L'UNIVERS DE MINOUSKA ET LES FABLES DE NAGALÏÉW OU TAY
https://leclandesmouettes.1fr1.net/t402-l-univers-de-minouska-et-les-fables-de-nagaliew-ou-tayHE 1523-0901, CITIZEN PEGGY WHITSON et MONSIEUR DONALD TRUMP
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En physique, la constante gravitationnelle, ou constante universelle de gravitation, ou constante de Newton1, ou constante de Cavendish2, ou grand G3), notée G {\displaystyle G\ } G\ , est la constante de proportionnalité de la loi universelle de la gravitation d'Isaac Newton. Cette constante physique fondamentale apparaît aussi dans les lois qui en découlent (lois de Kepler, etc.) ainsi que la théorie de la relativité générale d'Albert Einstein.
Analyse dimensionnelle
D'après Newton, la gravitation est une force d'attraction entre deux corps massifs qui, d'une part, est directement proportionnelle au produit de leur masse et, d'autre part, est inversement proportionnelle au carré de la distance qui sépare leur centre de masse respectif :
| F | ∝ m 1 m 2 {\displaystyle |\mathbf {F} |\propto {m_{1}}{m_{2}}\qquad } {\displaystyle |\mathbf {F} |\propto {m_{1}}{m_{2}}\qquad } et F | ∝ 1 r 2 {\displaystyle \quad \mathbf {F} |\propto {\frac {1}{r^{2}}}\qquad } {\displaystyle \quad \mathbf {F} |\propto {\frac {1}{r^{2}}}\qquad } donc | F | ∝ m 1 m 2 r 2 {\displaystyle \quad |\mathbf {F} |\propto {\frac {{m_{1}}{m_{2}}}{r^{2}}}} {\displaystyle \quad |\mathbf {F} |\propto {\frac {{m_{1}}{m_{2}}}{r^{2}}}}
En analyse dimensionnelle, la dimension d'une force est :
[F] = M·L·T {\displaystyle \,} \,-2
La dimension de m 1 m 2 r 2 {\displaystyle {\frac {{m_{1}}{m_{2}}}{r^{2}}}} {\frac {{m_{1}}{m_{2}}}{r^{2}}} est :
[ m 1 m 2 r 2 ] {\displaystyle \left[{\frac {{m_{1}}{m_{2}}}{r^{2}}}\right]} {\displaystyle \left[{\frac {{m_{1}}{m_{2}}}{r^{2}}}\right]} = M {\displaystyle \,} \,2·L {\displaystyle \,} \,-2
Les deux composants n'étant pas de même dimension, l'équation aux dimensions reliant | F | {\displaystyle |{\mathbf {F} }|} |{{\mathbf F}}| à m 1 m 2 r 2 {\displaystyle {\frac {{m_{1}}{m_{2}}}{r^{2}}}} {\frac {{m_{1}}{m_{2}}}{r^{2}}} doit faire intervenir un facteur G {\displaystyle G} G de sorte que :
| F | = G m 1 m 2 r 2 {\displaystyle |{\mathbf {F} }|=G\;{\frac {m_{1}\ m_{2}}{r^{2}}}} |{{\mathbf F}}|=G\;{\frac {m_{1}\ m_{2}}{r^{2}}}
Ce facteur est donc de dimension :
[G] = [ F ] [ r 2 ] [ m 1 m 2 ] {\displaystyle {\frac {[F][r^{2}]}{[{m_{1}}{m_{2}}]}}} {\displaystyle {\frac {[F][r^{2}]}{[{m_{1}}{m_{2}}]}}} = M {\displaystyle \,} \,-1·L {\displaystyle \,} \,3·T {\displaystyle \,} \,-2
Dans le système international d'unités, il s'exprime donc en kg-1⋅m3⋅s-2.
