Le clans des mouettes
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.
Le clans des mouettes

ainsi est la force.
 
AccueilAccueil  RechercherRechercher  Dernières imagesDernières images  S'enregistrerS'enregistrer  Connexion  
Le deal à ne pas rater :
Jeux, jouets et Lego : le deuxième à -50% (large sélection)
Voir le deal

 

 LA PEUR, LE HORLA, L'INFINI, LE TIBET ET LE BERCEAU.

Aller en bas 
AuteurMessage
yanis la chouette




Nombre de messages : 15756
Localisation : http://yanis.tignard.free.fr/
Date d'inscription : 09/11/2005

LA PEUR, LE HORLA, L'INFINI, LE TIBET ET LE BERCEAU. Empty
MessageSujet: LA PEUR, LE HORLA, L'INFINI, LE TIBET ET LE BERCEAU.   LA PEUR, LE HORLA, L'INFINI, LE TIBET ET LE BERCEAU. EmptyLun 8 Jan à 4:02

TIGNARD YANIS @TIGNARDYANIS 3 min
HORLA. 8 mai. – Quelle journée admirable ! J'ai passé toute la matinée étendu sur l'herbe, devant ma maison, sous l'énorme platane qui la couvre, l'abrite et l'ombrage tout entière.
https://www.youtube.com/watch?v=LnokeZ0lJXc
Le Horla » de Guy de Maupassant (1887).
TAY

TIGNARD YANIS @TIGNARDYANIS 16 hil y a 16 heures
Pink Floyd, La Nature Morte Apporte Son Lot De Consolation. La Conscience Demeure Heureusement Sans Y Avoir Le Moindre Regret: Cela Serai Une Erreur Si Il n'y Avait Ce Doute de mouvements Auquel Nous Portions Nos Convictions Comme Le Poète Porte Les Conversations sur La Rime. TAY

TIGNARD YANIS @TIGNARDYANIS 6 janv.
Pink Floyd: Meddle 1971.
https://www.youtube.com/watch?v=Ru3KRNcHxu8
Yuan Dynasty 元 (1279-1368)
http://www.chinaknowledge.de/History/Yuan/yuan.html
十六國, Annales du pays de Lu et les Cinq Classiques.
https://leclandesmouettes.1fr1.net/t670-213132084522283-annales-du-pays-de-lu-et-les-cinq-classiques
Βουκέφαλας / Bouképhalas.
Y'BECCA.
TAY

TIGNARD YANIS @TIGNARDYANIS 5 janv.
LE JASEUR BORÉAL, LA CHOUETTE EFFRAIE ET SUMMER 68.
https://leclandesmouettes.1fr1.net/t669-le-jaseur-boreal-la-chouette-effraie-et-summer-68#8085
Beastie Boys - Intergalactic.
https://www.youtube.com/watch?v=ilnnMzK_m8w
Y'BECCA.
TAY

Crouching Tiger, Hidden Dragon, Soundtrack https://www.youtube.com/watch?v=vD7mt8F4Yiw
LE HANGEUL, LE CHEOMSEONGDAE, NAMPO ET L'ORDRE JOYGE. https://leclandesmouettes.1fr1.net/t668-le-hangeul-le-cheomseongdae-nampo-et-l-ordre-joyge#8084
LA CHOUETTE ET LA MOUETTE FURENT LES GRANDS OUBLIÉS
TEL LE VALEUREUX PIGEON DE L'HOROSCOPE DE L’APOGÉE.
Y'BECCA.
TAY


TIGNARD YANIS @TIGNARDYANIS 17 hil y a 17 heures
NOUS NOUS SOMMES TOUS RÉSIGNÉS À FAIRE LE BONHEUR DE LA TRISTE CAVERNE DE PLATON; AYANT DE LA CURIOSITÉ POUR LE CIEL MAIS PRÉFÉRANT S'ADONNER À LA NAÏVETÉ ET L'OISIVETÉ DES MOEURS; L'HUMANITÉ S'EST CRÉER UNE MÉTAPHORE OUBLIANT UNE ÉTHIQUE DE BASE: LA NATURE ET SES SURVIES. TAY

IL EST TRISTE D'APERCEVOIR QUE SEULS LES BANQUIERS, LES INDUSTRIELLES ET LES TECHNOCRATES PARVIENNENT À DES FONCTIONS QU'ILS OCCUPENT DEPUIS L'ANTIQUITÉ ET QU'À CHAQUE RÉVOLTES ET RÉVOLUTIONS PARVIENNENT À FAIRE CROIRE À L'HELIOCENTRISME DE LEURS MÉTHODES. TAY

LA FIN DU PREMIER MILLÉNAIRE ÉTAIT PLACÉ DANS L'HISTOIRE ET L'ESPÉRANCE. UNE MONTÉE DU TERRORISME QUE J'ATTRIBUE À NOTRE NAÏVETÉ; J'AI REMARQUÉ DES PRISES DE CONSCIENCES AVANT DEUX MILLE DIX SEPT DE LA PART DES AUTORITÉS AU SUJET DE L'ÉCOLOGIE ET DE L'ÉVOLUTION HUMAINE. TAY

HEURTS ENTRE ÉTUDIANTS IVRE DE LIBERTÉ ET UN ÉTAT SOUS COUVERT DE GUERRE FROIDE, LA CONVICTION DE DÉMOCRATIE ET DE CONVICTIONS ÉTAIT LA FORCE DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE EN LA FIN DU PREMIER MILLÉNAIRE AVEC LE PRINCIPE DE SECOURISME SPATIAL CRÉÉ POUR LE DEUXIÈME MILLÉNAIRE. TAY

LES CHANTEURS SOCIOLOGUES COMME LES CANDIDATS DE VOÏCE: C'EST GRÂCE À CETTE JEUNESSE HIPPIE ET FROIDE AUQUEL J'APPARTIENS: IVRE DE LIBERTÉ PLUS QUE DE RECONNAISSANCE QUE L'APARTHEID ET LA RANCOEUR FURENT VAINCUS. TAY https://www.youtube.com/watch?v=N9oq_IskRIg&sns=tw … via @youtube

UNE GÉNÉRATION QUI A SU PROVOQUÉ L'HISTOIRE, L'HUMANITÉ ET LE DESTIN: FRANCE GALL ET JULIEN CLERC. https://www.youtube.com/watch?v=SPBVplEp7xE&sns=tw … via @youtube

NOVEMBRE 1975 AU COEUR DE PHILADELPHIE, UN JEUNE BOXEUR SE PRÉPARE AU COMBAT ET EN 1976, LE FILM ROCKY DONNE À SILVERSTER STALLONE, UN PREMIER RÔLE DRAMATIQUE, PHYSIQUE ET RÉEL DU RÊVE DANS U.S.A . Y'BECCA. TAY https://www.youtube.com/watch?v=I33u_EHLI3w&sns=tw … via @youtube


TIGNARD YANIS @TIGNARDYANIS 18 h il y a 18 heures
PREEXAMINATION IS A GAME AND PREEMINENCE IS THE NEW PREMISE. When, i look a bird; Well, i behold the sky. FOR THE FUTURE, THE TIME TO COME IS THE LIFE: BECAUSE, I HOPE, THE LIGHT HUNT THE DESPAIR. The Darkness Like The Expectation: WE ARE SPRIGHTLY. TAY

JE N'AI JAMAIS VOULU FAIRE DE LA MORALE AYANT PEUR DE SUBIR TOUTES CES HORDES DE SUPERSTITIONS ALORS J'AI VOULU ÊTRE UN POÈTE, UN PEINTRE ET UN INNOVATEUR, ET SAVEZ VOUS, EMMANUEL MACRON, J'AI RENCONTRÉ PIRE QUE LA MORALE, J'AI AFFRONTÉ LA CRITIQUE: À VOTRE TASSE, MONSIEUR. TAY

MONSIEUR EMMANUEL MACRON VOUS N'AVEZ PAS ACCEPTÉ QUE L'ON VOUS REPROCHE D'AGIR SANS ÊTRE ÉLU QUAND VOUS ÉTIEZ MINISTRE DE L'INDUSTRIE ALORS NE SOYEZ PAS COMME CES GENS QUI VEULENT RÉUSSIR SANS VOULOIR ÊTRE MUSE OU INNOVATEUR DE SA PROPRE PERTE: LE MÉANDRE DE L'INSPIRATION. TAY

DES MOMENTS OÙ LES MOEURS ET LA CONVICTION DOIVENT COEXISTER; DES ACTES QUI SONT OÙ LA LAÏCITÉ PRIE AVEC LE CROIRE ET LE CROIRE RESPECTE LA LAÏCITÉ: ON ÉCOUTE UNE CÉRÉMONIE RELIGIEUSE, LE POLITIQUE LAÏC SE PLIE AUX RÈGLES RELIGIEUSES COMME UN RELIGIEUX OBÉIT AUX LOIS LAÏQUES. TAY

LA GÉOPOLITIQUE, LA GÉOMÉTRIE, LA GRAVITÉ ET LES INSTANCES MÉDICALES HOSPITALIÈRES AURONT EVOLUÉ EN 2040 DANS UN DOMAINE QUI NOUS RESTE SI OBSCUR, QUE EN CE DÉBUT DE MILLÉNAIRE JUSQU'EN 2020 CERTAINEMENT, SUR LE FAIT QUE LES MOEURS DEMEURENT DES QUERELLES SUR LE LENDEMAIN. TAY

J'ESPÈRE QUE LA GÉNÉRATION DES VINGT ANS DE DEUX MILLE QUARANTE VA SAVOIR INTERPELLER LEURS PARENTS ET RESPECTER LES RESCAPÉS DES ANNÉES 1960-1976 CAR DEPUIS 1977; IL Y A EU UNE FORME DE RÉSIGNATION SUR LE CONSTRUIRE ET LE CONTEXTE QUI EMMARGEA SUR LES JEUNESSES. TAY

LE CONTEXTE DU MOUVEMENT SE PERPÉTUE DANS LE CONCEPT MAIS CETTE AFFIRMATION N'EST PAS PERPÉTUELLE CAR REPOSANT SUR LA FACULTÉ D'EVOLUTION GÉOGRAPHIQUES ET CLIMATIQUES: NOUS NOUS SOMMES ADAPTÉ POUR MIEUX ÉVOLUÉ MAIS CETTE GÉNÉRATION DE VOÏCE EST NAÏVETÉ ET AFFABLE. TAY

DANS NOTRE JEUNESSE, ON CHERCHE À REPRODUIRE CE QUI A ÉTÉ FAIT MAIS LE PROPRE D'UNE JEUNESSE COMME DE LA VIE EST DE CRÉER SUR LA NOUVEAUTÉ ET LE TERME, D'AMÉLIORER LES RAISONNEMENTS, DE CONSTRUIRE DANS LA CONSCIENCE DE L'AUBE: DEVENIR ADULTES. TAY

