Le clans des mouettes
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 Monsieur Jean-Marc Bloch, Le symbolisme, L'action et TAY

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yanis la chouette




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MessageSujet: Monsieur Jean-Marc Bloch, Le symbolisme, L'action et TAY    Monsieur Jean-Marc Bloch, Le symbolisme, L'action et TAY  EmptyLun 6 Nov à 8:19

Guerre des Deux-Roses, Elle débute en 1455 et prend fin en 1485.

LE SIX OCTOBRE 2017 POUR BEYROUTH ET LA PAIX...

LA ROSE BLANCHE, LE COQ, LE MONUMENT ARMENIEN, L'AMBASSADE TUNISIENNE, LE REGARD AMERICAIN
ET LE CITOYEN TIGNARD YANIS
PAR Monsieur Jean-Marc Bloch.

La Rose blanche (en allemand Die Weiße Rose) est le nom d'un groupe de résistants allemands, fondé en juin 1942, pendant la Seconde Guerre mondiale, et composé de quelques étudiants et de leurs proches. Ce nom aurait été choisi par Hans Scholl en référence à la romance de Clemens Brentano (Les Romances du Rosaire, 1852), ou au roman de B. Traven La Rose blanche (1929)1. Ce groupe a été arrêté en février 1943 par la Gestapo et ses membres ont été exécutés.

Contexte historique
Au cours du Troisième Reich, le régime nazi vise à endoctriner et encadrer la jeunesse allemande en créant des organisations réservées à celle-ci. Parmi ces organisations, on peut citer en particulier le Deutsches Jungvolk pour les 10-14 ans et les jeunesses hitlériennes pour les 14-18 ans. L’adhésion à ces organisations est obligatoire en Allemagne à partir de 1939. Inge Scholl, témoin privilégié de la résistance, car sœur aînée de l'un des fondateurs du mouvement, montre dans son livre la Rose Blanche la fascination que pouvaient générer ces communautés sur les jeunes Allemands :


« Autre chose nous séduisit, qui revêtait pour nous une puissance mystérieuse : la jeunesse défilant en rangs serrés, drapeaux flottants, au son des roulements de tambour et des chants. Cette communauté n’avait-elle pas quelque chose d’invincible ? »

Malgré un important mouvement d'exil dans les années 1930, des intellectuels antinazis continuent d'exprimer clandestinement leurs convictions sous le Troisième Reich. Dans le milieu universitaire, la survivance de l'esprit critique incite les étudiants à remettre en cause les principes autoritairement inculqués dans les organisations de jeunesse officielles. Tout en participant aux jeunesses hitlériennes, Hans et Sophie Scholl sont membres d'une autre organisation, la Bündische Jugend (de), interdite par le régimea 1. À mesure que l'autoritarisme se renforce, les futurs membres de la Rose Blanche, venant en grande partie de la jeunesse étudiante de Munich, prennent conscience de la nécessité de réagir. Ils réfutent l'idée d'obéissance aveugle et mettent en avant la conscience morale des individus responsables. « Tout peut être sacrifié au plus grand bien de l'État, tout, sauf ce que l'État doit servir », peut-on lire dans le premier tract. La philosophie du mouvement se place résolument à l'opposé du nazisme en proclamant la primauté de l'être humain sur l'entité collective abstraitea 2.

Activités

Fondation

La Rose blanche est fondée au printemps 1942 dans un atelier de peinture de Munich, par Hans Scholl et Alexander Schmorell. Ce fut d'abord Hans Scholl qui prit l'initiative de distribuer des tracts dans leur lycée, sans prévenir ses compagnons, puis ils décidèrent d'agir en commun. Les jeunes étudiants refusent le totalitarisme sous la coupe duquel se trouve alors l’Allemagne du Troisième Reich et veulent sauvegarder leur indépendance face à la menace nazie. La majorité des étudiants sont catholiques, Alexandre Schmorell est orthodoxe. Hans Scholl a en particulier été inspiré par des sermons de Mgr Von Galen, évêque de Münster, qui s'est élevé contre les assassinats de malades mentaux (Aktion T4) et les atteintes faites à l’Église2. Hans et Sophie Scholl, protestants, sont par ailleurs profondément croyants3.

Ils discutent de la situation politique avec Kurt Huber, professeur à l’université de Munich, réputé pour ses cours de philosophie qui influencent beaucoup d’étudiants. Kurt Huber, d'abord opposé à l'idée de révolte envers un pays qu'il aime, finit par appuyer totalement ses élèves qui ont fondé la Rose blanche. Révoltés par la dictature hitlérienne et les souffrances causées par la guerre, les étudiants décident d’agir pendant l’été 1942.

Membres
Hans Scholl, frère de Sophie et fondateur
Alexander Schmorell, fondateur
Kurt Huber, un de leurs professeurs
Willi Graf
Sophie Scholl, sœur d'Hans
Christoph Probst, camarade de Hans à la faculté de médecine
Jürgen Wittenstein
Traute Lafrenz, amie de Sophie et Hans
Alexander Schmorell.
Willi Graf.
Kurt Huber.


Développement

Hans Scholl et Alexander Schmorell rédigent les quatre premiers tracts. Ils les envoient par la poste à des intellectuels (écrivains, professeurs, médecins) choisis à Munich, qui sont chargés de reproduire ces tracts et de les renvoyer au plus grand nombre de personnes possible. Inspirés de penseurs comme Goethe et Aristote, leurs écrits contiennent aussi des passages bibliques. Le second tract comprend également une dénonciation explicite de la Shoah : « Depuis la mainmise sur la Pologne, trois cent mille Juifs de ce pays ont été abattus comme des bêtes. C'est là le crime le plus abominable perpétré contre la dignité humaine, et aucun autre dans l'Histoire ne saurait lui être comparéa 3. » Ainsi, le refus du totalitarisme hitlérien est d'abord fondé sur une profonde culture humaniste.

Hans Scholl, Willi Graf et Alexander Schmorell sont envoyés sur le front de l'Est en juillet 1942 comme infirmiers de la Wehrmacht. À leur retour en fin d'année, ils prennent contact avec l'Orchestre rouge.

Le cinquième tract, intitulé « Appel à tous les Allemands », est rédigé pendant l'hiver 42-43, au paroxysme de la bataille de Stalingrad. Il est distribué à des milliers d'exemplaires dans plusieurs grandes villes (Munich, Augsbourg, Stuttgart, Francfort, Salzbourg et Vienne). Le groupe a en effet des ramifications dans d'autres villes allemandes où d'autres étudiants (la jeune Traute Lafrenz par exemple) défendent les mêmes idéaux. Adoptant un ton moins littéraire que les précédents4, il constitue un appel vibrant à la conscience collective : « Prouvez par l'action que vous pensez autrement ! Déchirez le manteau d'indifférence dont vous avez recouvert votre cœur ! Décidez-vous avant qu'il ne soit trop tard5... » Ce tract prône le fédéralisme en Allemagne, rejette « l'idée impérialiste de puissance » et affirme que « seule une coopération généreuse entre les peuples européens permettra de jeter les fondements d'un nouvel ordre5,6 ». Après l'anéantissement de La Rose Blanche, des millions d'exemplaires de ce tract seront lâchés sur le territoire allemand par l'aviation anglaise5, perpétuant ainsi l'œuvre de résistance éthique des étudiants munichois. Des slogans pacifistes et antifascistes sur les murs, et des collectes de pain pour les détenus des camps de concentration s'ajoutent aux actions du groupe, soutenu à partir de 1943 par des intellectuels du sud de l'Allemagne ou de Berlin.

Le sixième tract, rédigé par Kurt Huber après la défaite de Stalingrad, dont les militants de la Rose blanche pensaient qu'elle sonnerait le glas du Troisième Reich, en février 1943, est diffusé à plus de 2 000 exemplaires. Le 18 février 1943, Hans Scholl et sa sœur Sophie, également très engagée dans le mouvement, et qui avait comme son frère accordé une confiance aveugle au chancelier Hitler, avant de partager sa déception, lancent des centaines de tracts dans la cour intérieure de l’université de Munich. Mais ils sont dénoncés par le concierge et arrêtés par la Gestapo.

Arrestations

Le sixième tract fut la cause de leurs arrestations. Le tract avait été écrit par Kurt Huber et dénonçait la politique de guerre du Troisième Reich. Hans Scholl et Alexander Schmorell supprimèrent un passage évoquant la « formidable Wehrmacht ». Le but était de maintenant se tourner vers le peuple. Dans la nuit du 15 au 16 février, ils distribuèrent entre 800 et 1200 tracts dans Munich. Alors qu'il restait encore quelques exemplaires, ils décidèrent de les distribuer à l'université.

Le 18 février, Hans et Sophie Scholl déposèrent les tracts restants dans la cour de l'université. Ils rejoignirent l'entrée aux alentours de 10 h 45. Ils portaient une valise et un cartable qui contenaient les exemplaires du sixième tract ainsi que certains du cinquième. Ils en déposèrent devant l’amphithéâtre encore clos et dans les couloirs. Alors qu'ils se dirigeaient vers la sortie, ils firent demi-tour afin de déposer des tracts au premier étage. Ils coururent ensuite au second étage où Sophie lança des tracts par-dessus la rambarde. À ce moment-là, ils furent découverts par l’appariteur Jacob Schmid qui les retint jusqu'à l'arrivée de la Gestapo.

Christian Probst et Willi Graf sont arrêtés le même jour ; les autres membres, excepté Jürgen Wittenstein, sont arrêtés dans les jours suivants (Schmorell le 24 février, Huber le 27, Lafrenz le 15 mars). Anneliese Knoop-Graf, sœur de Wilhelm, fut également arrêtée en même temps que son frère, sans toutefois avoir été membre du réseau ou au courant des actions de Willi.

Procès
Premier procès[]

Après leur arrestation, Hans et Sophie Scholl sont amenés au Palais Wittelsbach, le principal centre de la Gestapo. Ils y sont interrogés et maintenus en détention jusqu'au 21 février. Lors de son arrestation, Hans Scholl possède un écrit de Christoph Probst, un autre membre du réseau, ce qui conduit à l'arrestation et à l'inculpation de celui-ci.

Hans et Sophie Scholl, ainsi que Christoph Probst, sont jugés par le Volksgerichtshof (« tribunal du Peuple7 ») présidé par Roland Freisler, venu de Berlin. Ils sont tous trois condamnés à mort sous les chefs de « haute trahison et intelligence avec l'ennemi, incitation à la haute trahison, atteinte à l'effort de défense ». Au cours du procès, Sophie Scholl fait face avec un courage inébranlable et déclare : « Ce que nous avons dit et écrit, beaucoup le pensent. Mais ils n’osent pas l’exprimer. »

Sa défense sonne comme un appel au courage civil, Zivilcourage en allemand (sans argumentation politique ou militaire8).

Hans Scholl lui aussi résiste jusqu'à la fin en déclarant : « Dans quelque temps, c'est vous qui serez à notre place. »

Le procès dure à peine trois heures. Ils sont guillotinés dans la prison de Stadelheim, près de Munich, le jour même de leur condamnation, le 22 février 19439. D’autres résistants, Alexander Schmorell, Willi Graf et le professeur Huber sont décapités quelques mois plus tard. Au total, 16 membres du réseau paient de leur vie, soit par exécution, soit par mauvais traitements dans les camps.

Deuxième procès
Willi Graf, Kurt Huber et Alexander Schmorell sont également condamnés à mort, le 19 avril 1943, au cours d'un deuxième procès. Kurt Huber et Alexander Schmorell sont guillotinés dans la prison de Munich Stadelheim le 13 juin 1943. L’exécution de Willi Graf, toujours par guillotine, s'ensuit le 12 octobre de la même année10.

Autres procès

Grâce à un manque de preuves, Falk Harnack est libéré. Alors qu'il est de nouveau arrêté et interné dans un camp, il réussit à s'évader. Il mourra en 1991 à 78 ans. D'autres participants et personnes qui connaissaient l'organisation sont poursuivis et condamnés à des peines de prison de six mois à dix ans.





Tombe de Sophie et Hans Scholl, ainsi que de Christoph Probst
Hommages[modifier | modifier le code]
La place de l'université de Munich, Geschwister-Scholl-Platz, a pris leur nom, et il s'y trouve un mémorial.
Un prix littéraire, le prix frère et sœur Scholl, a été créé en 1980. Le but et le sens de ce prix sont de récompenser un jeune auteur contribuant à la liberté d’expression, la bravoure morale, intellectuelle et esthétique et de promouvoir une conscience des responsabilités des temps actuels11.
Le scientifique Freimut Börngen a donné le nom de (7571) Weisse Rose à un astéroïde qu'il a découvert.



En République démocratique allemande, de nombreuses rues et infrastructures furent nommées en hommage à la Rose blanche, malgré les racines chrétiennes du mouvement, rejetées par l'idéologie communiste. Un exemple est le lycée professionnel à Wehrsorf, qui était le principal lycée de technologie du bois. On érigea un monument commémoratif mais lors de la fermeture du lycée en 1990, il fut à moitié enterré.

[réf. nécessaire]
À Strasbourg, le pont situé entre le Conseil de l'Europe et la Cour européenne des droits de l'homme est nommé le pont de la Rose Blanche. Une plaque en français et en allemand rappelle les exécutions de février 1943. Chaque 22 février, trois roses blanches ornent cette plaque.
Basée sur des recherches approfondies, notamment archivistiques, l'écrivain-dramaturge français Loïc Gautelier a écrit une pièce, Nein, sur la Rose blanche en 2012 pour le 70e anniversaire de leur martyr.
Le groupe de dark ambient français Les Joyaux de la princesse a sorti en 1997, en collaboration avec le groupe Regard Extrême, un disque d'hommage à la Rose blanche (Die weiße rose) de 13 titres, dédié à la mémoire de Sophie Scholl12.
L'album Sebolavy de Mickey 3D a pour pochette une photo de Sophie Scholl et sa première chanson se nomme «La Rose blanche»

Notes et références[modifier | modifier le code]
Inge Jens, Hans et Sophie Scholl, Lettres et Carnets, Paris, Tallandier, 2008


1.↑ p. 18
2.↑ p. 23
3.↑ p. 28.
Autres sources


1.↑ Herbert Molloy Mason. To Kill the Devil. Norton & Co; 1978; page 120.
2.↑ . Inge Scholl, La rose blanche, éditions de Minuit, p. 39
3.↑ Pierre Bayard, Aurais-je été résistant ou bourreau ?, Les Éditions de Minuit, 2013, page 89.
4.↑ Krebs G., Schneilin G. (dir.), Exil et résistance au national-socialisme, 1933-1945, Paris, Presses de la Sorbonne Nouvelle, 1997, page 130.
5.↑ a, b et c Geiss P., Henri D., Le Quintrec G. (dir), L'Europe et le monde du Congrès de Vienne à 1945, Manuel d'histoire franco-allemand, Paris, Nathan/Klett, 2008, page 328.
6.↑ Dossier La Rose Blanche [archive] sur le site gouvernemental de la Direction de la mémoire, du patrimoine et des archives.
7.↑ Tribunal politique réservé aux « ennemis de l'État » suspects de trahison, mis en place par Hitler après l'épisode de l'incendie du Reichstag. Il est marqué du sceau de l'infamie du fait du nombre énorme de condamnations à mort prononcées lorsque Roland Freisler le préside.
8.↑ (de)Texte de la condamnation à mort de Sophie [archive].
9.↑ Beck 1999, p. 51
10.↑ Newborn et Dumbach 2006
11.↑ Site du prix frère et sœur Scholl [archive]
12.↑ « Les Joyaux De La Princesse / Regard Extrême › Die Weisse Rose » [archive], sur gutsofdarkness.com, 2009 (consulté le 27 octobre 2016).
(de) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en allemand intitulé « Weisse Rose » (voir la liste des auteurs).

Annexes[modifier | modifier le code]


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La Rose blanche, sur Wikiquote

Bibliographie[modifier | modifier le code]
(de) Inge Scholl, Die Weiße Rose, Francfort-sur-le-Main, Fischer Verlag, 1993 (1re éd. 1955) (ISBN 3-596-11802-6). Deux traductions : Inge Scholl, La Rose blanche, Paris, éditions de Minuit, 2006, 156 p. (ISBN 2-7073-0260-0).
Inge Scholl (trad. Jacques Delpeyrou), La Rose Blanche, six allemands contre le nazisme, coll. « double Minuit », 2008, 160 p..

