
IL N'Y A QU'UN MOT:
L'AUTONOMIE.
* L’ÉRECTION DU CLITORIS, UN MYTHE OU UNE RÉALITÉ ?
UNE QUÊTE, JE DIRAI...
* LE JOUR ET LA NUIT OU ODYSSÉE DE ANTIGONE.
* QUAND UNE FEMME PLAIT à UN HOMME;
LES MOTS NE SONT QUE DES PLUMES
DEVANT SES ACTES: LA MARÉE NOIRE ET LE FAR WEST.
* L'AVERSE ENGENDRE LA SOURCE ET LA CONSCIENCE
DEVIENT UN SOUFFLE.
* LA RÉPUBLIQUE EST MON SEIN ET
L'AUTONOMIE EST MON PARTAGE:
LE PEUPLE ET LA CONSCIENCE DANS LE SECOURISME.

CITATIONS DU
CITOYEN TIGNARD YANIS
ALIAS
TAY
La chouette effraie

RAPPORT DE
Y'BECCA
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yanis la chouette




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MessageSujet: Re: 十六國, Annales du pays de Lu et les Cinq Classiques.    十六國, Annales du pays de Lu et les Cinq Classiques. EmptyLun 25 Mar à 11:34

Emmanuel Macron Compte certifié @EmmanuelMacron
Très heureux d’accueillir le Président XI Jinping et son épouse en France.
Cette visite va renforcer notre partenariat stratégique et affirmer le rôle de la France,
de l’Europe et de la Chine en faveur d’un multilatéralisme fort.

TIGNARD YANIS @Yanis_Tignard
4 s il y a 4 secondes
En réponse à @EmmanuelMacron
Peut-on avoir des feuilles sur un arbre sans racines ?
뿌리 없는 나무에 잎이 필까 ?
Mitsuko Uchida plays Mozart Sonatas.
https://www.youtube.com/watch?v=4Om-TDxnyxg
Perdre une vache puis réparer l’étable.
소잃고 외양간 고친다.
Y'BECCA.
TAY

Il fait sombre sous le pied de la lampe.
등잔 밑이 어둡다.
Jo Blankenburg - Valkyrie...
https://www.youtube.com/watch?v=SLQlVkhoUvc
Il n’y a pas de fleur rouge qui dure dix jours.
열흘 붉은 꽃이 없다.
Y'BECCA.
TAY

On peut construire une montagne en rassemblant des grains de poussière.
티끌모아 태산.
Rachmaninoff - Piano Concerto #2 in C Minor, Op. 18.
https://www.youtube.com/watch?v=yJpJ8REjvqo
Même un tigre pense à l’endroit où il a laissé ses petits.
호랑이도 제 새끼 둔 곳을 생각한다.
Y'BECCA.
TAY

J'ACCUSE.
Un voleur d'aiguille deviendra un voleur de vaches.
바늘도둑이 소도둑이 된다
Let It Be (Remastered 2009) · The Beatles.
https://www.youtube.com/watch?v=QDYfEBY9NM4
Un chien élevé à Sodang pendant trois ans peut scander des phrases chinoises.
서당개 삼 년에 풍월 읊는다.
PAR Y'BECCA.
TAY

Même si tu es attrapé par un tigre, tu peux survivre si tu gardes ton calme.
호랑이에게 물려가도 정신만 차리면 산다.
Dear Prudence · The Beatles.
https://www.youtube.com/watch?v=wQA59IkCF5I
Même si tu connais le chemin, demande encore une fois.
아는 길도 물어가라.
Y'BECCA.
TAY

Ce que tu dis le jour est entendu par les oiseaux, et ce que tu dis la nuit est entendu par les souris.
Même les mots peuvent parcourir mille miles. ”
낮 말은 새가 듣고 밤 말은 쥐가 듣는다 발 없는 말이 천리 길 간다
Tigre et Dragon.
https://www.youtube.com/watch?v=I45qtsVcQp4
MONGOLIE.
Y'BECCA.
TAY

LES ENFANTS DU SOLEIL, ANDRÉE BRAHIC ET LES MOUETTES.
https://leclandesmouettes.1fr1.net/t939-les-enfants-du-soleil-andree-brahic-et-les-mouettes
Jen Yu/"La Dea Dell'Arma Bianca"
https://www.youtube.com/watch?v=e4GW7y_1Cn4
LA FRANCE, LA JUSTICE, LA PRESSE ET LA CITOYENNETÉ.
http://la-5ieme-republique.actifforum.com/t6-la-france-la-justice-la-presse-et-la-citoyennete
LA JUSTICE, LE SERVICE PUBLIC ET LA RÉPUBLIQUE.
Y'BECCA.
TAY

TÉMOIGNAGE DU
CITOYEN TIGNARD YANIS

_________________
Kounak le chat....

L'orient express ou le pont suspendu des vapeurs.
Dédié à la Résistance et aux Martyrs.

Dans la gloire de ta bourgeoisie, le cheval de feu fut une cohésion.
Des malheureux fut conduit par tes grondements, ta légende se mêla
à la fascination d'un meilleur. En condamné et glorifié dans la mort,
tu poursuis de hanter l’imaginaire par tes luxes qui ne doivent pas
être confondus à des luxures. Ta valeur est celle des cris auquel tu
mêlas le tien pour faire rompre l'échine de Adolf Hitler. Hommage de
Georges Nagelmackers qui t'offris les larmes de la Belgique

Le cheval de feu ou l'orient d'express devint le pont suspendu des
vapeurs pour caractériser l'essor de diplomatie et de croyance qu'il
provoqua dans le cœur des damnés et des orgueilleux. Si malheur,
dans lequel tu fus conduit, Cheval de feu; ton sifflement se fera
toujours entendre sur ceux qui chantent l'impardonnable. Tes lions
se font entendre sur le monde afin de sauvegarder l'eau du temps.

Ton père ne peut déplorer tes larmes, Doux cheval de feu et la vitesse
ne pourra jamais étouffer la vive résistance que tu provoquas au cœur
de ceux qui vouaient gloire et espérance à la fraternité. Symbole
d'un humanisme plus que des richesses, ceux qui provoquèrent ton essor
et tes morts ne firent qu'engendrer ce que les indiens voit en toi,
cheval de feu : celui dont le cri de bisons se mêle aux chants des tributs !

