Phillis ou Phyllis Wheatley, née en 1753 et morte le 5 décembre 1784, est la première poétesse noire américaine de renom. Son livre Poems on Various Subjects fut publié en 1773, trois ans avant le début de la Révolution américaine. Abigail Adams (née Smith) (11 novembre 1744 - 28 octobre 1818) est l'épouse de John Adams, le deuxième président des États-Unis. Elle est également la mère de John Quincy Adams, le sixième président américain. Jean-Baptiste Belley (dit Timbazé puis Mars1) est un révolutionnaire français, né selon ses propres dires, le 1er juillet 1746 ou 1747 sur l'île de Gorée (Sénégal) ; il est mort le 18 thermidor an XIII (6 août 1805) à l'hôpital militaire du Palais à Belle-Île-en-Mer.
La jeunesse de Wheatley
Née au Sénégal, Phillis fut capturée et vendue comme esclave à l'âge de 7 ans. Elle fut envoyée en Amérique en 1761, puis achetée à Boston par John et Susannah Wheatley. Bien que maintenue en esclavage par cette famille de marchands, elle reçut une assez bonne éducation qui lui permit d'apprendre le latin et le grec et d'étudier la Bible. Elle maîtrisa rapidement la langue anglaise et son premier poème fut publié alors qu'elle n'était âgée que de 13 ans.
La poésie de Wheatley
Poems on Various Subjects, Religious and Moral, 1773
En 1770, elle écrivit un hommage poétique au calviniste George Whitefield, qui eut une large audience à Boston. Sa poésie fut louée par des personnalités de la Guerre d'Indépendance, dont George Washington, qui la remercia personnellement pour un poème qu'elle avait écrit en son honneur.
Mais « pour ôter tout prétexte à la malveillance de dire qu'elle [n'était qu'un] prête-nom »1, elle fut sommée de défendre son talent lors d'un procès qui eut lieu en 1772. Le groupe de savants de Boston chargé de l'examiner conclut qu'elle avait vraiment écrit les poèmes qui lui étaient attribués. Ils signèrent une attestation qui parut dans la préface de son livre, Poems on Various Subjects, Religious and Moral, édité en 1773 à Londres, où il avait été publié faute d'avoir été accepté à Boston. Phillis et son fils ainé Nathanial Wheatley se rendirent alors à Londres, où Selina, comtesse de Huntingdon, et le comte de Dartmouth aidèrent à sa publication.
Certains critiques considèrent la défense victorieuse de Wheatley devant la cour et la publication de son livre comme la première reconnaissance de la littérature noire américaine.
En 1778, le poète noir américain Jupiter Hammon écrivit une ode à Wheatley. Hammon ne se cite jamais dans le poème, mais en la choisissant comme sujet de son œuvre, il reconnaissait de facto leur lignée commune.
La fin de Wheatley
Après la mort de John et Susannah Wheatley, Phillis épousa un commerçant noir affranchi du nom de John Peters. Sa vie ne fut guère éloignée de celle d'une esclave. Ni son dur labeur ni ses talents artistiques ne purent lui procurer l'aisance financière à laquelle elle aspirait et elle mourut pauvre en 1784.
Œuvres
An Elegy, Sacred to the Memory of the Great Divine, the Reverend and Learned Dr. Samuel Cooper, Who Departed This Life December 29, 1783.
Memoir and Poems of Phillis Wheatley, a Native African and Slave (Boston: Published by Geo. W. Light, 1834), also by Margaretta Matilda Odell.
Poems on Various Subjects, Religious and Moral2, published in 1773 in England [son ouvrage le plus connu].
To His Excellency George Washington written for Washington-history's most famous piece of work in 1776.
Notes et références
↑ Henri Grégoire, De la littérature des nègres , ou Recherches sur leurs facultés intellectuelles, leurs qualités morales et leur littérature ; suivies de notices sur la vie et les ouvrages des nègres qui se sont distingués dans les sciences, les lettres et les arts, Maradan, 1808 (lire en ligne [archive]), p. 260
↑ (en) Phillis Wheatley, Poems on Various Subjects, Religious and Moral, Archd. Bell, 1773, 146 p. (lire en ligne [archive]).
https://fr.wikipedia.org/wiki/Phillis_WheatleyAbigail Adams (née Smith) Elle a acquis une certaine notoriété grâce aux nombreuses lettres adressées à son mari lorsqu'il siégeait au sein des Congrès continentaux à Philadelphie. En effet, John Adams consulte souvent son épouse sur nombre de sujets et leurs lettres témoignent de fines discussions sur l'art de gouverner et sur la politique. Ces lettres sont des témoins inestimables de l'époque de la Guerre d'indépendance et d'excellentes sources des commentaires politiques d'alors. Abigail est née à l'église congrégationaliste de la Paroisse nord de Weymouth, dans le Massachusetts, le 11 novembre 1744; elle est la fille du pasteur William Smith (1707-1783) et d'Elizabeth Quincy Smith dont les ancêtres comptent parmi des pasteurs et dirigeants de l'Église congrégationaliste au sein d'une société qui tient le clergé en haute estime. Son père est un congrégationaliste libéral qui ne prêche pas la prédestination, le péché originel ni la pleine divinité du Christ, préférant mettre l'accent sur la raison et la moralité1.
Bien qu'Abigail Smith ne suive pas d'études à proprement parler, sa mère lui enseigne, ainsi qu'à ses sœurs Mary (1746-1811) et Elizabeth, la lecture, l'écriture et le calcul; les riches bibliothèques de leur père, de leur oncle et de leur grand-père leur permettent d'étudier la littérature anglaise, mais aussi la française1. Abigail est une intellectuelle ouverte d'esprit, et ses idées sur les droits des femmes et le gouvernement joueront un rôle important, bien qu'indirect, dans la naissance des États-Unis.
Mariage avec John Adams
La maison des Adams, « Old House » (ou Peacefield) à Quincy.
Abigail Smith rencontre John Adams en 1759 et tous deux échangent des lettres d'amour jusqu'en 1762; John l'appelle Miss Adorable et Abigail, Dearest Friend. Ils se marient le 25 octobre 1764, peu avant le vingtième anniversaire d'Abigail. Ils vivent dans une ferme à Braintree (qui sera plus tard rebaptisé Quincy) dans le Massachusetts avant de s'installer à Boston où il pratique le droit. Sur une période de dix ans, elle donne naissance à cinq enfants: Abigail (1765-1813), le futur président John Quincy Adams (1767-1848), Susanna Boylston (1768-1770), Charles (1770-1800) et Thomas Boylston (1772-1832). Un sixième enfant, Elizabeth, naît en 1775. Elle s'occupe seule de la famille quand son mari voyage en tant que juge itinérant.
En 1784, elle rejoint, avec sa fille Abigail, son mari et son fils aîné, John Quincy, qui occupe poste de diplomate à Paris. Après 1785, elle tient un rôle d'épouse du premier ambassadeur des États-Unis en Grande-Bretagne. Ils rentrent en 1788 et vivent dans une maison connue sous le nom de « Old House » à Quincy, qu'elle agrandit et remodèle à son idée. La résidence est aujourd'hui ouverte au public. Elle fait partie du Adams National Historical Park.
Épouse du vice-président
En tant qu'épouse du vice-président, Abigail devient une amie de Martha Washington et offre une aide précieuse lors des réceptions officielles, grâce à son expérience des cours et des bonnes sociétés étrangères. Après 1791, sa santé la contraint à passer l'essentiel de son temps à Quincy. Elle est cependant résolue face à la maladie et aux problèmes; comme elle l'écrira, elle n'oublie « pas les bienfaits qui adoucissent l'existence »2.
Première Dame
Quand John Adams est élu président des États-Unis, elle continue à organiser les réceptions et devient la première hôtesse d'une Maison-Blanche encore en travaux. La ville est encore un terrain vague et la demeure du président, un vaste chantier. Elle s'en plaint à sa famille, dans ses lettres qui nous fournissent un témoignage précis des trois mois qu'elle passe à Washington, organisant de son mieux dîners et réceptions. Elle note, par exemple, que les feux de cheminée doivent être allumés en permanence pour réchauffer cette froide et caverneuse demeure. Elle indique aussi qu'elle doit mettre son linge à sécher dans l'une des grandes pièces. Contrairement à Martha Washington, elle prend une part active à la politique. Elle est même si active en ce domaine que les opposants politiques la surnomment Mrs. President 3. Elle donne son avis sur certaines nominations ministérielles ou de conseillers et sur l'intérêt de mener une guerre, poussant aussi son mari à limiter la liberté de la presse, ce qui participe à entacher l'héritage de sa présidence4.
Les Adams se retirent à Quincy en 1801 après la non réélection de John Adams en tant que président. Elle suit cependant attentivement la carrière politique de son fils, comme le prouvent les lettres qu'elle écrit à divers contemporains.
Son décès
Abigail Adams
Abigail Adams meurt de la fièvre typhoïde, le 28 octobre 1818, quelques années avant que son fils ne devienne président. Elle repose auprès de son mari dans une crypte de la United First Parish Church (également connue comme Church of the Presidents) à Quincy. Elle a alors 73 ans ; John Adams en aura 90 à sa mort.
Ses derniers mots à son époux furent « Ne sois pas triste mon ami, mon très cher ami. Je suis prête à m'en aller. Et John, ce ne sera pas long. »5
Idées politiques
Droits des femmes
Adams est une partisane du droit de propriété des femmes mariées ; elle souhaite que davantage d'opportunités leur soient offertes, en particulier dans le domaine de l'éducation. Selon elle, les femmes ne doivent pas se soumettre à des lois qui sont contraires à leurs intérêts, ni se contenter du rôle de compagnes. Elle doivent étudier et être reconnues pour leurs capacités intellectuelles: c'est ainsi qu'elles pourront influencer l'existence de leurs enfants et de leur mari. Dans une célèbre lettre de mars 1776, adressée à son mari qui siège alors au Congrès continental, elle demande:
« ... pensez aux femmes et soyez-leur plus généreux et favorables que vos ancêtres. Ne remettez pas tous les pouvoirs entre les mains de leur époux. Souvenez-vous que tout homme ne demande qu'à devenir un tyran. Si une attention particulière n'est pas accordée aux femmes, nous sommes déterminées à fomenter une rébellion; et nous ne nous sentirons pas tenues de respecter des lois votées en l'absence de toute voix et de toute représentation féminine. »6
À quoi John répondra : « ...quant à votre extraordinaire code juridique, je ne peux qu'en rire... Dépendant de lui, nous savons parfaitement réfréner notre système masculin... »
Esclavage
Comme son mari, elle croit que l'esclavage n'est pas seulement diabolique, mais qu'il constitue une menace pour l'expérience démocratique américaine. Dans une lettre du 31 mars 1776, elle explique qu'elle doute que la plupart des Virginiens aient une telle « passion pour la Liberté », alors qu'ils « privent leur prochain » de liberté7.
Un incident notable se produit à Philadelphie en 1791: un jeune homme noir, libre, se présente à sa porte, demandant à apprendre à écrire. Elle place le garçon dans un cours du soir, malgré les protestations du voisinage. Abigail répond « qu'il est un homme libre autant qu'aucun de ces jeunes gens ; quant à sa face noire, n'est-ce pas un argument supplémentaire pour ne pas lui refuser l'instruction? Comment pourra-t-il obtenir un gagne-pain? ... Je ne verrais aucune honte à l'accueillir dans mon salon pour lui apprendre à lire et à écrire. »8
Hommages posthumes
Mémorial
On envisage d'élever un Adams Memorial à Washington pour honorer Abigail, son mari et les autres membres de sa famille. L'Abigail Adams Cairn est érigé au sommet de la colline où, avec son fils John Quincy, elle a assisté de loin à la Bataille de Bunker Hill et à l'incendie de Charlestown. À cette époque, elle s'occupait aussi des enfants de Joseph Warren, président du Congrès de la province du Massachusetts, tué lors de la bataille.
Elle est inscrite au National Women's Hall of Fame.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Abigail_AdamsJean-Baptiste Belley fut élu député Montagnard durant la Révolution française2 et membre du Club des Jacobins. Il fut le premier député français noir, représentant alors le département du Nord de la colonie française de Saint-Domingue, à la Convention nationale puis au Conseil des Cinq-Cents. Puis de la colonie française de Saint-Domingue devient République d’Haïti après le 1er janvier 1804.
Jean-Baptiste Belley, aurait été vendu à l'âge de deux ans à un négrier faisant voile vers Saint-Domingue. Selon l'historien haïtien Thomas Madiou, il racheta sa liberté par son commerce, selon ses propres propos ; la date de sa naissance est incertaine. Son acte de décès indique qu'il serait né vers 1755 à Léogâne (Saint Domingue).
Jusqu'en juillet 1777, dans les registres de la paroisse du Cap Français à Saint Domingue, il est dit perruquier et nègre libre. Il est surnommé Timbazé3.
En 1777, il aurait participé dans le corps supplétif des Nègres libres du Cap à la campagne de la guerre d'indépendance des États-Unis d'Amérique notamment à Savannah. C'est à cette occasion qu'il aurait été surnommé « Mars4 ».
À partir d'août 1781, dans les registres de la paroisse du Cap Français, il est dit officier subalterne des Nègres libres du Cap. Le surnom de Mars apparait bien alors.
Débuts à l'Assemblée Législative puis à la Convention nationale
Il est capitaine d'infanterie aux colonies au moment de la Révolution, quand l'Assemblée législative décida que les colonies éliraient des représentants sans distinction de couleur (la loi du 4 avril 1792 donnait les droits civiques et politiques aux « hommes de couleur libres »)1. À la tête du 16e régiment il repousse une attaque contre le Cap.
« ce descendant de l'esclavage a combattu du côté des commissaires civils contre les colons blancs et reçu six blessures durant ces combats5,6. »
Le 3 vendémiaire an II (24 septembre 1793), il est nommé membre de la Convention nationale par la colonie de Saint-Domingue, à la suite d'un « vote unanime à la pluralité des voix ». Il est désigné pour représenter le département du Nord de la colonie française de Saint-Domingue à la Convention aux côtés de Jean-Baptiste Mills, Louis-Pierre Dufay et Joseph Georges Boisson.
Avant d'arriver en France, il passe par Philadelphie où il est pris à partie par les colons qui refusent de voir un Noir avec un poste de pouvoir. Il leur répondra : « quand on sait sauver les Blancs et les défendre, on peut bien les commander » puis il fait escale à New-York. Arrivés à Lorient, les trois hommes sont arrêtés et enfermés par Victor Hugues car il est soupçonné d'être Girondin à cause de l'aide qu'ils avaient apportée à Sonthonax, mais ils sont remis en liberté grâce à une lettre énergique de la Convention1. Il est introduit par Simon-Edme Monnel à la Convention à Paris le 15 pluviôse an II (3 février 1794) avec les autres députés de Saint-Domingue. Ils sont accueillis par Simon Camboulas, neveu7 de l'abbé Raynal, dans l'enthousiasme général. Ils siègent à la Montagne.
Abolition de l'esclavage
« Je n’ai qu’un mot à vous dire : c’est le pavillon tricolore qui nous a appelé à la liberté. C’est sous ses auspices que nous avons recouvré cette liberté, notre patriotisme est le trésor de notre prospérité et tant qu’il restera dans nos veines une goutte de sang, je vous jure, au nom de mes frères, que ce pavillon flottera toujours sur nos rivages et dans nos montagnes. »
Discours prononcé le 11 février 1794 à Paris une semaine avant la fête de l'abolition de l'esclavage.
Le lendemain, son collègue Louis Dufay prononce un discours remarqué8 faisant le procès des Blancs qui ont entraîné les propriétaires de couleur, ce qui a abouti à livrer aux Anglo-Espagnols une partie de la colonie de Saint-Domingue, alors que :
« les Noirs devenus libres et français ont fait rempart de leurs corps à l’invasion anglaise. »
L'abolition de l'esclavage, déjà effective à Saint-Domingue, est alors prononcée par décret de la Convention dans tous les territoires français ce 16 pluviôse de l'an II (4 février 1794). À la suite de cette allocution, Levasseur de la Sarthe Delacroix, Danton font voter l'abolition de l'esclavage dans les colonies. Dufay, Mills et Belley sont congratulés dans la liesse générale et sont accueillis de la même manière, le soir, au club des jacobins9.
Suite de sa carrière
Dans les assemblées
Il continue de siéger à la Convention nationale jusqu'au 26 octobre 1795 puis au Conseil des Cinq-Cents jusqu'en 1797, sans cependant avoir joué un rôle éminent dans ces assemblées. Néanmoins, il se montra fidèle à ses convictions républicaines au sein du Conseil des Cinq-Cents.
En vendémiaire an IV (octobre 1795), il déclare avoir possédé des biens au Cap Français, mais n'en possède plus et ne touche que ses émoluments de député. Il est cité comme habitant rue Neuve des Mathurins à Paris, le 16 messidor an IV (4 juillet 1796)10.
Commandant de la légion de gendarmerie de Saint-Domingue
Le 15 floréal de l'an III (4 mai 1795), Jean-Baptiste Belley, appuyé par son collègue Dufay, est promu chef de bataillon.
Le 3 messidor an V (21 juin 1797), il est nommé chef de brigade puis au commandant de la gendarmerie de Saint-Domingue11.
Il retourne alors à Saint-Domingue.
Le coup d'État du 18 brumaire mené par Napoléon Bonaparte a lieu le 9 novembre 1799. Lors de l'expédition du général Leclerc en 1802, il est toujours chef de la légion de gendarmerie de Saint Domingue.
En résidence surveillée à Belle-Île-en-Mer
Leclerc
Le Palais (2).JPG
En avril 1802 à Saint Domingue, lors de la réorganisation de la Gendarmerie de la colonie, il est suspendu de ses fonctions sans être formellement mis aux arrêts sur ordre du capitaine-général Charles Victoire Emmanuel Leclerc, commandant en chef du corps expéditionnaire.
Le 16 juillet 1802, envoyé à Brest puis à Belle-Île-en-Mer où il arrive vers le 20 juillet 1802, il est placé en résidence surveillée à la forteresse de la commune du Palais avec un régime assoupli.
Dernières années
Il est admis le 19 messidor an X (8 juillet 1802) au régime de réforme de capitaine de gendarmerie.
Placide-Séraphin-Clère dit Louverture12,13, beau-fils du général de division Toussaint Louverture, le rejoint à Belle-île-en-Mer en provenance de Brest sur la corvette La Nayade le 26 thermidor an X (14 août 1802). Tous deux sont admis à l'hôpital militaire de Belle-île-en-Mer le 19 vendémiaire an XI (11 octobre 1802). Ce dernier, qui est aux arrêts, est translaté vers la prison d'Agen le 14 fructidor an XII (1er septembre 1804) sur demande de sa mère.
Décès
Jean-Baptiste Belley reste à l'hôpital militaire de Belle-Ile-en-Mer, où il décèdera un an plus tard, le 18 thermidor an XIII14.
Deux lettres de sa main pendant cette période sont connues : au Préfet du Morbihan en août 1804, à Placide-Séraphin-Clère dit Louverture, déjà cité, en février 1805.
Selon son acte de décès, Jean-Baptiste Belley, nègre, ex-chef de Légion de Gendarmerie, jouissant du traitement de réforme, est décédé le 18 thermidor an XIII (6 août 1805) à l'hôpital militaire de Belle-Ile-en-Mer. Il est dit « âgé d'environ cinquante ans (donc né vers 1755) et natif de Léogane (Saint Domingue)15 ».
Son testament du 16 thermidor an XIII (4 août 1805) devant Pierre-Marie Querrel, notaire impérial en résidence au Palais à Belle-Île-en-Mer, désigne comme héritier son demi-frère Joseph Domingue (qui n'est pas Joseph Damingue dit Hercule), capitaine de gendarmerie à Rochefort. Aucune descendance ni aucun bien à Saint Domingue ne sont cités16.
Ses biens s'élevant à 1697,50 francs sont remis à son demi-frère le 6 vendémiaire an XIV (28 septembre 1805)17.
Références
↑ a b et c Notes de Philippe Royer [archive]
↑ Informations générales de l'Assemblée Nationale française [archive]
↑ Registres de la paroisse du Cap, actes des 30 juin et 24 juillet 1777 et du 16 août 1781.
↑ Notes de Jean Kanyarwunga [archive]
↑ Les périodes des journées du Cap-Français des 19, 20 et 21 juin 1793
↑ Les commissaires civils sont Sonthonnax et Polverel. Le gouverneur Galbaud représente les colons - D'après Philippe Royer.
↑ Biographie de l'Abbé Raynal [archive]
↑ Débat à la Convention portant sur l'abolition de l'esclavage [archive]
↑ sur la séance au club des jacobins voir Jean-Daniel Piquet, L'émancipation des Noirs dans la Révolution française (1789-1795), Paris, Karthala, 2002, p. 358-366.
↑ Bulletin de Généalogie et Histoire de la Caraïbe numéro 110, page 2370.
↑ Belley et Mentor, députés noirs de la Révolution. Société archéologique et historique de Nantes. 1999. Tome 134. Pages 213 à 220. ATTENTION : cet article est erroné quant aux circonstances du décès de Jean-Baptiste Belley
↑ Jacques De Cauna, « Bicentenaire de la mort de TOUSSAINT LOUVERTURE » [archive], Association de Généalogie d’Haïti, 6 novembre 2002
↑ Les services communautaires de santé animale sur Google Livres
↑ Belle-Ile Histoire. Revue de la société historique de Belle-île en mer, n°23. 1998. Pages 15 à 24.
↑ Archives départementales du Morbihan (France). Etat civil en ligne. Commune du Palais à Belle-Ile-en-Mer. Décès 1804-1805. Vue 24/31.
↑ Archives départementales du Morbihan (France), cote 6E15495.
↑ Archives départementales du Morbihan (France), cote 6E15496.
L'ÂME HUMAINE, LA PÉCHERESSE, LA CROYANCE et L'INNOCENCE.
TIGNARD YANIS @TIGNARDYANIS
6 h il y a 6 heures
L'ORAISON FUNESTE. DANS UN ORAGE OÙ L'ORDRE SE FAIT DANS L'ORAL : IL Y A UNE FORME D'AGONIE
DANS L'INSOMNIE DE LA TERREUR. L'INSTANT ET L'INSTINCT SE FONT DANS UNE FORME DE CACOPHONIE
OÙ LE CARACTÈRE N'EST PLUS DANS LE SUBIR DU CONTEXTE. LE CONCEPT S'ÉVAPORE DEVANT LA FUREUR.
TAY
LE MIEL N'EST PLUS ET LE LION DÉVORE L'AGNEAU. L'AIGLE NE DOIT SA VIE QU'À L'AUDACE DE SA CHASSE
DEVANT LE RENARD ET SES DRONES. TOUT N'EST PLUS QUESTIONS DE VIES CAR DANS LA DOMESTICATION,
L'HOMME NE PERÇOIT QUE SON INTÉRÊT PROPRE AU DÉTRIMENT DE LA NATURE INCLUS L'HUMANITÉ.
TAY
TU NE PEUX QUE SI TU ES UTILE DONC TU DOIS MONTRER LE FAIT QUE TU PEUX ÊTRE UTILISÉ
OU MÊME SACRIFIÉ : CELA NE SUFFIT PAS CAR LE PRINCIPE S'EST ÊTRE SUPÉRIEUR AU COLLÈGUE.
ON Y VA DE PAROLES ET DE MÉPRIS CAR C'EST AINSI : ON APPRENDS LA CRITIQUE AU DÉTRIMENT
DE LA CRINIÈRE.
TAY
LA CROYANCE ET LA LAÏCITÉ. LE PRINCIPE DE LA CRINIÈRE DÉVORE LA RÉFLEXION DU SOUFFLE.
L'ORGUEIL EST NARCISSIQUE ET LA JALOUSIE SE CONSTRUIT DANS LE MÉPRIS :
C'EST FAIT SE CONSTRUISANT DANS UNE CONVICTION DE SUPÉRIORITÉ MORALE ET INTELLECTUELLE
SUR LA VICTIME.
TAY
LA PUISSANCE IRRÉVOCABLE ET LA VÉRITÉ DE PAROLES. NOMBREUSES DE PERSONNES UTILISENT
CES PRINCIPES DANS LES ENTREPRISES, CHEZ LES ARTISTES, DANS L'ÉTAT ET MÊME SUR LES TROTTOIRS
DE RUES : CES PETITS PHÉNOMÈNES QUI CRÉAIENT LEUR MAFIA, LEURS MEURTRES ET DES SUICIDES.
TAY
LA NONCHALANCE PROVOQUE DES IRRITATIONS IRRATIONNELLES AU SEIN MÊME DES HIÉRARCHIES
CHEZ LES PRIMATES ET LA PLUPART DES ESPÈCES VIVANT EN MEUTE.
LA FEMME ET L'HOMME N'ÉCHAPPENT PAS À CETTE RÈGLE : NOS PRINCIPES DE MEUTES L'EMPORTE
SOUVENT SUR LA RATIONALITÉ ET L'ÉTHIQUE.
TAY
JE NE SUIS PAS ERMITE MAIS LA PLUPART DES SOCIOLOGUES DU TRAVAIL VOIT LE MONDE DU TRAVAIL
COMME UNE MEUTE. DANS LE MONDE DU TRAVAIL, ILS NOUS DISENT QUE NOUS DEVONS CRÉER UN BESOIN,
UN INTÉRÊT ET UN VOULOIR SUR NOTRE PERSONNE : ÊTRE LA PROIE DE LA MEUTE EN QUELQUE SORTE.
TAY
LORSQUE NOUS ALLONS DANS CES RECHERCHES DE TRAVAIL, ILS NE FAUT PAS PORTER D'ANALYSE
MAIS UN INTÉRÊT SUR UN PROJET PRÉCIS : FAIRE ATTENTION À NE PAS AVOIR DES SUJETS DIVERS
CAR VOUS DEVENEZ HORS ZONES SELON LEURS CONSCIENCES ET LEURS PRINCIPES ÉDUCATIFS.
TAY
CLIN D'OEIL. DANS LE CONTEXTE ET LE CADRE, LE CACHEMIRE N'EST PLUS UNE RÉGION OU UN TRAITEMENT,
SI VOUS ÊTES DANS UN SERVICE AUTRE QUE CELUI DU TEXTILE ALORS LE CACHEMIRE EST JUSTE
UNE LAINE SERVANT À SE PROTÉGER DU FROID : PEUT IMPORTE LES SABOTS DE LA CHÈVRE.
TAY
LE PRINCIPE DES PSYCHOLOGUES DU TRAVAIL S'EST DE DIRE QU'EN FONCTION DE SA FONCTION,
ON SE DÉSIGNE PAR UNE FACULTÉ DE PAROLES PERMETTANT DE DISTINGUER L'APPARTENANCE
DE VOTRE SAVOIR-FAIRE AFIN D'ÉVITER LES BAVARDAGES INUTILES.
TAY
POUR UN PSYCHOLOGUE DU TRAVAIL, UN CAMERAN NE PEUT PARLER DE THÉÂTRE SI IL N'A PAS REÇU
DE FORMATION DONC, PATHÉ AVANT D'ACHETER SON PHONOGRAPHE AURAIT DU PASSER DES STAGES
D'ACTIVITÉS : PEU IMPORTE LE CROIRE, IL FAUT ÊTRE DANS LA RÉALITÉ POUR UN PSYCHOLOGUE
DU TRAVAIL.
TAY
LE MOUVEMENT NE PEUT ÊTRE DÉCRIT PARFAITEMENT PAR LE SATELLITE ET UN PSYCHOLOGUE
DU TRAVAIL VOUS DIRA : C'EST PARCE QUE UNE MACHINE N'A PAS LA LOGIQUE DE L'HOMME OU PARCE QUE
ELLE N'EST PAS ASSEZ DÉVELOPPÉE...
C'EST PEUT-ÊTRE VRAI EN CE QUI VOUS CONCERNE : RÉPONDS LA MACHINE.
TAY
AU CONTEXTE OÙ LE PSYCHOLOGUE SE CROIT SCIENCE INFUSE ET OÙ CERTAINS ESPRITS REJOIGNENT
CETTE THÉORIE LORSQUE ILS ACCUEILLENT UN STAGIAIRE ET UN INTÉRIMAIRE :
LE CHÔMAGE ET LES CONFLITS SOCIAUX NE SONT PAS PRÊTS DE SE RÉSOUDRE AU DÉTRIMENT
DE LA CROISSANCE ET DE L'ÉVOLUTION.
TAY
L'ÂME HUMAINE. QUELLE BELLE UTOPIE ET VOIR MÊME POUVOIR DIRE GRÂCE À CAP EMPLOI,
QUELLE BELLE CONNERIE.! CELA PROVOQUE DES CONFLITS QUE DE CHERCHER UNE JUSTICE SOCIALE
DANS UNE ENTREPRISE SPÉCIALISÉE ! MÊME SI VOUS RESTEZ MUET DANS VOTRE CONVICTION PROPRE.
TAY
DANS UNE ENTREPRISE SPÉCIALISÉE OÙ RÉELLEMENT, ON ME DIT QUE C'EST COMPLIQUÉ SANS CHERCHER
PENDANT L'INSTANT D'UNE SECONDE À ME LE MONTRER : SI EN SIMULANT UNE SITUATION DIFFICILE AUQUEL
ON ME MONTRE QUE UN REGISTRE EST UN DOMAINE PERSONNEL. QUELLE ANGOISSE, IN GOD WE TRUST.
TAY
IN GOD WE TRUST. JE NE CITERAI PAS LE NOM DE L'ENTREPRISE SPÉCIALISÉE MAIS, UN LOGICIEL SPÉCIALISÉ
EST CERTAINEMENT UNE ARAIGNÉE COMME QUAND TU DÉVELOPPES UN SITE INTERNET SUR UN PROGRAMME
ET QUAND, TU DOIS LE RÉADAPTER SUR UN AUTRE REGISTRE AVEC DES FORMATS DIVERS.
TAY
J'AVOUE QUE JE SUIS TRÈS ÉCŒURÉ QUAND UNE ENTREPRISE SPÉCIALISÉE ME TRAITE COMME UNE FORME
IMPROBABLE ET PEUT IMPLIQUER SUR LA SITUATION DU TRAVAIL : LE TEMPS EST MÉTICULEUX ET JE SAIS
QU'IL Y A EU DES ERREURS AU SEIN DE L'ORGANISATION DE NOS ORGANISMES.
TAY
ENFIN BREF, J'ESPÈRE QUE LES EMPLOYÉS DE L'ENTREPRISE SPÉCIALISÉE AURONT UN DESTIN AUSSI FUNESTE
QUE CELUI DU LEADER PRICE RAMONVILLE SAINT AGNE : DES ÉCHECS ET DES RÉUSSITES AU DÉTRIMENT
MÊME DU PRINCIPE D'ENTREPRISE OÙ LE CHACUN POUR SOI ET DIEU POUR TOUS L'EMPORTAIT.
TAY
L'ÂME HUMAINE. J'AI DU RESPECT ET DE LA COMPASSION POUR AUTRUI MAIS AUCUNE EMPATHIE
POUR L'ÂME HUMAINE CAR JE N'Y AI JAMAIS CRU. CE PRINCIPE D'ÂME HUMAINE EST TROP UTILISÉ
POUR PARDONNER NOS CRUAUTÉ. TROP SOUVENT, J'AI ÉTÉ TROMPÉ ET MON EMPATHIE EN A ÉTÉ
TROP VIOLÉE.
TAY
NOS CRUAUTÉS. QUE CELUI QUI N'A JAMAIS PÉCHÉ, JETTE LA PREMIÈRE PIERRE.
DEVANT CES PAROLES DE JÉSUS CHRIST, L'ÂME HUMAINE A EU PEUR DE SON AUDACE CAR
AYANT PLUS PEUR DES REPRÉSAILLES DE DIEU QUE D'UNE COMPASSION POUR LA PÉCHERESSE, MARIE MADELEINE.
AINSI EST LA CROYANCE.
TAY
JÉSUS-CHRIST PRÊTE À RIRE POUR CERTAINS ET ON SE MOQUE DES ORIGINES DE L'HOMME
COMME CES ROMAINS QUI POSÈRENT CETTE COURONNE D'ÉPINES SUR SON CRÂNE. SA CONVICTION
ÉTAIT DE PARDONNER ET CERTAINEMENT PAS DE MOURIR :
J'AI DU RESPECT POUR LE FILS DE DIEU, L'ÂME HUMAINE.
TAY
CE N'EST PAS LE DIABLE QUI T'AS CORROMPU ET NI ÈVE OU NI ABEL, L'ÂME HUMAINE :
C'EST L'ORGUEIL QUI DÉVORE TA VANITÉ OU L'INVERSE ! CONSTRUIRE POUR SURVIVRE, C'EST LOGIQUE !
MAIS IL A FALLU PAR DES TYRANS QUE TU ÉTABLISSENT L'ÂME HUMAINE POUR ÉLEVER
TA PERSONNALITÉ PERVERSE.
TAY
ESPRIT DE DIEU. L'ÂME HUMAINE N'A PAS ABOLI L'ESCLAVAGE CAR ELLE EST VANITEUSE.
LES PHILOSOPHES ET LES LUMIÈRES ONT ENGENDRÉ ET PERPÉTUÉ L'HUMANITÉ AUQUEL
JE PEUX RAJOUTER JÉSUS-CHRIST ET LA LAÏCITÉ. CETTE PENSÉE QU'EST LE PEUPLE ET L'HUMANITÉ,
LÀ OUI, JE CROIS EN UN ESPOIR.
TAY
L'INNOCENCE. L'ÂME HUMAINE N'EST PAS L'ÂME. LA NOTION QUI DISTINGUE LE BIEN ET LE MAL EST
LE PROPRE DE TOUS LES ÊTRES VIVANTS CAR VENANT DE CET ÉQUILIBRE NAÏF ET VRAI QU'EST LE TEMPS
OU LA NATURE : JE NE SAIS PAS SI IL EST UNE ÉPREUVE MAIS IL DEMEURE NOTRE FACULTÉ D'INSTINCT.
TAY
CE N'EST PAS LE DIABLE QUI T'AS CORROMPU, NI ÈVE ET NI ABEL, L'ÂME HUMAINE :
C'EST L'ORGUEIL QUI DÉVORE TA VANITÉ OU L'INVERSE ! CONSTRUIRE POUR SURVIVRE, C'EST LOGIQUE !
IL A FALLU, PAR DES TYRANS QUE TU AS ÉTABLI, ÉLEVER
TA PERSONNALITÉ PERVERSE, L'ÂME HUMAINE.
CAÏN.
TAY
SENTIMENTS DU
CITOYEN TIGNARD YANIS
ALIAS
TAY
La chouette effraie
LA VÉRITÉ.
SOUFFLE DANS LE RÉEL D'UNE SOURCE... CES PAROLES PEUVENT PARAÎTRE ÉNIGMATIQUE POUR CEUX
QUI IGNORENT LES MOUVEMENTS ET LES SILENCES DU VENT : SON VERBE EST LE VIVANT D'UNE MOSAÏQUE
OÙ LES TÉMOIGNAGES DEVIENNENT DES CALLIGRAPHIES.
TAY
LE CONCEPT DE DÉVELOPPEMENT D'UNE PERSONNALITÉ. DÉJÀ, C'EST VIVRE AVEC ELLE ET AVOIR
SA PROPRE EXISTENCE. ÊTRE D'UNE NATURE LIBRE ET PRUDENTE DEVANT LES ÉVÉNEMENTS
EN AYANT UNE CERTITUDE DE NE JAMAIS ÊTRE DANS L'ACQUIS AVEC UNE PERSONNALITÉ :
QUELQU'ELLE SOIT !
TAY
CONTEXTE.
L'ANTI-ATLAS PRÈS DE TAFRAOUT.
UN SENTIMENT SEUL DU SECRET OÙ COULE LE COURAGE DANS CETTE CITÉ DE FEU OÙ LA ROSÉE NOURRIT L'AIR.
IL EXISTE DES VILLES SIMILAIRES OÙ LA GLACE DÉVORE L'AIR.
CE DOUX CONTRASTE PLANÉTAIRE DES ACTES DANS LA RÉVÉLATION :
LE CRI DES NUAGES.
TAY
O SOMBRE NÉANT, CE NÉANMOINS QUI FÉCONDE LES RÉCONFORTS ET TOURMENTE LES IVRESSES :
CES IDÉES QUI FOISONNENT DANS LE SPIRITUEL POUR FAIRE PLACE AUX DÉLICES
DES CHAIRS ENGENDRÉ PAR LE SPLEEN :
OÙ L'AMOUR TRIOMPHE DES DIFFICULTÉS ET DE L'IMPOSSIBLE.
LE PERCEVOIR ENGENDRE !
TAY
Sur mes cahiers d’écolier
Sur mon pupitre et les arbres
Sur le sable sur la neige
J’écris ton nom
Sur toutes les pages lues
Sur toutes les pages blanches
Pierre sang papier ou cendre
J’écris ton nom
Sur les images dorées
Sur les armes des guerriers
Sur la couronne des rois
J’écris ton nom
Sur la jungle et le désert
Sur les nids sur les genêts
Sur l’écho de mon enfance
J’écris ton nom
Sur les merveilles des nuits
Sur le pain blanc des journées
Sur les saisons fiancées
J’écris ton nom
Sur tous mes chiffons d’azur
Sur l’étang soleil moisi
Sur le lac lune vivante
J’écris ton nom
Sur les champs sur l’horizon
Sur les ailes des oiseaux
Et sur le moulin des ombres
J’écris ton nom
Sur chaque bouffée d’aurore
Sur la mer sur les bateaux
Sur la montagne démente
J’écris ton nom
Sur la mousse des nuages
Sur les sueurs de l’orage
Sur la pluie épaisse et fade
J’écris ton nom
Sur les formes scintillantes
Sur les cloches des couleurs
Sur la vérité physique
J’écris ton nom
Sur les sentiers éveillés
Sur les routes déployées
Sur les places qui débordent
J’écris ton nom
Sur la lampe qui s’allume
Sur la lampe qui s’éteint
Sur mes maisons réunies
J’écris ton nom
Sur le fruit coupé en deux
Du miroir et de ma chambre
Sur mon lit coquille vide
J’écris ton nom
Sur mon chien gourmand et tendre
Sur ses oreilles dressées
Sur sa patte maladroite
J’écris ton nom
Sur le tremplin de ma porte
Sur les objets familiers
Sur le flot du feu béni
J’écris ton nom
Sur toute chair accordée
Sur le front de mes amis
Sur chaque main qui se tend
J’écris ton nom
Sur la vitre des surprises
Sur les lèvres attentives
Bien au-dessus du silence
J’écris ton nom
Sur mes refuges détruits
Sur mes phares écroulés
Sur les murs de mon ennui
J’écris ton nom
Sur l’absence sans désir
Sur la solitude nue
Sur les marches de la mort
J’écris ton nom
Sur la santé revenue
Sur le risque disparu
Sur l’espoir sans souvenir
J’écris ton nom
Et par le pouvoir d’un mot
Je recommence ma vie
Je suis né pour te connaître
Pour te nommer
Liberté.
Paul Eluard
Poésie et vérité 1942 (recueil clandestin)
Au rendez-vous allemand (1945, Les Editions de Minuit)...
RESPONSABILITÉ MORALE.
L'ÂME HUMAINE. SOUFFLE DANS LE RÉEL D'UNE SOURCE... EN IMAGINANT DES CALLIGRAPHIES OÙ LES TÉMOIGNAGES
DEVIENNENT. LA RUE DEMEURE DANS L'ACTE DE JUSTICE PAR VOTRE VERBE CAR SON VERBE EST LE VIVANT D'UNE MOSAÏQUE :
LA VÉRITÉ DANS LA LAGUNE DE LA NATURE.
TAY
SENTIMENTS.
MÉTHODE UTILISE DES MÉTAMORPHOSES SOUS FORME DE MÉTAPHORE PERTURBÉE PAR LA RÉELLE BEAUTÉ DE LA FÉMINITÉ:
LA RÉALITÉ, MADAME, J'ACCUSE. LE MALHEUR DEVIENT LE MAL QUAND L'ÉVIDENCE ABSORBE
LE PRINCIPE D'EXISTENCE SUR LE CONTEXTE D'IMMORTALITÉ.
TAY
DIEU ET L’ADVERSITÉ.
SUR L'OMBRE CHINOISE DES AURORES BORÉALES, LE VENT AUSTRAL RÉSONNE LA NOTE D'INFINI
QU'EST L'HORIZON. EN L'IVRESSE, UN PAPILLON CÔTOIE LE FEU DE L'HORIZON EN RESSENTANT
LE MIRAGE SANS PERDRE LA FOI DE L'EAU : LE TONNERRE ET L'ESPACE EN L'ESPRIT DE NATURE.
TAY
LE CRÉPUSCULE ENGENDRE ET L'ORCHIDÉE CHANTE. LA LUMIÈRE RECOUVRE SES SENTIMENTS ET
LA MÉMOIRE EFFACE SES SENS : LA SENSATION SE MUE EN DES SENSATIONS OÙ LA MÉTAMORPHOSE
ENGENDRE LA MATIÈRE : LE VIDE ET LES GRAVITATIONNELLES.
TAY
LA GRAVITÉ FRAPPE À LA PORTE ET LE SOLEIL MUE SES RAYONS : DE LA POUSSIÈRE,
IL ENGENDRE DES RACINES. LE SOLEIL RACONTE LE TEMPS ET IL EST UN PHÉNOMÈNE
DANS LA MÉMOIRE. LE PHARE APERÇOIT SES NUANCES ET GARDE SES SENTIMENTS SUR DIEU :
TELLE UNE PRIÈRE DES NUAGES.
TAY
LE CRÉPUSCULE ENGENDRE LA RÉFLEXION ET L'AURORE DONNE LA RESPONSABILITÉ :
RÉFLÉCHIR SUR LA CONDITION EST LA CONVICTION DE CEUX QUI ONT UNE CONSCIENCE D'ÊTRE
DANS LA SITUATION AUQUEL ON LES SOUMETS : TELLE UN SOURCE QUI SOUFFLE DE JOUR
COMME DE NUIT.
TAY
LA SÉPARATION DE LA DÉFINITION EST UNE FAUTE DE LA DERNIÈRE MINUTE :
LA FRAPPE GRAVITE AUTOUR DE LA PRESSE. ON CHERCHE DES MOTS AFIN D'USURPER
DES DÉFINITIONS CAR C'EST LE PROPRE DE CERTAINS POLITIQUES :
L'ANTHROPOLOGIE NE PEUT LES DÉFINIR COMME PHILOSOPHES.
TAY
L'ÉTAT. DIRE LE DIRECTEMENT ÉVITE DES MAUVAISES PAROLES. LORSQUE DES FRAIS DE GESTIONS
SONT DONNÉS POUR PERMETTRE À L'HYGIÈNE ET LA SÉCURITÉ DE MIEUX ÉVOLUER :
ON ÉVITE À DES ENFANTS DE DEVENIR ORPHELINS OU À DES PARENTS DE VOIR GRANDIR
LEURS ENFANTS.
TAY
DES PARENTS N'ONT PAS LA CHANCE DE VOIR GRANDIR LEURS ENFANTS :
ET CERTAINS LEURS DISENT QUE C'EST PLUS UN BIEN QU'UN MAL CAR LES ENFANTS
N'ONT PAS LE SENS DE LA RECONNAISSANCE DU VIVRE ET DU VENTRE.
TRISTE RÉALITÉ DU QUOTIDIEN.
TAY
L'ÉTAT D'ÂMES, SUR LE VIEILLISSEMENT, DEVIENT UN FLÉAU DEPUIS DEUX ANS : DIT Y'BECCA.
IL PARLE DE VOLONTÉ ET D'ENGAGEMENT POUR LE VOULOIR ET LE DEVENIR À DES TRAVAILLEURS
QUI ONT PROVOQUÉ UN ENGOUEMENT : LE SOUFFLE DE L'ÉTHER ET DU DÉVELOPPEMENT
DANS LE DEMAIN.
TAY
ALORS SANS CITER DE NOM : FAIRE LA MORALE COMME EMMANUEL MACRON S'EST COMME ÊTRE SISYPHE
DANS LES ENFERS. SI LE DOCTEUR JIVAGO YOURI EST UN ÉMOTIF ET UN POETE;
DANS SA NAÏVETÉ, IL PROVOQUE DES REMOUS ET DES ACTES :
C'EST UN POURSUIVI.
TAY
DANS AUTANT EN EMPORTE LE VENT. SCARLETT O HARA EST UNE VIPÈRE MAIS LORSQUE ELLE FAIT FACE
À LA FAIM : ELLE EST DANS L'EMPRISE DE L'ABNÉGATION. PUIS, SON AUDACE EST SAISI PAR L'ABNÉGATION
ET LA RAISON : LA RÉALITÉ DE DAME MÉLANIE ET DE SES ACTIVITÉS.
TAY
CERTAINS ÊTRES PEUVENT ÉVOLUER DANS LES ÉVÉNEMENTS MAIS D'AUTRES NE SAVENT CHANGER
QUE LORSQUE ILS FONT CHANGER LES GENS VERS LEURS SOIS ET LEURS IDÉAUX : C'EST LE PROPRE DES TYRANS,
DES DICTATEURS ET DES NARCISSIQUES QUI VEULENT LA BOTTE DE MAÏS À LEURS POINTURES.
TAY
DANS TOUS ÊTRES VIVANTS DE L'ÂNE AU ZÈBRE, DU FÉMININ AU MASCULIN; IL Y A DES MANIÈRES
DE PERCEVOIR LE GROUPE ET LA SOLITUDE. POUR CERTAINS LA SITUATION NE PEUT AVOIR DE SOLIDARITÉ
ET DE L'EMPATHIE CAR CELA PEUT AFFAIBLIR LA COHÉSION ET LA RÉALITÉ : LA COHÉRENCE.
TAY
SILENCE D'UNE SILHOUETTE SUR L'OMBRE D'ÊTRE. L'IMAGE SE FIGE DEVANT SON IMAGINATION
CAR L'ÂME EST DÉCRITE PAR L'ÉCRITURE : LA QUESTION DEMEURE SUR CE FAIT, ON PRÉTEND
QU'ELLE EXISTE MAIS IL EST D'INTÉRÊT PUBLIC DE NE PAS CHERCHER MIDI À QUATORZE HEURES
SUR SES ÉPAULES.
TAY
MA RÉALITÉ. DRÔLE D'IRONIE POUR UN PRINCIPE D'IDÉES QUI VEUT ÉTABLIR PAR LA RAISON :
POUR MIEUX RESSENTIR TON ÂME NE PENSE PAS À TES ÉPAULES. LA MÉDECINE EST OBLIGÉE
D'INTERPELLER LES POLITIQUES DEVANT UNE TELLE HÉRÉSIE DU DEVENIR.
TAY
POUR MIEUX RESSENTIR TON ÂME ÉVITE DE PENSER À TES ÉPAULES. POUR MIEUX COMPRENDRE
TA SPIRITUALITÉ NE CHERCHE PAS À COMPRENDRE TES PIEDS. POUR ÉVITER DES MIGRAINES,
CHERCHE À ENTENDRE LES BESOINS UTILITAIRES : C'EST LÀ QUE LA POLITIQUE MACRONIENNE
TROUVE SON GLYPHOSATE.
TAY
EMMANUEL KANT A TOUJOURS SOUFFLÉ SUR MA PERSONNALITÉ. JE N'AI PAS L'AUDACE
DE COMPRENDRE CE PHILOSOPHE MAIS CES ÉCRITS BERCENT MON SUBCONSCIENT
QUAND JE RÊVE DANS MON SOMMEIL : ET EN CELA, DE LÀ HAUT, IL SE DIT QUE L'HUMANITÉ
A ENCORE DE L'EXISTENCE ET DE L'ESPÉRANCE EN SOI.
TAY
NAGALÏÉW LA MOUETTE A BRAVÉ LE TOURBILLON DE GABRIEL, LE SOUFFLE DE LUCIFER ET
LES TREMBLEMENTS DE RAPHAËL. L'ANTHROPOLOGUE EST ADMIRATIF D'UNE TELLE VOLONTÉ
DANS LES PHÉNOMÈNES MÉTÉOROLOGIQUES ET PENSE QUE BARUCH SPINOZA A BIEN RAISON
DE CROIRE EN LA SPIRITUALITÉ.
TAY
DANS MES RÊVES. BARUCH SPINOZA, EMMANUEL KANT ET SOCRATE JOUE AU BACKGAMMON
SANS UN RÉEL INTÉRÊT. ILS REGARDENT FINALEMENT LES CHIFFRES SUR LES DÉS: L'UN VOIT LE DÉSIR,
L'AUTRE PERÇOIT L'AUDACE ET LE DERNIER SALUE LES LOIS. CHACUN PERÇOIT SES LOIS FONDAMENTALES
DE LA NATURE.
TAY
BARUCH SPINOZA, EMMANUEL KANT ET SOCRATE, DANS MON RÊVE, RENCONTRENT NAGALÏÉW
LA MOUETTE AUX YEUX VERTS. ILS SONT ÉBLOUIS PAR SON VERBE ET SES CONNAISSANCES
SUR LA GÉOGRAPHIE: SI INTRIGUER SONT ILS PAR SA PROPRE VISION DES ACTES CAR ÉTANT
DANS L'ÉNIGMATIQUE COMME EUX.
TAY
BARUCH SPINOZA, EMMANUEL KANT ET SOCRATE PARLENT DE LA NATURE ET DE SES NOTIONS DOGMATIQUES
AVEC NAGALÏÉW LA MOUETTE AUX YEUX VERTS. ELLE LEURS RÉPONDS SIMPLEMENT
QU'ELLE VOLE EN FONCTION DES PHÉNOMÈNES ET DE LA PERCEPTION :
TELLE RÉPONSE ÉBLOUIE, LES TROIS PHILOSOPHES.
TAY
BARUCH SPINOZA, EMMANUEL KANT ET SOCRATE PARLENT À NAGALÏÉW, DE LA PSYCHANALYSE.
ELLE RÉPONDS QUE L'ADULTÈRE ET LE DESTIN NE SONT PAS UNE FATALITÉ. LE PROPRE DE L'ENFER
N'EST PAS DE CONDAMNER MAIS DE PERSÉCUTER LES PHILOSOPHES :
UN GRAND RESPECT D'ÊTRE ÉTAIT NÉ.
TAY
BARUCH SPINOZA, SOCRATE ET EMMANUEL KANT SOUFFLENT DES MOTS À NAGALÏÉW LA MOUETTE
AUX YEUX VERTS. ELLE LEURS CITE DES ACTES DE FRIEDRICH NIETZSCHE ET DES VÉRITÉS
DE VICTOR HUGO TOUT EN LEURS PARLANT D'UN AMI CHOUETTE QUI LUI A APPRIS
À HULULER LE TUMULTE.
TAY
NAGALÏÉW LA MOUETTE AUX YEUX VERTS DÉCRIT LA CIRCONSTANCE PAR TAY À EMMANUEL KANT,
SOCRATE ET BARUCH SPINOZA EN LA NOMMANT RÉACTION DU TUMULTE.
C'EST LA NOTION D'UNIVERS DANS LA NATURE ET LA DÉCOUVERTE DE DÉFINITION PAR L'ÊTRE.
C'EST UN MÉCANISME DANS LA POUSSIÈRE : Y'BECCA.
TAY
LE TIBET.
HUMANITÉ, LE NUAGE SURVOL L'ESPACE ET L'ESPÉRANCE DEMEURE
AU CŒUR DES SURVIVANTS. LA RÉPONSE REPOSE DANS LA RÉALITÉ ET LA RÉGION DÉTERMINE LA NATURE.
LA RÉALITÉ REDONNERA L'ÉTHIQUE ET LA JUSTICE VERRA LE SOUPIR DU BIEN DANS LE SOUFFLE DU VERBE.
TAY
RAYONS DU TEMPS. LE MOMENT EST L'EXQUIS SALON OÙ L'ON APPREND À DÉCOUVRIR DES SENTIMENTS
INTÉRIEURS. ON CHERCHE LES LIENS VERS L'EXISTENCE AFIN DE MIEUX COMPRENDRE SON ENVIRONNEMENT.
POUR UN SENTIMENT, ON NE CHERCHE À APPRÉHENDER LE DÉSIR; ON DÉCOUVRE LE DESSEIN DU DESTIN.
TAY
LA LIBERTÉ N'EST PAS UNE QUIÉTUDE, ELLE SE RÉVÈLE ÊTRE UNE VIGILANCE DÉMOCRATIQUE ET HUMAINE
DE TOUS LES JOURS: LA RÉPUBLIQUE D'ISRAËL. CRI DE JÉRUSALEM, JUSTICE DE L'EAU ET VÉRITÉ
QUI NOUS METTENT EN GARDE SUR NOS ASPECTS À VOULOIR CONQUÉRIR DES TERRITOIRES, EST VÉRIDIQUE.
TAY
DES CONSCIENCES FORMENT LA CONVICTION DE CES IDÉES CONSTRUITES DANS LES MONTAGNES
POUR Y TROUVER LES NIDS DU CONDOR AU CŒUR DES NUAGES. LE BUDGET, DANS LA PROPRIÉTÉ,
ÉTABLI UN IMPÔT SUR UN ÉTAT D'ÊTRE ET DE SOI DEVANT LA RICHESSE: L'ÉTHIQUE DE MORALE
SUR PARTAGE ET AMITIÉ.
TAY
LA MÉTAPHORE DE LIBERTÉ SE DISTINGUE DE LA TRANSFORMATION DE L'AUTRUI; L'AUTONOMIE
MUTE EN UNE AUDACE, LE MESSAGE DEVIENT UN FRUIT. LA LAÏCITÉ FRANÇAISE EST UNE LIBERTÉ ET
L'ÉVOLUTION TOUT COMME L'EXPRESSION QUI DOIT PAS SOMBRER DANS LA QUIÉTUDE:
L'ACADÉMIE FRANÇAISE.
TAY
AUTOMNE. SI LONGTEMPS EST L'APPARENCE, L'ATTRAIT EST LE CŒUR DE L'ESPÉRANCE:
SIGNIFIE LITTÉRALEMENT LE PEUPLE AFIN DE RENDRE COMPTE DE LA CHANCE DE T'AVOIR CONNU
DANS LES MARÉES NOIRES ET DANS LE TOURBILLON DES MARTINETS D'ÊTRE EN ÉTÉ
ET DES MOUETTES D'ÉTAT AUX HIVERS...
TAY
AINSI QUE,
LE DESSEIN DU DESTIN N'EST PAS INSCRIT DANS LE TEMPS CAR LE MALHEUR N'EST PAS TOUJOURS
UNE FATALITÉ DE LA NATURE. IL EXISTE DES BARQUES QUI S’ÉCHOUENT SUR LES RIVAGES ET
D'AUTRES QUI FUIENT VERS L'INFINI DES MERS : EN LA COLÈRE DU FEU ET LA FUREUR DES OCÉANS.
Credits: ESA.
TAY
POMPIERS. LE PHARE ET LE PHÉNOMÈNE. NOUS DEVRIONS AVOIR UN SYSTÈME D'ORIENTATION
PLUS ADAPTÉ AUX CIRCONSTANCES. TOUJOURS ÊTRE : LES SECOURISTES ONT AGI EN UN SEUL CORPS
PERMETTANT DE SAUVER PLUS D'UNE CENTAINE DE VICTIMES PRISE AU PIÈGE DU FEU ET D'UN AMÉNAGEMENT
MAL ADAPTÉ.
TAY
CHÈRE IPHIGÉNIE. ON NE PEUT ÊTRE INSENSIBLE À CES GENS QUI ONT ÉTÉ RETROUVÉS
DANS LES DÉCOMBRES. L'ÉCLIPSE DE LA LUNE ME PARAÎT BIEN FADE MÊME SI ELLE EST L'UNE DES RARES
QUI N'EST PAS LES MAINS SALES. IL EST DES INSTANTS OÙ LA JUSTICE DOIT ENLEVER LE BANDEAU
DE SES YEUX.
TAY
LE RIEN, LE SOUFFLE ET L'INFINI SONT UNE NOTION DE VIE DANS LA MORT: L'AGONIE, NON.
CE PASSAGE RESTE DANS LA NATURE DU MYSTÈRE: PUDEUR. LE BRUIT DE LA VIE RÉSONNE MALGRÉ
LA DOULEUR. LE SENTIMENT D'ÊTRE DEMEURE ET LA VOLONTÉ SE FAIT DANS LE DÉFI: LE REGARD
EST CONSCIENCE.
TAY
SENTIMENTS DU
CITOYEN TIGNARD YANIS
ALIAS
TAY
La chouette effraie
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Kounak le chat....