Le clans des mouettes
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Le clans des mouettes

ainsi est la force.
 
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 TAY LA CHOUETTE EFFRAIE, Y'BECCA ET LE 20 FEVRIER 1995

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yanis la chouette




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MessageSujet: TAY LA CHOUETTE EFFRAIE, Y'BECCA ET LE 20 FEVRIER 1995   TAY LA CHOUETTE EFFRAIE, Y'BECCA ET LE 20 FEVRIER 1995 EmptyMar 5 Sep à 8:52

Un apogée (du grec apogeios : loin de la terre ; apo : loin + gê : Terre), dans les domaines de l'astronomie et de l'astronautique, est le point extrême de l'orbite elliptique d'un astre ou d'un corps céleste artificiel par rapport au centre de la Terre, autour de laquelle il orbite, ou plus exactement autour de leur centre de masse commun.

Il existe une confusion courante entre « apogée » et « aphélie » : l'apogée se réfère à la position d'un satellite en orbite autour de la Terre, par rapport à cette dernière ; alors que l'aphélie se réfère à la position de la Terre sur son orbite circumsolaire, par rapport au Soleil.

Pour plus de détails, voir apoapside.

Le point de l'orbite circum-terrestre où la distance à la Terre est minimum est le périgée.

Le périapse, périapside, péricentre ou apside inférieure est le point de l’orbite d’un objet céleste où la distance est minimale par rapport au foyer de cette orbite (point F dans l’image ci-contre).

Son antonyme est apoapside, apoapse ou apocentre (point H dans l’image ci-contre).

Ces deux points extrêmes (périapse et apoapse) sont désignés ensemble sous le terme générique de apsides.

Dans le cas particulier de la Terre, une confusion est à éviter :

Si on se réfère à son orbite autour du Soleil, on parlera de périhélie.
Si on se réfère à l’orbite de ses satellites (naturel ou artificiel) autour d’elle, on parlera de périgée.

La distance r p e r {\displaystyle r_{\mathrm {per} }\!\,} r_{{\mathrm {per}}}\!\, du centre de masse (foyer de l’orbite) au périapse peut se calculer de la façon suivante :
r p e r = a ( 1 − e ) {\displaystyle r_{\mathrm {per} }=a(1-e)\,} r_{{\mathrm {per}}}=a(1-e)\,

où a {\displaystyle a\!\,} a\!\, est la longueur du demi grand axe de l’orbite et e {\displaystyle e\!\,} e\!\, est l’excentricité orbitale.

Les formules suivantes caractérisent le périapse et l’apoapse d’un objet quelconque :

Périapse :
vitesse (maximale) du corps orbital à son périapse :

v p e r = ( 1 + e ) μ ( 1 − e ) a {\displaystyle v_{\mathrm {per} }={\sqrt {\tfrac {(1+e)\mu }{(1-e)a}}}\,} v_{{\mathrm {per}}}={\sqrt {{\tfrac {(1+e)\mu }{(1-e)a}}}}\,

distance du périapse (minimale) au centre de masse (foyer de l’orbite) :
r p e r = ( 1 − e ) a {\displaystyle r_{\mathrm {per} }=(1-e)a\!\,} r_{{\mathrm {per}}}=(1-e)a\!\,

Apoapse :
vitesse (minimale) du corps orbital à son apoapse :

v a p = ( 1 − e ) μ ( 1 + e ) a {\displaystyle v_{\mathrm {ap} }={\sqrt {\tfrac {(1-e)\mu }{(1+e)a}}}\,} v_{{\mathrm {ap}}}={\sqrt {{\tfrac {(1-e)\mu }{(1+e)a}}}}\,

distance de l’apoapse (maximale) au centre de masse (foyer de l’orbite) :
r a p = ( 1 + e ) a {\displaystyle r_{\mathrm {ap} }=(1+e)a\!\,} r_{{\mathrm {ap}}}=(1+e)a\!\,

Selon les lois de Kepler sur le mouvement des planètes (conservation du moment cinétique) et les principes de la conservation de l’énergie, les quantités suivantes sont constantes pour une orbite donnée :

moment cinétique relatif spécifique : h = ( 1 − e 2 ) μ a {\displaystyle h={\sqrt {(1-e^{2})\mu a}}} h={\sqrt {(1-e^{2})\mu a}}
énergie orbitale spécifique : ϵ = − μ 2 a {\displaystyle \epsilon =-{\frac {\mu }{2a}}} \epsilon =-{\frac {\mu }{2a}}

avec :

a {\displaystyle a\!\,} a\!\, est la longueur du demi grand axe
μ {\displaystyle \mu \!\,} \mu \!\, est le paramètre gravitationnel standard (produit de la constante de gravitation « grand G » par la masse « M » du corps central).
e {\displaystyle e\!\,} e\!\, est l’excentricité orbitale définie par e = r a p − r p e r r a p + r p e r = 1 − 2 r a p r p e r + 1 {\displaystyle e={\frac {r_{\mathrm {ap} }-r_{\mathrm {per} }}{r_{\mathrm {ap} }+r_{\mathrm {per} }}}=1-{\frac {2}{{\frac {r_{\mathrm {ap} }}{r_{\mathrm {per} }}}+1}}} e={\frac {r_{{\mathrm {ap}}}-r_{{\mathrm {per}}}}{r_{{\mathrm {ap}}}+r_{{\mathrm {per}}}}}=1-{\frac {2}{{\frac {r_{{\mathrm {ap}}}}{r_{{\mathrm {per}}}}}+1}}

Attention : Pour convertir la distance mesurée depuis les surfaces des objets en distance mesurée depuis les centres de gravité, il faut ajouter le rayon des objets en orbite ; et réciproquement.

La moyenne arithmétique des deux distances extrêmes est la longueur du demi grand axe a {\displaystyle a\!\,} a\!\, de l’ellipse orbitale. La moyenne géométrique de ces deux mêmes distances est la longueur du demi petit axe b {\displaystyle b\!\,} b\!\, de l’ellipse orbitale.