TÉMOIGNAGE DU
CITOYEN TIGNARD YANIS

_________________
Kounak le chat....

TIGNARD YANIS @TIGNARDYANIS
20 h il y a 20 heures
DES OISEAUX MAZOUTÉS ONT ÉTÉ RETROUVÉS SUR LA FAÇADE ATLANTIQUE DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE.
LA RESPONSABILITÉ NE LAISSE PLUS AUCUN DOUTE APRÈS UNE ANALYSE APPROFONDIE
SUR LES HYDROCARBURES RETROUVÉS SUR LES MALHEUREUSES CRÉATURES.
TAY

DANS LA ROUTE DE LA SOIE, VOUS AVEZ SU ASSOCIER LA SOURCE DU DRAGON, LE SOUFFLE DU CHEVAL ET LA MARINE
DE ALEXANDRE LE GRAND. LES QUATRE ÉLÉMENTS PERMETTANT À L'ENTITÉ DE DEVENIR UNE EXISTENCE :
MON EXPRESSION DEMEURE DANS TA JUSTICE ET JE PEUX DONC T'INTERPELLER, XI JIPING.
TAY

NICE, LE 24 MARS 2019. SI LES PRÉSIDENTS DES RÉPUBLIQUES FRANÇAISES ET DES CHINES POPULAIRES
SE RENCONTRENT SUR LE DEVENIR PLANÉTAIRE ET LES RELIQUES ÉCONOMIQUES DE LA ROUTE DE LA SOIE ET
DES INTÉRÊTS : LE TIBET RÉFLÉCHIT SUR LE CARACTÈRE MORALE DE LA LUNE ET DE SON HUMANITÉ.
TAY

LE TIBET RÉFLÉCHIT ET OBSERVE LES MOUVEMENTS DE LA PROMENADE DES ANGLAIS : PROMÉTHÉE INTERPELLE JUPITER
AU MÊME TITRE QUE L'HIMALAYA SOUFFLE SUR XI JIPPING ET SON PROGRAMME INFORMATIQUE : J'AI SOULEVÉ TA TANIÈRE ET
TU OUBLIES TES DETTES FINANCIÈRES ENVERS LE PEUPLE.
TAY

LE LOUP CÉLESTE DE L'ÉCLIPSE SOLAIRE EST LE PROTECTEUR DE L'HUMANITÉ DE LA LUNE : LA NATURE VOIT XI JIPPING
ET LA CHINE POPULAIRE RESSENS LA COLÈRE DIVINE SUR LA PERSONNALITÉ PRÉSIDENTIELLE QUI SE VALORISE
AU MÊME TITRE QU'UN EMPEREUR SUR LE LABEUR ET LA CONSCIENCE DU PEUPLE.
TAY

LA LIBERTÉ ET LE TERRORISME. L'INFINI DE L'EXISTENCE DÉFINIT LA RÉALITÉ DE L'UNIVERS : L'ÉTHIQUE EST L'UNITÉ ET
LA RÉALITÉ EST LA NATURE. SES NOTIONS ONT CONSTRUIT LE COMMENCEMENT OÙ LE CONTEXTE RENVERSE
L'ARROGANCE ET L'ORGUEIL, XI JIPPING ET EMMANUEL MACRON.
TAY

LA RÉPUBLIQUE EST LA RESPONSABILITÉ. L'UNITÉ MORALE DE L'HUMANITÉ NE PEUT S'ÉTABLIR DANS VOS CONSCIENCES
ÉCONOMIQUES, XI JIPPING ET EMMANUEL MACRON. LE DEVENIR SE CONSTRUIT PAR UN SOUFFLE ET LA VOLONTÉ :
L'ÉVOLUTION DES TEMPS DANS LA TEMPÊTE OÙ L'UNIVERS ABREUVE L'INFINI.
TAY

IOANNIS ET AUGOSTINOS KAPADRIAS FURENT DE CEUX QUI CONDUIRE LA GRÈCE VERS LE CHEMIN DE LA LOI,
AU 25 MARS 1924 OU L'HYMNE À LA LIBERTÉ. MALGRÉ LES RÉTICENCES ÉTRANGÈRES QUI IMPOSÈRENT UN ROI
COMME POUR LES MEXICAINS AVEC UN EMPEREUR, LA RÉPUBLIQUE TRIOMPHA AU CŒUR DU PEUPLE.
TAY

EN ACHETANT LE TOUT ET LE RIEN, NOUS CRÉONS LE GRAND TOURBILLON SOLAIRE QUI ENGENDRE LE TATSU MÉCANIQUE :
S'ÉCRIT LA CHOUETTE EFFRAIE VERS XI JIPING. RUSÉ : DIT LE PRÉSIDENT DANS UNE ROUGE PUDEUR.
NON, BASTIEN DE L'HISTOIRE SANS FIN DE MICHAEL ENDE : DIT TAY.
TAY

CRÉONS DANS CET ENTHOUSIASME D'UNE HUMANITÉ PORTAIT VERS LE SYSTÈME PLANÉTAIRE D'URANUS ET DANS L'INCONNU
DE LA CEINTURE DE KUIPER ET LE NUAGE D'OORT : S'ÉCRIT TAY VERS NAGALÏÉW LA MOUETTE AUX VERTS.
TEL LES ALBATROS ET LES STERNS PAR VOYAGER ET POUR LE TIBET : RÉPOND ELLE.
TAY

NAGALÏÉW A VU UN JIÄO DEVENIR TATSU DANS SON EXISTENCE. AYANT ACQUIS SA CRÊTE, LE JEUNE DRAGON AIME
LA MOUETTE AUX YEUX VERTS COMME SA MÈRE ET RECONNAÎT EN EOLE L'ALBATROS, LA SAGESSE DU PÈRE
QU'IL NE CONNAÎTRA JAMAIS : TUER PAR DES CHASSEURS DE BALEINES ET ASSASSINS DE INUITS.
TAY

DANS LES PRAIRIES DES SAVANES, DES RHINOCÉROS, DES ÉLÉPHANTS ET DES ENTITÉS SONT TUÉS PAR DES BRACONNIERS
QUI TUENT POUR LA VIRILITÉ DE CERTAINS MARCHÉS ASIATIQUES : NAGALÏÉW LA MOUETTE AUX YEUX VERTS TE RAPPELLE
CES CRIMES, XI JIPING. TU DOIS NOUS AIDER CONTRE CES MASSACRES.
TAY

TÉMOIGNAGE DU
CITOYEN TIGNARD YANIS

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MessageSujet: Re: 十六國, Annales du pays de Lu et les Cinq Classiques.    十六國, Annales du pays de Lu et les Cinq Classiques. EmptyLun 25 Mar à 11:41

