Le clans des mouettes
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.
Le clans des mouettes

ainsi est la force.
 
AccueilAccueil  RechercherRechercher  Dernières imagesDernières images  S'enregistrerS'enregistrer  Connexion  
-29%
Le deal à ne pas rater :
PC portable – MEDION 15,6″ FHD Intel i7 – 16 Go / 512Go (CDAV : ...
499.99 € 699.99 €
Voir le deal

 

 Vallée d'Aoste, Légendaire mémoire et le fer ou Téléphassa

Aller en bas 
AuteurMessage
yanis la chouette




Nombre de messages : 15748
Localisation : http://yanis.tignard.free.fr/
Date d'inscription : 09/11/2005

Vallée d'Aoste, Légendaire mémoire et le fer ou Téléphassa Empty
MessageSujet: Vallée d'Aoste, Légendaire mémoire et le fer ou Téléphassa   Vallée d'Aoste, Légendaire mémoire et le fer ou Téléphassa EmptyLun 6 Nov à 3:24

La vallée d'Aoste, la légendaire mémoire et le fer ou Téléphassa.

Dans la mythologie grecque, Téléphassa ou Argiope, épouse d'Agénor,
est la mère de Cadmos, Phénix, Cilix, Thasos et Phinée, ainsi que d'Europe
qu'elle part rechercher avec ses enfants.

ÉtymologieL’étymologie couramment admise de ce nom y voit un composé de εὐρύς, « large » et ὤψ, « œil, vue »2. La terre « à l'aspect large » constitue une vieille épithète de la Terre que l'on retrouve dans plusieurs traditions indo-européennes : « la large terre » en grec, « la large terre » ou simplement « la large » en sanskrit, et de même dans les langues germaniques. Europe serait ainsi l'une des figures de la déesse Terre, renouvelée3.

Cependant cette étymologie ne tient pas compte de l’origine phénicienne d’Europe, dont le nom pourrait avoir son origine dans une langue sémitique. En arabe, langue sémitique comptant le plus de locuteurs de nos jours, « aruba » (la lettre a et le phonème eu sont interchangeables, ainsi que les lettres p et b) veut dire belle femme aimante, et c’est une caractéristique plausible d’Europe, fille d’Agénor [réf. nécessaire].

Selon une autre hypothèse, la première mention connue du mot proviendrait d'une stèle assyrienne, qui distingue les rivages de la mer Égée par deux mots phéniciens : Ereb, le « couchant », et Assou, le « levant ». L'origine des noms grecs Eurôpê et Asia se trouverait dans ces deux termes sémitiques4 par lesquels les marins phéniciens désignaient les rives opposées de la Grèce actuelle et de l'Anatolie. La mythologie grecque perpétuerait l’origine sémitique du mot, en en faisant le nom de la princesse phénicienne.

Dans la mythologie grecque, Europe (en grec ancien Εὐρώπη / Eurṓpē) est une princesse phénicienne, fille d'Agénor1, roi de Tyr, et de Téléphassa, et sœur notamment de Cadmos1.

Mythe[modifier | modifier le code]





Paysage avec l'enlèvement d'Europe par Hendrik van Minderhout




L'Enlèvement d'Europe par Joan Tuset i Suau.1999
Selon une version du mythe, Europe, fille du roi de Tyr, une ville de Phénicie (actuel Liban) fit un rêve5. Le jour même, Zeus la rencontra sur une plage de Sidon, se métamorphosa en taureau blanc, afin de l'approcher sans l'apeurer et échapper à la jalousie de son épouse Héra. Imprudente, Europe s'approche de lui. Chevauchant l'animal, elle est enlevée sur l'île de Crète à Gortyne (ou au nord du Bosphore selon certaines versions). À Gortyne6, sous un platane qui depuis lors est toujours vert, Europe s'accouple avec Zeus, sous forme humaine cette fois. De leur union naissent Minos, Rhadamanthe et Sarpédon7 qui s'exila en Anatolie, à Milet. Plus tard, Europe est donnée par Zeus comme épouse au roi de Crète Astérion.