Les équations aux dimensions d'un problème demandent parfois que l'on distingue entre masse inerte et masse grave. Ici, une force, étant reliée à la masse par l'équation fondamentale de la dynamique, est une masse inerte. Les deux masses intervenant dans l'attraction se manifestent l'une par le champ gravitationnel qu'elle créé, et est donc une masse grave, et l'autre par le poids qu'elle manifeste dans ce champ, et est donc une masse pesante. La loi de l'action et de la réaction implique que la force d'attraction est symétrique en m1 et m2, et donc que masse grave et masse pesante sont identiques. En revanche, l'identité entre masse inerte et masse grave fait l'objet du principe d'équivalence de la mécanique relativiste, et on peut imaginer une mécanique newtonienne où ces deux masses seraient différentes pour une matière donnée. Pour une telle analyse, la constante gravitationnelle sera donc de dimension :
[G] = Mi.Mg-2.L3.T-2
Notation
La constante est couramment notée G {\displaystyle G} G, symbole correspondant à la lettre G majuscule de l'alphabet latin.
D'après John J. Roche4 et John D. Barrow5, ce symbole a été introduit, en 1885, par Arthur König (en) et Franz Richarz6.
Valeur
La constante gravitationnelle G {\displaystyle G} G est une constante de proportionnalité de la force de gravitation (c'est-à-dire d'attraction entre les corps), cette dernière suivant la loi en carré inverse des distances et étant proportionnelle au produit des masses m 1 {\displaystyle m_{1}} m_1 et m 2 {\displaystyle m_{2}} m_{2}.
Valeur dans le SI
G {\displaystyle G} G correspond à la force entre deux masses d'un kilogramme chacune, distantes d'un mètre.
Dans les unités SI, le CODATA recommande la valeur suivante7 :
G = 6,674 08 ( 31 ) × 10 − 11 m 3 ⋅ k g − 1 ⋅ s − 2 {\displaystyle G=6{,}674\,08(31)\times 10^{-11}\;{\rm {m^{3}\cdot kg^{-1}\cdot s^{-2}}}} {\displaystyle G=6{,}674\,08(31)\times 10^{-11}\;{\rm {m^{3}\cdot kg^{-1}\cdot s^{-2}}}}
les chiffres entre parenthèses donnant la valeur de l'incertitude standard, qui est :
± 0,000 31 × 10 − 11 m 3 ⋅ k g − 1 ⋅ s − 2 {\displaystyle \pm 0{,}000\,31\times 10^{-11}\;{\rm {m^{3}\cdot kg^{-1}\cdot s^{-2}}}} {\displaystyle \pm 0{,}000\,31\times 10^{-11}\;{\rm {m^{3}\cdot kg^{-1}\cdot s^{-2}}}}
soit une incertitude relative de :
4 , 6 × 10 − 5 {\displaystyle 4{,}6\times 10^{-5}} {\displaystyle 4{,}6\times 10^{-5}}
En termes dimensionnels, on peut également exprimer cette constante en :
N ⋅ m 2 ⋅ k g − 2 {\displaystyle {\rm {N\cdot m^{2}\cdot kg^{-2}}}} {\rm {N\cdot m^{2}\cdot kg^{{-2}}}}
Valeur CGS
Dans le système CGS la valeur de la constante est :
G = ( 6,674 08 ± 0,000 31 ) × 10 − 8 c m 3 ⋅ g − 1 ⋅ s − 2 {\displaystyle G=(6{,}674\,08\pm 0{,}000\,31)\times 10^{-8}\;{\rm {cm^{3}\cdot g^{-1}\cdot s^{-2}}}} {\displaystyle G=(6{,}674\,08\pm 0{,}000\,31)\times 10^{-8}\;{\rm {cm^{3}\cdot g^{-1}\cdot s^{-2}}}}
Valeur en unités naturelles
Dans les unités dites « naturelles », G {\displaystyle G\,} G\, et les autres constantes physiques comme la vitesse de la lumière c {\displaystyle c\,} c\, ont pour valeur 1.