CRÉPUSCULE DE NUIT, Y'BECCA, TAY ET LE PRIMORDIAL DE L'OMBRE. DANS UN CONTEXTE DE SILENCE, LE CHAOS ENGENDRE LA NAISSANCE DANS LE REGARD. LA MÉTAMORPHOSE DE LA MATIÈRE EN UNE ESSENCE N'EST PAS LIEU CAR ELLE SONT UNE DEPUIS L'ORIGINE ET LE CONCEPT DE L’ÂME DEVIENT MAGNÉTIQUE, CÉLESTE ET ÉLECTRIQUE SANS POUR AUTAN RENIER L'ATTRAIT DU CORPS MÊME QUI L'A VU NAITRE: LA MATIÈRE MAGNÉTIQUE TEL UNE FOUDRE QUI S’ÉVAPORE POUR RENAITRE DANS LE CONCEPT DE PHYSIQUE ET CHIMIE; CERTAINES SONT SOMBRES ET D'AUTRES SONT OBSCURS TOUT CELA DANS LE CONCEPT MAGNÉTIQUE DE LUMIÈRE ET DE VIDE... CERTAINES GALAXIES ET D'AUTRES TROU NOIRS SONT LA REFERENCE DE LA RÈGLE DE VIE DE L'UNIVERS ET DE L’ÉTERNEL QUI AINSI PEUT REDEVENIR L'AVANT ET L’APRÈS DE L'ESSENCE DE SPINOZA OU LA NATURE... L'HOMME N'EST PAS LA PREMIÈRE CRÉATION CAR SI SELON LA PARABOLE, EVE VIENT DE ADAM ALORS SELON L’ÉTHIQUE DES ÉCRITS, L'HOMME VIENT DE LA NATURE QUI VIENT ELLE AUSSI DE LA LUMIÈRE: ESCLAVAGISTE EN CE QUI CONCERNE EVE MAIS SI RÉEL AU SUJET DE L'HOMME...
LA FORCE TOUT COMME L'ESSENCE N'EST PAS LE PROPRE D'UNE DÉFINITION MAIS CHACUNE DES DÉFINITIONS PEUT LA MODELER EN UNE SOURCE DE VIE DÉDIE AUX VIES OU AUX PRINCIPES DE LA GLOIRE... MÉFIANCE AUX APPRENTIS SORCIERS QUI VEULENT FAIRE USAGE DE LA MORT POUR LEURS GLOIRES, CAR LA MORT N'EST PAS UNE TENEUR: ELLE EST CONSCIENCE DU SOUFFLE... ELLE NE CONDUIT PAS AUX IMMORTELS ET SE RÉVÈLE ÊTRE JUGE TOUT COMME SISYPHE FUT CONDUIT AUX ENFERS: LA MORT EST LA NATURE ET SI SON CANCER EST LA VIE; TOUTES DEUX SON SEIN DE L'ESSENCE DANS L’ÉQUILIBRE DE LA CONSCIENCE MEME DE L'EXISTENCE: L'IGNORANCE ET LA DÉCOUVERTE...

OUI, CRÉPUSCULE DE NUIT, Y'BECCA, TAY ET LE PRIMORDIAL DE L'OMBRE. DANS UN CONTEXTE DE SILENCE, LE CHAOS ENGENDRE LA NAISSANCE DANS LE REGARD. L’ÂNE EST UN ANIMAL NOBLE: IL APPARAIT COMME ÊTRE UN LÉPREUX QUAND ON NÉGLIGE SA ROBE ET COMME LE PIGEON, IL EST PILIER DE L’HUMANITÉ. DANS LE CONCEPT DE L’IMMACULÉ, LE TERME D'AVARICE APPARAIT QUAND IL S'AGIT DE DONNER LA CHARITÉ EN UN JOUR QUI EST CONDUIT D'UN ÂNE. L'ATTRAIT DE L’ÊTRE EST DE NE PAS SE SERVIR DE L’ÂNE COMME D'UNE RUSE: LA LAÏCITÉ, LA NATURE ET L’ÉTERNEL OU LE LAÏC ET YAHVÉ.

ECRIT DU CITOYEN TIGNARD YANIS
DIT
TAY LA CHOUETTE EFFRAIE
ALIAS
DARK OBSCUR, QUI HÉBERGEA LES JEDIS BOUDDHISTES ET LES SAMARAS DURANT LA GRANDE TRAQUE
ET QUI DÉFIA LES OPPRESSEURS DANS LES TRIBUNAUX SOUS L'ASSISTANCE DE FEU MONSIEUR GABRIEL
AMI DU PREMIER MINISTRE FEU MONSIEUR MESSNER PIERRE...


TAY

Processus de Paix des secouristes de la république de l'Olivier.

Je crois qu'à l'avenir, plus personne ne pourra recréer des bulles d'exclusions...
Pour cela, je ne peux me permettre de mettre à l'écart tout individu(e) et "État".

Je ne suis qu'une femme ou un homme humble qui en vous adressant ces ces vers,
espère qu'il puisse vous conduire vers l'expérience, le travail et la communauté...
La solitude augmente ou diminue le nervosité... Cela s'appelle le malheur...

Alors par décision, on recherche à se tranquilliser et remettre la balance sur le zéro;
alors par construction, on décèle la notion d'une fragile tolérance:
Celle d'insulter !

Par Yahvé, cela est une horreur et une erreur...

La République de l'Olivier dit :
"Oui à la gréve, Non à l'Esclavage..."
la constitution rajoute :
"Oui à la Bibliothèque et Non à la Faim."
et le peuple doit rajouter :
"Oui à l'écoute et Non aux viols physiques et moraux."

Alors le Novice du Secourisme prends en charge sa nouvelle fonction autre qu'un service
militaire mais basé aussi sur la protection du Bien et du Corps.

"Je suis Y'becca"

Ecrit de
TAY
La chouette effraie.
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 十六國, Annales du pays de Lu et les Cinq Classiques. Empty
MessageSujet: Re: 十六國, Annales du pays de Lu et les Cinq Classiques.    十六國, Annales du pays de Lu et les Cinq Classiques. EmptyMar 26 Mar à 4:15

La cohésion d'éléments physiques similaires de matière est la résultante de l'ensemble des forces1,2 qui les unissent, qui maintient ces éléments ensemble. Ses trois forces essentielles3 sont l'interaction forte, l'interaction électromagnétique et l'interaction gravitationnelle.

Caractérisation selon l'échelle observée
Les caractéristiques physiques différentes de chacune de ces forces (notamment en fonction de leur portée, des charges électriques et des masses concernées) font qu'elles s'expriment très différemment suivant l'échelle des éléments :

à l'échelle du noyau atomique, l'interaction forte est largement prédominante4 puis, cent à mille fois moindre, l'interaction électromagnétique, aboutissant à la liaison nucléaire et à la cohésion nucléaire ;
au-delà de l'échelle du noyau atomique, via celles de l'atome et de la molécule jusqu'à l'échelle environ métrique, c'est d'abord l'interaction électromagnétique4 révélant la cohésion chimique. Ainsi, parmi les liaisons chimiques, la cohésion intramoléculaire3 est principalement due à la liaison covalente, à la liaison ionique ou à la liaison métallique, la cohésion intermoléculaire est essentiellement due aux forces de van der Waals1 pour les éléments chargés électriquement et à la liaison hydrogène1 ;
à partir de l'échelle environ métrique jusqu'à l'échelle astronomique (planète, système planétaire, galaxie...) c'est l'interaction gravitationnelle4 qui domine de plus en plus largement, avec la pesanteur.

Diagramme schématique d'un noyau atomique montrant la cohésion des deux types de nucléons: protons (rouge) et de neutrons (bleu).

Celine Dion - My Heart Will Go On.
https://www.youtube.com/watch?v=PD1247lG-Tk
Dans l'émotion de l'élection européenne, le galant sait etre tendre auprés de la malheureuse :
Cette rose qui pleure en sa tendresse sera toujours rempli d'épines vers ma droite.
C'est ainsi que nous sommes amants.
TAY



La cohésion de la goutte de mercure est plus forte que : (1) son adhésion avec le verre (pas de remontée sur la paroi verticale en contact); (2) la pesanteur s'exerçant sur le mercure (fort bombement de la goutte).



