Le clans des mouettes
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Le clans des mouettes

ainsi est la force.
 
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 MÉTA, LES IDÉAUX, LA PRESSE ET LA DIFFAMATION OU MEDIAPART

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yanis la chouette




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MessageSujet: MÉTA, LES IDÉAUX, LA PRESSE ET LA DIFFAMATION OU MEDIAPART   MÉTA, LES IDÉAUX, LA PRESSE ET LA DIFFAMATION OU MEDIAPART EmptyMar 13 Aoû à 8:44

DANS LE CONTEXTE DES CHOSES, MÉTA EST PEU HABITUÉE SUR LE DEVENIR :
AVEC MOI, ELLE EST DEVENUE L'ARROSEUSE ARROSÉE.

EN SA CAISSE, ELLE RUMINE ET UN JOUR, J'AI EU L'AUDACE D'INTERPELLER SON HYGIÈNE.
OUBLIANT UNE TASSE DE CAFÉ ET UN TICKET DE CAISSE, ELLE M'INJURIA SUR MON MANQUE D'ÉLOQUENCE
INTERPELLANT TOUT LE INTERMARCHÉ POUR SOULIGNER QUE J’ÉTAIS UN ETRE SALE ET MESQUIN SANS
LA MOINDRE ONCE DE DÉLICATESSE.

JE LA VOYAIS SAVOURER SA COLÈRE EN CROYANT SAVOURER LA POÉSIE DU MAUVAIS VITRIER DE
BAUDELAIRE : ALORS NATURELLEMENT, JE M'EXCUSAIS VOYANT SON TRIOMPHE SUR LE BOUGRE QUE J’ÉTAIS DEVENU.
ELLE VOULAIS AFFIRMER SON TERRITOIRE SUR LES AUTRES EN SE SERVANT DE MOI COMME D'UNE CARCASSE.
DANS MON INSOLATION, JE SAVAIS QU'UN JOUR, LA ROUE TOURNERAI CAR CE GENRE DE FILLE N'EST PAS HABITUER
AUX PERCEPTIONS DU DÉDAIN. AYANT ACQUIS LES FERVEURS D'UN DIRECTEUR, JE SUIS DONC RETOURNE NATURELLEMENT
FAIRE MES COURSES ET JE LA VOYAIS PATIENTER EN CAISSE PRÊTE AUX RUGISSEMENTS SUR MA PERSONNE.

DANS LES RUES DE SAINT CYPRIEN, JE L'AI CROISE DANS CES SILENCES SANS INTERROMPRE SON PÈLERINAGE.
J'AI FAIT VŒU DE SILENCE SUR SA PERSONNE ET DANS LA NOTION DE SECOURISME, CETTE PERSONNE N'AS BESOIN D'AUCUN SOIN : CAR, SON TIMORÉ EST NARCISSISME SUR SA PERSONNE. CERTES, ELLE EST SÉDUCTRICE POUR CERTAINS MAIS JE PORTE AUCUN TRAIT SUR ELLE COMME SUR LES BOULANGÈRES DE LA PLACE DES RAVELINS.

DANS SON PARAÎTRE, ELLE DONNE LIEU DE SES OPINIONS SUR MA PERSONNE CROYANT TOUJOURS ETRE DANS L'AUBE D'UN TRIOMPHE ET SUR LE CRÉPUSCULE DE MA CHUTE. PAUVRE FILLE PERÇUE DE DOUCEUR DANS L'HYPOCRISIE, JE PORTE PLUS DE RESPECT DANS LE REGARD D'UNE MÉDUSE OU DANS LES RUGISSEMENT DE LA FÉROCE SCYLLA.
MON SILENCE N'EST PAS LIE AUX CRAINTES SUR VOTRE PERSONNE MAIS SUR LE DÉDAIN QUE VOUS ME PROVOQUEZ :
ALORS CRACHER TEL UN CRAPAUD SUR LA COLOMBE OU MÊME, IGNOREZ MOI... JE DOIS DIRE QUE J'AI L’ABNÉGATION DANS CES CIRCONSTANCES DU FÉMININ DEVANT LE MASCULIN...

JE PEUX MÊME VOUS DONNER DES ADRESSES EN CE QUI CONCERNE LES NEZS DE PINOCCHIO... CIRCONSTANCE DE VOTRE LABEUR, JE NE SUIS NI UN SATYRE, NI UN PRÉTENDANT ET NI UN COURTISANT... EN UN MOT, VOUS ME PROVOQUEZ UNE TELLE INDIFFÉRENCE QU'IL EST SI FACILE DE VOUS GUÉRIR CAR N'AYANT AUCUNE APPRÉHENSION D'UNE QUELCONQUE INTERVENTION EN VOTRE DEMEURE. LIBRE DE VOTRE ENCHANTERESSE IMAGE : JE SUIS DANS UNE TOTALE INDIFFÉRENCE EN VOTRE PERSONNE ET PUISQUE VOUS AVEZ REFUSE MES EXCUSES... JE N'AI AUCUN REMORD DE MON INDIFFÉRENCE SUR CE PRINCIPE D'HUMANITÉ DONT VOUS N'AVEZ PAS LA MOINDRE ONCE DE SINCÉRITÉ...

DANS LE TERME D'INNOCENCE, JE VOUS LAISSE DANS VOS COLPORTAGES EN SACHANT QU'UN JOUR, LE SANGS DES ESPRITS QUE VOUS AVEZ ENGENDRÉ VIENDRONS FRAPPER AUX PORTES DE VOS RÊVES, VOS CAUCHEMARS ET DE VOS RÉALITÉS...

AMICALEMENT VOTRE...

TÉMOIGNAGE DU
CITOYEN TIGNARD YANIS
ALIAS
TAY
La chouette effraie

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MessageSujet: Re: MÉTA, LES IDÉAUX, LA PRESSE ET LA DIFFAMATION OU MEDIAPART   MÉTA, LES IDÉAUX, LA PRESSE ET LA DIFFAMATION OU MEDIAPART EmptyMar 13 Aoû à 8:44

Origine du prénom Meta...
https://www.geneanet.org/prenom/Meta

BAVARDAGES...

Que fait elle ?

L'environnement familial pourra avoir son mot à dire, car Meta n'est pas toujours très déterminée à l'heure du choix professionnel. Aussi exercera-t-elle fréquemment la même profession que l'un des parents, ou entrera-t-elle dans l'entreprise familiale (commerce alimentaire ou restauration particulièrement). Elle peut avoir aussi tout simplement une vocation de mère de famille. Sinon, elle sera tentée par l'Administration et les professions directement utiles aux autres, celles liées aux enfants et où l'intuition est importante (enseignante, psychologue, animatrice...), ou celles en liaison avec la vente et les voyages, surtout si elle est née un 5, 14, 23, ou possède un chemin de vie 5.

Qui est elle ?