Nouvelles valeurs obtenues
D'après le rapport d'Erland Myles Standish (en) à l'Union astronomique internationale, en 1994, la meilleure estimation de la valeur de G était :
G = 6,672 59 ( 30 ) × 10 − 8 c m 3 ⋅ g − 1 ⋅ s − 2 {\displaystyle G=6{,}672\,59(30)\times 10^{-8}\;{\rm {cm^{3}\cdot g^{-1}\cdot s^{-2}}}} G=6{,}672\,59(30)\times 10^{{-8}}\;{\rm {cm^{3}\cdot g^{{-1}}\cdot s^{{-2}}}}
En 2007, J. B. Fixler, G. T. Foster, J. M. McGuirk et M. A. Kasevich ont obtenu la valeur suivante8 :
G = 6,693 ( 72 ) × 10 − 11 m 3 ⋅ k g − 1 ⋅ s − 2 {\displaystyle G=6{,}693(72)\times 10^{-11}\;{\rm {m^{3}\cdot kg^{-1}\cdot s^{-2}}}} G = 6{,}693(72) \times10^{-11}\; \rm m^3 \cdot kg^{-1} \cdot s^{-2}
Dans une étude menée en 2010, Harold V. Parks et James E. Faller9 ont obtenu une valeur différente de celle déjà trouvée :
G = 6,672 34 ( 14 ) × 10 − 11 m 3 ⋅ k g − 1 ⋅ s − 2 {\displaystyle G=6{,}672\,34(14)\times 10^{-11}\;{\rm {m^{3}\cdot kg^{-1}\cdot s^{-2}}}} G=6{,}672\,34(14)\times 10^{{-11}}\;{\rm {m^{3}\cdot kg^{{-1}}\cdot s^{{-2}}}}
Comparaison avec les autres forces fondamentales
Quand on compare les quatre forces fondamentales (force de gravitation, force électromagnétique, force faible, force forte), il apparaît que la force de gravitation est de très loin la plus faible de toutes. Par exemple, la force de gravitation entre un électron et un proton séparés par un mètre vaudrait environ 10-67 newton, tandis que la force électromagnétique entre les deux mêmes particules à la même distance vaudrait environ 10-28 newton, c'est-à-dire 39 ordres de grandeur (ou 1039 fois) plus importante.
Mesures de la constante gravitationnelle
La constante gravitationnelle est l'une des constantes les plus difficiles à mesurer.
Article détaillé : Expérience de Cavendish.
G {\displaystyle {G}} {G} a été mesurée directement la première fois par Henry Cavendish10 en 1798, inspiré par l'œuvre de John Michell. Il utilisa une balance de torsion avec deux boules en plomb placées le long d'une tige horizontale. La connaissance du moment d'inertie de l'ensemble tige+boules et de la constante de torsion du fil de suspension permet de calculer la fréquence des oscillations de la balance. La très faible attraction causée par deux autres boules, placées indépendamment à l'extrémité de la tige, cause une légère modification des oscillations, et permet de calculer la force de gravité entre les boules, et ainsi la valeur de la constante de gravitation. Cavendish trouve 6 , 6 × 10 − 11 N ⋅ m 2 ⋅ k g − 2 {\displaystyle 6{,}6\times 10^{-11}\;{\rm {N\cdot m^{2}\cdot kg^{-2}}}} 6{,}6\times 10^{{-11}}\;{\rm {N\cdot m^{2}\cdot kg^{{-2}}}}. Cependant, son but n'était pas de mesurer cette constante, mais de mesurer la masse de la Terre.
La précision de la valeur mesurée de G {\displaystyle {G}\ } {G}\ a peu changé depuis cette première expérience. Cela est dû, non seulement à la faiblesse de la force de gravitation, mais aussi à l'impossibilité de s'affranchir réellement de la présence d'autres objets massifs (comme les murs du laboratoire...). Une très légère vibration du sol (provoquée par exemple par le passage d'un camion dans la rue) peut aussi compromettre la précision de la mesure. Une récente étude (Gillies, 1997) a montré que les valeurs publiées de la constante varient beaucoup, et que des mesures plus récentes et plus précises s'excluent mutuellement.
Historiquement l’existence de cette constante apparaît donc avec la loi de la gravitation de Newton mais ne pouvait constituer à ce stade qu’une hypothèse.
La détermination de sa valeur a été réalisée à partir des expériences de Cavendish (1798). Les résultats de cette époque convergeaient vers une valeur unique (à des erreurs expérimentales acceptables près) démontrant par la même occasion l’existence de la constante.