U.S.A 2020: PREEXAMINATION IS A GAME AND PREEMINENCE IS THE NEW PREMISE. When, i look a bird; Well, i behold the sky. FOR THE FUTURE, THE TIME TO COME IS THE LIFE: BECAUSE, I HOPE, THE LIGHT HUNT THE DESPAIR. The Darkness Like The Expectation: WE ARE SPRIGHTLY. TAY

LE TRIOMPHE DU TEMPS N'EST PAS DE VIVRE MAIS DE SURVIVRE VOILÀ CE QU'UNE GÉNÉRATION S'EST ÉCRIÉE EN SE SOULEVANT CONTRE LES SOUFFLES DE L'INÉGALITÉ: JE VOIS NOTRE JEUNESSE NOUS CHANTAIT SES SLOGANS OUBLIANT QUE NOUS EN AVONS ÉTÉ LES PÈRES CROYANT NOUS RELEVER DE NOS LAURIERS. TAY

LE TRAVAIL N'ÉMANCIPE PAS DE LA SOCIÉTÉ ET IL DEVRAIT RAPPROCHER DE L'INDIVIDU: NOS COMPORTEMENTS SONT AGRESSIFS EN L'ADVERSITÉ ET NOS CONVERSATIONS RÉVÈLENT NOS RIVALITÉS EN CE QUE J'AI VU DU MONDE DU TRAVAIL ET DE L'ÉTHIQUE: CERTAINS ONT LA FORCE, L'HONNEUR ET LA DIGNITÉ. TAY

LA JEUNESSE, JE NE CHERCHE PAS À VOUS ACCABLER, REGARDER VOS ACTES DEVANT UN MIROIR: JE NE DIS PAS D'UN ORDINATEUR, D'UN"E" AMI"E" MAIS JE PARLE DU REGARD DE VOUS-MÊME SUR VOUS-MÊME. VOUS PARLEZ D'ÉMANCIPATION ET VOUS ÊTES ENGLUÉ À LA SOCIÉTÉ BIEN PLUS QUE MOI FACE À MA MÈRE. TAY

LA CONSCIENCE DOIT SECOUER LA CONVICTION D'ÊTRE SUR DES ARTICLES ÉLABORANT NOTRE ÉTHIQUE ET NOS DÉSIRS: LE DESTIN DU TEMPS EST D'ÉTABLIR UN PÉRIMÈTRE SUR LE COMPRENANT AUQUEL NOUS VIVONS. POUR SURVIVRE DANS L'UNIVERS, NOUS DEVONS MÛRIR SUR LE TEMPS QU'IL NOUS RESTE SUR TERRE. TAY

JE NE CROIS PAS QUE NOUS AYONS ATTEINT NOTRE CONSCIENCE DE DÉVELOPPEMENT MAIS LA JEUNESSE D'AUJOURD'HUI VIE TROP SUR LES ACQUIS ET S'ACCORDE TROP AU FATALISME POUR DEVENIR ET SE CROIRE DANS L'HISTOIRE ET LE DÉVELOPPEMENT. TAY

NOUS AVONS ATTEINT UN NIVEAU DE CIVILISATION OÙ NOUS POUVONS APERCEVOIR LES LIMITES DE LA CONSCIENCE HUMAINE SUR LA CONVICTION D'UN MONDE ÉGALITAIRE DANS LE MOUVEMENT ET LA SURVIE: NOTRE RELATION À TRAVERS LA NATURE MONTRE NOTRE NAÏVETÉ DE NOTIONS. TAY

IL Y A UNE FORME DE RÉPÉTITIF QUI SE FORME SUR LES RÉPUTATIONS À TRAVERS DES REGARDS QUI SE VEULENT DEVENIR DES ACTES. LA MODERNITÉ EST UN FILM DE L'EXISTENCE MAIS LA POPULARITÉ DEVIENT UNE HABITUDE CHEZ LES PARENTS ET LES GENS QUI SE VEULENT ÊTRE JEUNE. TAY

FRANCE GALL ET LES POMPIERS, L'HUMANISME ET LE SECOURISME, IL EST DES JOURS PÉNIBLE POUR CEUX QUI MEURENT ET POUR LES FAMILLES QUI LES ENTOURENT: EN TANT QUE SECOURISTE, CE N'EST PAS LA MORT QUE JE CRAINS MAIS LE VIDE ÉMOTIONNEL QUE CELA ENGENDRE DANS L'ESPACE ET LE SILENCE. TAY

EN HOMMAGE DE FRANCE GALL QUI INSPIRA CLAUDE FRANÇOIS DANS CE MONUMENT HISTORIQUE DE LA MUSIQUE. Y'BECCA. TAY https://www.youtube.com/watch?v=onWf4_yl-pY&sns=tw … via @youtube

L'ÉCHO DE LA PETITE POUPÉE DE CIRE, FRANCE GALL RÉSONNERA TOUJOURS AU CÔTÉ DE SON ÉTOILE DU BERGER, MICHEL ET DE SON PHARE D'ALEXANDRIE OU CLAUDE FRANÇOIS DIT MY WAY OU COMME D'HABITUDE. TAY https://www.youtube.com/watch?v=NgW5uGYejBo&sns=tw … via @youtube

En réponse à @chinafrance @Elysee @EmmanuelMacron
La légende de Yandi. Le Loup Céleste était l'une de ces bêtes monstrueuses et féroces. Il se cachait dans le ciel pour dévorer les étoiles. "Voie des Maîtres célestes"; les sons de sa cithare et le lac Tanggu; Voilà comment j'aurai appeler ce Panda:
炎帝.
Huáng Dì 黄帝.
TAY

En réponse à @ Elysee Watcher of the Skies.
Genesis, The Fountain Of Salmacis. https://www.youtube.com/watch?v=In2fRySroH8
Le clans des mouettes https://leclandesmouettes.1fr1.net/t15-http-la-5ieme-republique-actifforum-com
Antoine Marie Joseph Artaud.
Y'BECCA.
TAY

Guy de Maupassant - La peur - Contes de la bécasse.
https://www.youtube.com/watch?v=Ak00zSO25ro
Il faut avoir plus peur de sa vie que de sa mort.
Citation de Anne Barratin ; De toutes les paroisses (1913).
Pink Floyd - Careful With That Axe Eugene.
https://www.youtube.com/watch?v=tMpGdG27K9o
Y'BECCA.
TAY

Revenir en haut Aller en bas
http://www.atelier-yannistignard.com
yanis la chouette




Nombre de messages : 15756
Localisation : http://yanis.tignard.free.fr/
Date d'inscription : 09/11/2005

LA PEUR, LE HORLA, L'INFINI, LE TIBET ET LE BERCEAU. Empty
MessageSujet: Re: LA PEUR, LE HORLA, L'INFINI, LE TIBET ET LE BERCEAU.   LA PEUR, LE HORLA, L'INFINI, LE TIBET ET LE BERCEAU. EmptyLun 8 Jan à 4:05

La légende de Yandi
On sait que, sur ordre de l'Empereur Céleste, Yi descendit sur terre pour abattre neuf des dix soleils et sauver ainsi l'humanité. Qu'advint-il alors du dernier soleil?
La chute de ses neuf frères lui avait causé une grande frayeur. Au début, il n'osait point être paresseux et négligent dans son travail. Le matin, il se levait de bonne heure et, d'est en ouest, traversait l'immense voûte céleste.

Néanmoins, à la longue, il commença à se ménager. Tantôt il s'amusait dans le lac Tanggu, en différant son départ pour le ciel; tantôt il se réfugiait tout simplement dans l'arbre Fusang et y dormait paresseusement, restant parfois dix à quinze jours sans se lever.

Dans de pareils cas, il n'y avait plus ni nuit ni jour dans l'univers; il y régnait une obscurité totale. Dépourvus de soleil, herbes, fleurs, arbres et plantes, commençaient à se flétrir, la température s'abaissait et il faisait terriblement froid.

Hommes, bêtes et oiseaux, grelottant de froid, se recroquevillèrent en attendant la mort. Si cette situation avait continué, tous les êtres vivants auraient été exterminés et il ne serait resté qu'un monde désert et glacé.
Informé de la catastrophe imminente, l'Empereur Céleste envoya immédiatement un génie dans les régions orientales. Chaque jour, il devait réveiller le Soleil puis, monté dans son carrosse céleste tiré par six Dragons, il le suivait dans sa course et le faisait accomplir en temps voulu son trajet quotidien.

C'est ainsi que le génie Yandi, chargé spécialement de surveiller le Soleil, devint désormais le Dieu du Soleil. Habitant avec le Soleil à l'Est, on le nommait également le Souverain de l'Orient.

Yandi était un Génie majestueux et martial. Vêtu d'un tunique verte et d'un longue robe blanche, il tenait dans la main gauche un rameau de ruomu, bois immortel et lumineux poussant dans les régions occidentales dont il se servait soit comme fouet pour chasser le Soleil devant lui, soit comme plumeau pour l'épousseter quand il était terni par les nuages, le brouillard ou la poussière.


Dans la main droite, Yandi tenait un arc gigantesque sur la corde duquel était tendue en permanence une longue flèche effilée et tranchante destinée, le cas échéant, à abattre le Loup Céleste. On dit que dans le ciel, tout comme sur terre , vivent des bêtes nuisibles.
Le Loup Céleste était l'une de ces bêtes monstrueuses et féroces. Il se cachait dans le ciel pour dévorer les étoiles. Lorsqu'il rencontrait le Soleil ou la Lune, et s'il était affamé ce jour là, il était même capable d'en dévorer un morceau. Aussi Yandi était-il également chargé de la protection du Soleil.

Pour que le Soleil se réveillât à l'heure chaque matin et qu'il ne manquât pas à son devoir, l'Empereur Céleste envoya sur terre le Coq de Jade, qui s'installa sur le faîte de l'arbre Fusang où le soleil passait la nuit.

Son plumage était blanc et luisant, son bec et ses pattes dorés et sa crête pourprée. Son chant s'entendait de très loin . Vif et alerte, il se réveillait toujours le premier à l'aube et, perché sur la plus haute branche, le coup tendu, il poussait de retentissants cocoricos, immédiatement suivis par ceux de tous les coqs de la terre. Ainsi le Soleil ne pouvait-il pas ne pas se réveiller. Conduisant son carrosse céleste, Yandi faisait partir le soleil du lac Tanggu pour accomplir sa tâche quotidienne.

Arrivé à l'Ouest, le Soleil descendait sans se presser derrière le mont Yanzi. Là se trouvait un autre grand lac, le lac Mengshui, où le Soleil pouvait prendre un bain pour chasser la fatigue d'une longue journée de travail. Puis, il se laissait glisser au fond de l'abîme Yu qui communiquait avec le lac Tanggu. Porté par le courant, il arrivait rapidement au lac Tanggu, et montait sur l'arbre fusang pour y dormir à son aise, jusqu'au prochain chant du coq.

