Beijing (/beɪˈdʒɪŋ/;[9] Mandarin: [pèi.tɕíŋ] (About this sound listen)), formerly romanized as Peking,[10] is the capital of the People's Republic of China, the world's second most populous city proper, and most populous capital city. The city, located in northern China, is governed as a direct-controlled municipality under the national government with 16 urban, suburban, and rural districts.[11] Beijing Municipality is surrounded by Hebei Province with the exception of neighboring Tianjin Municipality to the southeast; together the three divisions form the Jingjinji metropolitan region and the national capital region of China.[12]
As a city combining both modern and traditional architecture, Beijing is a megacity rich in history, exemplified in its global influence in politics, economy, education, history, culture, and technology. Beijing is the second largest Chinese city by urban population after Shanghai and is the nation's political, cultural, and educational center.[13] It is home to the headquarters of most of China's largest state-owned companies and is a major hub for the national highway, expressway, railway, and high-speed rail networks. The Beijing Capital International Airport has been the second busiest in the world by passenger traffic since 2010,[14] and, as of 2016, the city's subway network is the busiest and second longest in the world, after Shanghai's subway system.
The city's history dates back three millennia. As the last of the Four Great Ancient Capitals of China, Beijing has been the political center of the country for much of the past eight centuries.[15] With mountains surrounding the inland city on three sides, in addition to the old inner and outer city walls, Beijing was strategically poised and developed to be the residence of the emperor and thus was the perfect location for the imperial capital. Beijing was the largest city in the world by population for much of the second millennium A.D.[16] The city is renowned for its opulent palaces, temples, parks, gardens, tombs, walls and gates.[17] Its art treasures and universities have made it center of culture and art in China.[17] Encyclopædia Britannica notes that "few cities in the world have served for so long as the political headquarters and cultural centre of an area as immense as China."[18] Beijing has seven UNESCO World Heritage Sites – the Forbidden City, Temple of Heaven, Summer Palace, Ming Tombs, Zhoukoudian, as well as parts of the Great Wall and the Grand Canal, all popular locations for tourism.[19] Siheyuans, the city's traditional housing style, and hutongs, the narrow alleys between siheyuans, are major tourist attractions and are common in urban Beijing. The city hosted the 2008 Summer Olympics and was chosen to host the 2022 Winter Olympics, making it the first city to ever host both Winter and Summer Olympics.[20]
Many of Beijing's 91 universities[21] consistently rank among the best in China, of which Peking University and Tsinghua University are ranked in the top 60 universities of the world.[22] In 2015, 52 companies of the Fortune Global 500 company headquarters were located in Beijing, more than any other city in the world,[23] including state-owned enterprises State Grid, China National Petroleum, and Sinopec Group, ranked 2nd, 3rd, and 4th, respectively.[24] Beijing CBD is quickly becoming the center for Beijing's economic expansion, rapid modernization, and radically changing skyline, with the ongoing or recently completed construction of multiple skyscrapers. Beijing's Zhongguancun area is also known as China's Silicon Valley and China's center of innovation and technology entrepreneurship.[25] According to the 2016 InterNations Expat Insider Survey, Beijing ranked first in Asia in the subcategory "Personal Finance Index," a measure of expats' salaries versus cost of living in the city.[26] Expats live primarily in urban districts such as Dongcheng and Chaoyang in the east, or in suburban districts such as Shunyi.[27]
La réserve naturelle nationale de Wolong, située dans le Xian de Wenchuan placé sous la juridiction de la préfecture autonome tibétaine et qiang d'Aba, à 130 km de Chengdu, capitale de la province du Sichuan en République populaire de Chine.
La réserve naturelle de Wolong a été fondée en 1963 avant de devenir une réserve de biosphère en 19791. Elle est connue pour son Centre de recherche des pandas géants de Wolong, qui dirige la reproduction et la protection des pandas géants. Elle couvre une superficie d'environ 7 000 km2. Le site abrite environ 300 pandas géants, la moitié d'entre eux est à l'état sauvage, alors que l'on ne recense, en 2007, qu'environ 1 600 pandas géants dans le monde.
En 2004, la réserve et différents centres de recherche ont été couverts par un réseau de télécommunication sans fil qui permet de suivre jour et nuit l'activité des pandas. Cette avancée technique est d'un grand secours pour les chercheurs qui peuvent ainsi éviter de nombreux déplacements et assurer une surveillance discrète des animaux. La réserve a été ajoutée à la liste du patrimoine mondial de l'UNESCO le 12 juillet 20062.