La moyenne géométrique des deux vitesses limites − 2 ϵ {\displaystyle {\sqrt {-2\epsilon }}} {\sqrt {-2\epsilon }}, est la vitesse correspondant à une énergie cinétique qui, à n’importe quelle position sur l’orbite, ajoutée à l’énergie cinétique courante, permettrait à l’objet en orbite de s’échapper de l’attraction. La racine carrée du produit des deux vitesses est donc la valeur locale de la vitesse de libération.
Terminologie

Dans le cas d’une étoile et des principaux objets du système solaire, un terme spécialisé apparenté peut être employé comme indiqué dans le tableau ci-contre.

Toutefois, seuls périhélie, périgée et périastre sont couramment utilisés. Ces termes sont formés en prenant la racine grecque du corps central correspondant.

Les termes périlune (pour un satellite d’une lune) et périjove (pour un satellite de Jupiter) sont à éviter.

On voit parfois aussi le terme péricynthe dans le cas d’un satellite artificiel de la Lune.

Le terme "péripluto", préconisé par certains auteurs peut également être utilisé comme un équivalent à "périhade".

Corps central Périapside
Galaxie Périgalacticon
Trou noir Périmélasme1
Péribothron2
Étoile Périastre
Soleil Périhélie
Mercure Périherme
Vénus Péricythère
Terre Périgée
Lune Périsélène
Mars Périarée
Jupiter Périzène
Saturne Périkrone
Uranus Périourane
Neptune Périposéide
Pluton Périhade

Notes et références

http://www.astronoo.com/fr/articles/apsides-objets-celestes.html [archive]
↑ [1] [archive]

Voir aussi
Articles connexes

Lois de Kepler
Orbite

Liens externes

Calculs lunaires [archive]

Source

Droit français : arrêté du 20 février 1995 relatif à la terminologie des sciences et techniques spatiales.

HE 1523-0901, CITIZEN PEGGY WHITSON et MONSIEUR DONALD TRUMP
https://leclandesmouettes.1fr1.net/t460-he-1523-0901-citizen-peggy-whitson-et-monsieur-donald-trump

The White House and TAY La chouette effraie...


RAPPORT DE
Y'BECCA
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yanis la chouette




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MessageSujet: Re: TAY LA CHOUETTE EFFRAIE, Y'BECCA ET LE 20 FEVRIER 1995   TAY LA CHOUETTE EFFRAIE, Y'BECCA ET LE 20 FEVRIER 1995 EmptyMar 5 Sep à 8:53

Processus de Paix des secouristes de la république de l'Olivier.

Je crois qu'à l'avenir, plus personne ne pourra recréer des bulles d'exclusions...
Pour cela, je ne peux me permettre de mettre à l'écart tout individu(e) et "État".

Je ne suis qu'une femme ou un homme humble qui en vous adressant ces ces vers,
espère qu'il puisse vous conduire vers l'expérience, le travail et la communauté...
La solitude augmente ou diminue le nervosité... Cela s'appelle le malheur...

Alors par décision, on recherche à se tranquilliser et remettre la balance sur le zéro;
alors par construction, on décèle la notion d'une fragile tolérance:
Celle d'insulter !

Par Yahvé, cela est une horreur et une erreur...

La République de l'Olivier dit :
"Oui à la gréve, Non à l'Esclavage..."
la constitution rajoute :
"Oui à la Bibliothèque et Non à la Faim."
et le peuple doit rajouter :
"Oui à l'écoute et Non aux viols physiques et moraux."

Alors le Novice du Secourisme prends en charge sa nouvelle fonction autre qu'un service
militaire mais basé aussi sur la protection du Bien et du Corps.

"Je suis Y'becca"

Ecrit de
TAY
La chouette effraie.

-----------------------------------------

Y'becca est soumis à toujours suivre un dossier médical, on ne peut se reposer sur des radios anciennes et toutes opérations auquel Lise Verdier ne peut être bâclé... Certains medecins oublient d'osculter la gorge quand un patien à une fiévre... Il est des gestes de précautions auquel la médecine n'a pas la droit de s'occulter... Y'becca doit répondre à ces faits là et son secouriste ne doit jamais dire jamais sur le fait que l'expérience ne donne jamais d'acquis et il est une chose auquel je voue une grande discipline et rigueur: Celle d'entendre la Prudence lorsque le temps le permet... quel que soit l'opération, on agit avec prudence du temps, de l'aspect et des allergies possibles auquel le patient ou la patiente peut être soumis en fonction de son age et de sa corpulence...

"La grâce est à la beauté ce que la souplesse est à la rose. Sans grâce, la beauté n'est qu'une fleur artificielle, qu'un colibri sans vie."
Citation de Jean-Napoléon Vernier ; Fables, pensées et poésies (1865). L'association pour Lise et pour vous, s'inspire de cette citation de Jean-Napoléon Vernier qui est si réelle sur l'aspect du courage d'être dans des situation auquel l'aspect humain se doit de se reconsidérer dans l'aspect de l'adversité dans l'être. Cette citation cherche à nous monter des aspects qui nous semblent enfoie par l'adversité et la douleur mais qui ne demande qu'à renaitre afin de permettre à la rose de devenir Rosier...


Aide pour le retour à domicile d’une personne lourdement handicapée.

L’Association Pour Lise et pour Vous, a but non lucratif, met à la disposition des personnes en situation de grand handicap et leurs familles, son expertise dans la prise en charge du retour au domicile.

Plus largement, l’association veut favoriser et permettre le développement des soins de qualité et le maintien à son domicile de tout enfant, adolescent ou jeune adulte, atteint d’une maladie grave ou d’un handicap lourd.

Nous sommes à votre écoute pour parler et construire ensemble de votre projet de vie, nous sommes à vos côtés pour le concrétiser.


