Le clans des mouettes
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Le clans des mouettes

ainsi est la force.
 
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 CONSTITUTION DE DE LA RÉPUBLIQUE SAOUDIENNE ET Y'BECCA.

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yanis la chouette




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CONSTITUTION DE DE LA RÉPUBLIQUE SAOUDIENNE ET Y'BECCA. Empty
MessageSujet: CONSTITUTION DE DE LA RÉPUBLIQUE SAOUDIENNE ET Y'BECCA.   CONSTITUTION DE DE LA RÉPUBLIQUE SAOUDIENNE ET Y'BECCA. EmptyMer 22 Nov à 3:36

LA CONSTITUTION DE DE LA RÉPUBLIQUE SAOUDIENNE ET Y'BECCA.
INTRODUCTION DE LA RÉPUBLIQUE SAOUDIENNE.

“L'homme doit au vin d'être le seul animal à boire sans soif.”
De Pline l’Ancien / Histoire naturelle
mais cela ne vous donne pas tous les droits, العربيّة السّعودية, Al-‘Arabiyyah as-Sa‘ūdiyyah.
CITOYEN TIGNARD YANIS.
VIVE LA FRANCE ET VIVE LA RÉPUBLIQUE..

“L'ordre naturel est généralement que l'homme vienne au monde la tête la première
et en sorte les pieds devant.”
De Pline l’Ancien / Histoire naturelle.

HEINRICH HEINE, Y'BECCA ET LE CITOYEN TIGNARD YANIS.
https://leclandesmouettes.1fr1.net/t603-heinrich-heine-y-becca-et-le-citoyen-tignard-yanis
Frances Nisbet: Consciences et Notions sexuelle de l'Ethique
https://leclandesmouettes.1fr1.net/t588-frances-nisbet-consciences-et-notions-sexuelle-de-l-ethique
https://leclandesmouettes.1fr1.net/t601-solarsystem-s-first-interstellar-berne-1191-et-agnes-favrel
Genesis The Musical Box
https://www.youtube.com/watch?v=ZR3vl3tHrNc
Y'becca.
TAY

La Syrie.
“Il n'y a pas de mortel qui soit sage à toute heure.”
De Pline l’Ancien
“Il n'y a pas de si mauvais livre où l'on ne puisse apprendre quelque chose.”
De Pline l’Ancien
“La seule certitude, c'est que rien n'est certain.”
De Pline l’Ancien
La République.
TAY

RENÉ MAGRITTE
Peintre surréaliste belge
“Rien n'est confus, sauf l'esprit”
BIOGRAPHIE DE RENÉ MAGRITTE
Jeune Belge marqué par le suicide de sa mère, René Magritte est étudiant aux Beaux-Arts de Bruxelles. L'oeuvre de De Chirico le bouleverse et, dès lors, il n'a de cesse de métisser les univers poétique et pictural. Ses compositions sont énigmatiques et oniriques : on y voit un train sortant d'une cheminée, des passants figés et coiffés de feutres sombres s'envoler... Proche des surréalistes belges, c'est tout naturellement qu'il part rencontrer les membres parisiens de ce courant, et notamment André Breton. La rencontre est plus que décevante, et Magritte ne va plus bouger de Belgique, ce qui ne l'empêche pas de connaître un succès international. Son oeuvre est en effet beaucoup plus révolutionnaire qu'il n'y paraît : l'image n'est pas la réalité, c'est une illusion, un simulacre inutile... Voilà en tout cas le message qu'il veut faire passer dans ses toiles, sur le mode de l'ironie. Magritte a également illustré 'Les Nécessités de la vie' de Paul Eluard et 'Les Chants de Maldoror' de Lautréamont.

“Chacun tient à son vin, et où qu'on aille, c'est toujours la même histoire.”
De Pline l’Ancien
“Tous les animaux connaissent ce qui leur est nécessaire, excepté l'homme.”
De Pline l’Ancien
“On éperonne toujours le cheval qui galope.”
De Pline l’Ancien

L'Arabie saoudite est limitrophe de l’Irak, de la Jordanie, du Koweït, d’Oman, du Qatar, des Émirats arabes unis, du Bahreïn et du Yémen ; elle est bordée par la mer Rouge et le golfe Persique.

En 2000, l'Arabie saoudite et le Yémen ont signé un accord afin de concrétiser leur frontière commune, source de discorde jusque-là. Une grande partie des frontières sud avec les Émirats arabes unis et Oman n'est pas clairement établie d'où la difficulté à correctement calculer la superficie du royaume saoudien. Le gouvernement parle de 2 217 949 km2 mais d'autres estimations varient de 1 960 582 jusqu'à 2 240 000 km2. Cependant le pays est considéré comme le treizième au monde par sa superficie.

Depuis la région côtière occidentale (Tihamah), les terres s'élèvent jusqu'à une chaîne de montagnes (Jabal al Hejaz) au-dessus de laquelle s'étend le plateau de Nejd, dans la partie la plus centrale. L'Asir - région du Sud - possède des montagnes s'élevant jusqu'à 3 000 mètres et est réputée pour avoir le climat le plus frais et humide du pays. L'Est est, quant à lui, plutôt rocailleux avec des étendues de sables en continuité jusqu'au golfe Persique. L'hostile Rub' al Khali (le « Quart Vide ») est un désert s'étendant dans le sud du pays.

Relativement peu peuplées, la plupart des terres varient entre désert et zone semi-aride, occupée par une traditionnelle population bédouine. La végétation s'y limite à de maigres plantes et autres herbes. Moins de 2 % des terres sont cultivables. Les centres de populations se retrouvent surtout le long des côtes Est et Ouest et dans quelques oasis densément peuplées dans l'intérieur du pays, telles Al-Hufuf et Buraydah. Le reste du pays compte très peu d'habitants bien que l'industrie pétrolière y ait bâti quelques communautés artificielles. L'Arabie saoudite n'a aucun lac ou rivière permanents, bien que sa grande ligne côtière s'étende sur 2 640 km de la mer Rouge au golfe Persique, offrant de nombreux récifs de coraux et une large biodiversité côtière et aquatique.

L'Arabie saoudite (en arabe : العربيّة السّعودية, Al-‘Arabiyyah as-Sa‘ūdiyyah?), en forme longue le Royaume d'Arabie saoudite (en arabe : المملكة العربيّة السّعودية, Al-Mamlakah al-‘Arabiyyah as-Sa‘ūdiyyah?), est une monarchie islamique dirigée par la famille Saoud depuis sa création en 1932 par Ibn Séoud 4. Occupant 80 % de la péninsule Arabique, c'est le plus grand pays du Moyen-Orient avec une superficie de plus de deux millions de kilomètres carrés, et le deuxième par sa superficie des pays du monde arabe, après l'Algérie.

Riyadh est la capitale de l'Arabie saoudite.

Le pays a l'islam pour religion d'État et l'arabe pour langue officielle ; il abrite les deux plus importants lieux saints de l'islam, Masjid al-Haram (à La Mecque) et Masjid al-Nabawi (à Médine).

4/ Abdelaziz ben Abderrahmane Al Saoud, dit Ibn Séoud, parfois écrit à l'anglaise Ibn Saoud, en arabe : عبد العزيز بن عبد الرحمن آل سعود (né le 15 janvier 1876 ou le 24 novembre 18801 à Riyad et mort le 9 novembre 1953 à Taïf), est le fondateur du troisième État saoudien. Du 8 janvier 1926 à sa mort, il fut le second roi du Hedjaz et du Nejd, et le premier roi de l'Arabie saoudite moderne.

L’Arabie saoudite a globalement un climat désertique, avec des températures diurnes très élevées et une forte baisse de la température pendant la nuit. Les températures estivales moyennes sont d'environ 45 °C, mais peuvent atteindre 54 °C. En hiver, la température descend rarement en dessous de 0 °C. Au printemps et en automne, la chaleur est tempérée, avec des températures moyennes autour de 29 °C. Les précipitations annuelles sont extrêmement faibles.

La région de l'Asir diffère, en raison de la mousson de l'Océan Indien, qui, généralement entre octobre et mars, donne une pluviométrie moyenne de 300 millimètres, soit environ 60 % des précipitations annuelles.

La côte ouest du pays, sur la Mer Rouge, a un climat subtropical. Dans la zone centrale, autour de Jeddah et La Mecque, les étés sont très chauds avec un degré d'humidité très élevé, alors que les hivers sont modérés avec une humidité basse. Cette région reçoit des pluies légères mais soudaines, parfois accompagnées d'orages de novembre à février. Au printemps et en automne, les pluies sont rares. Les vents du sud occasionnels durant l'hiver entraînent des tempêtes de sable et de pluie, provoquant des inondations dans les vallées ce qui cause de nombreux dommages aux populations nomades ou semi-nomades qui y résident.