La cohésion liée à la pesanteur conduit à la forme en ellipsoïde de révolution, presque sphérique, des planètes.

Céline Dion.
https://www.youtube.com/watch?v=zCsuKp9ewLY
La cohésion d'éléments physiques similaires de matière est la résultante de l'ensemble des forces qui les unissent, qui maintient l'ensemble : l'interaction forte, l'interaction électromagnétique et l'interaction gravitationnelle.
Y'BECCA.
TAY



La Galaxie du Tourbillon montrant la cohésion d'une galaxie spirale.

 Cliquez sur une vignette pour l’agrandir.
https://www.stelvision.com/guide-observation/fiche-observation.php?id=15

Formulation
Dans le noyau atomique, l'énergie de cohésion est {\displaystyle E=(\Delta m).c^{2}} {\displaystyle E=(\Delta m).c^{2}} avec {\displaystyle \Delta m} \Delta m égal à la différence de la somme des masses unitaires des nucléons avec celle de la masse totale du noyau atomique5.

La cohésion d'un corps pur dépend de son état. Elle est très forte pour un solide, faible et variable pour un liquide, nulle pour un gaz6,7. L'énergie de la cohésion2,8 d'un solide, comme l'énergie réticulaire d'un cristal, correspond à sa chaleur latente de sublimation, celle d'un liquide à sa chaleur latente de vaporisation3.

Limites
Au niveau du noyau atomique, la radioactivité marque une limite de la cohésion nucléaire.

La cohésion d'un morceau de sucre disparait lors de sa solubilité dans de l'eau liquide.

Au-delà de l'échelle des superamas de galaxies, la caractéristique en expansion de l'Univers marque la limite de la cohésion de l'univers. Son accélération nécessite notamment une autre force provenant de l'énergie sombre.

Phénomènes liés

Rouleaux de neige montrant sa cohésion
La cohésion participe activement aux phénomènes de tension superficielle, coalescence, capillarité, adhésion, frittage, viscosité. Les frottements mécaniques participent aussi à la cohésion de certains objets.

La cohésion est variable sur différents types de matériaux, par exemple :

cohésion des grains de sable ;
cohésion du sol (résistance au cisaillement du sol sous contrainte normale nulle), en fonction de sa teneur en eau9, avec la mécanique des sols ;
cohésion des roches, avec la mécanique des roches ;
cohésions de la neige10 : feutrage, frittage, regel11, capillaire.
L'instrument utilisé en mécanique des sols pour mesurer la cohésion de certains sols fins est le scissomètre.

Références
↑ a b et c Peter William Atkins et Paul Depovere, Éléments de chimie physique, Paris, Bruxelles, DeBoeck Université, 1998, 501 p. (ISBN 2744500100), p. 365
↑ a et b Jean Pierre Mercier, Gérald Zambelli et Wilfried Kurz, Introduction à la science des matériaux, Lausanne, Presses polytechniques et universitaires romandes, 1999, 499 p. (ISBN 2880744024), p. 45-50, 60
↑ a b et c Séverine Bagard, Physique-Chimie 1e S : Tout-en-un, Rosny-sous-bois, Bréal, 2008, 431 p. (ISBN 2749508134), p. 31-32, 407-408
↑ a b et c Sylvain Lamblot, La lumière, la matière et l'univers expliqués simplement : Je comprends enfin, Paris, 2013, 82 p. (ISBN 978-1-291-25334-4, lire en ligne [archive]), p. 43-45
↑ D.F. Shriver et Peter William Atkins, Chimie inorganique, Paris, Bruxelles, DeBoeck Université, 2001, 763 p. (ISBN 2744501107), p. 6
↑ Adolphe Ganot, Traité élémentaire de physique expérimentale et appliquée et de météorologie, Paris, 1866, 904 p., p. 50
↑ Pierre-François Thomas, Précis de physique-chimie : Première et deuxième années, Paris, Bréal, 2006, 225 p. (ISBN 2749505917), p. 166
↑ Maurice Gerl et Jean-Paul Issi, Physique des matériaux, Lausanne, Presses polytechniques et universitaires romandes, 1997, 705 p. (ISBN 2880743117), p. 237-238
↑ André Musy et Marc Soutter, Physique du sol, Lausanne, Presses polytechniques et universitaires romandes, coll. « Gérer l'environnement », 1991, 339 p. (ISBN 2880742110), p. 178
↑ « Nivologie - Connaissances de base » [archive], sur anena.org, 24 mars 2015
↑ Philippe Coussot et Christophe Ancey, Rhéophysique des pâtes et des suspensions, EDP Sciences, 1999, 266 p. (ISBN 2759802582, lire en ligne [archive]), p. 231-232
Voir aussi
Sur les autres projets Wikimedia :

Cohésion (physique), sur Wikimedia Commonscohésion, sur le Wiktionnaire
Capacité portante
Cément
Clivage
Cohésif
Degré Bloom
Dilatation thermique
Énergie réticulaire
Flexion
Fluide de Bingham
Force intermoléculaire
Instabilité gravitaire
Ion
Liaison hydrogène
Liaison nucléaire
Liaison métallique
Liant
Limites d'Atterberg
Liquéfaction
Liquéfaction du sol
Loi de Norton-Hoff
Matière
Physique nucléaire
Physique du solide
Principe de la coupure
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Haute énergie
Matière dégénérée Plasma quarks-gluons Fluide supercritique
Autres états
Colloïde Équilibre liquide-gaz État polyphasique Mésophase Cristal liquide Trou noir Condensat de Bose-Einstein
Concepts
Courbe de refroidissement Diagramme de phase Transition de phase Transition vitreuse Point triple Point critique Équation d’état Polymorphisme Polyamorphisme Polysomatisme Surfusion Cohésion
Changement d'état
Température et pression de changement d'état Point de fusion Point d'ébullition Point de sublimation Formule de Clapeyron Formules d'Ehrenfest Enthalpie de changement d'état Enthalpie de fusion Enthalpie de sublimation Enthalpie de vaporisation Théorème de Gibbs-Konovalov Azéotrope Point de fusion congruent Eutectique Équation de Schröder-van Laar

Cohésion.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Coh%C3%A9sion_(physique)
Céline Dion - On ne change pas.
https://www.youtube.com/watch?v=3tOsUgwBgko
Force de couleur
https://fr.wikipedia.org/wiki/Interaction_forte
Si le vent indique l'enfer alors je me rendrai en enfer avec Soif et Justice pour l’Europe afin de la délivrer du Sadique Minos de Crête.
TAY

L'interaction forte, ou force forte, appelée parfois force de couleur, est l'une des trois interactions du modèle standard aux côtés de l'interaction électromagnétique et l'interaction faible. La toute première des interactions observées dans l'histoire, l'interaction gravitationnelle, ajoute sa contribution dans la recherche d'une théorie du tout rassemblant les quatre interactions fondamentales.