(en) Earl R. Beck, Under the Bombs : The German Home Front, 1942-1945, University Press of Kentucky, 1999, 252 p. (ISBN 9780813109770), « Stalingrad and All-Out Warfare »
(de) Detlef Bald, Die Weiße Rose, Taschenbuch, 2004 (1re éd. 2003) (ISBN 3-7466-8116-2).
Didier Chauvet, Sophie Scholl, une résistante allemande face au nazisme, L'Harmattan, décembre 2004, 114 p. (ISBN 2-7475-7507-1).
(de) Sophie Scholl, Fritz Hartnagel et Thomas Hartnagel (Herausgeber), Damit wir uns nicht verlieren : Briefwechsel, Francfort-sur-le-Main, Fischerverlag, 3 mars 2006, 496 p. (ISBN 978-3-596-17939-Cool.
(de) Peter Selg, Der geisitige Weg von Hans und Sophie Scholl, Verlag am Goetheanum, 13 juin 2006, 178 p. (ISBN 3-7235-1275-5).
Inge Jens, Hans et Sophie Scholl, Lettres et Carnets, Paris, Tallandier, 2008, 368 p. (ISBN 978-2-84734-436-3).
Franz Van der Motte, La rose blanche, le complot de l'intelligence !, Paris, Les points sur les i Éditions, 2009, 90 p. (ISBN 978-2-915640-87-Cool.
J.-M. Garcia Pelegrin, La Rose Blanche, Paris, François-Xavier de Guilbert, 2009, 165 p. (ISBN 978-2-7554-0336-7).
Jean-Claude Mourlevat, Sophie Scholl : « Non à la lâcheté », Actes Sud Junior, coll. « Ceux qui ont dit non », 2013, 96 p. (ISBN 9782330015015)
Prix Historia du livre jeunesse 2013

Didier Chauvet, « La Rose blanche », Histoire du Christianisme magazine,‎ janvier 2013.
(en) Jud Newborn et Annette Dumbach, Sophie Scholl and the White Rose, Oneworld Publications, 1er mars 2006, 256 p. (ISBN 9781780740508, lire en ligne [archive])

Filmographie
André Bossuroy, « ICH BIN: la Rose Blanche »(Archive • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), 2011 - avec le soutien de la Commission européenne / programme l'Europe pour les citoyens / Une mémoire européenne active.
Michael Verhoeven, La Rose blanche (Die Weiße Rose), 1982.
Percy Adlon, Fünf letzte Tage, 1982.
Marc Rothemund, Sophie Scholl - Les Derniers Jours, 2005.
Christian Twente, Michael Löseke, Ces femmes qui ont fait l'histoire, épisode 3 "Sophie Scholl" [archive], 2013.

Musicographie
Les Joyaux de la Princesse, Die Weiße Rose, 1997.
White Rose Movement, un groupe de post-punk américain.
La Rose blanche, Mickey 3D
The secret of "The White Rose" (In memoriam Sophie Scholl), Otto M. Schwarz, 2013

Articles connexes
Résistance allemande au nazisme
Hans et Sophie Scholl
Traute Lafrenz
Orchestre rouge

Liens externes
La Rose blanche : tract n° 1 [archive], n° 2 [archive], n° 3 [archive], n° 4 [archive], n° 5 [archive], n° 6 [archive]
La Rose blanche : extraits de tracts [archive], Cliotexte.
La Résistance allemande [archive]
La Rose blanche (1942 - 1943) [archive], Chemins de mémoire.
(de) Weiße Rose Stiftung e.V. [archive], Fondation de la Rose Blanche.

ECRIT DU
CITOYEN TIGNARD YANIS


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MessageSujet: Re: Monsieur Jean-Marc Bloch, Le symbolisme, L'action et TAY    Monsieur Jean-Marc Bloch, Le symbolisme, L'action et TAY  EmptyLun 6 Nov à 8:21

Orion (en grec ancien Ὠρίων ou Ὠαρίων / Ôríôn) est un chasseur géant de la mythologie grecque réputé pour sa beauté et sa violence. La légende raconte qu'il fut transformé en un amas d'étoiles par Zeus, donnant son nom à la célèbre constellation d'Orion.

Naissance du chasseur géant
Hyriée, le fondateur de la cité d'Hyrie, en Béotie, n'avait jamais rencontré une femme mais souhaitait néanmoins avoir un héritier. Un jour, Zeus, Hermès et Poséidon lui rendirent visite dans son palais. Pour eux, Hyriée sacrifia le plus beau bœuf de son troupeau.

Plus tard, il leur demanda comment il pouvait faire pour avoir un descendant sans qu'il soit obligé de se marier. Pour cela, Zeus lui fit apporter la peau du bœuf qu'Hyriée leur avait sacrifié et il lui demanda d'uriner dessus. Alors Hyriée s'exécuta. Puis les trois dieux enterrèrent la peau dans le jardin du palais et prirent congé.

Neuf mois plus tard, à l'endroit où la peau avait été enterrée parut un garçon auquel Hyriée donna le nom d'Orion. Lorsqu'il eut atteint l'âge adulte, il était si grand qu'il pouvait marcher au fond de la mer tout en gardant la tête et les épaules hors de l'eau.

Il épousa Sidé (grenade) qui était très belle mais aussi très fière. Elle fut précipitée dans le Tartare par Héra à qui elle avait voulu se comparer. Elle donna auparavant à Orion deux filles : les Coronides, Ménippé et Métioché qui grandirent en Aonie (Béotie), au pied du Mont Hélicon.

Naissance du chasseur géant
Hyriée, le fondateur de la cité d'Hyrie, en Béotie, n'avait jamais rencontré une femme mais souhaitait néanmoins avoir un héritier. Un jour, Zeus, Hermès et Poséidon lui rendirent visite dans son palais. Pour eux, Hyriée sacrifia le plus beau bœuf de son troupeau.

Plus tard, il leur demanda comment il pouvait faire pour avoir un descendant sans qu'il soit obligé de se marier. Pour cela, Zeus lui fit apporter la peau du bœuf qu'Hyriée leur avait sacrifié et il lui demanda d'uriner dessus. Alors Hyriée s'exécuta. Puis les trois dieux enterrèrent la peau dans le jardin du palais et prirent congé.

Neuf mois plus tard, à l'endroit où la peau avait été enterrée parut un garçon auquel Hyriée donna le nom d'Orion. Lorsqu'il eut atteint l'âge adulte, il était si grand qu'il pouvait marcher au fond de la mer tout en gardant la tête et les épaules hors de l'eau.

Il épousa Sidé (grenade) qui était très belle mais aussi très fière. Elle fut précipitée dans le Tartare par Héra à qui elle avait voulu se comparer. Elle donna auparavant à Orion deux filles : les Coronides, Ménippé et Métioché qui grandirent en Aonie (Béotie), au pied du Mont Hélicon.

Orion aveuglé recouvre la vue




Paysage avec Orion aveugle cherchant le soleil (1658), huile sur toile de Nicolas Poussin. Metropolitan Museum of Art, New York.
C'est ainsi qu'il gagna l'île de Chios. Accueilli à la cour d'Œnopion qui régnait sur Chios, Orion tomba amoureux de Mérope2, la fille du roi. Œnopion voulait se débarrasser de ce prétendant encombrant. Il décida donc de promettre la main de sa fille à Orion, à condition que celui-ci débarrassât Chios de tous les fauves qui s'attaquaient aux hommes et aux troupeaux. Le roi était persuadé qu'il n'y parviendrait pas, mais Orion, excellent chasseur, n'eut aucun mal à remplir ladite condition. Lorsqu'il revint demander la main de Mérope, Œnopion renia sa promesse, l'amoureux se fâcha et saccagea le palais. Il fut ligoté tant bien que mal par l'armée lancée par le roi.

Pour le punir, Œnopion l'aveugla et l'abandonna sur le rivage2. Orion marcha alors droit devant lui à travers la mer jusqu'à l'île de Lemnos et fut attiré par les forges d'Héphaïstos, qui accepta de lui prêter Cédalion. Le géant rentra dans la mer et marcha vers l'est face au Soleil (c'est le sujet d'un tableau de Nicolas Poussin (1658) aussi célèbre qu'énigmatique). Pendant sa marche, Orion recouvra miraculeusement la vue2.

Mort d'Orion par la flèche d'Artémis et catastérisation
Image d'Orion représenté dans le ciel.
Il retourna à l'île de Chios pour se venger d'Œnopion, mais Artémis lui demanda d'oublier sa vengeance et lui proposa de chasser avec elle. Mais le frère d'Artémis, Apollon, qui avait quelques craintes pour sa sœur, envoya un monstrueux scorpion à sa poursuite. Orion tenta de le combattre mais il n'y parvint pas. Pour échapper au monstre, il s'enfonça dans la mer qui formait une barricade naturelle.

Alors Apollon désigna le géant et dit à Artémis de le tuer, le faisant passer pour un monstre. Comme le géant était trop loin, Artémis ne put le reconnaître et lui lança donc une flèche. Elle alla à la nage récupérer le cadavre, mais lorsqu'elle s'aperçut que c'était Orion, elle plaça son image parmi les étoiles en compagnie de ses chiens, Sirius et Procyon. On donne à cet épisode le nom de catastérisation.

C'est pour cela que les constellations de Orion et du Grand Chien (qui compte l'étoile Sirius, l'astre le plus brillant du ciel en dehors des éléments du système solaire) sont proches l'une de l'autre, et que le Scorpion fut placé de l'autre côté sur la voûte céleste, le héros et le monstre se poursuivant sans cesse sans jamais se rattraper.

Autre version de la mort d'Orion par le scorpion d'Héra
Une autre version de la mort d'Orion existe : fort de ses talents exceptionnels de chasseur, Orion ne cessait de se vanter de ses prouesses. Cette arrogance déplut fortement à Héra qui, pour donner une leçon d'humilité à Orion, commanda à un scorpion de s'embusquer en attendant le passage du chasseur. Dissimulé par les feuillages, le scorpion patienta et le moment venu il piqua Orion qui mourut foudroyé par le venin de ce petit animal, lui qui avait terrassé les bêtes les plus féroces.

Il fut transformé en constellation, mais Héra n'oublia pas de porter également au ciel le scorpion qui l'avait si loyalement servie pour que le combat continue. Mais Zeus intervint et fit en sorte qu'Orion et le Scorpion ne puissent jamais s'atteindre ; c'est pour cela que lorsqu'Orion se lève à l'horizon Est, le Scorpion se couche à l'horizon Ouest.

Troisième version de la mort d'Orion par le scorpion d'Artémis
Celle-ci dit qu'Orion et Artémis avaient l'habitude de chasser ensemble. Un jour, Orion, qui était amoureux de la déesse, essaya de l'embrasser. Artémis, indignée, fit apparaître un scorpion et lui ordonna de piquer le géant. En le voyant mourir, Artémis, émue, transforma Orion en constellation, et réserva le même sort au scorpion qui l'avait fidèlement servie.

Une autre version de la mort du chasseur par Artémis, moins populaire, dit qu'Orion était l'ennemi mortel d'Artémis. Chose étrange car Artémis, étant une déesse, est dite immortelle. Pour se débarrasser de lui, et ainsi échapper à la mort, Artémis invoqua un scorpion géant qui tua Orion par son venin. Cette version inclut donc un sentiment de "rivalité" entre les deux chasseurs, non exprimé auparavant, et un paradoxe d'"ennemi mortel" d'une déesse (immortelle, rappelons-le), tout en sachant que cet ennemi est, quant à lui, mortel et donc en principe inoffensif pour Artémis. La transformation d'Orion en constellation reste donc mystérieuse pour cette version, peut-être Artémis fût-elle prise de remords. Le scorpion, quant à lui, est ainsi élevé au ciel par Artémis pour l'avoir fidèlement servie. Une 3ème version dit que Orion gagna à un lancer de disque contre Artémis et qu'elle envoya un scorpion le piquer. Il devint la constellation d'Orion.

Orion dans l'antiquité
Homère, Iliade [détail des éditions] [lire en ligne [archive]], XVIII et Odyssée [détail des éditions] [lire en ligne [archive]], V, 121.
Horace, Odes.
Lucien, La Salle (De domo).
Ovide, Fastes [détail des éditions] [lire en ligne [archive]], V et Métamorphoses [détail des éditions] [lire en ligne [archive]].
Virgile, Énéide [détail des éditions] [lire en ligne [archive]], X.

Bibliographie
Émile Chambry, Émeline Marquis, Alain Billault et Dominique Goust (trad. Émile Chambry), Lucien de Samosate : Œuvres complètes, Éditions Robert Laffont, coll. « Bouquins », 2015, 1248 p. (ISBN 9782221109021) Document utilisé pour la rédaction de l’article

Orion chez les modernes

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Cette section contient une ou plusieurs listes. Le texte gagnerait à être rédigé sous la forme de paragraphes synthétiques, plus agréables à la lecture.   (septembre 2016).

Peinture
Diane auprès du cadavre d'Orion, huile sur toile de Daniel SeiterNicolas Poussin, Paysage avec Diane et Orion, 1658. New York, Metropolitan Museum of Art.
Daniel Seiter, Diane auprès du cadavre d'Orion, vers 1685. Paris, Musée du Louvre.

Littérature, théâtre[modifier | modifier le code]
Jean-Christophe Bailly, El Pelele. Paris, Christian Bourgois, 2003.
Henry Bauchau, L'Enfant bleu. Arles, Actes Sud, 2004.
Francis Berthelot, La Lune noire d'Orion. Paris, Calmann-Lévy, 1980.
Yves Bonnefoy, Rome, 1630. Paris, Champs/Flammarion, 2000.
Paul Celan
Blaise Cendrars : Au cœur du monde (1917), in Du monde entier au cœur du monde, Poésies complètes. Paris, Poésie/Gallimard, 2006.
Profond aujourd'hui (1917), in Aujourd'hui (1931). Denoël, coll. "Tout autour d'aujourd'hui", tome 11, 2005.
Feuilles de route (1924), in Du monde entier au cœur du monde. Paris, Poésie/Gallimard, 2006.
Le Lotissement du ciel (1949). Denoël, coll. Tout autour d'aujourd'hui, tome 12, 2005.

René Char, Aromates chasseurs. Paris, Gallimard, 1975.
Paul Claudel, Le Soulier de Satin (1929).
Tristan Derème, Le Zodiaque ou les étoiles sur Paris. Paris, Émile-Paul, 1927.
Christian Doumet, Trois villes dans l'œil d'Orion. Cognac, Le Temps qu'il fait, 1998.
André du Bouchet, L'Emportement du muet. Paris, Mercure de France, 2000.
Maurice Fombeure, avec Jean-Pierre Grenier, Orion le tueur. Paris, Bordas, 1946.
Jean Giono, Un de Baumugnes. Paris, Grasset, 1929.
Patrick Grainville: La Diane rousse, Paris, Le Seuil, 1978.
L'Atlantique et les Amants, Paris, Le Seuil, 2002.

Olivier Py, L'Apocalypse joyeuse. Arles, Actes Sud-Papiers, 2000.
Orion Scohy, Volume. Paris, POL, 2005.
Claude Simon : Orion aveugle. Skira, coll. Les sentiers de la création, 1970.
Les Corps conducteurs. Paris, Éditions de Minuit, 1971.


Musique
André Boucourechliev, Orion II, 1982; Orion III, 1983.
Francesco Cavalli, L'Orione, opéra, livret de Francesco Melosio, 1653.
Philippe Fénelon, Orion, Cycle des mythologies, 1989.
Philip Glass, Orion, 2004.
Gérard Manset, La Mort d'Orion, opéra-rock, album, 1970.
Kaija Saariaho, Orion, 2002.
Tōru Takemitsu, Orion pour violoncelle et piano, 1984.
Claude Vivier, Orion, 1979.
Metallica, Orion, Master of Puppets, 1986
Behemoth, Orion (bassiste)
Symphony X, Orion, The Hunter, Twilight in Olympus, 1998.