En été, les moyennes de température sont de 45 °C, alors qu'en hiver, elles avoisinent 10 °C. Le 1er août 1996, une température de 49,6 °C a été enregistrée à la Mecque. Le 26 janvier 1997, à Taïf, un minimum de −1,5 °C a été constaté 12

12 ↑ a et b Technical Review 2001 by Yilidrim Yavuz - ref. 1815.SAU "Settlement Programme for Semi-Nomads".

Processus de Paix des secouristes de la république de l'Olivier.

Je crois qu'à l'avenir, plus personne ne pourra recréer des bulles d'exclusions...
Pour cela, je ne peux me permettre de mettre à l'écart tout individu(e) et "État".

Je ne suis qu'une femme ou un homme humble qui en vous adressant ces ces vers,
espère qu'il puisse vous conduire vers l'expérience, le travail et la communauté...
La solitude augmente ou diminue le nervosité... Cela s'appelle le malheur...

Alors par décision, on recherche à se tranquilliser et remettre la balance sur le zéro;
alors par construction, on décèle la notion d'une fragile tolérance:
Celle d'insulter !

Par Yahvé, cela est une horreur et une erreur...

La République de l'Olivier dit :
"Oui à la gréve, Non à l'Esclavage..."
la constitution rajoute :
"Oui à la Bibliothèque et Non à la Faim."
et le peuple doit rajouter :
"Oui à l'écoute et Non aux viols physiques et moraux."

Alors le Novice du Secourisme prends en charge sa nouvelle fonction autre qu'un service
militaire mais basé aussi sur la protection du Bien et du Corps.

"Je suis Y'becca"

Ecrit de
TAY
La chouette effraie.

-----------------------------------------

Y'becca est soumis à toujours suivre un dossier médical, on ne peut se reposer sur des radios anciennes et toutes opérations auquel Lise Verdier ne peut être bâclé... Certains medecins oublient d'osculter la gorge quand un patien à une fiévre... Il est des gestes de précautions auquel la médecine n'a pas la droit de s'occulter... Y'becca doit répondre à ces faits là et son secouriste ne doit jamais dire jamais sur le fait que l'expérience ne donne jamais d'acquis et il est une chose auquel je voue une grande discipline et rigueur: Celle d'entendre la Prudence lorsque le temps le permet... quel que soit l'opération, on agit avec prudence du temps, de l'aspect et des allergies possibles auquel le patient ou la patiente peut être soumis en fonction de son age et de sa corpulence...

"La grâce est à la beauté ce que la souplesse est à la rose. Sans grâce, la beauté n'est qu'une fleur artificielle, qu'un colibri sans vie."
Citation de Jean-Napoléon Vernier ; Fables, pensées et poésies (1865). L'association pour Lise et pour vous, s'inspire de cette citation de Jean-Napoléon Vernier qui est si réelle sur l'aspect du courage d'être dans des situation auquel l'aspect humain se doit de se reconsidérer dans l'aspect de l'adversité dans l'être. Cette citation cherche à nous monter des aspects qui nous semblent enfoie par l'adversité et la douleur mais qui ne demande qu'à renaitre afin de permettre à la rose de devenir Rosier...


Aide pour le retour à domicile d’une personne lourdement handicapée.

L’Association Pour Lise et pour Vous, a but non lucratif, met à la disposition des personnes en situation de grand handicap et leurs familles, son expertise dans la prise en charge du retour au domicile.

Plus largement, l’association veut favoriser et permettre le développement des soins de qualité et le maintien à son domicile de tout enfant, adolescent ou jeune adulte, atteint d’une maladie grave ou d’un handicap lourd.

Nous sommes à votre écoute pour parler et construire ensemble de votre projet de vie, nous sommes à vos côtés pour le concrétiser.


Pour Lise Et Pour Vous
le Bourg Chevreau, 53600 SAINTE GEMMES LE ROBERT
Association humanitaire, d'entraide, sociale



"La grâce est à la beauté ce que la souplesse est à la rose. Sans grâce, la beauté n'est qu'une fleur artificielle, qu'un colibri sans vie."
Citation de Jean-Napoléon Vernier ; Fables, pensées et poésies (1865)

"La beauté sans grâce est un printemps sans verdure."
Citation de Mirabeau ; Lettres à Sophie Ruffei (1777-1780)

"La beauté sans grâce est un hameçon sans appâts."
Citation de Ninon de Lenclos ; Confessions (1700)

"On admire d'un coup d'œil la beauté, elle ne laisse plus rien à deviner ; la grâce se fait aimer peu à peu par des détails variés, imprévus, qui vous plaisent d'autant plus qu'ils vous surprennent, et ses petits défauts d'ensemble sont quelquefois des charmes qui nous attachent."
Citation de Louis-Philippe de Ségur ; L'ennui (1816)

"La grâce, ce charme suprême de la beauté, ne se développe que dans le repos du naturel."
Citation de Madame de Staël ; L'influence des passions (1796)

"La beauté ne déplaît jamais, mais sans la grâce, elle est dépourvue de ce charme secret qui invite à la regarder."
Citation de Voltaire ; Dictionnaire philosophique (1764)

"Les grâces préférables à la beauté, ornent la femme de tous ce qu'elles ont de séduisant."
Citation de Marie-Geneviève-Charlotte Darlus ; Traité des passions (1764)

"Il y a un art caché dans la simplicité qui donne une grâce à l'esprit et à la beauté."
Citation de Alexander Pope ; Maximes et réflexions morales (1739)

"Aucune grâce extérieure n'est complète si la beauté intérieure ne la vivifie."
Citation de Victor Hugo ; Post-scriptum de ma vie (1901)

"Brillante de beauté, de grâces, de jeunesse, pour vous plaire, on accourt, on s'empresse."
Citation de Charles-Guillaume Étienne ; L'Intrigante, I, 9, le 6 mars 1813.

"Sans le fard de l'amour, par qui tout s'apprécie, les grâces sont sans force, et la beauté sans vie."
Citation de Antoine Bret ; La double extravagance, VII, le 27 juillet 1750.

"La beauté est la clef des coeurs, la grâce le passe-partout."
Citation de Paul Masson ; Les pensées d'un Yoghi (1896)

"La beauté réside dans la forme ; la grâce dans les mouvements, le charme dans l'expression."
Citation de Lucien Arréat ; Réflexions et maximes (1911)

"La grâce, plus belle encore que la beauté."
Citation de Jean de La Fontaine ; Adonis (1658)

Compte rendu de
TAY
La chouette effraie

Tikkun Ha-Klali
https://www.youtube.com/watch?v=MPZhFy2c3Mc
CHANTS DE PRIERES
DE
TAY
La chouette effraie

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MessageSujet: Re: CONSTITUTION DE DE LA RÉPUBLIQUE SAOUDIENNE ET Y'BECCA.   CONSTITUTION DE DE LA RÉPUBLIQUE SAOUDIENNE ET Y'BECCA. EmptyMer 22 Nov à 3:43

L’AMÉNAGEMENT DU LITTORAL, LE SECOURISME ET LE SERVICE PUBLIC.

La notion de service public peut désigner1 :

Au sens matériel, une activité d'intérêt général, assurée sous le contrôle de la puissance publique, par un organisme (public ou privé) bénéficiant de prérogatives lui permettant d'en assurer la mission et les obligations (continuité, égalité, mutabilité) et relevant de ce fait d'un régime juridique spécifique (en France : le droit administratif) ;
Au sens organique, l'organisme public gérant un service public (soit le plus souvent une administration ou un établissement public).


L'AFFIRMATION DES PRINCIPES DE LIBERTÉ ET DE GRATUITÉ.
LES AMÉNAGEMENTS DOIVENT S’INTÉGRER AUX SITES NATURELS ET URBAINS
SANS METTRE EN PÉRIL L’INTÉRIEUR ET L’INTÉGRITÉ DES LOCATAIRES AYANT UN LOGEMENT:

CELA COMPRENDS L’ÉDICTION DES PRESCRIPTIONS SUR DES RÉSULTATS DES FAITS
PLUS QUE DE RAPPORT SUR LE FAIT DE POLITIQUE DU CONTRASTE:

OBJECTIFS DE MAINTIEN DE VIES ÉCONOMIQUES DE PÊCHES, DE CULTURES, D'ASSOCIATIFS
ET DE SYNDICATS DANS UNE AUTORITÉ ÉTABLIES, CONSENTANTE ET DÉMOCRATIQUE SANS
ÉTABLIR UNE HIÉRARCHIE DU PLUS ET DU MOINS POUR LE BIEN-ÊTRE
D'UN ÉQUILIBRE HUMAIN ET NATUREL.