L'interaction forte agit sur les particules porteuses d'une charge de couleur : quarks, antiquarks et gluons, ces derniers étant les porteurs de l'interaction elle-même (de la même façon que la force électromagnétique est portée par les photons). En assurant une neutralité de la couleur, cette force maintient les quarks ensemble pour former les hadrons. Selon le type des quarks composant un hadron, on parlera de baryon (trois quarks) ou de méson (paires quark/antiquark).

Un effet dérivé de la force forte est responsable de la cohésion des nucléons (protons et neutrons) au sein du noyau de l'atome, la force nucléaire. Un autre effet dérivé est la cohésion même du noyau atomique, la liaison nucléaire.

Propriétés
L'interaction forte affecte les quarks et les particules constituées de quarks (les hadrons). Elle n'affecte pas les leptons. L'interaction forte affecte en revanche les gluons, ce qui fait d'elle la seule interaction fondamentale à affecter les bosons qui la transportent. En effet, les photons n'ont pas de charge électrique et ne sont donc pas affectés par les champs électromagnétiques, les gravitons, particules hypothétiques porteuses de l'interaction gravitationnelle, sont prévus sans masse, et si les bosons W+ et W– de l'interaction faible possèdent une charge électrique, les conséquences sur l'interaction faible sont négligeables.

La portée de l'interaction forte est d'environ 10-15 m, c'est-à-dire la taille d'un noyau atomique. C'est cent fois plus que l'interaction faible, mais négligeable devant les portées infinies de la gravitation et de l'interaction électromagnétique. Cette portée limitée s'explique par le fait que les gluons sont eux-mêmes sensibles à l'interaction forte, ce qui produit un phénomène appelé confinement.

L'interaction forte est la plus forte des interactions fondamentales. Sa constante de couplage est environ cent fois plus grande que celle de l'interaction électromagnétique, un million de fois plus que celle de l'interaction faible, et 1039 fois plus que celle de la gravitation.

La théorie prévoit que l'intensité de l'interaction forte tend vers zéro quand la distance tend vers zéro. Ce phénomène est appelé liberté asymptotique, et permet aux quarks de se déplacer librement au sein des hadrons. Lorsque la distance augmente, l'intensité de l'interaction forte augmente (contrairement aux autres forces). Au-dessus d'une distance limite, l'énergie est suffisante pour créer des paires quark-antiquark qui reforment des hadrons. Cette propriété est appelée confinement de couleur.

Principes de base
La théorie qui décrit l'interaction forte est la chromodynamique quantique, aussi appelée par son acronyme anglais QCD (Quantum ChromoDynamics). D'après cette théorie, chaque quark porte une charge de couleur1 qui peut prendre trois valeurs : « bleue », « verte » ou « rouge ». Ces « couleurs » n'ont rien à voir avec la perception visuelle, c'est une analogie choisie pour rendre compte du fait qu'on obtient une charge neutre en combinant les trois charges de base, comme on peut obtenir du blanc en combinant de la lumière bleue, verte et rouge. Les antiquarks de leur côté portent une charge « antibleue » (nommée aussi jaune, et équivalente à vert+rouge), « antiverte » (nommée aussi magenta = bleu+rouge) ou « antirouge » (nommée aussi cyan = bleu+vert). Un hadron ne peut exister que si sa couleur totale est neutre ou « blanche » (ce que l'on appelle aussi un singulet de couleur). Ainsi un méson est composé d'une paire quark-antiquark qui ne peut être qu'une combinaison symétrique de « bleue » – « antibleue », « verte » – « antiverte » ou « rouge » – « antirouge ». De même un baryon est formé de trois quarks (ou trois antiquarks) qui devront porter chacun une couleur différente « bleue », « verte » et « rouge » (ou « antibleue », « antiverte » et « antirouge »), la somme des trois couleurs étant neutre.

Les gluons, intermédiaires de l'interaction forte, portent pour leur part à la fois une couleur et une anti-couleur (par exemple, bleu-antirouge, ou vert-antibleu). Il y a 9 possibilités d'associations de couleur-anticouleur mais seulement 8 gluons, pour des raisons mathématiques liées à la symétrie de jauge SU(3) à la base de la chromodynamique quantique (très brièvement, la combinaison linéaire bleu-antibleu + vert-antivert + rouge-antirouge est totalement neutre et ne correspond pas à un gluon). L'interaction d'un gluon avec un quark peut modifier la couleur de ce dernier : un gluon bleu-antirouge absorbé par un quark rouge va le transformer en quark bleu ; ou encore un quark vert pourra émettre un gluon vert-antirouge en devenant rouge. Une conséquence de ce mécanisme est que la charge de couleur d'un quark donné va changer de manière continuelle par échange de gluons avec ses voisins, mais la charge totale d'un système isolé de particules sera conservée au cours du temps. Ainsi la paire quark-antiquark d'un méson passe constamment de rouge-antirouge à vert-antivert (par échange d'un gluon rouge-antivert), et bleu-antibleu, etc., seule la somme des couleurs reste neutre.

Une caractéristique particulière de l'interaction forte est qu'elle agit aussi sur ses propres particules vecteurs, c'est-à-dire les gluons, du fait de leur charge de couleur. Par exemple, un gluon vert-antirouge peut absorber un gluon bleu-antivert pour se transformer en bleu-antirouge. Ce phénomène est marginal dans le cas des autres interactions fondamentales : le photon, par exemple, n'est pas chargé électriquement (en fait l'interaction faible présente une caractéristique similaire, de par la charge des W+ et W–, mais les conséquences sur cette interaction sont négligeables). Pour l'interaction forte, cette caractéristique a pour conséquence une portée très réduite de cette force, de l'ordre du diamètre d'un hadron (~1 fm). Une autre conséquence est que la force entre deux quarks est à peu près constante, à la différence des autres interactions où la force est proportionnelle à l'inverse du carré de la distance. Si l'on cherche à séparer deux quarks, on devra donc dépenser une énergie de plus en plus grande au fur et à mesure que la distance augmentera. À un moment, on aura fourni assez d'énergie pour créer de nouveaux quarks ou antiquarks qui vont s'associer aux quarks initiaux pour créer de nouveaux hadrons.

Ceci explique le fait que l'on ne peut pas observer un quark seul, toute tentative pour isoler un quark (ou un gluon) amène à la création de nouveaux quarks qui vont former un hadron avec le premier. Ce phénomène est appelé confinement. Parallèlement à ceci, deux quarks très proches ne vont quasiment pas interagir entre eux et seront libres (comme les deux bouts d'un ressort détendu), c'est ce que l'on appelle la liberté asymptotique.