La chasse au panda géant, l'une des espèces les plus menacées au monde, a été interdite officiellement en 1962 en Chine. Wolong a donc été fondée dès 1963, et est devenue la plus grande réserve de pandas géants parmi les 31 de ce type en Chine avec 200 000 hectares consacrés aux animaux. Elle abrite en 2006 154 pandas géants sauvages, soit 10 % du total du pays.
Type
Réserve naturelle
Identifiant
95695
Adresse
Xian de Wenchuan
Drapeau de la République populaire de Chine Chine
Coordonnées
30° 51′ 00″ N, 102° 53′ 24″ E
Superficie
2 000 km2
Création
1963
Statut patrimonial
Réserve de biosphère (1979, Wolong)
Site web
www.chinawolong.comIntroduction
Le tibétain (en tibétain : peugué pour la langue parlée et peuyi pour la langue écrite ; tibétain : བོད་ཡིག, Wylie : bod yig, THL : böyik) est une langue appartenant à la famille des langues tibéto-birmanes.
Le tibétain se subdivise en un grand nombre de dialectes. Leur classification varie selon les sources. Christopher I. Beckwith par exemple2 distingue cinq groupes géographiques : tibétain du Nord-est, de l'Est, du Sud, du Centre, de l'Ouest3.
Parmi le groupe du Centre, le dialecte de Lhassa, qui sert de lingua franca parmi les Tibétains, est une langue à tons. Toutefois, certains autres dialectes, comme le ladakhi et le tibétain de l'Amdo, n'ont pas de tons et ont des groupes de consonnes initiaux, qui reflètent ceux qui sont marqués dans l'orthographe. Le dzongkha, un autre dialecte tibétain, est la langue officielle du Bhoutan. Le balti est parlé dans le nord du district de Kargil, dans la région du Jammu et Cachemire indien.
Le tibétain est noté au moyen d'un alphasyllabaire qui, selon la tradition, aurait été créé au VIIe siècle par Thonmi Sambhota, un ministre du roi Songtsen Gampo, à partir du brahmi, écriture qui donna naissance à plusieurs langues en Inde. L'écriture tibétaine comprend trente lettres qui se combinent avec quatre signes diacritiques servant à noter les voyelles i, u, e, o. À cela s'ajoutent trois consonnes suscrites, qui permettent de changer de ton ou de supprimer une aspiration, et 4 consonnes souscrites pour noter des palatales ou des rétroflexes. Il est classé dans les écritures brahmiques
Parmi les langues tibéto-birmanes, le tibétain est l'une des plus anciennement attestées, avec le tangoute, le birman, le néware et le meitei.
Le vocabulaire tibétain classique comprend des emprunts de nombreux langagues, principalement l'ouïghour, le mongol, le chinois et les langues indiques, mais également d'autres langues telles que le persan, l'arabe, le turc ou le mandchou4.
Le fondateur des études tibétaines en Europe est le savant hongrois Alexandre Csoma de Körös, auteur d'un dictionnaire et d'une grammaire du tibétain classique. Son œuvre fut poursuivie par le premier tibétologue français, Philippe-Édouard Foucaux (1811-1894).
Langue classique du bouddhisme de la Haute-Asie, le tibétain véhicule depuis le VIIIe siècle une riche littérature.
Enseignement et usage
Les cinq langues de la dynastie Qing (palais d'été à Chengde) : de gauche à droite, le mongol bitchig, l'ouïghour, le chinois han, le tibétain et le mandchou, témoin de l'importance passée du tibétain dans l'Empire chinois, dans cette ville abritant aussi le Petit Potala. La traduction de 麗正門 est Porte de la Beauté et de la Droiture.
Dans une bonne partie du Tibet, l'enseignement dans le primaire se fait principalement ou entièrement en tibétain, l'enseignement bilingue commençant rarement avant que les élèves atteignent le secondaire. Toutefois, le chinois est la langue d'enseignement de la plupart des écoles secondaires tibétaines. Les élèves qui continuent ensuite dans le supérieur ont la possibilité d'étudier les disciplines relatives aux sciences humaines dans une des facultés pour les minorités d'autres provinces5. En revanche, dans les écoles tibétaines de Dharamsala en Inde, les directives du Ministère du développement des ressources humaines exigent que les matières soient enseignées en anglais à partir du secondaire[citation nécessaire]6.