Titre original : Bite the Bullet
Titre français : La Chevauchée sauvage

Dans le Colorado du début du XXe siècle, le Denver Post organise une course de chevaux à travers mille kilomètres de plaines, déserts, montagnes avec pour enjeu un pactole de 2 000 dollars. L'aventure séduit plusieurs concurrents aux ambitions diverses.

Sam Clayton, cavalier émérite, ne partage cependant pas l'émulation qui entoure cette course. Pour lui, le cheval passe avant celui qui le chevauche.

LES BUTOIRS JURITIQUES ET BAC D'ELOKA

Principes directeurs du service public

Poursuivant les travaux de Léon Duguit, Louis Rolland (1877-1956), cherche à systématiser le noyau des principes qui doivent s'appliquer à l'exploitation d'un service public, principes que la doctrine postérieure a ensuite appelés « Lois de Rolland » :

La continuité : qui implique que le service doit être assuré régulièrement, sans retard dans le temps, sans discontinuité gênante ou pénalisante pour l'usager. Ce principe a donné lieu à confrontation avec l'exercice du droit de grève dans le service public ;
La mutabilité : qui désigne l'adaptation des services publics à l'évolution des besoins collectifs et aux exigences de l'intérêt général. Ce qui peut se traduire de deux manières : Dans le cadre d'une délégation de service public, l'administration garde un pouvoir de modification unilatérale des conditions d'exécution du service et explique l'absence de droit acquis pour les usagers quant au maintien du service ou de la réglementation régissant le service ;
L'égalité : qui interdit la discrimination entre les usagers du service tant vis-à-vis des prestations que des charges : Des situations identiques doivent être traitées de la même manière. Mais inversement, des traitements différents peuvent être réservés à des situations différentes.

À ces trois principes basiques peuvent s'ajouter :

La neutralité et la laïcité : que doivent observer toutes les personnes qui collaborent à un service public ;
La réserve : dont les collaborateurs de service public ne doivent pas se départir dans l'expression de leurs opinions ;
La primauté : Les intérêts privés ou personnels doivent s'incliner devant l'intérêt général ou collectif ;
La gratuité : Ce principe, envisagé par Louis Rolland est fréquemment respecté dans les services publics administratifs (enseignement notamment), mais ne l'est pas pour les SPIC (Services publics à caractère industriel et commercial). L'existence d'un prix payé par l'usager est même retenu par le Conseil d'État comme critère de reconnaissance d'un SPIC.

Modes d'exercice du service public

Les activités d'un service public sont soumises sur certains points à un régime juridique spécifique. Mais pour compléter la distinction entre service public et secteur public, on notera qu'une collectivité publique (État, collectivité territoriale) a notamment le choix entre :

assumer directement un service public ;
le confier à un prestataire extérieur, avec différentes formules juridiques qui dépendent notamment de la nature du prestataire et de ses liens avec la collectivité (public ou privé, autonome ou dépendant du donneur d'ordre, etc.) :
la délégation de service public,
un contrat (une convention) précisant la mission prise en charge par le prestataire et la contrepartie (sous forme de subvention ou autre) par la collectivité ; la procédure peut passer par un marché public ou non,
un encadrement législatif et statutaire particulier (exemple : le notaire).

Concernant les fonctions de service public remplies par le secteur public, on distingue en outre :

celles qui relèvent des prérogatives essentielles de la collectivité ; elle doit alors les assumer directement sans pouvoir faire appel à un prestataire extérieur (exemple : organisation d'élections, actes d'état-civil) ;
celles qui relèvent du secteur administré ou du secteur marchand mais que le secteur public a pris en main.

La raison généralement avancée dans ce dernier cas est un besoin d'intérêt général essentiel ou stratégique dont la nature est considérée non compatible avec le fonctionnement normal du marché. Sont citées par exemple certaines infrastructures uniques ou essentielles, nécessaires au fonctionnement des entreprises publiques comme privées : routes, voies ferrées principales, ports, troncs communs de réseaux téléphonique fixe…
Les domaines concernés

L'exercice des activités dites régaliennes a toujours été revendiqué par la puissance publique (qu'il s'agisse des rois, puis à leur suite par les États de toute nature qui leur ont succédé). Ainsi :

la lutte contre un danger extérieur (armée) ;
la justice ;
le maintien de l'ordre (police) ;

Mais en réalité, l'observation historique montre que même ces fonctions n'étaient pas toujours, ou pas entièrement, sous le contrôle de l'État :

le mercenariat militaire a longtemps été la règle, de sorte que n'importe qui, pourvu qu'il dispose d'or ou d'intéressantes propositions de pillage, pouvait lever une armée pour se défendre ou attaquer ;
si tous les souverains étaient bien juges en dernier ressort (on dirait aujourd'hui : en appel ou en cassation), la justice ordinaire pouvait être administrée par d'autres autorités, un seigneur ou un « sage » reconnu ;
la recherche et la répression du crime pouvaient et même devaient être en grande partie l'affaire des victimes elles-mêmes, ou de leurs proches, l'autorité cherchant surtout à limiter la portée des représailles pour éviter l'escalade de la vengeance ; l'activité de l'autorité était alors essentiellement politique : surveiller ses opposants, éviter et si nécessaire réprimer les émeutes.

On ajoute aussi parfois l'émission de monnaie, bien que le monopole soit une création très récente, la règle sous le régime de l'étalon métallique étant, au contraire, l'existence de nombreuses monnaies circulant sur un même territoire.

On peut aussi ajouter la gestion des situations de crise et de famine, que le souverain se devait de traiter tant par charité que pour éviter les émeutes, révoltes, voire révolutions.

Ainsi, alors même que les fonctions dites régaliennes sont généralement considérées comme techniquement et moralement difficiles à sous-traiter à des sociétés privées, il apparait que ce cas de figure s'est produit par le passé. En la matière, on observe donc une grande variation selon les lieux et les époques. L'évolution de la société peut aussi faire émerger le besoin de nouveaux services publics, comme elle peut en rendre certains inutiles (par abondance, ou par obsolescence).
Confusions à éviter
Un service public n'est pas un bien public

Un bien public est un bien dont on ne peut éviter la consommation par ceux qui le souhaitent (non-exclusion), et, dans le cas d'un bien public pur, dont la disponibilité pour autrui n'est pas réduite par la consommation (non-rivalité), par opposition à un bien public impur. Un service public peut concerner ou pas un bien public, tandis qu'inversement un bien public peut être fourni par un service public ou privé. Les deux notions n'ont donc aucun rapport. [Flou]
Le service public n'est pas le secteur public

De grandes « entreprises publiques » nationales comme la SNCF ou EDF appartiennent au secteur public. Cependant, les deux notions restent totalement disjointes :

Un service public peut être rendu par des entreprises privées ou des associations. C'est notamment le cas de la distribution de l'eau, ou celle des soins médicaux (médecins et pharmaciens : professions libérales, ambulanciers privés), voire de l'enseignement (écoles privées sous contrat qui sont des associations subventionnées par l'État) ou les sapeurs-pompiers (au Danemark, un certain nombre de casernes sont concédées à une entreprise privée de sécurité qui a par ailleurs une activité de transport de fonds) ;
Inversement, une entreprise publique ou même une administration peut mener des activités étrangères au service public. Par exemple, la SNCF exerce des activités dans un cadre monopolistique (transport ferroviaire national de voyageurs) mais aussi dans le secteur concurrentiel (transport de fret) ; ou encore La Poste pour les envois dont le poids est supérieur à 50 g, ou les établissements portuaires pour la fourniture de l'outillage, en France, la manutention dans de nombreux autres pays.

Le service public n'est pas nécessairement national

Il peut être organisé sur le plan régional ou local, l'autorité de tutelle n'étant plus alors l'État, mais les collectivités locales. C'est le cas par exemple de la distribution de l'eau, du ramassage des ordures ménagères, du ramassage scolaire… Ces services sont organisés par la collectivité, en régie, ou par des organismes publics, ou par des entreprises privées dans le cadre d'une délégation de service public ou d'un marché public (en fonction du mode de financement retenu par la collectivité) ;
La tutelle peut même être intergouvernementale (comme dans le cas du système Galileo).

Le service public n'est pas nécessairement monopolistique

Certains services publics sont exercés dans un cadre concurrentiel (communications électroniques et audiovisuel par exemple). Une partie de la doctrine considère qu'un système monopolistique est plus adapté qu'un système concurrentiel pour atteindre tel objectif politique ou un optimum économique. On parle alors de monopole naturel ou, dans la législation et la jurisprudence européenne, de « droits exclusifs et spéciaux ». [réf. nécessaire]
Le service public n'est pas nécessairement au service du public
Enfin, certaines administrations publiques n'ont pas pour objet de fournir des prestations directes à leurs usagers. C'est le cas des centres des impôts par exemple, qui assurent une gestion administrative de la collecte publique mais n'offrent pas de prestations à proprement parler.