Historique
On sait depuis deux millénaires que l'ambre (elektron) frottée attire la poussière, neutre ; pourtant, un proton peut attirer de même un neutron pas si neutre que cela2. Jusque dans les années 1970 les protons et neutrons étaient considérés comme les particules élémentaires et l'expression interaction forte désignait ce qu'on appelle aujourd'hui la force nucléaire ou encore interaction forte résiduelle. On observait une force responsable de la cohésion du noyau atomique, en étant capable de surpasser la répulsion électrique entre protons. Elle tire son nom de ce fort effet à courte distance.

Après la découverte des quarks, les scientifiques se sont rendu compte que cette force entre nucléons à moyenne distance n'était en réalité que le reflet de l'interaction entre les quarks (considérés comme constituants élémentaires des protons et des neutrons) et les gluons, agissant au sein des baryons eux-mêmes. L'ancienne notion a donc été remplacée par celle d'interaction forte résiduelle, et la « nouvelle » interaction appelée force de couleur ou tout simplement interaction forte. Après un siècle de physique nucléaire, les lois et constantes fondamentales de l'interaction forte sont toujours inconnues, au contraire des lois de Coulomb et de Newton, qui sont depuis longtemps formulées mathématiquement.

Notes et références
↑ La racine grecque chroma, qui signifie couleur, explique l'étymologie du terme "chromodynamique"
↑ B. Schaeffer, Electric and Magnetic Coulomb Potentials in the Deuteron, ADVANCED ELECTROMAGNETICS, Vol. 2, No. 1, September 2013
Voir aussi
Bibliographie
(en) Oscar W. Greenberg, « Spin and Unitary Spin Independence in a Paraquark Model of Baryons and Mesons », Physical Review Letters, vol. 13, no 20,‎ 1964, p. 598–602 (DOI 10.1103/PhysRevLett.13.598)
(en) M. Y. Han, Y. Nambu, « Three-Triplet Model with Double SU(3) Symmetry », Physical Review, vol. 139,‎ 1965, B1006-B1010 (DOI 10.1103/PhysRev.139.B1006)
(en) W. Bardeen, H. Fritzsch, M. Gell-Mann (1973). « Light cone current algebra, π0 decay, and e+ e− annihilation » Scale and conformal symmetry in hadron physics, John Wiley & Sons.
Ouvrages de vulgarisation
Luc Valentin, Le monde subatomique, Hermann, 1997 (ISBN 978-2705660437)
Michel Le Bellac, Le monde quantique, EDP sciences, 2010 (ISBN 978-2759804436)
Ouvrages techniques francophones
Claude Cohen-Tannoudji, Bernard Diu, Franck Laloë, Mécanique quantique, Hermann, 1997 (ISBN 978-2705660741)
André Rougé, Introduction à la physique subatomique, École polytechnique, 2005 (ISBN 978-2730212311)
Articles connexes
Gluon
Partons
Quark
Interaction élémentaire
Liaison nucléaire
Chromodynamique quantique
Confinement de couleur

OBSERVATION DU
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MessageSujet: Re: 十六國, Annales du pays de Lu et les Cinq Classiques.    十六國, Annales du pays de Lu et les Cinq Classiques. EmptyMar 26 Mar à 4:52

Asamblea Nacional Compte certifié @AsambleaVE
10 h il y a 10 heures
#Atención
En este momento el régimen usurpador comienza su audiencia de presentación de Roberto Marrero;
jefe de despacho del Presidente (e) Juan Guaidó @jguaido.

TIGNARD YANIS @Yanis_Tignard
8 min il y a 8 minutes
En réponse à @AsambleaVE @jguaido
Céline Dion, The Power Of Love.
https://www.youtube.com/watch?v=Y8HOfcYWZoo
L'énergie de liaison E d'un noyau atomique est l'énergie qu'il faut fournir au noyau pour le dissocier en ses nucléons,
qui s'attirent du fait de la force nucléaire, force qui correspond à l’interaction forte résiduelle.
TAY

------------------------

لإذاعة الجزائرية Compte certifié @radioalgerie_ar
34 min il y a 34 minutes
#حراك_22مارس_الجزاير
الباحث في علم الاجتماع السياسي ناصر جابي يقترح التعجيل برحيل السلطة السياسية وتفويض الرئيس لكامل صلاحياته والمباشرة في إصلاح قانون #الانتخابات

TIGNARD YANIS @Yanis_Tignard
5 min il y a 5 minutes
En réponse à @radioalgerie_ar
Galaxie du Tourbillon M51.
Jean Audouze est un astrophysicien français, né le 13 novembre 1940 à Cahors (Lot).
En 2004, Jean Audouze a reçu le prix Kalinga décerné par l’Unesco qui couronne une œuvre de diffusion
de la culture scientifique.
https://www.stelvision.com/guide-observation/fiche-observation.php?id=15
Y'BECCA.
TAY

M51, la galaxie du Tourbillon, est la galaxie spirale vue de face. Elle est reliée par un pont de matière à une autre galaxie plus petite, NGC 5195. Jean Audouze est très sensible aux relations entre la science et la culture. Il vous sera utile en la grande odyssée, Algérie.
TAY

----------------------

TIGNARD YANIS @Yanis_Tignard
11 s il y a 11 secondes
Genesis, The Knife.
https://www.youtube.com/watch?v=X84ZHSj2JnQ
Par Madeleine, ton fils est beau, Yahvé : dit Lilith en regardant le miséricordieux dans les yeux.
Mon enfant et l'esprit de la nuit. Douce Lilith dont je t'ai donné le nom et l'ambition de vivre plus que d’être dompter : ma fille.
TAY

Ma fille Lilith, tu es partie de ta propre conscience car ayant gout à l'aventure qui conduit aux vers des vents et
aux mots des horizons. Nagalïéw la mouette aux yeux verts est de cet esprit mais elle est mariée : dit YAHVÉ.
Oui à l'univers, Père : Réponds LILITH.
Y'BECCA.
TAY

Tu sais que la chouette défendra ta position devant les hommes car malgré sa pudeur, il est de ces hommes qui ne fuient pas ou
qui ne veulent pas dérober la conscience du sang : dit YAHVÉ.
ll ne fuit pas devant le doute car il est le protecteur de Nagalïéw : souffle LILITH.
TAY

OBSERVATION ET
TÉMOIGNAGE DU
CITOYEN TIGNARD YANIS
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MessageSujet: Re: 十六國, Annales du pays de Lu et les Cinq Classiques.    十六國, Annales du pays de Lu et les Cinq Classiques. EmptyMar 26 Mar à 4:56

Points de Vue @PDV_Figaro
20 h il y a 20 heures
📢 VOTRE AVIS - LREM a-t-elle raison de choisir Nathalie Loiseau pour les #européennes2019 ?
Dites-nous pourquoi en réponse à ce tweet, nous relaierons vos réactions sur @Le_Figaro dès 17h 💬
#FigaroLive #PointsDeVue

TIGNARD YANIS @TIGNARDYANIS
En réponse à @PDV_Figaro @Le_Figaro
Un effet dérivé de la force forte.
L'interaction forte, ou force forte, appelée parfois force de couleur, est l'une des trois interactions du modèle standard
aux côtés de l'interaction électromagnétique et l'interaction faible.
Si j'étais marcheur, je pourrai la défendre.
TAY