Par leur parcours quotidien dans le ciel, Yandi et le Soleil apportaient la lumière et la chaleur aux hommes et à tous les êtres vivants. Grâce à eux, le monde était devenu riche et beau. Aussi étaient-ils l'un et l'autre vénérés par les hommes.

Un jour, Yandi cheminait dans le ciel comme d'habitude au bord de son somptueux carrosse, quand, en traversant la Rivière des Eaux pourpres, les six Dragons levèrent la tête et refusèrent d'avancer.
Les eaux limpides de la rivière leur avaient donné soif. Pourquoi l'appelait-on la rivière des Eaux pourpres? Parce que la rivière prenait sa source dans les monts des Pêchers, sur les sommets et les pentes desquels poussaient d'innombrables pêchers.

Au printemps, lorsque ces arbres fleurissaient, les eaux de la rivière se teintaient de pourpre par les reflets des fleurs de pêchers. En voyant ses Dragons assoiffés, Yandi arrêta son carrosse et mena les animaux jusqu'au bord de la rivière pour les abreuver.

C'est alors que non loin de là , un son mélodieux se fit entendre. C'était comme le murmure d'une source de montagne. la mélodie était agréable, bien que mélancolique. Yandi regarda en direction du bruit et vit une jolie jeune fille, assise solitaire auprès d'une source, en train de jouer de la cithare.

Cette jeune fille s'appelait Ting Yao. C'était la fille de la Déesse de la rivière des Eaux pourpres. Elle habitait toute seule d'un bout de l'année à l'autre dans la montagne. Chaque fois qu'elle se sentait solitaire, elle allait s'asseoir près de cette source pour jouer de la cithare.

Accompagnés du murmure de la source, les sons de sa cithare évoquaient des plaintes mélancoliques et s'entendaient de loin. Ceux qui les avaient entendus appelaient cet endroit la source de la Tristesse.

Yandi s'approcha discrètement et, appuyé contre un rocher, il écouta sans faire de bruit. Hypnotisée par la musique, la jeune fille ne s’aperçut pas de la présence de Yandi. Elle jouait merveilleusement bien, et la mélodie était envoûtante. Dans les passages mélancoliques, la musique était si émouvante que même les plantes et les fleurs de pêchers en étaient touchées jusqu'aux larmes. A la fin du morceau, Yandi ne put s'empêcher de s'exclamer:
- Ah! Que c'est beau et bien joué! Cela m'a touché jusqu'au fond du coeur.

La jeune fille se retourna et vit un jeune homme majestueux en train de la regarder. Rougissante, elle voulut se retirer tout de suite avec sa cithare.

Votre musique est vraiment belle et touchante, mais tellement mélancolique! Pourquoi une telle tristesse? Demanda Yandi avec compassion.

Timide, Ting Yao hésitait à ouvrir son coeur solitaire et triste à un inconnu, surtout à un jeune homme et, pour toute réponse, elle lui sourit tendrement, puis baissa la tête.
- Regardez comme le spectacle du printemps est coloré et comme la terre est animée! Les oiseaux chantent joyeusement dans les arbres, les poissons nagent librement dans les eaux et les hommes profitent du beau temps pour semer et planter leurs champs. Caressés par le vent printanier, les plantes et les arbres croissent librement. Jouez plutôt un morceau gai, voulez-vous?

Et Yandi, dont l'optimisme et la largeur d'esprit dominaient le caractère, rit franchement.

Les paroles de Yandi pénétrèrent dans le coeur de la jeune fille comme des rayons de soleil et l'impressionnèrent beaucoup. Elle leva la tête et le regarda. Son air franc, son sourire optimiste et son tempérament vigoureux firent naître en elle un sentment doux et léger. Mais très timide, elle ne voulait pas montrer le changement intérieur de ses pensées. Tête baissée, les doigts sur les cordes de sa cithare, elle recommença à jouer. Et ce fut le miracle. La mélodie jaillie de sa cithare était non seulement joyeuse, mais inspirait aussi l'espoir...

Hélas, Yandi avait une tâche importante à accomplir et ne pouvait s'attarder davantage. Il sourit à la jeune fille, lui dit au revoir et se hâta de se remettre en route.

Ce jour-là, tout le long du chemin, le dieu du Soleil crût entendre la cithare de Ting Yao tout près de lui, et voir la belle silhouette de la jeune fille sautiller sans cesse devant ses yeux. Yandi était tombé amoureux de la jeune fille.

Depuis lors, chaque fois qu'il passait par là, il s'arrêtait quelques instants sous prétexte d'abreuver ses Dragons ou de reprendre haleine, en fait pour le plaisir de bavarder avec Ting Yao et l'écouter jouer de sa cithare.

La présence de Yandi rendait toujours plus gaie la jeune fille. D'ores et déjà, les sons de sa cithare n'étaient plus sombres et tristes, mais pleins d'ardeur et d'espoir...

C'est ainsi qu'ils s'aimèrent, puis se marièrent. Ils vécurent dans l'affection et le respect mutuel. Ting Yao mit au monde trois enfants: Un fils, Yan Ju, et deux filles Yao Ji et Nü Wa. Yan Ju ne laissa aucune légende derrière lui.

L'Empereur Jaune (黄帝 Huáng Dì) est selon la tradition chinoise un souverain civilisateur de la haute antiquité qui aurait régné de 2697 à 2597 av. J.-C. ou de 2698 à 2598 av. J.-C.1. Il n’est pas mentionné dans les plus anciennes sources, mais apparaît à l’époque des Royaumes combattants2 et occupe une place prééminente chez les historiographes de la dynastie Han. Il est le premier des cinq Empereurs dans le Shiji et le troisième des trois Augustes dans la préface du Shujing par Kong Anguo. Il représentait le souverain idéal pour le courant philosophico-politique huanglao qui eut les faveurs de la cour jusque Han Wudi. À cet égard, de nombreux textes politiques ou techniques furent attribués à lui ou ses assistants, dont les Quatre Livres de Huangdi et le Huangdi Neijing. Divinisé, il est resté un dieu et un immortel taoïste.

Il est considéré comme le père de la civilisation chinoise, particulièrement à partir du XIXe siècle où la définition de la nation chinoise fait l’objet de nombreux débats3.

Personnage historique ou mythologique

Jusqu’au début du XXe siècle, Huangdi fut considéré comme un personnage historique par les historiens chinois. Certains révolutionnaires anti-mandchous acceptèrent l’hypothèse émise par le philologue Albert Terrien de Lacouperie (1845–1894) que Huangdi était un chef mésopotamien arrivé avec son peuple en Extrême Orient en 2300 av. J.-C., qui avait battu les autochtones et fondé la civilisation chinoise4,5.

Dans les années 1920, le « mouvement de doute [vis-à-vis des documents] de l’antiquité » (yigupai 疑古派) remit en question l’existence historique de figures telles que Huangdi, proposant qu’il s’agissait de dieux anciens devenus souverains civilisateurs dans la mémoire collective. Ainsi, Gu Jiegang proposa de voir en Huangdi un avatar de Shangdi6.

Bien qu’ils réfutent l’hypothèse Shangdi, les spécialistes modernes tendent aussi à penser qu’à l’origine du Huangdi historique et du dieu taoïste qui émerge entre les Royaumes combattants et les Han, se trouve une figure surnaturelle plus ancienne7,6. Mark Edward Lewis propose de voir en lui une évolution du shaman (wang 尪) qui sous les Shang accomplissait les rituels appelant la pluie8. Il aurait représenté la pluie et les nuages, alors que Chiyou ou Yandi, ses adversaires historiques, aurait représenté le feu et la sécheresse9. Sarah Allan voit plutôt en lui un dieu de l’inframonde, associé aux sources jaunes10. Un mythe Shang mentionne la lutte de leurs ancêtres sous la forme d’astres et d’oiseaux associés à l’Est et au dieu Shangdi contre des adversaires liés à l’Ouest, au monde souterrain et aux dragons10 ; ces adversaires mythologiques seraient devenus dans la tradition une dynastie historique, les Xia10.
Biographie traditionnelle

Sa biographie est basée surtout sur le Shiji et le Livre des Han. Il serait fils de Shaodian (少典) et de Fubao (附宝 / 附寶) du clan Youjiao (有峤) ; il aurait pour nom de famille Gongsun (公孫), Ji (姬) ou Youxiong (有熊) et pour prénom Xuanyuan (轩辕 / 軒轅), également nom de la colline où il habitait. Il serait né dans un lieu nommé Tianshui (天水) après vingt-cinq mois de gestation. Il aurait eu quatre épouses, dix concubines et vingt-cinq fils. Son épouse principale, issue du clan Xiling (西陵), est connue sous le nom de Luozu (螺祖) ou Leizu (累祖 / 纍祖), deux caractères comprenant l'élément soie (mi 糸) dont elle aurait enseigné la fabrication aux femmes. Sa deuxième épouse, Momu (嫫母), aurait été laide mais vertueuse. Huangdi aurait décerné à ses fils douze noms de famille11. Il est considéré comme l’ancêtre de ceux qui les portent, ainsi que des souverains mythiques Shaohao, Zhuanxu, Ku, Yao, Shun et des fondateurs des dynasties Xia, Shang et Zhou. Après sa victoire sur Chiyou, il aurait choisi Fenghou (风后 / 風后), Limu (力牧), Changxian (常先) et Dahong (大鸿 / 大鴻) comme ministres. Sa sépulture se trouve au mont Qiao (橋山), qui a été situé au Shaanxi à Huangdiling (tumulus de Huangdi)(黃帝陵) ou au Hebei dans le district de Zhuolu.

Selon le Shiji, lorsqu’il accomplit le sacrifice impérial au mont Tai, deux dragons jaunes apparurent, signifiant son lien avec la terre. Dans la version du groupe des Cinq empereurs où chacun est associé à un orient, Huangdi représente le centre, comme la terre et la couleur jaune.
Ancêtre de l’ethnie Han
Fresque murale de la dynastie Han : « On doit à l'Empereur Jaune de nombreuses inventions et transformations ; il a inventé les armes, délimité les champs, inventé les vêtements, fondé des palais et habitations. »

Dans le Shiji et d’autres sources comme le Livre des monts et des mers (山海经 / 山海經 / Shānhǎijīng), Huangdi est engagé dans des batailles qui représentent les guerres entre différentes ethnies qui occupèrent le Nord de la Chine. Il bat Chiyou, que les Hmongs ou Miaos du Guizhou, Hunan et Hubei revendiquent comme ancêtre, à Zhuolu (涿鹿) (entre Hebei et Liaoning selon les sources anciennes, au Shanxi selon Qian Mu (钱穆 / 錢穆)), où il fixe sa capitale. Chiyou (蚩尤) ayant créé un épais brouillard pour égarer l’armée de l’Empereur Jaune, celle-ci aurait retrouvé son chemin grâce au chariot pointant le sud (指南车 / 指南車 / zhǐnánchē), invention de Huangdi.