LE TRIBUNAL DES CONFLITS DANS L'ARRET BAC D'ELOKA.

Histoire d’un grand arrêt : Bac d’Eloka, « qui s’y frotte s’y SPIC ! »

Par Les Chevaliers des Grands Arrêts le mardi 10 septembre 2013 • ( 8 )
Le bac d'Eloka en Cote d'ivoire, objet de l'arrêt du Tribunal des conflits du 22 janvier 1921

Le bac d’Eloka en Cote d’ivoire, objet de l’arrêt du Tribunal des conflits du 22 janvier 1921 « Société commerciale de l’Ouest africain »

Alors que le mois dernier nous avions vu, avec l’arrêt Blanco, la naissance du droit administratif autonome, nous allons évoquer aujourd’hui la naissance du service public industriel et commercial (SPIC).

Dans la colonie française de Côte d’Ivoire, le service du wharf de Bassam gérait le bac d’Eloka, situé sur la lagune d’Ebrié. Dans la nuit du 5 au 6 septembre 1920, le bac d’Eloka coula brusquement. Il transportait notamment une automobile appartenant à la Société commerciale de l’Ouest africain (SCOA).

La SCOA, après que l’automobile fut extraite de la lagune, fortement endommagée, assigna la colonie devant le tribunal civil de Grand-Bassam. Le lieutenant-gouverneur de la colonie éleva le conflit afin de déterminer qui, de la juridiction administrative ou judiciaire, était compétente pour trancher le litige. Le Tribunal des conflits rendit alors la décision TC, 22 janvier 1921, Société commerciale de l’Ouest africain connu sous le nom d’arrêt « Bac d’Eloka » (Les Grands Arrêts de la Jurisprudence Administrative, n°36).

Par cet arrêt, le Tribunal des Conflits donne naissance, sans le nommer encore, à la notion de SPIC. Si la gestion de droit privé par une personne morale de droit public existe déjà en 1921, celle de service soumis entièrement au droit privé est une création jurisprudentielle. Cette notion connaît aujourd’hui une fortune diverse.
I. L’avant Bac d’Eloka

La notion de SPIC est nouvelle, pourtant la notion de gestion privée par une personne publique est, elle, plus ancienne. Déjà le commissaire du gouvernement David dans ses conclusions sur l’arrêt Blanco avait esquissé la notion mais pour mieux l’écarter. Elle ne sera théorisée qu’en 1899 par Maurice Hauriou. Cependant, elle n’a pas connu la même fortune que les autres notions dégagées par le père de la doctrine de la puissance publique.

Les personnes publiques sont vues, avant l’arrêt Bac d’Eloka, comme ne pouvant agir que par le biais de la puissance publique. Les services publics ne sont que les services que la sphère privée ne peut pas offrir. C’est donc une vision restrictive des services publics qui prévaut avant 1921. Les personnes publiques n’ont pas à intervenir dans la sphère économique.

Pourtant, les personnes publiques agissent parfois comme des personnes morales de droit privé, elles rédigent des actes de droit privé. C’est la notion de gestion privée. Ainsi l’Etat gère son domaine privé par des actes de droit privé, alors même que le service du Domaine est un service public.

Mais la notion de gestion privée ne recevra sa consécration jurisprudentielle qu’avec l’arrêt CE, 31 juillet 1912, Société des granits porphyroïdes des Vosges (GAJA n°25). Cet arrêt reconnaît pour les personnes publiques la possibilité de contracter sous l’empire du droit privé, comme un particulier.

Néanmoins, la gestion privée est une utilisation du droit privé pour des actes individuels au sein des services qui sont, à l’époque, tous administratifs. L’arrêt Eloka va, lui, créer une distinction.
II. L’arrêt Bac d’Eloka

Le Tribunal des conflits affirme d’abord que le bac d’Eloka n’est pas un ouvrage public. Ainsi quel que soit le type d’activité, si le bac est un ouvrage public, c’est le droit administratif qui s’applique et donc la juridiction administrative qui est compétente.

Ensuite, le Tribunal observe que l’activité du bac se fait contre rémunération. Ainsi, en cas d’activité non rémunérée, le Tribunal n’applique pas le droit privé.

Il ajoute que cette activité s’exerce « dans les mêmes conditions qu’un industriel ordinaire ». Le Tribunal applique donc le droit privé car le service public, en son entier, se comporte comme un acteur économique de droit privé.

Enfin, le Tribunal conclut qu’il n’existe aucun texte législatif ou réglementaire qui donne compétence à la juridiction administrative en matière de bacs.

Dès lors, en cas d’activité rémunérée exercée par un service public, dans les mêmes conditions qu’un acteur économique de droit privé, hormis la présence d’un ouvrage public ou d’un texte spécial donnant compétence au juge administratif, le service public est soumis, en général, au droit privé et donc à la compétence du juge judiciaire.

Ici, le Tribunal des conflits ne considère pas que l’administration, personne morale de droit public, a agi comme une personne morale de droit privé mais qu’un service entier de cette administration doit être considéré, a priori, comme agissant comme une personne morale de droit privé. Ainsi à la gestion privée s’ajoute le service public soumis au droit privé.

Pourtant, la distinction service public administratif (SPA) – service public industriel et commercial (SPIC) qui va en résulter a, depuis, été fortement nuancée.
III. L’après Bac d’Eloka

En 1956 (CE, Ass., 16 novembre 1956, Union syndicale des industries aéronautiques) le concept de SPIC, dégagé en 1921, acquiert l’importance qu’on lui connaît actuellement. Cet arrêt systématise les critères d’identification des SPIC. Ces critères sont l’objet du service (industriel et commercial), les modalités de fonctionnements (proche d’un acteur économique privé) et le mode de financement qui repose, normalement, majoritairement sur l’usager du service.

Le SPA est un service public administratif soumis au droit administratif et à la compétence de la juridiction administrative. Le SPIC est un service public industriel et commercial, principalement, soumis au droit privé et à la compétence du juge judiciaire.

Néanmoins cette division n’empêche pas que certains domaines des services publics, même des SPIC, soient régis par le droit administratif. Il en est ainsi, notamment, de la réglementation, de la police et du contrôle (TC, 16 octobre 2006, Caisse centrale de réassurance c. Mutuelle des architectes français). De manière plus large, tous les domaines qui concernent la puissance publique restent soumis au contrôle du juge administratif. Ainsi un SPIC ne peut être totalement réglé par le droit privé.

A l’inverse, les SPA exercent toujours, comme avant l’arrêt bac d’Eloka, une gestion privée de certaines activités de l’administration.

Dès lors, cette distinction si elle est importante pour connaître le droit auquel est soumis, a priori, le service public, ne doit pas masquer la dualité des droits appliqués à un même service, quelque soit sa nature, administrative ou industrielle et commerciale.

De plus, la dualité entre l’administratif et l’industriel et commercial est aussi appliquée aux établissements publics. On parle alors d’établissement public administratif (EPA) et d’établissement public industriel et commercial (EPIC). Cette qualification qu’ils reçoivent, a priori, de la loi ou du règlement n’est pourtant pas figée. Si la qualification est légale, la jurisprudence ne peut remettre en cause celle-ci en raison de la hiérarchie des normes. En revanche, lorsque la qualification est réglementaire, le juge administratif, juge du règlement, peut requalifier un établissement public ou une partie de ses services grâce aux critères d’identifications qu’il a lui-même systématisés à partir de 1956.

Il ne faut pas non plus oublier que le Tribunal des conflits a essayé de dépasser cette dichotomie en instaurant des services publics à objet social (SPOS) par la décision TC, 28 mars 1955, Naliato. Mais devant l’absence de reprise de la notion par les autres juridictions, notamment par le Conseil d’Etat, le Tribunal a abandonné le concept dans sa décision TC, 4 juillet 1983 Gambini.

Malgré les vicissitudes de la notion de SPIC, près d’un siècle plus tard, la notion est toujours appliquée tant par les juridictions de fond (CAA Marseille, 16 mai 2011, CCI de Nice à propos des services portuaires) que les juridictions suprêmes (CE, 19 février 2009, Beaulieu à propos de l’exploitation des pistes de ski).

par Romain Broussais,
doctorant en histoire du droit à Paris II.

ECRIT DU
CITOYEN TIGNARD YANIS
ALIAS
TAY
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L’AMÉNAGEMENT DU LITTORAL, BAC D'ELOKA ET LE SERVICE PUBLIC Mer 15 Nov à 17:18
LA MAITRISE DE L'URBANISATION DU LITTORAL ET L’ACCESSIBILITÉ AUX RIVAGES EN L'HARMONIE
ET DANS LES PROTECTIONS DU SOI ET DES NATURELS.