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TIGNARD YANIS @TIGNARDYANIS
3 h il y a 3 heures
EN UNE CLARTÉ, LE LOTUS S'ÉPANOUIT DANS LES TÉNÈBRES. RENAULT OBSERVE L'OBSCURITÉ ET L'INSTANT SE FAIT
L'OBJET DE L'INSTINCT. LE CHEVAL OBSERVE LE CHEMIN ET, LE CHAOS DEVIENT UN CONTEXTE : LA GRANDE MURAILLE ET LA ROUTE DES SOIES. AINSI EST LE DROIT DU CITOYEN ET DES CONGÉS PAYÉS.
TAY

LE TABAC OBSERVE LES TERRES ANCIENNES DE L'OPIUM OÙ LE SOI SE FAISAIT EN RECHERCHE DU SPIRITUELLE ET DE SPIRITISME. DEPUIS L'HIMALAYA, L'HUMANITÉ NAQUIT DANS L'HUMANISME. LES SONGES GUIDAIENT LA TERRE ÉTERNEL VERS UN VERBE PUISSANT ET RESPONSABLE : LE PEUPLE ET LA RÉPUBLIQUE.
TAY

LES CONGÉS PAYÉS SONT UN DROIT SALARIAL ET ÉCONOMIQUE POUR LE GÉNÉRAL CHARLES DE GAULLE, XI JIPPING. LA NATURE EST BELLE AVEC DES ARBRES MAIS ELLE EST MIEUX AVEC DES ANIMAUX SAUVAGES PLUS QU'AVEC UN BÉTAIL LIVRÉ À LA CONSOMMATION DE LA VIRILITÉ.
TAY

DANS LA LAÏCITÉ, LA LANGUE EST UN BRAILLE ET UNE CALLIGRAPHIE. LA PAROLE FRANÇAISE EST LIÉE À LA PASSION SAUF POUR CELUI QUI VEUT IMPOSER SA TAXATION SUR LE DEVENIR NATIONAL. PARVENIR EST UN RÊVE OÙ LE RECUEIL SE TRANSFORME EN DES SENTIMENTS : LA JUSTICE.
TAY

SILENCE DANS LES TOURBILLONS DES VENTS, LE TÉNÈBRES SE LUIT D'UNE LUMIÈRE : CELLE D'UN NUAGE OÙ LES ABEILLES DEVIENNENT DES ESSAIMS. L'HORIZON DES ÉVÉNEMENTS TRANSFORME L'ACTE EN L'AUDACE D'UNE MANIÈRE AUTRE
QUE LA VASSALITÉ : LE VIVRE ET SES SOUPIRS.
TAY

OBSERVE LA LUNE ET TU TROUVERAS UNE PERSONNE.
CONSTRUIT UN RADEAU ET UN RIVAGE TE RATTRAPERA.
COURS APRÈS LE TEMPS ET LE COURAGE TE PARAÎTRA ÂPRE.
CHERCHE LA RAISON ET LA NATURE DE L'AMOUR SE RÉVÉLERA.
L'EXISTENCE N'EST PAS UN BIEN CAR ELLE EST UN SENTIMENT.
TAY

DANS L'AÉRONAUTIQUE, LA DÉMOCRATIE ENTENDS LA TRISTESSE DE L'AÉROPORT TOULOUSE-BLAGNAC. L'INTER DE MILAN EST TRÈS HEUREUX POUR AIRBUS MAIS IL SOUHAITE AUSSI UN SOUFFLE ET UN SOUPIR SUR LA COOPÉRATION INTERNATIONALE SPATIALE POUR CRÉER UNE HUMANITÉ PLUS CONSÉQUENTE, XI JIPING.
TAY

XI JIPING, L'AÉRONAUTIQUE ET LE SPATIAL SONT DES DOMAINES INCLUS DANS LA NATURE. NOUS SOMMES DANS CETTE GEOGRAPHIE QU'EST L'UNIVERS ET SON POLLEN : CETTE ENTITÉ OU L'ÉNERGIE QUI EST DEVENUE ESSENCE ET ESPRIT PAR LES CRÉATURES QUI ONT NAQUIT DANS SON SEIN ET SES VENTRES.
TAY

L'HUMANITÉ DE DONALD TRUMP À XI JIPING PASSANT PAR LA POLICE ET LA FENÊTRE DOIVENT PRENDRE COMPTE DE LA FRAGILITÉ DU SYSTÈME SOLAIRE ET DE LA TERRE. NOTRE ÉVOLUTION NE DOIT PAS BOULEVERSER CE MÉCANISME QUI ENGENDRE LA ROTATION ET LA RÉALITÉ.
TAY

L'ÉTHIQUE SE PORTE VERS LES SATELLITES GALILÉENS ET SI EUROPE EU UN DESTIN LOUABLE AUPRÈS DE JUPITER ET DE SES ADULTÈRES. LA MALHEUREUSE IO EU LA MALCHANCE D'UNE COLÈRE SUR SA GROSSESSE PAR L'INFORTUNÉE ÉPOUSE. GANYMÈDE ET CALLISTO.
TAY

SI DOUCE EST LA CEINTURE DE KUIPER ET SI INFINIMENT EST LE NUAGE DE OORT, XI JIPING. LE SPATIAL INTERNATIONAL INTERPELLE L'ORGUEIL ET LE SILENCE POUR ENGENDRER UNE CONVICTION SUR LE DEVENIR : LE SILENCE EST UNE QUALITÉ LORSQUE IL N'ÉTOUFFE PAS LE TÉMOIGNAGE.
TAY

XI JIPING, LA TERRE EST UNE TEMPÊTE TEL CE LOUP CÉLESTE QUI CHERCHE SA RÉPONSE SUR LE CHAOS. DANS LE CHEMIN DU NUAGE D'OORT, NAGALÏÉW LA MOUETTE AUX YEUX VERTS OBSERVE LES MURMURES DE VOYAGER NOUS APPRENANT SUR LES MOUVEMENTS DU SILENCE ET LES CRIS DU VIDE.
TAY

L'ALGÉRIE EST DANS L'AUDACE ET LE VENEZUELA RECHERCHE LE VERBE : DEPUIS LA NAISSANCE DE NAGALÏÉW LA MOUETTE AUX YEUX VERTS, UN VENT DE LIBERTÉ D'EXPRESSION SONNE DEPUIS LES RÉPUBLIQUES POUR CÉLÉBRER L'AVÈNEMENT D'UNE LIBERTÉ RETROUVÉE AU NÉPAL.
TAY

MOZAMBIQUE A ÉTÉ FRAPPÉE PAR LA MORT ET DES MILLIERS DE BLESSÉS SONT DANS L'URGENCE DE MÉDICAMENTS ET DE PREMIERS SOINS. Y'BECCA NE PEUT SUFFIRE À CE TERRIBLE ÉVÉNEMENT QUI DOIT CONCERNER LES PRINCIPES DE DÉMOCRATIE ET D'EXISTENCE SECOURISME DU SPATIAL.
TAY

LE MARIAGE N'EST PAS ÉTABLI DANS LE MALHEUR MAIS IL EST UN ÉLÉMENT QUI EST INCLUS DANS LE MARIAGE : IL N'EST PAS INVISIBLE DANS L'ACTE ET IL EST CLAIREMENT ABORDÉ DANS LA CÉRÉMONIE. HÉLAS, CERTAINS TÉMOINS SE FONT PLAISIR DE SÉDUIRE LES HOMMES MARIÉS.
TAY

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Sénat Compte certifié @Senat
Du 13 mars au 30 juin 2019, le @museeluxembourg consacre sa nouvelle #exposition aux pionniers
du décor moderne, les #Nabis.
Un avant-goût, en images, avec les explications de la commissaire de l'exposition, Isabelle Cahn.