Il prend la succession d’un autre héros civilisateur présenté aussi comme l'ancêtre des Qiangs, l’Empereur Rouge Chidi (赤帝) ou Yandi (炎帝) (ou le bat à Panquan (阪泉), selon les sources). Yandi et lui sont chefs des Huaxia (华夏 / 華夏) que les Hans d’aujourd’hui considèrent comme leurs ancêtres. Un des termes littéraires désignant les Hans est « descendants de Yandi et Huangdi » (炎黃子孙 / 炎黃子孫 / Yánhuángzǐsūn) ; un autre, « descendants du dragon », fait aussi référence à Huangdi dont l’emblème, fusion des différents animaux totems des tribus vaincues, était un dragon. Certains archéologues associent son époque à la culture de Qijia (齐家 / 齊家) (Gansu et Shaanxi). Plusieurs clans ou ethnies se rattacheront à Huangdi, comme les Ji (姬), fondateurs de la dynastie Zhou. On lui prête encore une victoire contre les Hunzhou (荤粥 / 葷粥), nom d’un des peuples “barbares du Nord” des Han occidentaux.

Chiyou, l'adversaire de Huangdi, semble être devenu un dieu guerrier révéré jusqu’au tout début des Han. Sima Qian mentionne que Liu Bang lui rendit un culte avant une bataille contre Xiang Yu. Outre sa place dans les mythes de certaines ethnies du Sud-Ouest chinois, il est occasionnellement revendiqué comme ancêtre par des Coréens, avec une connotation patriotique d’opposition au nationalisme chinois.
Civilisateur

On prête à l'empereur Jaune comme aux autres souverains mythiques de l'antiquité chinoise un rôle de civilisateur. Lui, ses ministres ou des membres de sa famille sont réputés auteurs de nombreuses inventions et techniques, comme l'écriture due au ministre Cang Jie ou l'élevage du ver à soie dû à sa femme Lei Zu.

Il aurait inventé les Arts martiaux12. Comme Chiyou possédait de meilleures armes que Huangdi, celui-ci décida de développer un ensemble de mouvements offensifs et défensifs qu'il enseigna à son armée. L'art martial de ce temps n'a sûrement plus rien à voir avec les techniques évoluées d'aujourd'hui. Beaucoup considèrent cependant qu'il en est le concepteur, pour avoir pu prendre l'avantage définitif contre Chiyou, puisque ses armées n'avaient pas l'avantage contre lui.
Symbole national moderne
Temple de Xuan Yuan (Huangdi), Xian de Huangling, Yan'an, Shaanxi

À partir de la fin du XIXe siècle Huangdi devient un héros national. Le jeune révolutionnaire anti-mandchou Liu Shipei (1884-1919) défend l'idée de disposer d'une chronologie unifiée, mettant en évidence la continuité de la race et de la culture Han par delà les aléas historiques13. En 1903, dans un article intitulé La chronologie de l'ère de l'Empereur Jaune (Huangdi jinian lun 皇帝纪念论), il fournit une liste événements marquants de l'histoire chinoise tous repérés par rapport à une origine commune, prise comme l'année de la naissance de Huangdi.

Le premier numéro du Minbao (民報) publié en novembre 1905 par le Tongmenghui fait figurer Huangdi sur sa couverture et le qualifie de « premier grand nationaliste du monde »14. Il représente tout d’abord exclusivement l’ethnie Han car il faut, selon certains révolutionnaires, la préserver des Mandchous et des étrangers15 ,16. Chen Tianhua (1875–1905) fait ainsi circuler des tracts clamant que les Hans forment une grande famille descendant de Huangdi15. Entre 1905 et 1908, Huang Jie (黃節; 1873–1935) publie Histoire de la race jaune (Huangshi 黃史), où il affirme que la Chine appartient aux Hans, puisqu’ils sont descendants de l’empereur "Jaune"17. Les valeurs traditionnelles de piété filiale et de fidélité au clan sont redirigées vers le culte ancestral de Huangdi dans un esprit anti-mandchou18,15.

Désireux de trouver une réalité historique aux figures de la haute antiquité, certains révolutionnaires acceptèrent l’hypothèse émise par le philologue Albert Terrien de Lacouperie que Huangdi était un chef mésopotamien arrivé avec son peuple en Extrême Orient en -230019, qui avait battu les autochtones et fondé la civilisation chinoise20,5. Ce passé conquérant fut aussi mis à contribution pour stimuler la lutte contre le pouvoir impérial et les puissances étrangères.

À l’avènement de la République en 1912, Huandi fut conservé comme symbole national, apparaissant sur des billets de banque. Néanmoins, il fut désormais présenté comme l’ancêtre commun des cinq races constituant la Chine moderne et non plus comme celui des seuls Hans ; il fut même qualifié d’« ancêtre de la civilisation humaine »21. Entre 1911 et 1949, seize cérémonies officielles à Huangdi en tant qu’ancêtre de la nation eurent lieu.

Bien que Mao Zedong ait envoyé Lin Boqu accomplir les rites au Mausolée de Huangdi à la fin des années 193022, la République populaire de Chine interdit ce culte jusqu’aux années 198023,24. Un débat eut alors lieu au sein du parti communiste pour décider si l’évocation officielle de Huangdi constituerait ou non une discrimination vis-à-vis des minorités nationales. Après avoir pris l’avis d’experts de l’Université de Pékin, de l’Académie chinoise des sciences sociales et de l’Institut central des minorités, le Département de la propagande recommanda le 27 mars 1985 que le terme Zhonghua (中華) soit utilisé pour désigner le peuple chinois d’une manière inclusive, mais qu’il était licite d’appeler les Chinois « descendants de Yandi et Huangdi » en dehors des déclarations officielles dans le cadre des relations avec Hong Kong, Taïwan et les Chinois d’outre-mer25.

À Taïwan où s’était établie en 1949 la République de Chine, Tchang Kaï-chek maintint officiellement le culte de Huangdi, qui fut fixé le 4 avril, jour de qingming consacré aux visites sur les tombes ancestrales. Ce n’est cependant qu’en 2009 qu’un président, en l’occurrence Ma Ying-jeou, y présida en personne ; il désirait affirmer ainsi la communauté d’origine entre les peuples taïwanais et chinois26,26,27.
Place dans la philosophie et la religion
Cénotaphe de Huangdi au Shaanxi

Quelle que soit l’origine géographique de Huangdi, il est devenu un personnage important à Qi qui abritait depuis la fin du IVe siècle av. J.-C. un centre intellectuel important (Académie Jixia) ; les souverains Tian de Qi prétendait descendre de lui. Les fangshi le considéraient comme le patron de l’alchimie, de la médecine et des techniques d’immortalité. Il était avec Lao Tseu une des deux figures centrales du courant Huanglao dao, la "Voie (ou Doctrine) de Huangdi et Lao Tseu", théorie politique d’inspiration principalement légiste et taoïste née sous les Royaumes combattants et particulièrement influente au début de la dynastie Han28. La bibliographie du Livre des Han mentionne de nombreux ouvrages attribués à Huangdi, traitant de sujets aussi divers que l’art militaire, la philosophie, les techniques de débat, la loi, la divination, dont seul nous est parvenu, le Neijing Suwen sur la médecine ; une partie des textes sur soie découverts en 1973 à Mawangdui pourraient constituer les Quatre Livres de Huangdi .

De nombreux spécialistes considèrent que l’Empereur Jaune souverain idéal et civilisateur est l'avatar d'une divinité antique7,6, mais leurs opinions divergent sur sa nature ; ainsi Mark Lewis voit en lui la divinisation d'un shaman faiseur de pluie ou du rite pour la pluie, alors que Sarah Allan pense qu'il était une divinité de l'inframonde. À partir des Royaumes combattants se dessine sa figure taoïste. Dans le Zhuangzi il est dit qu’il devint immortel, dans le chapitre des rites et sacrifices du Shiji on confirme qu’il pratiquait l’ascèse en vue de l’immortalité tout en assumant ses fonctions de souverain. Il est maître des pratiques ésotériques et magiques. Il fait aussi l'objet d'un culte officiel à son tumulus funéraire Huangdiling situé dans le Shaanxi, dont les premières mentions datent de la période des Printemps et des Automnes avec les ducs Wen et Ling de Qin. Sous les Han occidentaux, Xuandi lui rendit en personne en -73 un culte solennel réservé à l’empereur ou à ses délégués. L’usurpateur Wang Mang supprima cette restriction, et l’on considère que c’est à partir de son règne que le culte de l'Empereur Jaune se popularisa. En 59, Mingdi ordonna la fondation de temples dans les différentes régions de l’empire. En 770, l’empereur Taizong (599-649) des Tang fit inscrire les cérémonies au temple de Huangdiling dans le registre des cultes impériaux. Zhu Yuanzhang, fondateur des Ming, fit restaurer le temple en 1371. Correlativement à sa mise en avant par les intellectuels Qing comme père de la nation chinoise3, c’est sous cette dynastie qu’il y eut le plus de cérémonies, 36 sur un total de 70 depuis les Tang. En 1912, à l’avènement de la république, Sun Yat-sen envoya lui aussi une délégation à Huangdiling. Le jour de la fête de Qinming 1939, Mao Zedong envoya Lin Boqu y accomplir les rites. Depuis 2004 une cérémonie publique y a lieu tous les ans29 ; elle est inscrite depuis 2006 sur la liste du patrimoine immatériel de l'UNESCO30.
Dates

Le calendrier chinois traditionnel est composé d’une suite d’ères et de règnes et n’indique pas le nombre d’années écoulées à partir d’un point de départ temporel unique. Au début du XXe siècle, des révolutionnaires anti-mandchous envisageaient d’adopter un calendrier de type grégorien débutant à la naissance de Huangdi, estimée d’après le début de son règne selon les calculs du jésuite Martino Martini (2697 av. J.-C.)31. Dès 1903, des publications radicales proposèrent des dates variant entre 2491 à 2711 av. J.-C. comme point de départ du futur calendrier de la République de Chine32,15,33. Finalement, cette proposition ne fut pas retenue pour le calendrier officiel dont l’an 1 fut fixé en 1912, année de l’établissement du nouveau régime34. Néanmoins, Sun Yat-sen proclama également la fondation de la république en la situant le 11e mois lunaire de l’an 4609 depuis le début du règne de Huangdi, entérinant l’estimation de Martini32. 2698 est parfois donné au lieu de 2697 ; selon Helmer Aslaksen, mathématicien et enseignant à l’Université de Singapour, il s’agit soit de remonter à une année 0, soit de faire débuter son règne au solstice d’hiver précédant immédiatement le début de 2697 av. J.-C.1.
Influence tokharienne