Pour Lise Et Pour Vous
le Bourg Chevreau, 53600 SAINTE GEMMES LE ROBERT
Association humanitaire, d'entraide, sociale



"La grâce est à la beauté ce que la souplesse est à la rose. Sans grâce, la beauté n'est qu'une fleur artificielle, qu'un colibri sans vie."
Citation de Jean-Napoléon Vernier ; Fables, pensées et poésies (1865)

"La beauté sans grâce est un printemps sans verdure."
Citation de Mirabeau ; Lettres à Sophie Ruffei (1777-1780)

"La beauté sans grâce est un hameçon sans appâts."
Citation de Ninon de Lenclos ; Confessions (1700)

"On admire d'un coup d'œil la beauté, elle ne laisse plus rien à deviner ; la grâce se fait aimer peu à peu par des détails variés, imprévus, qui vous plaisent d'autant plus qu'ils vous surprennent, et ses petits défauts d'ensemble sont quelquefois des charmes qui nous attachent."
Citation de Louis-Philippe de Ségur ; L'ennui (1816)

"La grâce, ce charme suprême de la beauté, ne se développe que dans le repos du naturel."
Citation de Madame de Staël ; L'influence des passions (1796)

"La beauté ne déplaît jamais, mais sans la grâce, elle est dépourvue de ce charme secret qui invite à la regarder."
Citation de Voltaire ; Dictionnaire philosophique (1764)

"Les grâces préférables à la beauté, ornent la femme de tous ce qu'elles ont de séduisant."
Citation de Marie-Geneviève-Charlotte Darlus ; Traité des passions (1764)

"Il y a un art caché dans la simplicité qui donne une grâce à l'esprit et à la beauté."
Citation de Alexander Pope ; Maximes et réflexions morales (1739)

"Aucune grâce extérieure n'est complète si la beauté intérieure ne la vivifie."
Citation de Victor Hugo ; Post-scriptum de ma vie (1901)

"Brillante de beauté, de grâces, de jeunesse, pour vous plaire, on accourt, on s'empresse."
Citation de Charles-Guillaume Étienne ; L'Intrigante, I, 9, le 6 mars 1813.

"Sans le fard de l'amour, par qui tout s'apprécie, les grâces sont sans force, et la beauté sans vie."
Citation de Antoine Bret ; La double extravagance, VII, le 27 juillet 1750.

"La beauté est la clef des coeurs, la grâce le passe-partout."
Citation de Paul Masson ; Les pensées d'un Yoghi (1896)

"La beauté réside dans la forme ; la grâce dans les mouvements, le charme dans l'expression."
Citation de Lucien Arréat ; Réflexions et maximes (1911)

"La grâce, plus belle encore que la beauté."
Citation de Jean de La Fontaine ; Adonis (1658)

Compte rendu de
TAY
La chouette effraie

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MessageSujet: Re: TAY LA CHOUETTE EFFRAIE, Y'BECCA ET LE 20 FEVRIER 1995   TAY LA CHOUETTE EFFRAIE, Y'BECCA ET LE 20 FEVRIER 1995 EmptyMar 5 Sep à 10:01

L'UNIVERS DE MINOUSKA ET LES FABLES DE NAGALÏÉW OU TAY
https://leclandesmouettes.1fr1.net/t402-l-univers-de-minouska-et-les-fables-de-nagaliew-ou-tay

HE 1523-0901, CITIZEN PEGGY WHITSON et MONSIEUR DONALD TRUMP
https://leclandesmouettes.1fr1.net/t460-he-1523-0901-citizen-peggy-whitson-et-monsieur-donald-trump
http://orkhidion-velamen.forumactif.com/

http://la-5ieme-republique.actifforum.com
https://leclandesmouettes.1fr1.net/f1-le-clans-des-mouettes
https://leclandesmouettes.1fr1.net/t207-y-becca-http-le-rien-la-nudite-forumactif-com
https://leclandesmouettes.1fr1.net/t15-http-la-5ieme-republique-actifforum-com
http://orkhidion-velamen.forumactif.com/
Y'becca : http://le-rien-la-nudite.forumactif.com/

ainsi

En physique, la constante gravitationnelle, ou constante universelle de gravitation, ou constante de Newton1, ou constante de Cavendish2, ou grand G3), notée G {\displaystyle G\ } G\ , est la constante de proportionnalité de la loi universelle de la gravitation d'Isaac Newton. Cette constante physique fondamentale apparaît aussi dans les lois qui en découlent (lois de Kepler, etc.) ainsi que la théorie de la relativité générale d'Albert Einstein.

Analyse dimensionnelle

D'après Newton, la gravitation est une force d'attraction entre deux corps massifs qui, d'une part, est directement proportionnelle au produit de leur masse et, d'autre part, est inversement proportionnelle au carré de la distance qui sépare leur centre de masse respectif :

| F | ∝ m 1 m 2 {\displaystyle |\mathbf {F} |\propto {m_{1}}{m_{2}}\qquad } {\displaystyle |\mathbf {F} |\propto {m_{1}}{m_{2}}\qquad } et F | ∝ 1 r 2 {\displaystyle \quad \mathbf {F} |\propto {\frac {1}{r^{2}}}\qquad } {\displaystyle \quad \mathbf {F} |\propto {\frac {1}{r^{2}}}\qquad } donc | F | ∝ m 1 m 2 r 2 {\displaystyle \quad |\mathbf {F} |\propto {\frac {{m_{1}}{m_{2}}}{r^{2}}}} {\displaystyle \quad |\mathbf {F} |\propto {\frac {{m_{1}}{m_{2}}}{r^{2}}}}

En analyse dimensionnelle, la dimension d'une force est :

[F] = M·L·T {\displaystyle \,} \,-2

La dimension de m 1 m 2 r 2 {\displaystyle {\frac {{m_{1}}{m_{2}}}{r^{2}}}} {\frac {{m_{1}}{m_{2}}}{r^{2}}} est :