Afin de renforcer la présence des enfants à l'école et d'élever leur niveau d'éducation et de réduire ainsi l'illettrisme, il a été permis aux familles de conserver un enfant par foyer pour le travail des champs. De la même façon, cela permet d'en envoyer tout de même trois à l'école pour une famille de quatre enfants7, les études monastiques ont été interdites aux enfants, avant qu'ils n'aient passés l'enseignement de base, même si cela n'a pas été strictement appliqué. Afin de réduire les frais de scolarité, des aliments sont donnés aux enfants pour les élèves devant parcourir plus de 2 km pour rejoindre leur foyer. Des vêtements scolaires et couvertures sont également donnés aux enfants en pension8.
Selon le linguiste et tibétologue Nicolas Tournadre, l'usage de la langue tibétaine écrite a régressé durant la révolution culturelle au Tibet où elle était interdite. Elle a pris un nouvel essor dans les années 1980 mais régresse de nouveau depuis le milieu des années 1990 en raison de la prédominance du chinois dans l'éducation. Un nouveau règlement pour protéger la langue tibétaine est adopté le 22 mai 2002, sans toutefois obtenir le résultat escompté. Les jeunes dans les zones urbaines parlent le plus souvent un mélange tibéto-chinois9.
Nicolas Tournadre écrit qu'« en moins de cinquante ans, la langue tibétaine est devenue une langue menacée, condamnée à un déclin irréversible, voire à la disparition en deux générations si la politique linguistique actuelle est maintenue. La responsabilité du gouvernement régional et du gouvernement central est, dans ce domaine, évidente. »10. Comme l'indique le linguiste Claude Hagège : « C'est ainsi que les langues meurent. »11. De même le linguiste Jacques Leclerc considère aussi que la langue tibétaine est en voie de régression constante du fait qu'elle n'est plus valorisée, au contraire, et qu'elle est devenue inutile sur le marché du travail12.
De même, en 2003, le professeur de l'université des Sciences et Techniques de Hong Kong Barry Sautman, affirme qu'aucune des études récentes sur les langues en péril ne donne le tibétain comme langue en danger. Pour lui, le maintien de la langue chez les Tibétains tranche avec l'érosion des langues dans les régions marginales des états occidentaux réputés pour leur politique tolérante. Les affirmations selon lesquelles les écoles primaires de la RAT enseignent le mandarin standard sont erronées. En 1996, Le tibétain était la principale langue d'enseignement dans 98 % des écoles primaires, et actuellement le mandarin standard est introduit dans les premières années uniquement dans les écoles urbaines13.
Le tibétologue Elliot Sperling est d'avis, pour sa part, que « Dans certaines limites, la République populaire de Chine fait quelques efforts pour laisser s'exprimer une expression culturelle tibétaine » et « l'activité culturelle qui a lieu sur l'ensemble du plateau tibétain ne peut être ignorée14. ». En 2012, Katia Buffetrille fait partie des « 80 spécialistes mondiaux du Tibet » qui demandent à Xi Jinping d'intervenir pour sauver la langue tibétaine15.
Selon Stéphane de Tapia, directeur de recherche au CNRS16, le tibétain n'est parlé que par environ 1 million de Tibétains sur les près de 5 millions que compte la Chine et la langue tibétaine centrale, langue classique et littéraire, mais aussi langue religieuse, est devenue la langue d'usage pour la diaspora tibétaine17.
Alphasyllabaire
écritures mongole, tibétaine, ouïghour et zhuang en haut à gauche et chinois han, en haut au centre, d'un billet de 1 yuan de 1980.
Article détaillé : alphasyllabaire tibétain.
Sous Unicode, les caractères tibétains sont codés de 0F00 à 0F7F. Voici l'alphasyllabaire tibétain, en dbu can (caractères d'imprimerie), dbu med (écriture cursive) et en translittération Wylie.
PDF : fr [archive] en [archive]
v · d · m
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2
3
4
5
6
7
8
9
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B
C
D
E
F
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ཀེ
ཀཻ
ཀོ
ཀཽ
ཀཾ
ཀཿ
0F8
ཀྀ
ཀཱྀ
ཀྂ
ཀྃ
ཀ྄
྅
ཀ྆
ཀ྇
ྈ
ྉ
ྊ
ྋ
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ཀྎ
ཀྏ
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ཀྐ
ཀྑ
ཀྒ
ཀྒྷ
ཀྔ
ཀྕ
ཀྖ
ཀྗ
ཀྙ
ཀྚ
ཀྛ
ཀྜ
ཀྜྷ
ཀྞ
ཀྟ
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ཀྠ
ཀྡ
ཀྡྷ
ཀྣ
ཀྤ
ཀྥ
ཀྦ
ཀྦྷ
ཀྨ
ཀྩ
ཀྪ
ཀྫ
ཀྫྷ
ཀྭ
ཀྮ
ཀྯ
0FB
ཀྰ
ཀྱ
ཀྲ
ཀླ
ཀྴ
ཀྵ
ཀྶ
ཀྷ
ཀྸ
ཀྐྵ
ཀྺ
ཀྻ
ཀྼ
྾
྿
0FC
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࿐
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࿓
࿔
࿕
࿖
࿗
࿘
࿙
࿚
0FE
0FF
L'écriture Phagspa
L'écriture Phagspa, alphasyllabaire, fut créée par le lama tibétain Phagspa à la demande du khagan Kubilai Khan au début de la dynastie Yuan en Chine impériale, comme écriture unifiée pour toutes les langues de l'Empire mongol. Phagspa la dériva de son écriture natale, l'écriture tibétaine, elle est surtout utilisée pour écrire les langues mongoles durant cette période et tomba en désuétude quand la dynastie Yuan fut réduite à la dynastie Yuan du Nord par la dynastie Ming.
Lexique
Cardinaux
Le tableau ci-après donne les nombres cardinaux en tibétain, en japonais (langue non sino-tibétaine, mais dont une partie des nombres sont importés de Chine), en birman, en cantonais, en shanghaïen, en mandarin, et leur traduction en français :
Tibétain Japonais Birman Cantonais Shanghaïen Mandarin Français
གཙིག་ gcig いち [ichi] ထိ thi/ထာ tha 一 jat 一 iq 一 yī un
གཉིས་ gnyis に [ni] ဟနိ hni 二 i 二 gnî 二 èr deux
གསུམ་ gsum さん [san] ထဩုန thoun 三 sam 三 se 三 sān trois
བཞི་ bzhi し [shi]; よん [yon] လေိ lei 四 sei 四 sŷ 四 sì quatre
ལྔ་ lnga ご [go] င nga 五 ng 五 nĝ 五 wǔ cinq
དྲུག drug ろく [roku] ဆဩ chao 六 lok 六 loq 六 liù six
བདུན་ bdun しち [shichi]; なな [nana] ကုန ဟနိ kun hni 七 tsat 七 tsiq 七 qī sept
བརྒྱད་ brgyad はち [hachi] သဟိတ shit 八 pat 八 paq 八 bā huit
དགུ་ dgu く [ku]; きゅう [kyû] ကဩ ko 九 kau 九 cioê 九 jiǔ neuf
བཅུ་ bcu じゅう [jû] သေ se 十 sap 十 zaq 十 shí dix
Notes et références
↑ (en) UCLA Language Materials Project (en), Tibetan [archive] : « Tibetan - Number of speakers: According to different accounts, from 3 to 7 million speakers. »
↑ (en) Christopher I. Beckwith, « Tibetan », in Facts about the World’s Languages: An Encyclopaedia of the World’s Major Languages, Past and Present (sous la direction de Jane Garry and Carl Rubino), The H. N. Wilson Company, New York and Dublin, 2001.
↑ UCLA Language Materials Project, op. cit. : « The numerous dialects of Tibetan have been classified in different ways by different scholars. According to Beckwith, the Tibetan dialects fall into five groups based on their geographical location: Northeastern, Eastern, Southern, Central, Western. »
↑ The Classical Tibetan Language, Stephan V. Beyer, Suny Press, 1992, pages 140-142
↑ (en) Gerard A Postiglione, Ben Jiao et Sonam Gyatso, « Education in Rural Tibet: Development, Problems and Adaptations », China: An International Journal, vol. 3, no 1, mars 2005, p. 1-23 (lire en ligne [archive]) « Each class was about 45 minutes. Primary school children were taught Tibetan with some Chinese in the morning, followed by mathematics in the afternoon. Most children had school books in Tibetan script, except for the subject of Chinese language. » « Graduates of the xiang central school may go on to attend junior secondary school in the county seat, or designated secondary schools for Tibetans in Chinese cities across the country. »
↑ (en) Mary Ann Maslak, « School as a site of Tibetan ethnic identity construction in India », China: An International Journal, vol. 60, no 1, février 2008, p. 85-106 (DOI 10.1080/00131910701794671)
↑ La politique de l'enfant unique chinoise n'est pas appliquée aux minorités
↑ Postiglione, Jiao et Gyatso 2005, p. 11,12.