Certains spécialistes comme Serge Papillon pensent que des éléments du mythe de Huangdi rappellent celui du dieu du Tonnerre des Tokhariens, Ylaiñäkte, qui évoque lui-même celui d'autres divinités indo-européennes, telles que le dieu germanique Wotan, le dieu grec Apollon ou le dieu celtique Lug. Ainsi, Huangdi a combattu Chiyou, créature parfois représentée avec un corps de serpent, à un endroit appelé la "Source du talus", comme Apollon a tué le serpent Python qui gardait une source sur le site de Delphes. On a suggéré que Luozu, nom de sa femme, pourrait être une transcription erronée de Leizu (雷祖), Tonnerre-Ancêtre. Le mont Kunlun, situé au sud-ouest de l’actuelle province du Xinjiang, région occupée par les Tokhariens, pouvait être leur montagne sacrée. D’ailleurs, selon certains textes, après son combat avec Chiyou, Huangdi serait parti vers l'Ouest.
Notes et références

↑ a et b Helmer Aslaksen, "The Mathematics of the Chinese Calendar, " section "Which Year is it in the Chinese Calendar?" [archive]
↑ La plus ancienne référence connue est une inscription sur bronze datée de 356 ou 375 av. J.-C. appartenant à la famille royale de Qi, et dans laquelle il est cité comme ancêtre de cette famille, voir LeBlanc, Charles (1985–1986), "A Re-examination of the Myth of Huang-ti", Journal of Chinese Religions, 13–14: 45–63
↑ a et b 沈松僑 Shen Sung-chiao 我 以 我 血 薦 軒 轅 --黃 帝 神 話 與 晚 清 的 國 族 建 構 "The Myth of Huang-Ti (Yellow Emperor) and the Construction of Chinese Nationhood in Late Qing" in Taiwan: A Radical Quarterly in Social Studies, 1997/12 p. 1-77
↑ The Western Origin of the Early Chinese Civilization, from 2300 B.C. to 200 A.D. 1892. Ils avaient eu connaissance de ces théories déjà discréditées en Europe par les écrits des historiens japonais Shirakawa Jirō and Kokubu Tanenori.
↑ a et b Hon, Tze-ki (2010), "From a Hierarchy in Time to a Hierarchy in Space: The Meanings of Sino-Babylonianism in Early Twentieth-Century China", Modern China, p. 140-150
↑ a, b et c Chang, K.C. [張光直] (1983), Art, Myth, and Ritual: The Path to Political Authority in Ancient China, Cambridge, MA: Harvard University Press, (ISBN 0-674-04807-5), 0-674-04808-3. p. 2
↑ a et b Lewis, Mark Edward (2009), "The mythology of early China", in John Lagerwey and Mark Kalinowski, Early Chinese Religion: Part One: Shang through Han, Leiden and Boston: Brill, p. 556
↑ Lewis, Mark Edward (1990), Sanctioned Violence in Early China, Albany, NY: SUNY Press, (ISBN 0-7914-0076-X); 0-7914-0077-8.94. p. 194
↑ Lewis, Mark Edward (1990), Sanctioned Violence in Early China, Albany, NY: SUNY Press, (ISBN 0-7914-0076-X); 0-7914-0077-8.94. p. 179-82
↑ a, b et c Allan, Sarah (1991), The Shape of the Turtle, Albany, NY: SUNY Press, (ISBN 0-7914-0460-9). p. 64, 65, 73
↑ Ji 姬, You 酉, Qi 祁, Ji 己, Teng 滕, Zhen 葴, Ren 任, Xun 荀, Xi 僖, Ji 姞, Xuan 宣, Yi 衣
↑ Bonnefoy, Yves (1993-05-15). Asian Mythologies. trans. Wendy Doniger. University Of Chicago Press. p. 246. (ISBN 0-226-06456-5).
↑ Alvin Cohen, « Brief Note The Origin of the Yellow Emperor Era Chronology », Asia Major, vol. 25, no 2,‎ 2012, p. 1-13 (lire en ligne [archive])
↑ 世界第一之民族主義偉人黄帝 Sun, Longji 孙隆基 (2000), "Qingji minzu zhuyi yu Huangdi chongbai zhi faming 清季民族主义与黄帝崇拜之发明 [Le Nationalisme sous les Qing et l’invention du culte de Huangdi]", Lishi yanjiu 历史研究 2000 p. 68–79.
↑ a, b, c et d Dikötter, Frank (1992), The Discourse of Race in Modern China, London: Hurst & Co., p. 116-117, (ISBN 1-85065-135-3)
↑ Chow, Kai-wing (1997), "Imagining Boundaries of Blood: Zhang Binglin and the Invention of the Han 'Race' in Modern China", in Dikötter, Frank, The Construction of Racial Identities in China and Japan: Historical and Contemporary Perspectives, Honolulu: University of Hawai'i Press, p. 34–52, (ISBN 962-209-443-0).
↑ Hon, Tze-ki (2003), "National Essence, National Learning, and Culture: Historical Writings in Guocui xuebao, Xueheng, and Guoxue jikan", Historiography East & West 1 (2) p. 253–54
↑ Duara, Prasenjit (1995), Rescuing History from the Nation: Questioning Narratives of Modern China, Chicago and London: University of Chicago Press, p. 75, (ISBN 978-0-226-16722-0)
↑ (en) Terrien de Lacouperie, Western origin of the early Chinese civilisation from 2,300 B. C. to 200 A. D., Asher & co, London, 1894 (lire en ligne [archive])
↑ The Western Origin of the Early Chinese Civilization, from 2300 B.C. to 200 A.D. 1892. ils avaient eu connaissance de ces théories déjà discréditées en Europe par les écrits des historiens japonais Shirakawa Jirō and Kokubu Tanenori
↑ Liu, Li (1999), "Who were the ancestors? The origins of Chinese ancestral culture and racial myths", Antiquity 73 (281)p. 608-609
↑ Site officiel de Huangdiling [archive]
↑ Sautman 1997, p. 79–80.
↑ Frank Dikötter The construction of racial identities in China and Japan: historical and contemporary perspectives, 1997, University of Hawaii Press, p. 80 (ISBN 0-8248-1919-5)
↑ Schoenhals, Michael (2008), "Abandoned or Merely Lost in Translation?", Inner Asia 10, 121-22.
↑ a et b Chinapost.com.tw, "President Ma pays homage in person to the Yellow Emperor." [archive]
↑ Tan, Zhong 譚中 (1er mai 2009), "Cong Ma Yingjiu 'yaoji Huangdi ling' kan Zhongguo shengcun shizhi 從馬英九「遙祭黃帝陵」看中國生存實質", Haixia pinglun 海峽評論 221: 40–44
↑ Isabelle Robinet Taoism Growth of a Religion, Stanford University Press, 1997, p. 46-48
↑ site officiel des cérémonies à Huangdiling [archive]
↑ article (28-6-2006) sur Xinhuanet [archive]
↑ Mungello, David E. (1989) [1985], Curious Land: Jesuit Accommodation and the Origins of Sinology, Honolulu: University of Hawai'i Press, (ISBN 0-8248-1219-0) p. 132.
↑ a et b Wilkinson, Endymion (2000), Chinese History: A Manual. Revised and enlarged, Cambridge (MA) and London: Harvard University Asia Center, (ISBN 0-674-00247-4), 2000, p. 184–85
↑ Kaske, Elizabeth (2008), The Politics of Language in Chinese Education, 1895–1919, Leiden: Brill, p 345 (ISBN 978-90-04-16367-6)
↑ Ces "années de la république" (民國年 minguo X nian) sont encore en usage à Taïwan parallèlement au décompte grégorien.

Voir aussi
Articles connexes

Mythologie chinoise
Sanhuangwudi : les Trois augustes souverains et les Cinq empereurs
Taoïsme
Huanglao
Dragon chinois

Bibliographie

Ivan P. Kamenarović, La Chine classique, Belles Lettres, coll. « Guide des civilisations », 2002 ;
Serge Papillon, « Influences tokhariennes sur la mythologie chinoise [archive] », Sino-Platonic Papers, May 2004, 136.
(en) Barry Sautman, « Myths of Descent, Racial Nationalism and Ethnic Minorities in the People's Republic of China », dans Frank Dikötter, The Construction of Racial Identities in China and Japan: Historical and Contemporary Perspectives, Honolulu, University of Hawai'i Press, 1997 (ISBN 962-209-443-0, lire en ligne [archive]), p. 75–95.

Taoïsme
Personnalités Lao Tseu • Zhuangzi • Lie Yukou • Zhang Daoling • Zhang Jue • Ge Hong • Chen Tuan
Notions et pratiques Taijitu • Taiji • Tao • Yin yang • De (Te) • Wuji • Wu wei • Ziran • Xian • Wu Xing • Qi
Divinités Huit immortels • Trois Purs • Guan Yu • Empereur jaune • Empereur de jade • Reine-mère de l'Ouest • Hongjun Laozu • Li Hong
Courants La voie des Immortels • La voie Huang-Lao • La Voie de la grande paix • Premiers Maîtres célestes • Nouveaux Maîtres célestes • Maîtres célestes Zhengyi • La voie de la Pureté suprême • La voie du Joyau magique • École alchimique du Nord • École alchimique du Sud • La Voie de la Complète Réalisation
Textes Dao De Jing • Zhuangzi • Wenzi • Lie Zi • Daozang • Yi Jing

RAPPORT
DE
Y'BECCA
SOUS
L’ÉGIDE
DE
TAY
La chouette effraie
Revenir en haut Aller en bas
http://www.atelier-yannistignard.com
yanis la chouette




Nombre de messages : 15756
Localisation : http://yanis.tignard.free.fr/
Date d'inscription : 09/11/2005

LA PEUR, LE HORLA, L'INFINI, LE TIBET ET LE BERCEAU. Empty
MessageSujet: Re: LA PEUR, LE HORLA, L'INFINI, LE TIBET ET LE BERCEAU.   LA PEUR, LE HORLA, L'INFINI, LE TIBET ET LE BERCEAU. EmptyLun 8 Jan à 4:16


SYMBOLIQUE DU LOUP

Publié le 14 janvier 2015 par Eric Merlin
SYMBOLIQUE DU LOUP

SYMBOLIQUE DU LOUP

Beaucoup d’entre vous ont entendu l’appel du loup. Je ressens qu’il appelle beaucoup de gens, comme si quelque chose se réveillait. Je vais vous expliquer ici ce que représente le loup.

Le loup est très proche de l’être humain. Comme nous, le loup a des liens familiaux très puissants tout en gardant son désir d’individualisme. Il est fidèle comme le chien, c’est son ancêtre d’ailleurs de 100 000 ans.

Au sein de la grande nation des étoiles, Sirius, l’étoile du chien, évoque le loup céleste. Selon une légende amérindienne, c’est dans cette étoile que se situe le lieu originel de nos maîtres des temps anciens. Dans l’antiquité, les Egyptiens plaçaient la maison des dieux dans cet astre. Les Dogons d’Afrique croient encore actuellement à ce mythe. Les Amérindiens adoptent le clan des loups comme leur maître. Dans les totems, le loup est le symbole de notre maître intérieur.