[ m 1 m 2 r 2 ] {\displaystyle \left[{\frac {{m_{1}}{m_{2}}}{r^{2}}}\right]} {\displaystyle \left[{\frac {{m_{1}}{m_{2}}}{r^{2}}}\right]} = M {\displaystyle \,} \,2·L {\displaystyle \,} \,-2

Les deux composants n'étant pas de même dimension, l'équation aux dimensions reliant | F | {\displaystyle |{\mathbf {F} }|} |{{\mathbf F}}| à m 1 m 2 r 2 {\displaystyle {\frac {{m_{1}}{m_{2}}}{r^{2}}}} {\frac {{m_{1}}{m_{2}}}{r^{2}}} doit faire intervenir un facteur G {\displaystyle G} G de sorte que :

| F | = G m 1 m 2 r 2 {\displaystyle |{\mathbf {F} }|=G\;{\frac {m_{1}\ m_{2}}{r^{2}}}} |{{\mathbf F}}|=G\;{\frac {m_{1}\ m_{2}}{r^{2}}}

Ce facteur est donc de dimension :

[G] = [ F ] [ r 2 ] [ m 1 m 2 ] {\displaystyle {\frac {[F][r^{2}]}{[{m_{1}}{m_{2}}]}}} {\displaystyle {\frac {[F][r^{2}]}{[{m_{1}}{m_{2}}]}}} = M {\displaystyle \,} \,-1·L {\displaystyle \,} \,3·T {\displaystyle \,} \,-2

Dans le système international d'unités, il s'exprime donc en kg-1⋅m3⋅s-2.

Les équations aux dimensions d'un problème demandent parfois que l'on distingue entre masse inerte et masse grave. Ici, une force, étant reliée à la masse par l'équation fondamentale de la dynamique, est une masse inerte. Les deux masses intervenant dans l'attraction se manifestent l'une par le champ gravitationnel qu'elle créé, et est donc une masse grave, et l'autre par le poids qu'elle manifeste dans ce champ, et est donc une masse pesante. La loi de l'action et de la réaction implique que la force d'attraction est symétrique en m1 et m2, et donc que masse grave et masse pesante sont identiques. En revanche, l'identité entre masse inerte et masse grave fait l'objet du principe d'équivalence de la mécanique relativiste, et on peut imaginer une mécanique newtonienne où ces deux masses seraient différentes pour une matière donnée. Pour une telle analyse, la constante gravitationnelle sera donc de dimension :

[G] = Mi.Mg-2.L3.T-2

Notation

La constante est couramment notée G {\displaystyle G} G, symbole correspondant à la lettre G majuscule de l'alphabet latin.

D'après John J. Roche4 et John D. Barrow5, ce symbole a été introduit, en 1885, par Arthur König (en) et Franz Richarz6.
Valeur

La constante gravitationnelle G {\displaystyle G} G est une constante de proportionnalité de la force de gravitation (c'est-à-dire d'attraction entre les corps), cette dernière suivant la loi en carré inverse des distances et étant proportionnelle au produit des masses m 1 {\displaystyle m_{1}} m_1 et m 2 {\displaystyle m_{2}} m_{2}.
Valeur dans le SI

G {\displaystyle G} G correspond à la force entre deux masses d'un kilogramme chacune, distantes d'un mètre.

Dans les unités SI, le CODATA recommande la valeur suivante7 :

G = 6,674 08 ( 31 ) × 10 − 11 m 3 ⋅ k g − 1 ⋅ s − 2 {\displaystyle G=6{,}674\,08(31)\times 10^{-11}\;{\rm {m^{3}\cdot kg^{-1}\cdot s^{-2}}}} {\displaystyle G=6{,}674\,08(31)\times 10^{-11}\;{\rm {m^{3}\cdot kg^{-1}\cdot s^{-2}}}}

les chiffres entre parenthèses donnant la valeur de l'incertitude standard, qui est :

± 0,000 31 × 10 − 11 m 3 ⋅ k g − 1 ⋅ s − 2 {\displaystyle \pm 0{,}000\,31\times 10^{-11}\;{\rm {m^{3}\cdot kg^{-1}\cdot s^{-2}}}} {\displaystyle \pm 0{,}000\,31\times 10^{-11}\;{\rm {m^{3}\cdot kg^{-1}\cdot s^{-2}}}}

soit une incertitude relative de :

4 , 6 × 10 − 5 {\displaystyle 4{,}6\times 10^{-5}} {\displaystyle 4{,}6\times 10^{-5}}

En termes dimensionnels, on peut également exprimer cette constante en :

N ⋅ m 2 ⋅ k g − 2 {\displaystyle {\rm {N\cdot m^{2}\cdot kg^{-2}}}} {\rm {N\cdot m^{2}\cdot kg^{{-2}}}}

Valeur CGS

Dans le système CGS la valeur de la constante est :

G = ( 6,674 08 ± 0,000 31 ) × 10 − 8 c m 3 ⋅ g − 1 ⋅ s − 2 {\displaystyle G=(6{,}674\,08\pm 0{,}000\,31)\times 10^{-8}\;{\rm {cm^{3}\cdot g^{-1}\cdot s^{-2}}}} {\displaystyle G=(6{,}674\,08\pm 0{,}000\,31)\times 10^{-8}\;{\rm {cm^{3}\cdot g^{-1}\cdot s^{-2}}}}

Valeur en unités naturelles

Dans les unités dites « naturelles », G {\displaystyle G\,} G\, et les autres constantes physiques comme la vitesse de la lumière c {\displaystyle c\,} c\, ont pour valeur 1.
Nouvelles valeurs obtenues

D'après le rapport d'Erland Myles Standish (en) à l'Union astronomique internationale, en 1994, la meilleure estimation de la valeur de G était :

G = 6,672 59 ( 30 ) × 10 − 8 c m 3 ⋅ g − 1 ⋅ s − 2 {\displaystyle G=6{,}672\,59(30)\times 10^{-8}\;{\rm {cm^{3}\cdot g^{-1}\cdot s^{-2}}}} G=6{,}672\,59(30)\times 10^{{-8}}\;{\rm {cm^{3}\cdot g^{{-1}}\cdot s^{{-2}}}}

En 2007, J. B. Fixler, G. T. Foster, J. M. McGuirk et M. A. Kasevich ont obtenu la valeur suivante8 :

G = 6,693 ( 72 ) × 10 − 11 m 3 ⋅ k g − 1 ⋅ s − 2 {\displaystyle G=6{,}693(72)\times 10^{-11}\;{\rm {m^{3}\cdot kg^{-1}\cdot s^{-2}}}} G = 6{,}693(72) \times10^{-11}\; \rm m^3 \cdot kg^{-1} \cdot s^{-2}

Dans une étude menée en 2010, Harold V. Parks et James E. Faller9 ont obtenu une valeur différente de celle déjà trouvée :

G = 6,672 34 ( 14 ) × 10 − 11 m 3 ⋅ k g − 1 ⋅ s − 2 {\displaystyle G=6{,}672\,34(14)\times 10^{-11}\;{\rm {m^{3}\cdot kg^{-1}\cdot s^{-2}}}} G=6{,}672\,34(14)\times 10^{{-11}}\;{\rm {m^{3}\cdot kg^{{-1}}\cdot s^{{-2}}}}

Comparaison avec les autres forces fondamentales

Quand on compare les quatre forces fondamentales (force de gravitation, force électromagnétique, force faible, force forte), il apparaît que la force de gravitation est de très loin la plus faible de toutes. Par exemple, la force de gravitation entre un électron et un proton séparés par un mètre vaudrait environ 10-67 newton, tandis que la force électromagnétique entre les deux mêmes particules à la même distance vaudrait environ 10-28 newton, c'est-à-dire 39 ordres de grandeur (ou 1039 fois) plus importante.
Mesures de la constante gravitationnelle

La constante gravitationnelle est l'une des constantes les plus difficiles à mesurer.
Article détaillé : Expérience de Cavendish.

G {\displaystyle {G}} {G} a été mesurée directement la première fois par Henry Cavendish10 en 1798, inspiré par l'œuvre de John Michell. Il utilisa une balance de torsion avec deux boules en plomb placées le long d'une tige horizontale. La connaissance du moment d'inertie de l'ensemble tige+boules et de la constante de torsion du fil de suspension permet de calculer la fréquence des oscillations de la balance. La très faible attraction causée par deux autres boules, placées indépendamment à l'extrémité de la tige, cause une légère modification des oscillations, et permet de calculer la force de gravité entre les boules, et ainsi la valeur de la constante de gravitation. Cavendish trouve 6 , 6 × 10 − 11 N ⋅ m 2 ⋅ k g − 2 {\displaystyle 6{,}6\times 10^{-11}\;{\rm {N\cdot m^{2}\cdot kg^{-2}}}} 6{,}6\times 10^{{-11}}\;{\rm {N\cdot m^{2}\cdot kg^{{-2}}}}. Cependant, son but n'était pas de mesurer cette constante, mais de mesurer la masse de la Terre.

La précision de la valeur mesurée de G {\displaystyle {G}\ } {G}\ a peu changé depuis cette première expérience. Cela est dû, non seulement à la faiblesse de la force de gravitation, mais aussi à l'impossibilité de s'affranchir réellement de la présence d'autres objets massifs (comme les murs du laboratoire...). Une très légère vibration du sol (provoquée par exemple par le passage d'un camion dans la rue) peut aussi compromettre la précision de la mesure. Une récente étude (Gillies, 1997) a montré que les valeurs publiées de la constante varient beaucoup, et que des mesures plus récentes et plus précises s'excluent mutuellement.

Historiquement l’existence de cette constante apparaît donc avec la loi de la gravitation de Newton mais ne pouvait constituer à ce stade qu’une hypothèse.

La détermination de sa valeur a été réalisée à partir des expériences de Cavendish (1798). Les résultats de cette époque convergeaient vers une valeur unique (à des erreurs expérimentales acceptables près) démontrant par la même occasion l’existence de la constante.

Cette constante associée à l’expression de Newton forme la formule de l’attraction universelle, celle-ci verrait donc également ses bases également fragilisées.

Cette formule, féconde, d’une grande simplicité de mise en œuvre, demeure utilisée sur des sujets actuels malgré l’avènement de la relativité. (Exemple : hypothèse de la matière noire.)
Constantes associées
Le paramètre gravitationnel standard
Article détaillé : paramètre gravitationnel standard.

Le produit G M {\displaystyle GM} GM s'appelle le paramètre gravitationnel standard, noté μ {\displaystyle \mu } \mu (mu).

Ce paramètre fournit une simplification pratique des différentes formules liées à la gravitation.

Selon que M {\displaystyle M} M désigne la masse de la Terre ou du Soleil, μ {\displaystyle \mu } \mu s'appelle la constante gravitationnelle géocentrique ou héliocentrique.

En fait, pour la Terre et le Soleil, ce produit est connu avec une plus grande précision que celle associée à chacun des deux facteurs G {\displaystyle G} G et M {\displaystyle M} M. Il est ainsi possible d'utiliser la valeur du produit connue avec une plus grande précision, plutôt que de substituer les valeurs des deux paramètres.

Pour la Terre : μ = G M = 398 600,441 8 ± 0,000 8 k m 3 ⋅ s − 2 {\displaystyle \mu =GM=398\,600{,}441\,8\pm 0{,}000\,8\ {\rm {km^{3}\cdot s^{-2}}}} \mu =GM=398\,600{,}441\,8\pm 0{,}000\,8\ {\rm {km^{{3}}\cdot s^{{-2}}}}.