↑ Le bilinguisme tibétain-chinois : situation et enjeux, Nicolas Tournadre [archive].
↑ Le bilinguisme tibétain-chinois : situation et enjeux, op. cit.
↑ Analyse de Claude Hagège [archive].
↑ Jacques Leclerc Université Laval (Canada). [archive]
↑ (en) Barry Sautman, "Cultural genocide" and Tibet [archive], in Texas International Law Journal, 1er avril 2003 : « […] none of the many recent studies of endangered languages deems Tibetan to be imperiled, and language maintenance among Tibetans contrasts with language loss even in the remote areas of Western states renowned for liberal policies ». « […] claims that primary schools in Tibet teach putonghua are in error. Tibetan was the main language of instruction in 98% of TAR primary schools in 1986 ; today putonghua is introduced in early grades only in urban schools ».
↑ (en) Elliot Sperling, Exile and Dissent: The Historical and Cultural Context, dans TIBET SINCE 1950: SILENCE, PRISON, OR EXILE, pp. 31-36 (sous la dir. de Melissa Harris & Sydney Jones, 2000), voir The Historical and Cultural Context par Elliot Sperling [archive].
↑ Sarah Halifa-Legrand Tibet. "Une langue et une culture menacées de disparition" [archive] L'Obs, 7 décembre 2012
↑ Stéphane de Tapia - autour de l'ouvrage La Turquie, géographie d'une puissance émergente - 15/04/2013 [archive]
↑ Stéphane de Tapia, Kazakhs, Kalmouks et Tibétains en France : minorités discrètes, diasporas en devenir ? [archive], éditions L'Harmattan, 2007, 273 p., en part. p. 63.
Apprendre le tibétain
Parlons tibétain, Gilbert Buéso. Éditions L'Harmattan, 1998, (ISBN 978-2-7384-7245-
.
Manuel de tibétain standard : Langue et civilisation (+ 2 CD), Nicolas Tournadre et Sangda Dorjé, éditions L'Asiathèque, 2003, (ISBN 2-911053-67-2).
L'écriture du tibétain classique; Les cahiers de tib'études (en 3 volumes), Dominique Thomas, Éditions Dzambala, 1997, (ISBN 2-90 6940-16-X)
Barcilona
Aeruportu du Barcilona…
Eru di passaghju
Cù una barba di trè ghjorna
È a pena à u cori.
I ramblas ùn li vidisti mai
Ma mancu avia vodda.
Eru postu à pusà, postu à aspittà
L’ori è l’ori, un aviò tricaticciu.
Ci fù ‘ssa donna bella è bruna
Un mantu subra ad idda
U so capeddu in manu
Chì si missi accantu à mè
È mi surusi.
T’aghju sempri in l’aeruporti
‘Ssa tencia d’addispiratu,
‘Ssi scarpona à i peda
È u mo saccu in coghju.
Una tirata chì mi faria passà
– par quidda ch’ùn sà –
Pà un avvinturieri.
Piacciu à i donni
In l’aeruporti.
Era taliana, o era spagnola
Una latina in partanza
Pà Vienna è u Centrauropa,
In partanza com’è tutti ‘ssi donni
Scruchjati trà dui avviò
Sempri in partanza.
Quattru paroli, dui surisa,
Mancu u tempu di sapè nudda
For’ di u disideriu
Putenti è fughjittivu
Chì duvia passà
Pà una stunda intesa
À traversu à i so ochja neri
È i mei senza culori.
A so bucca fù una chjama
In un filmu chì no fecimu
Cinqui minuti
U me corpu in u soiu
U smènticu di tuttu
I viti trà parèntesi
U tempu di coddaci
Quissa stodia difesa.
U disideriu palisatu
A verità sìmplicia
Pà u pocu tempu à sparta
Pà l’eternità à vena
Senza pudella sprima.
S’arrizzeti è partisti
I so anchi lighjeri
Troscia è si sintia :
Un ùltimu surisu
Unu sguardu finali
Fù tutti i donni à tempu
Innanzi di spariscia
Trà un addiu è l’altru.
——————–
Barcelone
Aéroport de Barcelone…
J’étais en transit
Avec une barbe de trois jours
Et le coeur lourd.
Je n’ai pas vu les Ramblas,
Je n’en avais même pas envie.