Le loup est relié à la lune. Sa médecine apporte des idées nouvelles et favorise l’émergence du pouvoir qui réside en chacun de nous. Le loup aide les enfants de la Terre à comprendre le Grand Mystère de la vie.

Le loup est synonyme de sauvagerie et la louve de débauche. Mais le langage des symboles interprète ces animaux, on s’en doute, d’une façon infiniment plus complexe, du fait, tout d’abord, qu’à l’instar de tout autre vecteur symbolique, ils peuvent être valorisés positivement autant que négativement. Positif apparaît le symbolisme du loup si l’on remarque qu’il voit la nuit. Il devient alors symbole de lumière, héros guerrier, ancêtre mythique. C’est la signification chez les Nordiques et chez les Grecs où il est attribué à Belen ou à Appollon.

Le créateur des dynasties chinoise et mongole est le loup bleu céleste. Sa force et son ardeur au combat en font une allégorie que les peuples turcs perpétueront jusque dans l’histoire contemporaine, puisque Mustapha Kemal avait reçu de ses partisans le surnom de loup gris.

Les peuples de la Prairie nord-américaine semblent avoir interprété de la même façon la signification symbolique de cet animal : je suis le loup solitaire, je rôde en maints pays, dit un champ de guerre des Indiens de la Prairie.

La Chine connaît également un loup céleste (l’étoile Sirius) qui est le gardien du Palais Céleste (la Grande Ourse). Ce caractère polaire se retrouve dans l’attribution du loup au nord. On remarque toutefois que ce rôle de gardien fait place à l’aspect féroce de l’animal : ainsi, dans certaines régions du Japon, l’invoque-t-on comme protecteur contre les autres animaux sauvages. Il évoque une idée de force contenue, se dépensant avec fureur, même sans discernement.

La louve de Romulus et Remus est-elle non pas solaire et céleste, mais terrienne sinon chtonienne. Ainsi, dans un cas comme dans l’autre, cet animal reste associé à l’idée de fécondité.

Au Kamtchatka, à la fête annuelle d’octobre, on fait une image du loup en foin et on la conserve un an pour que le loup épouse les filles du village ; chez les Samoyèdes, on a recueilli une légende qui met en scène une femme qui vit dans une caverne avec un loup.

Cet aspect chtonien ou infernal du symbole constitue son autre face majeure. Elle semble restée dominante dans le folklore européen.

On la voit déjà apparaître dans la mythologie gréco-latine. C’est la louve de Mormolycé, nourrice de l’Achéron, dont on menace les enfants, exactement comme de nos jours on évoque le grand méchant loup ; c’est le manteau de peau de loup dont se revêt Hadès, maître des Enfers ; les oreilles de loup du dieu de la mort des Etrusques : c’est aussi selon Diodore Osiris ressuscitant sous forme de loup pour aider sa femme et son fils à vaincre son frère méchant.

C’est aussi une des formes données à Zeus à qui on immolait en sacrifice des êtres humains, aux temps où régnait la magie agricole, pour mettre un terme aux sécheresses, aux fléaux naturels de toute sorte. Zeus déversait alors la pluie, fertilisait les champs, dirigeait les vents.

Dans l’imagerie du Moyen-Age européen les sorciers se transforment le plus souvent en loup pour se rendre au Sabbat, tandis que les sorcières, dans les mêmes occasions, portent des jarretelles en peau de loup.

La croyance aux lycanthropes ou loup-garou est attestée depuis l’Antiquité en Europe. C’est une des composantes des croyances européennes, un des aspects sans doute que revêtent les esprits des forêts.

La mythologie scandinave présente spécifiquement le loup comme un dévorateur d’astres. Fenrir, le loup géant, est un des ennemis les plus implacables des dieux. Seule la magie des nains peut arrêter sa course, grâce à un ruban fantastique que nul ne peut rompre ou couper.

Notons pour conclure que ce loup infernal, et surtout sa femelle, incarnation du désir sexuel, constituent un obstacle sur la route du pèlerin musulman en marche vers La Mecque et plus encore sur le chemin de Damas, où elle prend les dimensions de la bête de l’Apocalypse.

Publié dans 11 La voyance

Loup de Chine (Canis lupus filchneri)

Le loup de Chine (Canis lupus filchneri) est l'une des nombreuses sous-espèces de loup gris (Canis lupus) appartenant à la famille des Canidae dans le genre Canis. Ce mammifère carnivore fut identifié comme une sous-espèce de loup en 1908 par le zoologiste allemand Paul Matschie. Très proche du loup de Mongolie (Canis lupus chanco), le loup de Chine est souvent considéré comme étant la même sous-espèce que ce dernier. La classification actuelle de l'ITIS accepte la dénomination Canis lupus filchneri comme étant une sous-espèce distincte de loup gris.


Du fait de la confusion entre les deux sous-espèces, il n'existe que des bribes d'informations sur le loup de Chine qui malheureusement demandent à être vérifiées. La répartition actuelle de ce canidé se situerait au nord de la Chine dans la région de Gansu. En Chine, le loup est une espèce protégée. Celui qui veut les chasser doit obtenir un permis, car le fait de tuer un loup peut conduire tout droit à la prison.

Actuellement, malgré quelques recherches, il n'existe aucune photo du loup de Chine sur le net. Si une personne généreuse avait en sa possession une photographie ou des informations sur ce loup et que vous êtes prêt à les partager, vous pouvez prendre contact avec le webmaster via le lien contact situé en bas du site. Je vous en remercie d'avance.

lCLASSIFICATION

Fiche d'identité Nom commun Loup de Chine
English name Chinese wolf
Règne Animalia
Embranchement Chordata
Sous-embranchement Vertebrata
Classe Mammalia
Sous-classe Theria
Infra-classe Eutheria
Ordre Carnivora
Sous-ordre Caniformia
Famille Canidae
Genre Canis
Espèce Loup gris
Nom binominal Canis lupus filchneri
Décrit par Paul Matschie
Date 1908

Loup d'Arabie (Canis lupus arabs)

Le loup d'Arabie (Canis lupus arabs), ou loup arabe, est une sous-espèce de loup gris (Canis lupus) que l'on trouvait autrefois dans toute la péninsule arabique. Aujourd'hui, on ne le retrouve plus que dans de petites poches dans le Sud Israël, dans le sud et l'ouest de l'Irak, en Oman, au Yémen, en Jordanie, en Arabie Saoudite, et probablement dans certaines régions de la péninsule du Sinaï en Égypte.

DESCRIPTION

Le loup d'Arabie est la plus petite et peut-être la plus mal connue des sous-espèces de loup. Il pèse environ 18 kg et mesure 66 cm au garrot.

Son pelage clair facilite le camouflage dans le désert. Sa fourrure, très mince, est adaptée aux dunes d'Arabie, l'une des régions les plus chaudes de la planète. Ses oreilles sont assez grandes par rapport à celles des loups plus nordiques, ce qui améliore l'ouïe, mais permet aussi d'évacuer la chaleur et donc rafraîchir l'animal.

Canis lupus arabs
Canis lupus arabs

HABITAT

Le loup d'Arabie occupe l'ensemble de la péninsule arabique et on a récemment aperçu des loups dans des zones protégées proches de la frontière irako-jordanienne. Certains spécialistes estiment que les loups du sud d'Israël appartiennent à la sous-espèce Canis lupus arabs.

Canis lupus arabs distribution
Carte de répartition du loup d'Arabie

ALIMENTATION

Dans le désert, les animaux domestiques ou sauvages sont obligés de vivre près des rares points d'eau, ce qui donne au loup l'occasion de chasser aussi bien le bétail que les lièvres, les rongeurs ou les ongulés sauvages.

Le loup d'Arabie explore également les décharges d'ordures ménagères et se nourrit parfois d'animaux tués sur les routes, ainsi que de carcasses de bétail.

Loup du désert
Le loup du désert

REPRODUCTION

La saison des amours a lieu en janvier et en février. Les naissances surviennent deux mois plus tard par portées de cinq ou six louveteaux. Ces loups du désert ne semblent pas manifester l'esprit d'équipe de la meute. On les voit plutôt se déplacer en solitaire ou en couple.

Loup d'Arabie 01
Louve et louveteau arabe

ANIMAL NOCTURNE

Au plus chaud du jour, le loup creuse un trou pour s'enterrer dans le sable plus frais. Il est de moeurs essentiellement nocturne, sauf pendant les mois d'hiver, quand il fait moins chaud et on le voit plus souvent pendant la journée.

Loup gris d'Arabie
Le loup gris d'Arabie

EFFECTIFS

Le premier inventaire des loups d'Arabie a été effectué par des spécialistes à la fin de l'année 1991. Les premiers résultats indiquent que la population serait stable et largement répartie. Les effectifs se situent entre 600 et 700 spécimens.

Loup gris d'Israël
Le loup gris d'Israël

MENACES

Les mammifères du désert d'Arabie, en particulier les prédateurs, ont subi une baisse spectaculaire de leurs populations au cours des dernières décennies. Ils ont été abattus, piégés, empoisonnés et massacrés par tous les moyens. Aujourd'hui la chasse aux prédateurs a été interdite, mais les activités humaines ont gravement endommagé les habitats naturels et les chances de survie de certaines d'entre elles semblent fortement compromises. Le désert des Émirats Arabes Unis a lui-même connu des extinctions locales d'espèces qui parcouraient autrefois ces vastes territoires sauvages à travers son désert aride. Parmi ceux-ci, on pourrait citer le loup d'Arabie, qui n'a pas été vu à l'état sauvage dans ce pays depuis les années 1980. Pour le voir dans les Émirats Arabes Unis, on doit se rendre au Sharjah Wildlife Center.

Les agriculteurs et les bergers ont toujours ressenti une vive animosité envers le loup parce qu'il s'attaque au bétail. Les massacres perpétrés en représailles par les agriculteurs sont encore pratiqués de nos jours pour tuer le plus de loups possible. Les conditions désertiques forcent les animaux sauvages et domestiques à vivre à proximité des ressources limitées en eau. Étant un opportuniste, le loup d'Arabie a autant de chances de se nourrir de bétail que de lièvres sauvages, de rongeurs ou d'ongulés. À savoir également que l'hybridation avec les chiens sauvages est également une des grandes menaces qui pèse sur la survie de l'espèce. Les yeux du loup d'Arabie pur sont jaunes avec des pupilles noires. Malheureusement, on en trouve beaucoup aux yeux bruns, un signe certain que ce sont des hybrides.

Au bord de la Mer Rouge en Éthiopie, le loup d'Éthiopie (également connu sous le nom de chacal Simien ou loup d'Abyssinie) est affligé par la rage. Le WWF met en garde qu'une épidémie de rage dans la partie sud-est de l'Éthiopie menace la survie de ce membre le plus en danger de la famille des canidés dans le monde. Au moins trente spécimens sont morts en 2003 depuis que la maladie a éclaté. Depuis que le premier décès a été signalé, les écologistes ont isolé les loups touchés par le fléau et ont commencé un programme de vaccination pour tenter de contenir l'épidémie.