Sur le mythe d'Orion
Traités de mythologie antique]
Paola Capponi, (it) I nomi di Orione, in Le parole dell'astronimia tra scienza e tradizione. Venezia, Marsilio, Crisis, 2005.
Jeannie Carlier, Orion, in Dictionnaire des mythologies, dir. Yves Bonnefoy. Paris, Flammarion, 1981.
Camille Flammarion, Astronomie populaire, 1880.
Robert Graves, Les Mythes grecs. Le Livre de Poche, coll. Pluriel, 1958.
Pierre Grimal, Dictionnaire de la mythologie grecque et romaine. Paris, Presses Universitaires de France, 1951.
Marie Miguet, Le Mythe d'Orion, in Dictionnaire des mythes littéraires, dir. Pierre Brunel. Monaco, Éditions du Rocher, 1988.
Jean-Michel Renaud, Le Mythe d'Orion : sa signification, sa place parmi les autres mythes grecs et son apport à la connaissance de la mentalité antique. Liège, CIPL, 2004.

Sujet d'inspiration artistique sur le thème mythique
Jacques Derrida, Mémoires d'aveugle. L'autoportrait et autres ruines. Paris, Réunion des musées nationaux, Louvre, 1990.
Danièle Leclair, Lecture de René Char : Aromates chasseurs et Chants de la Balandrane. Minard, coll. Archives des lettres modernes, no 233, 1988.
Claude Leroy : Orion manchot. Paris, La Nouvelle Revue Française, no 421, février 1988 ;
La Main de Cendrars. Villeneuve-d'Ascq, Presses universitaires du Septentrion, 1996 ;
Morionvagine, in Sous le signe de Moravagine. Caen, Minard, coll. Lettres modernes, série Blaise Cendrars, no 6, 2006.

Marie Miguet-Ollagnier, Le Mythe d'Orion dans le théâtre de Claudel, in Mythes claudéliens. Paris-Caen, Minard, coll. Lettres modernes, série Paul Claudel, no 14, 1985, p. 93-120.
Edmond Nogacki, René Char, Orion pigmenté d'infini ou de l'écriture à la peinture. Presses universitaires de Valenciennes, 1992.

Sur la peinture de Nicolas Poussin (et dérivés)
Martine Créac'h, Poussin pour mémoire. Bonnefoy, du Bouchet, Char, Jaccottet, Simon. Presses universitaires de Vincennes, 2004.
Jean Duffy, Inscription et description, image et écriture : Poussin vu à travers les romans de Simon, in Lectures de « Histoire ». Minard-Lettres modernes, série Claude Simon, no 3, Paris-Caen, 2000.
Ernst Gombrich, Le Sujet de l'Orion de Poussin, 1944.
Clélia Nau, Le Temps du sublime. Longin et le paysage poussinien. Presses Universitaires de Rennes, coll. Æsthetica, 2005.
Pierre Rosenberg et Renaud Temperini, Poussin. Je n'ai rien négligé. Paris, Gallimard, coll. Découvertes / Réunion des musées nationaux, 1994.
Jacques Thuillier, Poussin. Paris, Flammarion, 1994.

Notes et références
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1.↑ une autre version le dit tué par un scorpion géant
2.↑ a, b et c Lucien de Samosate 2015, p. 104.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes

Artémis
Nicolas Poussin
Blaise Cendrars
René Char
Paul Claudel
Claude Simon

Liens externes
Le Grenier de Clio - Article sur Orion [archive]
Reproduction du tableau de Poussin, Paysage avec Orion aveugle [archive]
Site PGJ astronomie [archive]



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Créatures de la mythologie grecque

Enfants de Gaïa
Géants • Hécatonchires (Cottos, Briarée et Gygès) • Échidna1 • Python • Érinyes • Charybde • Renard de Teumesse1 • Typhon • Antée • Pygmées • Titans • Argès, Brontès et Stéropès • Céto • Le dragon de Colchide1 Chimere.png

Phorcydes
Grées (Dino, Ényo et Pemphrédo) • Gorgones (Euryale, Méduse et Sthéno)1 • Sirènes • Hespérides1 • Scylla1 • Thoosa • Échidna1 • Ladon1

Enfants d'Échidna
Cerbère • Laie de Crommyon • Renard de Teumesse1 • Sphinx • Hydre de Lerne • Chimère • Ladon1 • Orthos • Lion de Némée • Aigle du Caucase • Scylla1 • Gorgones1 • Le dragon de Colchide1

Centaures
Chiron • Eurytion • Hyléos • Nessos • Orios • Pholos • Rhoécos • Thérée

Cyclopes
Acamas • Argès, Brontès et Stéropès • Polyphème • Pyracmon • Télémos

Satyres
Ampelos • Marsyas • Silène • Pan

Créatures fabriquées par Héphaïstos
Les chiens de garde en or d'Alcinoos • Talos1 • Les taureaux aux sabots d'airain d'Éétès

Créatures marines
Charybde • Harpies • Triton • Hippocampe • Dercéto • Scylla • Sirènes • Cétus

Créatures chthoniennes
Empousa • Campé

Sangliers
Laie de Crommyon • Sanglier de Calydon • Sanglier d'Érymanthe

Autres
Lamia • Minotaure • Griffon • Article de qualitéHippalectryon2 • Article de qualitéPégase • Biche de Cérynie • Oiseaux du lac Stymphale • Taureau crétois • Géryon • Orion


Il existe plusieurs versions de son histoire datant de l'Antiquité. Concernant sa naissance, on en cite généralement deux, les plus importantes. L'épisode de sa mort connaît aussi des variations diverses selon les sources.

Les épisodes les plus mémorables sont sa naissance en Béotie, son arrivée à Chios, où il rencontra Mérope, sa brusque cécité ou encore celui de la chasse sur l'île de Crète, accompagné d'Artémis. Enfin sa mort par la flèche de celle-ci1 est capitale. L'épisode final est celui de son élévation au ciel. La plupart des textes ne citent qu'un épisode, ou en omettent plusieurs. On ne trouve donc pas forcément de lien entre ces passages, beaucoup ont dû être perdus au cours de l'histoire, ce qui est plutôt déconcertant pour les hellénistes.

Dans la littérature grecque il apparaît pour la première fois sous les traits d'un incroyable chasseur dans l’Odyssée de Homère, où Ulysse aperçoit son ombre dans le monde souterrain. Il n'est présent que dans peu de textes et n'est le héros d'aucune grande épopée. Ovide parle de sa naissance dans un poème contenu dans les Fastes, mais ce n'est en réalité qu'une version primaire d'un unique épisode. Les quelques fragments restants de la légende nous ont renseigné sur certains aspects de la Grèce Antique, comme sa préhistoire ou encore sur l'origine de la création d'un mythe grec.

Longtemps délaissée par la littérature depuis l'Antiquité, la figure d'Orion a longtemps dû sa célébrité relative à un tableau de Nicolas Poussin. Depuis le début du XXe siècle elle connaît un regain d'intérêt inattendu auprès des écrivains (Paul Claudel, Blaise Cendrars, René Char, André du Bouchet, Claude Simon), des musiciens (André Boucourechliev, Claude Vivier, Gérard Manset, Kaija Saariaho, Philip Glass, Metallica) et des plasticiens.

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MessageSujet: Re: Monsieur Jean-Marc Bloch, Le symbolisme, L'action et TAY    Monsieur Jean-Marc Bloch, Le symbolisme, L'action et TAY  EmptyLun 6 Nov à 8:28

Symbolisme d'Actéon
On considère que dans la mythologie grecque, le sort d'Actéon se rapporte au rituel d'un sacrifice humain en hommage à Artémis. Les chiens représentent les sacrificateurs et Actéon, la victime propitiatoire3.

Dans la mythologie grecque, Actéon (en grec ancien Ἀκταίων / Aktaíôn) est un célèbre chasseur que ses compagnons surnomment Zeus ou qui se croit être Zeus...

Dans la psychologie post-jungienne, le mythe est interprété comme un symbole de transformation spirituelle et d'illumination mystique4. Pour Jean-Paul Sartre, Actéon symbolise l’hybris de la curiosité humaine. Ainsi, Sartre appelle « complexe d'Actéon » le complexe du savant, semblable au « chasseur qui surprend une nudité blanche et qui la viole de son regard »5.

Évocations artistiques
Diane sortant du bain, par Boucher (1742)
Dès l'Antiquité, la surprise d'Artémis, déesse de la chasse, au bain et la métamorphose d'Actéon sont un sujet favori des peintres et des sculpteurs. Pausanias (X, 30, 5) évoque ainsi une peinture de Polygnote (Ve siècle av. J.-C.) à ce sujet. Dans son célèbre tableau Diane sortant du bain (voir ci-contre), Boucher choisit de faire simplement allusion à cet épisode célèbre : alors que la déesse nue sort de l'eau, l'un de ses chiens flaire la présence d'un intrus — ce sera Actéon. Parmi les représentations célèbres de ce moment, on peut citer :
La Chasse de Diane, de Luca Giordano ;
Diane et Actéon, du Cavalier d'Arpin ;
Actéon métamorphosé en cerf de Francesco Albane ;
Diane surprise par Actéon, par Hugues Lallement, 1562, haut-relief sur une cheminée provenant d'une maison de Châlons-en-Champagne, château d'Écouen
Diane surprise par Actéon, estampe de Johannes Wierix (1599)2;
Diana Hunting par Arnold Böcklin, 1896, huile sur toile (musée d'Orsay)
Actéon et Diane par Giuseppe Cesari (1603-04)
La Mort d'Actéon par le Titien (1559-1575), National Gallery, Londres
Opéra de chasse de Marc-Antoine Charpentier composé probablement en 1684.

Résumé de la métamorphose
Fils du dieu mineur Aristée qui est le fils d’Apollon, et de la fille de Cadmos, Autonoé, il est élevé par le centaure Chiron et devient un chasseur très habile. Selon la version la plus populaire, il surprend un jour, au cours d’une chasse, la déesse Artémis prenant son bain. Furieuse, elle le transforme en cerf. Impuissant, Actéon meurt déchiré par ses propres chiens (limiers, lévriers, dogues et mâtins) qui ne le reconnaissent pas et sont rendus fous de rage par la déesse... c'est ainsi que les deux mâtins Hylactor et Pamphagos qui ont dévoré la langue du cerf se trouvèrent doté de la parole humaine.
Diodore mentionne d'autres raisons du courroux de la déesse : Actéon aurait commis un sacrilège dans son temple ou se serait vanté d'être plus habile qu'elle à la chasse. Cette dernière explication est déjà donnée par Euripide dans ses Bacchantes.

Le pseudo-Apollodore rapporte aussi une tradition minoritaire qu’il attribue à Acousilaos, selon laquelle Actéon est métamorphosé par Zeus pour avoir poursuivi Sémélé (princesse thébaine mère de Dionysos) de ses assiduités.

Selon les Histoires incroyables de Palaiphatos de Samos, d'origine arcadienne, Actéon aimait beaucoup les chiens, en élevait et chassait au point de négliger ses propres affaires, à tel point que son patrimoine finit par disparaître. L'imagerie populaire le dit mangé par ses chiens. Pausanias1 rapporte qu'il faisait l'objet d'un culte héroïque dans la cité d'Orchomène (Béotie).

AINSI,

L’hybris, du grec ancien ὕϐρις / hybris, est une notion grecque qui se traduit souvent par « démesure ». C'est un sentiment violent inspiré des passions, particulièrement de l'orgueil. Les Grecs lui opposaient la tempérance et la modération. Dans la Grèce antique, l’hybris était considérée comme un crime. Elle recouvrait des violations comme les voies de fait, les agressions sexuelles et le vol de propriété publique ou sacrée1. On en trouve deux exemples bien connus : les deux discours de Démosthène, Contre Midias et le Contre Conon. C'est la tentation de démesure ou de folie imprudente des hommes, tentés de rivaliser avec les dieux. Cela vaut en général de terribles punitions de la part de ces derniers.

Mythologie[modifier | modifier le code]

Dans la mythologie grecque, Hybris est une divinité allégorique personnifiant l’hybris. Eschyle lui attribue pour mère Dyssebia (l'Impiété)2 tandis qu'Hygin la range parmi les enfants de la Nuit et de l'Érèbe3. Certains manuscrits de la Bibliothèque du pseudo-Apollodore font état de son commerce amoureux avec Zeus, qu'elle aurait rendu père du dieu Pan, mais le nom d'Hybris provient peut-être d'une mauvaise lecture de celui de la nymphe arcadienne Thymbris. Le plus souvent, c'est Coros, le dieu personnifiant la Satiété, que lui attribue pour fils Pindare4.

La notion d'hybris[modifier | modifier le code]





La déesse Némésis tenant la roue de la fortune, statue en marbre du IIe siècle, Villa Getty.
La religion grecque antique ignore la notion de péché tel que le conçoit le christianisme. En effet, les Grecs n’imaginaient pas qu’un dieu puisse se préoccuper de ce qu’ils pensaient dans le secret de leur âme : « […] nul enseignement, nulle doctrine susceptibles de donner à cette participation affective d’un moment, assez de cohésion, de consistance et de durée pour l’orienter vers une religion de l’âme5. »

Il n'en reste pas moins que l’hybris constitue la faute fondamentale dans cette civilisation. Elle est à rapprocher de la notion de moïra, terme grec qui signifie entre autres « destin6 ». Les anciens concevaient en effet le destin en termes de partition. Le destin, c'est le lot, la part de bonheur ou de malheur, de fortune ou d'infortune, de vie ou de mort, qui échoit à chacun en fonction de son rang social, de ses relations aux dieux et aux hommes7. Or, l'homme qui commet l’hybris est coupable de vouloir plus que la part qui lui est attribuée par la partition destinale. La démesure désigne le fait de désirer plus que ce que la juste mesure du destin nous a attribué.

Le châtiment de l’hybris, par les dieux, est la némésis, qui fait se rétracter l'individu à l'intérieur des limites qu'il a franchies. Hérodote l'indique clairement dans un passage significatif :


« Regarde les animaux qui sont d'une taille exceptionnelle : le ciel les foudroie et ne les laisse pas jouir de leur supériorité ; mais les petits n'excitent point sa jalousie. Regarde les maisons les plus hautes, et les arbres aussi : sur eux descend la foudre, car le ciel rabaisse toujours ce qui dépasse la mesure8. »

Si l’hybris est donc le mouvement fautif de dépassement de la limite, la némésis désigne le mouvement inverse de la rétractation vengeresse.

L’hybris n'est pas réservée aux personnages de la mythologie, du domaine de l'imaginaire ni des héros de tragédie, c'était aussi la faute de personnages réels, dont Socrate accuse Alcibiade dans les livres de Platon, et dont traite Pausanias dans Le Banquet, où l'hybris est considéré comme un défaut caractéristique de la jeunesse. Dans l'organisation sociale archaïque d'Homère, lorsqu'il y a meurtre, la famille ou entourage proche du défunt poursuit personnellement l'accusé, mais celui-ci peut faire intervenir son clan et demander l'abandon des poursuites contre une rançon appelée en l'occurrence « prix du sang ». Dans son Traité des lois, Théophraste dit qu'il existe à Athènes deux sortes d'autels de justice : autels de la Vengeance et autels de l'Injure, en fait des pierres sans taille faisant office de tribunes devant l'Aréopage. L'autel du poursuivant s'appelait la pierre de l’anésie (ἀναιδεία), c'est-à-dire celle de la vengeance inflexible, qui refuse de recevoir le prix du sang (αἰδεῖσθαι). Celle de l'accusé s'appelait la pierre de l’hybris, c'est-à-dire de l'orgueil qui pousse au crime9,10.

Littérature et morale[modifier | modifier le code]

La mythologie regorge de récits mettant en scène un personnage puni pour son hybris envers les dieux : Tantale, Minos, Atrée, etc., sont tous maudits pour cette raison. Dans Les Travaux et les Jours d'Hésiode, les différentes races d'hommes (de bronze, de fer, etc.) qui se succèdent sont de même condamnées pour leur hybris. D'une certaine manière, la faute d'Agamemnon dans le premier livre de L'Iliade relève de l’hybris en tant qu'il dépossède Achille de la part de butin qui devrait justement lui revenir.