L’IMPÉRATIF D’EFFICACITÉ ET L'ORGANISATION PLURALISTE...
LA NON-SPÉCIFICITÉ LITTORALES DES OUTILS DANS LA CONCERTATION
ENTRE TOUS LES PARTENAIRES DANS L'ACTION DU CONSERVATOIRE
SUR LE DROIT DE PRÉEMPTION DES COMMUNES ET DÉPARTEMENTS.
( J. COUSIROU, DEVELOPER LE TOURISME ET PROTEGER LE LITTORAL,
ADMINISTRATION, JUIN-SEPTEMBRE 1985, P; 126 )

Gestion et organisation
Financement et économie des services publics

Un service public peut être financé directement par les bénéficiaires, et ne pose alors pas de problème particulier. Mais l'affaire est fréquemment bien plus compliquée, pour diverses raisons, par exemple (sans exhaustivité) :

une fraction notable des bénéficiaires n'est pas assez solvable pour participer ;
il est facile de bénéficier du service sans pour autant payer pour lui (phénomène de « passager clandestin ») ;
le service est en réalité, pour celui qui en bénéficie, un désagrément et une contrainte qu'il préfèrerait éviter et certainement pas payer (exemple : la justice, la prison) ;
le service doit être disponible à tout moment, mais ne sert véritablement qu'exceptionnellement (exemple : armée, pompiers) ;
l'autorité fait arbitrairement le choix de rendre le service sans pour autant le faire payer directement (exemple : distribution frumentaire, spectacle).

Dans ces conditions, il faut trouver une source de financement alternative pour la "charge de service public". Le cas est, par exemple, prévu dans la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen de 1789, qui pose comme principe à l'article 13 : « Pour l'entretien de la force publique, et pour les dépenses d'administration, une contribution commune est indispensable: elle doit être également répartie entre tous les citoyens, en raison de leurs facultés. » La DDHC est citée par la Constitution comme étant l'un des fondements de cette dernière ;

directement la fiscalité ;
une subvention des autorités, à partir des impôts ou d'une autre ressource (revenus miniers ou pétroliers, affermage d'un domaine ou, de nos jours, de ressources publicitaires, etc.) ;
les autres bénéficiaires du service, par la péréquation tarifaire ;
les bénéficiaires d'un autre service (rentable, lui), qu'on lie autoritairement à celui qu'on veut financer.

Dans les deux derniers cas (péréquation tarifaire et lien avec un autre service rentable), on pouvait trouver commode d'instaurer un monopole, pour éviter qu'un opérateur alternatif rende le même service à un coût moindre parce que non grevé par la charge de service public. Cette solution est aujourd'hui abandonnée en Europe, pour ne pas fausser la concurrence et ne pas faciliter la hausse des prix qu'un monopole rend possible. Il reste en revanche possible d'obliger tout opérateur d'un secteur à contribuer à un service public, et donc de participer à une péréquation tarifaire ou de fournir le service même dans certaines conditions où cela lui coute plus que ne lui rapporte (en bénéficiant alors de subvention ou du droit de majorer ses tarifs sur d'autres secteurs). Voir ci-après.

On distingue la redevance de la taxe. Une taxe est une perception fiscale perçue à l'occasion d'une transaction ou d'un service, qui peut s'appliquer à un service public aussi bien qu'à toute autre activité. Mais même si elle est perçue à l'occasion d'un service public, la taxe n'a pas pour autant vocation à le financer : elle alimente simplement le budget général. À l'inverse, une redevance est conçue comme spécifiquement destinée à financer le service, c'est ni plus ni moins que l'équivalent du prix qu'exigerait un prestataire privé (ou que peut exiger un prestataire public dans le cadre d'une activité concurrentielle).


L'aspect concurrentiel et international
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Une réorganisation et une clarification du contenu sont nécessaires. Améliorez-le ou discutez des points à améliorer.

L'intérêt principal d'un service public assuré par un État est qu'il fournirait un service que ne pourraient rendre dans les mêmes conditions des acteurs privés. La gestion publique de certains secteurs économiques peut conduire à des monopoles d'État pouvant, selon les libéraux, nuire à l'émulation et l'efficacité : le service rendu serait selon eux de moindre qualité et plus cher que s'il était soumis à la concurrence.

Pour les économistes non libéraux, un monopole d'État pourrait au contraire être avantageux pour l'usager (consommateur ou client dans le secteur privé) dans la mesure où le but de la structure d'État n'est pas d'être rentable, de gagner de l'argent, mais de fournir un service d'une certaine qualité pour la collectivité.

Les libéraux affirment que la concurrence stimule sans cesse l'organisation de l'activité de l'entreprise et cela conduit à la traque du gaspillage de l'argent.

Certains voient comme avantage du monopole public la suppression des coûts de concurrence (publicité, doublons). Les ressources seraient ainsi occupées à améliorer le service par la recherche et l'investissement, du fait d'un compromis sur le prix du service s'il est facturé directement (il pourrait dans certaines situations être financé par le budget de l'État ou être intégré dans la partie socialisée du salaire). L'émulation peut venir de la coopération avec des services publics étrangers.

Certains attribuent à la pensée libérale de graves menaces sur les services publics, celle-ci visant à les restreindre et les soumettre à la concurrence. Cette volonté, mais aussi le souci des États de ne pas dépendre d'entreprises qui appartiendraient à d'autres États, ni de se trouver face à une concurrence déloyale de ceux-ci, se traduit par des traités internationaux, comme l'AGCS qui conduit à la suppression progressive par commun accord des gouvernants de certains types de services publics. Selon cet accord, ces privatisations sont irréversibles.

Une autre question concerne le périmètre géographique d'un service public ce qui est lié à la question de la régionalisation et des zones économiques transnationales (Union européenne), voire mondiales.
Le service public et l'Union européenne
Article détaillé : Service public dans l'Union européenne.

L'Union européenne, dans ses traités, ne mentionne explicitement le service public que dans le cadre des transports (article 73 CE). La législation et la jurisprudence européennes utilisent habituellement des concepts jugés plus précis et indépendants du pays :

les « services d'intérêt général » (SIG), prestations servies aux administrés par les pouvoirs publics, soit directement, soit par délégation à des tiers.
les « services d'intérêt économique général » (SIEG), sous-catégorie des SIG qui relèvent du secteur marchand.

Il n'existe pas de réglementation des SIG dans leur ensemble au niveau européen. Le terme ne désigne d'ailleurs parfois que les seuls SIG non marchands. Les SIG restent donc de la compétence des États membres ou des collectivités locales. La Commission a toutefois reconnu en 1996 que les services d'intérêt général « sont au cœur du modèle européen de société »10.

L'Union européenne s'intéresse en revanche de près aux SIEG, plusieurs fois mentionnés dans les traités (art. 16, 73, 86, 87 CE), sans toutefois les définir très précisément. La Commission et la Cour de justice tentent de concilier, dans le cadre des SIEG, le respect des missions de service public avec le principe de libre concurrence, principe fondamental de la politique économique de l'Union européenne. C'est dans ce cadre que la Commission mène une politique de libéralisation des principaux services dits « d'intérêt économique général » (SIEG). Les principaux secteurs concernés sont : l'énergie (gaz et électricité), les transports (tous modes), les services postaux et les télécommunications.

Elle veille tout particulièrement à ce que les financements de service public par les États ne faussent pas le jeu de la concurrence, en particulier sur les points suivants :

que la qualification de SIEG ne soit pas donnée à des services qui relèvent en fait exclusivement du marché concurrentiel ;
que les mesures prises assurent un fonctionnement efficace des SIEG ;
qu’il n’y ait pas d’interférences négatives sur les marchés ouverts à la concurrence en dehors du service public.

Certains services ont été reconnus comme services d'intérêt général par la jurisprudence de la Cour de justice des Communautés européennes. À titre d'exemple, la Cour a reconnu comme SIEG (dans certaines conditions précises) :

la collecte, le transport et la distribution du courrier ;
la fourniture ininterrompue d'énergie électrique sur l'intégralité du territoire concédé ;
le maintien de la navigabilité d'une voie d'eau importante ;
la distribution d'eau ;
la fourniture de prestations de services dans le domaine des télécommunications ;
la fourniture de moyens de lutte contre la pollution dans les bassins portuaires ;
les émissions de télévision.