Le loup d’Éthiopie est déjà sous la menace d'un conflit homme/faune. Leur habitat naturel est érodé chaque jour un peu plus par une démographie grandissante et est souvent tué par les populations locales vivant près du parc national qui les perçoivent comme une menace pour eux-mêmes et leur bétail.

"Si nous voulons sauver le loup d'Éthiopie de l'extinction, nous devons trouver une solution permanente à ce récent afflux de colons illégaux dans le parc national", a déclaré le Dr Ermias Bekele, coordonnateur du projet du WWF. "Nous devons également nous assurer que les chiens des colons ne se reproduisent pas avec les loups, érodant leurs génétiques uniques. Ces chiens doivent aussi être vaccinés et stérilisés pour arrêter la propagation de la rage." (article traduit en français du site AME info).

Loup d'Arabie 03
Gros plan du loup d'Arabie

CONSERVATION

Malgré l'inventaire satisfaisant de 1991, l'avenir du loup d'Arabie n'est pas assuré. Sa présence est très mal acceptée par les paysans et les bergers qui le tirent à vue ou l'empoisonnent à la première occasion. De nos jours encore, les bergers pendent des carcasses de loup aux arbres ou aux poteaux pour se venger de ce prédateur qu'ils accusent de décimer leurs troupeaux. Les chiffres des dégâts causés sont rares et aucune réglementation ne prévoit de compensations.

La commission nationale pour la préservation de la faune et de la flore sauvage et pour le développement de l'Arabie Saoudite essaie actuellement d'inscrire le loup sur la liste des espèces menacées, ce qui entraînerait la mise sur pied d'un plan de gestion pour en assurer son maintien.

Loup d'Arabie 02
Loup d'Arabie en captivité

VIDÉO

Encore plus de vidéos de Manimalworld Phenyx

CLASSIFICATION

Fiche d'identité Nom commun Loup d'Arabie
English name Arabian wolf
Español nombre Lobo árabe
Règne Animalia
Embranchement Chordata
Sous-embranchement Vertebrata
Classe Mammalia
Sous-classe Theria
Infra-classe Eutheria
Ordre Carnivora
Sous-ordre Caniformia
Famille Canidae
Genre Canis
Espèce Loup gris
Nom binominal Canis lupus arabs
Décrit par Reginald Innes Pocock
Date 1934

Les trois augustes et les cinq empereurs (三皇五帝, pinyin : sān huáng wǔ dì) sont les dieux et rois légendaires qui auraient régné en Chine avant la dynastie Xia.

Les sinogrammes peuvent signifier :

三 (sān) désigne le chiffre « trois »
皇 (huáng) désigne l'idée « empereur/dieu »

on retrouve 王 désignant le « roi » avec la clef 白 désignant le « blanc », la « pureté », la « clarté », originellement 自 désignant « soi-même »

五 (wǔ) désigne le chiffre « cinq »
帝 (dì) désigne l'idée « roi/dieu »

avec 上 désignant le « haut », le « supérieur » et 朿 cì au rôle phonétique

Les titres huáng et dì, traduits habituellement par « auguste » et « empereur », ont pu à l’origine être réservés aux divinités, car ils ne désignent pas les souverains historiques dans les textes antérieurs à l'empire ; ceux-ci sont appelés wáng (roi, 王), gōng (duc, 公) etc. Qin Shihuang fut le premier à les combiner pour former huángdì (皇帝), « empereur », repris par la suite par tous les souverains chinois.

Les trois augustes et les cinq empereurs appartiennent à une mythologie à laquelle bien peu de Chinois croient actuellement, mais de grands historiens comme Sima Qian l'ont évoquée aussi sérieusement que des faits réels. Ils sont connus par des mentions fragmentaires et parfois contradictoires dans les textes de l’antiquité et surtout des ouvrages de l’époque Hàn. Les historiens modernes pensent qu’ils sont le résultat de la fusion de personnes réelles, anciens chefs d’ethnies, et de personnages mythologiques. Ils sont représentés comme des civilisateurs utilisant leur sagesse et leurs pouvoirs dans le but d'améliorer la vie des hommes. Certains sont devenus à partir des Hàn des dieux taoïstes (Huángdì et dans une moindre mesure Fúxī, Nǚwā et Shénnóng). Huangdi a été choisi comme modèle du souverain idéal par le courant philosophique huanglao né pendant les Royaumes combattants.

Bien que les sources s’accordent sur l’antériorité des trois augustes par rapport aux cinq empereurs, elles proposent des versions différentes de chaque groupe.

Sommaire

1 Les trois augustes
1.1 Autres listes
2 Les cinq empereurs
2.1 Autres listes
3 Voir aussi

Les trois augustes

Selon la légende, le monde chinois serait né d'un œuf. De son éclosion serait né le ciel rond, la terre carrée et un géant nommé Pangu, accompagné d'un dragon, d'un phénix, d'une licorne et d'une tortue. Lorsque Pangu mourut, de ses yeux seraient nés le soleil et la lune, de son sang l'eau des rivières et des mers, de son souffle, le vent et les nuages et de sa voix le tonnerre. Enfin, de ses parasites seraient nés les ancêtres des êtres humains dont 3 ancêtres aux pouvoirs surnaturels : les trois augustes.

Dans le chapitre Augustes et Hégémons de son Traité des coutumes (Fengsutong-Huangbapian 風俗通-皇霸篇), Ying Shao (應劭) des Han orientaux récapitule les différentes listes des trois augustes :  

Selon les chapitres Yùndǒushù (運斗樞) et Yuánmìngbāo (元命苞) des Annales des Printemps et des Automnes, ainsi que la version du Shiji « rectifiée » par Sima Zhen (司馬貞) de la dynastie Tang, ce sont Fuxi, Nuwa et Shennong.

Fúxī (伏羲), qui possédait une tête humaine, un corps d'animal et une queue de serpent ; il était censé avoir inventé les fondements de l'écriture chinoise, le calendrier, l'utilisation des métaux et aurait organisé l'élevage, la pêche et la construction des maisons (-2852/-2820). Il peut prendre l'apparence d'un homme, d'un serpent, d'une tortue ou d'un dragon.
Nǚwā (女媧/女娲), sa sœur, qui aurait réparé le ciel à la suite de la guerre entre Gònggōng (共工) dieu des eaux et Zhùróng (祝融) dieu du feu. Elle aurait aussi créé l'humanité en modelant des statuettes d'argile. Elle peut prendre toutes les apparences possibles.
Shénnóng (神農 / 神农) (le Divin Laboureur) aurait inventé l'agriculture/la charrue, découvert les plantes médicinales et le thé (-2820/-2798).

Autres listes

Suiren (燧人) Fuxi, Shennong.

Cette version, qui a l’approbation de Ying Shao, est proposée par le Shangshu dazhuan (尚書大傳), commentaire Han du Classique des documents, le Baihu tongyi (白虎通義) de Ban Gu, le chapitre Hanwenjia (禮含文嘉) du commentaire ésotérique du Liji (époque Han).

Fuxi, Zhurong, Shennong.

Cette version se trouve dans le chapitre Yiji du Liji (禮記-諡記) et le Baihu tongyi qui propose deux choix.

Fuxi, Shennong, Huangdi

Version proposée par Kong Anguo (孔安國) des Han dans sa préface du Classique des documents et par Huang Fumi (皇甫謐) des Jin occidentaux dans son Histoire des empereurs et des rois (Diwang shiji 帝王世紀).

Fuxi, Shennong, Gonggong
Augustes du ciel, de la terre et de l’homme (respectivement : tianhuang 天皇, dihuang 地皇, renhuang 人皇 ou taihuang 泰皇) qui régnèrent respectivement 18 000, 11 000 et 45 600 ans.

Version du Shiji. Certaines écoles taoïstes imagineront neuf augustes, trois originels, trois moyens, trois postérieurs, ces derniers étant Fuxi, Nüwa et Shennong.

Fúxī et Nǚwā sont parfois considérés comme des symboles du yáng (principe mâle) et du yīn (principe femelle).
Les cinq empereurs

Les cinq empereurs (Di) étaient des dirigeants légendaires moralement irréprochables.

La version la plus courante est celle du Shiji, du Shiben (世本) et du Dadaiji (大戴記) (une des versions du Liji) :

Huángdì (黄帝) (-2698/-2597), l'empereur jaune, le plus connu, qui aurait, entre autres, mis en place l'administration chinoise, développé l'écriture, inventé l'acupuncture
Zhuanxu (颛顼) (-2597/-2435)
Ku (帝喾) (-2435/-2357)
Yáo (堯/尧) (-2357/-2255)
Shùn (舜) (-2255/-2205)

Par la suite, Yǔ le Grand (大禹, Dà Yǔ) fut le fondateur légendaire de la dynastie Xia, qui aurait réussi à contrôler les crues du fleuve grâce à un système de canaux.
Autres listes

Shaohao, Zhuanxu, Ku, Yao, Shun.

Version donnée par Kong Anguo (孔安國) des Han dans sa préface du Classique des documents et Huang Fumi (皇甫謐) des Jin occidentaux dans l'Histoire des empereurs et des rois (帝王世紀)

Taihao (太昊/太皞), Yandi (炎帝) (ou Chidi (赤帝), empereur rouge), Huangdi, Shaohao (少昊/少皞), Zhuanxu.