Cette constante associée à l’expression de Newton forme la formule de l’attraction universelle, celle-ci verrait donc également ses bases également fragilisées.
Cette formule, féconde, d’une grande simplicité de mise en œuvre, demeure utilisée sur des sujets actuels malgré l’avènement de la relativité. (Exemple : hypothèse de la matière noire.)
Constantes associées
Le paramètre gravitationnel standard
Article détaillé : paramètre gravitationnel standard.
Le produit G M {\displaystyle GM} GM s'appelle le paramètre gravitationnel standard, noté μ {\displaystyle \mu } \mu (mu).
Ce paramètre fournit une simplification pratique des différentes formules liées à la gravitation.
Selon que M {\displaystyle M} M désigne la masse de la Terre ou du Soleil, μ {\displaystyle \mu } \mu s'appelle la constante gravitationnelle géocentrique ou héliocentrique.
En fait, pour la Terre et le Soleil, ce produit est connu avec une plus grande précision que celle associée à chacun des deux facteurs G {\displaystyle G} G et M {\displaystyle M} M. Il est ainsi possible d'utiliser la valeur du produit connue avec une plus grande précision, plutôt que de substituer les valeurs des deux paramètres.
Pour la Terre : μ = G M = 398 600,441 8 ± 0,000 8 k m 3 ⋅ s − 2 {\displaystyle \mu =GM=398\,600{,}441\,8\pm 0{,}000\,8\ {\rm {km^{3}\cdot s^{-2}}}} \mu =GM=398\,600{,}441\,8\pm 0{,}000\,8\ {\rm {km^{{3}}\cdot s^{{-2}}}}.
La constante gravitationnelle de Gauss
De même, les calculs de la mécanique céleste peuvent être faits dans les unités de masse solaire plutôt que celles du Système international d'unités, comme le kilogramme.
Dans ce cas, on utilise la constante gravitationnelle de Gauss11, qui se note k {\displaystyle k} k :
k = 0,017 202 098 95 A 3 2 D − 1 S − 1 2 {\displaystyle k=0{,}017\,202\,098\,95\ A^{\frac {3}{2}}\ D^{-1}\ S^{-{\frac {1}{2}}}} k=0{,}017\,202\,098\,95\ A^{{{\frac {3}{2}}}}\ D^{{-1}}\ S^{{-{\frac {1}{2}}}}
avec :
A {\displaystyle A} A est une unité astronomique,
D {\displaystyle D} D est le jour solaire moyen,
S {\displaystyle S} S est la masse solaire.
Si à la place du jour solaire moyen, on utilise l'année sidérale comme unité de temps, la valeur de k {\displaystyle {k}\ } {k}\ est alors très proche de 2 π {\displaystyle 2\pi } 2 \pi.
Voir aussi
Bibliographie
George T. Gillies. « The Newtonian gravitational constant: recent measurements and related studies ». Reports on Progress in Physics ; 60 : 151-225, 1997. (A lengthy, detailed review. See figure 1 and table 2 in particular. Disponible en ligne : PDF [archive].)
(en) Erland Myles Standish, « Report of the IAU WGAS Sub-group on Numerical Standards », dans Immo Appenzeller (éd.), Highlights of Astronomy, vol. 10, Dordrecht, Kluwer Academic Publishers, 1994. (Rapport complet disponible en ligne : PostScript [archive]. Tableaux du rapport aussi disponibles : Astrodynamic Constants and Parameters [archive].)
Jens H. Gundlach et Stephen M. Merkowitz. « Measurement of Newton's Constant Using a Torsion Balance with Angular Acceleration Feedback ». Physical Review Letters, 85(14):2869-2872, 2000. (Aussi disponible en ligne : PDF [archive].)
Peter J. Mohr et Barry N. Taylor, CODATA recommended values of the fundamental physical constants: 2002 (Reviews of Modern Physics, 2005, vol. 77, p. 1–107). PDF [archive], section Q (p. 42–47) décrit les expériences de mesures mutuellement exclusives à partir desquelles la valeur CODATA de G est dérivée.