Dans cet extrait d'Aristote11, où hybris est traduit par « outrage » :


« V. Celui qui outrage méprise. En effet, l'outrage c'est le fait de maltraiter et d'affliger à propos de circonstances qui causent de la honte à celui qui en est l'objet, et cela dans le but non pas de se procurer autre chose que ce résultat, mais d'y trouver une jouissance. Ceux qui usent de représailles ne font pas acte d'outrage, mais acte de vengeance.
VI. La cause du plaisir qu'éprouvent ceux qui outragent, c'est qu'ils croient se donner un avantage de plus sur ceux auxquels ils font du tort. Voilà pour quoi les jeunes gens et les gens riches sont portés à l'insolence. Ils pensent que leurs insultes leur procurent une supériorité. À l'outrage se rattache le fait de déshonorer, car celui qui déshonore méprise, et ce qui est sans aucune valeur ne se prête d’aucune estimation, ni bonne, ni mauvaise. De là cette parole d'Achille en courroux : « Il m'a déshonoré, car, pour l'avoir prise (Briséis), il a l'honneur qu'il m'a ravi » ; et cette autre : « Comme un vil proscrit… » Ces expressions excitent sa colère. »

L'hybris est souvent considérée comme l’hamartia (« erreur » : la folie) des personnages des tragédies grecques et la cause de la némésis qui s'abat sur ces personnages. Toutefois, les tragédies ne présentent qu'une petite portion des hybris de la littérature grecque et, généralement, l'hybris a lieu de par des interactions entre mortels. En conséquence, il est le plus souvent admis que les Grecs ne considéraient pas l'hybris religieusement et encore moins que c'était chose normalement punie par les dieux12.

La conception de l’hybris comme faute détermine la morale des Grecs comme étant une morale de la mesure, de la modération et de la sobriété, obéissant à l'adage pan metron (en grec ancien παν μετρον, qui signifie littéralement « de la mesure en tout », ou encore « jamais trop » et « toujours assez »). L'homme doit rester conscient de sa place dans l'univers, c'est-à-dire à la fois de son rang social dans une société hiérarchisée et de sa mortalité face aux dieux immortels.

Autres mythes reliés[modifier | modifier le code]
Le mythe de Prométhée
Le mythe d'Icare
Le mythe de Lucifer
Le mythe de Bellérophon
Le mythe d'Arachné
Le mythe de Niobé
Mythes reliés aux enfers : Tantale et de Sisyphe
Le mythe d'Œdipe
Le mythe d'Iblis
Le mythe du Golem13
Le mythe de Laomédon, roi de Troie

Notes et références[modifier | modifier le code]

1.↑ (en) Douglas MacDowell, « Hybris in Athens », dans Greece and Rome no 23 (1976), p. 25.
2.↑ Eschyle, Euménides [détail des éditions] [lire en ligne [archive]], 532
3.↑ Hygin, Fables [détail des éditions] [(la) lire en ligne [archive]], préface.
4.↑ Pindare, Odes [détail des éditions] [lire en ligne [archive]] Olympiques, XIII, 10 ; Hérodote, Histoires [détail des éditions] [lire en ligne [archive]], VIII, 77, 1.
5.↑ Jean-Pierre Vernant, Mythe et pensée chez les Grecs, Paris, La Découverte, 2008, chap. 6[Où ?].
6.↑ Synonyme aussi de part, sort, lot ou portion.
7.↑ Voir, dans l'article Moïra, la partition du monde opérée par les trois grands Cronides, qui détermine le destin de chacun.
8.↑ Hérodote, VII, 10.
9.↑ (de) Schœmann, Griechisch Staais alterthümer, t. I, p. 471
10.↑ Dugit, Étude sur l’Aréopage athénien, p. 120.
11.↑ Rhétorique, II, 2, traduction de Ch. Emile Ruelle (1922) [lire en ligne [archive]].
12.↑ MacDowell, p. 22.
13.↑ Brigitte Munier, Technocorps, Les éditions nouvelles François Bourin, 2013, 188 p. (ISBN 979-10-252-0017-9), p110

Voir aussi[modifier | modifier le code]


Sur les autres projets Wikimedia :
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Bibliographie[modifier | modifier le code]
Pindare, Odes [détail des éditions] [lire en ligne [archive]] (Olympiques, XIII, 10).
(en) Douglas MacDowell, « Hybris in Athens », dans Greece and Rome no 23 (1976), p. 14-31.
Paul Demont, « Hubris, “outrage”, “anomie” et “démesure”, de Gernet à Fisher : quelques remarques », dans Pascale Brillet-Dubois et Édith Parmentier (éd.), Philologia : Mélanges offerts à Michel Casevitz, Lyon, Maison de l’Orient et de la Méditerranée – Jean Pouilloux, 2006, p. 347-359.
Jean Clair, Hubris. La fabrique du monstre dans l’art moderne, éditions Gallimard, 2012.
Thomas Mann, La Montagne magique dialogue entre Hans Castorp et Ludovic Settembrini, éditions Fayard, 1961, p. 389.
Jean-François Mattei, Le Sens de la démesure : Hubris et Dikè, éditions Sulliver, 2009.

Articles connexes
Moïra
Némésis



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Narcissisme

Types
Narcissisme de groupe · Égomanie · Narcissisme sain · Narcissisme malfaisant · Mégalomanie · Trouble de la personnalité narcissique · Narcissisme spirituel · Narcissisme au travail

Caractéristiques
Trahison · Vantardise · Égocentrisme · Égotisme · Empathie · Jalousie · Fantasme · Mégalomanie · Hybris · Pensée magique · Métrosexuel · Manipulation mentale · Abus narcissique · Exaltation narcissique · Rage narcissique · Narcissistic mortification (en) · Approvisionnement narcissique · Retrait narcissique · Perfectionnisme · Estime de soi · Self-righteousness (en) · Honte · Charme superficiel · Complexe de supériorité · Self · Vanité

Défenses narcissiques
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Phénomènes culturels
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Articles liés
Codépendance · Contre-dépendance · Triade noire · Idéal du Moi - Moi idéal · Egomania (film) (en) · Empire-building (en) · Complexe de Dieu · Histoire du narcissisme (en) · Complexe du Messie · Micromanagement · Narcissisme des petites différences · Leadership narcissique · Parent narcissique · Narcissistic Personality Inventory (en) · Narcisse · Pour introduire le narcissisme · Sam Vaknin · Amour-propre · Biais d'autocomplaisance · Enfant gâté · La Culture du narcissisme · Harcèlement moral · Perversion narcissique


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Cher Monsieur Jean-Marc Bloch.

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La guerre des Deux-Roses désigne un ensemble d'affrontements, constituant globalement une guerre civile discontinue, qui eut lieu en Angleterre entre la maison royale de Lancastre et la maison royale d'York. Elle est appelée ainsi en référence aux emblèmes des deux maisons, la rose rouge de Lancastre et la rose blanche d'York ; cette référence ne se fait pour autant qu’a posteriori, la rose de Lancastre n'ayant été utilisée comme emblème pour cette maison qu'à partir de 1485, à la dernière bataille du conflit.

Cette guerre des roses est liée aux droits de succession de la couronne d'Angleterre. Elle débute en 1455 et prend fin en 1485, quand le dernier des rois de la maison York, Richard III, meurt sur le champ de bataille et que Henri Tudor devient roi sous le nom d'Henri VII, fondant la dynastie des Tudor. Il réunit ainsi les deux maisons royales issues de la même branche en se mariant à Élisabeth d'York, et permet la fin de la guerre entre les maisons de Lancastre et d'York ; il choisit également pour emblème la rose Tudor, qui fusionne les deux autres.

Les historiens considèrent le conflit comme une conséquence de la clôture de la guerre de Cent Ans, supprimant irrémédiablement toute expansion anglaise en France et reportant la violence prédatrice des chevaliers et combattants sur eux-mêmes et leur nation. Issue de l'instabilité de la Couronne d'Angleterre, nourrie des faiblesses du règne d'Henri VI et des guerres privées incessantes entre les vassaux de la Couronne, elle permet à plusieurs autres puissances (Bourgogne, Écosse, France) d'intervenir politiquement ou militairement dans les affaires anglaises. La noblesse, sur qui repose entièrement la levée des forces nécessaires aux combats, sort de cette période affaiblie face au pouvoir royal.

La maison de Lancastre descend de Jean de Gand, duc de Lancastre en 1362 et 3e fils du roi Édouard III. Celle d'York descend de son frère Edmond de Langley, 4e fils du roi Édouard III, devenu duc d'York en 1385. L'affrontement des deux lignées, issues de la maison Plantagenêt, signe la fin de celle-ci et son remplacement par la Maison Tudor ; la littérature anglaise, de William Shakespeare au XVIe siècle à George R. R. Martin au XXIe siècle, s'inspire durablement de cette période.

Une succession disputée

La rose rouge de Lancastre et La rose blanche d'York ou le mythe des barons sur le droit divin du roi...
L'instabilité politique en Angleterre d'alors est due aux problèmes de successions du roi Édouard III, dont le long règne est suivi par la montée sur le trône d'un enfant de dix ans, Richard II. Celui-ci, dont le gouvernement finit par être très impopulaire, est détrôné en 1399 par son cousin, Henry Bolingbroke, duc de Lancastre2. Bien que celui-ci n'ait pas été l'héritier le plus direct, ses droits sont justifiés par le fait qu'il descend « par les mâles » d'Édouard III, alors que son cousin, Edmund Mortimer, alors héritier présomptif selon la volonté de Richard II, descend d'Édouard par sa grand-mère. Richard II finit par abdiquer, et Henry Bolingbroke est couronné à Westminster en 1399 sous le nom d’Henri IV ; il fonde alors la maison royale de Lancastre.

Bolingbroke meurt en 1413. Son fils et successeur, Henri V, se montre grand stratège et ses succès militaires contre la France dans la guerre de Cent Ans lui ont valu une énorme popularité, qui lui ont permis d’assurer le maintien des Lancastre sur le trône. Toutefois, pendant son règne, qui devait être court, Henri V a dû faire face à une conspiration menée tambour battant contre lui, organisée par le comte de Cambridge Richard de Conisburgh, fils d'Edmond de Langley, le quatrième fils d'Édouard III. Richard de Conisburgh est exécuté en 1415 pour trahison au début de la campagne qui aboutit à la bataille d'Azincourt ; sa femme Anne Mortimer peut se prévaloir aussi de quelques droits sur le trône, étant petite-fille de Philippa d'Anvers et arrière-petite-fille de Lionel d'Anvers.

Henri V meurt en 1422, et son successeur Henri VI n'a qu'un an. Le fils de Richard de Conisburgh et d’Anne Mortimer, Richard Plantagenêt, devient duc d'York trois ans après l'avènement d'Henri VI, contre lequel il va tenter de faire valoir ses droits.

Conséquences

La rose Tudor.
Bien que les historiens discutent toujours sur l'importance de l'impact qu'a eu le conflit sur la vie de l'Angleterre médiévale, il ne fait guère de doute que la guerre des Deux-Roses a entraîné un bouleversement politique considérable et d'énormes changements dans l'équilibre des pouvoirs, tel qu'il s'était établi auparavant durant la dynastie Plantagenêt. Le résultat le plus évident a été l'effondrement de celle-ci et son remplacement par une nouvelle dynastie, les Tudor, qui devait radicalement changer l'Angleterre au cours des années suivantes. Sous les rois Henri VII et VIII, et leurs successeurs, les dernières factions plantagenêts (telle la maison de Beaufort), sans lien direct avec le trône, perdirent toute influence, les monarques les montant constamment les unes contre les autres.

Les lourdes pertes parmi la noblesse, additionnées aux effets de la peste noire[Informations douteuses] [?], entraînèrent une période de bouleversement social intense dans l'Angleterre féodale ; le pouvoir des nobles s'effondra, tandis que se renforçaient les classes marchandes et que naissait une monarchie forte et centralisée avec les Tudor. C'était la fin de la période médiévale en Angleterre et le début de la Renaissance.

On s'est tout de même demandé si le traumatisme des guerres n'avait pas été exagéré par Henri VII, qui voulait ainsi se présenter comme celui qui y avait mis fin et avait ramené la paix. Il est certain que l'effet des guerres sur les marchands et les classes laborieuses fut bien moindre que ce qui s'est passé en France (et ailleurs en Europe) durant la guerre de Cent Ans avec des sièges et des pillages, réalisés par des mercenaires qui tiraient profit de la prolongation de la guerre. Il y a bien eu quelques sièges très longs, comme celui des châteaux de Harlech et de Bamburgh, mais ils se déroulèrent dans des régions relativement écartées et peu peuplées. Dans les régions densément habitées, les deux factions avaient trop à perdre dans la ruine du pays et elles cherchaient à résoudre rapidement le conflit par une bataille rangée.

La guerre fut un désastre pour l'influence anglaise en France. Avant même le début du conflit, tous les territoires conquis durant la guerre de Cent Ans avaient été perdus, la Normandie en 1450, Bordeaux en 1453 après l'anéantissement de la dernière armée anglaise à Castillon (aujourd'hui « Castillon-la-Bataille »). Il ne restait aux Anglais que Calais. Mais aucun traité n'avait été signé et il est très vraisemblable qu'un pouvoir anglais fort et respecté ait eu, à un moment ou à un autre, l'intention de reprendre l'offensive, tant le désir de s'assurer un empire continental était pour les souverains de Londres une obsession depuis plus de trois cents ans. La guerre des Deux-Roses rendit cette politique définitivement obsolète. Au contraire, les différents duchés et royaumes européens jouèrent un rôle essentiel dans l'issue de la guerre des Deux-Roses ; les rois de France et les ducs de Bourgogne en particulier ont joué les deux factions l'une contre l'autre, promettant soldats et argent et offrant l'asile aux nobles vaincus, afin d'affaiblir l'Angleterre. Paradoxalement, l'écroulement définitif de cette politique d'expansion continentale voua l'Angleterre au seul rôle de puissance maritime qui devait faire sa réussite mondiale, rôle qui fut peut-être plus imposé par la force des choses que vraiment recherché. Henri VIII fut le dernier roi d'Angleterre à mener des opérations continentales, mais d'assez petite envergure.

La période d'après-guerre sonna aussi le glas pour les grandes armées seigneuriales, qui avaient aidé à entretenir les hostilités. Henri, soucieux d'éviter de nouveaux conflits, tint les barons étroitement en laisse, leur enlevant le droit de lever, d'armer et d'entretenir des armées de partisans pour les empêcher de se faire la guerre les uns aux autres ou de faire la guerre au roi. L'Angleterre ne devait plus voir une autre armée permanente se constituer jusqu'à la New Model Army d'Oliver Cromwell. Henri VIII mena ses guerres avec de petites troupes de professionnels, surtout des mercenaires. Avec le déclin du pouvoir militaire des barons, c'est à la cour des Tudor que se sont vidées les querelles entre barons sous l'arbitrage du roi.