Pour permettre l'introduction de la concurrence dans les services, la Commission pousse à la scission de la gestion des infrastructures (lorsque celles-ci relèvent d'un monopole naturel) de l'exploitation des services, tous les exploitants devant se voir reconnu un droit d'accès égal à l'infrastructure. C'est ce qui a été fait pour les télécommunications (au niveau de la boucle locale, sans que soit imposée la séparation des activités de réseau et de fourniture), l'énergie (gaz et électricité), les chemins de fer, les ports et aéroports.

Le financement des SIEG est laissé à l'appréciation des États : il peut provenir de n'importe quelle combinaison des différentes ressources possibles : une redevance perçue auprès des usagers, une subvention de service public allouée par la collectivité, une péréquation entre activités rentables et non rentables de l'exploitant, de ressources commerciales complémentaires (exemple des ressources publicitaires pour la télévision), etc.
Les services publics en France
Article détaillé : Service public en France.

En France, les activités de service public peuvent être classées en trois catégories :

Fonctions régaliennes : ce sont les fonctions de souveraineté de l'État. Elles sont entièrement financées par l'impôt et assurées par des administrations publiques.
Défense nationale
Justice
Police

fonctions publiques non régaliennes. La doctrine considère que la collectivité doit les assurer elle-même, et qu'elle doivent être financées par l'impôt (une taxe peut parfois être perçue à l'occasion du service).
Finances publiques (Trésor, monnaies, impôts), radio et télévision.
Administration générale et locale.

autres fonctions. La panoplie en est étendue, diverse, hétérogène ; différentes formes existent, parfois même pour exactement la même fonction (exemple : l'enseignement et les services de santé, qui existent à la fois sous forme marchande, non marchande et tiers payant)
marchande (le bénéficiaire paye lui-même)
non marchande (financée principalement par l'impôt ou des prélèvements obligatoires)
tiers payant (forme marchande où le bénéficiaire ne paye pas lui-même, c'est un autre agent économique qui le fait)

Parmi les activités concernées on citera par exemple

Enseignement (Éducation nationale) ;
Santé (services hospitaliers) ;
Sécurité sociale (galaxie d'entité privées sous la tutelle de l'état) ;
Culture (musées, théâtres, bibliothèques, maisons de jeunes…) ;
Radio et Télévision (Radio-France, France-Télévisions) ;
Services d'assainissement et d'adduction d'eau potable ;
Transports :
Infrastructures de transport : routes à péage, voies ferrées, aéroports, ports
Services de transport : transports urbains, Chemin de fer (du TGV aux TER), ramassage scolaire, etc. ;
Énergie : distribution du gaz et transport de l'électricité ;
Distribution du courrier (en revanche, la fonction bancaire assurée par La Poste n'est pas un service public)
Pompes funèbres : conséquence des lois de séparation des églises et de l'État, le monopole des inhumations a été enlevé aux organismes cultuels et confiés exclusivement aux communes, qui l'exercent directement ou par délégation. Il s'agit du service extérieur des pompes funèbres.

Quand ils assurent conjointement des services du secteur marchand, les organismes publics correspondants relèvent à la fois du droit administratif et du droit commercial.

UN PROJET GLOBAL ET FINANCIER EST NÉCESSAIRE POUR AMÉNAGER LE LITTORAL: LA DOCTRINE SPÉCIFIQUE DANS L'INSTITUTION POSSIBLE DU SÉJOUR QUI PEUT CONDUIRE AUX NOTES DISCORDANTES QUI DÉTRUISENT L'HARMONIE DE L'ENSEMBLE...

Le juge administratif, un nouveau juge de la constitutionnalité des lois ?

Par Vincent Schnebel le lundi 14 novembre 2011 • ( 16 )

« Tout a déjà été dit ». En 1937, Achille Mestre avait alors raison en commentant l’arrêt Arrighi rendu par le Conseil d’Etat un an plus tôt (6 décembre 1936, requête n°41221). Raymond Carré de Malberg, Maurice Hauriou ou encore Léon Duguit avaient mené en leur temps des joutes verbales pour défendre ou condamner le contrôle de constitutionnalité des lois par le juge administratif. S’inscrivant dans le contexte de la IIIème République, ce débat avait une autre saveur, une autre teinte. Les légicentristes s’opposaient aux constitutionnalistes d’alors, dont faisait partie le Conseil d’Etat. La doctrine encourageait le juge administratif à exercer cette nouvelle prérogative qu’était le contrôle de constitutionnalité de la loi. Cependant, ce même juge considérait que cela outrepassait ses pouvoirs. On lui demandait de piétiner les belles paroles de Montesquieu voulant que le juge soit la bouche de la loi.

ECRIT DU
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CONSTITUTION DE DE LA RÉPUBLIQUE SAOUDIENNE ET Y'BECCA. Empty
MessageSujet: Re: CONSTITUTION DE DE LA RÉPUBLIQUE SAOUDIENNE ET Y'BECCA.   CONSTITUTION DE DE LA RÉPUBLIQUE SAOUDIENNE ET Y'BECCA. EmptyMer 22 Nov à 3:45

Le scepticisme (du grec skeptikos, « qui examine ») est une méthode d'examen et une école philosophique selon laquelle il semble que rien n'est vrai, pas même cette conjecture.

« Le scepticisme est une faculté ou une méthode d'examiner, qui compare et qui oppose en toutes les manières possibles, les choses apparentes, ou sensibles, et celles, qui s'aperçoivent par l'entendement; par le moyen de laquelle faculté nous parvenons (à cause du poids égal qui se trouve dans des choses ou dans des raisons opposées) premièrement à I'Époque, ou à la suspension de l'esprit, et ensuite à l'Ataraxie, c'est-à-dire, à l'exemption de trouble, ou à la tranquillité de l'âme. » (Esquisses pyrrhoniennes, Livre 1 Chapitre ? )

Il ne s'agit pas de rejeter la recherche, mais au contraire de ne jamais l'interrompre en prétendant être parvenu à une vérité absolue. Dans sa version antique, le principal objectif du scepticisme n'est pas seulement de nous faire éviter l'erreur, mais de nous faire parvenir à la quiétude (ataraxie), loin des conflits de dogmes et de la douleur que l'on peut ressentir lorsqu'on découvre de l'incohérence dans ses certitudes. Le scepticisme affirme que l'homme ne peut trouver ni une réponse aux questions touchant les affaires humaines, ni une certitude concernant les réponses aux questions philosophiques et énigmes de la nature et de l'univers, même si elles existent. En ce sens, lorsqu'un sceptique s'exprime sur quelque chose, c'est toujours selon une hypothèse de la fiabilité des sens, et en ce sens, le sceptique dit qu'il lui semble que rien n'existe, car il ne comprend rien et ne défini rien. Les moyens pour atteindre cette constatation se nomme l'Époque, et leur nombre varient. Par exemple, il peut être pris de la dissemblance des sens qui, du fait que les sens n'ont pas le même objet de traitement, comme l'oreille ne voie pas et les yeux entendent pas, alors il n'existe pas de moyen objectif de définir un quelconque critère de vérité. (voir Esquisses pyrrhoniennes)

« Le scepticisme est la faculté de mettre face à face les choses qui apparaissent aussi bien que celles qui sont pensées, de quelque manière que ce soit, capacité par laquelle, du fait de la force égale qu'il y a dans les objets et les raisonnements opposés, nous arriverons d'abord à la suspension de l'assentiment, et après cela à la tranquillité. »

Le scepticisme a eu une grande influence sur des philosophes modernes comme Montaigne, David Hume, Friedrich Nietzsche, Bertrand Russell (qui prône un « scepticisme modéré » par opposition à celui de Pyrrhon), ou Ludwig Wittgenstein, qui ont redéfini le terme et l'ont séparé de la recherche antique de l'ataraxie (sauf dans le cas de Montaigne).

Bertrand Russell résume dans ses Essais sceptiques la position du scepticisme à « Ne rien admettre sans preuve et suspendre son jugement tant que la preuve fait défaut ». C'est une position proche de Descartes dans son Discours de la méthode et ce principe d'éviter de conclure aussi longtemps qu'il le faudra se retrouve au XXIe siècle dans les méthodes bayésiennes qui conservent de front autant d'hypothèses que l'on en peut suivre, et qui sont utilisées en intelligence artificielle.

Au-delà de cet usage strict du terme, « sceptique » est un adjectif abondamment utilisé, dans des sens parfois éloignés de l'usage antique. Il a servi à désigner[Pour qui ?] un certain défaitisme face à la connaissance, particulièrement à la Renaissance. Le terme a, enfin, été récupéré par des mouvements[Lesquels ?] n'ayant qu'un lointain lien avec le scepticisme mais qui cherchent à mettre en avant leur contestation face à des idées présentées comme vérités. Nous faisons preuve de scepticisme en un sens plus courant lorsque l'on doute de quelque chose.