J’étais assis et j’attendais
Des heures entières un avion en retard.
Il y eut cette femme belle et brune
Elle avait un manteau
À la main un chapeau
Elle s’assit à côté de moi
Et me sourit.
Dans les aéroports j’ai toujours
Cette gueule de désespéré
Ces souliers aux pieds,
Et mon sac de cuir.
Une allure qui me ferait passer
– aux yeux d’une ignorante –
Pour un aventurier.
Je plais aux femmes
Dans les aéroports.
Etait-elle italienne ? Espagnole ?
Une latine en partance
Pour Vienne et l’Europe centrale.
En partance comme toutes ces femmes
Croisées entre deux avions
Toujours en partance.
Quelques mots, quelques sourires,
Pas le temps de savoir
Autre chose que le désir
Violent et fugitif
Qui devait passer
Une seconde intense
Dans ses yeux noirs
Et les miens sans couleur.
Sa bouche fut un appel.
Dans le film de cinq minutes
Qui se déroula dans nos têtes,
Mon corps dans le sien.
L’oubli de tout,
Nos vies entre parenthèse,
Le temps de recueillir
Cette histoire interdite.
Le désir mis à nu
La simple vérité,
Rien qu’un instant à partager
L’éternité à venir
Sans pouvoir l’exprimer.
Elle se leva et je partis,
Ses jambes étaient légères,
On la sentait humide
Un ultime sourire,
Un dernier regard,
Et elle fut toutes les femmes en une
Avant de disparaître
Entre deux adieux.
Parechji dimonia (Divers démons), Marcu Biancarelli (Albiana, 2002), traduction de FM Durazzo
Il s’agit d’un poème narratif au lyrisme personnel comportant plusieurs strophes. Un poème qui s’épanche, lui, comme un «filmu chi no fecimu cinqui minuti» et dont le sujet semble la vie amoureuse du poète, joies et peines données par une femme ou par les femmes, par «tutti i donni à tempu», réelles ou rêvées, venant du ciel ou de l’enfer, le héros ayant sans doute à lutter contre ses contradictions et ses propres démons (en référence au titre du recueil Parechii dimonia dont est tiré ce poème, et que, je le précise, je n’ai pas lu)…
Notre poète narrateur semble bien mal en point au début du texte avec «’Ssa tencia d’addispiratu», plutôt looser pathétique retournant chez lui «a pena à u cori» que «avvinturieri », pas vraiment un Don Juan car il a visiblement quelques problèmes pour plaire aux femmes:
«Piacciu à i donni
In l’aeruporti.»
et pour les retenir :
«In partanza com’è tutti ‘ssi donni /…Sempri in partanza».
C’est une rencontre à la fois réaliste et irréelle avec une femme dont le regard semble le faire renaître et qui, même si le poète semble se satisfaire de ce moment bref mais intense qui lui est donné, n’exclut pas le désir de savoir autre chose que «…u disideriu /Putenti è fughjittivu»…
Et pour terminer, revenons sur la fascination des deux poètes pour ces belles inconnues, en citant Baudelaire :
A une passante
La rue assourdissante autour de moi hurlait.
Longue, mince, en grand deuil, douleur majestueuse,
Une femme passa, d’une main fastueuse
Soulevant, balançant le feston et l’ourlet ;
Agile et noble, avec sa jambe de statue.
Moi, je buvais, crispé comme un extravagant,
Dans son œil, ciel livide où germe l’ouragan,
La douleur qui fascine et le plaisir qui tue.
Un éclair…puis la nuit ! – Fugitive beauté,
Dont le regard m’a fait soudain(ement) renaître,
Ne te verrai-je plus que dans l’éternité ?
Ailleurs, bien loin d’ici ! trop tard ! jamais peut-être !
Car j’ignore où tu fuis, tu ne sais où je vais,
Ô toi que j’eusse aimé, ô toi qui le savais !
Baudelaire (1860, « Tableaux parisiens » 1861)
(Les Fleurs du mal)
Auteur du billet : Emmanuelle Caminade, animatrice du blog « L’or des livres ».
(Note de l’animateur du blog : Vous trouverez d’autres billets sur la poésie de Jean-François Agostini sur ce blog ainsi que sur « L’or des livres », ainsi que sur les livres de Marcu Biancarelli.)
北京市
དོན་ཚན་དང་པོ།
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CALLIGRAPHIE DU
CITOYEN TIGNARD YANIS