La constante gravitationnelle de Gauss

De même, les calculs de la mécanique céleste peuvent être faits dans les unités de masse solaire plutôt que celles du Système international d'unités, comme le kilogramme.

Dans ce cas, on utilise la constante gravitationnelle de Gauss11, qui se note k {\displaystyle k} k :
k = 0,017 202 098 95 A 3 2 D − 1 S − 1 2 {\displaystyle k=0{,}017\,202\,098\,95\ A^{\frac {3}{2}}\ D^{-1}\ S^{-{\frac {1}{2}}}} k=0{,}017\,202\,098\,95\ A^{{{\frac {3}{2}}}}\ D^{{-1}}\ S^{{-{\frac {1}{2}}}}

avec :

A {\displaystyle A} A est une unité astronomique,
D {\displaystyle D} D est le jour solaire moyen,
S {\displaystyle S} S est la masse solaire.

Si à la place du jour solaire moyen, on utilise l'année sidérale comme unité de temps, la valeur de k {\displaystyle {k}\ } {k}\ est alors très proche de 2 π {\displaystyle 2\pi } 2 \pi.
Voir aussi
Bibliographie

George T. Gillies. « The Newtonian gravitational constant: recent measurements and related studies ». Reports on Progress in Physics ; 60 : 151-225, 1997. (A lengthy, detailed review. See figure 1 and table 2 in particular. Disponible en ligne : PDF [archive].)
(en) Erland Myles Standish, « Report of the IAU WGAS Sub-group on Numerical Standards », dans Immo Appenzeller (éd.), Highlights of Astronomy, vol. 10, Dordrecht, Kluwer Academic Publishers, 1994. (Rapport complet disponible en ligne : PostScript [archive]. Tableaux du rapport aussi disponibles : Astrodynamic Constants and Parameters [archive].)
Jens H. Gundlach et Stephen M. Merkowitz. « Measurement of Newton's Constant Using a Torsion Balance with Angular Acceleration Feedback ». Physical Review Letters, 85(14):2869-2872, 2000. (Aussi disponible en ligne : PDF [archive].)
Peter J. Mohr et Barry N. Taylor, CODATA recommended values of the fundamental physical constants: 2002 (Reviews of Modern Physics, 2005, vol. 77, p. 1–107). PDF [archive], section Q (p. 42–47) décrit les expériences de mesures mutuellement exclusives à partir desquelles la valeur CODATA de G est dérivée.
Jean-Philippe Uzan & Roland Lehoucq, Les constantes fondamentales, Belin (2005) (ISBN 2-7011-3626-1). La section sur la constante de gravitation contient, entre autres, une traduction française des articles originaux de Maskeline, Cavendish sur la mesure de la constante de gravitation et une traduction des textes de Dirac, Gamow et Teller sur l'hypothèse d'une constante de gravitation variable.

Articles connexes

Constante d'Einstein (en)
Henry Cavendish
Hypothèse des grands nombres de Dirac
Seconde (temps)
Table des constantes astrophysiques
Unités de Planck

Liens externes

(en) The International System of Units (SI) [archive] (site du Bureau International des Poids et Mesures).
(en) Valeurs CODATA (Committee on Data for Science and Technology [archive]) internationalement recommandées des constantes fondamentales de la physique.
(en) Débat à propos des méthodes de mesure de la constante gravitationnelle [archive].
(fr) Illustration du pendule de Cavendish ou : comment mesurer les masses de l'Univers [archive].
(fr) Description d'un rapport de travail pratique [archive] Université de Neuchâtel.
(en) G-whizzes disagree over gravity [archive] (dispersion des résultats de mesure), Nature, 23 août 2010.
(en) Simple pendulum determination of the gravitational constant [archive].

Notes et références

↑ Entrée « gravitation (constante de la) », dans Richard Taillet, Pascal Febvre et Loïc Villain, Dictionnaire de physique, Bruxelles, De Boeck Université, 2009, XII-741 p. (ISBN 978-2-8041-0248-7, notice BnF no FRBNF42122945), p. 258, en ligne [archive] sur Google Livres (consulté le 11 juillet 2014)
↑ Jean-Claude Pecker, L'Univers exploré, peu à peu expliqué, Paris, Odile Jacob, mai 2003, 335 p. (ISBN 2-7381-1188-2, notice BnF no FRBNF39002977), notamment p. 175, en ligne [archive] sur Google Livres (consulté le 11 juillet 2014)
↑ Rupert Sheldrake, Réenchanter la science, Paris, Albin Michel, 2013 (ISBN 978-2-226-28910-0), en ligne [archive] sur Google Livres (consulté le 11 juillet 2014)
↑ (en) John J. Roche, The Mathematics of Measurement: A Critical History, Londres, Athlone Press, 1998, X-330 p. (ISBN 0-387-91581-8, OCLC 40499222), p. 161 (lire en ligne [archive] [html])
↑ John D. Barrow, Les Constantes de la nature, Paris, Odile Jacob, 2005, 332 p. (ISBN 2-7381-1671-X, OCLC 63682144, notice BnF no FRBNF40047556), p. 291, n. 43 (lire en ligne [archive] [html])
↑ (de) Arthur König et Franz Richarz, « Eine neue Methode zur Bestimmung der Gravitationsconstante », Annalen der Physik und Chemie, vol. 260, no 4,‎ 1885, p. 664-668 (DOI 10.1002/andp.18852600409, Bibcode 1885AnP...260..664K, lire en ligne [archive] [PDF]).
↑ [PDF] « CODATA 2014 Newtonian constant of gravitation » [archive], National Institute of Standards and Technology (NIST), 2012 (consulté le 6 janvier 2017)
↑ (en) J. B. Fixler, G. T. Foster, J. M. McGuirk et M. A. Kasevich, « Atom Interferometer Measurement of the Newtonian Constant of Gravity », Science, vol. 315, no 5808,‎ 7 janvier 2007, p. 74-77 (DOI 10.1126/science.1135459, Bibcode 2007Sci...315...74F)
↑ (en) Harold V. Parks et James E. Faller, « A Simple Pendulum Determination of the Gravitational Constant », Physical Review Letters, vol. 105, no 11,‎ 7 septembre 2010, p. 110801-110805 (DOI 10.1103/PhysRevLett.105.110801, arXiv 1008.3203v3, lire en ligne [archive] [PDF])
↑ (en)Experiments to Determine the Density of the Earth [archive], Philosophical Transactions of the Royal Society of London, 1798
↑ (en)Dictionary of Technical Terms for Aerospace Use - G [archive]


D'une manière générale, la conservation est l'acte qui consiste à préserver un élément dans un état constant. On retrouve le mot dans plusieurs domaines :

en écologie, la conservation de la Nature et la conservation de la biodiversité : voir le portail de la conservation de la nature ;
en botanique, la Conservation est un principe de nomenclature ;
en agroalimentaire, la conservation des aliments ;
en muséographie, la conservation muséographique ;
en architecture, la conservation architecturale ;
en archivistique et Sciences de l'information et des bibliothèques, la conservation des documents ;
en cinématographie, la conservation et restauration des films ;
en finance, la conservation de titres ;
en politique, l'idéologie de conservation est appelée conservatisme ;
en génétique, on parle de conservation (en) lorsqu'une séquence génétique se retrouve de façon identique au sein d'un même génome ou de deux génomes distincts.

La conservation est l'une des missions fondamentales des musées.
conservation et valorisation, une contradiction permanente

Les institutions patrimoniales, dont les musées, se trouvent soumises à un paradoxe fondamental : d’un côté, elles ont pour mission de conserver le patrimoine dans des conditions optimales et de l’autre, elles doivent les mettre en valeur auprès du public. Or toute présentation nuit inévitablement à la bonne conservation de ce patrimoine, du fait de la lumière, de la poussière, de mauvaises conditions climatiques ou encore des manipulations. À l’inverse, si les collections d'un musée étaient uniquement conservées dans des conditions idéales, elles resteraient méconnues de tous et perdraient donc tout intérêt.

Les conservateurs, les responsables de collections et les régisseurs, chargés du mouvement des objets et de leur bonne conservation, cherchent donc constamment à pallier ces contradictions. La proportion des collections présentées ne dépasse pas, dans la plupart des cas, 5 à 10 % de l'ensemble : il est donc indispensable de mettre en oeuvre des réserves de qualité présentant toutes les garanties de conservation préventive nécessaires et, en parallèle, de prévoir des conditions d’exposition assurant une dégradation minimale aux objets présentés, voire de mettre en place une rotation des objets les plus fragiles afin de leur laisser le temps de « se reposer » après une exposition plus ou moins prolongée. Ainsi, pour une seule parure de plumes amérindienne exposée, trois autres sont nécessaires dans les collections pour permettre une bonne conservation des matières et de leurs couleurs.

Dans le cas du musée des Confluences, la conception des expositions a pris en compte dès l’origine cette double nécessité en instaurant un principe de présentation évolutive dans les espaces dévolus aux publics et en créant, en parallèle, des réserves modèles au Centre de conservation et d'étude des collections (CCEC).
l'essor de la conservation préventive

Le CCEC s'inscrit parfaitement dans la mise en oeuvre de la conservation préventive, qui a largement bénéficié des principes édictés par l'ICOM (Conseil international des musées) et des recherches menées par des institutions comme le CICRP (Centre interdisciplinaire de conservation et de restauration du patrimoine) et le C2RMF (Centre de recherche et de restauration des musées de France).

Selon le vieil adage « mieux vaut prévenir que guérir », il s'agit de se donner les moyens d'assurer des conditions de conservation optimales afin de limiter les dégradations : inertie thermique des bâtiments, climatisation adaptée à chaque type de collections, surveillance et contrôles réguliers, conditionnements adaptés en matériaux neutres, formation aux manipulations, etc.

Au-delà, le musée est en train d'élaborer un plan d'urgence afin de prévenir les conséquences d'un sinistre : incendie, inondation, infestation, tout doit être envisagé pour mettre en place les équipements et les formations adéquates. Ce plan nécessite également de repérer finement les collections afin de définir des priorités d'évacuation ou de sauvetage. Enfin, les services de sécurité et de secours doivent eux aussi être sensibilisés à la nature des biens pour limiter les dégradations dues à leur intervention. En lien étroit avec le service des musées de France au ministère de la Culture et de la Communication, le Comité français du Bouclier Bleu a développé une expertise en matière de plan de prévention et d'urgence, tout en mobilisant des professionnels de la conservation et de la restauration lors de sinistres majeurs.
les facteurs de dégradation

L’altération des collections est due à plusieurs facteurs, de nature physique (lumière, poussière, température, hygrométrie, etc.) ou biologique (insectes ou moisissures qui se nourrissent de la matière organique des objets). Mais des dégradations peuvent aussi survenir lors de manipulations maladroites ou d’accidents météorologiques, comme ce fut le cas lors des violents orages de grêle qui ont endommagé la toiture du muséum en 1874 (Palais Saint-Pierre) et en 1955 (bâtiment Guimet).

Ces dégradations affectent à des degrés variés tous les types de collections. La matière organique est sans doute la plus fragile, et la plupart des objets d’un musée de sciences naturelles et humaines en contiennent, qu’il s’agisse d’os, d’animaux ou d’objets composites faits de peau, de plumes, de bois etc. Les objets contenant des métaux ou des minéraux peuvent également être affectés par des oxydations ou des réactions chimiques dues, entre autres, à l’humidité ou aux rayons ultraviolets. Beaucoup d’objets étant de nature mixte, comme par exemple les instruments scientifiques anciens (comprenant laiton, cuir, bois ou papier) ou les masques africains (en bois, soie d’araignée, dents animales ou cheveux par exemple), il est illusoire d’appliquer des principes de conservation fondés uniquement sur les matériaux utilisés.
la restauration

Même si l’accent est mis aujourd’hui sur la conservation préventive, il va de soi que beaucoup de pièces nécessitent un recours à un traitement curatif pour pallier les dégâts du temps ou de restaurations antérieures. Les recherches scientifiques récentes en matière de restauration des collections de musée ont permis de définir avec une grande précision les traitements à faire – ou au contraire à éviter – sur les objets, afin de préserver leur intégrité et de rendre toute intervention réversible : le musée des Confluences s'est appuyé sur l'expertise du CICRP et du C2RMF pour faire valider sa méthodologie et le choix de certains prestataires.

Compte tenu de l’extrême variété de tailles et de matériaux des collections du musée des Confluences, la quasi-totalité des restaurations est en effet effectuée par du personnel extérieur agréé par le Service des musées de France auprès de la Fédération française des professionnels de la conservation-restauration, dans le respect du code de déontologie de l'ICOM. Bien souvent, une étude préalable se révèle nécessaire pour analyser la composition des pièces en vue de leur restauration.

Ces restaurations peuvent être lancées à l’occasion d’événements particuliers, comme des prêts pour des expositions extérieures ou des études scientifiques. Elles peuvent également intervenir dans le cadre d'opérations de plus grande envergure, comme l'ouverture d'un musée : c'est le cas au musée des Confluences où des programmes pluriannuels de restauration sur les spécimens naturalisés ont été mis en oeuvre pour analyser l’état des pièces et, selon les cas, en stabiliser l’état, assainir les objets ou les traiter plus profondément. De plus, un chantier des collections a été mis sur pied avec l’assistance d’un prestataire extérieur, pour préparer à la fois l’ensemble des pièces prévues pour être exposées au musée des Confluences, et l’ensemble des collections de sciences humaines avant leur transfert dans les réserves du nouveau musée.

Certaines de ces restaurations ont marqué les esprits par leur qualité ou leur ampleur : la restauration du quart de cercle par Romain Jeanneret, restaurateur métal de la Haute Ecole-Arc de Neuchâtel sous la direction de Stéphane Crevat, a ainsi été menée avec un comité de restauration pluri-disciplinaire. Son mémoire de fin d'étude a été présenté aux JERI 2012 à Lyon pour témoigner de sa démarche exemplaire. Citons également les restaurations et soclages du Camarasaurus, de la rhytine de Steller ou encore du fameux mammouth de Choulans.

Les rapports de restauration seront progressivement mis en ligne, avec l'accord des restaurateurs : en effet, s'il s'agit bien d'archives publiques immédiatement communicables, les restaurateurs disposent de droits de propriété intellectuelle sur les photographies réalisées lors de leur intervention. Leur autorisation est donc indispensable.

RAPPORT DU
CITOYEN TIGNARD YANIS
SOUS L’ÉGIDE DE Y'BECCA




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yanis la chouette




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MessageSujet: Re: TAY LA CHOUETTE EFFRAIE, Y'BECCA ET LE 20 FEVRIER 1995   TAY LA CHOUETTE EFFRAIE, Y'BECCA ET LE 20 FEVRIER 1995 EmptySam 9 Sep à 3:00

SON PRÉNOM EST NINA, DOUCE NUÉE DU MARCHÉ SAINT CYPRIEN


LA JOIE ME FUT JADIS DÉROBÉE PAR MON EXISTENCE OU PAR LE DESTIN LUI MÊME.
UNE CHATTE PRÉNOMMÉE MINOUSKA ME RAPPELA L’ESPÉRANCE ET ME REPRIT AU CROIRE
DE L'ESPOIR. DANS LA PÉRIODE DE LEADER PRICE ET DE MON EXÉMA, ELLE FUT PILIER
DE MON ENTRETIEN AVEC LA NATURE ET LES PRINCIPES DE LA VIE: LA MANIÈRE D’ÊTRE

LA JOIE EST VENUE DANS UN SENTIMENT SIMPLE, PAR UN SOURIRE TIMIDE ET SERVIABLE
QUI PORTE UNE VOIX DOUCE ET AIGRE. CETTE PERSONNE CALME ME REGARDA ET
UN SENTIMENT BIZARRE NAQUIT DANS MON CŒUR: JE FUT SUBJUGUE PAR SON CALME.
DOUCE ET AFFIRMÉE AFFRONTANT LES INTEMPÉRIES DE LA PLUME ET DU VERBE
SACHANT JONGLER SUR LES ASPECTS DU MARCHE ET HUMBLE DE SON CHARME: LA GRÂCE.

AU LIEU DE M’ÉLOIGNER DU MONDE, ELLE M'EN RAPPROCHE CAR ELLE SAIT ESSUYER LE VERBE
SANS LA MOINDRE GRIMACE ! ELLE EST DANS SON ÉQUILIBRE ET CELUI CI EST SON SECRET.
ELLE EST UN MYSTÈRE DANS LA PLÉNITUDE DE SES MOUVEMENTS DIGNE DES BEAUX NUAGES.
DANS SON CALME, J'Y APERÇOIT DES RÊVERIES MYSTÉRIEUSES: DES SONGES ÉNIGMATIQUES.

DANS LA CLARTÉ DE LA LUMIÈRE TOUT COMME DANS LE SONGE DE LA NUIT; IL EST DES FAITS
QUE L'HOMME NE PEUT OUBLIER. JE NE CHERCHE DONC PAS DE RAISONS SUR MES SENTIMENTS.
LA JOIE EST UN MERVEILLEUX SENTIMENT DANS LE BONHEUR TOUT COMME DANS LE MALHEUR.
ELLE FAIT PARTI DE SES PERSONNES QUI ME REDONNE SOIF AU BONHEUR: ELLE EST NINA.

ECRIT DU
CITOYEN TIGNARD YANIS
ALIAS
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