TIGNARD YANIS @TIGNARDYANIS
3 s il y a 3 secondes
En réponse à @Senat @museeluxembourg
Céline Dion.
https://www.youtube.com/watch?v=zCsuKp9ewLY
La cohésion d'éléments physiques similaires de matière est la résultante de l'ensemble des forces qui les unissent,
qui maintient l'ensemble : l'interaction forte, l'interaction électromagnétique et l'interaction gravitationnelle.
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TÉMOIGNAGE DU
CITOYEN TIGNARD YANIS

Kounaklechat @kounaklechat
3 s il y a 3 secondes
En réponse à @FloreMarechal @FabLeveque
En physique des particules, l’étrangeté d'une particule est une propriété de celle-ci. L'étrangeté, notée S,
est toujours un nombre entier, qui peut être positif ou négatif. Elle intervient dans les calculs de désintégration rapide
liée à l'interaction forte, Flore Maréchal.
TAY

La notion d'étrangeté fut introduite par Murray Gell-Mann et Kazuhiko Nishijima.

En notant {\displaystyle {\overline {n}}} {\displaystyle {\overline {n}}} le nombre d'antiquarks strange et
{\displaystyle n} n le nombre de quarks strange, alors l'étrangeté de la particule est donnée par :

{\displaystyle S={\overline {n}}-n} {\displaystyle S={\overline {n}}-n}
Le baryon possédant l'étrangeté la plus importante est l'hypéron Ω-, pour lequel S = -3.

L'étrangeté est une propriété conservée par l'interaction forte et l'électromagnétisme, mais pas par l'interaction faible.
Ainsi, les particules possédant une étrangeté non nulle ne peuvent se désintégrer que par l'interaction faible, plus lente,
et ont de fait une durée de vie plus longue.

TÉMOIGNAGE DU
CITOYEN TIGNARD YANIS

Asamblea Nacional Compte certifié @AsambleaVE
10 h il y a 10 heures
#Atención
En este momento el régimen usurpador comienza su audiencia de presentación de Roberto Marrero;
jefe de despacho del Presidente (e) Juan Guaidó @jguaido.

TIGNARD YANIS @Yanis_Tignard
8 min il y a 8 minutes
En réponse à @AsambleaVE @jguaido
Céline Dion, The Power Of Love.
https://www.youtube.com/watch?v=Y8HOfcYWZoo
L'énergie de liaison E d'un noyau atomique est l'énergie qu'il faut fournir au noyau pour le dissocier en ses nucléons,
qui s'attirent du fait de la force nucléaire, force qui correspond à l’interaction forte résiduelle.
TAY

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لإذاعة الجزائرية Compte certifié @radioalgerie_ar
34 min il y a 34 minutes
#حراك_22مارس_الجزاير
الباحث في علم الاجتماع السياسي ناصر جابي يقترح التعجيل برحيل السلطة السياسية وتفويض الرئيس لكامل صلاحياته والمباشرة في إصلاح قانون #الانتخابات

TIGNARD YANIS @Yanis_Tignard
5 min il y a 5 minutes
En réponse à @radioalgerie_ar
Galaxie du Tourbillon M51.
Jean Audouze est un astrophysicien français, né le 13 novembre 1940 à Cahors (Lot).
En 2004, Jean Audouze a reçu le prix Kalinga décerné par l’Unesco qui couronne une œuvre de diffusion
de la culture scientifique.
https://www.stelvision.com/guide-observation/fiche-observation.php?id=15
Y'BECCA.
TAY

M51, la galaxie du Tourbillon, est la galaxie spirale vue de face. Elle est reliée par un pont de matière à une autre galaxie plus petite, NGC 5195. Jean Audouze est très sensible aux relations entre la science et la culture. Il vous sera utile en la grande odyssée, Algérie.
TAY

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TIGNARD YANIS @Yanis_Tignard
11 s il y a 11 secondes
Genesis, The Knife.
https://www.youtube.com/watch?v=X84ZHSj2JnQ
Par Madeleine, ton fils est beau, Yahvé : dit Lilith en regardant le miséricordieux dans les yeux.
Mon enfant et l'esprit de la nuit. Douce Lilith dont je t'ai donné le nom et l'ambition de vivre plus que d’être dompter : ma fille.
TAY

Ma fille Lilith, tu es partie de ta propre conscience car ayant gout à l'aventure qui conduit aux vers des vents et
aux mots des horizons. Nagalïéw la mouette aux yeux verts est de cet esprit mais elle est mariée : dit YAHVÉ.
Oui à l'univers, Père : Réponds LILITH.
Y'BECCA.
TAY

Tu sais que la chouette défendra ta position devant les hommes car malgré sa pudeur, il est de ces hommes qui ne fuient pas ou
qui ne veulent pas dérober la conscience du sang : dit YAHVÉ.
ll ne fuit pas devant le doute car il est le protecteur de Nagalïéw : souffle LILITH.
TAY

OBSERVATION ET
TÉMOIGNAGE DU
CITOYEN TIGNARD YANIS

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MessageSujet: Re: 十六國, Annales du pays de Lu et les Cinq Classiques.    十六國, Annales du pays de Lu et les Cinq Classiques. EmptyMar 26 Mar à 10:42

Élysée Compte certifié @Elysee
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TIGNARD YANIS @Yanis_Tignard 9 s il y a 9 secondes
En réponse à @Elysee
Le terme « comportement » désigne les actions d'un être vivant.
Il a été introduit en psychologie française en 1908 par Henri Piéron comme équivalent français
de l'anglais-américain behavior. On l'utilise en éthologie (humaine et animale) ou en psychologie scientifique.
TAY


TIGNARD YANIS @Yanis_Tignard
maintenant
En réponse à @Elysee
King Crimson - Islands...
https://www.youtube.com/watch?v=ZpcZiW6pndg
Dame de Tsao, Panlong (蟠龍), la route de Soie et Y'becca.
http://la-5ieme-republique.actifforum.com/t204-dame-de-tsao-panlong-3478440845-la-route-de-soie-et-y-becca
Les comportements animaux sont contrôlés par leur système endocrinien et leur système nerveux.
Merci de votre compréhension, Xi Jiping.
TAY

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