Jean-Philippe Uzan & Roland Lehoucq, Les constantes fondamentales, Belin (2005) (ISBN 2-7011-3626-1). La section sur la constante de gravitation contient, entre autres, une traduction française des articles originaux de Maskeline, Cavendish sur la mesure de la constante de gravitation et une traduction des textes de Dirac, Gamow et Teller sur l'hypothèse d'une constante de gravitation variable.
Articles connexes
Constante d'Einstein (en)
Henry Cavendish
Hypothèse des grands nombres de Dirac
Seconde (temps)
Table des constantes astrophysiques
Unités de Planck
Liens externes
(en) The International System of Units (SI) [archive] (site du Bureau International des Poids et Mesures).
(en) Valeurs CODATA (Committee on Data for Science and Technology [archive]) internationalement recommandées des constantes fondamentales de la physique.
(en) Débat à propos des méthodes de mesure de la constante gravitationnelle [archive].
(fr) Illustration du pendule de Cavendish ou : comment mesurer les masses de l'Univers [archive].
(fr) Description d'un rapport de travail pratique [archive] Université de Neuchâtel.
(en) G-whizzes disagree over gravity [archive] (dispersion des résultats de mesure), Nature, 23 août 2010.
(en) Simple pendulum determination of the gravitational constant [archive].
Notes et références
↑ Entrée « gravitation (constante de la) », dans Richard Taillet, Pascal Febvre et Loïc Villain, Dictionnaire de physique, Bruxelles, De Boeck Université, 2009, XII-741 p. (ISBN 978-2-8041-0248-7, notice BnF no FRBNF42122945), p. 258, en ligne [archive] sur Google Livres (consulté le 11 juillet 2014)
↑ Jean-Claude Pecker, L'Univers exploré, peu à peu expliqué, Paris, Odile Jacob, mai 2003, 335 p. (ISBN 2-7381-1188-2, notice BnF no FRBNF39002977), notamment p. 175, en ligne [archive] sur Google Livres (consulté le 11 juillet 2014)
↑ Rupert Sheldrake, Réenchanter la science, Paris, Albin Michel, 2013 (ISBN 978-2-226-28910-0), en ligne [archive] sur Google Livres (consulté le 11 juillet 2014)
↑ (en) John J. Roche, The Mathematics of Measurement: A Critical History, Londres, Athlone Press, 1998, X-330 p. (ISBN 0-387-91581-8, OCLC 40499222), p. 161 (lire en ligne [archive] [html])
↑ John D. Barrow, Les Constantes de la nature, Paris, Odile Jacob, 2005, 332 p. (ISBN 2-7381-1671-X, OCLC 63682144, notice BnF no FRBNF40047556), p. 291, n. 43 (lire en ligne [archive] [html])
↑ (de) Arthur König et Franz Richarz, « Eine neue Methode zur Bestimmung der Gravitationsconstante », Annalen der Physik und Chemie, vol. 260, no 4, 1885, p. 664-668 (DOI 10.1002/andp.18852600409, Bibcode 1885AnP...260..664K, lire en ligne [archive] [PDF]).
↑ [PDF] « CODATA 2014 Newtonian constant of gravitation » [archive], National Institute of Standards and Technology (NIST), 2012 (consulté le 6 janvier 2017)
↑ (en) J. B. Fixler, G. T. Foster, J. M. McGuirk et M. A. Kasevich, « Atom Interferometer Measurement of the Newtonian Constant of Gravity », Science, vol. 315, no 5808, 7 janvier 2007, p. 74-77 (DOI 10.1126/science.1135459, Bibcode 2007Sci...315...74F)
↑ (en) Harold V. Parks et James E. Faller, « A Simple Pendulum Determination of the Gravitational Constant », Physical Review Letters, vol. 105, no 11, 7 septembre 2010, p. 110801-110805 (DOI 10.1103/PhysRevLett.105.110801, arXiv 1008.3203v3, lire en ligne [archive] [PDF])
↑ (en)Experiments to Determine the Density of the Earth [archive], Philosophical Transactions of the Royal Society of London, 1798
↑ (en)Dictionary of Technical Terms for Aerospace Use - G [archive]
D'une manière générale, la conservation est l'acte qui consiste à préserver un élément dans un état constant. On retrouve le mot dans plusieurs domaines :
en écologie, la conservation de la Nature et la conservation de la biodiversité : voir le portail de la conservation de la nature ;
en botanique, la Conservation est un principe de nomenclature ;
en agroalimentaire, la conservation des aliments ;
en muséographie, la conservation muséographique ;
en architecture, la conservation architecturale ;
en archivistique et Sciences de l'information et des bibliothèques, la conservation des documents ;
en cinématographie, la conservation et restauration des films ;
en finance, la conservation de titres ;
en politique, l'idéologie de conservation est appelée conservatisme ;
en génétique, on parle de conservation (en) lorsqu'une séquence génétique se retrouve de façon identique au sein d'un même génome ou de deux génomes distincts.
La conservation est l'une des missions fondamentales des musées.
conservation et valorisation, une contradiction permanente
Les institutions patrimoniales, dont les musées, se trouvent soumises à un paradoxe fondamental : d’un côté, elles ont pour mission de conserver le patrimoine dans des conditions optimales et de l’autre, elles doivent les mettre en valeur auprès du public. Or toute présentation nuit inévitablement à la bonne conservation de ce patrimoine, du fait de la lumière, de la poussière, de mauvaises conditions climatiques ou encore des manipulations. À l’inverse, si les collections d'un musée étaient uniquement conservées dans des conditions idéales, elles resteraient méconnues de tous et perdraient donc tout intérêt.
Les conservateurs, les responsables de collections et les régisseurs, chargés du mouvement des objets et de leur bonne conservation, cherchent donc constamment à pallier ces contradictions. La proportion des collections présentées ne dépasse pas, dans la plupart des cas, 5 à 10 % de l'ensemble : il est donc indispensable de mettre en oeuvre des réserves de qualité présentant toutes les garanties de conservation préventive nécessaires et, en parallèle, de prévoir des conditions d’exposition assurant une dégradation minimale aux objets présentés, voire de mettre en place une rotation des objets les plus fragiles afin de leur laisser le temps de « se reposer » après une exposition plus ou moins prolongée. Ainsi, pour une seule parure de plumes amérindienne exposée, trois autres sont nécessaires dans les collections pour permettre une bonne conservation des matières et de leurs couleurs.
Dans le cas du musée des Confluences, la conception des expositions a pris en compte dès l’origine cette double nécessité en instaurant un principe de présentation évolutive dans les espaces dévolus aux publics et en créant, en parallèle, des réserves modèles au Centre de conservation et d'étude des collections (CCEC).
l'essor de la conservation préventive
Le CCEC s'inscrit parfaitement dans la mise en oeuvre de la conservation préventive, qui a largement bénéficié des principes édictés par l'ICOM (Conseil international des musées) et des recherches menées par des institutions comme le CICRP (Centre interdisciplinaire de conservation et de restauration du patrimoine) et le C2RMF (Centre de recherche et de restauration des musées de France).
Selon le vieil adage « mieux vaut prévenir que guérir », il s'agit de se donner les moyens d'assurer des conditions de conservation optimales afin de limiter les dégradations : inertie thermique des bâtiments, climatisation adaptée à chaque type de collections, surveillance et contrôles réguliers, conditionnements adaptés en matériaux neutres, formation aux manipulations, etc.
Au-delà, le musée est en train d'élaborer un plan d'urgence afin de prévenir les conséquences d'un sinistre : incendie, inondation, infestation, tout doit être envisagé pour mettre en place les équipements et les formations adéquates. Ce plan nécessite également de repérer finement les collections afin de définir des priorités d'évacuation ou de sauvetage. Enfin, les services de sécurité et de secours doivent eux aussi être sensibilisés à la nature des biens pour limiter les dégradations dues à leur intervention. En lien étroit avec le service des musées de France au ministère de la Culture et de la Communication, le Comité français du Bouclier Bleu a développé une expertise en matière de plan de prévention et d'urgence, tout en mobilisant des professionnels de la conservation et de la restauration lors de sinistres majeurs.
les facteurs de dégradation
L’altération des collections est due à plusieurs facteurs, de nature physique (lumière, poussière, température, hygrométrie, etc.) ou biologique (insectes ou moisissures qui se nourrissent de la matière organique des objets). Mais des dégradations peuvent aussi survenir lors de manipulations maladroites ou d’accidents météorologiques, comme ce fut le cas lors des violents orages de grêle qui ont endommagé la toiture du muséum en 1874 (Palais Saint-Pierre) et en 1955 (bâtiment Guimet).
Ces dégradations affectent à des degrés variés tous les types de collections. La matière organique est sans doute la plus fragile, et la plupart des objets d’un musée de sciences naturelles et humaines en contiennent, qu’il s’agisse d’os, d’animaux ou d’objets composites faits de peau, de plumes, de bois etc. Les objets contenant des métaux ou des minéraux peuvent également être affectés par des oxydations ou des réactions chimiques dues, entre autres, à l’humidité ou aux rayons ultraviolets. Beaucoup d’objets étant de nature mixte, comme par exemple les instruments scientifiques anciens (comprenant laiton, cuir, bois ou papier) ou les masques africains (en bois, soie d’araignée, dents animales ou cheveux par exemple), il est illusoire d’appliquer des principes de conservation fondés uniquement sur les matériaux utilisés.
la restauration
Même si l’accent est mis aujourd’hui sur la conservation préventive, il va de soi que beaucoup de pièces nécessitent un recours à un traitement curatif pour pallier les dégâts du temps ou de restaurations antérieures. Les recherches scientifiques récentes en matière de restauration des collections de musée ont permis de définir avec une grande précision les traitements à faire – ou au contraire à éviter – sur les objets, afin de préserver leur intégrité et de rendre toute intervention réversible : le musée des Confluences s'est appuyé sur l'expertise du CICRP et du C2RMF pour faire valider sa méthodologie et le choix de certains prestataires.
Compte tenu de l’extrême variété de tailles et de matériaux des collections du musée des Confluences, la quasi-totalité des restaurations est en effet effectuée par du personnel extérieur agréé par le Service des musées de France auprès de la Fédération française des professionnels de la conservation-restauration, dans le respect du code de déontologie de l'ICOM. Bien souvent, une étude préalable se révèle nécessaire pour analyser la composition des pièces en vue de leur restauration.
Ces restaurations peuvent être lancées à l’occasion d’événements particuliers, comme des prêts pour des expositions extérieures ou des études scientifiques. Elles peuvent également intervenir dans le cadre d'opérations de plus grande envergure, comme l'ouverture d'un musée : c'est le cas au musée des Confluences où des programmes pluriannuels de restauration sur les spécimens naturalisés ont été mis en oeuvre pour analyser l’état des pièces et, selon les cas, en stabiliser l’état, assainir les objets ou les traiter plus profondément. De plus, un chantier des collections a été mis sur pied avec l’assistance d’un prestataire extérieur, pour préparer à la fois l’ensemble des pièces prévues pour être exposées au musée des Confluences, et l’ensemble des collections de sciences humaines avant leur transfert dans les réserves du nouveau musée.
Certaines de ces restaurations ont marqué les esprits par leur qualité ou leur ampleur : la restauration du quart de cercle par Romain Jeanneret, restaurateur métal de la Haute Ecole-Arc de Neuchâtel sous la direction de Stéphane Crevat, a ainsi été menée avec un comité de restauration pluri-disciplinaire. Son mémoire de fin d'étude a été présenté aux JERI 2012 à Lyon pour témoigner de sa démarche exemplaire. Citons également les restaurations et soclages du Camarasaurus, de la rhytine de Steller ou encore du fameux mammouth de Choulans.
Les rapports de restauration seront progressivement mis en ligne, avec l'accord des restaurateurs : en effet, s'il s'agit bien d'archives publiques immédiatement communicables, les restaurateurs disposent de droits de propriété intellectuelle sur les photographies réalisées lors de leur intervention. Leur autorisation est donc indispensable.
RAPPORT DU
CITOYEN TIGNARD YANIS
SOUS L’ÉGIDE DE Y'BECCA