Tendre, amicale, Meta apprécie la compagnie. émotive et sensible, d'apparence flegmatique, elle correspond bien au tempérament lymphatique (elle est souvent marquée par la Lune ou le Cancer). La vie semble être pour elle « un long fleuve tranquille ». et elle donne l'impression de calme et de douceur. Pas vraiment dynamique, Meta n'est pas non plus vraiment entreprenante, ni tellement volontariste. Elle préfère remettre au lendemain ce qu'elle peut faire le jour même. Dépendante de son environnement, maternel et féminin plus particulièrement, elle est perméable aux ambiances et peut passer d'une indolence ou d'une Son caractère est cyclothymique... Tout, chez elle, est question de motivation. Aussi passe-t-elle d'une vie au ralenti à une vie plus agitée, saisie par une brusque impulsion qui peut d'ailleurs très vite disparaître. Elle a en effet une fâcheuse tendance à vivre plus dans ses rêves que dans la réalité. Ses atouts sont son charme, sa gentillesse, sa serviabilité et son esprit de camaraderie, ainsi qu'une finesse psychologique doublée d'une intuition qui pallient en quelque sorte sa paresse, Meta compensant par un savoir-faire certain. Si elle arrive à emprunter une route sociale ou humanitaire, motivante pour elle, Meta s'épanouira particulièrement en réalisant ses rêves. Elle aura alors une certaine force, passant de l'immaturité, du besoin d'être prise en charge à sa propre prise de responsabilités, notamment lorsqu'elle est née un 11, 29, en novembre, ou possède un chemin de vie 11). Enfant, elle est attachante, affectueuse, et vous résistez mal à sa gentillesse. Néanmoins, parents, ne succombez pas à son sourire et soyez tendres, mais fermes, avec elle. Elle doit apprendre tôt les notions de travail, de discipline, d'ordre, de devoir... qui sont peu marquées dans son caractère. Comme elle est soucieuse de bien faire et très sensibilisée par sa famille, elle aura à c œur de vous faire plaisir. Elle a souvent un sens artistique certain. Pourquoi ne pas lui faire prendre des leçons de musique dès le plus jeune âge ? Sa scolarité dépendra beaucoup de l'environnement familial. Meta n'aime guère travailler, mais elle sera aidée par son excellente mémoire.

Qu'aime-t-elle ?
Elle aime s'évader, fantasmer, voyager, et possède un petit côté bohème. Comme la cigale, elle apprécie la vie facile, les plaisirs de ce monde et la fantaisie. Les changements lui conviennent tout à fait, ainsi que les voyages qui la sensibilisent souvent. Côté c œur, elle a certes beaucoup de qualités affectives mais demeure souvent très dépendante de son époux dont elle attend soutien et protection. De plus, sensuelle, câline, elle rêve d'un compagnon tendre et qui possède le sens de la famille.

http://www.signification-prenom.com/prenom/prenom-META.html

RÉVÉLATIONS
DU
CITOYEN TIGNARD YANIS

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MessageSujet: Re: MÉTA, LES IDÉAUX, LA PRESSE ET LA DIFFAMATION OU MEDIAPART   MÉTA, LES IDÉAUX, LA PRESSE ET LA DIFFAMATION OU MEDIAPART EmptyMar 13 Aoû à 8:44

Le prénom vient de l'italien Meta. Méta est un préfixe qui provient du grec μετά (meta) (après, au-delà de, avec). Il exprime, tout à la fois, la réflexion, le changement, la succession, le fait d'aller au-delà, à côté de, entre ou avec. Selon le contexte le préfixe équivaut au sens de profond (comme les métadonnées ou le métalangage), haut ou grand (comme méta-revue).

Méta est utilisé en chimie organique, dans la nomenclature des dérivés benzéniques, avec les préfixes ortho et para, comme dans le combustible solide métaldéhyde. Méta est également employé dans le domaine du jeu de rôle pour désigner une action basée sur des informations que le joueur possède, mais que son personnage n'est pas censé savoir.

Méta signifie aussi à propos, comme dans métalinguistique, désignant le lexique linguistique. Méta est souvent utilisé dans le vocabulaire scientifique pour indiquer l'auto-référence (réflexion), ou pour désigner un niveau d'abstraction supérieur, un modèle :

métalangage : système ou langage permettant de décrire d'autres langages ;
métalivre : livre à propos d'un livre ;
métadocumentation : documentation sur la documentation ;
métadonnée : donnée sur les données.

Articles connexes /
Métamathématique
Métaheuristique
Métavers
Métalogique
Métadonnée
Métaobjet
Métamorphique Ce lien renvoie vers une page d'homonymie
Métamorphose Ce lien renvoie vers une page d'homonymie
Métaphysique
Métagénomique
Métastase Ce lien renvoie vers une page d'homonymie
Métaplasie
Métaphase
Métacognition
Métacommunication
Métaprogrammation

Histoire
Meta est la plus ancienne revue de traductologie au monde, toute langue confondue. Fondée en 1955 par l’Association canadienne des Traducteurs diplômés (ACTD), elle est d’abord publiée sous le nom Journal des traducteurs – Translators’ Journal par cette même association. Alors sous la direction du Frère Stanislas-Joseph, vice-président de l’ACTD et Frère de l’instruction chrétienne, le Journal des traducteurs s’adresse avant tout aux langagiers professionnels. Le premier numéro paraît en octobre 1955.

En 1956, Jean-Paul Vinay, professeur à l’Université de Montréal, devient directeur du Journal des traducteurs. C’est alors que celui-ci déménage définitivement à l’Université de Montréal, au sein de la Section de linguistique (aujourd’hui le Département de linguistique et de traduction), où on enseigne également la traduction et l’interprétation. À l’époque, Jean-Paul Vinary décrit le Journal des traducteurs comme « une revue technique. […] [qui] permet de faire connaître au grand public et aux autres spécialistes les problèmes de la traduction ». Le Journal est alors publié avec le concours de l’Institut de traduction de Montréal. En 1957, on ajoute à Journal des traducteurs le descriptif « Organe d’information et de recherche dans les domaines de la traduction et de l’interprétation ». Ce n’est qu’en 1980 qu’on y ajoutera également « terminologie ».

L’année 1966 en est une de changement pour la revue. Blake Thomson Hanna prend la relève de Jean-Paul Vinay. Les Presses de l’Université de Montréal (PUM), nouvellement créées, deviennent l’éditeur de la revue. Enfin, le vice-recteur de l’époque, Lucien Piché, insiste pour changer le nom de la publication. Le nom Meta est alors proposé. Du grec ancien μετά (mu/epsilon/tau/alpha), qui signifie « au milieu, parmi, entre », ce préfixe exprime la réflexion, le changement, le fait d’aller au-delà. Le Journal des traducteurs est donc rebaptisé Meta : Journal des traducteurs (mars 1966, Vol. 11, no 1).

En 1967, la revue connaît un nouveau changement de direction. Professeur à l’Université de Montréal depuis 1960, André Clas est en charge de la rubrique des articles de fond lorsqu’il succède à Blake T. Hanna. Il demeurera en poste pendant plus de 40 ans, un fait d’armes à toutes fins pratiques inégalable. Sous son impulsion, Meta devient une revue de recherche et s’internationalise. M. Clas amène des dizaines de chercheurs à contribuer à Meta. Il met en place l’évaluation par les pairs. La revue passe de quelques articles de fond par numéro à 10, 15, voire 20 articles par numéro. Les articles en espagnol s’ajoutent aux articles en français et en anglais. On y retrouve des exemples dans d’innombrables langues : arabe, chinois, japonais, hébreu, néerlandais, persan, polonais, portugais, russe, slovène, turc, voire azéri, basque ou inuktitut. Les pages publiées annuellement dans Meta se comptent par centaines. C’est également à M. Clas que l’on doit la numérisation de la revue et la mise en ligne des numéros. En fait, Meta a été le premier périodique accessible sur la plateforme Érudit, alors que celle-ci n’était qu’un projet pilote. Aujourd’hui, les pages de Meta génèrent des centaines de milliers de clics par an. Bref, c’est grâce à André Clas que Meta acquiert ses lettres de noblesse.

Sylvie Vandaele et Hélène Buzelin, professeures au Département de linguistique et de traduction, succèdent à André Clas en 2008. Conjointement, elle produisent Meta 53(3), le premier numéro publié sans l’apport de M. Clas depuis 1967. À partir de 2009, Sylvie Vandaele assure la direction complète de la revue, où elle restera jusqu’en 2014. Mme Vandaele modernise considérablement la revue, mettant en place un système informatisé pour appuyer sa production et établissant un protocole de rédaction rigoureux. Enfin, en 2014, Georges L. Bastin, qui contribuait à la revue à titre de responsable des recensions depuis de nombreuses années déjà, devient le dernier directeur de Meta.

Thématiques
Meta n’est pas une revue de « chapelle ». La qualité des articles étant le seul critère d’acceptation, les thématiques abordées dans la revue sont très variées. La revue cherche à favoriser la recherche dans les domaines de la traduction, de la terminologie et de l’interprétation, ainsi que dans l’ensemble de leurs sous-domaines : traductologie et théories de la traduction, histoire de la traduction, traduction littéraire, traduction spécialisée, traductique (traduction automatique, traduction assistée par ordinateur, outils d’aide à la traduction), aspects cognitifs de la traduction, processus de traduction, pédagogie, terminographie, terminotique, interprétation simultanée, interprétation de conférence, interprétation communautaire, linguistique contrastive, linguistique appliquée à la traduction, etc.

La vocation généraliste de Meta se reflète dans la variété des thématiques abordées dans ses différents numéros spéciaux. Le premier numéro de 1957, Meta 2(1), a été le tout premier numéro spécial de la revue, intitulé La traduction en pharmacie. De nombreux autres suivront.

Coordonnées
Adresse géographique
Département de linguistique et de traduction (DLT)
Université de Montréal
Pavillon Lionel-Groulx
3150, rue Jean-Brillant, bureau C-9037
Montréal (Québec) H3T 1N8
CANADA

Adresse postale
Revue Meta
Département de linguistique et de traduction
Université de Montréal
Pavillon Lionel-Groulx
C. P. 6128, succursale Centre-ville
Montréal (Québec) H3C 3J7
CANADA

Pour nous joindre
Courriel : meta@umontreal.ca
Tél. : 514-343-6111, poste 3998
Téléc. : 514-343-2284

Sur le Web
Érudit : https://www.erudit.org/fr/revues/meta/
PUM : http://www.pum.umontreal.ca/catalogue/revues/meta
DLT : http://ling-trad.umontreal.ca/recherche/revue-meta/
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Accès
Un abonnement est requis pour l’accès aux numéros parus dans les 12 derniers mois de publication de cette revue. Les autres numéros sont disponibles en libre accès.

Abonnement numérique institutionnel : les institutions (bibliothèque, centre documentaire, établissement scolaire, etc.) ont la possibilité de s’abonner aux revues d’Érudit par titre ou par collection de titres. Pour obtenir plus d’informations, nous invitons les institutions à remplir notre formulaire d’abonnement.

Abonnement numérique individuel : les particuliers désirant s’abonner à la version numérique de la revue sont invités à communiquer directement avec la direction de la revue :

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Téléphone: (514) 343-6933

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MessageSujet: Re: MÉTA, LES IDÉAUX, LA PRESSE ET LA DIFFAMATION OU MEDIAPART   MÉTA, LES IDÉAUX, LA PRESSE ET LA DIFFAMATION OU MEDIAPART EmptyMar 13 Aoû à 8:46

Qu’est-ce donc qu’un sacrifice ? Quelle est sa fonction ? La réponse à ces questions semble aller de soi, tant la terminologie sacrificielle est entrée dans le langage courant. Le plus souvent employé sous forme pronominale, le verbe « sacrifier » est généralement associé aux notions de dévouement, de renoncement, de privation d’un bien, et même de sa propre vie, et cela au service d’une cause, le martyre apparaissant ainsi comme la forme suprême du sacrifice. Cette conception implicite du sacrifice, centrée, non sur le destinataire, mais sur le sacrifiant, est aux antipodes de la définition qu’en donnent les historiens des religions qui caractérisent le sacrifice comme un rite cultuel par lequel un sacrifiant transmet un objet à une divinité, et donc le fait passer du domaine profane au domaine sacré. L’étymologie, quant à elle, rattache « sacrifier » au latin sacrificare, un composé de sacrum facere, faire un acte sacré [1]

[1]Sur le sacrifice, voir notamment N. Neusch (éd.), Le sacrifice…
. Avant même de décrire le sacrifice tel que le présente la Bible, il convient donc de commencer par clarifier la question des définitions. Ce point est d’autant plus important que, par un singulier retournement, l’acception profane est devenue, de fait, une clé d’interprétation inconsciente pour déterminer la fonction du rite cultuel et en a complètement faussé le sens.

2
Selon la Bible, le sacrifice est, tout d’abord, un don fait à Dieu. Il fait partie de ce que la Bible qualifie de qorban, littéralement « rapprochement », un terme qui englobe toutes les formes d’offrandes à Dieu, celles qui sont détruites et lui sont directement transmises par combustion sur l’autel, celles qui sont versées au trésor du temple et celles qui sont destinées aux prêtres et réservées à leur usage. Parmi ces offrandes, seules les premières peuvent être qualifiées de « sacrifice » au sens strict du mot.

3
Pour caractériser le sacrifice proprement dit, la Bible emploie, plus précisément, deux termes, qui sont complémentaires.

4
Le premier, le plus fréquent, est zèbach, un dérivé du verbe zabach, sacrifier, dont provient également mizbéach, autel. Utilisé, de même que zabach, dans un sens générique recouvrant toutes les formes du sacrifice animal, ce terme désigne aussi le sacrifice de cyommunion, une catégorie de sacrifice où la matière sacrificielle est partagée entre Dieu, les prêtres, le sacrifiant et ses invités. Zèbach représente le sacrifice sous l’aspect du repas. Comme l’indiquent ses emplois profanes, zabach, c’est tuer un animal et l’apprêter de manière à pouvoir le consommer. On voit ainsi la nécromancienne d’Eïn-Dôr « sacrifier » un veau et cuire des pains, puis servir le tout à Saül et ses compagnons qui étaient venus chez elle pour évoquer l’esprit de Samuel (1 Sm 28, 24-25). « Sacrifier » désigne ici l’ensemble du processus de préparation du veau, depuis sa mise à mort jusqu’à sa cuisson [2]
[2]Pour ce sens de zèbach, voir aussi, par ex., Dt 12, 15 ; Ez 34,…
.

5
L’autre terme dont se sert la Bible est minchah, présent, tribut. Dans ses emplois profanes ce terme caractérise le présent que le sujet ou le vassal remet à son suzerain en signe d’hommage et de soumission. La rébellion, à l’inverse, se traduit par le refus d’offrir une minchah. Ainsi les opposants à l’élection de Saül, qui contestent sa capacité à libérer Israël de la domination philistine, refusent de lui apporter une minchah (1 Sm 10, 27) et le roi Osée, après son alliance avec l’Égypte, cesse de verser au roi d’Assyrie la minchah, le tribut annuel, auquel il était assujetti (2 R 17, 3-4). La minchah apparaît ainsi comme une marque de reconnaissance de la suzeraineté divine, un aspect sur lequel le Lévitique mettra tout spécialement l’accent. De là l’obligation faite à tout Israélite de se présenter trois fois par an devant son Dieu et de lui apporter un présent (Ex 23, 15b.17 // 34, 20b.23-24). Minchah, au sens étroit, désigne l’offrande végétale.

6
Il ressort de ces différentes désignations que, selon la Bible, le sacrifice est un don fait à Dieu, un don qui prend la forme d’un repas, zèbach, lequel est préparé à son intention en vue de l’honorer, minchah.

7
Cette définition du sacrifice comme repas est corroborée par les indications relatives à sa matière, laquelle consiste exclusivement en des produits qui peuvent être consommés. On peut, certes, offrir à Dieu de l’or, de l’argent, des bijoux, des vêtements (voir, par ex., Nb 7, 84-86 ; 31, 50-54 ; Esd 2, 69). Mais on ne peut lui sacrifier que des animaux et des végétaux. Et, plus précisément, des animaux d’élevage, bovins, ovins ou caprins, généralement mâles (à quoi le Lévitique ajoute des colombes) et, pour ce qui est des végétaux, uniquement ceux issus des trois principales productions agricoles, à savoir céréales, olives et raisins. Ces produits, au demeurant, lui sont apportés, non dans leur état brut, mais seulement après avoir été préparés. Les animaux sont tués et dépecés, les céréales sont transformées en farine ou en pains, les olives en huile d’olive, les raisins en vin, et sont ainsi présentés sous une forme qui rende possible une élaboration culinaire. Ces mêmes produits constituent d’ailleurs aussi la nourriture habituelle (les pains) ou festive (la viande, l’huile, le vin) des Israélites. Et ils sont également représentatifs des richesses du pays. Dans cette logique, les sacrifices humains n’ont évidemment aucune place. Lorsque la Bible évoque ces derniers, c’est pour les rejeter de la manière la plus vigoureuse [3]
[3]Ainsi Dt 18, 9-12 ; Lv 20, 2-5. Voir aussi Mi 6, 6-8.
.

8
Les sacrifices ne sont pas, pour autant, destinés à nourrir Dieu. Jamais, en effet, la Bible ne considère que le sacrifice a pour fonction d’assurer sa subsistance. Le psalmiste le dit clairement : Dieu n’a nul besoin de sacrifices, lui à qui appartiennent tous les animaux (Ps 50, 10-13). Et le prophète renchérit : tous les arbres du Liban et tous ses animaux n’y suffiraient pas (Is 40, 16). Le repas auquel on invite Dieu ne sert pas à son alimentation, il est essentiellement un geste de vénération. Et il est l’expression d’un désir de convivialité et donc, d’une relation plus forte, plus profonde, plus personnelle que celle qui pourrait résulter de l’offrande d’un simple présent.

9
Ce repas festif peut prendre deux formes.

10
L’une, qui nous est familière, est celle du repas convivial où les différents commensaux, assis autour d’une même table, partagent les mets, avec, à la place d’honneur, l’hôte de marque, servi en premier et régalé des meilleurs morceaux (voir par ex. 1 Sm 9, 22-24). À cette forme d’hospitalité correspond, au plan sacrificiel, le sacrifice de communion. La part attribuée à Dieu est la graisse – dont Lv 3, 3-4 définit scrupuleusement la nature. La graisse est considérée comme le meilleur de l’animal et concentre en elle comme la quintessence de la viande. Elle représente aussi la nourriture sous sa forme la plus raffinée, celle que l’on n’a pas besoin de mastiquer, mais que l’on peut sucer, et qui fond sur la langue. Le Lévitique réserve strictement cette part à Dieu (Lv 7, 23-25). Les autres parts, en l’occurrence la viande, servent à régaler le sacrifiant et ses invités.

11
Et puis, il y a une autre forme d’hospitalité, que nous ne pratiquons guère, mais qui est encore attestée dans d’autres sociétés, où le repas est préparé à l’intention exclusive de celui que l’on reçoit, et où l’hôte se tient à l’écart, à l’entière disposition de son invité, prêt à répondre à sa demande, comme on voit Abraham le faire lorsque arrivent chez lui trois inconnus (Gn 18, 1-Cool ou encore la nécromancienne d’Eïn-Dôr à l’endroit de Saül et de ses compagnons (1 Sm 28, 21-25). À cette seconde forme d’hospitalité, plus déférente, correspond l’holocauste, où l’intégralité de la victime (sauf la peau) est servie à Dieu.

12
Ouvrons ici une parenthèse.

13
La fonction première du sacrifice est de rendre hommage à Dieu par le biais d’un repas festif. Mais le sacrifice a aussi, accessoirement, une fonction pédagogique. Il permet, en effet, de manifester à la fois l’altérité de Dieu et sa similarité. L’offrande à Dieu d’un repas préparé à partir des mêmes produits que ceux qu’Israël utilise pour sa propre alimentation montre que Dieu est d’une certaine manière semblable aux Israélites : il « mange » la même chose qu’eux. Et parce que ce repas est constitué des produits caractéristiques de son pays, il apparaît comme solidaire d’Israël et lié, comme lui, à cette terre, une terre dont il est aussi le seigneur. Mais, dans le même temps, le fait de lui réserver en propre la graisse, rigoureusement interdite aux humains, témoigne de l’altérité fondamentale de Dieu. Dieu est autre, et c’est parce qu’il est autre qu’il est Dieu. Et il est néanmoins semblable, ce qui permet de communiquer avec lui. La Bible exprime cette analogie par le moyen de l’anthropomorphisme. Elle parle de la main de Dieu, de sa bouche, de son nez, de ses pieds, de ses entrailles… Elle dit qu’il voit, qu’il entend… Et pour la Bible, ce sont même là des traits qui distinguent Dieu des idoles des nations. Dans un passage du Deutéronome, Moïse avertit ainsi les Israélites que, s’ils venaient à succomber à l’idolâtrie, ils seraient exilés au milieu de nations dont les dieux sont « des dieux faits de main d’homme, en bois ou en pierre, qui ne voient pas, qui n’entendent pas, qui ne mangent pas et qui ne sentent pas » (Dt 4, 28). À l’inverse de son Dieu qui, lui, voit, entend, mais aussi mange et sent. « Sentir », on retrouve ce verbe à de multiples reprises pour désigner la réaction de Dieu aux sacrifices : il en sent le parfum reposant (voir par ex. Lv 1, 9.13.17 ; 2, 2.9 ; 3, 5.16). Quoi que l’on puisse penser de cette conception très réductrice de la religion des autres nations, elle n’en témoigne pas moins de l’importance de l’anthropomorphisme comme un moyen d’exprimer la similitude de Dieu. L’anthropomorphisme, y compris l’anthropomorphisme sacrificiel, n’est pas la marque d’une religion primitive et naïve. En utilisant le langage de l’analogie, il permet de dire l’indicible et, en disant la similitude, il ouvre la possibilité d’une communication.

14
L’examen du rituel sacrificiel va nous permettre de préciser un peu plus la fonction du sacrifice. Deux traits le caractérisent. Alors que dans les religions assyro-babyloniennes la matière sacrificielle est simplement déposée devant la statue de la divinité, en Israël l’offrande d’un sacrifice nécessite un autel (qui peut se résumer à un simple rocher, ainsi Jg 13, 19) et elle se fait par combustion.

15
La Bible ne décrit pas véritablement le rituel sacrificiel. Ce que fera, par contre, le Talmud dans les traités de l’ordre Qodachim. Les premiers chapitres du Lévitique, Lv 1 à 7, n’en indiquent que les rites les plus significatifs. Le rituel se déroule sur un espace public, ouvert, sur le parvis du Temple. Le sacrifiant commence par présenter son offrande. Puis, dans le cas d’un animal, il lui impose la main, et le met à mort en l’égorgeant. Ce sont ensuite les prêtres qui prennent le relais. Ayant recueilli tout le sang de la victime, ils l’aspergent contre l’autel, puis font brûler sur l’autel la part destinée à Dieu, à savoir la totalité de la victime, dans le cas d’un holocauste, la graisse, dans le cas d’un sacrifice de communion, une poignée de farine mêlée à l’huile ou un morceau de pain, dans le cas d’une offrande végétale. Cette combustion marque le point culminant de tout sacrifice, qu’il soit animal ou végétal, et est, d’ailleurs, le rite sacrificiel le plus souvent mentionné dans la Bible. Elle indique la finalité du sacrifice, qui est d’établir un trait d’union avec Dieu.

16
Cette présentation succincte du rituel sacrificiel appelle un double commentaire.

17
Il en ressort, tout d’abord, que l’abattage de la victime, loin d’être le rite sacrificiel central, le rite essentiel, n’a qu’une fonction subsidiaire. De fait, cette action est effectuée par le sacrifiant, et non par le prêtre, et elle intervient en marge de l’autel, et non sur l’autel. Un passage du livre d’Ezéchiel permet de se faire une idée précise de la place qu’on assignait à l’égorgement des victimes. Dans une violente diatribe contre les lévites, accusés d’idolâtrie, Dieu leur signifie leur dégradation : désormais ils ne seront plus qu’au service du peuple et devront égorger, à la place des sacrifiants, les victimes sacrificielles, le service de Dieu – à savoir l’offrande du sang et de la graisse – étant, lui, dorénavant réservé aux seuls prêtres (Ez 44, 10-16). L’immolation est ainsi clairement distinguée de la phase proprement sacrificielle. Elle n’est que le point d’aboutissement de la première phase, la phase préparatoire du sacrifice. Après que le sacrifiant a exprimé, par la présentation de sa victime, son intention de l’offrir à Dieu, qu’il a, par l’imposition de la main, signifié sa volonté d’y renoncer au bénéfice de Dieu, il donne à cette renonciation un caractère définitif en tuant l’animal qu’il se propose de lui offrir. La phase positive du don, celle de la transmission à Dieu, n’intervient qu’après et relève exclusivement des prêtres.

18
On ne saurait donc, à l’instar des interprétations traditionnelles du sacrifice, et de René Girard [4]
[4]Notamment R. Girard, La violence et le sacré (Paris, Grasset,…
, faire de l’abattage de la victime le rite sacrificiel central et donc, de la violence, sa caractéristique principale. Sans doute, le sacrifice animal comporte une part de violence puisqu’il présuppose la mise à mort de la victime, ce qui n’est pas un acte banal, car il touche à la vie, et donc à ce qui appartient à Dieu. Mais cette mise à mort n’est pas valorisée en tant que telle. Elle est seulement une incontournable nécessité, légitimée par Dieu (Gn 9, 1-5), afin de pouvoir apprêter l’animal pour un repas. Elle est uniquement un moyen, et non le but du sacrifice. Elle ne saurait donc être considérée comme représentant l’essence du sacrifice. Il est tout à fait significatif à cet égard que l’abattage de la victime est, parmi les rites principaux, le seul auquel le Lévitique n’attribue aucun effet particulier : il n’est pas mis en relation avec l’absolution, il ne suscite pas non plus la faveur divine, et il ne constitue pas davantage un parfum reposant pour Dieu. Faire de la violence le centre du sacrifice n’est possible, au demeurant, qu’en ignorant les offrandes végétales. Or, celles-ci sont loin de n’être qu’un simple appendice du sacrifice animal ou un modeste succédané. Leur importance est démontrée notamment par les deux observations suivantes : Alors que l’holocauste et le sacrifice de communion sont obligatoirement associés à une offrande végétale et à une libation (voir Nb 15, 1-16), l’offrande végétale peut, elle, être offerte seule, indépendamment de tout autre sacrifice ; et tandis que l’offrande quotidienne du peuple consiste en un holocauste accompagné d’une offrande de farine et d’huile et d’une libation de vin (Nb 28, 3-Cool, celle des prêtres, présentée par le grand prêtre en personne, consiste en une offrande exclusivement végétale (Lv 6, 13-15). La place éminente que le Lévitique attribue aux offrandes végétales s’explique largement par le fait que, justement, ces offrandes n’impliquent aucune violence, mais que, tout au contraire, elles reflètent l’ordre de la création caractérisé par la non-violence et le respect de la vie qui trouvent leur traduction dans l’utopie d’une alimentation exclusivement végétale de l’ensemble des êtres vivants (Gn 1, 29-30) [5]
[5]Sur les offrandes végétales, voir A. Marx, Les offrandes…
.

19
La seconde remarque porte sur le rôle du sang. Parmi les autres idées reçues figure l’idée que le rite du sang représenterait l’offrande d’une vie, celle de l’animal ou même, selon une des interprétations chrétiennes traditionnelles, celle du sacrifiant qui infligerait substitutivement à cette victime le châtiment qu’il aurait dû lui-même subir à cause de ses péchés. Le sang, surtout dans le cas d’un sacrifice pour « le péché » [6]
[6]La désignation « sacrifice pour le péché » n’est pas très…
, servirait ainsi à expier les péchés. Cette interprétation s’appuie notamment sur Lv 17, 11 : « Car la vie de toute chair est dans le sang, et moi je vous l’ai donné sur l’autel pour faire l’absolution, kappér, de votre vie, car le sang, par la vie, réalise l’absolution. » Or, si ce passage, comme le fait d’ailleurs déjà Gn 9, 4, associe effectivement sang et vie, il est à noter qu’il n’y est pas question d’offrir une vie à Dieu. Le verbe « donner » a pour sujet Dieu, non le sacrifiant ! Le sang n’est pas offert par le sacrifiant à Dieu, il est donné par Dieu au sacrifiant, cela en vue de lui permettre de se réconcilier avec lui. Sa fonction est, en somme, analogue à celle du sang pascal mis sur les montants et les linteaux de la porte, et qui sert de signe, non d’offrande, pour protéger de la mort ceux qui se trouvent à l’intérieur de la maison (Ex 12, 7.12-13). Le sang du sacrifice pour le « péché » est, de même, destiné à faire pièce à tout ce qui est facteur de mort et qui entrave la relation avec Dieu. Pour ce qui est des holocaustes et des sacrifices de communion, le sang n’est pas davantage offert à Dieu. Il est aspergé contre l’autel, et non sur l’autel. La fonction de ce rite est de le soustraire à tout usage profane, mais aussi, en le mettant en contact avec l’autel, lieu de la communication avec Dieu, de manifester que la vie de l’animal, contenue dans le sang, appartient à Dieu, et à lui seul. En fait, le rite du sang, même s’il appartient à la phase proprement sacrificielle du rituel, n’est lui-même qu’un préalable au rite de la combustion qui, lui, en est le point d’aboutissement.

20
Il faut donc « en finir avec l’“expiation” » [7]
[7]Voir S. Trigano, « Le bouc émissaire. En finir avec…
. Celui qui invite à sa table veut honorer son hôte, partager avec lui sa joie, et non pas apaiser sa colère, et encore moins faire de ce repas un châtiment qu’il s’imposerait ! Ce repas n’est pas davantage un moyen de pression. Il est significatif à cet égard que le sacrifice offert lors du déluge (Gn 8, 20-22) l’est par un homme considéré comme juste (et qui n’a donc pas besoin que Dieu lui pardonne), et qu’il l’est, non pas avant le déluge, dans le but de détourner Dieu de son projet, mais seulement après, une fois le péché sanctionné, en vue de rétablir la relation avec lui. Le sacrifice présuppose des relations harmonieuses avec Dieu. Car la finalité du sacrifice, qu’il soit animal ou végétal, est toujours l’instauration ou plutôt le renforcement de relations sereines avec Dieu, ce qu’exprime la combustion de la matière sacrificielle sur l’autel en un parfum reposant.

21
Un texte capital, qui peut être véritablement considéré comme le récit étiologique du sacrifice israélite, vient confirmer les observations faites sur la base des désignations du sacrifice et de l’examen du rituel. Il s’agit d’un passage du livre de l’Exode situé aussitôt après la proclamation solennelle du décalogue. S’adressant à Israël par l’intermédiaire de Moïse, Dieu lui donne une série d’instructions portant sur le sacrifice (Ex 20, 23-26) :

22

« Vous ne ferez pas à côté de moi des dieux d’argent et des dieux d’or.
Un autel de terre tu feras pour moi et tu sacrifieras sur lui tes holocaustes et tes sacrifices d’alliance, ton menu bétail et ton gros bétail.
Dans tout lieu où je ferai souvenir mon nom, je viendrai vers toi et je te bénirai.
Si tu fais pour moi un autel de pierre, tu ne le construiras pas en pierres taillées car ton ciseau que tu agiterais sur elles le profanerait.
Et tu ne monteras pas par des marches sur mon autel, afin que ta nudité ne soit pas révélée sur lui »

23
À première vue, ce passage semble se réduire à un fourre-tout de prescriptions relatives à la construction d’un autel, entremêlées d’informations sur la matière sacrificielle, les types de sacrifices et d’interdits divers. Or, un curieux procédé cryptographique conduit à considérer ce texte avec plus d’attention. En effet, si on s’applique à son étude – en hébreu ! – et que l’on fasse le décompte du nombre de mots du texte, on s’aperçoit que le total obtenu – cinquante-sept – correspond très exactement à la valeur numérique – autrement dit, à l’addition de la valeur de chaque consonne – du substantif mizbéach, autel. Le texte est donc loin d’être banal et mérite que l’on s’y arrête. En l’étudiant attentivement, on se rend aussi compte que l’impression d’incohérence qui s’en dégage n’est que superficielle. Car, en réalité, le texte est construit avec un soin tout particulier. On constate, en effet, que ses différentes prescriptions sont agencées deux par deux selon une structure concentrique, de manière à se correspondre. Aux deux extrémités, en deux vers de deux hémistiches de cinq mots chacun, sont énoncés des interdits : l’interdiction de fabriquer des images cultuelles et l’interdiction de faire des marches sur l’autel. Puis, au deuxième et à l’avant-dernier vers, de quatorze mots chacun, on trouve des instructions relatives à la nature de l’autel : il doit être construit en terre ou en pierres brutes. Enfin, exactement au centre du texte, encadré par cette double série de vers et ainsi mis en valeur, le verset qui en constitue le cœur. Ce verset se distingue à la fois par sa forme et par son contenu. Rédigé à la première personne, et non plus à la troisième, il se présente, non sous la forme d’un règlement, mais comme une promesse que Dieu fait à Israël. Une promesse double : chaque fois qu’Israël offre un sacrifice à Dieu, Dieu viendra vers lui, et il le bénira. Cette promesse récapitule toutes les attentes liées au sacrifice.

24
La première est la venue de Dieu auprès du sacrifiant. Comme le montre la comparaison avec Ex 19, 3-4, où l’annonce de la venue de Dieu au Sinaï est introduite dans les mêmes termes qu’en Ex 20, 22, la référence à la venue de Dieu est à comprendre littéralement. Dieu vient, cela signifie qu’il « descend » sur terre pour se rapprocher de son peuple, et même pour être présent en son sein (Ex 29, 46). Mais à la différence de la théophanie du Sinaï, qui est spectaculaire et terrifiante, accompagnée de coups de tonnerre, d’éclairs, de tremblements de terre (Ex 19, 16. 18-19 ; 20, 18-19), la venue de Dieu à l’occasion d’un sacrifice se fait de manière discrète, invisible. Et elle intervient chaque fois qu’Israël lui offre des sacrifices. Pour reprendre une image de l’exégète Benno Jacob, l’autel est un « Sinaï mobile » [8]
[8]B. Jacob, Das Buch Exodus (Stuttgart, 1997), p. 1032 (à propos…
. Ou, comme le dit le psaume 68, 18, « le Seigneur est parmi eux, et le Sinaï est dans le sanctuaire ». L’autel représente le Sinaï, un Sinaï en quelque sorte reconstitué par Israël, et qui, parce qu’il en est comme un modèle réduit, doit, à l’instar d’une montagne, être fait de terre ou de pierres brutes.

25
Ce que le sacrifiant attend plus précisément de cette venue est exprimé par le second élément de la promesse : la bénédiction. Tout notre texte est tendu vers cette promesse. Si on se le représente, à la manière du Sinaï, sous la forme d’un cône, on trouve à sa base des interdits, puis, au milieu, des instructions, et au sommet, une promesse. Et, tout au sommet, à la pointe, cette promesse formulée en un seul mot : béraktika, je te bénirai. La principale fonction du culte sacrificiel se concentre dans ce seul verbe « bénir ». Ce « bénir » rejoint la toute première parole que Dieu, au moment où il les a créés, a adressée aux êtres humains, à tous les êtres humains, sans distinction de sexe, de « race » – un terme, au demeurant, jamais utilisé dans la Bible –, de peuple et même de religion : « fructifiez, devenez nombreux et remplissez la terre » (Gn 1, 28) et qu’il va réitérer à l’issue du déluge (Gn 9, 1). Car « bénir », ce n’est pas simplement formuler un vague souhait de bonheur. L’enjeu de la bénédiction, c’est la vie, au plein sens du terme. La vie physique et ce qui lui est nécessaire, la nourriture, et donc aussi tout ce qui est indispensable à la production de cette nourriture, la fertilité du sol, la pluie en son temps, la fécondité du troupeau, l’absence de fléaux. Mais aussi tout ce que l’hébreu désigne par le terme shalôm, à savoir la paix, la sécurité, la prospérité, le bien-être. Le sacrifice, constitué des produits représentatifs de l’agriculture et de l’élevage apprêtés en un succulent repas, est comme une illustration de cette bénédiction. Il est l’expression même de la bénédiction divine grâce à laquelle ces produits ont pu être obtenus. Offert à Dieu, en réponse à sa bénédiction, il suscite, en retour, la bénédiction divine et réalise ainsi ce qu’il représente.

26
Une image empruntée au livre d’Ezéchiel résume parfaitement les attentes qu’Israël rattache au sacrifice. Au cours d’une vision, le prophète Ezéchiel voit s’écouler du Temple un mince filet d’eau qui grossit très rapidement jusqu’à devenir un torrent infranchissable. Et l’ange qui accompagne Ezéchiel lui explique : « Cette eau s’en va vers le district oriental, descend vers la Arava et coule vers la mer… Et tout être vivant qui y pullule vivra là où passe ce fleuve et le poisson sera très nombreux… Au bord du fleuve, sur ses deux rives, pousseront toutes sortes d’arbres fruitiers ; leur feuillage ne se flétrira pas, leurs fruits ne s’épuiseront pas. Ils donneront chaque mois de nouveaux fruits, car l’eau sort du sanctuaire : les fruits serviront de nourriture, et le feuillage, de remède » (Ez 47, 1-12). Par l’effet de cette eau qui sort du Temple, la terre est transformée en jardin d’Éden. Le sacrifice a, en définitive, pour fonction de permettre que cette vie continue à s’en écouler en faisant obstacle à tout ce qui l’entrave et en s’efforçant de faire en sorte que Dieu reste présent au milieu de son peuple.

27
Car, au fond, pour la Bible, le sacrifice est essentiellement l’expression d’un intense élan vers Dieu et d’une profonde aspiration à vivre dans sa proximité.
Notes

[1]
Sur le sacrifice, voir notamment N. Neusch (éd.), Le sacrifice dans les religions (Paris, Beauchesne, 1994). Pour le sacrifice dans la Bible, voir Dictionnaire encyclopédique du Judaïsme (Paris, Robert Laffont, 1996), art. « Sacrifices et offrandes » ou encore A. Marx, Les sacrifices de l’Ancien Testament (Cahiers Évangile 111 ; Paris, Cerf, 2000). Pour une étude plus technique, qui intègre les commentaires rabbiniques, voir le monumental commentaire de J. Milgrom, Leviticus 1-16 (The Anchor Bible 3 ; New York, Doubleday, 1991).
[2]
Pour ce sens de zèbach, voir aussi, par ex., Dt 12, 15 ; Ez 34, 3.
[3]
Ainsi Dt 18, 9-12 ; Lv 20, 2-5. Voir aussi Mi 6, 6-8.
[4]
Notamment R. Girard, La violence et le sacré (Paris, Grasset, 1981).
[5]
Sur les offrandes végétales, voir A. Marx, Les offrandes végétales dans l’Ancien Testament. Du tribut d’hommage au repas eschatologique (Leiden, Brill, 1994).

[6]
La désignation « sacrifice pour le péché » n’est pas très heureuse, ceci notamment parce qu’elle donne à penser que ces sacrifices sont apportés en vue d’obtenir le pardon des péchés, alors qu’en réalité ils ne permettent d’obtenir ce pardon que dans le cas où il s’agit de transgressions par inadvertance, ou même inconscientes, d’un interdit divin (voir Lv 4-5, 13).
[7]
Voir S. Trigano, « Le bouc émissaire. En finir avec l’“expiation” », in « La Bible et l’Autre », Pardès 32-33, 2002, p. 117-127.
[8]
B. Jacob, Das Buch Exodus (Stuttgart, 1997), p. 1032 (à propos d’Ex 40, 34).



Le sacrifice dans la Torah, dans le nouveau Testament et Le Coran...
Sa fonction théologique
Alfred Marx
Dans Pardès 2005/2 (N° 39), pages 161 à 171

https://www.cairn.info/revue-pardes-2005-2-page-161.htm#

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Mais, À l'origine, le terme de sacrifice s'emploie pour une grande variété d'actes. Habituellement, il est surtout utilisé pour les sacrifices sanglants. Dans le cas d'offrandes de nourriture ou de liquide, on parle de sacrifice non sanglant ou libation, et, dans le cas d'une portion du sol, d'inauguration. Le terme est également passé dans le langage courant pour désigner le fait de détruire ou laisser détruire stratégiquement une partie d'un ensemble en vue d'un objectif global jugé plus important : le sacrifice aux échecs, qui consiste à donner un pion, une pièce ou une qualité pour obtenir l'avantage, sacrifier une escouade afin de gagner notamment une bataille ou une guerre, ou au travail, et aux études. Le sacrifice est une recherche du soi pour se faire pardonner de ses fautes au lieu d’honorer l'entité...

Pour moi, la prière est le plus beau des dons vers l'origine : dans ces termes, je ne cherche pas le repos et je percois la fragilité de ma conscience devant l'adversité des destins... Mon abnégation repose sur le terme et ne cherche pas à interpeller le verbe par des offrandes... Je cherche à développer sans violer sa création : La poussière devenue la nature et malgré ses jalousies et ses erreurs, il a le mérite de percevoir ses doutes et ses erreurs... Dans sa fierté, il a soumis des hommes dans des épreuves comme Abraham, Job et autres mais à su percevoir le bien et le mal créer dans les circonstances... Sa justice a eu le mérite de porter vers une connaissance où nous avions le libre arbitre du savoir : la justice, la sagesse et le châtiment... Construire n'est pas aisé et s'affirmer peut nous détourner de l'humilité...

Je ne cherche à écarter le mystère par la raison car le propre de l'univer est de percevoir un infini auquel le mirage et l'illusion côtoie la réalité et le temps... La terre est un océan peuplée d'iles plus au moins grandes... La poussiére engendre l'eau : étrange sensation des domaines sur la masse... Le sacrifice n'a pas de lieu si il veut modifier le destin car la vie engendre le destin, le chaos pour donner à su engendrer par son désir de vivre : Yahvé n'est pas un sacrifice car il est l'origine de la prière et de l'éthique de Vie...

TIGNARD YANIS @Yanis_Tignard · 12h
JEAN-PIERRE MOCKY REPOSE EN PAIX AVEC SES SENTIMENTS : J'AI EU UNE PENSÉE POUR ALAIN DELON CAR JE CROIS QUE CE RÉALISATEUR ÉTAIT UN GRAND AMI À MADAME MIREILLE DARC. HEUREUSEMENT, LE SICILIEN A ENCORE SON ÉTERNEL RIVAL À SES CÔTÉS : MONSIEUR JEAN PAUL BELMONDO.
TAY

IL Y A TOUJOURS EU LA COOPÉRATION ENTRE LA JUSTICE AMÉRICAINE ET LA JUSTICE FRANÇAISE AU SUJET DE JEFFREY EPSTEIN : C'EST LE DOSSIER JONATHAN. CETTE COOPÉRATION DEVAIT ÊTRE DISCRÈTE ET CONCRÈTE DANS LE DÉROULEMENT DES SOUVENIRS ET DES ÉVÉNEMENTS : LES CICATRICES DES VICTIMES.
TAY

NOMBREUX INCENDIES FRAPPENT LA GRANDE CANARI, LA GRÈCE ET LE PORTUGAL : LA FRANCE A ELLE AUSSI ÉTÉ FRAGILISÉE PAR LA SÉCHERESSE. L'EAU DOIT ÊTRE UN ÉQUILIBRE ET NOUS DEVONS NOUS INVESTIR DANS DES COORDINATIONS ENCORE PLUS ADAPTÉES TOUT EN RESPECTANT L'ABNÉGATION SECOURISTE.
TAY

HARVEY WEISTEIN ET JEFFREY EPSTEIN ONT ÉTÉ GLORIFIÉS ET HONORÉS PAR LEURS PÈRES ET LEURS PROFESSIONS : DANS L'ASPECT DE PRÉSOMPTION D'INNOCENCE, NOUS DEVONS APERCEVOIR QUE SI UNE ORMETA A ÉTÉ RÉVÉLÉE POUR L'UN, LA TRISTE RÉALITÉ EST QU'ELLE A SON ÉQUIVALENCE POUR L'AUTRE.
TAY

J'ENTENDS LES CRIS DE HONG KONG OÙ LE PEUPLE RÉCLAME UNE AUTONOMIE RÉGIONALE POUR SA STRUCTURE. PÉKIN A INDIQUÉ QU'ELLE CONSIDÉRAIT SES ÉTUDIANTS COMME DES TERRORISTES. PÉKIN AURAIT ELLE OUBLIER LE PRINCIPE COMMUNAUTAIRE : ÊTRE DANS LE PARTAGE, C'EST MONTRÉ SA PERSÉVÉRANCE.
TAY

CHER PÉKIN, DANS LE PRINCIPE DU SOULÈVEMENT, L'HISTOIRE DE LA CHINE S'EST CONSTRUITE PAR CEUX QUI ONT REFUSÉ DE SE SOUMETTRE : HONG KONG NE CHERCHE PAS À RENVERSER LA CHINE MAIS SON PEUPLE VEUT ÊTRE RESPECTER DANS SA RESPONSABILITÉ CIVILE ET HISTORIQUE : LE GRAND PACIFIQUE.
TAY

PÉKIN, DES FEMMES DONNENT NAISSANCE À DES ENFANTS QUI NE REÇOIVENT PAS LA CITOYENNETÉ : CAR, ILS SONT CONSIDÉRÉS COMME ILLÉGITIMES CAR ISSUS DE MAÎTRESSES HORS MARIAGE. CELA EST INADMISSIBLE DANS LES PRINCIPES DE LA SOIE ET DE L'ÉTHIQUE : L'ÉDUCATION, LA NATION ET LA LIBERTÉ.
TAY

PÉKIN, PENDANT DE NOMBREUSES ANNÉES, DES OGRES SONT VENUS SE NOURRIR DE JEUNES MINEUR'E'S AU SEIN DES TRIANGLES D'OR : CELA EST AUSSI FUNESTE QUE LA DROGUE. VOLÉ LA CHAIR ET L'ESPRIT POUR ASSOUVIR CES MONSTRES EST UN GRAND PÊCHER AU YEUX DES DRAGONS, DU LOUP ET DE L'ÉCLIPSE.
TAY

DOSSIER JONATHAN EST PLUSIEURS ENQUÊTES DES JUSTICES FRANCO-AMÉRICAINES SUR DES TRAITES DE MINEUR'E'S ET DES ACTIONS JURIDIQUES À MENER AU STADE CONTINENTAL PUIS INTERNATIONAL : COMPLEXE SONT LES DROITS MAIS LES PROCUREURS ONT UNE ÉTHIQUE VERS LES VICTIMES ET LES MORT'E'S.
TAY

J'ENTENDS TES CRIS, HONG KONG ET JE SAIS QUE TU N'ES PAS UNE TERRORISTE : TU ES L'EFFRONTÉE ET JE SAIS QUE TU IRRITES SHANGHAI. TU VEUX GARDER TON VISAGE ET TES ESPOIRS : EN CELA, CE MYSTÈRE FAIT DE TOI, UN SOUFFLE DE L'ÉCLIPSE CAR PÉKIN N'EST PAS LA CHINE : C'EST LE PEUPLE.
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LE DRAGON VOIT LA ROUTE DE LA SOIE ET LA CHOUETTE HULULE : " PENDANT DES SIÈCLES, TU AS ACCUSÉ LE LOUP CÉLESTE DE VOULOIR DÉVORER LA LUNE ET MAINTENANT, TU REPROCHES À CETTE DERNIÈRE DE NE PAS ÊTRE ASSEZ ÉTINCELANTE. TON ORGUEIL OUTRAGE LA FIERTÉ MORALE, ORGUEILLEUSE PÉKIN ".
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LE BIG BANG. L'ÉCUME EST L'ÉVIDENCE OÙ LA MATIÈRE INTERPELLE LA MANIÈRE : LA CHAIR EST DEVENUE L'ESPRIT. BEAUCOUP ME DIRONT : " JE SAIS MAIS AUCUN NE POURRA DIRE POURQUOI " ! DANS MA PHRASE, LE VERBE EST UN ÉCHO OÙ LE VERTIGE INTERPELLE L'ÉQUILIBRE : L'EXISTENCE ET LA NATURE.
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L'ÉVIDENCE INTERPELLE LA NATURE, LE CARACTÈRE VEUT PARLER AU VERBE : ON POINTE L'HORIZON ET ON DÉTERMINE UN BUT OU UN PRÉSAGE. CES PRINCIPES FONCTIONNENT CAR ILS SONT LES FONDEMENTS D'UNE ÉVOLUTION BASÉE. LA SAGESSE EST UN CROIRE ET PHILOSOPHER EST UN SENTIMENT : LA RÉALITÉ.
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LES BUILDINGS SONT LES NOUVEAUX MENHIRS : NOUS SOMMES TOUJOURS DES SOCIÉTÉS ÉTABLIES DANS LA CONSTRUCTION DE MÉGALITHES. CES PHÉNOMÈNES SONT INSPIRÉS DES ANCIENNES CIVILISATIONS INSPIRÉES PAR DES ROCHES TAILLÉES PAR LE TEMPS ET LA NATURE : LA NAISSANCE ET LE TÉMOIGNAGE.
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POUSSIÈRES. CES SENTIMENTS ME POUSSENT À DES GRANDES INTERROGATIONS ET CETTE BAIGNADE DANS LA GARONNE M'A DÉMONTRÉ DES ÉVÉNEMENTS ET DES ACTES DANS MES CAPACITÉS ET DANS MES APTITUDES : LA SAGESSE EST UN CROIRE ET LA PRUDENCE EST UN APPRENTISSAGE.
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LA NATURE EST LA POUSSIÈRE QUI ENGENDRE LES MOUVEMENTS, LES CIRCONSTANCES ET LES CYCLES : NOUS SOMMES ET NOUS FÛMES CAR CE PRINCIPE EST POUR UN NUAGE. CE QUI S'ÉVAPORE, CE REVIVIFIE : CELA EST LE VENT ET, LE VERBE SCIENCE LE TEMPS : L'UNIVERS ET L'INFINI EN LA MATIÈRE.
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LES MÉTAMORPHOSES ONT ENGENDRÉE LA NATURE EN DES ÊTRES. LA POUSSIÈRE EST DEVENUE CHAIR QUI A REÇU CE SOUFFLE DE VIE. TOUT CES ATOMES SONT DES ARÔMES MAIS LA NATURE A CRÉÉ UNE ESSENCE PRÉNOMMÉE L'ÉVOLUTION, L'ESPRIT ET LA CONSCIENCE : CE SENTIMENT QUE JE PRÉNOMME LE MYSTÈRE.
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YAHVÉ EST UNE ÉTINCELLE CAR, DIEU EST CE GRAIN DE SABLE QUI PROVOQUE LES MÉTAMORPHOSES POUSSIÉREUSES : LA NATURE DANS SA SCIENCE A BESOIN DE CE GRAIN DE SABLE. L'ESSENCE ET L'ESPRIT ONT BESOIN DE CET INGRÉDIENT QUI PROVOQUE LA RÉALITÉ ET LE TEMPS : LE MYSTÈRE ET SON ÉNIGME.
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