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 FACTION ET PHALANGE ou Jacques Maritain et Falange Nacional.

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yanis la chouette




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MessageSujet: FACTION ET PHALANGE ou Jacques Maritain et Falange Nacional.   FACTION ET PHALANGE ou Jacques Maritain et Falange Nacional. EmptyJeu 17 Mai à 3:29

Jacques Maritain, né le 18 novembre 1882 à Paris et mort le 28 avril 1973 à Toulouse, est un philosophe français. C'est l'une des figures importantes du thomisme au XXe siècle.

Agnostique élevé dans le protestantisme, Jacques Maritain se convertit à la foi catholique en 1906 et cette religion a profondément imprégné sa philosophie. Après une phase anti-moderniste, où il était proche de l'Action française, il s'en détacha et finit par accepter la démocratie et la laïcité (Humanisme intégral, 1936). Son œuvre fut liée de près à l'éclosion de la démocratie chrétienne, malgré les réserves de Maritain lui-même à propos de son organisation concrète.

Il fut ambassadeur de France au Vatican de 1945 à 1948. Il est le mari de Raïssa Maritain, poète et philosophe d'origine juive. Les Œuvres complètes de Maritain sont co-signées avec Raïssa.

La philosophie de Maritain embrasse de larges champs de la pensée, cognition, morale, métaphysique, arts et politique.

Biographie
Jeunesse et conversion

Né à Paris, fils de l'avocat Paul Maritain et de Geneviève Favre, la fille de Jules Favre, il fut élevé dans un milieu républicain et anticlérical. Élève au lycée Henri-IV, il étudia par la suite la chimie, la biologie et la physique à la Sorbonne. Il y rencontra Raïssa Oumançoff (orthographié aussi Oumansoff), immigrée juive d'origine russe, ukrainienne, qu'il devait épouser en 1904. Elle fut toujours associée à sa recherche passionnée de vérité.

Le scientisme alors en vogue à la Sorbonne le déçut assez rapidement ; il ne le considérait pas comme étant capable de répondre à des questions existentielles d'ordre vital. Sur le conseil de Charles Péguy, il suivit avec son épouse les cours d'Henri Bergson au Collège de France. Il passe avec succès l'agrégation de philosophie en 1905 dont il sort sixième1. Parallèlement à sa déconstruction du scientisme, Bergson leur communiqua le « sens de l'absolu ». Par la suite, grâce notamment à l'influence de Léon Bloy (qui devient leur parrain de baptême), ils se convertirent tous deux à la foi catholique en 1906.

Ils déménagèrent à Heidelberg en 1907. Maritain y étudia la biologie sous la conduite d'Hans Driesch. La théorie néo-vitaliste de Driesch l'attira car elle s'apparentait aux conceptions de Bergson. Raïssa tomba malade, et durant sa convalescence, leur conseiller spirituel depuis 1908, le frère dominicain Humbert Clérissac2, leur fit découvrir l'œuvre de saint Thomas d'Aquin. L'enthousiasme de Raïssa conduisit Jacques à s'y intéresser à son tour. Il trouva chez saint Thomas la confirmation de nombre d'idées qu'il avait déjà entrevues. S'appuyant déjà sur le thomisme, Maritain s'éloigne alors de Bergson qu'il critique durement en le considérant comme un « poison » incompatible avec le catholicisme dans son premier ouvrage publié fin 1913, La Philosophie bergsonienne : études critiques3. Ces études sont qualifiées de « plutôt partiales et forcément fragmentaires » par Georges Van Riet, ayant été publiées bien avant la parution des Deux Sources de la morale et de la religion4.

Du « Docteur Angélique », il passa bientôt au philosophe dont ce dernier avait christianisé la pensée, Aristote. Il se tourna par la suite vers les ouvrages de la néo-scolastique. En 1912, Maritain commença à enseigner au collège Stanislas, puis à l'Institut catholique de Paris. Intime de l'officier Ernest Psichari, qu'il côtoie souvent à cette époque, en compagnie de Péguy, il est à l'origine de l'entrée dans l'ordre dominicain de celui-là2.
Soutien à l'Action française

Sa conversion et l'influence du Révérend père (RP) Clérissac l'amenèrent à avoir des contacts avec des milieux proches de l'Action française. Maritain cependant n'a jamais publié une ligne dans le quotidien monarchiste, ni jamais partagé le nationalisme de Maurras, ni son racisme, et a fortiori son antisémitisme, comme l'explique l'ouvrage de Raïssa Maritain Les grandes amitiés (IIe partie, chapitre 6).

Depuis 1911, les lettres qu'il adresse à Charles Maurras témoignent de la communauté de combat où il se trouve contre la république anticléricale5.

En 1916-1917, il fit cours au Petit Séminaire de Versailles. En 1917, un groupe d'évêques français chargea Maritain d'écrire une série de manuels destinés à être utilisés dans les universités catholiques et les séminaires. Il vint à bout d'un seul de ces projets (Éléments de Philosophie, 1920). Ce fut alors un des ouvrages de référence dans nombre de séminaires catholiques. En 1933, il devint professeur à l'Institut pontifical d'études médiévales de l'Université de Toronto. Il enseigna également à Columbia, Chicago et Princeton — signe que son influence allait déjà bien au-delà des milieux Action française.

En 1920, il participe, avec Henri Massis et Jacques Bainville, à la fondation de la Revue universelle, dirigeant la rubrique philosophique. Il en est le directeur associé et espère la conversion au catholicisme des dirigeants agnostiques de l'AF. Il rejette alors violemment la modernité et la démocratie libérale (Antimoderne, 1922), telle qu'elle est alors représentée par la IIIe République. Directeur associé de La Revue universelle, il se consacre aux pages philosophiques où il pourra poursuivre son travail en faveur de la renaissance thomiste.

En 1924, Maritain adresse ses Réflexions sur l'intelligence au « grand aristotélicien poète » en signant « son admirateur, son ami"6.

En 1926, lorsqu'interviennent des mises en garde du Vatican à l'égard de l'Action Française, il s'attache à jouer un rôle de médiateur ; il incite Maurras à faire preuve d'humilité et à se soumettre publiquement : « Dieu aime votre âme et la veut, il emploie pour arriver à ses fins les durs conseils de l’amour7,8. » Maurras, blessé, lui en voudra personnellement. Maritain justifie la position de Rome, notamment en publiant Primauté du spirituel, Pourquoi Rome a parlé (1927) et Clairvoyance de Rome (1929). L’attitude de Maritain est cependant mal reçue des milieux d'Action française, ignorant qu'il agit sur la demande du pape. Maritain pointe alors la difficulté : le « parti de l'ordre » refuse l'autorité spirituelle du pape. Le « retournement » — c'est la thèse de l'Action française — de celui qui avait été aux côtés de Bainville et Massis un pilier de La Revue universelle et un contempteur du "démocratisme", du libéralisme, du modernisme suscita les critiques de Maurras qui lui adresse les paroles adressées aux « traîtres » ; encore en 1951, Maurras dénoncera le « médiocre professeur naturaliste » et « jurisconsulte vaseux » et l'on a dit que la lecture de ces lignes provoqua l’incident cardiaque dont Maritain fut victime en 19549.
Rapprochement avec la démocratie chrétienne

Son influence philosophique et religieuse sur certains jeunes intellectuels proches ou ayant été proches de l'Action française comme ses encouragements aux initiatives d'Emmanuel Mounier et à la création de la revue Esprit vont contribuer, au début des années 1930, à favoriser la naissance du personnalisme des non-conformistes des années 30. Lui-même va être amené à approfondir parallèlement la réflexion politique et sociale qui s'exprime dans Humanisme Intégral (1936), en le rapprochant des milieux de la démocratie-chrétienne. Il demeurera cependant très critique à l'égard des partis démocrates-chrétiens, préférant la mise en place d'un mouvement démocrate-chrétien qui transcenderait les seuls partis catholiques10.

Dans cette œuvre majeure, Maritain entérine les acquis de la Révolution française et du libéralisme, refusant le mélange des sphères temporelle et spirituelle, tout en prônant l'engagement des catholiques dans la vie de la cité, et donc de la politique, non pas par la création de partis confessionnels, catholique, mais en étant inspiré par la religion dans l'action10,11.
Le maritainisme en Amérique latine et la démocratie-chrétienne

L'influence du « maritainisme » dans les milieux catholiques va alors devenir mondiale, se cristallisant en Amérique latine avec la création, en 1947, de l'Organisation démocrate-chrétienne d'Amérique (OCDA). Maritain entretenait une correspondance étroite avec l'Amérique latine (plus de 180 correspondants11). Selon l'historien Olivier Compagnon,

   « Aujourd’hui encore, au Chili, au Venezuela et dans certains pays d’Amérique centrale notamment, la lecture d'Humanisme intégral reste un passage obligé de la formation du militant démocrate-chrétien sommé d’intégrer les préceptes qui ont conduit les catholiques à définir de nouvelles formes d’implication dans la vie de la cité10. »

Sa visite en Argentine, en 1937, déclenche une polémique en Amérique latine (Argentine, Chili, Brésil, Équateur…) ainsi qu'au Canada, où Charles De Koninck s'oppose violemment à lui. En Argentine, où une filiale de Desclée de Brouwer diffuse ses idées, l'abbé Julio Meinvielle mène le combat contre le « libéralisme » de Maritain, avec l'appui du cardinal Caggiano, tandis qu'au Chili, la Phalange nationale (social-chrétienne, malgré son nom) est au contraire fortement influencée par sa pensée, le futur président Eduardo Frei Montalva en étant l'un des défenseurs patentés12. Influencée par le national-catholicisme, l'Église argentine menace de fermer la revue maritaine Orden cristiano, dirigée par Alberto Duhau12, tandis qu'au Venezuela, c'est le futur président Rafael Caldera qui introduit sa pensée12.

Parmi les penseurs influencés par le maritainisme, on peut citer la poète chilienne Gabriela Mistral, l'éditrice argentine Victoria Ocampo, Esther de Cáceres en Uruguay ou le fondateur de la démocratie chrétienne brésilienne, Alceu Amoroso Lima12.

Maritain influença également les théologiens de la libération, mais ceux-ci finirent par critiquer plusieurs de ses thèses11.
La Seconde Guerre mondiale et l'après-guerre

Bloqué en Amérique du Nord par la déclaration de guerre, il prend position contre le régime de Vichy. De 1945 à 1948, il est ambassadeur de France auprès du Vatican. Il participe à la fondation, en 1950, du Congrès pour la liberté de la culture, après quoi il retourne à Princeton, où il devient professeur émérite en 1956. Aux États-Unis, il rencontre le sociologue américain Saul Alinsky, fondateur du community organizing. Il entretiendra une très longue correspondance avec lui jusque dans les années 1970.

Après le décès de son épouse en 1960, Jacques Maritain, à partir de 1961, vit chez les Petits Frères de Jésus à Toulouse. Depuis la création de l'ordre en 1933, il y exerce une certaine influence, et devient Petit Frère en 1970.

Il acclame les réformes du président chilien Eduardo Frei Montalva (1964-1970), évoquant cette expérience dans sa correspondance avec Gregorio Peces-Barba, et la qualifiant même de « seule tentative authentique de révolution chrétienne13. »

Dans son dernier livre, De l'Église du Christ. La personne de l'Église et son personnel (1970), Maritain a ramassé sa pensée ecclésiologique. Récusant l'effort d'une apologétique intégrale de l'histoire de l'Église, il plaide au contraire pour un « Adieu au Moyen Âge » qui puisse garantir en retour la vérité souvent latente de l'Église à toutes les époques.

Cette ecclésiologie fait donc valoir, à côté du modèle moniste du « Corps mystique », le modèle différencié de l'« Épouse du Christ » en vertu duquel s'ouvre l'espace d'un dynamisme eschatologique de l'Église. Occupé d'intégrer et non d'excuser les péchés du « personnel » de l'Église, Maritain propose l'idée d'un transfert du Christ à l'Église de cet office de pénitence dont le « Juste » s'était chargé aux jours de la Pâque : l'« Église Sainte » reçoit de la « sainteté du Seigneur » le devoir solidaire de réparer les fautes de ses membres. Dans cette unité de l'agir ecclésial, Maritain a cru reconnaître la qualité pleine de « Personne » attribuable à l'Épouse.

Il est enterré avec son épouse à Kolbsheim dans le Bas-Rhin.
Correspondance et amitié avec Paul VI

Après avoir publié Humanisme Intégral (1936), il fut remarqué par Giovanni Batista Montini le futur Paul VI. En effet, ce dernier très intéressé par son travail restera en contact avec Jacques Maritain jusqu'à la fin de sa vie14.
Philosophie

La pensée de Jacques Maritain s'est construite d'après Aristote et Saint Thomas d'Aquin. Comme Thomas d'Aquin, Maritain est l'artisan et le défenseur d'une philosophie chrétienne fondée sur l'expérience et la raison, indépendante de la foi, mais en accord parfait avec la Révélation. D'une manière générale, Maritain est un métaphysicien qui défend une conception de la philosophie comme science — contre ceux qui prétendraient la déchoir de son rôle éminent — et revendique pour elle le statut de reine des sciences, chargée de corriger les erreurs des autres sciences, secondaires et traitant de la matière. À partir de ces principes, Maritain cherchera au cours de toute son œuvre à rendre actuelle la pensée du thomisme, et à la situer sans la trahir dans le contexte du XXe siècle. Ainsi, Maritain dialoguera dans ses ouvrages avec des penseurs modernes comme Descartes ou Kant, et son ouverture lui sera reprochée par Étienne Gilson, dont l'optique thomiste se veut plus conservatrice.

Son œuvre (une cinquantaine d'ouvrages) aborde presque tous les aspects de la philosophie : nature, métaphysique, logique, épistémologie, morale, politique, histoire et art.
Métaphysique

Il est le promoteur d'un réalisme critique et d'une philosophie de l'être et de l'exister supérieure, d'après lui, aux philosophies de l'Un, du vrai, du bien, de la liberté, de la durée, de l'existence (coupée de l'essence). Le principe fondateur de cette doctrine de l'être est le principe d'identité qui justifie en droit une « raison d'être » intelligible (causalité, finalité). Du principe d'identité découlent toutes les catégories de l'être (essence/existence ; acte/puissance ; substance ; quantité ; qualité ; relation, etc.), d'où l'on déduit l'être même subsistant (Dieu) qu'Heidegger a confondu à tort selon lui avec un existant suprême.
Épistémologie

En 1910, Maritain acheva sa première contribution importante à la philosophie contemporaine, un article de 28 pages intitulé « Raison et Science contemporaine », qui parut dans le numéro de juin de la Revue de Philosophie. Il y dénonçait la divinisation de la science, et la confiscation par celle-ci du rôle de la raison et de la philosophie, et le surcroît d'importance qu'acquérait la science sur les lettres. De fait, son épistémologie est défensive. Contre la phénoménologie et les existentialismes, elle distingue différents niveaux d'abstraction (voir Sept leçons sur l'être). Les degrés du savoir analyse les formes de la connaissance scientifique à la lumière de sa théorie thomiste de l'abstraction.
Éthique

Maritain est un fervent défenseur d'une éthique fondée sur la loi naturelle. Il conçoit les normes éthiques comme enracinées dans la nature humaine. Pour lui, la connaissance de la loi naturelle est première, et ne se constitue pas par le débat philosophique ou par la démonstration, mais plutôt au travers de la connaturalité. La connaissance connaturelle est un type de connaissance obtenu par la confrontation avec la réalité. Ainsi, nous connaissons la loi naturelle en y étant directement confrontés dans le cadre de l'expérience humaine. Maritain défend également l'idée selon laquelle les droits naturels se fondent sur la loi naturelle. Sa morale plénière participe de la théologie par subalternation de la raison aux données de la foi chrétienne, faute de quoi, elle serait inachevée par manque d'information sur les fins dernières.

De son œuvre, dans laquelle il s'est constamment employé à dénoncer la récupération de certaines valeurs spirituelles par des doctrines, politiques ou autres, la postérité chrétienne a retenu la distinction qu'il opère entre l'action « en tant que chrétien », qui consiste à l'obéissance aux rites et aux dogmes de l'Église, et l'action « en chrétien », qui consiste en la mise en œuvre, individuellement, des idées chrétiennes dans des domaines « temporels », des organisations laïques où l'Église n'a pas à s'immiscer.
Combat contre l'antisémitisme

Fidèle au dreyfusisme de sa jeunesse, Jacques Maritain a longtemps combattu l'antisémitisme. Ainsi, après s'être séparé de Charles Maurras en 1926, il devient l'un des principaux théoriciens et militants du philosémitisme chrétien dans la France des années 193015. Pendant la Seconde Guerre mondiale, Maritain protesta contre la politique du régime de Vichy ; il enseignait à l'époque à l'Institut pontifical d'études médiévales du Canada. Il fit partie des catholiques qui intervinrent pour que fût modifiée l'oraison Oremus et pro perfidis Judaeis[réf. souhaitée].

D'une manière générale, la montée du communisme et du fascisme oriente sa réflexion dans le sens de la défense des droits de la personne humaine et vers un renouveau de la démocratie. Humanisme intégral en est le fruit.
Œuvres

Sur les autres projets Wikimedia :

   Jacques Maritain, sur Wikiquote

   La Philosophie bergsonienne, 1914 (rééd. augmentée d'une préface en 1930 et d'un post-scriptum en 1948)
   Éléments de philosophie, I. Introduction générale à la philosophie 1920; II. L'ordre des concepts, (Petite logique), 1923.
   Art et scolastique, 1920
   Théonas ou les entretiens d’un sage et de deux philosophes sur diverses matières inégalement actuelles, Paris, Nouvelle librairie nationale, 1921
   Antimoderne, Paris, Édition de la Revue des Jeunes, 1922
   Réflexions sur l’intelligence et sur sa vie propre, Paris, Nouvelle librairie nationale, 1924.
   De la Vie d'oraison par Jacques et Raïssa Maritain, Paris : Art catholique. Achevé d’imprimer le 18 février 1925
   Trois réformateurs : Luther, Descartes, Rousseau, avec six portraits, Paris [Plon], 1925
   Réponse à Jean Cocteau, 1926
   Une opinion sur Charles Maurras et le devoir des catholiques, Paris [Plon], 1926
   Primauté du spirituel, 1927
   Pourquoi Rome a parlé (coll.), Paris, Spes, 1927
   Quelques pages sur Léon Bloy, Paris 1927
   Clairvoyance de Rome (coll.), Paris, Spes, 1929
   Le docteur angélique, Paris, Paul Hartmann, 1929
   Religion et culture, Paris, Desclée de Brouwer, 1930 (1946)
   Le thomisme et la civilisation, 1932
   Distinguer pour unir ou Les degrés du savoir, Paris 1932
   Le songe de Descartes, Suivi de quelques essais, Paris 1932
   De la philosophie chrétienne, Paris, Desclée de Brouwer, 1933
   Du régime temporel et de la liberté, Paris, DDB, 1933
   Sept leçons sur l'être et les premiers principes de la raison spéculative, Paris 1934
   Frontières de la poésie et autres essais, Paris 1935
   La philosophie de la nature, Essai critique sur ses frontières et son objet, Paris 1935 (1948)
   Lettre sur l’indépendance, Paris, Desclée de Brouwer, 1935.
   Science et sagesse, Paris 1935
   Humanisme intégral. Problèmes temporels et spirituels d'une nouvelle chrétienté; espagnol 1935), Paris (Fernand Aubier), 1936 (1947)
   Les Juifs parmi les nations, Paris, Cerf, 1938
   Questions de conscience : essais et allocutions, Paris, Desclée de Brouwer, 1938
   La personne humaine et la société, Paris 1939
   Le crépuscule de la civilisation, Paris, Éd. Les Nouvelles Lettres, 1939
   Quatre essais sur l'esprit dans sa condition charnelle, Paris 1939 (1956)
   De la justice politique, Notes sur le présente guerre, Paris 1940
   (en) Scholasticism and politics, New York 1940
   À travers le désastre, New York 1941 (1946)
   Confession de foi, New York 1941
   (en) Ransoming the time (Redeeming the time), New York 1941
   La pensée de St.Paul, New York 1941 (Paris 1947)
   Les Droits de l'Homme et la Loi naturelle, New York 1942 (Paris 1947)
   (en) Saint Thomas and the problem of evil, Milwaukee 1942
   (en) Essays in Thomism, New York, 1942
   Christianisme et démocratie, New York 1943 (Paris 1945)
   (en) Education at the crossroad, New Haven 1943
   Principes d'une politique humaniste, New York 1944 (Paris 1945)
   De Bergson à Thomas d'Aquin. Essais de Métaphysique et de Morale, New York 1944 (Paris 1947)
   À travers la victoire, Paris 1945
   Messages 1941-1944, New York 1945
   Pour la justice, Articles et discours 1940-1945, New York 1945
   Le sort de l'homme, Neuchâtel 1945
   Court traité de l'existence et de l'existant, Paris 1947
   La personne et le bien commun, Paris 1947
   Raison et raisons, Essais détachés, Paris 1948
   La signification de l'athéisme contemporain, Paris 1949
   (en) Man and state, Chicago 1951
   Neuf leçons sur les notions premières de la philosophie morale, Paris 1951
   Approches de Dieu, Paris 1953.
   L'Homme et l'État (en anglais : Man and State, 1951) Paris, PUF, 1953
   (en) Creative intuition in Art and Poetry, 1953
   (en) On the philosophy of history, ed. J.W. Evans, New York 1957
   (en) Truth and human fellowship, Princeton 1957
   (en) Reflections on America, New York 1958
   Pour une philosophie de l'éducation, Paris 1959
   Le philosophe dans la Cité, Paris 1960
   (en) The responsibility of the artist, New York 1960
   La philosophie morale, Vol. I : Examen historique et critique des grands systèmes, Paris 1960
   (en) Man's approach to God, Latrobe/Pennsylvania 1960
   (en) On the use of philosophy, Princeton 1961
   (en) A preface to metaphysics, New York 1962
   Dieu et la permission du mal, 1963
   Carnet de notes, Paris, DDB, 1965
   L'intuition créatrice dans l'art et dans la poésie, Paris, Desclée de Brouwer, 1966 (en anglais, en 1953)
   Le paysan de la Garonne. Un vieux laïc s’interroge à propos du temps présent, Paris, DDB, 1966
   (en) Challenges and renewals, ed. J.W. Evans/L.R. Ward, Notre Dame/Ind. 1966
   (en) The education of man, The educational philosophy of J.M., ed. D./I. Gallagher, Notre Dame/Ind. 1967
   De la grâce et de l'humanité de Jésus, 1967
   De l'Église du Christ. La personne de l'église et son personnel, Paris 1970
   Approches sans entraves, posthume 1973
   Œuvres complètes de Jacques et Raissa Maritain, 16 Bde., 1982-1999.
   Deux ouvrages ont été réédités en 2007 par les Éditions Ad Solem :
       Jacques et Raïssa Maritain, Liturgie et contemplation
       Le Feu nouveau (réédition du Paysan de la Garonne accompagné d'un dossier critique de Michel Fourcade)

Depuis 2013, la plupart de ses manuscrits sont conservés à la Bibliothèque nationale et universitaire (BNU) de Strasbourg (Bas-Rhin ; France) qui a acheté ces documents au Cercle d'études Jacques et Raïssa Maritain de Kolbsheim (Bas-Rhin, France), association fondée par le philosophe lui-même. Le Fonds Jacques et Raïssa Maritain de la BNU rassemble plus de 40 000 lettres et 9000 volumes de monographies ou de revues dont 2000 sont dédicacés par les "grandes amitiés" du couple16. Le Maritain Center de l'Université Notre-Dame, fondé en 1957, conserve une partie importante des archives américaines du philosophe. La conservation de ces fonds permet d'encourager l'étude et la recherche au sujet de la pensée de Maritain, mais aussi de développer ses réflexions.

Le Cercle d'études Jacques-et-Raïssa-Maritain a entrepris la publication des Œuvres complètes en 16 volumes de Jacques et Raïssa Maritain aux éditions Saint-Paul :

   Volume 1 (1906-1920) [archive], 1986, 1175 p. (ISBN 2850493554 et 9782850493553), partiellement en ligne
   Volume 2 (1920-1923) [archive], 1987, 1329 p. (ISBN 285049366X et 9782850493669), partiellement en ligne
   Volume 4 (1929-1932) [archive], 1983, 1259 p. (ISBN 2850492752 et 9782850492754), partiellement en ligne
   Volume 5 (1932-1935) [archive], 1982, 1153 p. (ISBN 2850492507 et 9782850492501), partiellement en ligne
   Volume 8 (1944-1946) [archive], 1989, 1290 p. (ISBN 285049366X et 9782850493669), partiellement en ligne
   Volume 9 (1947-1951) [archive], 1990, 1297 p. (ISBN 285049366X et 2827103885), partiellement en ligne
   Volume 10 (1952-1959) [archive], 1985, 1234 p. (ISBN 2850493236 et 9782850493232), partiellement en ligne
   Volume 11, (1960) [archive], 1991, 1108 p. (ISBN 2827105497 et 2850494917), partiellement en ligne
   Volume 12, (1961-1967) [archive], 1993, 1212 p. (ISBN 2850494917 et 9782850494918), partiellement en ligne
   Volume 14 (1921-1944) [archive], 1994, 1217 p. (ISBN 2850495883 et 9782850495885), partiellement en ligne
   Volume 17, bibliographie, Index [archive], 2008, (ISBN 2827110326 et 9782827110322), partiellement en ligne

Notes et références

   ↑ « Les agrégés de l'enseignement secondaire. Répertoire 1809-1960 | Ressources numériques en histoire de l'éducation » [archive], sur rhe.ish-lyon.cnrs.fr (consulté le 22 octobre 2016)
   ↑ a et b Frédérique Neau-Dufour (2001), Ernest Psichari: l'ordre et l'errance, Le Cerf, 2001, p. 239 sq.
   ↑ Péguy et ses Cahiers de la quinzaine, p. 271-272 de František Laichter, MSH, 1985, (ISBN 2735101290 et 9782735101290).
   ↑ Georges Van Riet, « Jacques Maritain, La Philosophie bergsonienne. Études critiques. Troisième édition revue et augmentée [compte rendu] », Revue Philosophique de Louvain, vol. 48, no 18,‎ 1950, p. 298 (lire en ligne [archive]).
   ↑ Stéphane Giocanti, Maurras – Le chaos et l'ordre, éd. Flammarion, 2006, p. 283.
   ↑ Stéphane Giocanti, Maurras – Le chaos et l'ordre, éd. Flammarion, 2006, p. 329.
   ↑ Lettre à Maurras du 27 décembre 1926.
   ↑ G. Lafargue, « Maritain et Maurras », BCM, no 22, p. 19.
   ↑ Stéphane Giocanti, Maurras – Le chaos et l'ordre, éd. Flammarion, 2006, p. 330.
   ↑ a, b et c Olivier Compagnon, « Avril 1947 : la « Déclaration de Montevideo ». Le projet démocrate-chrétien en Amérique latine [archive] », Nuevo Mundo Mundos Nuevos, BAC - Biblioteca de Autores del Centro, 2005, mis en ligne le 14 février 2005.
   ↑ a, b et c Olivier Compagnon, « Maritain et l’Amérique du Sud [archive]. », Nuevo Mundo Mundos Nuevos, BAC - Biblioteca de Autores del Centro, 2005.
   ↑ a, b, c et d Olivier Compagnon, Jean-Marie Mayeur (2003), Jacques Maritain et l'Amérique du Sud: le modèle malgré lui, Presses universitaires du Septentrion, 2003, p. 235 sq.
   ↑ Olivier Compagnon, « Le 68 des catholiques latino-américains dans une perspective transatlantique [archive] », Nuevo Mundo Mundos Nuevos, Materiales de seminarios, 2008, Mis en ligne le 17 décembre 2008.
   ↑ Yves Chiron,Paul VI, un pape écartelé, Via Romana.
   ↑ Simon Epstein, Les dreyfusards sous l'Occupation, Albin Michel, 2001, 358 pages, p. 268
   ↑ Lorentz, Claude, « Le fonds Jacques et Raïssa Maritain », La Revue de la BNU, no 11,‎ 2015, p. 98-99 (ISSN 2109-2761)

AINSI,


Ministère de l'Intérieur
‏Compte certifié @Place_Beauvau 5 h il y a 5 heures
ℹ️ Notre-Dame-des-Landes : @gerardcollomb salue le travail de l’ensemble des forces de #sécurité, des autorités judiciaires et des entreprises mobilisées. Il réaffirme toute sa confiance aux 2000 personnels de la @Gendarmerie engagés dans cette opération. #NDDL


TIGNARD YANIS @TIGNARDYANIS
12 min il y a 12 minutes
En réponse à @Place_Beauvau @gerardcollomb et
La Phalange, groupe de personnes vivant en communauté au sein d'un Phalanstère dans la sociologie utopique de Charles Fourier.
Phalanges libanaises ou Al-Kataëb, parti libanais fondé en 1936.
À la balle pelote, c'est ainsi que l'on nomme les deux équipes de cinq pelotaris.

DÉPÔT D'UNE PLAINTE CONTRE LE GOUVERNEMENT.
Du latin factio. (Militaire). Guet que font successivement les soldats d’un poste.
Parti politique ou civil qui cherche à provoquer des troubles.
Phalange nationale (espagnol : Falange Nacional, FN).
Jacques Maritain.
Y'BECCA.
TAY
TAY

Étymologie

   Du latin factio (« pouvoir de faire, faction »).

Nom commun
Singulier Pluriel
faction factions
\fak.sjɔ̃\

faction \fak.sjɔ̃\ féminin

   (Militaire) Guet que font successivement les soldats d’un poste.
       Être en faction, de faction.
       C’est mon tour de faction.
   (Par extension) Action de se tenir dans un endroit pour guetter ou attendre quelqu’un ou quelque chose, à propos de toute personne.
       Je me suis mis en faction devant sa porte.
       Seulement, pour adoucir l’ennui de la faction, Athos lui permit d’emporter un pain, deux côtelettes et une bouteille de vin.. — (Alexandre Dumas, Les Trois Mousquetaires, 1844)
   Parti politique ou civil qui cherche à provoquer des troubles.
       Une faction puissante conspire avec les tyrans de l’Europe pour nous donner un roi, avec une espèce de constitution aristocratique. — (Maximilien de Robespierre, Discours contre Brissot & les girondins, 10 avril 1793)
       (Figuré) — Elle se jetait bravement dans les disputes de ses oncles, prenait parti dans les factions, prêtait un intérêt extrême à tout ce qui concernait la tribu Aupetit. — (Pierre-Henri Simon, Les Raisins verts, 1950)
       Ils sont divisés, partagés en plusieurs factions.
       La faction qui lui était opposée.
       Se mettre à la tête d’une faction.
       Un état déchiré par les factions.
   (Positivement) (Soutenu) Groupement dans une assemblée.
       Au Conclave, la faction de la France prévalut.



RAPPORT DU CITOYEN TIGNARD YANIS


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MessageSujet: Re: FACTION ET PHALANGE ou Jacques Maritain et Falange Nacional.   FACTION ET PHALANGE ou Jacques Maritain et Falange Nacional. EmptyJeu 17 Mai à 3:30

La Phalange nationale (espagnol : Falange Nacional, FN) était un parti politique chilien entre 1935 et 1957 qui, malgré son nom qui se référait à la Phalange fascisante de Primo de Rivera, était au contraire d'obédience social-chrétienne, influencée par la pensée de Jacques Maritain. Elle fut cependant, à ses débuts, partisane de l'Estado Novo de Salazar ainsi que du régime catholique autoritaire de Dollfuss en Autriche, avant d'opérer un virage à gauche en soutenant le Front populaire.

Issu d'une scission du Parti conservateur organisée par la jeunesse du parti, à laquelle participa notamment le futur président de la République, Eduardo Frei Montalva, ce groupe soutint le Front populaire, victorieux aux élections de 1938. N'entrant cependant au gouvernement qu'en 1945, au moment où la coalition gouvernementale se disloquait, il participa à la création du Parti démocrate-chrétien en 1957.

Sommaire

1 Histoire
2 L'humanisme chrétien et la création de l'Editorial del Pacífico
3 Création du Parti démocrate-chrétien
4 Résultats électoraux et noms des parlementaires de la FN
5 Notes et références
6 Annexes
6.1 Articles connexes
6.2 Liens externes
6.3 Bibliographie
6.4 Source originale

Histoire
Falange Nacional, 1935 et 1957.

La sensibilité social-chrétienne émergea au Chili après la publication de l'encyclique Rerum Novarum (1891), en réaction à la fois à la misère de pans entiers de la population chilienne et à l'apparition de mouvements révolutionnaires. Après la crise de 1929, elle se cristallisa, sous la dictature de Carlos Ibáñez del Campo, dans l'organisation de jeunesse du Parti conservateur, militant en faveur de l'interventionnisme de l'État afin d'améliorer la situation des plus démunis et de favoriser la cohésion sociale.

À la fin du second gouvernement d'Arturo Alessandri, la jeunesse conservatrice s'opposa à la direction nationale du parti, appuyant pour l'élection présidentielle de 1938 la candidature de Pedro Aguirre Cerda, candidat du Front populaire, plutôt que le candidat officiel du parti conservateur, Gustavo Ross.

Ceci provoqua la scission, la Jeunesse conservatrice prenant le nom de Mouvement national de la Jeunesse conservatrice, lors d'un congrès au Théâtre principal de Santiago du Chili du 11 au 13 octobre 1935. Plusieurs députés et des secteurs libéraux de l'Église vinrent les rejoindre. Outre Eduardo Frei, Bernardo Leighton (en) (ministre en 1937 d'Arturo Alessandri) et Radomiro Tomic font partie de ce courant1. En 1936, le mouvement prit le nom de Phalange nationale, utilisé pour la première fois dans son organe de presse, Lircay, le 14 novembre 1936. Il prétend alors appliquer en politique la doctrine sociale de l'Église 1.

Cependant, selon l'historien Olivier Compagnon:

« Le contenu idéologique de ces engagements reste cependant hésitant et éclectique, puisque l’hebdomadaire Lircay, jusqu’en 1938 au moins, continue de mêler apologie du salazarisme, éloge du chancelier autrichien Dolfuss, corporatisme militant, nationalisme exacerbé et mystique hispaniste sans que la séparation des plans temporel et spirituel ne soit affirmée : la logique reste bien celle d’un parti catholique de défense religieuse1. »

Aux élections de 1941 (es), le FN rejoint d'ailleurs la coalition de droite (Alianza de Defensa de la Democracia (es)), obtenant trois députés (dont Radomiro Tomic).

Elle opère cependant un virage à gauche, et appuie ainsi, de façon critique, le Front populaire, gagnant aux élections de 1938. Elle n'entra cependant au gouvernement de Juan Antonio Ríos qu'en 1945, Eduardo Frei Montalva devenant Ministre des Travaux publics, alors que la coalition au pouvoir se disloquait. La Phalange s'opposa alors à l'interdiction du Parti communiste, préconisée par le gouvernement de Gabriel Videla: ce soutien courageux lui valut les critiques des nombreuses forces politiques anti-communistes, mais aussi le soutien des classes moyennes et populaires.

Aux élections de 1949 (es), la Phalange s'allie avec le Parti socialiste, le Parti radical-démocrate (es) et le Parti agrarien travailliste (es) dans la coalition de la Falange Radical Agrario Socialista (es), obtenant à nouveau trois députés tandis qu'Eduardo Frei obtient son premier siège de sénateur.
L'humanisme chrétien et la création de l'Editorial del Pacífico

Les prises de position de la Phalange se cristallisèrent dans l'humanisme chrétien et le slogan « révolution dans la liberté » (revolución en libertad). En octobre 1944, elle obtint ainsi l'autorisation gouvernementale pour fonder l'Editorial del Pacífico, une maison d'édition dont l'axe central consiste en l'adhésion aux positions humanistes de Jacques Maritain2. Quatre phalangistes sont à l'initiative de ce projet: Manuel Fernández Díaz, Julio Serrano Lamas, Andrés Santa Cruz Serrano et Mario Aguirre Mac Kay2, Eduardo Frei devenant vice-président du comité directeur de l'entreprise 2.

L'editorial del Pacífico se donne ainsi comme objectif explicite la diffusion des idées de Maritain et celle de la doctrine sociale de l'Église, s'opposant aux courants conservateurs voire intégristes bénéficiant d'une audience non négligeable en Amérique latine, et même à Rome (les écrits de l'abbé argentin Julio Meinvielle y étant ainsi diffusés par l'intermédiaire du cardinal Caggiano). Le futur ministre Jaime Castillo Velasco y publie ainsi En defensa de Maritain en 1949.
Création du Parti démocrate-chrétien

Eduardo Frei participe en 1947 à la création de l'Organisation démocrate-chrétienne d'Amérique (ODCA) à Montevideo, qui cherche une « troisième voie » entre capitalisme et communisme.

La Phalange fusionna en 1957 avec d'autres groupes sociaux-chrétiens pour former le Parti démocrate-chrétien (PDC), lequel adopta sa bannière, la flèche représentant la « destinée de la patrie », le rouge celui des « héros et martyrs » et les traits verticaux les obstacles à franchir.
Résultats électoraux et noms des parlementaires de la FN
Année de l'élection (total des députés) Appartenance à une coalition électorale Nombre de députés Noms des députés élus Suffrages obtenus par le FN aux législatives Pourcentage de votes du FN aux législatives Nombre et nom des sénateurs élus
1941 (147) Alianza de Defensa de la Democracia (es) (droite) 3 Radomiro Tomić, Alberto Ceardi Ferrer, Manuel Antonio Garretón Walker 15.553 3,4 0
1945 (147) Néant 3 Radomiro Tomić, Bernardo Leighton, Raúl Le Toy Le Roy 11.565 12,6 0
1949 (147) Falange Radical Agrario Socialista (es) 3 Jorge Rogers Sotomayor, Juan de Dios Carmona Peralta (es), Tomás Reyes Vicuña (es) 18.221 3,9 1 (Eduardo Frei Montalva)
1953 (147) Concentración Nacional (Chili) (es) 3 Juan de Dios Carmona Peralta (es), Pedro Nolasco Videla Riquelme, José Ignacio Palma (es) (Rafael Agustín Gumucio (es) fut élu lors d'une élection partielle en 1955, à la suite de la nomination comme ministre de Sergio Recabarren Valenzuela) 22.353 2,9 0
1957 (147) Bloque de Saneamiento Democrático (es) (centre-gauche) 15 Pedro Nolasco Muga González, Juan de Dios Carmona Peralta (es), Renán Fuentealba Moena (es), Hugo Ballesteros Reyes (es), Rafael Agustín Gumucio (es), Humberto Pinto Díaz, José Musalem Saffie (es), Alfredo Macario Lorca Valenzuela, Tomás Reyes Vicuña (es), Pedro Nolasco Videla Riquelme, José Manuel Isla Hevia (es), Luis Eugenio Cruz Donoso, Jaime Concha Barañao, Constantino Suárez González, José Ignacio Palma (es) 82.710 8,77 1 (Alejandro Chelén Rojas)
Source: Cruz-Coke 1984
Notes et références

↑ a, b et c Olivier Compagnon, « Avril 1947 : la « Déclaration de Montevideo ». Le projet démocrate-chrétien en Amérique latine [archive] », Nuevo Mundo Mundos Nuevos, BAC - Biblioteca de Autores del Centro, 2005, mis en ligne le 14 février 2005.
↑ a, b et c Olivier Compagnon, Jean-Marie Mayeur (2003), Jacques Maritain et l'Amérique du Sud: le modèle malgré lui, Presses universitaires du Septentrion, 2003, p. 235 sq.

Annexes
Articles connexes

Histoire du Chili
Parti démocrate-chrétien du Chili
Front populaire

Liens externes

Los 24 puntos de la Falange Nacional
Memoria Chilena [archive]
Documentos de la Falange Nacional en Memoria Chilena [archive]
La Falange Nacional de Chile: entre el corporativismo católico y la democracia cristiana Abril [archive]

Bibliographie

Boizard, Ricardo. 1963. La Democracia Cristiana en Chile: (un mundo que nace entre dos guerras). Orbe Santiago
Castillo Infante, Fernando. 1997. La flecha roja: relato histórico sobre la Falange Nacional con prólogo de Alejandro Magnet. Francisco de Aguirre. Santiago.
Cruz-Coke, Ricardo. 1984. Historia electoral de Chile. 1925-1973. Editorial Jurídica de Chile. Santiago
Díaz Nieva, José. 2001. Chile: de la Falange Nacional a la Democracia Cristiana. Universidad Nacional de Educación a Distancia. Madrid.
Frei Montalva, Eduardo. 1940. La política y el espíritu. Ercilla. Santiago.
Grayson, George W. 1968. El Partido Demócrata Cristiano chileno. Editorial Francisco de Aguirre. Buenos Aires.
Guarello Fitz-Henry, Jorge. 1969. Nuestros paisanos demócratas cristianos. Imprenta Victoria. Valparaíso.
Nuez, Iván de la. 1989. La democracia cristiana en la historia de Chile. Editora de Ciencias Sociales. La Habana.
Sepúlveda Almarza, Alberto. 1996. Los años de la patria joven: la política chilena entre 1938-1970. CESOC. Santiago.
Silva Bascuñán, Alejandro. 1949. Una experiencia social cristiana. Editorial Del Pacífico. Santiago.

Source originale

(es) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en espagnol intitulé « Falange Nacional » (voir la liste des auteurs).

ET,

Le terme phalange peut désigner :

Anatomie

phalange, os d'un doigt ou d'un orteil.

Antiquité

phalange, ordre de bataille d'infanterie utilisé par les Sumériens, puis en Grèce antique et Macédoine jusqu'au IIe siècle av. J.-C..

Sociologie

La Phalange, groupe de personnes vivant en communauté au sein d'un Phalanstère dans la sociologie utopique de Charles Fourier.

Bande dessinée

Les Phalanges de l'Ordre noir, BD de Pierre Christin et Enki Bilal.

Musique

Première Phalange, premier album studio de la chanteuse française Luce, sorti en 2011.
phalange, terme parfois utilisé pour désigner un orchestre symphonique de musique classique.

Sport

L'Union Jeanne d'Arc Phalange Quimper, club de basket-ball de Quimper.
À la balle pelote, c'est ainsi que l'on nomme les deux équipes de cinq pelotaris. Une phalange se compose de livreur, de cordiers, de fonciers, de contre-rechasseurs, de petit milieu ou grand milieu, selon qu'elle est à la frappe ou à la livrée.

Littérature

La Phalange, revue dirigée par Jean Royère qui connut deux séries, de 1906 à 1914, et de 1935 à 1939.

Politique (phalangisme)

Phalange espagnole, parti nationaliste d'extrême droite espagnol fondé en 1933. C'est lui qui donna son nom aux mouvements suivants.
Phalange française, organisation d'extrême droite française créée dans les années 1950 par Charles Luca et dissoute en 1958.
Phalange nationale, organisation social-chrétienne chilienne.
Phalanges libanaises ou Al-Kataëb, parti libanais fondé en 1936.
Phalange africaine, unité créée par le gouvernement de Vichy pour combattre les alliés en Tunisie, pendant la seconde guerre mondiale.

Voir aussi

Phalanx Ce lien renvoie vers une page d'homonymie
Phalanger, en zoologie,

RAPPORT DE
Y'BECCA
SOUS L’ÉGIDE
DU
CITOYEN TIGNARD YANIS
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MessageSujet: Re: FACTION ET PHALANGE ou Jacques Maritain et Falange Nacional.   FACTION ET PHALANGE ou Jacques Maritain et Falange Nacional. EmptyJeu 17 Mai à 3:36

TIGNARD YANIS @TIGNARDYANIS
22 h il y a 22 heures
UNE CICATRICE VOILÀ CE QUI PEUT CORRESPONDRE AU VIDE CAR VOUS AVEZ UN SENTIMENT DE GORGE NOUÉE. UNE VISION SUR UNE RÉALITÉ D'AVOIR DES MOTS QUI SE SONT ÉVANOUIS DEVANT LA MORT: UN CRI DANS L'INAUDIBLE QUI RENDS LA VIBRATION AUSSI INERTE QUE LE TEMPS: LES LARMES DU VENT.
TAY

LA RÉALITÉ REGARDE LE CHAOS: " QUELS CHANTS PEUVENT DONNER L'ATTRAIT AUX CIRCONSTANCES. LE CORPS D'UNE VICTIME PEUT ÊTRE AUTOPSIÉ SANS QUE CELUI NE RÉVÈLE UN INDICE." LE CHAOS LUI RÉPOND: " ALORS CE VIOL N'EST PLUS UN CRIME DE SANG MAIS UN DÉLIT D'INJURES."
TAY

SAVEURS DE MUSTANG. UN FILM TROUBLE ET ÉMOUVANT SUR LA TEMPÊTE ET LA TEMPÉRANCE DE GRANDIR DANS UN MONDE ÉTABLI: LA JOUISSANCE EST LIÉE AUX DÉCOUVRIR MALGRÉ LA RÉTICENCE DES ACTES.
TAY
http://m.programme-tv.net/news/cinema/206863-mustang-canal-recompenses-tournage-titre-les-anecdotes-du-superbe-film-de-deniz-gamze-erguven/


TIGNARD YANIS @TIGNARDYANIS
14 h il y a 14 heures
LE DRAME DE GRANDIR EST DE VOIR QUE LES ÉVÉNEMENTS SOIENT DÉFIGURÉS PAR LES CRAINTES ET LES CRITIQUES DES CRIMINELS: LA JUSTICE A CONSCIENCE DE LA CONFIANCE MAIS CERTAINS DÉFIGURENT LES DÉFINITIONS POUR NUANCER LA BARBARIE EN PULSION ET LE VIOL EN DÉSIR. : DIT UN POLICIER.
TAY

MARSEILLE JOUE AVEC SON COEUR MAIS DEVANT, UN CLUB DONT LA FORTUNE EST ÉQUIVALENTE À SA BANQUEROUTE, IL N'Y A PLUS DE SPORTIVITÉ: DE PLUS, LES GRANDS JOUEURS ESPAGNOLS RESTENT EN ESPAGNE POUR FAIRE GAGNER LEURS CLUBS MAIS EN FRANCE, IL N'Y A PLUS CETTE VALEUR D'HONNEUR.
TAY

ANTOINE GRIEZMANN INCAPABLE DE MARQUER CONTRE LE PORTUGAL AU STADE DE FRANCE POUR UNE FINALE DE COUPE D'EUROPE DES NATIONS ET CONTRE MARSEILLE EN FINALE DE L'UEFA À LYON, IL MARQUE DEUX BUTS POUR MADRID: TRISTE POUR LE FOOTBALL FRANÇAIS.
TAY


TIGNARD YANIS @TIGNARDYANIS
13 h il y a 13 heures
LA LUNE PORTE REGARD SUR LA LUMIÈRE DU SOLEIL, LA LUMINOSITÉ MONTRE DES SILHOUETTES AUX SILENCES ET LES SOURCES DONNENT LA NOTE AUX SAISONS DES ÉQUINOXES: LA NATURE OUVRE LA VOIE DE LA NOTION DANS LE TRAIN DE VIVRE.
TAY

UNIQUEMENT S'OUVRE DANS LE CADRE DES MŒURS. DES MOUVEMENTS PRÉHISTORIQUES MONTRENT LES PREMIERS REGARDS DE CE QUI ALLAIENT DEVENIR LA RENOMMÉE, LA TRANSMISSION ET LE SAVOIR: LA TRANSCENDANCE DE LA TRANSPIRATION S'ADAPTE DANS LA TRANSFORMATION.
TAY

SENTIMENTS DU
CITOYEN TIGNARD YANIS
ALIAS
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MessageSujet: Re: FACTION ET PHALANGE ou Jacques Maritain et Falange Nacional.   FACTION ET PHALANGE ou Jacques Maritain et Falange Nacional. EmptyJeu 17 Mai à 8:47

Death, posthumous tributes and legacy...

A supercluster is a large group of smaller galaxy clusters or galaxy groups;[1] it is among the largest-known structures of the cosmos. The Milky Way is part of the Local Group galaxy group (which contains more than 54 galaxies), which in turn is part of the Laniakea Supercluster.[2] This supercluster spans over 500 million light-years, while the Local Group spans over 10 million light-years.[1] The number of superclusters in the observable universe is estimated to be 10 million.[3]

Galaxies are grouped into clusters instead of being dispersed randomly. Clusters of galaxies, in turn, are grouped together to form superclusters. Typically, superclusters contain dozens of individual clusters throughout an area of space about 150 million light-years across. Unlike clusters, most superclusters are not bound together by gravity. The component clusters are generally shifting away from each other due to the Hubble flow.

The Milky Way galaxy falls within the Local Group, which is a poor and irregular cluster of galaxies. Poor clusters may contain only a few dozen galaxies, as compared to rich clusters with hundreds or even thousands. The Local Group is in the Local Supercluster (also known as the Virgo Supercluster), which has a diameter of 100 million light-years. The Local Supercluster contains a total of about 1015 times the mass of the Sun and in turn makes up an even bigger supercluster called Laniakea, as revealed by a 2014 study.

The biggest cluster in the observable universe is called the Great Attractor. Its gravity is so strong that the Local Supercluster, including the Milky Way, is moving in a direction towards it at a rate of several hundred kilometers per second. Speeds at this cosmic scale are measured relative to the Hubble flow frame of reference. The biggest supercluster outside the local universe is the Perseus–Pegasus Filament. It contains the Perseus supercluster and it spans about a billion light-years, making it one of the largest known structures in the universe.

Distribution: cosmic voids and sheets
Superclusters are not held together by gravity.[4]

Research has tried to understand the way superclusters are arranged in space. Maps are used to display the positions of 1.6 million galaxies. Three-dimensional maps are used to further understand the positions of these superclusters. To map them three-dimensionally, the position of the galaxy in the sky as well as the galaxy's redshift are used for calculation. The galaxy's redshift is used with Hubble's law to determine its position in three-dimensional space.

It was discovered from those maps that superclusters of galaxies are not spread uniformly across the universe but they seem to lie along filaments. Maps reveal huge voids where there are extremely few galaxies. Some dim galaxies or hydrogen clouds can be found in some voids, but most galaxies are found in sheets between the voids. The voids themselves are often spherical but the superclusters are not. They can range from being 100 million to 400 million light-years in diameter. The pattern of sheets and voids contains information about how galaxy clusters formed in the early universe.

There is a sponge analogy used often that compares a sponge to the pattern of clusters of galaxies in the universe – the holes are the voids and the other parts are the locations of the superclusters.
Existence
The Abell 901/902 supercluster is located a little over two billion light-years from Earth.[5]

The existence of superclusters indicates that the galaxies in the Universe are not uniformly distributed; most of them are drawn together in groups and clusters, with groups containing up to some dozens of galaxies and clusters up to several thousand galaxies. Those groups and clusters and additional isolated galaxies in turn form even larger structures called superclusters.

Their existence was first postulated by George Abell in his 1958 Abell catalogue of galaxy clusters. He called them "second-order clusters", or clusters of clusters.[6]

Superclusters form massive structures of galaxies, called "filaments", "supercluster complexes", "walls" or "sheets", that may span between several hundred million light-years to 10 billion light-years, covering more than 5% of the observable universe. These are the largest known structures to date. Observations of superclusters can give information about the initial condition of the universe, when these superclusters were created. The directions of the rotational axes of galaxies within superclusters may also give insight and information into the early formation process of galaxies in the history of the Universe.[7]

Interspersed among superclusters are large voids of space where few galaxies exist. Superclusters are frequently subdivided into groups of clusters called galaxy groups and clusters.
List of superclusters
Galaxy supercluster Data Notes
Laniakea Supercluster

   z = 0.000
   Length = 153 Mpc (500 million light-years)

The Laniakea Supercluster is the supercluster that contains the Virgo Cluster, Local Group, and by extension on the latter, our galaxy; the Milky Way.[2]
Virgo Supercluster

   z= 0.000
   Length = 33 Mpc (110 million light-years)

It contains the Local Group with our galaxy, the Milky Way. It also contains the Virgo Cluster near its center, and is sometimes called the Local Supercluster. It is thought to contain over 47,000 galaxies.

In 2014, the newly announced Laniakea Supercluster subsumed the Virgo Supercluster, which became a component of the new supercluster.[8]
Hydra-Centaurus Supercluster It is composed of two lobes, sometimes also referred to as superclusters, or sometimes the entire supercluster is referred to by these other two names

   Hydra Supercluster
   Centaurus Supercluster

In 2014, the newly announced Laniakea Supercluster subsumed the Hydra-Centaurus Supercluster, which became a component of the new supercluster.[8]
Pavo-Indus Supercluster

In 2014, the newly announced Laniakea Supercluster subsumed the Pavo-Indus Supercluster, which became a component of the new supercluster.[8]
Southern Supercluster

Includes Fornax Cluster (S373), Dorado and Eridanus clouds.
Saraswati Supercluster Distance = 4000 Million light years (1.2 Gigaparsecs)

Length = 652 Million Light-year
The Saraswati Supercluster consists of 43 massive galaxy clusters such as Abell 2361 and has a mass of about 2 x 1016 and is seen in the Pisces constellation
Nearby superclusters
Galaxy supercluster Data Notes
Perseus-Pisces Supercluster
Coma Supercluster Forms most of the CfA Homunculus, the center of the CfA2 Great Wall galaxy filament
Sculptor Superclusters SCl 9
Hercules Superclusters SCl 160
Leo Supercluster SCl 93
Ophiuchus Supercluster

   17h 10m −22°
   cz=8500–9000 km/s (centre)
   18 Mpc x 26 Mpc

Forming the far wall of the Ophiuchus Void, it may be connected in a filament, with the Pavo-Indus-Telescopium Supercluster and the Hercules Supercluster. This supercluster is centered on the cD cluster Ophiuchus Cluster, and has at least two more galaxy clusters, four more galaxy groups, several field galaxies, as members.[9]
Shapley Supercluster

   z=0.046.(650 Mly away)

The second supercluster found, after the Local Supercluster.
Distant superclusters
Galaxy supercluster Data Notes
Pisces-Cetus Supercluster
Boötes Supercluster SCl 138
Horologium Supercluster

   z=0.063 (700 Mly)
   Length = 550 Mly

The entire supercluster is referred to as the Horologium-Reticulum Supercluster
Corona Borealis Supercluster

   z=0.07[10]


Columba Supercluster
Aquarius Supercluster
Aquarius B Supercluster
Aquarius-Capricornus Supercluster
Aquarius-Cetus Supercluster
Bootes A Supercluster
Caelum Supercluster

   z=0.126 (1.4 Gly)
   Length = 910 Mly

The largest galaxy supercluster
Draco Supercluster
Draco-Ursa Major Supercluster
Fornax-Eridanus Supercluster
Grus Supercluster
Leo A Supercluster
Leo-Sextans Supercluster
Leo-Virgo Supercluster SCl 107
Microscopium Supercluster SCl 174
Pegasus-Pisces Supercluster SCl 3
Perseus-Pisces Supercluster SCl 40
Pisces-Aries Supercluster
Ursa Majoris Supercluster
Virgo-Coma Supercluster SCl 111
Incredibly distant superclusters
Galaxy supercluster Data Notes
Lynx Supercluster z=1.27 Discovered in 1999[11] (as ClG J0848+4453, a name now used to describe the western cluster, with ClG J0849+4452 being the eastern one),[12] it contains at least two clusters RXJ 0848.9+4452 (z=1.26) and RXJ 0848.6+4453 (z=1.27) . At the time of discovery, it became the most distant known supercluster.[13] Additionally, seven smaller groups of galaxies are associated with the supercluster.[14]
SCL @ 1338+27 at z=1.1

z=1.1

Length=70Mpc
A rich supercluster with several galaxy clusters was discovered around an unusual concentration of 23 QSOs at z=1.1 in 2001. The size of the complex of clusters may indicate a wall of galaxies exists there, instead of a single supercluster. The size discovered approaches the size of the CfA2 Great Wall filament. At the time of the discovery, it was the largest and most distant supercluster beyond z=0.5 [15][16]
SCL @ 1604+43 at z=0.9 z=0.91 This supercluster at the time of its discovery was the largest supercluster found so deep into space, in 2000. It consisted of two known rich clusters and one newly discovered cluster as a result of the study that discovered it. The then known clusters were Cl 1604+4304 (z=0.897) and Cl 1604+4321 (z=0.924), which then known to have 21 and 42 known galaxies respectively. The then newly discovered cluster was located at 16h 04m 25.7s, +43° 14′ 44.7″[17]
SCL @ 0018+16 at z=0.54 in SA26 z=0.54 This supercluster lies around radio galaxy 54W084C (z=0.544) and is composed of at least three large clusters, CL 0016+16 (z=0.5455), RX J0018.3+1618 (z=0.5506), RX J0018.8+1602 .[18]
MS 0302+17

z=0.42

Length=6Mpc
This supercluster has at least three member clusters, the eastern cluster CL 0303+1706, southern cluster MS 0302+1659 and northern cluster MS 0302+1717.[19]
Diagram
A diagram of Earth's location in the observable Universe and neighbouring superclusters of galaxies. (Click here for smaller image.)
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References

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Lucila Godoy Alcayaga (7 April 1889 – 10 January 1957), known by her pseudonym Gabriela Mistral (Spanish: [ɡaˈβɾjela misˈtɾal]), was a Chilean poet-diplomat, educator and humanist. In 1945 she became the first Latin American author to receive a Nobel Prize in Literature, "for her lyric poetry which, inspired by powerful emotions, has made her name a symbol of the idealistic aspirations of the entire Latin American world". Some central themes in her poems are nature, betrayal, love, a mother's love, sorrow and recovery, travel, and Latin American identity as formed from a mixture of Native American and European influences. Her portrait also appears on the 5,000 Chilean peso bank note.

Early life

Mistral was born in Vicuña, Chile,[1] but was raised in the small Andean village of Montegrande, where she attended a primary school taught by her older sister, Emelina Molina. She respected her sister greatly, despite the many financial problems that Emelina brought her in later years. Her father, Juan Gerónimo Godoy Villanueva, was also a schoolteacher. He abandoned the family before she was three years old, and died, long since estranged from the family, in 1911. Throughout her early years she was never far from poverty. By age fifteen, she was supporting herself and her mother, Petronila Alcayaga, a seamstress, by working as a teacher's aide in the seaside town of Compañia Baja, near La Serena, Chile.

In 1904 Mistral published some early poems, such as Ensoñaciones ("Dreams"), Carta Íntima ("Intimate Letter") and Junto al Mar ("By the Sea"), in the local newspaper El Coquimbo: Diario Radical, and La Voz de Elqui using a range of pseudonyms and variations on her civil name.

In 1906, Mistral met Romelio Ureta, her first love, who killed himself in 1909. Shortly after, her second love married someone else. This heartbreak was reflected in her early poetry and earned Mistral her first recognized literary work in 1914 with Sonnets on Death (Sonnets de la muerte). Mistral was awarded first prize in a national literary contest Juegos Florales in Santiago (the capital of Chile). Writing about his suicide led the poet to consider death and life more broadly than previous generations of Latin American poets. While Mistral had passionate friendships with various men and women, and these impacted her writings, she was secretive about her emotional life.

She had been using the pen name Gabriela Mistral since June 1908 for much of her writing. After winning the Juegos Florales she infrequently used her given name of Lucila Godoy for her publications. She formed her pseudonym from the names of two of her favorite poets, Gabriele D'Annunzio and Frédéric Mistral or, as another story has it, from a composite of the Archangel Gabriel and the Mistral wind of Provence.

In 1922, Mistral released her first book, Desolation (Desolacion), with the help of the Director of Hispanic Institute of New York, Frederico de Onis. It was a collection of poems that encompassed motherhood, religion, nature, morality and love of children. Her personal sorrow was present in the poems and her International reputation was established. Her work was a turn from modernism in Latin America and was marked by critics as direct, yet simplistic. In 1924, she released her second book, Tenderness (Ternura).
Career as an educator
Gabriela Mistral during her youth

Mistral's meteoric rise in Chile's national school system plays out against the complex politics of Chile in the first two decades of the 20th century. In her adolescence, the need for teachers was so great, and the number of trained teachers was so small, especially in the rural areas, that anyone who was willing could find work as a teacher. Access to good schools was difficult, however, and the young woman lacked the political and social connections necessary to attend the Normal School: She was turned down, without explanation, in 1907. She later identified the obstacle to her entry as the school's chaplain, Father Ignacio Munizaga, who was aware of her publications in the local newspapers, her advocacy of liberalizing education and giving greater access to the schools to all social classes.

Although her formal education had ended by 1900, she was able to get work as a teacher thanks to her older sister, Emelina, who had likewise begun as a teacher's aide and was responsible for much of the poet's early education. The poet was able to rise from one post to another because of her publications in local and national newspapers and magazines. Her willingness to move was also a factor. Between the years 1906 and 1912 she had taught, successively, in three schools near La Serena, then in Barrancas, then Traiguén in 1910, and in Antofagasta in the desert north, in 1911. By 1912 she had moved to work in a liceo, or high school, in Los Andes, where she stayed for six years and often visited Santiago. In 1918 Pedro Aguirre Cerda, then Minister of Education, and a future president of Chile, promoted her appointment to direct a liceo in Punta Arenas. She moved on to Temuco in 1920, then to Santiago, where in 1921, she defeated a candidate connected with the Radical Party, Josefina Dey del Castillo to be named director of Santiago's Liceo #6, the newest and most prestigious girls' school in Chile. Controversies over the nomination of Gabriela Mistral to the highly coveted post in Santiago were among the factors that made her decide to accept an invitation to work in Mexico in 1922, with that country's Minister of Education, José Vasconcelos. He had her join in the nation's plan to reform libraries and schools, to start a national education system. That year she published Desolación in New York, which further promoted the international acclaim she had already been receiving thanks to her journalism and public speaking. A year later she published Lecturas para Mujeres (Readings for Women), a text in prose and verse that celebrates Latin America from the broad, Americanist perspective developed in the wake of the Mexican Revolution.

Following almost two years in Mexico she traveled from Laredo, Texas to Washington D.C., where she addressed the Pan American Union, went on to New York, then toured Europe: In Madrid she published Ternura (Tenderness), a collection of lullabies and rondas written for an audience of children, parents, and other poets. In early 1925 she returned to Chile, where she formally retired from the nation's education system, and received a pension. It wasn't a moment too soon: The legislature had just agreed to the demands of the teachers union, headed by Mistral's lifelong rival, Amanda Labarca Hubertson, that only university-trained teachers should be given posts in the schools. The University of Chile had granted her the academic title of Spanish Professor in 1923, although her formal education ended before she was 12 years old. Her autodidacticism was remarkable, a testimony to the flourishing culture of newspapers, magazines, and books in provincial Chile, as well as to her personal determination and verbal genius.

Pablo Neruda, internationally recognized poet, was one of her students.
International work and recognition
Gabriela during the 1950s.

Mistral's international stature made it highly unlikely that she would remain in Chile. In mid-1925 she was invited to represent Latin America in the newly formed Institute for Intellectual Cooperation of the League of Nations. With her relocation to France in early 1926 she was effectively an exile for the rest of her life. She made a living, at first, from journalism and then giving lectures in the United States and in Latin America, including Puerto Rico. She variously toured the Caribbean, Brazil, Uruguay, and Argentina, among other places.

Mistral lived primarily in France and Italy between 1926 and 1932. During these years she worked for the League for Intellectual Cooperation of the League of Nations, attending conferences of women and educators throughout Europe and occasionally in the Americas. She held a visiting professorship at Barnard College of Columbia University in 1930–1931, worked briefly at Middlebury College and Vassar College in 1931, and was warmly received at the University of Puerto Rico at Rio Piedras, where she variously gave conferences or wrote, in 1931, 1932, and 1933.

Like many Latin American artists and intellectuals, Mistral served as a consul from 1932 until her death, working in Naples, Madrid, Lisbon, Nice,[1] Petrópolis, Los Angeles, Santa Barbara, Veracruz, Rapallo, and New York. As consul in Madrid, she had occasional professional interactions with another Chilean consul and Nobel Prize recipient, Pablo Neruda, and she was among the earlier writers to recognize the importance and originality of his work, which she had known while he was a teenager and she was school director in his hometown of Temuco.

She published hundreds of articles in magazines and newspapers throughout the Spanish-speaking world. Among her confidants were Eduardo Santos, President of Colombia, all of the elected Presidents of Chile from 1922 to her death in 1957, Eduardo Frei Montalva, Chilean elected president in 1964 and Eleanor Roosevelt.

The poet's second major volume of poetry, Tala, appeared in 1938, published in Buenos Aires with the help of longtime friend and correspondent Victoria Ocampo. The proceeds for the sale were devoted to children orphaned by the Spanish Civil War. This volume includes many poems celebrating the customs and folklore of Latin America as well as Mediterranean Europe. Mistral uniquely fuses these locales and concerns, a reflection of her identification as "una mestiza de vasco," her European Basque-Indigenous Amerindian background.

On 14 August 1943, Mistral's 17-year-old nephew, Juan Miguel Godoy, killed himself. Mistral considered Juan Miguel as a son. The grief of this death, as well as her responses to tensions of World War II and then the Cold War in Europe and the Americas, are all reflected in the last volume of poetry published in her lifetime, Lagar, which appeared in a truncated form in 1954. A final volume of poetry, Poema de Chile, was edited posthumously by her friend Doris Dana and published in 1967. Poema de Chile describes the poet's return to Chile after death, in the company of an Indian boy from the Atacama desert and an Andean deer, the huemul. This collection of poetry anticipates the interests in objective description and re-vision of the epic tradition just then becoming evident among poets of the Americas, all of whom Mistral read carefully.
Gabriela Mistral Early Childhood Center in Houston[2]

On 15 November 1945, Mistral became the first Latin American, and fifth woman, to receive the Nobel Prize in Literature. She received the award in person from King Gustav of Sweden on 10 December 1945. In 1947 she received a doctor honoris causa from Mills College, Oakland, California. In 1951 she was awarded the National Literature Prize in Chile.

Poor health somewhat slowed Mistral's traveling. During the last years of her life she made her home in the town of Roslyn, New York; in early January 1957 she transferred to Hempstead, New York, where she died from pancreatic cancer on 10 January 1957, aged 67. Her remains were returned to Chile nine days later. The Chilean government declared three days of national mourning, and hundreds of thousands of Chileans came to pay her their respects.

Some of Mistral's best known poems include Piececitos de Niño, Balada, Todas Íbamos a ser Reinas, La Oración de la Maestra, El Ángel Guardián, Decálogo del Artista and La Flor del Aire. She wrote and published some 800 essays in magazines and newspapers; she was also a well-known correspondent and highly regarded orator both in person and over the radio.

Mistral may be most widely quoted in English for Su Nombre es Hoy (His Name is Today):

   “We are guilty of many errors and many faults, but our worst crime is abandoning the children, neglecting the fountain of life. Many of the things we need can wait. The child cannot. Right now is the time his bones are being formed, his blood is being made, and his senses are being developed. To him we cannot answer ‘Tomorrow,’ his name is today.”

Characteristics of her work

Mistral's work is characterized by including gray tones in his literature, sadness and bitterness are recurrent feelings on it. These are evoked in his writings as the reflection of a hard childhood which was plagued by deprivation coupled with a lack of affection in her home. However, Gabriela Mistral also shows through in her writings a great affection for children, since in her youth she became a teacher in a rural school. Religion was also reflected in his literature as it had great influence of Catholicism in her life, however, she always reflected a more neutral stance regarding the conception of religion, so we can find in their literature gray tones combined with feelings of love and piety, making her into one of the worthiest representatives of Latin American literature of twentieth century.[3]

A galaxy is a gravitationally bound system of stars, stellar remnants, interstellar gas, dust, and dark matter.

Su Nombre es Hoy (His Name is Today):

   “We are guilty of many errors and many faults, but our worst crime is abandoning the children, neglecting the fountain of life. Many of the things we need can wait. The child cannot. Right now is the time his bones are being formed, his blood is being made, and his senses are being developed. To him we cannot answer ‘Tomorrow,’ his name is today.”
Lucila Godoy Alcayaga by her pseudonym Gabriela Mistral.

"See yonder, lo, the Galaxyë
Which men clepeth the Milky Wey,
For hit is whyt."
— Geoffrey Chaucer, The House of Fame

Other morphologies

   Peculiar galaxies are galactic formations that develop unusual properties due to tidal interactions with other galaxies.
       A ring galaxy has a ring-like structure of stars and interstellar medium surrounding a bare core. A ring galaxy is thought to occur when a smaller galaxy passes through the core of a spiral galaxy.[73] Such an event may have affected the Andromeda Galaxy, as it displays a multi-ring-like structure when viewed in infrared radiation.[74]
   A lenticular galaxy is an intermediate form that has properties of both elliptical and spiral galaxies. These are categorized as Hubble type S0, and they possess ill-defined spiral arms with an elliptical halo of stars[75] (barred lenticular galaxies receive Hubble classification SB0.)
   Irregular galaxies are galaxies that can not be readily classified into an elliptical or spiral morphology.
       An Irr-I galaxy has some structure but does not align cleanly with the Hubble classification scheme.
       Irr-II galaxies do not possess any structure that resembles a Hubble classification, and may have been disrupted.[76] Nearby examples of (dwarf) irregular galaxies include the Magellanic Clouds.
   An ultra diffuse galaxy (UDG) is an extremely-low-density galaxy. The galaxy may be the same size as the Milky Way but has a visible star count of only 1% of the Milky Way. The lack of luminosity is because there is a lack of star-forming gas in the galaxy which results in old stellar populations.

Awards and honors

   1914: Juegos Florales, Sonetos de la Muerte
   1945: Nobel Prize in Literature
   1951: Chilean National Prize for Literature

The Venezuelan writer and diplomat who worked under the name Lucila Palacios took her nom de plume in honour of Mistral's original name.[5]
Works

Each year links to its corresponding "[year] in poetry" or "[year] in literature" article:

   1914: Sonetos de la muerte ("Sonnets of Death")[6]
   1922: Desolación ("Despair"), including "Decalogo del artista", New York : Instituto de las Españas[7]
   1923: Lecturas para Mujeres ("Readings for Women")[8]
   1924: Ternura: canciones de niños, Madrid: Saturnino Calleja[7]
   1934: Nubes Blancas y Breve Descripción de Chile (1934)
   1938: Tala ("Harvesting"[9]), Buenos Aires: Sur[7]
   1941: Antología: Selección de Gabriela Mistral, Santiago, Chile: Zig Zag[10]
   1952: Los sonetos de la muerte y otros poemas elegíacos, Santiago, Chile: Philobiblion[7]
   1954: Lagar, Santiago, Chile
   1957: Recados: Contando a Chile, Santiago, Chile: Editorial del Pacífico[7]Croquis mexicanos; Gabriela Mistral en México, México City: Costa-Amic[7]
   1958: Poesías completas, Madrid : Aguilar[7]
   1967: Poema de Chile ("Poem of Chile"), published posthumously[11]
   1992: Lagar II, published posthumously, Santiago, Chile: Biblioteca Nacional[12]

See also

   flagChile portal Biography portal iconPoetry portal

   Barnard College, repository for part of Mistral's personal library, given by Doris Dana in 1978.
   Land of poets
   List of female Nobel laureates

John Williams - Who Are You ?
https://www.youtube.com/watch?v=5MEKrkOzy6o

Within a billion years of a galaxy's formation, key structures begin to appear. Globular clusters, the central supermassive black hole, and a galactic bulge of metal-poor Population II stars form. The creation of a supermassive black hole appears to play a key role in actively regulating the growth of galaxies by limiting the total amount of additional matter added.[110] During this early epoch, galaxies undergo a major burst of star formation.[111]

During the following two billion years, the accumulated matter settles into a galactic disc.[112] A galaxy will continue to absorb infalling material from high-velocity clouds and dwarf galaxies throughout its life.[113] This matter is mostly hydrogen and helium. The cycle of stellar birth and death slowly increases the abundance of heavy elements, eventually allowing the formation of planets.[114]
Hubble eXtreme Deep Field (XDF)
XDF view field compared to the angular size of the Moon. Several thousand galaxies, each consisting of billions of stars, are in this small view.
XDF (2012) view: Each light speck is a galaxy, some of which are as old as 13.2 billion years[115] – the observable universe is estimated to contain 200 billion to 2 trillion galaxies.
XDF image shows (from left) fully mature galaxies, nearly mature galaxies (from 5 to 9 billion years ago), and protogalaxies, blazing with young stars (beyond 9 billion years).

The evolution of galaxies can be significantly affected by interactions and collisions. Mergers of galaxies were common during the early epoch, and the majority of galaxies were peculiar in morphology.[116] Given the distances between the stars, the great majority of stellar systems in colliding galaxies will be unaffected. However, gravitational stripping of the interstellar gas and dust that makes up the spiral arms produces a long train of stars known as tidal tails. Examples of these formations can be seen in NGC 4676[117] or the Antennae Galaxies.[118]

The Milky Way galaxy and the nearby Andromeda Galaxy are moving toward each other at about 130 km/s, and—depending upon the lateral movements—the two might collide in about five to six billion years. Although the Milky Way has never collided with a galaxy as large as Andromeda before, evidence of past collisions of the Milky Way with smaller dwarf galaxies is increasing.[119]

Such large-scale interactions are rare. As time passes, mergers of two systems of equal size become less common. Most bright galaxies have remained fundamentally unchanged for the last few billion years, and the net rate of star formation probably also peaked approximately ten billion years ago.[120]

https://en.wikipedia.org/wiki/Galaxy
https://en.wikipedia.org/wiki/Supercluster
https://en.wikipedia.org/wiki/Laniakea_Supercluster

Star Wars - Sound of the Force...
https://www.youtube.com/watch?v=Itov0tisWHk

ÉLECTRIQUE ET LUMIÈRE, D'ACIER ET DE SANG, DE SÈVE ET DE FEU: LA FORCE EST UN SENTIMENT LIÉ AUX NATURES DE LA VIE. YAHVÉ ET Y'BECCA OU L'ALBATROS ET THE FIREFLY...

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