UN ARBRE QUI MÉRITE SA RÉPUBLIQUE DANS LA LÉGENDE DE L'ARBRE-ROI DEVENUE LA RÉPUBLIQUE DE L'OLIVIER ET Y'BECCA. TAY
Hêtre ou fayard, faou, fouteau, Fagus sylvatica
arbre de la famille des Fagacées car le fruit est maintenu dans une "cupule"
(Châtaignier, Chêne, Hêtre)
Étymologie : le mot "hêtre" est un nom germanique apparu au XIIIe siècle. "Fayard" vient du latin "fagus", qui a aussi donné Fau, Fou, Le Faouet, La Fage, fouet, fouine. Le Hêtre était inconnu des Grecs. La forêt de hêtres est une hêtraie.
Origine : Europe centrale.
Espèces :
Hêtre hétérophylle (feuilles laciniées), Fagus sylvatica asplenifolia.
Hêtre du Chili, Nothofagus antarctica (petites feuilles).
Hêtre d'Orient, Fagus orientalis, dont la feuille se distingue de celle du Hêtre fayard, par un pétiole plus long, une base en V, et l'absence de poils sur le bord du limbe.
Hêtre américain, Fagus grandifolia, qui a des feuilles un peu plus longues (12 cm contre 10 cm chez son cousin européen), mais surtout, elles sont bordées de grande dents pointues (un peu comme le châtaignier).
Très plastique, le hêtre a permis de nombreux cultivars (variétés horticoles) aux feuilles particulières :
- Hêtre pourpre (feuilles pourpre),
- Hêtre à feuilles de chêne,
- Hêtre doré pleureur,
- Hêtre de Spath, Fagus sylvatica Zlatia. Il a la particularité de porter des feuilles de couleur jaune, en été, qui virent au vert puis au brun à l'automne.
Habitat : Le Hêtre est assez indifférent à la nature du sol, calcaire ou siliceux, riche ou pauvre. Essence d'ombre, le Hêtre produit un feuillage dense qui assombrit le sous-bois et freine son développement. Il a besoin d'humidité atmosphérique mais il craint les sols trop humides. Il est sensible aux grands froids et aux fortes chaleurs. Le Hêtre prospère en plaine, dans la partie Nord de la France, notamment en Normandie. Au Sud de la Loire, il est présent en montagne : dans le Massif central et les Pyrénées occidentales notamment. En montagne, il voisine le Sapin, jusqu'à 1700 mètres d'altitude. Le Hêtre couvre 9% de la forêt française, derrière le chêne et le pin sylvestre (voir le graphique de répartition de la forêt française).
Rusticité : zone 6 (le Hêtre supporte des températures minimales moyennes de -20° C.)
Durée de vie du hêtre commun : 300 ans. Des exemplaires rares sont répertoriés comme ayant atteint 1000 ans (dans la Marne).
Port (arbre isolé) : houppier ovoïde. Les branches sont plagiotropes (elles poussent à l'horizontale).
Racines : superficielles. Une tempête peut faire vaciller les hêtres de grandes tailles.
Taille maximale : 30-40 m (Hêtre commun et Hêtre d'Orient). Son diamètre atteint alors 1,5 m.
Croissance : lente. Les arbres à croissance lente se caractérisent par un bois dense et dur.
Écorce mince, lisse (comme des pattes d'éléphant !), gris clair. Tronc cylindrique.
Bois homogène, blanc grisâtre à jaune rougeâtre, et dense. Après la coupe, il se colore en rougeâtre. Il faut le débiter et le sécher sans tarder pour éviter l'attaque de champignons. Le Hêtre poussant sur des terrains calcaires donne un bois de meilleure qualité que celui qui pousse sur de terrains siliceux (bois nerveux à fort retrait).
Feuillage caduc. Feuilles (9 cm) en disposition alterne et distique, en mai. Elles sont pétiolées, ovales, à bords pubescents et ondulés.
Si d'aventure, la feuille du hêtre peut être confondue avec celle du charme, un petit dicton rappelle les différences :
"Le charme d'Adam est d'être à poil" (traduisez : le charme a des dents, le hêtre des poils).
Comme chez les Fagacées, elles sont marcescentes. Couleur vert brillant sur le dessus.
Fleurs : le Hêtre fleurit en avril-mai. Les fleurs mâles, jaunes, en petits chatons pédonculée (3-5 cm) à pilosité velue, et les fleurs femelles, vertes, à court pédoncule, forment des groupes séparés.
Fruits : ce sont des akènes, nommés "faînes", groupés par 3 ou 4 dans une cupule hérissée.
Légendes et traditions : Déesse mère, symbole de la connaissance féminine : associé à Eurynomé (déesse qui créa le monde par la danse et le chant) chez les Grecs, Belisama chez les Celtes, Junon (déesse protectrice des femmes) pour les Romains. Dans l'astrologie celtique, le hêtre est matérialiste, raisonnable, ...
Le Hêtre est décrit dans l'Encyclopédie ou Dictionnaire raisonné des sciences, des arts et des métiers (rédigée entre 1751 et 1772 sous la direction de Diderot).
Littérature : Le dieu Hêtre, poème de Jose Maria de Heredia.
Utilisations :
Du fruit de hêtre (la faîne), on extrait une huile comestible (il faut 50 kg de faîne pour fabriquer 10 l). Mais son enveloppe contient un principe toxique (qui donnent des migraines et des convulsions). De plus, l'huile de faîne se conserve mal. Comme le gland du Chêne, la faîne est appréciée du gibier et des cochons. Autrefois, l'administration forestière accordait le droit de "Panage" autorisant les paysans à mener les porcs en forêt pour y consommer les faînes de hêtres.
Le bois du hêtre est dur, homogène, mais il manque de souplesse. On améliore sa souplesse par chauffage à la vapeur. En "bois debout" (non débité), on en fait les billots pour bouchers. Le bois de hêtre accepte le tournage (jouets, pieds de chaises), la teinture et le polissage. Du fait de son homogénéité, le bois de hêtre était beaucoup utilisé par les boisseliers, tourneurs, fabricants de pièces complexes. On en faisait aussi les anciennes pinces à linge de nos grands-mères, avant l'invasion des polymères. Aujourd'hui, il est exploité en menuiserie (meubles, parquets) à condition d'être séché avec précaution (tendance au retrait). Le hêtre équipe 14 % des meubles fabriqués en France, juste derrière le chêne.
On en fait aussi : des traverses de chemin de fer, des panneaux de particules, de la pâte à papier, des jouets, de la tonnellerie, des manches d'outils. Il peut être déroulé pour les panneaux de contreplaqué.
C'est aussi un excellent bois de chauffage. La flamme est vive et claire. Le charbon est incandescent jusqu'à complète combustion. Le charbon de hêtre était utilisé pour la sidérurgie des minerais.
De son bois, par combustion incomplète, on extrait du goudron, et, par distillation, la "créosote", à l'odeur forte. La créosote sert à traiter les bois extérieurs (poteaux électriques, traverses de chemins de fer), par imprégnation, éventuellement sous vide d'air. Le créosol est une huile extraite de la créosote ; elle est utilisée comme désinfectant des plaies, des caries dentaires.
Les cendres de bois de hêtre entraient dans la composition de savon artisanal.
Le hêtre est un des meilleurs bois, avec le sapin et le genêt, pour fumer les viandes de porc et de boeuf, ou les andouilles de Normandie.
Utilisation médicinale : plante antiseptique, astringente, fébrifuge et diurétique (feuilles, écorce, rameaux).
Autres usages : cure-dents (bourgeons d'hiver secs), bourrage des matelas (feuilles séchées), désinfectant (rameaux).
Particularité : les racines du hêtre sont superficielles. Elles vivent en symbiose avec des champignons qui fournissent des sels nutritifs et reçoivent des hydrates de carbone. D'autre part, l'ombre épaisse qui règne au pied des hêtre empêche le développement du sous-bois.
Maladies : depuis 1980, le hêtre est attaqué par des champignons et des cochenilles. Il souffre également des sécheresses.
Une variété remarquable est le Faux de Verzy :
Fagus sylvatica var tortuosa
Origine : il est naturel dans la forêt de Verzy, au Sud-Est de Reims.
Durée de vie : 500 ans.
Port : houppier en dôme. Les branches sont tordues, à angle droit, et les branches basses frôlent le sol où elles peuvent prendre racine (marcottage).
Taille maximale : 10 m.
Pour le reste, l'écorce, les feuilles et les fruits sont identiques à ceux du hêtre commun.
Pour en savoir plus : voir cette page.
Fagus sylvatica var tortuosa
Du même genre :
Hêtre du Chili ou Nothofagus antarctica
Origine : Amérique du Sud, Australie, Nouvelle-Zélande.
Taille maximale : 15 à 30 m suivant les espèces (bel exemplaire de Nothofagus procera haut d'une vingtaine de mètres à Kew Gardens). Mais en France, il dépasse rarement 4-5 m.
Écorce brun foncé, craquelée, s'exfoliant par plaques. Ses feuilles sont minuscules (2 cm), vert foncé, au bord ondulé.
Nothofagus antarctica
Nothofagus nervosa
Le parc national de Sarek (en suédois : Sareks nationalpark) est un parc national du Nord de la Suède, dans la commune de Jokkmokk du comté de Norrbotten en Laponie. Il couvre 1 970 km2 dans les Alpes scandinaves et est bordé par les parcs nationaux de Padjelanta et de Stora Sjöfallet.
Le parc est la zone la plus montagneuse de Suède, avec dix-neuf sommets de plus de 1 900 m dont le Sarektjåhkkå, deuxième plus haut sommet du pays avec 2 089 m. Le parc est parcouru par la rivière Ráhpaädno et la vallée de Rapadalen qui forment l'« artère du parc ». Cette rivière, alimentée par une trentaine de glaciers, transporte des quantités de sédiments qui, en se déposant, ont créé plusieurs deltas tout au long du cours de la rivière. Un de ces deltas, le delta de Laitaure, est l'icône du parc.
Sarek, ainsi que le reste de la Laponie qui l'entoure, sont souvent qualifiés de « plus grande zone encore vierge » d'Europe. En fait, le secteur du parc est habité depuis environ 7 000 ans par les Samis, peuple nomade du Nord de l'Europe. Ils vivaient initialement de la cueillette et de la chasse, en particulier au renne, mais, peu à peu, ils ont développé une culture basée sur l'élevage de cet animal associé à des déplacements de transhumance. La principale zone de pâture des rennes en été est cependant le parc de Padjelanta, Sarek n'étant essentiellement qu'un lieu de passage. Les Suédois, eux, ne commencèrent à s'aventurer dans ces montagnes qu'à la fin du XIXe siècle, principalement à des fins scientifiques. Le plus éminent, Axel Hamberg, plaida alors pour la protection de cette zone et fut soutenu par le célèbre explorateur polaire Adolf Erik Nordenskiöld, ce qui aboutit en 1909 à la création du parc national de Sarek et simultanément à celle de huit autres parcs nationaux, les premiers parcs nationaux de Suède et même d'Europe. Le parc et la région furent classés en 1996 patrimoine mondial de l'UNESCO, en partie pour sa nature préservée et pour une culture toujours présente.
La faune et la flore du parc ont conservé l'essentiel de leur diversité originale. En particulier, le parc constitue un refuge pour les grands mammifères carnivores suédois, pour la plupart menacés dans le pays. L'avifaune du parc présente aussi une grande richesse, en particulier autour des zones humides.
Le parc national de Sarek est considéré comme l'une des plus belles zones naturelles de Suède. Cependant, du fait de sa piètre accessibilité, ainsi que du peu d'infrastructures touristiques, il n'est visité que par environ deux mille personnes par an.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Parc_national_de_SarekGiant Exoplanet Hunters: Look for Debris Disks
There's no map showing all the billions of exoplanets hiding in our galaxy --
they're so distant and faint compared to their stars, it's hard to find them.
Now, astronomers hunting for new worlds have established a possible signpost
for giant exoplanets.
A new study finds that giant exoplanets that orbit far from their stars are more likely
to be found around young stars that have a disk of dust and debris than those without disks.
The study, published in The Astronomical Journal, focused on planets more
than five times the mass of Jupiter. This study is the largest to date of stars
with dusty debris disks, and has found the best evidence yet that giant
planets are responsible for keeping that material in check.
"Our research is important for how future missions will plan which
stars to observe," said Tiffany Meshkat, lead author and assistant research
scientist at IPAC/Caltech in Pasadena, California. Meshkat worked on this study
as a postdoctoral researcher at NASA's Jet Propulsion Laboratory in Pasadena.
"Many planets that have been found through direct imaging have been in systems
that had debris disks, and now we know the dust could be
indicators of undiscovered worlds."
Astronomers found the likelihood of finding long-period giant planets
is nine times greater for stars with debris disks than stars without disks.
Caltech graduate student Marta Bryan performed the statistical analysis
that determined this result.
Researchers combined data from 130 single-star systems with debris
disks detected by NASA's Spitzer Space Telescope, and compared
them with 277 stars that do not appear to host disks. The two star groups
were between a few million and 1 billion years old. Of the 130 stars,
100 were previously scanned for exoplanets. As part of this study, researchers
followed up on the other 30 using the W. M. Keck Observatory in Hawaii
and the European Southern Observatory's Very Large Telescope in Chile.
They did not detect any new planets in those 30 systems, but the additional
data helped characterize the abundance of planets in systems with disks.
The research does not directly resolve why the giant exoplanets would cause
debris disks to form. Study authors suggest the massive gravity of giant planets
causes small bodies called planetesimals to collide violently, rather than form proper
planets, and remain in orbit as part of a disk.
"It's possible we don't find small planets in these systems because, early on,
these massive bodies destroyed the building blocks of rocky planets, sending them
smashing into each other at high speeds instead of gently combining," said co-author
Dimitri Mawet, a Caltech associate professor of astronomy
and a JPL senior research scientist.
On the other hand, giant exoplanets are easier to detect than rocky planets,
and it is possible that there are some in these systems that have not yet been found.
Our own solar system is home to gas giants responsible for making "debris belts" --
the asteroid belt between Mars and Jupiter, shaped by Jupiter, and the Kuiper Belt,
shaped by Neptune. Many of the systems Meshkat and Mawet studied also
have two belts, but they are also much younger than ours -- up to 1 billion years old,
compared to our system's present age of 4.5 billion years. The youth
of these systems partly explains why they contain much more dust --
resulting from the collisions of small bodies -- than ours does.
One system discussed in the study is Beta Pictoris, which has been directly
imaged from ground-based telescopes. This system has a debris disk, comets
and one confirmed exoplanet. In fact, scientists predicted this planet's existence
well before it was confirmed, based on the presence and structure
of the prominent disk.
In a different scenario, the presence of two dust belts in a single
debris disk suggests there are likely more planets in the system whose
gravity maintains these belts, as is the case in the HR8799 system
of four giant planets. The gravitational forces of giant planets nudge
passing comets inward toward the star, which could mimic the period
of our solar system's history about 4 billion years ago known
as the Late Heavy Bombardment. Scientists think that during
that period, the migration of Jupiter, Saturn, Uranus and Neptune
deflected dust and small bodies into the Kuiper and asteroid belts
we see today. When the Sun was young, there would have been
a lot more dust in our solar system as well.
"By showing astronomers where future missions such as NASA's James
Webb Space Telescope have their best chance to find giant exoplanets,
this research paves the way to future discoveries," said Karl Stapelfeldt
of JPL, chief scientist of NASA's Exoplanet Exploration Program Office
and study co-author.
For more information about exoplanets, visit:
https://exoplanets.nasa.govNews Media Contact
Elizabeth Landau
Jet Propulsion Laboratory, Pasadena, CA
818-354-6425
elizabeth.landau@jpl.nasa.gov2017-265
RAPPORT DU
CITOYEN TIGNARD YANIS