Postérité

Dans les arts
Dans la littérature
William Shakespeare a consacré quatre pièces de théâtre aux différents épisodes de la guerre des Deux-Roses : la « première tétralogie » qui comprend Richard III et les trois pièces sur Henri VI (1588 ? - 1592). Ces drames historiques ont rarement, ensuite, été mis en scène ensemble57,58. En 1963, John Barton et le metteur en scène britannique Peter Hall ont condensé58, de façon controversée59, ces textes en un spectacle intitulé The Wars of the Roses, interprété par la Royal Shakespeare Company. Cette mise en scène a été adaptée pour la BBC en 196560. En 1981-1982, la tétralogie fut mise en scène, avec cette fois très peu de modifications du texte original, pour être diffusée à la BBC61.
Alice au pays des merveilles avec l'épisode des roses blanches et des roses rouges. Ce passage du livre est inspiré des blasons des belligérants et de leur rivalité.[réf. nécessaire]
Walter Scott, dans Anne de Geierstein (1829), relate l'histoire des Lancastriens en exil.
La Flèche noire (1883), de Robert Louis Stevenson, est un roman dont l'action se déroule pendant la guerre des Deux-Roses, adoptant un point de vue yorkiste.
Sandra Worth (en), dans The Rose of York : Love & War (2003), propose une évocation romancée de la guerre des Deux-Roses.
Le romancier américain Warren Adler a repris le thème de la guerre civile dans The War of the Roses mais en le transposant à l'époque contemporaine, dans une vision satirique de la vie conjugale. Son livre a été adapté à l'écran par Danny DeVito en 1989 (La Guerre des Rose), avec Michael Douglas et Kathleen Turner dans les rôles principaux.
George R. R. Martin, s'est librement inspiré des événements de la guerre des Deux-Roses pour servir de base à son œuvre Le Trône de fer (parue à partir de 1996).
Philippa Gregory publie une série nommée Cousins' War de 2009 à 2014, comprenant six romans reprenant l'histoire de la guerre à travers les personnages de Jacquette de Luxembourg, Élisabeth Woodville, Margaret Beaufort, Anne Neville, Élisabeth d'York et Margaret Pole.
Armand Cabasson, dans La Dame des MacEnnen (2008), évoque les batailles de Towton et Tewkesbury, ainsi que les relations entre Angleterre, France et Écosse.

À la télévision
Game of Thrones, série télévisée américaine produite par HBO, est adaptée de l'œuvre de George R. R. Martin, Le Trône de fer.
The White Queen, série britannique en dix parties de 60 minutes, basée sur trois des ouvrages de Philippa Gregory, retrace assez fidèlement ces événements historiques62.
The White Princess, série suite de The White Queen, continue son histoire en se basant sur les deux derniers ouvrages de Gregory.
The foretelling, l'épisode 1 saison 1 de The blackadder, se déroule pendant la bataille des champs de bosworth.

Autres médias
Le jeu-vidéo Yu-Gi-Oh! The Duelists of the Roses (en), sorti en 2004 sur Playstation 2 et inspiré du manga Yu-Gi-Oh!, se déroule durant la période de la Guerre des Deux-Roses63.

Dans le sport

Au fil des siècles, la rivalité supposée entre le Yorkshire et le Lancashire s'est transformée en rivalité sportive. À titre d'exemple, en 1913 fut organisée une course aérienne des deux Roses opposant le meilleur avion construit dans le Yorkshire, au meilleur avion construit dans le Lancashire. Harold Blackburn (en), champion du Yorkshire l'emporta.

Football

En 1948, la Football Association, la fédération anglaise de football adapte son écusson officiel, en ajoutant 10 roses aux trois lions qu'elle arbore depuis 1872. Ces roses stylisées (une rouge et une blanche imbriquée) symbolisent l'acte de paix entre les maisons de Lancastre et de York.

Les rencontres entre les clubs de Leeds United et Manchester United sont considérées comme la rivalité « la plus intense et la plus inexplicable du football anglais »64. La rivalité entre les deux clubs est parfois appelée the Roses rivalry en référence à la guerre des Deux-Roses65.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Guerre_des_Deux-Roses
https://fr.wikipedia.org/wiki/Brighton_%26_Hove_Albion_Football_Club

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MessageSujet: Re: Monsieur Jean-Marc Bloch, Le symbolisme, L'action et TAY    Monsieur Jean-Marc Bloch, Le symbolisme, L'action et TAY  EmptyLun 6 Nov à 8:53

LE MYTHE EST UN MOUVEMENT AUQUEL LES ÉTHIQUES SE REVENDIQUENT L'ENLÈVEMENT. NATALIE PORTMAN POSSÈDE LA HARGNE, LA NAÏVETÉ ET LE TALENT POUR INTERPRÉTÉE L'ENLÈVEMENT D'EUROPE ET ÊTRE L'ORACLE NARRATRICE DE CETTE GRANDE ÉPOPÉE DE LA MYTHOLOGIE GRECQUE ET DE L'HISTOIRE MÉDITERRANÉENNE... ECRIT DU CITOYEN TIGNARD YANIS.

LE MYTHE EST UN MOUVEMENT AUQUEL LES ÉTHIQUES SE REVENDIQUENT L'ENLÈVEMENT. NATALIE PORTMAN POSSÈDE LA HARGNE, LA NAÏVETÉ ET LE TALENT POUR INTERPRÉTÉE L'ENLÈVEMENT D'EUROPE ET ÊTRE L'ORACLE NARRATRICE DE CETTE GRANDE ÉPOPÉE DE LA MYTHOLOGIE GRECQUE ET DE L'HISTOIRE MÉDITERRANÉENNE... ECRIT DU CITOYEN TIGNARD YANIS.

Ravel Bolero London Symphony
https://www.youtube.com/watch?v=dZDiaRZy0Ak
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LES OISEAUX DANS TOULOUSE OU LE CHANT DE NAGALÏÉW CÉLÉBRANT L'HIVER ET LA TRISTESSE RETROUVÉE DE CORÉ ALIAS PERSÉPHONE. LE SOUPIR DE L.

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MessageSujet: Re: Monsieur Jean-Marc Bloch, Le symbolisme, L'action et TAY    Monsieur Jean-Marc Bloch, Le symbolisme, L'action et TAY  EmptyLun 6 Nov à 9:03

Dans la mythologie grecque, Empousa (en grec ancien Ἔμπουσα / Émpousa) est une créature fantastique, sorte de démon femelle

Démythification
Philostrate parle d'une « empuse », démon prenant l'apparence d'une femme pour séduire les jeunes hommes et les dévorer. Selon Sur la danse de Lucien de Samosate, Empousa était danseuse1.

Évocations antiques

Dans Les Grenouilles d'Aristophane, elle apparaît comme gardienne des Enfers : associée au cortège d'Hécate, elle peut prendre l'apparence d'une belle jeune femme mais aussi se métamorphoser en mulet, en bœuf ou encore en chien avec une jambe d'airain et une autre d'âne.

Évocations littéraires

D'après Rick Riordan, au pluriel, empousa devient empousai. Ce sont les filles d'Hécate, déesse de la magie. Ces femmes sont représentées avec une jambe en bronze céleste et une jambe d'âne. Leur chevelure s'enflamme et elles se nourrissent de la chair et du sang de leurs victimes. La lamie et la mormolyce font partie des empuses.

Selon E. Rohde (Psyche, 1890-94), le démon de midi des auteurs chrétiens ne serait autre qu'une réincarnation d'Empousa.

Notes et références


1.↑ Lucien de Samosate 2015, p. 662

Sources
Aristophane, Les Grenouilles [détail des éditions] [lire en ligne [archive]]
Philostrate, Vie d'Apollonios de Tyane, IV, 25 [lire en ligne [archive]]

Bibliographie
Émile Chambry, Émeline Marquis, Alain Billault et Dominique Goust (trad. Émile Chambry), Lucien de Samosate : Œuvres complètes, Éditions Robert Laffont, coll. « Bouquins », 2015, 1248 p. (ISBN 9782221109021), « De la danse ».
William Smith, Dictionary of Greek and Roman Biography and Mythology, éd. C. Little and J. Brown, 1870, article en ligne [archive]



[masquer]

v · m
Créatures de la mythologie grecque

Enfants de Gaïa
Géants • Hécatonchires (Cottos, Briarée et Gygès) • Échidna1 • Python • Érinyes • Charybde • Renard de Teumesse1 • Typhon • Antée • Pygmées • Titans • Argès, Brontès et Stéropès • Céto • Le dragon de Colchide1 Chimere.png

Phorcydes
Grées (Dino, Ényo et Pemphrédo) • Gorgones (Euryale, Méduse et Sthéno)1 • Sirènes • Hespérides1 • Scylla1 • Thoosa • Échidna1 • Ladon1

Enfants d'Échidna
Cerbère • Laie de Crommyon • Renard de Teumesse1 • Sphinx • Hydre de Lerne • Chimère • Ladon1 • Orthos • Lion de Némée • Aigle du Caucase • Scylla1 • Gorgones1 • Le dragon de Colchide1

Centaures
Chiron • Eurytion • Hyléos • Nessos • Orios • Pholos • Rhoécos • Thérée

Cyclopes
Acamas • Argès, Brontès et Stéropès • Polyphème • Pyracmon • Télémos

Satyres
Ampelos • Marsyas • Silène • Pan

Créatures fabriquées par Héphaïstos
Les chiens de garde en or d'Alcinoos • Talos1 • Les taureaux aux sabots d'airain d'Éétès

Créatures marines
Charybde • Harpies • Triton • Hippocampe • Dercéto • Scylla • Sirènes • Cétus

Créatures chthoniennes
Empousa • Campé

Sangliers
Laie de Crommyon • Sanglier de Calydon • Sanglier d'Érymanthe

Autres
Lamia • Minotaure • Griffon • Article de qualitéHippalectryon2 • Article de qualitéPégase • Biche de Cérynie • Oiseaux du lac Stymphale • Taureau crétois • Géryon • Orion

Dans la mythologie grecque, Empousa (en grec ancien Ἔμπουσα / Émpousa) est une créature fantastique, sorte de démon femelle...

https://www.youtube.com/watch?v=SQNymNaTr-Y

L’hybris, du grec ancien ὕϐρις / hybris, est une notion grecque qui se traduit souvent par « démesure ». C'est un sentiment violent inspiré des passions, particulièrement de l'orgueil. Les Grecs lui opposaient la tempérance et la modération. Dans la Grèce antique, l’hybris était considérée comme un crime. Elle recouvrait des violations comme les voies de fait, les agressions sexuelles et le vol de propriété publique ou sacrée1. On en trouve deux exemples bien connus : les deux discours de Démosthène, Contre Midias et le Contre Conon. C'est la tentation de démesure ou de folie imprudente des hommes, tentés de rivaliser avec les dieux. Cela vaut en général de terribles punitions de la part de ces derniers.

LA ROSE BLANCHE, LE COQ, LE MONUMENT ARMENIEN, L'AMBASSADE TUNISIENNE, LE REGARD AMERICAIN
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MessageSujet: Re: Monsieur Jean-Marc Bloch, Le symbolisme, L'action et TAY    Monsieur Jean-Marc Bloch, Le symbolisme, L'action et TAY  EmptyLun 6 Nov à 9:12

LA ROSE BLANCHE, LE COQ, LE MONUMENT ARMENIEN, L'AMBASSADE TUNISIENNE, LE REGARD AMERICAIN
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Title Saturn’s moon Daphnis in the Keeler Gap
Released 29/09/2017 9:00 am
Copyright NASA/JPL-Caltech/Space Science Institute
Description
Daphnis, one of Saturn’s small ring-embedded moons, is seen here kicking up waves as it orbits within a gap between rows of icy ring particles.

The image was taken by the international Cassini mission, which recently concluded its incredible 13-year odyssey in the Saturn system.

Images like the one featured here, which was first released in February 2017, provide scientists with a close-up view of the complicated interactions between a moon and the planet’s rings, as well as the interactions between the ring particles themselves.

Daphnis is just 8 km across, but its gravity is powerful enough to disrupt the tiny particles of the A-ring that mark the edge of a gap in the rings called the Keeler Gap. As the moon moves through the Keeler Gap, wave-like features are created in both the horizontal and vertical planes.

Three wave crests of diminishing size can be seen here in the wake of the moon’s passage. In each subsequent crest, the shape of the wave evolves as the ring particles within the crests collide with one another.

Zooming in towards the tiny moon reveals a faint, thin strand of ring material that almost appears to have been directly ripped out of the A-ring by Daphnis.

The images of this feature were taken in visible light, using Cassini’s narrow-angle camera at a distance of about 28 000 km from Daphnis. Image scale is 168 m/pixel.

The Cassini–Huygens mission is a cooperative project of NASA, ESA and ASI, the Italian space agency.

Id 384468

AINSI

Daphnis, officiellement Saturne XXXV Daphnis, est un satellite naturel de la planète Saturne. Il est, après Pan, le deuxième satellite connu le plus proche de Saturne. Daphnis et Pan sont les seules lunes connues orbitant à l'intérieur de l'anneau A.

Découverte

Le passage de Daphnis dans la lacune de Keeler provoque des vagues sur les bords de l'anneau A.
La découverte de Daphnis fut annoncée par Carolyn C. Porco et l'équipe Cassini Imaging Science Team le 6 mai 2005, à partir de six images prises par la sonde Cassini sur une période de 16 minutes le 1er mai, formant une animation de clichés petits angulaires de 0,180 s chacun, visant le bord extérieur de l'anneau A de Saturne2. Le satellite fut ensuite rétroactivement observé sur 32 images de l'anneau F prises le 13 avril (sur une période de 18 minutes) et également sur deux images à haute résolution (3,54 km/pixel) prises le 2 mai, sur lesquelles son disque de 8 km est visible. On avait précédemment déduit son existence des ondulations gravitationnelles observées sur le bord extérieur de la division de Keeler : à l'instar de Pan dans la division d'Encke, Daphnis produit en effet des sortes de vagues dans l'anneau3.

Le satellite porte le nom de Daphnis4, un berger, joueur de flûte de Pan et poète pastoral de la mythologie grecque. Daphnis était l'un des fils d'Hermès, le frère de Pan et un descendant des Titans.

Caractéristiques

Image de Daphnis obtenue par Cassini, montrant les ondulations qu'il induit aux rebords de la division de Keeler.
À l'instar de Pan et Atlas, deux autres satellites bergers de l'anneau A, Daphnis aurait une forme de toupie par l'apport de matériaux arrachés aux anneaux distants seulement de 17 km de sa surface. Le diamètre de ce minuscule satellite, initialement estimé de 6 à 8 km, a été révisé à environ 8 km depuis début 2009 par le Jet Propulsion Laboratory (Pasadena, Californie). Daphnis orbite dans la division de Keeler (largeur: 42 km) de l'anneau A ; son demi-grand axe est vraisemblablement égal à 136 505 km, ce qui permet d'estimer sa période de révolution à 0,595 37 jours. Les données disponibles ne permettent pas d'estimer son inclinaison ni son excentricité, bien que ces deux paramètres soient fort probablement très proches de zéro. On estime son albédo à 50 %.

Voir aussi

Articles connexes
Division de Keeler
Satellite berger
Satellites naturels de Saturne

Liens externes
(en) CICLOPS : Incluant un film des ondulations [archive]
(en) Annonce Cassini-Huygens [archive]
(en) Saturnian Satellite Fact Sheet [archive] (NASA, donne entre autres les caractéristiques physiques et orbitales de Daphnis)

Références


1.↑ a, b, c et d (en) C.C. Porco, P.C. Thomas, J.W. Weiss et D.C. Richardson, « Saturn’s Small Inner Satellites:Clues to Their Origins », Science, no 318,‎ 7 décembre 2007, p. 1602-1607 (lire en ligne [archive])
2.↑ (en) « 8524 - S/2005 S 1 » [archive], IAU Central Bureau for Astronomical Telegrams, 6 mai 2005
3.↑ (en) C.C. Porco et coll., « Cassini Imaging Science Initial Results on Saturn’s rings and small satellites », Science, vol. 307, no 5713,‎ 25 février 2005, p. 1226 - 1236 (résumé [archive])
4.↑ (en) « 8730 - SATURN XXXV (DAPHNIS) = S/2005 S 1 » [archive], IAU Central Bureau for Astronomical Telegrams, 17 juillet 2006



[masquer]

v · m
Système saturnien

Saturne

Atmosphère
· Magnétosphère

Grandes taches blanches

1876
· 1903
· 1933
· 1960
· 1990
· 1994
· 2006
· 2010

Autres

Hexagone
· Tempête du Dragon

Saturn (planet) large.jpg

Saturn-map-fr.jpg

Anneaux, divisions et lacunes

Anneau D
· Division de Guérin
· Anneau C
· Division de Colombo
· Division de Maxwell
· Division de Lyot
· Anneau B
· Division de Huygens
· Division de Cassini
· Anneau A
· Division d'Encke
· Division de Keeler
· Division de Roche
· R/2004 S 1 (Atlas)
· R/2004 S 2
· Anneau F
· R/2006 S 1 (Janus-Épiméthée)
· Anneau G
· R/2006 S 5 (Méthone)
· R/2007 S 1 (Anthée)
· Anneau de Pallène
· Anneau E
· Anneau de Phœbé

Bon article Satellites

S/2009 S 1
· Pan
· Daphnis
· Atlas
· Prométhée
· S/2004 S 6
· S/2004 S 4
· S/2004 S 3
· Pandore
· Épiméthée
· Janus
· Égéon
· Mimas
· Méthone
· Anthée
· Pallène
· Article de qualité Encelade
· Téthys
· Télesto
· Calypso
· Dioné
· Hélène
· Pollux
· Rhéa
· Article de qualité Titan (Atmosphère )
· Hypérion
· Japet
· Kiviuq
· Ijiraq
· Phœbé
· Paaliaq
· Skathi
· Albiorix
· S/2007 S 2
· Bebhionn
· Erriapus
· Skoll
· Siarnaq
· Tarqeq
· S/2004 S 13
· Greip
· Tarvos
· Hyrrokkin
· Mundilfari
· Narvi
· Jarnsaxa
· S/2006 S 1
· S/2004 S 17
· Bergelmir
· Ægir
· Suttungr
· S/2004 S 12
· Bestla
· Farbauti
· Hati
· S/2004 S 7
· Thrymr
· S/2007 S 3
· S/2006 S 3
· Surtur
· Kari
· Fenrir
· Ymir
· Loge
· Fornjot

Satellites à hélice

~ 150 dont (noms informels) Blériot
· Curtiss
· Earhart
· Hinkler
· Kingsford Smith
· Lindbergh
· Post
· Richthofen
· Santos-Dumont
· Sikorsky
· Wright

Inexistants

Chiron
· Thémis

Exploration

Programme Voyager (Voyager 1 · Voyager 2 )
· Cassini-Huygens (Cassini · Huygens )

Daphnis
Type
Satellite naturel de Saturne

Caractéristiques orbitales
(Époque J2000.0)


Demi-grand axe
136 504 km1

Excentricité
~0

Période de révolution
0,595 37 jour (env0,14 h 17 min.) j

Inclinaison
~0°

Caractéristiques physiques


Dimensions
9 × 8,6 × 6,2 km1

Masse
8,4×1013 kg1

Masse volumique moyenne
(0,34 ± 0,21) × 103 kg/m31

Gravité à la surface
? m/s2

Albédo moyen
~0,5

Température de surface
? K

Caractéristiques de l'atmosphère


Pression atmosphérique
Aucune

Découverte


Découvreur
Cassini Imaging Science Team

Date de la découverte
1er mai 2005

Désignation(s)


Désignation(s) provisoire(s)
S/2005 S 1

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MessageSujet: Re: Monsieur Jean-Marc Bloch, Le symbolisme, L'action et TAY    Monsieur Jean-Marc Bloch, Le symbolisme, L'action et TAY  EmptyLun 6 Nov à 9:30

L'HYBRIS, DAPHNIS, LA NOTION ET LES ETHIQUES DE RESPECTS

L’hybris, du grec ancien ὕϐρις / hybris, est une notion grecque qui se traduit souvent par « démesure ». C'est un sentiment violent inspiré des passions, particulièrement de l'orgueil. Les Grecs lui opposaient la tempérance et la modération. Dans la Grèce antique, l’hybris était considérée comme un crime. Elle recouvrait des violations comme les voies de fait, les agressions sexuelles et le vol de propriété publique ou sacrée1. On en trouve deux exemples bien connus : les deux discours de Démosthène, Contre Midias et le Contre Conon. C'est la tentation de démesure ou de folie imprudente des hommes, tentés de rivaliser avec les dieux. Cela vaut en général de terribles punitions de la part de ces derniers.

Title Saturn’s moon Daphnis in the Keeler Gap
Released 29/09/2017 9:00 am
Copyright NASA/JPL-Caltech/Space Science Institute
Description
Daphnis, one of Saturn’s small ring-embedded moons, is seen here kicking up waves as it orbits within a gap between rows of icy ring particles.

The image was taken by the international Cassini mission, which recently concluded its incredible 13-year odyssey in the Saturn system.

Images like the one featured here, which was first released in February 2017, provide scientists with a close-up view of the complicated interactions between a moon and the planet’s rings, as well as the interactions between the ring particles themselves.

Daphnis is just 8 km across, but its gravity is powerful enough to disrupt the tiny particles of the A-ring that mark the edge of a gap in the rings called the Keeler Gap. As the moon moves through the Keeler Gap, wave-like features are created in both the horizontal and vertical planes.

Three wave crests of diminishing size can be seen here in the wake of the moon’s passage. In each subsequent crest, the shape of the wave evolves as the ring particles within the crests collide with one another.

Zooming in towards the tiny moon reveals a faint, thin strand of ring material that almost appears to have been directly ripped out of the A-ring by Daphnis.

The images of this feature were taken in visible light, using Cassini’s narrow-angle camera at a distance of about 28 000 km from Daphnis. Image scale is 168 m/pixel.

The Cassini–Huygens mission is a cooperative project of NASA, ESA and ASI, the Italian space agency.
Id 384468
http://www.esa.int/spaceinimages/Images/2017/11/Saturn_s_moon_Daphnis_in_the_Keeler_Gap

Mythologie
Dans la mythologie grecque, Hybris est une divinité allégorique personnifiant l’hybris. Eschyle lui attribue pour mère Dyssebia (l'Impiété)2 tandis qu'Hygin la range parmi les enfants de la Nuit et de l'Érèbe3. Certains manuscrits de la Bibliothèque du pseudo-Apollodore font état de son commerce amoureux avec Zeus, qu'elle aurait rendu père du dieu Pan, mais le nom d'Hybris provient peut-être d'une mauvaise lecture de celui de la nymphe arcadienne Thymbris. Le plus souvent, c'est Coros, le dieu personnifiant la Satiété, que lui attribue pour fils Pindare4.

Title Daphnis' final appearance
Released 15/09/2017 2:44 pm
Copyright NASA/JPL-Caltech/Space Science Institute
Description
This image of Saturn's outer A Ring features the small moon Daphnis and the waves it raises in the edges of the Keeler Gap.

The image was taken by the international Cassini spacecraft on 13 September 2017. I is among the last images Cassini sent back to Earth.

The view was taken in visible light using the wide-angle camera at a distance of 782 000 km from Saturn. Image scale 4.3 km.

The Cassini–Huygens mission is a cooperative project of NASA, ESA and the Italian Space Agency.

Original image and more information
http://www.esa.int/spaceinimages/Images/2017/09/Daphnis_final_appearance

La notion d'hybris

La déesse Némésis tenant la roue de la fortune, statue en marbre du IIe siècle, Villa Getty.
La religion grecque antique ignore la notion de péché tel que le conçoit le christianisme. En effet, les Grecs n’imaginaient pas qu’un dieu puisse se préoccuper de ce qu’ils pensaient dans le secret de leur âme : « […] nul enseignement, nulle doctrine susceptibles de donner à cette participation affective d’un moment, assez de cohésion, de consistance et de durée pour l’orienter vers une religion de l’âme5. »

Il n'en reste pas moins que l’hybris constitue la faute fondamentale dans cette civilisation. Elle est à rapprocher de la notion de moïra, terme grec qui signifie entre autres « destin6 ». Les anciens concevaient en effet le destin en termes de partition. Le destin, c'est le lot, la part de bonheur ou de malheur, de fortune ou d'infortune, de vie ou de mort, qui échoit à chacun en fonction de son rang social, de ses relations aux dieux et aux hommes7. Or, l'homme qui commet l’hybris est coupable de vouloir plus que la part qui lui est attribuée par la partition destinale. La démesure désigne le fait de désirer plus que ce que la juste mesure du destin nous a attribué.

Le châtiment de l’hybris, par les dieux, est la némésis, qui fait se rétracter l'individu à l'intérieur des limites qu'il a franchies. Hérodote l'indique clairement dans un passage significatif :


« Regarde les animaux qui sont d'une taille exceptionnelle : le ciel les foudroie et ne les laisse pas jouir de leur supériorité ; mais les petits n'excitent point sa jalousie. Regarde les maisons les plus hautes, et les arbres aussi : sur eux descend la foudre, car le ciel rabaisse toujours ce qui dépasse la mesure8. »

Si l’hybris est donc le mouvement fautif de dépassement de la limite, la némésis désigne le mouvement inverse de la rétractation vengeresse.

L’hybris n'est pas réservée aux personnages de la mythologie, du domaine de l'imaginaire ni des héros de tragédie, c'était aussi la faute de personnages réels, dont Socrate accuse Alcibiade dans les livres de Platon, et dont traite Pausanias dans Le Banquet, où l'hybris est considéré comme un défaut caractéristique de la jeunesse. Dans l'organisation sociale archaïque d'Homère, lorsqu'il y a meurtre, la famille ou entourage proche du défunt poursuit personnellement l'accusé, mais celui-ci peut faire intervenir son clan et demander l'abandon des poursuites contre une rançon appelée en l'occurrence « prix du sang ». Dans son Traité des lois, Théophraste dit qu'il existe à Athènes deux sortes d'autels de justice : autels de la Vengeance et autels de l'Injure, en fait des pierres sans taille faisant office de tribunes devant l'Aréopage. L'autel du poursuivant s'appelait la pierre de l’anésie (ἀναιδεία), c'est-à-dire celle de la vengeance inflexible, qui refuse de recevoir le prix du sang (αἰδεῖσθαι). Celle de l'accusé s'appelait la pierre de l’hybris, c'est-à-dire de l'orgueil qui pousse au crime9,10.

Title Stuck on the rings
Released 16/10/2014 6:36 pm
Copyright NASA/JPL-Caltech/Space Science Institute
Description
Like a drop of dew hanging on a leaf, Tethys appears to be stuck to the A and F rings from this perspective.

Tethys (1062 kilometres across), like the ring particles, is composed primarily of ice. The gap in the A ring through which Tethys is visible is the Keeler gap, which is kept clear by the small moon Daphnis (not visible here).

This view looks toward the Saturn-facing hemisphere of Tethys. North on Tethys is up and rotated 43 degrees to the right. The image was taken in visible light with the Cassini spacecraft narrow-angle camera on 14 July, 2014.

The view was acquired at a distance of approximately 1.8 million kilometres from Tethys and at a Sun-Tethys-spacecraft, or phase, angle of 22 degrees. Image scale is 11 kilometres per pixel.

The Cassini Solstice Mission is a joint United States and European endeavor. The Jet Propulsion Laboratory, a division of the California Institute of Technology in Pasadena, manages the mission for NASA's Science Mission Directorate, Washington, D.C. The Cassini orbiter was designed, developed and assembled at JPL. The imaging team consists of scientists from the US, England, France, and Germany. The imaging operations center and team lead (Dr. C. Porco) are based at the Space Science Institute in Boulder, Colo.

Id 324665
http://www.esa.int/spaceinimages/Images/2014/10/Stuck_on_the_rings

Littérature et morale[modifier | modifier le code]

La mythologie regorge de récits mettant en scène un personnage puni pour son hybris envers les dieux : Tantale, Minos, Atrée, etc., sont tous maudits pour cette raison. Dans Les Travaux et les Jours d'Hésiode, les différentes races d'hommes (de bronze, de fer, etc.) qui se succèdent sont de même condamnées pour leur hybris. D'une certaine manière, la faute d'Agamemnon dans le premier livre de L'Iliade relève de l’hybris en tant qu'il dépossède Achille de la part de butin qui devrait justement lui revenir.

Dans cet extrait d'Aristote11, où hybris est traduit par « outrage » :


« V. Celui qui outrage méprise. En effet, l'outrage c'est le fait de maltraiter et d'affliger à propos de circonstances qui causent de la honte à celui qui en est l'objet, et cela dans le but non pas de se procurer autre chose que ce résultat, mais d'y trouver une jouissance. Ceux qui usent de représailles ne font pas acte d'outrage, mais acte de vengeance.
VI. La cause du plaisir qu'éprouvent ceux qui outragent, c'est qu'ils croient se donner un avantage de plus sur ceux auxquels ils font du tort. Voilà pour quoi les jeunes gens et les gens riches sont portés à l'insolence. Ils pensent que leurs insultes leur procurent une supériorité. À l'outrage se rattache le fait de déshonorer, car celui qui déshonore méprise, et ce qui est sans aucune valeur ne se prête d’aucune estimation, ni bonne, ni mauvaise. De là cette parole d'Achille en courroux : « Il m'a déshonoré, car, pour l'avoir prise (Briséis), il a l'honneur qu'il m'a ravi » ; et cette autre : « Comme un vil proscrit… » Ces expressions excitent sa colère. »

L'hybris est souvent considérée comme l’hamartia (« erreur » : la folie) des personnages des tragédies grecques et la cause de la némésis qui s'abat sur ces personnages. Toutefois, les tragédies ne présentent qu'une petite portion des hybris de la littérature grecque et, généralement, l'hybris a lieu de par des interactions entre mortels. En conséquence, il est le plus souvent admis que les Grecs ne considéraient pas l'hybris religieusement et encore moins que c'était chose normalement punie par les dieux12.

La conception de l’hybris comme faute détermine la morale des Grecs comme étant une morale de la mesure, de la modération et de la sobriété, obéissant à l'adage pan metron (en grec ancien παν μετρον, qui signifie littéralement « de la mesure en tout », ou encore « jamais trop » et « toujours assez »). L'homme doit rester conscient de sa place dans l'univers, c'est-à-dire à la fois de son rang social dans une société hiérarchisée et de sa mortalité face aux dieux immortels.

Autres mythes reliés[modifier | modifier le code]
Le mythe de Prométhée
Le mythe d'Icare
Le mythe de Lucifer
Le mythe de Bellérophon
Le mythe d'Arachné
Le mythe de Niobé
Mythes reliés aux enfers : Tantale et de Sisyphe
Le mythe d'Œdipe
Le mythe d'Iblis
Le mythe du Golem13
Le mythe de Laomédon, roi de Troie

Notes et références[modifier | modifier le code]

1.↑ (en) Douglas MacDowell, « Hybris in Athens », dans Greece and Rome no 23 (1976), p. 25.
2.↑ Eschyle, Euménides [détail des éditions] [lire en ligne [archive]], 532
3.↑ Hygin, Fables [détail des éditions] [(la) lire en ligne [archive]], préface.
4.↑ Pindare, Odes [détail des éditions] [lire en ligne [archive]] Olympiques, XIII, 10 ; Hérodote, Histoires [détail des éditions] [lire en ligne [archive]], VIII, 77, 1.
5.↑ Jean-Pierre Vernant, Mythe et pensée chez les Grecs, Paris, La Découverte, 2008, chap. 6[Où ?].
6.↑ Synonyme aussi de part, sort, lot ou portion.
7.↑ Voir, dans l'article Moïra, la partition du monde opérée par les trois grands Cronides, qui détermine le destin de chacun.
8.↑ Hérodote, VII, 10.
9.↑ (de) Schœmann, Griechisch Staais alterthümer, t. I, p. 471
10.↑ Dugit, Étude sur l’Aréopage athénien, p. 120.
11.↑ Rhétorique, II, 2, traduction de Ch. Emile Ruelle (1922) [lire en ligne [archive]].
12.↑ MacDowell, p. 22.
13.↑ Brigitte Munier, Technocorps, Les éditions nouvelles François Bourin, 2013, 188 p. (ISBN 979-10-252-0017-9), p110

Details Open/Close
Title Enceladus interior
Released 06/11/2017 5:00 pm
Copyright Surface: NASA/JPL-Caltech/Space Science Institute; interior: LPG-CNRS/U. Nantes/U. Angers. Graphic composition: ESA
Description
How water may be heated inside Saturn’s moon Enceladus.

Over time, cool ocean water seeps into the moon’s porous core. Pockets of water reaching deep into the interior are warmed by contact with rock in the tidally heated interior and subsequently rise owing to the positive buoyancy, leading to further interaction with the rocks. The heat deposited at the boundary between the seafloor and ocean powers hydrothermal vents. Heat and rocky particles are transported through the ocean, triggering localised melting in the icy shell above. This leads to the formation of fissures, from which jets of water vapour and the rocky particles from the seafloor are ejected into space.

In the graphic, the interior ‘slice’ is an excerpt from a new model that simulated this process. The orange glow represents the parts of the core where temperatures reach at least 90°C.

Tidal heating owing to the friction arising between particles in the porous core provides a key source of energy, but is not illustrated in this graphic. The tidal heating results primarily from the gravitational pull from Saturn.

A non-annotated version of this graphic is also available.

Id 386230
http://www.esa.int/spaceinimages/Images/2017/11/Enceladus_interior

Daniel Balavoine - S.O.S d'un terrien en détresse
http://www.esa.int/spaceinimages/Images/2017/11/Enceladus_interior

Michel Berger - Le Paradis Blanc
https://www.youtube.com/watch?v=Z2OawuAcIF4

Title Enceladus and its paper-thin crust
Released 05/07/2016 2:00 pm
Copyright LPG-CNRS-U. Nantes/Charles U., Prague
Description
Of all the icy moons in the Solar System, Saturn’s moon Enceladus is probably the ‘hottest’ when measured for its potential to host life. Despite its distance from Earth, it may also be the easiest to investigate.

Buried beneath its icy crust is a global ocean of water, much like the one scientists are convinced lies inside Jupiter’s moon Europa. The question is how to get below what is probably tens of kilometres of ice to see if there is life in the water.

Although this is the problem at Europa, at Enceladus the moon does some of the work for you. At its south poles, huge geysers of water jet into space. These come from the ocean depths and suggest that the ice there must be relatively thin for this to happen. But how thin? Planetary scientists may now have an answer.

The international Cassini spacecraft has been paying particular attention to Enceladus since arriving at Saturn in 2004. Indeed, it was Cassini that discovered the geysers on Enceladus in the first place. Now there are more than 100 individual jets known on the moon, each spewing water into space.

A team of independent researchers have now taken all of the data about Enceladus collected by the spacecraft and built a computer simulation of the moon that includes the thickness of the ice crust.

This picture of Enceladus has been created using data taken by Cassini’s high-resolution camera. The ice crust thickness, indicated by the colour, has then been plotted over the moon’s surface. According to the model, the thickness varies between about 35 km in the cratered equatorial regions (yellow) to less than 5 km in the active south polar terrain (blue).

In astronomical terms, this is paper-thin. The model predicts that the 505 km-wide moon contains a core that is 360–370 km in diameter. The rest is ocean and the ice crust, with the ice crust itself having an average thickness of 18–22 km.

Remarkably, however, the model predicts that the thickness of the ice reduces to less than 5 km at the south pole. This could make it easier for the water to escape along cracks and fissures.

Last year Cassini flew through the geysers, analysing the water with its instruments. On previous occasions, the discovery of silica particles, likely originating from Enceladus, and the presence of methane in the water plumes indicated there is hydrothermal activity at the ocean’s floor. This water and the chemicals were then transported from the floor to the base of the ice crust, and subsequently jetted through and out into space.

No one knows how the geysers are powered but showing that the ice crust could be much thinner than previously thought is intriguing.

Id 362742

http://www.esa.int/spaceinimages/Images/2016/07/Enceladus_and_its_paper-thin_crust

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MessageSujet: Re: Monsieur Jean-Marc Bloch, Le symbolisme, L'action et TAY    Monsieur Jean-Marc Bloch, Le symbolisme, L'action et TAY  EmptyLun 6 Nov à 9:37

La projection désigne l'opération mentale (inconsciente) par laquelle une personne attribue à quelqu'un d'autre ses propres sentiments, dans le but de se sortir d'une situation émotionnelle vécue comme intolérable par elle1. La personne n'a pas conscience d'appliquer ce mécanisme, justement car elle n'accepte pas les sentiments, ou sensations, qu'elle « projette » à l'extérieur, sur l'autre ou sur un objet. Il s'agit donc de mouvements pulsionnels intolérables, ou en tout cas, perçus comme tels2.

La projection peut apparaître aussi dans les cas de psychoses paranoïaque (délire paranoïaque) ou schizophrénique (hallucination, délire). Le « langage intérieur » du malade est alors identifié par celui-ci comme étant « une voix » venue du dehors, extérieur à lui-même. Il s'agit d'un mécanisme psychotique mettant en œuvre un processus primaire

Développement psychanalystes[modifier | modifier le code]

Tout au long de la construction théorique de ce concept, Freud a engagé le terme de projection afin de décrire un processus aperçu dans plusieurs pathologies psychiatriques (paranoïa), mais aussi dans le fonctionnement névrotique normal. Tout d'abord utilisée pour décrire le délire paranoïaque, la projection fut explicitée dans des termes névrotiques pathologiques (phobie), mais également normaux (phénomène de superstition ; jalousie projective). Enfin Freud reconnut à la projection un rôle important dans le transfert3.

Dans l'analyse qu'il propose des écrits de Daniel Paul Schreber, Freud indique trois temps du mécanisme de défense, projectif de la psychose paranoïaque :

Elle se fonde dans le cas Schreber sur un sentiment de nature homosexuelle :
1.Je l'aime mais cette pensée m'est insupportable car comment aimer un homme ?
2.Je le déteste puisqu'il m'amène à éprouver ce sentiment inacceptable. Mais cette hostilité éprouvée est également inacceptable.
3.Donc, il me persécute et parce qu'il m'inflige de telles souffrances, je puis le haïr.

En psychanalyse[modifier | modifier le code]

Cette section est vide, insuffisamment détaillée ou incomplète. Votre aide est la bienvenue ! Comment faire ?

C'est un mécanisme de défense du moi qui consiste à rejeter sur autrui des pulsions, des désirs et des pensées qu'un individu ne peut reconnaître pour siens.

Par exemple, C expose les raisons de ne pas admettre un faisceau de valeurs ou de croyances K. Si M a adopté ces croyances ou ces valeurs (ou si on les lui a fait adopter lorsqu'il était enfant et n'était pas en mesure de les discuter) et commence à prendre conscience de ces arguments, il se perçoit dès lors comme menaçant des valeurs qui forment la base de sa personnalité, ce qu'il ne peut admettre. Il imaginera donc facilement chez C une animosité qui ne s'y trouve pas nécessairement (si C se contente par exemple de citer des faits vérifiables et de poser des questions) et extériorisera ainsi sur autrui sa tension intérieure. Selon les parties du monde, cela peut concerner les sciences, la politique, l'économie, l'écologie, la religion, les manières de table, la sexualité ou tout autre sujet perçu comme "sensible".

Notes et références[modifier | modifier le code]


1.↑ Sigmund Freud, Case Histories II (PFL 9) p. 132
2.↑ Wade, Tavris "Psychology" Sixth Edition Prentice Hall 2000 (ISBN 0-321-04931-4)
3.↑ Jean-Michel Quinodoz, Reading Freud (London 2005) p. 24

Annexes[modifier | modifier le code]
Introjection
Identification projective, concept développé par Mélanie Klein

Bibliographie[modifier | modifier le code]
Vocabulaire de la psychanalyse, de Jean Laplanche et Jean-Bertrand Pontalis
Les méthodes projectives, Didier Anzieu, Catherine Chabert
De la projection, une étude psychanalytique, Sami Ali
Jeu et réalité, l'espace potentiel, Donald Winnicott
André Green: La projection: de l'identification projective au projet, in « La folie privée », Edf.: Gallimard, 1994 (ISBN 2070720748)
Dictionnaire de psychologie (sous la direction de Roland Doron et Françoise Parot), 1991, PUF Quadrige.
La projection, à chacun son film, de Virginie Megglé Éditions Eyrolles 2009



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v · m
Narcissisme

Types
Narcissisme de groupe · Égomanie · Narcissisme sain · Narcissisme malfaisant · Mégalomanie · Trouble de la personnalité narcissique · Narcissisme spirituel · Narcissisme au travail

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Défenses narcissiques
Déni · Idéalisation et dévaluation (en) · Distorsion (en) · Projection · Clivage du Moi

Phénomènes culturels
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Title Water-vapour plumes from Saturn's moon Enceladus
Released 13/03/2006 9:40 am
Copyright NASA/JPL/Space Science Institute
Description
Plumes of icy material extend above the southern polar region of Saturn's moon Enceladus as imaged by the Cassini spacecraft in February 2005.

Images like these are being analysed by scientists as they seek to explain the processes that could be producing such incredible features. Scientists believe that the plumes are geysers erupting from pressurised sub-surface reservoirs of liquid water above 273K (0°C).

This clear-filter image was taken with the Cassini spacecraft narrow-angle camera at a distance of approximately 321 000 kilometres from Enceladus. The image scale is approximately 1.8 kilometres per pixel.

France Gall - Ella, elle l'a
https://www.youtube.com/watch?v=lgHGU8gqz9U

Id 202878
http://www.esa.int/spaceinimages/Images/2006/03/Water-vapour_plumes_from_Saturn_s_moon_Enceladus

REVERIES
DU CITOYEN TIGNARD YANIS

LE MYTHE EST UN MOUVEMENT AUQUEL LES ÉTHIQUES SE REVENDIQUENT L'ENLÈVEMENT. NATALIE PORTMAN POSSÈDE LA HARGNE, LA NAÏVETÉ ET LE TALENT POUR INTERPRÉTÉE L'ENLÈVEMENT D'EUROPE ET ÊTRE L'ORACLE NARRATRICE DE CETTE GRANDE ÉPOPÉE DE LA MYTHOLOGIE GRECQUE ET DE L'HISTOIRE MÉDITERRANÉENNE... ECRIT DU CITOYEN TIGNARD YANIS.

LE MYTHE EST UN MOUVEMENT AUQUEL LES ÉTHIQUES SE REVENDIQUENT L'ENLÈVEMENT. NATALIE PORTMAN POSSÈDE LA HARGNE, LA NAÏVETÉ ET LE TALENT POUR INTERPRÉTÉE L'ENLÈVEMENT D'EUROPE ET ÊTRE L'ORACLE NARRATRICE DE CETTE GRANDE ÉPOPÉE DE LA MYTHOLOGIE GRECQUE ET DE L'HISTOIRE MÉDITERRANÉENNE... ECRIT DU CITOYEN TIGNARD YANIS.

LES OISEAUX DANS TOULOUSE OU LE CHANT DE NAGALÏÉW CÉLÉBRANT L'HIVER ET LA TRISTESSE RETROUVÉE DE CORÉ ALIAS PERSÉPHONE. LE SOUPIR DE L.

LA ROSE BLANCHE, LE COQ, LE MONUMENT ARMENIEN, L'AMBASSADE TUNISIENNE, LE REGARD AMERICAIN
ET LE CITOYEN TIGNARD YANIS
PAR Monsieur Jean-Marc Bloch et Monsieur Tignard Yanis.

France Gall - Ella, elle l'a
https://www.youtube.com/watch?v=lgHGU8gqz9U
FOR THE LIFE, THE HOPE AND THE FREEDOM...
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MessageSujet: Re: Monsieur Jean-Marc Bloch, Le symbolisme, L'action et TAY    Monsieur Jean-Marc Bloch, Le symbolisme, L'action et TAY  EmptyLun 6 Nov à 9:56

Interpretatio graeca et interpretatio romana
pour Monsieur Jean-Marc Bloch, Le symbolisme, L'action et TAY.

Title Another view of Enceladus's water-vapour jets
Released 13/03/2006 9:43 am
Copyright NASA/JPL/Space Science Institute
Description
Plumes of icy material extend above the southern polar region of Saturn's moon Enceladus, as imaged by the Cassini spacecraft in January 2005. The monochrome view is presented along with a colour-coded image on the right.

The view in this image is perpendicular to the tiger stripe fractures that straddle the south pole.



These images were taken with the Cassini spacecraft narrow-angle camera at a distance of approximately 209 400 kilometres from Enceladus. The image scale is about 1.3 kilometres per pixel.

The mosaic is an orthographic projection centred at 46.8 degrees south latitude, 188 degrees west longitude, and has an image scale of 67 metres per pixel. The original images ranged in resolution from 67 metres per pixel to 350 metres per pixel and were taken at distances ranging from 11 100 to 61 300 kilometres from Enceladus.

Id 211729

AINSI, DANS LE COEUR DE L'EREBE, DANS LE SOUFFLE DE METIS ET DANS L'ESPRIT DE YAHVE

Dans le Livre de Jonas (2:1), le texte hébreu parle de dag gadol (דג גדול), qui peut se traduire de manière littérale par « grand poisson ». La Septante a traduit cette phrase en grec par μέγα κῆτος / méga kễtos. Jérôme de Stridon traduit plus tard ces termes en latin de la Vulgate par piscis grandis (« grand poisson »). Cependant, dans l’Évangile selon Matthieu (12:40), il traduit le mot kễtos en cetus. Dans la mythologie grecque, Céto (du grec ancien Κητώ / Kêtố, « monstre marin », de Κῆτος / Kễtos, « gros poisson, animal énorme vivant dans l'eau » et en particulier « baleine »), ou encore Cétus, fille de Pontos (le Flot) et de Gaïa (la Terre), est une divinité marine primordiale. Le terme a également été utilisé pour désigner divers monstres marins par la suite.

Céto est à l'origine du terme « cétacé ». Cetus est également le nom de la constellation de la Baleine.

Fille de Gaïa ET DU COEUR DE L'EREBE; DANS LE SOUFFLE DE METIS ET DANS LE SOUFLLE DE YAHVE.
D'OU LA REVOLTE DES TITANS CONTRE OURANOS ET DE LA COLERE DES TITANS SUR JUPITER ET CHRONOS !


Phorcys (centre) et Céto (droite), mosaïque du musée du Bardo
Unie à son frère Phorcys, Céto engendre de nombreux monstres marins. La Théogonie d'Hésiode leur donne comme enfants Échidna, les Gorgones (Sthéno, Euryale et Méduse), les Grées (Ényo et Pemphrédo — Dino n'est pas citée par Hésiode), ainsi que Ladon, le « Dragon des Hespérides » (certains auteurs le donnent fils d'Échidna et de Typhon).

La scholie d'Apollonios de Rhodes donne Phorcys et Céto comme parents des Hespérides, mais ceci ne se retrouve dans aucun autre texte ancien.

Homère donne Thoosa, la mère de Polyphème, comme fille de Phorcys, mais sans préciser si Céto en est la mère.

Monstre marin dans les légendes grecques

Kễtos (plus tard latinisé en Cetus) est un terme générique dérivé de Céto qui a désigné différents monstres marins dans plusieurs mythes et ouvrages antiques.

Andromède et le monstre marin

Envoyé par Poséidon, ce « monstre marin » (θαλάσσιον κῆτος / thalássion kễtos) est combattu par Persée, désireux de sauver Andromède sacrifiée à la place des Éthiopiens après que sa mère, Cassiopée, a dit qu'elle était plus belle que les Néréides, chéries de Poséidon1.

Pline l'Ancien mentionne un culte de la « légendaire Céto » à Joppé — l'actuelle Jaffa — dans une seule référence, indiquant qu'on y trouve les restes des chaînes d'Andromède2. S. Safrai et M. Stern proposent deux hypothèses pour expliquer la mention d'un culte de Céto à Joppa chez Pline : ce culte était en réalité voué au monstre de l'histoire d'Andromède qu'un habitant de Joppé aurait établi sous le nom de Céto, et concernait une autre divinité, cetos ou Dercéto, dont le nom a été déformé3.

Laomédon et le monstre marin

Plus loin dans la Bibliothèque est racontée l'histoire (figurant également dans la Bibliothèque historique de Diodore) de Laomédon qui, après avoir froissé Apollon et Poséidon, fut forcé de sacrifier sa fille à un monstre marin (kễtos)4, qui venait enlever les hommes jusque dans les champs5. Mentionnant cette vengeance des dieux contre Laomédon, Ovide identifie Céto à une inondation6. D'autres auteurs, comme Valérius Flaccus, y joignent un bruit de tremblement de terre7. Ces deux éléments suggérant un tsunami.

Selon Apollodore, le monstre fut finalement tué par Hercules8,9. Selon les Histoires incroyables de Palaiphatos de Samos, le monstre Céto, qu'il dit s'appeler aussi Céton, était un roi puissant qui, grâce à ses navires, soumettait toutes les côtes de l'Asie mineure, dont notamment la ville de Troie, qui lui devait un tribut appelé dasmos. À cette époque, l'argent n'existait pas — aussi payait-on le tribu en nature, avec des chevaux, des bœufs, ou des jeunes filles. Si le tribut n'était pas payé, il dévastait la région. Héraclès et ses hommes armés passèrent dans la région alors que Céto débarquait et marchait contre Troie ; Laomédon engagea les soldats grecs qui aux côtés des siens luttèrent et tuèrent Céto et ses hommes10.

Autres mentions et représentations

En tant que tel, elle est décrite comme un horrible monstre marin femelle, qui avait l'apparence d'une immense baleine couplée avec des caractéristiques de requin, de raie et de dragon11. Elle pouvait prendre à loisir la forme d'une seule de ces quatre créatures ou toutes en même temps12. On la décrit souvent comme une baleine13 aux caractéristiques de requin (ce qui fait penser à l'orque épaulard) ou bien comme un dragon marin14 semblable à une raie (ce qui rappelle la raie manta).

Dans l’Odyssée, Homère qualifie des phoques de kétos.

Aristarque de Samothrace, rapporté par Eustathe de Thessalonique, suggère l'idée d'un mythe d'un peuple assez peu connu auquel Homère fait référence15 dans l’Odyssée, les Cétéens, dont on apprend en outre qu'ils étaient présents dans les combats durant la guerre de Troie aux côtés d'Eurypyle, un mysien se battant du côté des Troyens et qui vient donc d'un royaume voisin de Troie. Ces Cétéens tombent aussi à la guerre, alors qu'ils étaient venus épouser des femmes troyennes. Ce peuple aurait un mythe selon lequel on associe la mort des grands personnages à un gros poisson — qui est le sens de base du mot grec κῆτος / kễtos, qui désigne tout gros animal aquatique, comme des baleines, des cétacés16 — face au grand deuil dans lequel on se noie à leur disparition17.

" LE CHOC DES TITANS DANS LE CONCEPT D'HERITAGE ENTRE LE CIEL, LE TEMPS ET LA FOUDRE DEVANT L'ORIGINE ET SON CENTRE." CHANTENT ATHENA, ARTEMIS, LA NUIT, L'AURORE ET NEMESIS DEVANT LES PRETENDUS APPOLLON EN RENDANT HOMMAGE AUX ORPHEES ET AUX FIDES...

Dans la mythologie romaine, Fides ou Fidélité était la déesse de la bonne foi et de l'honneur. Son Interpretatio Graeca est πίστις / Pistis. Elle était représentée tantôt sous la forme d'une femme drapée, tantôt sous celle de deux mains jointes. Son culte était certainement célébré par les trois flamines majeurs. Le sacrifiant avait la main droite voilée, car le voile, protégeant de toute souillure, signifiait que la dextre était consacrée aux dieux quand elle concluait une accord1. Dans le panthéon romain, elle entretenait des rapports privilégiés avec Concordia et Ops, sa voisine immédiate sur le Capitole : en effet l'Abondance (Ops) est nécessaire au Crédit, comme le Crédit l'est à l'Abondance.

Son titre officiel est Fides populi romani (la Bonne Foi du peuple romain). Selon la tradition2, le second roi de Rome Numa Pompilius lui vouait une dévotion particulière et aurait appris aux Romains le serment par Fides. Il lui aurait élevé un autel3, et elle possédait un temple contre le bord sud du Capitole, à côté du temple de Jupiter Capitolin4.

Attributions

Fides présente trois attributions nettes. Elle veille tout d'abord à la foi jurée et foi promise, ainsi qu'aux secret des paroles confiées dans l'ombre. Elle était en effet la divinisation d'un caractère propre de Jupiter qui, parmi ses attributions, était le dieu protecteur des contrats, Dius Fidius, dieu du serment et de la loyauté. Elle était donc la personnalisation du respect des engagements, la gardienne de l'honnêteté et de l'intégrité des transactions entre les personnes. Cette divinité trouve son siège dans la main droite de l'homme ; ainsi, un engagement placé sous la protection de la déesse se traduisait habituellement par la remise du contrat de la main droite à la main droite de celui à qui on le confie (d'après Bonne Foi de P. Le Tourneau). L'étymologie qu'en propose Cicéron, à défaut d'être exacte, en illustre la compréhension des Romains : selon lui fides vient de l'expression « que soit fait (fiat) ce qui a été dit (dictum) »5.

Fides était aussi le fondement des relations internationales des Romains, dans la mesure où elle remplaçait les rapports de force par des relations fondées sur la confiance mutuelle3. Elle assurait la protection du vaincu qui reconnaissait sa défaite et suppliait la fides du peuple romain4. Fides était invoquée lors de la signature de traités avec les pays étrangers, ceux-ci étant conservés dans le temple sous sa protection. Elle entretient des liens privilégiés avec les fétiaux1.

Enfin, elle garantissait la protection loyale que les puissants devaient aux malheureux suppliants1.

Michel Berger - Le Prince des villes
https://www.youtube.com/watch?v=CKG_UjqjlZ8

L'HYBRIS, DAPHNIS, LA NOTION ET LES ETHIQUES DE RESPECTS

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CITOYEN TIGNARD YANIS
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Monsieur Jean-Marc Bloch, Le symbolisme, L'action et TAY  Empty
MessageSujet: Re: Monsieur Jean-Marc Bloch, Le symbolisme, L'action et TAY    Monsieur Jean-Marc Bloch, Le symbolisme, L'action et TAY  EmptyLun 6 Nov à 10:15


La tempérance est définie comme modération ou retenue de soi-même volontaire1. Elle est typiquement décrite en fonction de ce qu'un individu se retient de faire. Ceci inclut la retenue de représailles comme désir de paix et de pardon, retenue d'arrogance comme forme d'humilité et de modestie ainsi que la retenue d'excès comme forme de prudence, de calme et de contrôle de soi2.

Elle est (avec la prudence, la force et la justice) l’une des quatre vertus cardinales, dans la philosophie réaliste comme chez le philosophe grec Platon. Il existe différentes versions des quatre vertus cardinales (Sagesse, Justice, Prudence, Tempérance), (Sagesse, Justice, Courage, Tempérance) ou encore (Sagesse, Justice, Force Morale, Tempérance) selon l'empereur et philosophe stoïcien Marc Aurèle.

Thomas d'Aquin reprendra cette classification en fondant toute sa morale du bonheur sur les vertus cardinales.

Il y ajoutera les vertus théologales (qui sont la foi, l’espérance et la charité) et les dons du Saint-Esprit qui forment toute la structure anthropologique de la personne « mise debout » dans sa nature et par la grâce.

Présentation

La vertu de tempérance est liée aux trois autres vertus cardinales : on ne peut être vraiment prudent, ni vraiment juste, ni vraiment fort, si l’on ne possède pas aussi la vertu de tempérance. Cette vertu conditionne indirectement toutes les autres vertus - mais toutes les autres vertus sont indispensables pour que l’Homme soit tempérant (ou sobre). Cette vertu est appelée aussi sobriété. Elle est nécessaire à l’harmonie intérieure de l’homme, à sa beauté intérieure - et à sa santé (psychique et physique).

Le terme de tempérance semble se rapporter en quelque sorte qui est hors de l’Homme (nourriture, boisson, etc.). Cette référence à des éléments extérieurs à l’Homme a son fondement dans l’Homme. La vertu de tempérance permet à chaque Homme de faire triompher son « moi supérieur » sur son « moi inférieur ». Cette maîtrise met en valeur le corps. La vertu de tempérance fait en sorte que le corps et nos sens trouvent la juste place qui leur revient dans l'être humain.

La tempérance pour les Grecs

Pour les Grecs (Platon et Aristote notamment), la tempérance (ou modération, autre terme pour traduire le grec) est une vertu essentielle, qui vise à contrer un vice qui hantait les Grecs : la démesure.

Nietzsche, dans la Naissance de la tragédie, rattache l'hybris au dionysiaque et la sophrosyne à l'apollinien.

La tempérance dans le christianisme[modifier | modifier le code]

La tempérance est la vertu morale qui modère l'attrait des plaisirs et procure l'équilibre dans l'usage des biens créés. Elle assure la maîtrise de la volonté sur les instincts et maintient les désirs dans les limites de l'honnêteté. La personne tempérante oriente vers le bien ses appétits sensibles, garde une saine discrétion et « ne se laisse pas entraîner pour suivre les passions de son cœur » (SI 5, 2). La tempérance est souvent louée dans l'Ancien Testament : « Ne te laisse pas aller à tes convoitises, réprime tes appétits » (Si 18, 30). Dans le Nouveau Testament, elle est appelée « modération » ou « sobriété ». Nous devons « vivre avec modération, justice et piété dans le monde présent » (Tt 2, 12)3.

La tempérance implique la maîtrise de soi. La colère traduit souvent un manque de maîtrise de soi, puisqu'elle nous met « hors de nous-mêmes », perdant le contrôle de nous-mêmes, s'exprimant souvent en éclats de voix, paroles agressives, regards assassins4.

Possède la vertu de tempérance celui qui sait se maîtriser, celui qui ne permet pas à ses passions de l’emporter sur la raison, sur la volonté et aussi sur le cœur. Pour être en mesure de maîtriser nos passions, la convoitise de la chair, les explosions de la sensualité etc., nous ne devons pas aller au-delà des justes limites imposées à nous-mêmes et à notre moi inférieur. Cette vertu exige aussi l'humilité devant les dons que Dieu a offerts à notre nature humaine, humilité du corps et humilité du cœur5.

Notre-Dame de Chrétienté, La tempérance [archive]
Tarot

Tempérance est la quatorzième carte du tarot de Marseille. Cette carte représente un personnage ailé tenant deux vases reliés entre eux par un courant d'eau.

Références


1.↑ (en) Green, Joel, Dictionary of scripture and ethics., Grand Rapids, Mich: Baker Academic (ISBN 978-0-8010-3406-0), p. 769
2.↑ (en) Schwarzer, Ralf, Personality, human development, and culture : international perspectives on psychological science., Hove: Psychology, 2012 (ISBN 978-0-415-65080-9), pp. 127–129
3.↑ Catéchisme de l'Église catholique, § 1809, 1992
4.↑ La tempérance : maîtrise de soi [archive]
5.↑ La tempérance, 4e vertu cardinale [archive], saint Jean-Paul II, audience du 22 novembre 1978

Voir aussi


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Tempérance, sur Wikimedia Commons
tempérance, sur le Wiktionnaire

Articles connexes
Vertus cardinales
Vertus théologales
Prudence
Justice
Force
Sobriété

Imagine Dragons - Radioactive
https://www.youtube.com/watch?v=ktvTqknDobU

Nom commun

Terme est un nom commun masculin qui peut désigner divers concepts.

Beaux-Arts

Terme, (synonyme : hermès, buste d'Hermès, figure engainée), buste ou statue (toujours sans bras) à mi-corps se reliant insensiblement à un piédestal engainant ; l'historien de l'architecture Henry de Geymüller désigne sous le nom de « terme » un ensemble de douze gravures représentant chacune trois supports anthropomorphes, atlantes ou cariatides, portant chapiteau et parfois un entablement commun. C'est en général une figure masculine.

Droit

Le terme en droit civil français est une modalité qui affecte une obligation. Le terme peut être suspensif ou extinctif (voir aussi : Loi américaine d'extension du terme des droits d'auteur).

La déchéance du terme est une sanction qui atteint le débiteur en cas de non-paiement des annuités de remboursement de certains prêts, ainsi que le prévoit le droit français et utilisée spécialement en droit bancaire et en droit de la consommation.

Économie et finance
Change à terme, produit dérivé de gré à gré du marché des changes et des marchés monétaires des deux devises concernées.
Crédit bancaire : à très court terme (jusqu'à 3 mois) ;
à court terme (jusqu'à 2 ans) ;
à moyen terme (jusqu'à 7 ans) ;
à long terme (jusqu'à 20 ans) ;
à très long terme (au-delà de 20 ans).

Contrat à terme, engagement de livraison standardisé, dont les caractéristiques sont connues à l'avance.
Marché à terme (ou marché des contrats à terme), un marché où les règlements se font à une échéance ultérieure à celle des transactions.

Informatique et bibliographie
Terme, mot significatif employé pour la constitution d'un index terminologique ;
Terme de représentation, mot ou combinaison de mots, utilisé(e) comme partie du nom d'un élément de métadonnée par les moteurs de recherche.

Linguistique
Terme, un élément lexical, mot ou expression symbolisant un concept (la terminologie consiste en l'utilisation et l'étude des termes).

Logique
Terme concept de base du calcul des prédicats.
Terme, prémisse d'un syllogisme.
Terme moyen, proposition considérée comme vraie dans l'affirmation d'une disjonction.

Mathématiques
Terme, élément d'une suite, d'une série ou d'une opération.
Lambda-terme, entité syntaxique du lambda-calcul.

Médecine
Terme, date prévue de l'accouchement.

Météorologie
Prévisions à court terme, à moyen terme ou à long terme (voir aussi Centre européen pour les prévisions météorologiques à moyen terme).

Physique
En physique quantique, un terme spectroscopique désigne un ensemble de nombres quantiques associés au moment orbital et au spin d'une configuration électronique.

Psychologie
Mémoire à court terme (MCT), mémoire primaire qui permet de retenir et de réutiliser une quantité limitée d'informations pendant quelques secondes.
Mémoire à long terme (MLT), mémoire au sens courant en psychologie cognitive.
Mémoire de travail à long terme, partie activée de la mémoire à long terme.

Nom propre

Patronyme

Terme est un nom de famille notamment porté par :
Jean-François Terme (1791-1847), homme politique français, maire de Lyon ;
Joannès Terme (1823-1888), homme politique français, parlementaire du Rhône, fils du précédent.

Toponyme
Terme, une ville et un district de Turquie.
Le Terme est un lieu-dit de la commune de Villemur-sur-Tarn, en Haute-Garonne.

Mythologie
Terme, nom jadis donné au dieu romain Terminus.

Voir aussi

Terme (toponymie) Ce lien renvoie vers une page d'homonymie


Pallas
Ancien symbole de Pallas ou Variante du symbole de Pallas

Description de cette image, également commentée ci-après

Image en UV de Pallas prise par le télescope Hubble, montrant une surface aplatie

Caractéristiques orbitales
Époque 14 juillet 2004 (JJ 2453200,5)
Établi sur 7 829 observations couvrant 68635 jours, U = 0


Demi-grand axe (a)
414 739 470,69436745043 km
(2,7723621249 ua)

Périhélie (q)
319,358×106 km
(2,135 ua)

Aphélie (Q)
510,077×106 km
(3,410 ua)

Excentricité (e)
0,231

Période de révolution (Prév)
1 685,927 j

Vitesse orbitale moyenne (vorb)
17,65 km/s

Inclinaison (i)
34,852°

Longitude du nœud ascendant (Ω)
173,166°

Argument du périhélie (ω)
310,529°

Anomalie moyenne (M0)
346,022°

Catégorie
Astéroïde de la ceinture principale

Satellite de
Soleil

Paramètre de Tisserand (TJup)
3,043

Caractéristiques physiques


Dimensions
[(582 × 556 × 500) ± 18] km
(545 ± 18) km (diamètre moyen)

Masse (m)
(2,11 ± 0,26)×1020 kg

Masse volumique (ρ)
(2 490 + 600 - 400)1 kg/m3

Gravité équatoriale à la surface (g)
0,16 m/s2

Vitesse de libération
0,35 km/s

Période de rotation (Prot)
0,32555 j

Classification spectrale
B

Magnitude absolue (H)
4,13

Albédo (A)
0,14

Température (T)
~ 164 K

Découverte


Pré-découverte
6 avril 1779
(Charles Messier)

Découvert par
Heinrich Olbers

Date
28 mars 1802

Nommé d'après
Pallas

Désignation
aucune

https://fr.wikipedia.org/wiki/(2)_Pallas

PENSEES DU
CITOYEN TIGNARD YANIS
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