Évocations[modifier | modifier le code]

Depuis le 2 mai 2013, le visage d'Europe se trouve sur les billets de 5, 10 et 20 €, nouvelle édition. Le visage d’Europe choisi provient d’un vase antique en céramique du IVe siècle avant notre ère qui fait partie de la collection du musée du Louvre à Paris. Europe est également représentée actuellement sur les pièces de cinquante cents exprimées en livres chypriotes ainsi que sur les pièces grecques de 2 euros. 2 euros Grèce.png





L'Enlèvement d'Europe par le Titien (1559-1562)
L'enlèvement d'Europe a inspiré de nombreux artistes à travers les siècles : les peintres Paul Véronèse et Le Titien (copié par Rubens), les musiciens tel Darius Milhaud. En littérature, Moschos, Rimbaud, André Chénier et d'autres poètes ont écrit des poèmes sur le thème du mythe d'Europe. Elle est la neuvième femme de renom dont l'histoire a été contée par l'auteur florentin Boccace dans son œuvre De mulieribus claris publiée en 1374. Au cinéma, Europe est le personnage principal du film de Christophe Honoré intituléMétamorphoses.

En astronomie, la constellation du Taureau fait référence à l'enlèvement d'Europe.





Bibliographie[modifier | modifier le code]

Sources anciennes[modifier | modifier le code]
Ovide, Métamorphoses [détail des éditions] [lire en ligne [archive]] (II, 833 et suiv.)
Boccace, De mulieribus claris. Lecture en ligne sur le site de la Bibliothèque nationale de France.

Bibliographie contemporaine[modifier | modifier le code]
Émile Chambry, Émeline Marquis, Alain Billault et Dominique Goust (trad. Émile Chambry), Lucien de Samosate : Œuvres complètes, Éditions Robert Laffont, coll. « Bouquins », 2015, 1248 p. (ISBN 9782221109021) Document utilisé pour la rédaction de l’article
Odile Wattel-de Croizant, Les mosaïques représentant le mythe d'Europe, Paris, De Boccard, 1995.
D'Europe à l'Europe, I. Le mythe d'Europe dans l'art et la culture de l'antiquité au XVIIIe s. (colloque de Paris, ENS – Ulm, 24-26 avril 1997), éd. R. Poignault et O. Wattel - de Croizant, coll. Caesarodunum, n° XXXI bis, 1998.
D'Europe à l'Europe, II. Mythe et identité du XIXe s. à nos jours (colloque de Caen, 30.09-02.10.1999), éd. R. Poignault, F. Lecocq et O. Wattel – de Croizant, coll. Caesarodunum, n° XXXIII bis, 2000.
D’Europe à l’Europe, III. La dimension politique et religieuse du mythe d’Europe de l‘Antiquité à nos jours (colloque de Paris, ENS-Ulm, 29-30.11.2001), éd. O. Wattel - De Croizant, coll. Caesarodunum, n° hors-série, 2002.
D’Europe à l’Europe, IV. Entre Orient et Occident, du mythe à la géopolitique (colloque de Paris, ENS-Ulm, 18-20.05.2006), dir. O. Wattel - de Croizant & G. de Montifroy, Éditions de l’Âge d’Homme, Lausanne – Paris, 2007.
D’Europe à l’Europe, V. État des connaissances (colloque de Bruxelles, 21-22.10.2010), dir. O. Wattel - de Croizant & A. Roba, Bruxelles, éd. Métamorphoses d’Europe asbl, 2011.
Stella Ghervas (dir.) et François Rosset (dir.), Lieux d'Europe : mythes et limites, Paris, Éd. de la Maison des sciences de l'homme, 2008, 248 p. (ISBN 978-2-735-11182-4, OCLC 470573621, notice BnF no FRBNF41382508)
Europa - Stier und Sternenkranz. Von der Union mit Zeus zum Staatenverbund8, dir. A.-B. Renger & R. Issler, Gottingue, 2009. (ISBN 978-3-899-71566-Cool
Robert Bedon, "L'arrivée d'Europe en Crète chez Solin (Polyhistor, 11, 9) : fin de parcours en eau douce", dans Bernadette Morin (éd.), Polumathès, Mélanges offerts à Jean-Pierre Levet, Presses Universitaires de Limoges, 2012, p. 183-199.

Notes et références[modifier | modifier le code]

1.↑ a et b Lucien de Samosate 2015, p. 637.
2.↑ The New International Encyclopaedia (1905)/Europa [archive]
3.↑ (en) M. L. West, Indo-European poetry and myth, Oxford, 2007, p. 185.
4.↑ « L’Europe et son mythe : à la poursuite du couchant » de Michael Barry, Revue des deux Mondes, novembre-décembre 1999 (ISBN 978-2-7103-0937-6).
5.↑ http://www.cndp.fr/musagora/mondes-antiques-mondes-modernes/le-mythe-deurope-dans-la-litterature/presentation.html [archive]
6.↑ http://www.cndp.fr/musagora/histoire-des-arts/le-mythe-deurope/presentation.html [archive]
7.↑ Selon Homère, Sarpédon est fils de Laodamie.
8.↑ http://www.v-r.de/de/Renger-Issler-Europa1-1Stier1und1Sternenkranz/t/389971566/ [archive]

Liens externes

Sur les autres projets Wikimedia :
Europe fille d'Agénor, sur Wikimedia Commons
« Europa » [archive], environ 250 images d'Europa dans la base de données iconographique du Warburg Institute.
Boccace, De mulieribus claris, Lecture en ligne [archive]

REGARD DE ZEUS SUR LE CHAMPS DE MARS
DANS LE MOUVEMENT DE Elohim, de l'hébreu אֱלֹהִים ('ēlohîm )

ET JE RAJOUTE AU CHRONIQUEUR CRISTOPHE BARBIER QUE JE N'AURAI PAS SA PATIENCE
SUR LA POLITIQUE GOUVERNEMENTALE DE monsieur EMMANUEL MACRON.
LA MARCHE EST UNE DISCIPLINE OLYMPIQUE ET J'APPLIQUE LA REGLE INTERNATIONALE:
MON REGARD EST MAUVAIS SUR SON DEPART QUI S'ASSIMILE AUX SPRINTS PLUS QU'AUX VALEURS
DE LA DISCIPLINE OLYMPIQUE: SES RELAIS 4*100 METRES ET 4*400 METRES SONT
DANS LE TERME DU LAMENTABLE...

ECRIT DU
CITOYEN TIGNARD YANIS
ALIAS
TAY LA CHOUETTE EFFRAIE

Revenir en haut Aller en bas
http://www.atelier-yannistignard.com
yanis la chouette




Nombre de messages : 15748
Localisation : http://yanis.tignard.free.fr/
Date d'inscription : 09/11/2005

Vallée d'Aoste, Légendaire mémoire et le fer ou Téléphassa Empty
MessageSujet: Re: Vallée d'Aoste, Légendaire mémoire et le fer ou Téléphassa   Vallée d'Aoste, Légendaire mémoire et le fer ou Téléphassa EmptyLun 6 Nov à 9:02

Dans la mythologie grecque, Empousa (en grec ancien Ἔμπουσα / Émpousa) est une créature fantastique, sorte de démon femelle

Démythification
Philostrate parle d'une « empuse », démon prenant l'apparence d'une femme pour séduire les jeunes hommes et les dévorer. Selon Sur la danse de Lucien de Samosate, Empousa était danseuse1.

Évocations antiques

Dans Les Grenouilles d'Aristophane, elle apparaît comme gardienne des Enfers : associée au cortège d'Hécate, elle peut prendre l'apparence d'une belle jeune femme mais aussi se métamorphoser en mulet, en bœuf ou encore en chien avec une jambe d'airain et une autre d'âne.

Évocations littéraires

D'après Rick Riordan, au pluriel, empousa devient empousai. Ce sont les filles d'Hécate, déesse de la magie. Ces femmes sont représentées avec une jambe en bronze céleste et une jambe d'âne. Leur chevelure s'enflamme et elles se nourrissent de la chair et du sang de leurs victimes. La lamie et la mormolyce font partie des empuses.

Selon E. Rohde (Psyche, 1890-94), le démon de midi des auteurs chrétiens ne serait autre qu'une réincarnation d'Empousa.

Notes et références[modifier | modifier le code]


1.↑ Lucien de Samosate 2015, p. 662

Sources
Aristophane, Les Grenouilles [détail des éditions] [lire en ligne [archive]]
Philostrate, Vie d'Apollonios de Tyane, IV, 25 [lire en ligne [archive]]

Bibliographie
Émile Chambry, Émeline Marquis, Alain Billault et Dominique Goust (trad. Émile Chambry), Lucien de Samosate : Œuvres complètes, Éditions Robert Laffont, coll. « Bouquins », 2015, 1248 p. (ISBN 9782221109021), « De la danse ».
William Smith, Dictionary of Greek and Roman Biography and Mythology, éd. C. Little and J. Brown, 1870, article en ligne [archive]



[masquer]

v · m
Créatures de la mythologie grecque

Enfants de Gaïa
Géants • Hécatonchires (Cottos, Briarée et Gygès) • Échidna1 • Python • Érinyes • Charybde • Renard de Teumesse1 • Typhon • Antée • Pygmées • Titans • Argès, Brontès et Stéropès • Céto • Le dragon de Colchide1 Chimere.png

Phorcydes
Grées (Dino, Ényo et Pemphrédo) • Gorgones (Euryale, Méduse et Sthéno)1 • Sirènes • Hespérides1 • Scylla1 • Thoosa • Échidna1 • Ladon1

Enfants d'Échidna
Cerbère • Laie de Crommyon • Renard de Teumesse1 • Sphinx • Hydre de Lerne • Chimère • Ladon1 • Orthos • Lion de Némée • Aigle du Caucase • Scylla1 • Gorgones1 • Le dragon de Colchide1

Centaures
Chiron • Eurytion • Hyléos • Nessos • Orios • Pholos • Rhoécos • Thérée

Cyclopes
Acamas • Argès, Brontès et Stéropès • Polyphème • Pyracmon • Télémos

Satyres
Ampelos • Marsyas • Silène • Pan

Créatures fabriquées par Héphaïstos
Les chiens de garde en or d'Alcinoos • Talos1 • Les taureaux aux sabots d'airain d'Éétès

Créatures marines
Charybde • Harpies • Triton • Hippocampe • Dercéto • Scylla • Sirènes • Cétus

Créatures chthoniennes
Empousa • Campé

Sangliers
Laie de Crommyon • Sanglier de Calydon • Sanglier d'Érymanthe

Autres
Lamia • Minotaure • Griffon • Article de qualitéHippalectryon2 • Article de qualitéPégase • Biche de Cérynie • Oiseaux du lac Stymphale • Taureau crétois • Géryon • Orion

Dans la mythologie grecque, Empousa (en grec ancien Ἔμπουσα / Émpousa) est une créature fantastique, sorte de démon femelle...

https://www.youtube.com/watch?v=SQNymNaTr-Y

L’hybris, du grec ancien ὕϐρις / hybris, est une notion grecque qui se traduit souvent par « démesure ». C'est un sentiment violent inspiré des passions, particulièrement de l'orgueil. Les Grecs lui opposaient la tempérance et la modération. Dans la Grèce antique, l’hybris était considérée comme un crime. Elle recouvrait des violations comme les voies de fait, les agressions sexuelles et le vol de propriété publique ou sacrée1. On en trouve deux exemples bien connus : les deux discours de Démosthène, Contre Midias et le Contre Conon. C'est la tentation de démesure ou de folie imprudente des hommes, tentés de rivaliser avec les dieux. Cela vaut en général de terribles punitions de la part de ces derniers.

REMARQUE DU
CITOYEN TIGNARD YANIS


Revenir en haut Aller en bas
http://www.atelier-yannistignard.com
 
Vallée d'Aoste, Légendaire mémoire et le fer ou Téléphassa
Revenir en haut 
Page 1 sur 1
 Sujets similaires
-
» Le légendaire, la construction et L’hagiographie.
» MAURO SAVIN, LES VACHES DE LA VALLÉE DE L'AOSTE ET L’ÉCHO
» La grande famine: Le premier age ou Une Oeuvre Laïque ...
» LA MÉMOIRE, LE PEUPLE ET Y'BECCA
» MINISTERIO INTERIOR, LA MÉMOIRE ET LA CATALOGNE

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Le clans des mouettes :: Le clans des mouettes-
Sauter vers: