La fontaine de Héron est une machine hydraulique en circuit fermé conçue par Héron d'Alexandrie. Il décrit cette application du principe des vases communicants dans les Pneumatica.
Il ne s'agit pas d'un mouvement perpétuel, le jet d'eau finissant par s'arrêter lorsque toute l'eau contenue dans le ballon supérieur se retrouve entièrement dans le ballon inférieur.
Sommaire
1 Principe
2 Voir aussi
2.1 Articles connexes
2.2 Lien externe
Principe
Schéma de principe
L'eau contenue dans l’assiette étant à un plus haut niveau d'énergie potentielle, elle va remplir par gravité le ballon situé tout en bas. Durant cette opération, l'air contenu dans le ballon du bas (étanche) est chassé pour rejoindre celui du haut. En arrivant au niveau du ballon supérieur, l'air sous pression chasse l'eau, ce qui a pour effet de former un jet.
Réalisons un bilan d'énergie en considérant que l'air a une masse volumique négligeable devant l'eau. Ainsi, une masse d'eau qui tombe de l’assiette vers le ballon du bas (cf. schéma de principe) récupère en théorie l'énergie nécessaire pour soulever une même masse d'eau jusqu'à la même hauteur. Le travail fourni correspond simplement à soulever une masse d'eau du ballon supérieur vers l’assiette ce qui demeure inférieur au travail consommé. Nous pourrions obtenir un jet d'eau qui monte au plus de la différence de hauteur entre l’assiette et le ballon inférieur.
Voir aussi
Articles connexes
Bélier hydraulique
Coup de bélier
Effet Venturi
Coupe de Pythagore
Lien externe
(en) arxiv.org [archive] Cornell University Library : « Magic Fountain », par R.Ya.Kezerashvili, A.Sapozhnikov.
ET
L'oppression de l'énergie libre est une théorie conspirationniste qui avance que les technologies avancées permettant de remplacer les méthodes de production énergétique actuelles existent, mais qu'elles sont supprimées par des groupements d'intérêt pour lesquels le statu quo est avantageux. Le concept d'énergie libre n'a aucun fondement scientifique1 et est en contradiction directe avec le premier principe de la thermodynamique. L'énergie libre (au sens de gratuite, à ne pas confondre avec la notion de thermodynamique éponyme) se rapproche souvent du concept de mouvement perpétuel, lui-même en contradiction avec le deuxième principe de la thermodynamique.
Sommaire
1 Cas concernés
2 Notes et références
3 Voir aussi
3.1 Articles connexes
Cas concernés
Eugene Mallove, scientifique du Massachusetts Institute of Technology ainsi que journaliste écrivant sur la fusion froide dans sa revue, a été assassiné en 2004. Des théories du complot sont évoquées en rapport avec ses activités2, sur la thématique de la censure de l'énergie libre.
Stanley Meyer, qui aurait été l'inventeur d'un moteur à eau, a été l'objet de théories complotistes semblables.
Notes et références
↑ Sébastien Point, « Énergie libre: quand les esprits se déchaînent » [archive], sur pseudo-sciences.org, octobre 2016 (consulté le 14 juillet 2017).
↑ "Eugene Mallove's Open Letter to the World" with preface by Richard Hoagland and clarification by Christy Frazier. PES Network, last update August 30, 2004. Last Retrieved 31 January 2007[1] [archive]
Voir aussi
Articles connexes
Jean-Pierre Petit
Konstantin Meyl
Nikola Tesla
Thomas Ogle
Viktor Schauberger
Wilhem Reich
Théorie synergétique
AINSI,
La théorie synergétique ou simplement la synergétique (appelée encore la Synergie par son auteur) est une théorie pseudo-scientifique développée par René-Louis Vallée et diffusée à partir de 1971, date de la publication de son livre L'énergie électromagnétique matérielle et gravitationnelle.
Le magazine Science et Vie publie quelques articles sur le sujet, puis relate en 1975 une expérience qui aurait produit plus d'énergie que celle qui a été apportée au système : commence alors une longue controverse sur cette découverte d'une énergie libre. Dans l'année qui suit, le magazine La Recherche s'intéresse au livre de Vallée et, sur ses indications, fait faire une expérience rigoureuse à des physiciens, permettant de vérifier ou de réfuter le premier test. Les résultats se montrent négatifs : aucun excès d'énergie n'est observé.
L'analyse de la théorie elle-même révèle de nombreuses incohérences, il s'avère que l'auteur est parti de ses propres convictions pour écrire un ensemble de formules qui ne sont pas vraiment liées entre elles. En effet, Vallée était contre la physique moderne dont les développements théoriques du XXe siècle étaient devenus trop complexes à ses yeux et ne pouvaient être conformes à la réalité.
Inscrit au Cercle de physique Alexandre Dufour et soutenu par les adeptes des énergies libres jusque dans les années 2000, Vallée parvient à obtenir une certaine présence médiatique avant que la synergétique ne disparaisse de cet espace.
Histoire
Photo de l'intérieur d'un équipement industriel, un homme habillé en jaune se tient sur la gauche
Intérieur d'un tokamak.
René-Louis Vallée (1926-2007), diplômé de Supélec en 1951, travaille pour Alsthom entre 1953 et 1958, puis pour le CEA jusqu'en 19761. Il écrit plusieurs livres liés à son métier entre 1970 et 19742.
Ayant eu Louis de Broglie comme professeur pendant ses études3, il s'intéresse à la physique et développe une théorie alternative voulant unifier les quatre interactions élémentaires, à laquelle il consacrera sa vie. Il publie ainsi en 1971 un livre L'énergie électromagnétique matérielle et gravitationnelle4.
Il fait partie du Cercle de physique Alexandre Dufour : en 1972 il y fait la promotion de son livre et de sa théorie lors d'une conférence1. Ce cercle vise principalement à remettre en cause la physique moderne, et Vallée qui semble critiquer objectivement la physique dans ses écrits expose clairement son antirelativisme dans son discours et s'emporte en rejetant par exemple une « adoration facile de la relativité révélée »5.
Face au premier choc pétrolier, il présente sa théorie comme révolutionnaire et explique que le capitalisme mondial a trop vite adopté la relativité, telle une religion. Il accuse alors plusieurs physiciens de faire « partie d'une secte philosophico-scientifique discrète », et écrit dans une lettre à La Recherche que Richard Feynman est un homme en noir6.
S'étant fait licencier du CEA en 1976, il interpelle à ce sujet le ministre de l'Industrie André Giraud dans l'émission radiophonique Le téléphone sonne en 1979 pour protester contre le choix de l'énergie nucléaire au détriment de son « énergie libre »7.
Le magazine Science et Vie commence à parler de la théorie synergétique dans son numéro de février 1974. Il reprend le sujet en janvier 1975, lorsque René-Louis Vallée explique l'échec des expériences de fusion nucléaire dans les tokamaks à l'aide de sa théorie, la science traditionnelle n'ayant alors aucune explication rationnelle8.
En 1976, un comité de soutien à Vallée se forme, qui mène à la création de l'association SEPED (Société pour l'étude et la promotion de l'énergie diffuse) active entre 1976 et 19849.
En 1978, pendant le débat sur le nucléaire en France, René Barjavel, militant antinucléaire, soutient Vallée dans sa Lettre ouverte aux vivants et à ceux qui veulent le rester ; il écrit : « Sa théorie bousculait les habitudes de pensée et de travail qui sont, depuis un demi-siècle, fondées sur la relativité. [...] Einstein et ses condisciples prétendaient que les véhicules de l'espace ne pourraient jamais dépasser c. Cet obstacle s'est effacé »10.
Vallée proteste sur le fait que personne ne s'intéresse à la synergétique et dénonce un complot de la science officielle, du capitalisme mondial ou encore de l'Organisation sioniste mondiale qui bloquent les progrès scientifiques, comme il l'a écrit le 21 mai 1986 dans une lettre à Jacques Chirac, alors Premier ministre11,12.
N'ayant pas réussi à promouvoir sa théorie par les canaux habituels, il profite de l'arrivée d'Internet pour continuer à diffuser ses idées1.
En 2000, il est membre de l'Académie des sciences de New York et écrit la préface d'un document scientifique parlant de sa théorie, nommée alors GUST pour Grand Unified Synergetic Theory (Grande Théorie unifiée de la synergétique)13.
Le concept d'énergie libre suit son chemin, même si les travaux de Vallée sont oubliés. Un institut dédié est créé en Suisse en 2003, le GIFNET (Global Institute For New Energy Technologies), dont le directeur français Jean-Luc Naudin est un défenseur de la théorie synergétique10. L'institut GIFNET n'a aujourd'hui plus de site internet.
Définitions
Les termes de Synergie et de théorie Synergétique sont soumis par Vallée au Comité d'études des termes techniques français de l'Académie française en 197314. Dans son livre de 1971, seul apparaît celui de potentiel synergétique, défini par15 :
V = c 2 {\displaystyle V=c^{2}} {\displaystyle V=c^{2}}, carré de la vitesse de propagation des ondes électromagnétiques dans le vide de matière.
Les mots de synergétique et théorie synergétique sont largement repris par le magazine Science et Vie, sans majuscule, qui décrit le générateur (ou pile) synergétique censé matérialiser l'énergie diffuse présente dans l'Univers8.
Vallée parle de « l'énergie électromagnétique diffuse qui parcourt l'immensité de l'Univers »16, qu'il sera possible d'exploiter lorsque l'on aura une meilleure connaissance des propriétés de la matière, depuis des « milieux énergétiques diffus »17.
Cette notion centrale de la théorie synergétique donne son nom à la SEPED, Société pour l'étude et la promotion de l'énergie diffuse (active moins d'une dizaine d'années).
La Synergie
Schéma mathématique
Photon isolé selon la loi de matérialisation.
René-Louis Vallée critique la complexité de la théorie de la relativité restreinte, mais se sert abondamment de ses concepts : il pose en particulier une Synergie ou énergie totale de formule S = mc2, identique à celle d'Albert Einstein, mais qui inclut en plus de l'énergie du système l'énergie diffuse du milieu dans lequel se trouve le système14. Par contre, les autres propriétés s'y opposent : pour lui l'espace est euclidien, le temps universel et la vitesse de la lumière non constante. Il intègre aussi la gravitation comme force d'origine électromagnétique alors qu'Einstein améliore sa compréhension sans pouvoir lui donner d'explication18.
Lois
La synergétique propose deux hypothèses de conversion entre énergie et matière : la « loi de matérialisation » qui transforme l'énergie en matière, et la « valeur limite supérieure du champ électrique » qui transforme la matière en énergie quand un champ atteint la valeur de 39 × 1015 V/m. Ces lois sont en fait des hypothèses, et Vallée décrit la loi de matérialisation comme « une loi fondamentale de la nature qui manquait aux lois physiques connues »18.
Vallée découvre une « source inépuisable d'énergie cosmique » disponible partout. Il affirme que la matière est une forme de cette énergie diffuse « piégée localement », dont l'explication réside dans son hypothèse de valeur limite du champ électrique19.
L'énergie diffuse
René-Louis Vallée pense que l'Univers est rempli d'une « énergie diffuse » colossale et cachée qui peut expliquer tous les phénomènes physiques, les particules élémentaires représentant des états particuliers de cette énergie20.
Dans le chapitre 9 de son livre, « La gravitation et le rayonnement cosmique trouvent une origine commune dans l'énergie électromagnétique diffuse », il postule que la vitesse de la lumière varie selon le milieu diffus où elle se propage, et obtient une formule d'« équivalence énergétique des champs de gravitation »21 :
δ W δ t = ρ 0 − 1 8 π k ( γ ) 2 {\displaystyle {\frac {\delta W}{\delta t}}=\rho _{0}-{\frac {1}{8\pi {k}}}(\gamma )^{2}} {\displaystyle {\frac {\delta W}{\delta t}}=\rho _{0}-{\frac {1}{8\pi {k}}}(\gamma )^{2}}
Selon lui : « un calcul simple montre qu'un mètre cube d'espace vide de matière à la surface de la Terre contient, sous forme d'énergie diffuse 57 000 Mégajoules de moins qu'un mètre cube d'espace interstellaire ».
Cette formule est, à un facteur près, pareille à celle de l'énergie potentielle gravitationnelle. La constante ajoutée, ρ 0 {\displaystyle \rho _{0}} \rho _{0}, est la densité d'énergie du milieu diffus vide de matière, mais la théorie ne sait pas la calculer et Vallée se borne à en donner des ordres de grandeur22.
Expériences
En 1975, le Belge Eric d'Hoker réalise à Mortsel la première expérience basée sur la théorie synergétique. Les résultats montrent que l'énergie produite est quatre fois supérieure à celle qui a été injectée en entrée. Elle consiste à charger un condensateur avec une batterie pour en décharger le courant électrique à travers un bâton de graphite. L'excès d'énergie serait dû à une réaction expliquée uniquement par la synergétique qui transforme un atome de carbone 12 en un atome de bore 12 radioactif en faisant retomber un électron sur le noyau ; ce dernier se transforme à nouveau en carbone par radioactivité β libérant alors un supplément d'énergie8.
Une seconde expérience cherchant à vérifier la première est menée le 23 janvier 1976 par Francis Kovacs à l'UFR de physique de Paris 7. Menée de façon plus rigoureuse en utilisant les paramètres fournis par René-Louis Vallée, elle vise à confirmer un surplus d'énergie et à le transformer en courant électrique directement consommable : un condensateur décharge un courant à travers un tube de verre rempli de graphite en poudre, entouré d'un tore bobiné récupérant un courant secondaire visualisé par un oscilloscope. Elle étudie la décharge dans trois configurations : sans champ magnétique (dû à un courant traversant le graphite), avec un champ magnétique allant dans le sens du courant électrique ou allant en sens inverse. Dans tous les cas, le résultat est conforme à la prévision fournie par la loi de Lenz-Faraday et ne montre donc aucun effet « synergétique »23.
Jean-Louis Naudin, un défenseur des théories de Vallée sur le site web Quant'Homme, affirme en 2005 avoir reproduit des expériences obtenant, grâce à la synergétique, une efficacité de 208 %24.
Critiques
Selon René-Louis Vallée, la théorie synergétique permet d'exploiter une énergie inépuisable depuis tout point de l'espace avec un appareil simple et peu coûteux. L'article de Science et Vie publié en novembre 1975 affirme au résultat d'une seule expérience que la théorie de Vallée est validée et s'indigne du fait qu'aucun physicien ne s'y intéresse18,8.
Suite à la vérification faite en 1976 par des physiciens qui s'est révélée négative, Michel de Pracontal compare la synergétique à une version moderne du mouvement perpétuel : les deux promettent une énergie gratuite surgie de nulle part25.
L'auteur de la contre-expérience, Jean-Marc Lévy-Leblond, est très critique envers René-Louis Vallée qui imagine une conspiration contre sa théorie : la raison est plus simple, il est inutile de réfuter la théorie synergétique puisque c'est une pseudo-science, non formalisée et non prédictive23. En effet, le corpus théorique de Vallée est difficile à comprendre, Lévy-Leblond la compare même à la calligraphie particulière de Saul Steinberg, faite de signes connus mais incompréhensible dans sa globalité18.
Pour Benjamin Lisan, Vallée semble défendre ses convictions contre la relativité einsteinienne ou la mécanique quantique sans le dire clairement. Bien qu'il critique la complexité mathématique de la physique moderne, il utilise pour sa théorie les tenseurs de la relativité générale. Pire, il « calque la démarche d'Einstein tout en refusant ses résultats »26. Il en arrive à rejeter la théorie de la relativité tout en remplaçant l'énergie par son concept de synergie dans l'équation E = mc2, la formule d'équivalence entre masse et énergie devenant un cas particulier de la synergétique4.
Le but de René-Louis Vallée est apparemment de créer une théorie du tout et la synergétique serait « une théorie énergétique quantique et gravitationnelle » qui rend son objectivité à la science en devenant « ainsi accessible à la compréhension par le plus grand nombre »27.
Mais cette théorie n'a rien de scientifique, sa clarté annoncée disparaît à la lecture de son texte, et aucune expérience n'a été menée par Vallée pour valider les lois qu'il a créées4.
Postérité
La théorie synergétique qui a été portée par les partisans de l'énergie libre des années 1970 au début des années 2000, a eu une célébrité brève entre le moment où le magazine Science et Vie s'est emparé du sujet et celui où La Recherche l'a définitivement réfutée. Depuis, c'est devenu un exemple d'alterscience selon les termes d'Alexandre Moatti et une imposture scientifique selon Michel de Pracontal.
Alexandre Moatti compare René-Louis Vallée à Maurice Allais qui s'est intéressé sur le tard à la physique et a publié à 86 ans sa première théorie sur le sujet1. Allais est connu pour avoir contesté la théorie de Newton puis celle d'Einstein5. Mais c'est à Nicolas Tesla et son concept d'énergie libre qu'il associe la synergétique : ingénieur mondialement reconnu, Tesla a au début du XXe siècle cherché à transporter l'électricité sans câble, puis imaginé capter l'énergie du rayonnement cosmique. Alors que les rayons X ont été découverts en 1895, il refuse de croire à l'idée d'énergie contenue dans la matière et annonce en 1931 avoir construit un « récepteur d'énergie cosmique » puis fait rouler une voiture avec28. Enfin, tout comme Vallée après lui, il a rejeté une science trop théorique, affirmé que la théorie de la relativité était fausse et annoncé une « théorie unitaire de la gravitation » expliquant simplement l'origine de cette force et niant l'espace courbe d'Einstein29.
Bibliographie de René-Louis Vallée
Ouvrage de référence
René-Louis Vallée, L'énergie électromagnétique matérielle et gravitationnelle : Hypothèse d'existence des milieux énergétiques et d'une valeur limite supérieure du champ électrique, Paris, Masson et Cie, 1971, 138 p. (déposé sous pli cacheté en décembre 1970 à l'Académie des sciences [1] [archive])
Exposés et écrits
René-Louis Vallée, « Les bases de la mécanique synergétique » [archive], sur
www.webalors.org (consulté le 6 février 2018).
René-Louis Vallée, « Étude du mouvement des particules chargées en milieu diélectrique non homogène » [archive], sur
www.webalors.org (consulté le 6 février 2018).
René-Louis Vallée, « Notes sur la nature diélectrique des champs de gravitation » [archive], sur
www.webalors.org (consulté le 6 février 2018).
René-Louis Vallée, « La Synergie des noyaux et la radioactivité » [archive], sur
www.webalors.org, 7 mars 1977 (consulté le 6 février 2018).
René-Louis Vallée, « La théorie synergétique : Exposé d'ensemble fait par René-Louis Vallée à la mutualité le 4 février 1976 » [archive], sur
www.webalors.org, 4 février 1976 (consulté le 6 février 2018).
René-Louis Vallée, « La théorie synergétique modèle cosmologique » [archive], sur
www.webalors.org (consulté le 6 février 2018).
René-Louis Vallée, « Le vide producteur d'énergie - Captation de l'énergie diffuse de l'espace » [archive], sur jlnlabs.online.fr (consulté le 6 février 2018).
(en) René-Louis Vallée, « PROTELF - (PROTon-ELectron-Fusion) » [archive], sur jlnlabs.online.fr (consulté le 6 février 2018).
Notes et références
↑ a, b, c et d Moatti 2013, p. 85.
↑ « René-Louis Vallée (1926-2007) » [archive], sur Bibliothèque nationale de France (consulté le 27 janvier 2018).
↑ Lisan 1978, p. 22.
↑ a, b et c Moatti 2013, p. 90.
↑ a et b Moatti 2013, p. 63.
↑ Moatti 2013, p. 93.
↑ Moatti 2013, p. 92.
↑ a, b, c et d de La Taille 1975.
↑ Benjamin Lisan, « René-Louis Vallée et la « théorie synergétique » » [archive], sur
http://benjamin.lisan.free.fr/ [archive] (consulté le 5 février 2018)
↑ a et b Moatti 2013, p. 95.
↑ Extrait de la lettre de Vallée : la « dangereuse ignorance des responsables de la Science officielle mis en place, pour la plupart, par des puissances occultes politico-religieuses parmi lesquelles, en bonne position, se trouve l'Organisation Sioniste Mondiale ».
↑ de Pracontal 2005, p. 94.
↑ Moatti 2013, p. 94.
↑ a et b Vallée.
↑ Vallée 1971, p. 103.
↑ Vallée 1971, p. 112.
↑ Vallée 1971, p. 115.
↑ a, b, c et d Moatti 2013, p. 87.
↑ Moatti 2013, p. 88.
↑ Lisan 1978, p. 4.
↑ Vallée 1971, p. 94.
↑ Lisan 1978, p. 23.
↑ a et b Lévy-Leblond 1976.
↑ Jean-Louis Naudin, « Le générateur synergétique du Pr René-Louis Vallée » [archive], sur
http://quanthommesuite.pagesperso-orange.fr/ [archive], 9 février 2005 (consulté le 5 février 2018)
↑ de Pracontal 2005, p. 93.
↑ Moatti 2013, p. 89.
↑ Moatti 2013, p. 91.
↑ Moatti 2013, p. 99-100.
↑ Moatti 2013, p. 101.
Voir aussi
Bibliographie
Jean-Marc Lévy-Leblond, « La « théorie synergétique » de monsieur Vallée », La Recherche, vol. 7, no 69, juillet-août 1976, p. 661-662 (lire en ligne [archive]).
Benjamin Lisan, « La Théorie Synergétique : Une étude critique » [archive] [doc], sur
http://benjamin.lisan.free.fr/ [archive], Club de Recherche de l'INSA de Lyon, 1978 (consulté le 27 janvier 2018). Document utilisé pour la rédaction de l’article
Alexandre Moatti, Alterscience : Postures, dogmes, idéologies, Paris, Odile Jacob, coll. « Sciences », 2013, 334 p. (ISBN 978-2-7381-2887-4), « L'énergie libre de Vallée et le mythe Tesla », p. 85-97.
Michel de Pracontal, L'imposture scientifique en dix leçons, Seuil, coll. « Points - Sciences », 2005, 3e éd. (1re éd. 1986), 382 p. (ISBN 978-2-02-063944-6), « Le vide est plein d'énergie », p. 92-94.
Renaud de La Taille, « Qui osera réfuter la synergétique ? : Alors que le premier générateur synergétique vient de fonctionner, la science officielle continue à ignorer les travaux du Pr. Vallée. Ceci est d'autant plus grave que les travaux mènent à l'indépendance énergétique. Aussi demandons-nous aux chercheurs de se prononcer sans équivoque sur la valeur de la théorie synergétique. », Science et Vie, no 698, novembre 1975 (lire en ligne [archive]).
Renaud de La Taille, « Un jeune français construit une pile inépuisable », Science et Vie, no 700, janvier 1976.
Articles issus du cercle des amis de Vallée ou de la SEPED
Claude Y. Friang (SEPED), « Énergie : Einstein, Maxwell et la synergétique », Impact science et société, UNESCO, vol. 29, no 4, octobre-décembre 1979, p. 415-417 (lire en ligne [archive]).
Anatole Zhrine, « Les certitudes du modèle « synergétique » et le principe d'incertitude de « Heisenberg » » [archive], sur
www.webalors.org (consulté le 6 février 2018).
Anatole Zhrine, « La gravitation et la radioactivité, actions des milieux sur la matière » [archive], sur
www.webalors.org (consulté le 6 février 2018).
CLIN D’ŒIL, Calcul de la position:
Le mouvement perpétuel désigne l'idée d'un mouvement (généralement périodique), au sein d'un système, capable de durer indéfiniment sans apport extérieur d'énergie ou de matière, ni transformation irréversible du système. On sait que si un mouvement perpétuel peut exister (en théorie) sans aucune énergie apportée, il ne peut devenir une source d'énergie : en effet, cela revient à en consommer sans en avoir ajouté, alors que d'après le premier principe de la thermodynamique elle ne peut ni être créée ni être détruite mais uniquement être transformée. Conceptuellement, l’horizon est la limite de ce que l'on peut observer, du fait de sa propre position ou situation. Ce concept simple se décline en physique, philosophie, communication, et bien d'autres domaines. Pour créer de l’énergie il faudrait qu’un mouvement perpétuel produise également une accélération perpétuelle de son mouvement, ce sans quoi il ne peut être source d’autre énergie que celle de son propre mouvement.
L’horizon est un cercle centré sur l’observateur entre le ciel et la Terre, tenant compte de la courbure de cette dernière ;
L’horizon des particules est la limite de la région de l'espace-temps susceptible d'influencer un point donné ;
En particulier, l’horizon cosmologique est la limite de l'univers visible depuis la Terre, est, sous certaines conditions, un horizon des particules ;
L’horizon des évènements est la limite de la région de l'espace-temps influençable depuis un point donné ;
En particulier, l’horizon d'un trou noir est la frontière entre un trou noir et le reste de l'univers, est un horizon des événements.
En théorie un corps isolé en mouvement rectiligne uniforme ne dégage aucune énergie et peut donc avoir un mouvement perpétuel (les forces qui s'exercent sur lui s'annulent et sont non dissipatrices). C'est le principe d'inertie, la première loi de Newton sur la mécanique: Le mouvement perpétuel dans la nature.
Une représentation de l'atome est que les électrons tournent autour du noyau dans l'atome (modèle planétaire ou modèle de Rutherford) ; ceci est impossible car ils rayonneraient alors de l'énergie à l'image d'une antenne radio (cela se démontre à partir des équations de Maxwell) ; la mécanique quantique montre en fait que les électrons forment un « nuage électronique » autour du noyau, qui ne génère aucun rayonnement: Les électrons dans l'atome et les planètes !
La distance angulaire est l'angle formé par deux points d'un cercle, le sommet de l'angle étant le centre du cercle. La distance angulaire s'exprime habituellement en radians. Elle peut aussi s'exprimer dans les autres unités de mesure des angles (degrés, minutes, secondes ou grades). On peut ainsi dire que la latitude d'un point ou d'un objet sur la Terre est sa distance angulaire par rapport à l'équateur (ex : Nord 48° 34' 53") tandis que sa longitude est sa distance angulaire par rapport au méridien de Greenwich (ex : Est 3° 26' 12").
Voir aussi
La notion de distance, en mathématiques.
La distance du grand cercle, en trois dimensions.
Le concept de distance angulaire en cosmologie.
Relation avec les théorèmes sur les singularités et avec le problème de l'horizon
Univers de radiation (w = 1/3).
Univers de poussière (w = 0).
Univers à équation d'état constante.
Univers de Milne (w = - 1/3.
Dans le cas où le paramètre de l'équation d'état est inférieur à -1/3, l'intégrale diverge également pour une borne inférieure nulle
D h = c H 0 2 3 w + 1 [ 1 − ( 1 1 + z ∗ ) 3 w + 1 2 ] {\displaystyle D_{\mathrm {h} }={\frac {c}{H_{0}}}{\frac {2}{3w+1}}\left[1-\left({\frac {1}{1+z_{*}}}\right)^{\frac {3w+1}{2}}\right]} D_{{\mathrm {h}}}={\frac {c}{H_{0}}}{\frac {2}{3w+1}}\left[1-\left({\frac {1}{1+z_{*}}}\right)^{{{\frac {3w+1}{2}}}}\right].
Il n'y a donc pas d'horizon cosmologique dans un tel espace, et en particulier pour l'univers de de Sitter.
La solution au problème de l'horizon s'obtient en considérant un scénario dans lequel la taille de l'univers observable (délimité par la limite de la surface de dernière diffusion, et en tenant compte de la borne inférieure d'intégration non nulle, 1 / ( 1 + z ∗ ) {\displaystyle 1/(1+z_{*})} 1/(1+z_{*}) ne correspondant pas du tout à la taille réelle de l'horizon, considérée en prenant une borne d'intégration nulle (ou arbitrairement petite, si l'on considère par exemple que les lois de la physique telles que nous les connaissons commencent à être valables au sortir de l'ère de Planck). Pour ce faire, l'on est amené à considérer un scénario où l'évolution du taux d'expansion de l'univers est significativement différente à des époques anciennes (correspondant aux petites valeurs de x dans l'intégrale). Les scénarios sont amenés alors à considérer des situations où l'expression Ω r 0 + Ω m 0 x + ( 1 − Ω r 0 + Ω m 0 + Ω Λ 0 ) x 2 + Ω Λ 0 x 4 {\displaystyle {\sqrt {\Omega _{\mathrm {r} }^{0}+\Omega _{\mathrm {m} }^{0}x+\left(1-\Omega _{\mathrm {r} }^{0}+\Omega _{\mathrm {m} }^{0}+\Omega _{\Lambda }^{0}\right)x^{2}+\Omega _{\Lambda }^{0}x^{4}}}} {\sqrt {\Omega _{{\mathrm {r}}}^{0}+\Omega _{{\mathrm {m}}}^{0}x+\left(1-\Omega _{{\mathrm {r}}}^{0}+\Omega _{{\mathrm {m}}}^{0}+\Omega _{\Lambda }^{0}\right)x^{2}+\Omega _{\Lambda }^{0}x^{4}}}, proportionnelle au rapport du taux d'expansion à l'époque où le facteur d'échelle était x fois plus petit qu'aujourd'hui au taux d'expansion actuel, doit être remplacé par une expression qui tend vers 0 (ou en tout cas est très petite) quand x tend vers 0. Cela peut se produire si la matière qui existe à cette époque possède un paramètre w inférieur à -1/3.
Univers en accélération (w < -1/3).
MOSAÏQUE
DE
WIKIPÉDIA
ET DE
Y'BECCA