" Il n'y a jamais eu, il n'y aura jamais un homme qui connaisse avec certitude ce que je dis des dieux et de l'univers. Quand même il rencontrerait la vérité sur ces sujets, il ne serait pas sûr de la posséder : l'opinion règne en toutes choses." Xénophane de Colophon

Edward Conze, érudit bouddhiste, souligne la proximité du bouddhisme (particulièrement du Madhyamaka) avec le scepticisme pyrrhonien :

Être libre de passions est le grand but de la vie, et l'équanimité est l'attitude qu'on doit s'efforcer de cultiver. Toutes les choses extérieures sont les mêmes, il n'y a pas de différence entre elles, et le sage ne distingue pas entre elles. Pour gagner cet état d'indifférence on doit sacrifier tous les instincts naturels. Toutes les opinions théoriques sont pareillement sans fondement, et il faut complètement s'abstenir de formuler des propositions et de passer des jugements. Dans la philosophie de Pyrrhon, il y a la même distinction entre la vérité conventionnelle, les apparences (phainomena) d'un côté, et la vérité ultime (adêla) de l'autre. La vérité ultime est complètement cachée : "Je ne sais pas si le miel est doux, mais je suis d'accord qu'il m'apparaît tel."

NAQUIT LA COLÈRE MILITANTE DE L'ENTHOUSIASME DEVANT LA PÉRIODE D'EXAMEN ET DE CRITIQUE:

LE SENS, LA PORTÉE, LE FUNESTE, LES BIENFAITS ET L'OBJET DANS LE FEU DE PAILLE...

ECRIT DE
MONSIEUR TIGNARD YANIS
AU SUJET DE
TAY La chouette effraie.

_________________
Kounak le chat....

Dans l'Antiquité, l'école sceptique eut pour fondateur le philosophe Pyrrhon (360–275 av. J.-C.) dont nous ne connaissons que peu de choses. Nous possédons cependant quelques fragments de l'œuvre de son disciple Timon de Phlionte. Le scepticisme antique est ainsi résumé par Sextus Empiricus (Esquisses pyrrhoniennes, I, !)


NAQUIT LA COLÈRE MILITANTE DE L'ENTHOUSIASME DEVANT LA PÉRIODE D'EXAMEN ET DE CRITIQUE:

LE SENS, LA PORTÉE, LE FUNESTE, LES BIENFAITS ET L'OBJET DANS LE FEU DE PAILLE...

ECRIT DE
MONSIEUR TIGNARD YANIS
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L'équanimité, l'égalité d'âme, d'humeur1, est une disposition affective de détachement et de sérénité à l'égard de toute sensation ou évocation, agréable ou désagréable.

En tant que résultat d'une pratique spirituelle, ou d'un cheminement de croissance personnelle, ce détachement s'enracine et se stabilise par une acceptation de soi-même et de ses circonstances, passées ou actuelles, un lâcher-prise constant malgré les caprices de sa volonté et de sa réactivité personnelle, ainsi qu'une base de confiance dans le bien-fondé des données de la vie, par une intuition grandissante de leur nature réelle. Ces processus très variables auront fini par élaborer un apaisement intime de l'esprit devant tout désir, peur, etc.
Philosophie

Dans la philosophie occidentale, le concept d'équanimité se retrouve chez les Stoïciens, y compris la tradition romaine liée à Marc Aurèle.

Le texte de Marc Aurèle Pensées pour moi-même détaille sa philosophie sur le devoir, la mort et la conduite du sage face aux erreurs et à la méchanceté des Hommes. Pour lui, tout Homme a le profond devoir de ne pas s'inquiéter de ce qui ne dépend pas de lui, c'est-à-dire les biens matériels, les honneurs, l'opinion des gens, mais doit en contrepartie se rendre parfaitement maître de ses émotions, avis, opinions et jugements, la seule chose dont il possède un parfait contrôle.

Dans le jaïnisme, l'équanimité est une valeur fondamentale, qui consiste à considérer du même œil toutes les créatures : l'équanimité est la source de la non-violence (ahimsâ), de même que la non-violence est la source du végétarisme.

Dans le bouddhisme, ce terme traduit le sanskrit upekṣā (upekkha en pāli). L'équanimité est un des Quatre Incommensurables que développe le bodhicitta2. Dans ce contexte on l'entend comme impartialité, l'intention de bienveillance étant égale envers un proche comme envers un inconnu ou même quelqu'un de malveillant à notre égard. Elle nous permet d'être avec ce qui existe sans être perdu ou désespéré, sans prendre les choses personnellement ; c'est l'acceptation totale de ce qui est.

Mais ce n'est pas être indifférent ou passif. C'est lié à la compréhension, à l'ouverture et à la clarté. Nous pouvons savoir où, quand et comment agir. Ce n'est pas vouloir changer ou contrôler les choses selon nos souhaits. C'est accepter les choses simplement comme elles ont été jusqu'à présent. Nous passons beaucoup de temps à résister, à lutter, à rejeter, à ne pas accepter les situations et les gens. Pourtant tout est impermanent. Nous ne désirons que ce qui est plaisant, agréable et bénéfique, mais cela génère beaucoup d'anxiété et de souffrance. Si nous permettons aux choses d'être ce qu'elles sont, si nous les acceptons, nous ressentons alors une grande paix.

Avec l'équanimité, chaque instant est parfait, notre cœur s'ouvre à ce qui est plaisant, tout comme à ce qui est déplaisant. Nous sommes tolérants vis-à-vis de ce qui est désagréable. Par la pratique, l'équanimité se développe et nous devenons capables de lâcher prise, d'accepter et de voir les choses telles qu'elles sont réellement. La sagesse et la compréhension émergent tout naturellement.

Nous ne pouvons pas faire surgir ces qualités, ces facteurs d'illumination par notre volonté. Ils ne se développent que grâce à la pratique, à une motivation et une intention sincères, au désir d'être présent, avec patience. Quand ces qualités sont pleinement développées, l'esprit devient lumineux et clair, plein de joie, de paix et de liberté. Nous pouvons enfin vivre harmonieusement et heureux.
Référence

↑ « Équanimité » [archive], sur CNRTL (consulté le 11 juillet 2013).
↑ La pratique des Quatre Illimitées de Matchik Labdreun (extrait de son ouvrage « Enseignements complets »)[lire en ligne [archive] (page consultée le 25 avril 2017)].

L'euthymie (du grec eu, bien, heureux et thymia, l'âme, le cœur) constitue le concept central des pensées morales de Démocrite qui la présente comme une disposition idéale de l'humeur correspondant à une forme d'équanimité, d'affectivité calme et de constance relative des états d'âme.

Démocrite (-460..-370) préconise l'euthymie comme règle de vie, comme idéal de constance sereine, de santé psychique.

Épicure (-342..-306) précise la formule en distinguant l'« aponie », absence de douleur physique, et l'« ataraxie », absence de troubles de l'âme (et de l'esprit). Le plaisir authentique est l'alliance de l'aponie et de l'ataraxie. C'est là le sommet de ce que l'homme peut atteindre, le vrai plaisir, loin des états dysthymiques de la mélancolie (bile noire) et de la manie (exaltation).

Dans son traité Des fins, Cicéron (-106..-43) appelle l'euthymie le « souverain Bien », alors que Sénèque préfère l'appeler tout simplement « tranquillité »1.
Références

↑ De la tranquillité de l’âme — Réponse de Sénèque. 2.3 [archive]

Lien externe

Thumos : le cœur et la raison [archive]

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IN THE AIR TONIGHT...

LE PEUPLE S'INTÉRESSE AUX ORIGINES ET IL EST PRÉOCCUPÉ PAR SON ASSIETTE, SON ASCENSION, SES DROITS, SES CONVICTIONS, SES CONSCIENCES DANS LA PRIÈRE ET LA VIE; LE PEUPLE N'EST PAS UNE MASSE INERTE CAR IL S'AGIT D'UN CORPS, D'UNE ENTITÉ PHYSIQUE ET MORALE. TAY

CETTE PHRASE, CET PHRASE OU CET'TE' PHRASE CAR L'ÉCRITURE INCLUSIVE RAMÈNE L'ÉGALITÉ DES SEXES DANS LES MOEURS ET LES MOUVEMENTS DE L'ORTHOGRAPHE. TAY

DIT DU
CITOYEN TIGNARD YANIS...
ECRIT DE
TAY
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Le scepticisme, le funeste, le rationel et l'équanimité. Lun 20 Nov à 10:16

LE PEUPLE S'INTÉRESSE AUX ORIGINES ET IL EST PRÉOCCUPÉ PAR SON ASSIETTE, SON ASCENSION, SES DROITS, SES CONVICTIONS, SES CONSCIENCES DANS LA PRIÈRE ET LA VIE; LE PEUPLE N'EST PAS UNE MASSE INERTE CAR IL S'AGIT D'UN CORPS, D'UNE ENTITÉ PHYSIQUE ET MORALE. TAY

CETTE PHRASE, CET PHRASE OU CET'TE' PHRASE CAR L'ÉCRITURE INCLUSIVE RAMÈNE L'ÉGALITÉ DES SEXES DANS LES MOEURS ET LES MOUVEMENTS DE L'ORTHOGRAPHE. TAY

Le scepticisme classique et moderne

La période classique et moderne constitue un effort pour briser le scepticisme pessimiste de la Renaissance, en particulier chez les rationalistes comme Descartes et Kant. Leurs œuvres consistent en une prise en compte de l'état de fait sceptique, pour ensuite sauver la connaissance et la métaphysique.
René Descartes, d'après Frans Hals

En France, le scepticisme se développe, sur la souche commune de Montaigne, dans deux directions différentes comme une stratégie de résistance de l'individu.

D'une part de grands lettrés, serviteurs du nouveau pouvoir monarchique, observent, au premier rang, son fonctionnement et mettent ainsi au point une technique pyrrhonienne de double parole (ce qu'on dit en public, sous contrainte ou par servitude volontaire; ce qu'on dit et pense par devers soi et entre amis, une skepsis critique). Deux figures centrales se détachent qui jouirent d'un immense prestige européen :

sous Louis XIII et la jeunesse de Louis XIV, François de La Mothe Le Vayer dont les travaux et la pensée redonnent au scepticisme antique une véritable actualité européenne, auteur de nombreux traités sceptiques (par prudence les premiers sont publiés sous un pseudonyme) 2.
Sous Louis XIV, Pierre-Daniel Huet qui, pour se disculper d'accusations d'athéisme pyrrhonien devra attaquer Descartes (Nouveaux mémoires) 3.

Pierre Bayle est également un grand sceptique français4, dont les thèses furent discutées par Leibniz dans les Essais de théodicée (1710).

D'autre part, Descartes et ses disciples qui partent d'une nouvelle définition de la souveraineté du sujet pensant, de l'individu, et pour qui le doute sceptique n'est qu'une étape de la pensée. Le refus du double langage amènera Descartes à se retirer de la vie politique en raison de son désaccord avec ses contemporains sceptiques. Pour lui, on ne peut prouver que notre perception actuelle soit fiable, qu'on ne soit pas par exemple en train de rêver, sinon par la certitude de l'existence de Dieu. Le scepticisme de Descartes s'inspire fortement de celui de Montaigne (Les Essais). On peut considérer que Descartes est plus proche de Montaigne du point de vue des principes fondamentaux de sa pensée que des philosophies rationalistes ultérieures.[réf. nécessaire] Chez lui le scepticisme est le premier pas vers la connaissance. Il est un moment à dépasser pour construire un savoir. C'est sur le doute qu'est bâti son "Discours de la méthode", mais il ne faut pas perdre de vue que son objectif principal est de renverser le scepticisme ambiant, en montrant qu'il est possible d'avoir des connaissances. Montaigne doute pour douter, alors que Descartes doute pour ne plus douter.
David Hume

Ces deux directions structurent le scepticisme du XVIIIe siècle - Huet, La Mothe Le Vayer, Descartes sont quasiment mis sur pied d'égalité comme source d'influence.

Hors de la France, d'autres philosophes avancent de nouvelles thèses sceptiques. On retient surtout :

David Hume : nous n'avons aucune preuve que les représentations du monde que nous fournissent les données des sens constitue une connaissance fiable de ce monde, notre connaissance s'arrêtant aux données des sens. Hume intègre ainsi le scepticisme dans le but de renforcer les théories empiristes, en invalidant toute possibilité de réflexion métaphysique classique.
Kant : notre perception a lieu dans l'espace et le temps, structures transcendantales de notre esprit, ainsi nous ne pouvons jamais « connaître » le monde en soi (intemporel et non spatial), mais nous pouvons néanmoins penser des objets en transcendant l'expérience (les idées régulatrices de la connaissance).

Le scepticisme de la Renaissance

On fait souvent commencer l'époque moderne avec l'invention de l'imprimerie en 1453, qui va amplifier ce que l'on a coutume d'appeler la Renaissance, née en Italie (Rinascimenta) aux XIVe et XVe siècles. Le premier livre imprimé sera la Bible, qui sera ainsi diffusé à un nombre d'exemplaires beaucoup plus important qu'auparavant. Il sera de plus traduit dans les principales langues vernaculaires européennes. La connaissance du Livre sacré ne sera plus l'apanage d'intellectuels maîtrisant la langue latine, comme c'était le cas au Moyen Âge. Le peuple va ainsi prendre conscience de l'écart qui existe trop souvent entre le comportement des hommes d'Église de cette époque et l'esprit de pauvreté requis par l'Évangile. La Réforme protestante est déclenchée par une querelle sur les indulgences accordées par l'Église sous des conditions financières : Luther publie ses 95 thèses en 1517. Il en résulte un scepticisme par rapport aux enseignements de l'Église catholique qui se propage particulièrement dans la partie nord de l'Europe, et qui débouche sur des périodes de troubles religieux - ainsi que l'on appelait les guerres de religion à cette époque - violents et interminables au sein du christianisme. La religion devient une cause de division. L'Europe est déchirée et certains dogmes sont remis en cause par les différents courants protestants.
Michel de Montaigne

Les Grandes découvertes élargissent la vision du monde, et les récits de voyage des explorateurs questionnent les hommes de la Renaissance sur la nature humaine et sur le monde en général. Les écrits des Anciens étaient disponibles depuis plusieurs siècles, mais ils étaient seulement connus par des intellectuels maîtrisant la langue latine1. Les humanistes de la Renaissance reprennent donc la lecture des Anciens, afin de renouveler leur vision du monde. Ils s'expriment plus souvent en langue vernaculaire. Ils ne trouveront que contradictions entre les différentes écoles, sans qu'on puisse raisonnablement donner la préférence à l'une d'elles. Le principal représentant du scepticisme, Montaigne, en déduira qu'il est vain de tenter de découvrir le fonctionnement du monde. Le seul domaine de recherche qui est autorisé au philosophe, c'est sa propre intériorité.

Enfin, la Renaissance est le point de départ d'une remise en cause des certitudes concernant l'astronomie et la physique. La publication du De revolutionibus de Copernic en 1543 remet en cause la croyance en un monde centré sur la Terre (géocentrisme), et lui substitue progressivement un monde centré sur le Soleil (héliocentrisme). Néanmoins, l'impact de cette « révolution copernicienne » sur la société dans son ensemble ne se fera sentir qu'à long terme, avec Galilée (observations dans le système solaire et remise en cause de la physique aristotélicienne) et Newton (théorie de la gravitation universelle) au XVIIe siècle, mais plus encore aux XVIIIe et XIXe siècles, à cause du temps nécessaire pour que les idées se propagent et que les mentalités changent vraiment : ce n'est qu'au début du XXe siècle que Freud perçoit a posteriori un traumatisme dans le domaine de la connaissance humaine, qu'il qualifiera de blessure narcissique (avec deux autres blessures : la théorie de l'évolution de Darwin, puis la psychanalyse). L'homme n'est plus au centre du monde, sa certitude de vivre dans un monde harmonieux vole en éclats. Il n'y a plus ni ordre, ni place prédéterminée.

Période contemporaine

Le scepticisme se retrouve aujourd'hui dans des courants de pensée tels que les différentes formes de constructivisme[réf. nécessaire], qui proposent une philosophie de la connaissance d'inspiration clairement sceptique, ou le constructivisme social[réf. nécessaire].

Il existe enfin un scepticisme scientifique, qui cherche à promouvoir la science, la pensée critique et à soumettre les pseudo-sciences à la méthode expérimentale. En France, ce mouvement est connu sous le nom de zététique. Il n'a cependant aucun lien avec le scepticisme philosophique au sens strict5, le mot « sceptique » devant dans son cas être entendu dans son sens courant.

Les études récentes en rhétorique comme critique philosophique, avec Barbara Cassin et Philippe-Joseph Salazar développent une réflexion limitrophe du scepticisme, vers la sophistique et vers la politique.

NAQUIT LA COLÈRE MILITANTE DE L'ENTHOUSIASME DEVANT LA PÉRIODE D'EXAMEN ET DE CRITIQUE:

LE SENS, LA PORTÉE, LE FUNESTE, LES BIENFAITS ET L'OBJET DANS LE FEU DE PAILLE...

ECRIT DE
MONSIEUR TIGNARD YANIS
AU SUJET DE
TAY La chouette effraie.

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