Cette version est proposée dans le chapitre Calendrier du Liji (禮記‧月令) et par Wang Yi (王逸) des Han orientaux dans son commentaire du chapitre Xiyong des Chants de Chu (楚辭‧惜誦) ; il y lie chaque empereur à un point cardinal, selon la théorie des cinq éléments ; dans l’ordre : Est-Sud-Centre-Ouest-Nord

Huangdi, Shaohao, Zhuanxu, Ku, Yao
Fuxi, Shennong, Huangdi, Yao, Shun

Note : il ne faut pas confondre Huángdì 黄帝 « l'empereur jaune » (XXVIe siècle av. J.-C.) avec Huángdì 皇帝 qui signifie « empereur » et qui a été utilisé pour la première fois par Qin Shi Huangdi au IIIe siècle av. J.-C.
Voir aussi

Mythologie chinoise | Shangdi

[masquer]
v · m
Histoire de la Chine
Histoire mythique Trois augustes et cinq empereurs · Xia (2070-1600 av. J.-C.)
IIe et Ier millénaires av. J.-C. Shang (1600-1046 av. J.-C.) · Zhou (1046-256 av. J.-C.) : Zhou de l'Ouest (1046-771 av. J.-C.) · Printemps et Automnes (VIIIe-Ve siècle av. J.-C.) · Royaumes combattants (Ve siècle-221 av. J.-C.) · Qin (221-206 av. J.-C.) · Han occidentaux (206 av. J.-C. – 9 ap. J.-C.)
Ier millénaire ap. J.-C. Han occidentaux (206 av. J.-C. – 9 ap. J.-C.) · Xin (9-23) · Han orientaux (23-220) · Trois Royaumes (220-280) · Jin (265-420) : Jin de l'Ouest (265-317) · Jin de l'Est (317-420) · Seize Royaumes (Nord, 304-439) · Dynasties du Nord et du Sud (420-589) · Sui (581-618) · Tang (618-690 et 705-907) · Zhou (690-705) · Cinq Dynasties et Dix Royaumes (907-960) · Liao (Nord, 916-1125) · Song (960-1279)
IIe millénaire ap. J.-C. Liao (Chine du Nord, 916-1125) · Song (960-1279) · Xia occidentaux (Nord-Ouest, 1038-1227) · Jin (Nord, 1115-1234) · Yuan (1271-1368) · Ming (1368-1644) · Qing (1644-1912) · République de Chine (depuis 1912, aujourd'hui uniquement à Taiwan) · République populaire de Chine (depuis 1949)


TIGNARD YANIS @TIGNARDYANIS 5 s il y a 5 secondes
En réponse à @chinafrance @Elysee @EmmanuelMacron
LA CHEVELURE - Guy de Maupassant
https://www.youtube.com/watch?v=Ok4ll2caz8g
Les trois augustes et les cinq empereurs (三皇五帝, pinyin : sān huáng wǔ dì)
sont les dieux et rois légendaires qui auraient régné en Chine
avant la dynastie Xia.
皇 (huáng) désigne l'idée.
La lignée des dalaï-lamas.
Y

RAPPORT DU
CITOYEN TIGNARD YANIS
SOUS L’ÉGIDE DE
WASHINGTON.
Revenir en haut Aller en bas
http://www.atelier-yannistignard.com
yanis la chouette




Nombre de messages : 15756
Localisation : http://yanis.tignard.free.fr/
Date d'inscription : 09/11/2005

LA PEUR, LE HORLA, L'INFINI, LE TIBET ET LE BERCEAU. Empty
MessageSujet: Re: LA PEUR, LE HORLA, L'INFINI, LE TIBET ET LE BERCEAU.   LA PEUR, LE HORLA, L'INFINI, LE TIBET ET LE BERCEAU. EmptyLun 8 Jan à 4:21



"J'aimerais savoir peindre un cri comme Bacon, ou bien la peur, ce quelque chose qui me fige et me rend si vulnérable. Peindre la peur si précisément que je puisse la toucher, et ainsi la rendre inopérante, l'effacer, l'annuler de ma vie."
Citation de Tahar Ben Jelloun ; Le bonheur conjugal (2012)

"Rien de plus encombrant que les gens qui ont toujours peur de déranger."
Citation de Grégoire Lacroix ; Les euphorismes de Grégoire (2006)

"C'est en cachant soigneusement que l'on a peur que l'on parvient à devenir courageux ; on n'a nul besoin, pour cela, de mentir ; il ne faut que se taire et se contraindre. Si l'on a peur du tonnerre, il ne faut pas le dire, et ne donner aucun signe de frayeur, et se conduire ainsi dans les autres choses ; si un enfant se conduit ainsi, il deviendra très courageux."
Citation de Félicité de Genlis ; Les pensées et maximes détachées (1801)

"Il faut avoir plus peur de sa vie que de sa mort."
Citation de Anne Barratin ; De toutes les paroisses (1913)

"Les meilleures raisons ne touchent pas l'esprit de ceux qui ont peur."
Citation de Pierre-Claude-Victor Boiste ; Le dictionnaire universel (1800)

"Le plus sûr dans la peur est d'avancer."
Citation de Antoine Claude Gabriel Jobert ; Le trésor de pensées (1852)

"La peur aggrave le mal sans y remédier."
Citation de Antoine Claude Gabriel Jobert ; Le trésor de pensées (1852)

"Lorsqu'on a peur de tout et qu'on doute de tout, on se pousse soi-même vers la tombe."
Citation de Henri-Frédéric Amiel ; Journal intime, le 3 août 1872.

"Ceux qui ont peur d'être méprisés sentent un peu qu'ils le méritent."
Citation de François Salvat de Montfort ; Vasconiana ou recueil des bons mots (1708)

"Combien de gens sacrifient la peur à la peur, et font de leur honte un masque de valeur ?"
Citation de François Salvat de Montfort ; Vasconiana ou recueil des bons mots (1708)

"Quand le merle voit les vendangeurs entrer dans la vigne, il s'étonne surtout de les voir qui n'ont pas, comme lui, peur de l'épouvantail."
Citation de Jules Renard ; Journal du 9 mai 1894.

"Quand on n'a pas peur de ses ennemis, on se résout difficilement à s'en défier."
Citation de Émile de Girardin ; Pensées et maximes (1867)

"De tous les dangers, le plus grand et le plus réel, c'est la peur."
Citation de Émile de Girardin ; Pensées et maximes (1867)

"Tout fait peur à l'homme peureux, même son ombre."
Citation de Joseph Michel Antoine Servan ; Extrait d'un portefeuille (1807)

"La conscience flagelle les mauvaises actions ; toujours craindre, toujours s'alarmer, est le propre des coupables. La bonne conscience cherche le jour et les regards ; le méchant a peur des ténèbres mêmes."
Citation de Ambroise Rendu ; Traité de morale (1834)

"La peur est un élément social, un moyen de succès pour ceux qui ne baissent les yeux sous le regard de personne."
Citation de Honoré de Balzac ; Le contrat de mariage (1835)

"Tenons-nous prêts à tout événement, et la fortune n'aura point de prises sur nous. Le malheur n'est fort que de notre faiblesse, il ne fait du mal qu'à ceux qui ont peur de lui."
Citation de Alfred Auguste Pilavoine ; Pensées, mélanges et poésies (1845)

"Il est une lâcheté plus grande encore que celle d'avoir peur d'autrui, c'est de se mettre, à force de crimes, à l'abri de la peur que l'on inspire."
Citation de Alfred Auguste Pilavoine ; Pensées, mélanges et poésies (1845)

"Riches, n'ayez pas peur de l'ingratitude, les ingrats ne font du mal qu'à eux-mêmes."
Citation de Alfred Auguste Pilavoine ; Pensées, mélanges et poésies (1845)

"À voir l'homme rétrécir de plus en plus son horizon, on dirait qu'il a peur de sa petitesse ; il s'emprisonne dans un cercle étroit, afin de paraître plus grand à ses propres yeux."
Citation de Alfred Auguste Pilavoine ; Pensées, mélanges et poésies (1845)

"La colère naît d'une peur qu'on veut faire changer de maître."
Citation de Robert Sabatier ; Le livre de la déraison souriante (1991)

"Vieillir, c'est avoir peur de vieillir."
Citation de Robert Sabatier ; Le livre de la déraison souriante (1991)

"L'audace et la peur sont des conseillers imprudents."
Citation de Platon ; Timée - IVe s. av. J.-C.

"Il n'est pas de passion plus contagieuse comme celle de la peur."
Citation de Michel de Montaigne ; Essais (1580)

"Mon angoisse, c'est la peur ; la peur de souffrir, la peur d'être trompé, la peur de la destinée, la peur de la peine, la peur de la mort. Et la cause de ma peur ? C'est la défiance."
Citation de Henri-Frédéric Amiel ; Fragments d'un journal intime (1821-1881)



"Le poltron devant lui voit des périls sans nombre, et lorsqu'il n'en voit pas, il a peur de son ombre."
Citation de Publilius Syrus ; Sentences - Ier s. av. J.-C.

"La peur est la plus terrible des passions, parce qu'elle fait ses premiers efforts contre la raison, elle paralyse le cœur et l'esprit."
Citation de Antoine de Rivarol ; Pensées inédites de Rivarol (1836)

"La témérité va sans armes, et la poitrine ouverte au-devant de qui veut l’attaquer ; le courage va au-devant, mais bien armé pour se défendre ; la fermeté attend le péril et le combat ; la prudence le prévient et passe à côté ; tandis que la peur se jette à genoux, et reçoit plus infailliblement le coup par terre."
Citation de Joseph Michel Antoine Servan ; Extrait d'un portefeuille (1807)

"La peur est un microscope qui grossit le danger."
Citation de Jean Louis Auguste Commerson ; Petite encyclopédie bouffonne (1860)

"Plaignons le pauvre esprit habile à se forger, les chimériques peurs d'un prétendu danger."
Citation de Publilius Syrus ; Sentences - Ier s. av. J.-C.

"Toutes les passions cherchent ce qui les nourrit : la peur aime l'idée du danger."
Citation de Joseph Joubert ; Pensées et maximes (1838)

"Il est des hommes qui paraissent plus grands que les autres dans le danger ; ce n'est pas que leur taille ait changé, c'est parce que la peur a tout rapetissé autour d'eux."
Citation de Chauvot de Beauchêne ; Maximes, réflexions et pensées diverses (1819)

"La peur est plus persuasive que la raison."
Citation de Louis-Philippe de Ségur ; Pensées et maximes (1823)

"La peur des femmes est toujours accompagnée d'une avide curiosité."
Citation de George Sand ; Le beau Laurence (1870)

"La peur est, avec l'amour, la plus puissante des émotions humaines."
Citation de Paul Morand ; Rond-point des Champs-Elysées (1935)

"La peur a détruit plus de choses en ce monde que la joie n'en a créées."
Citation de Paul Morand ; Éloge du repos (1937)

"La peur est le commencement de la sagesse."
Citation de François Mauriac ; Thérèse Desqueyroux (1927)

"La peur, c'est l'enfant en nous qui panique."
Citation de Tahar Ben Jelloun ; L'auberge des pauvres (1997)

"Ce n'est point par la peur, c'est à force d'audace, qu'on parvient à monter à la première place."
Citation de Publilius Syrus ; Sentences - Ier s. av. J.-C.

"La peur est ce qui gronde dans le courage ; la peur est ce qui pousse le courage au delà du but."
Citation de Alain ; Les idées et les âges (1927)

"Tout devient inintelligible pour celui qui a peur des idées."
Citation de Johann Wolfgang von Goethe ; Maximes et réflexions (1749-1832)

"Souvent la peur d'un mal nous conduit dans un pire."
Citation de Nicolas Boileau ; L'art poétique (1674)
Revenir en haut Aller en bas
http://www.atelier-yannistignard.com
Contenu sponsorisé





LA PEUR, LE HORLA, L'INFINI, LE TIBET ET LE BERCEAU. Empty
MessageSujet: Re: LA PEUR, LE HORLA, L'INFINI, LE TIBET ET LE BERCEAU.   LA PEUR, LE HORLA, L'INFINI, LE TIBET ET LE BERCEAU. Empty

Revenir en haut Aller en bas
 
LA PEUR, LE HORLA, L'INFINI, LE TIBET ET LE BERCEAU.
Revenir en haut 
Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Le clans des mouettes :: Le clans des mouettes-
Sauter vers: