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 La Répulique de Samarobriva, La Charte d'Amiens et Y'BECCA

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yanis la chouette




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La Répulique de Samarobriva, La Charte d'Amiens et Y'BECCA Empty
MessageSujet: La Répulique de Samarobriva, La Charte d'Amiens et Y'BECCA   La Répulique de Samarobriva, La Charte d'Amiens et Y'BECCA EmptyVen 13 Oct à 2:12

FILLE DE LA RÉSISTANCE, DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE, DU MONDE LIBRE ET CITOYENNE D'HONNEUR DE L'ORDRE SECOURISTE ET ÉGALITAIRE DE Y'BECCA

Sur décision du Peuple et de sa famille; les autorités acceptent le choix d'une Nation qui est La République Française, Simone Veil fera son entrée au Panthéon avec son époux.
Madeleine Michelis, née à Neuilly-sur-Seine, le 22 août 1913 et décédée à Paris le 15 février 1944, fut professeure de lettres classiques et Résistante et Simone Adolphine Weil est une philosophe, humaniste, écrivaine et militante politique française, sœur cadette du mathématicien André Weil, née à Paris le 3 février 1909 et morte à Ashford (Angleterre) le 24 août 1943.

13 octobre 1906 : La Charte d'Amiens fonde le syndicalisme révolutionnaire

Le 8 octobre 1906 s’ouvre à Amiens le congrès de la principale fédération de syndicats français, la Confédération Générale du Travail (CGT). Cinq jours plus tard en sort une motion qui va entrer dans l’Histoire syndicale sous le nom de Charte d’Amiens.

Ce texte très court (2000 signes) définit encore aujourd’hui les objectifs du syndicalisme français, en radicale opposition avec les syndicalismes allemand et britannique...


8-13 octobre 1906
La Charte d'Amiens fonde le syndicalisme révolutionnaire

Le 8 octobre 1906 s’ouvre à Amiens le congrès de la Confédération Générale du Travail (CGT), qui groupe 2400 syndicats français et deux cent mille adhérents. Cinq jours plus tard en sort une motion qui va entrer dans l’Histoire syndicale sous le nom de Charte d’Amiens.

Ce texte très court (2000 signes) définit encore aujourd’hui en théorie les objectifs du syndicalisme français, en radicale opposition avec les syndicalismes allemand et britannique.

Révolutionnaire ou réformiste ?

La CGT est née à Limoges en 1895, à peine plus de dix ans après la légalisation des syndicats ouvriers. Au départ simple association de quelques fédérations nationales de syndicats, elle se structure et se renforce au congrès de Montpellier, en 1902.

Victor Griffuelhes (Nérac - Lot-et-Garonne, 14 mars 1874 ; Saclas - Seine-et-Oise, 30 juin 1922)Ses effectifs bondissent à plus de cent mille membres sous l’impulsion de son secrétaire général Victor Griffuelhes, un ancien militant anarchiste.

Il organise le 1er mai 1906 la première grève générale pour la journée de huit heures. Ce coup d’éclat met le monde syndical en ébullition, d’autant qu’il survient juste après la catastrophe de Courrières et la répression des mineurs par l’armée.

L’année précédente, la sphère politique a vu naître le premier parti constitué comme tel : la Section française de l’Internationale ouvrière (SFIO). Ce parti est dirigé par Jules Guesde et se réclame du marxisme.

Partageant peu ou prou les mêmes convictions, syndicalistes et militants politiques s’interrogent sur la meilleure façon de les promouvoir.

Jules Guesde s’est violemment opposé à Alexandre Millerand en 1899 quand ce « socialiste indépendant » a choisi de participer au gouvernement « bourgeois » de Pierre Waldek-Rousseau.

Il souhaite faire de son parti, avec le concours de la CGT, le fer de lance de la révolution à venir. Mais au sein de la confédération syndicale, les « guesdistes » sont nettement minoritaires.

Ils doivent compter avec les réformistes qui veulent se cantonner dans des revendications purement syndicales pour l’amélioration des conditions de travail et des rémunérations.

Quant à la mouvance anarchiste regroupée autour de Victor Griffuelhes, elle prône une action révolutionnaire, à l'écart des partis politiques, avec rien moins que l’objectif de renverser la société capitaliste et de confier l’outil de production aux syndicats !

Le débat va être tranché au congrès d’Amiens au profit des derniers !
Victoire en trompe-l’œil du syndicalisme révolutionnaire

Le IXe congrès confédéral réunit plus de 800 délégués dans l’école publique du faubourg de Noyon, à Amiens. Trois motions sont débattues. Celle des « guesdistes », présentée par la Fédération du Textile, est mise en minorité par la coalition contre nature des réformistes et des anarchistes.

La motion réformiste, présentée par la Fédération du Livre, exprime « le caractère exclusivement économique de l'organisation syndicale ». Mais elle est retirée par ses promoteurs qui veulent plus que tout rester à l’écart des partis politiques. Ils se rallient donc à la motion de Victor Griffuelhes, laquelle préconise la grève générale comme moyen de faire triompher la révolution et « l'expropriation capitaliste ».

Après une semaine de débats est donc votée ladite motion. Elle obtient 830 voix sur 839 !

Mais même si elle est acceptée à la quasi-unanimité des congressistes, n'y voyons pas le reflet des aspirations de la classe ouvrière ou des huit millions de salariés français car les délégués présents à Amiens représentent en tout et pour tout un millier de syndicats et beaucoup sont des néophytes qui ont reçu un mandat en blanc d'un ou même plusieurs syndicats...

DONC

Amiens (French pronunciation: ​[amjɛ̃]) is a city and commune in northern France, 120 km (75 mi) north of Paris and 100 km (62 mi) south-west of Lille. It is the capital of the Somme department in Hauts-de-France. The city had a population of 136,105 according to the 2006 census.

It has one of the biggest university hospitals in France with a capacity of 1,200 beds.

Amiens Cathedral, the tallest of the large, classic, Gothic churches of the 13th century and the largest in France of its kind, is a World Heritage Site. The author Jules Verne lived in Amiens from 1871 until his death in 1905, and served on the city council for 15 years. During December, the town hosts the largest Christmas market in northern France. Amiens is known for a few local foods, including "macarons d'Amiens", almond paste biscuits; "tuiles amienoises", chocolate and orange curved biscuits; "pâté de canard d'Amiens", duck pâté in pastry; "la ficelle Picarde", an oven-baked cheese-topped crêpe; and "flamiche aux poireaux", a puff pastry tart made with leeks and cream.

The first known settlement at this location was Samarobriva ("Somme bridge"), the central settlement of the Ambiani, one of the principal tribes of Gaul. The town was given the name Ambianum by the Romans, meaning settlement of the Ambiani people. Amiens was part of Francia from the 5th century. Normans sacked the city in 859 and again in 882. In 1113, the city was recognized by King Louis VI of France and joined to the Crown of France in 1185. In 1597, Spanish soldiers held the city during the six-month Siege of Amiens, before Henry IV regained control. During the 18th and 19th century, the textile tradition of Amiens became famous for its velours. In 1789, the provinces of France were dismantled and the territory was organised into departments. Much of Picardy became the newly created department of Somme with Amiens as the departmental capital. During the industrial revolution, the city walls were demolished, opening up space for large boulevards around the town centre. The Henriville neighbourhood in the south of the city was developed around this time. In 1848, the first railway arrived in Amiens, linking the city to Boulogne-sur-Mer. During the 1870 Battle of Amiens when the Somme was invaded by Prussian forces, Amiens was occupied.

The town was fought over during both the First and Second World Wars, suffering much damage and being occupied several times by both sides. The 1918 Battle of Amiens was the opening phase of the Hundred Days Offensive which led directly to the Armistice with Germany that ended the war. It was heavily bombed by the Royal Air Force during the Second World War. The city was rebuilt according to Pierre Dufau's plans with a focus on widening the streets to ease traffic congestion. These newer structures were primarily built of brick, concrete and white stone with slate roofs. The architect Auguste Perret designed the Gare d'Amiens train station and nearby Tour Perret.
Geography
Location
Map of the Amiens and its surrounding communes

Amiens, the regional prefecture of Picardy, is also the prefecture of the Somme, one of the three departments (with Oise and Aisne) in the region. Located in the Paris Basin, across the country the city benefits from a privileged geographical position (proximity to Paris, Lille, Rouen, London and Brussels). At the crossroads of major European routes of movement (A1, A16 and A29), the city is also at the heart of a major rail star.

As the crow flies, the city is 115 kilometres (71 mi) from Paris, 97 kilometres (60 mi) from Lille, 100 kilometres (62 mi) from Rouen, 162 kilometres (101 mi) from Le Havre and 144 kilometres (89 mi) from Reims. At the regional level, Amiens is located 53 kilometres (33 mi) north of Beauvais, 71 kilometres (44 mi) west of Saint-Quentin, 66 kilometres (41 mi) from Compiègne and 102 kilometres (63 mi) from Laon.

In area, it is the third in the Somme, after Crécy-en-Ponthieu and Hornoy-le-Bourg.
Geology and relief

The area of the commune is 4,946 hectares (12,220 acres); the altitude varies between 14 and 106 metres (46 and 348 ft).[1]
Hydrography: Somme and canal, Avre and Selle
The Somme in the old town at the beginning of the 20th century
The Becquet Bridge, at the start of the 20th century

Amiens is crossed by the main stem of the River Somme and is generally quiet, except during exceptional floods, several weeks long (such as spring 2001). It is also, on its southeastern outskirts, close to Camon and Longueau, the confluence with its main tributary on the left bank (to the south), the Avre. The Selle enters from the northwest of Amiens, with two arms (including the Haute Selle) passing behind the Unicorn Stadium, the exhibition park, the megacity and horse racing track, then passing the end of the Promenade de la Hotoie and the zoo of Amiens, and to the right of the water treatment plant, in front of the island Sainte-Aragone, opposite the cemetery of La Madeleine in Amiens.

The city developed in a natural narrowing of the river at the level of the hortillonnages (fr), due to the advance of the rim of the Picard plateau in Saint-Pierre (ford crossing). The Amiens citadel is built on this limestone butte and Rue Saint-Pierre is a slightly inclined path to leave the city from the north. At this narrowing, a network of narrow canals led to the construction of bridges and buildings including textile mills in the Middle Ages.

The hydrographic network has always been an important asset operated by the city. The river helped shape the identity of the landscape, urban and economic territory. It is around the quarters of Saint-Leu, Saint-Maurice bordering the River Somme and most of the administrative and civil area of the current city centre which the city has developed since antiquity.

The Canal de la Somme dates from the beginning of the 19th century and the bridge at the foot of the citadel was built after World War II.
Climate

Amiens has a typical oceanic climate in the north of France, with relatively mild winters, cool summers, and rainfall well distributed throughout the year.
Ombrothermic diagram of Amiens.png
Transport

Amiens is a hub between the Île de France and the rest of the north of France; Normandy and Benelux; and France and Great Britain. Amiens is not directly on principal European road and rail arteries, such as the A1 motorway and the Paris-Lille TGV train line, at present.

However, at halfway between the urban areas of Lille and Paris, Amiens has good conditions of service and accessibility, including motorways (at the junction of the A16 and A29).

A regular bus link with the TGV Haute-Picardie station also provides access to the Charles-de-Gaulle Airport station. On the horizon of 2022,[2] the Roissy–Picardie Link will put Amiens 55 minutes from Paris Charles-de-Gaulle Airport and its TGV station.

By train, Amiens is located at:

1 hour 5 minutes from Paris (16 round-trip trains per day)
1 hour 15 minutes from Lille
1 hour 15 minutes from Rouen



2 hours 30 minutes from Brussels
3 hours 30 minutes from Lyon
3 hours from London

Roads
See also: [[:Rocade d'Amiens (fr)]]

Since antiquity, Amiens has been a crossroads of important routes. The contemporary city is served by the A16 and A29 autoroutes. The Jules Verne Viaduct (fr), 943 metres (3,094 ft) long, crosses the River Somme to the east of the city and allows circumvention of the city by motorway-type roads. The A16 and A29 autoroutes, the RN1 and the RN25 form a bypass-type motorway around the city that the population has called the Rocade d'Amiens [ring road of Amiens]. Initially constituting national roads which are downgraded today, mostly as departmental roads, the greater urban area of Amiens is served by:

RN 1 to Beauvais and Paris, to the South, and towards Abbeville, Calais, Dunkirk and the Belgian border, northwest.
RN 25 towards Doullens, Saint-Pol-sur-Ternoise and Arras
RD 1029 towards Yvetot and Neufchâtel-en-Bray to the west, Saint-Quentin and La Capelle in the east.



RD 929 to Albert and Bapaume and Cambrai.
RD 935 (fr) towards Compiègne.
RD 919 (fr) to Mailly-Maillet and Arras.
RD 933 (fr) to Bernaville and Auxi-le-Château.
RD 934 (fr) to Roye and Noyon.

Amiens is served by several motorways:

A16 to Calais via Abbeville and Boulogne-sur-Mer
A16 to Paris via Beauvais
A29 to Rouen and Le Havre via Neufchâtel-en-Bray
A29 to Reims via Saint-Quentin and Laon
The proposed A24 autoroute from Amiens to Lille via Doullens was cancelled in 2006.

Parking
Map of parking in the city centre of Amiens in 2009.
Town Hall
Halles
Jacobins
Trois Cailloux
Saint-Leu
Amiens 2
Perret
Free outdoor parking

According to the urban transport plan (fr) (PDU) approved 19 December 2013 for the period 2013-2023 parking supply is considered abundant in Amiens.[3] Although important, demand for parking is less than what is available (capacity reserves are still 20% minimum: If the road is sometimes saturated, the occupancy rate of the underground parking remains globally less than 100%).[3]

In 2013, the city counted approximately 70,000 public parking spaces, including 8,400 in the city centre and in its immediate vicinity, where 70% of places are paid.[3]

4,400 spaces on highways (1,950 in the inner city, including 1,600 paid)
4,000 spaces in underground parking (620 other new places are programmed in a project for the Gare La Vallée development zone).

The underground car parks in the city centre are organised thus:
Name Accessible by Close to Number of spaces
Halles Rue du Général-Leclerc Commercial Centre of Halles, belfry 468
Centrum Rue Frédéric Petit Coliseum 190
Hôtel de ville Rue de Beauvais Espace piétonnier, town hall 80
Jacobins Rue des Jacobins Espace piétonnier, prefecture 587
Saint-Leu Rue des Huchers Faculties of law, political science and economy management; cathedral 585
Trois Cailloux Rue Robert de Luzarches Espace piétonnier, courthouse, cathedral 486
Amiens 2 Boulevard d'Alsace-Lorraine, rue de la Vallée Amiens 2 commercial centre, bus station, SNCF railway station 724
Perret Boulevard de Belfort, rue Vulfran-Warmé Cinema, SNCF railway station 490
Gare La Vallée Rue de la Vallée SNCF railway station, Gare La Vallée development zone 840

As of 2007, a residential parking system is deployed in Saint-Anne ward to cope with congestion in the streets by cars of users from the SNCF railway station. During the campaign for the municipal election of 2008, parking was one of the important topics of debate.[4] A year after the change of majority, the Gilles Demailly (fr) team launched a consultation with the population.[5] From 2011, the residential parking was extended to the quarters of Gare-La-Vallée and Riolan, then in 2012 the Noyon and the area east of the Riolan sector. In 2014, 2,600 parking spaces[6] were affected by this system which is designed to allow city residents more parking near their homes, to promote a better rotation of vehicles in the streets and reduce permanent occupation of public space by the cars cluttering the highway.
Public transport
Main articles: [[:Former tramway of Amiens (fr)]], [[:Tramway of Amiens (fr)]], and [[:Public transport in Amiens (fr)]]

Two tram lines over 10.7 kilometres (6.6 mi) were opened in 1887. The two intersect at Place Gambetta, one linking La Madeleine Cemetery (fr), the Church of Saint-Acheul, Cagnard bridge, Rue de Noyon and Rue Jules-Barni; the other from the Church of Saint-Pierre at the racecourse, by the streets of Saint-Leu, Frédéric-Petit and Colbert.

Electrified in 1899, the network grew to seven lines totalling 19 kilometres (12 mi) in 1906. From 1932, Longueau was linked to Amiens by a bus service. The terrible German bombing in 1940 which destroyed most of the city centre also hit the Jules-Ferry Road tram depot (fr) and totally destroyed the tram fleet. Only the Longueau bus survived. Amiens remained without transport. A few old Parisian buses were then used for an extremely reduced service. These buses as well as the survivor bus were then converted to city gas and equipped with tanks on the roof covered by a huge white dome. This service continued with this extraordinary material until approximately 1946. There were only two urban lines: An east-west line (Saint-Acheul - Montieres) and a northeast-southwest line (Beauville - road to Rouen). It was decided after war to serve the city by trolleybus with one bus route to Longueau. This programme was only in part realised (serving Saint-Acheul), road to Rouen, La Madeleine and Saint-Pierre. In 1964, trolleybuses were abandoned and the bus became ubiquitous in Amiens transportation.[7]

The bus network is today managed by the Ametis mixed economy company (fr), whose network covers Amiens Métropole, the agglomeration of Amiens. The establishment of dedicated bus lanes began in 2006. Former Mayor Gilles de Robien had envisioned the creation of a tram, but the choice of dedicated bus lanes had been preferred for reasons of cost and attendance. His successor, Mayor Gilles Demailly (fr), had been considering the development of a TSCP in the metropolitan area. As a result of numerous studies and conferences, elected representatives voted for the creation of a tram at the municipal Council of 15 November 2012. The project had been endorsed by the Communauté d'agglomération Amiens Métropole on 18 December 2012 and the commissioning of a first north-south tram route (fr) was scheduled for 2018/2019.[8] Following the elections of 2014 (fr), which were a defeat for most municipal and community carriers of the project, the new mayor of Amiens Brigitte Fouré and by extension the new president of Amiens Métropole Alain Gest decided to suspend the project at least during the time of their respective mandates, thus applying a campaign promise (the tram was at the heart of debate)[9] and despite a project announcement of trams on tyres (of TVR type).[10][11] Improvement of public transit would then be only by that of the bus network. Indeed, in December of the same year, the Community Council approved funding for a study (the sixth in 20 years)[12] relating to the establishment of a rapid transit bus network (fr) (BHNS), which should enter into service in March 2019, and whose vehicles could be electric.[13]

The Place Gambetta: An important hub of the former tram network of Amiens at the beginning of the 20th century.

The lycée de jeunes filles and tramway, Rue des Otages, now Lycée Madeleine-Michelis.

A bus of the network of public transport in Amiens (fr).

Cycle networks
Vélam public bicycle sharing system in Amiens.
Main article: [[:Vélam (fr)]]

Amiens has developed two bike services: Buscyclette and Velam (fr).

Buscyclette is a service of rental bikes on demand, created in May 1999. In 2014, nearly 2,400 "green bikes" are available for rent, essentially city bikes but also electric bikes (VAE), folding bicycles and specific bikes (kids bikes, child trailers, mountain bikes, freight bikes, tandems, etc.). The rental period varies from half a day to one year.
Velam (fr) is a bike sharing system (VLS) created on 16 February 2008, an adaptation of the Cyclocity (fr) system managed by JCDecaux, similar to Vélo'v in Lyon and Vélib' in Paris. Vélam (fr) offers 313 bikes distributed every 300 to 400 metres in the centre of Amiens and 26 stations.

In 2012, Amiens Métropole had 100 kilometres (62 mi) of routes for cyclists.[3] Despite the development of a bicycle plan in 1997 which was planning the development of 500 kilometres (310 mi) of equipped cycleways, the network of the territory in terms of paths is still incomplete.

The blueprint of the bicycle facilities of the agglomeration (SDAC) provides, over a period of 10 years (2014-2024),[3] for 188 kilometres (117 mi) of cycle routes and equips 490 sites for the parking of bikes. This plan also includes the deployment of parking facilities over the entire territory of the city, close to the facilities frequented by bikers, as well as cyclist right-turns (fr) at traffic lights or even the maintenance of existing facilities.
Railways
Gare du Nord and its canopy in August 2012

There are three railway stations:

Two stations on the Paris-Boulogne and Amiens - Rouen lines:

The Amiens station, main station, known as Gare du Nord, in memory of the Compagnie du Nord who created it. Every day, 15,000 travellers use its seven lines.[14]

The station of Saint-Roch

Connections from these two stations include to Lille via Arras and Douai, to Boulogne via Abbeville, to Paris-Nord via Creil or Compiègne, to Reims via Tergnier, and to Rouen.

A station located on the Paris - Lille line in Longueau serving south of Amiens and the communes of Longueau, Cagny, Boves, etc.

Longueau station, a passenger station of the historic railway hub in Longueau. Every day, 2,500 travellers use its two lines.[14]

Gare de Montières (fr), station assigned to the freight traffic, it serves only the industrial zone of Amiens. This station is located on the former railway line of Doullens.

Many regional and extra regional links (Haute-Normandie, Nord-Pas-de-Calais, Champagne-Ardenne and île-de-France) pass through Amiens, especially by TER Picardie.

A station located 45 kilometres (28 mi) from Amiens, the Haute-Picardie TGV station, allows access to the TGV network. It is served by buses from Amiens. Its isolated character earned it the name of gare des betteraves, or gare betteraves, at the time of its construction.[15]

Gare du Nord (old postcard published by Caron No. 328, postmarked in 1909).

Inside Saint-Roch railway station (postcard postmarked in 1905).

Gare Saint-Roch.

Gare de Longueau.

Air transport

In addition to Amiens – Glisy Aerodrome, bordering the town's eastern edge 5 kilometres (3.1 mi) from the centre, there are several airports nearby.

Albert – Picardie Airport is located 20 minutes northeast of the city.
Beauvais-Tillé Airport, the ninth largest French airport by usage, located 45 minutes by car south of the city, and served by a bus service from Amiens.
Lille Airport, reachable by train or by road using the A29 and A1.
Paris-Charles de Gaulle Airport, reachable by train or by road using the A29 and A1, or A16 and N104. The creation of a railway between Creil and Roissy will put Amiens 55 minutes from Paris Charles de Gaulle airport by 2020.[16]

Waterways

The Somme canal runs through the town to the English Channel. This canal is linked to the Canal du Nord (Paris to Lille metropolitan area)
Urbanism
Urban morphology

Amiens comprises a number of neighbourhoods ("quartiers" in French) with their own characteristics, including Saint-Leu, St-Maurice, Henriville, and Saint-Acheul.
Saint-Leu quarter

St-Leu is a part of Amiens north of the city centre. It has many older wooden and brick houses and several canals. At the foot of the cathedral, traversed by canals, this picturesque area was largely rehabilitated during the 1990s. It extends to the Somme canal, located more to the north, at the foot of the Coteau Saint-Pierre on which the fortress of Jean Errard (fr), called Citadelle, was built. Historically, it was the poor quarter of the city, where butchers, tanners and dyers gathered.

Amiens University's Faculty of Sciences, present since the 1960s, has been renovated and expanded on occasion. The Faculty of Law and Economics has also been transferred since the mid-1990s from the campus (offset to the south of the city) to its new location at the foot of the cathedral.[note 1] The open-air parking it replaces was a "gap" in the landscape dating from World War II. Nonetheless, it allowed an unobstructed view of the cathedral. Most of the buildings have been renovated and transformed into housing much of which is for students, many of whom are in the quarter.

The area became the heart of the Amiens people's evenings, with many establishments (bars, restaurants, etc.) on Place du Don and Quai Bélu.

At Rue Saint-Leu is found the church, located just between the Faculty of Science and Law-Economy (UPJV).

Two theatres were established in the quarter, that of the Chés Cabotans (puppet shows in the Picard language) and the Maison du Théâtre at the foot of the Saint-Leu Church. There is also La Lune des Pirates, a concert hall.

Place du Don: The River Somme and cathedral

Saint-Leu: Rue du Hocquet

Saint-Leu: Rue d'Engoulvent and Rue des Majots

Saint-Leu: Rue d'Engoulvent

Saint-Leu : Place Aristide Briand

Canal in the Saint-Leu quarter

Quai Bélu on the banks of the Somme, near the old market on the waterside

The Samarobriva footbridge towards the Saint-Pierre Park

Saint-Maurice quarter

Located to the west of the Citadelle, and east of the La Madeleine Cemetery (fr), this very old working-class quarter of Amiens, and industrial centre of the 18th century, is undergoing rehabilitation with the construction, rearrangement and renovation of much housing.

Bordered by the Canal de la Somme, it offers a stopover for leisure boats, which must go through a lock.

The walls of the city's former dye factory are now those of the École supérieure d'art et de design d'Amiens (fr) (ESAD) as well as those of the Faculty of Arts. The École supérieure d'ingénieurs en électronique et électrotechnique (ESIEE) is in the same quarter. As the Citadelle, it will be renovated by the architect Renzo Piano to accommodate the university departments (UFR) of letters, of history and geography, of languages, the École supérieure du professorat et de l'éducation (fr) (ESPE), the House of Languages, the House of Research and the University Library in 2015.

The Jardin des plantes (fr), known as the Jardin du Roy within the city, is also located in this quarter.
The River Somme from the Boulevard de Beauvillé
Henriville quarter

The Henriville neighbourhood was mostly built during the 19th century after the demolition of the city wall. It lies at the south of the town centre. It has numerous bourgeois houses and townhouses, predominantly in brick, blending architectural styles of the period, including neoclassical, troubadour and neo-Gothic. There are also private mansions, such as the Acloque mansion and the house of Jules Verne.
Saint-Acheul quarter

The Saint-Acheul quarter (IPA: [aʃoel]) existed before Amiens, as people have lived there since prehistoric times. This is where archaeological excavations in the nineteenth century discovered prehistoric tool sets typical of the "Acheulean" prehistorical era, named after this neighbourhood (also spelled Acheulian, pronounced [əˈʃuːliən]). An archaeological garden can be freely visited there.

Not to be confused with the commune of Saint-Acheul situated 37 km (23 mi) to the north, the quarter of Saint-Acheul is the site of a military cemetery from the First World War (1914–1918).

It also contains the Church of Saint-Acheul, and the former normal school of teachers which became the Lycée Robert-de-Luzarches. A number of famous people are buried in the former Saint-Acheul cemetery such as J.-P. Pinchon (creator of Bécassine) and many resistance fighters. Part of the quarter includes a so-called "English neighbourhood," with typical English style houses. At the feet of this area lie the hortillonnages (fr), a marshy area criss-crossed by canals.
Other neighbourhoods

Amiens, like other big cities, has its large HLM high-rise tower blocks:

North of the city the quarters du Pigeonnier, which is famous for its weekend market, Messenger, Mozart, Fafet-Brossolette-la Cité, Balzac, Léo Lagrange-Schweitzer, etc.;
Southeast of the city: Victorine-Autier, Philéas Lebesgue, Condorcet, Pierre-Rollin.
West: Etouvie and Montieres (an ecodistrict is provided in this industrial space, where there are buildings of the 19th century, in brick).[17]
East: Saint-Acheul-la-Cité and the Clos de l'Avre.

These areas experience a lot of social troubles and have regularly been the place for riots. The northern quarters were the scene of violent events in 1994, 1999 and 2000 (clashes between several districts of the city and between the neighbourhoods of Amiens and the districts of Creil), in 2006 and 2008 (in the wake of incidents in the Paris suburbs)[citation needed] and more recently in August 2012 following a conflict between youth and the police. The cost of the latest vandalism to occur in the north of Amiens would amount, according to Gilles Demailly (fr), to between four and six million euros. These extremely violent riots caused sixteen police officers to be injured.[18]

An extensive programme of redevelopment of these neighborhoods began recently, demolished HLM tower blocks and new infrastructure have been built, especially for schools. In 2009, the public transport network of the Amiens agglomeration was significantly modified.
Housing
Houses in the Saint-Leu quarter.

In 2009, the total number of dwellings in the municipality was 68,145, while it was 63,201 in 1999.[Insee 1]

Among this housing, 91.7% were primary residences, 1.0% of secondary residences and 7.4% vacant housing. These dwellings were 38.7% of detached houses and 60.2% of apartments.[Insee 2]

The proportion of principal residences, which were the properties of occupants, was 34.0%, down from 1999 (35.3%). The share of empty rented HLM homes (social housing) was also down: 29.0% against 32.5% in 1999, their number decreased from 18,692 to 18,103. However, this percentage remains much greater than the rate of 20% required by the law on solidarity and urban renewal (fr) (SRU) for cities and agglomerations of more than 50,000 inhabitants.[Insee 3]

The identity of the city is strongly marked by the specificity of its housing stock consisting in a large proportion of detached houses, semi-detached, single or bourgeois: the amiénoises. These traditional houses in the suburbs, in brick and floor(s), were intrinsically linked to the expansion of the city during and after the Industrial Revolution.

The amiénoise simple includes a window on the ground floor and floors for attic and basement. It is built on a plot of a few metres wide but is very deep, and includes a garden, forming hearts with green islets and sparse areas. The amiénoise double has two windows at each level. The grandes amiénoises and townhouses rise to at least two floors with large rooms. They can have a gate opening onto a paved courtyard.[19]

The official buildings or mansions regularly use brick façades on a sandstone base, decorated by stone window and door frames.

The Chanoines quarter has stone façades exclusively.

In historic areas such as the Saint-Leu (fr) quarter, façades widely use wood, half-timbered or siding, and wattle and daub.
Development projects

Amiens 2030: Amiens, in the context of the Communauté d'agglomération Amiens Métropole, is developing a master plan of development called Amiens 2030.[20] This strategic outreach project shapes around priority issues of economic, social and cultural development of the agglomeration. The whole process of reflection will determine the development of the metropolis by the 2030.
La Citadelle (fr): This flagship project for the agglomeration involves the amalgamation of units of training and research from the University of Picardie in letters, languages, history, geography, philosophy, sociology, psychology and the College teaching and education (fr) (ESPE) on the site of La Citadelle; set of 18 acres (7.3 ha) on the outskirts of downtown. This university construction programme should strengthen regional competitiveness and the development of higher education and research. The project, entrusted to the Italian architect Renzo Piano, provides an opening of the campus on the city and will be accessible to all its inhabitants.
ZAC Gare-la-Vallée: The project must strengthen Amiens in his role as regional capital and allow the creation of a genuine business district in the heart of the city. With a budget of €157 million, the project combines tertiary activities, shops and habitat walk from the station and the inner city. The first buildings were inaugurated in 2008. A second phase of development extends from 2012 to 2017. Under the control of the Chief Architect, Paul Chemetov, the quarter must especially accommodate 2,000 homes, 200,000 square metres (2,200,000 sq ft) of offices and two urban parks creating a visible link between downtown, the Somme and the Hortillonnages (fr).[21]
ZAC Intercampus: This new housing and services quarter in the south of the city is to host 1,900 housing by 2030.[22] A first tranche of 850 dwellings must be delivered in 2015. Located in the immediate vicinity of the campus and the CHU d'Amiens, it will be served by a future TCSP. The ecodistrict of 80 hectares (200 acres) must provide beautiful green spaces and gardens (60% of its total area will be not be built). It will include 12 hectares (30 acres) of gardens.[23]
ZAC Paul Claudel: This new housing and services quarter of 40 hectares (99 acres) is located at the southern entrance to the city. Intended as a small neighbourhood, it must accommodate 1,400 units and 1,800 square metres (19,000 sq ft) of commercial space. Designed in 4 slices, together with its inhabitants, it entered the final phase of development in 2013.[24]
ZAC Renancourt: This new quarter must ensure the development of the city to the west. Located between the Grâce Valley, the Selle Valley, the Renancourt quarter and its suburb, this planning area is a natural viewpoint over the city. It is also adjacent to emblematic facilities of the city: The Zenith of Amiens (fr), the Stade de la Licorne and the megacity (fr). By 2018, this residential area must accommodate 1,400 houses but also a hotel, facilities and shops.[25]
Bus rapid transit (BRT): A project of three BRT lines is under consideration for commissioning in 2019, at the end of two years of work. Estimated at €85 million excluding taxes for 44 kilometres (27 mi), the project would include the construction of a new bus depot and four park and ride stops.[26] This project follows the cancellation of a tram project, which was endorsed by the municipal team in place between 2008 and 2014.

Toponymy
The toponym is derived from the name of the local Gallic people, the Ambiani, which was replaced in the 4th century to the old name of the town Samarobriva (fr) (the bridge on the Samara - Somme). Amiens then became the episcopal headquarters.[27] In Picard, Amiens is called Anmyen.


LA DÉMOCRATIE DEVANT LE PATRIMOINE ET LA JUSTICE...
LA RÉALITÉ DANS LE CARACTÈRE D’ÉGALITÉ...

LA PRÉSENCE EST LA FORME LA PLUS GRANDE ET LA PLUS IMPLICITE LORSQUE IL S'AGIT
DE PROUVER LA POSSIBILITÉ AUX TÉMOIGNAGES D'AVOIR PU ASSISTER AUX HOMICIDES.
ECRIT
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CITOYEN TIGNARD YANIS
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MessageSujet: Re: La Répulique de Samarobriva, La Charte d'Amiens et Y'BECCA   La Répulique de Samarobriva, La Charte d'Amiens et Y'BECCA EmptyVen 13 Oct à 2:14

13 octobre
Événements
13 octobre 1131 : Mort du fils aîné de Louis VI le Gros

Le 13 octobre 1131, banal fait divers à Paris. Dans les rues, comme à l'accoutumée, divaguent de nombreux cochons, une clochette accrochée au cou. Ils nettoient les rues de leurs immondices. Mais voilà que l'un d'eux se jette sous un cheval. Le cavalier tombe et se tue. Ce n'est autre que Philippe, fils aîné et héritier du roi Louis VI le Gros ! L'incident vaudra à son frère de régner sous le nom de Louis VII le Jeune.

Il sera aussi à l'origine d'un édit royal interdisant désormais la divagation des cochons. C'est la première mesure destinée à débarrasser Paris de sa crasse. En 1184, le roi Philippe Auguste ordonne le pavage des rues. Il ne sera achevé que quatre siècles plus tard. En 1506, le roi Louis XII instaure une « taxe des boues et des lanternes » destinée à financer l'évacuation des ordures et l'éclairage des rues. En 1539, son successeur François 1er impose aux Parisiens de déposer leurs ordures dans des paniers et il faudra attendre le préfet Eugène Poubelle pour avoir enfin des réceptables fermés en 1883.
13 octobre 1213 : Jean sans Terre se soumet au pape

Le 13 octobre 1213, le roi Jean Sans Terre, qui a été excommunié, fait acte de soumission au pape Innocent III. Il reprend l'Angleterre et l'Irlande en fief du pape. Son excommunication étant levée, il peut se retourner contre le roi de France qui s'apprêtait à le déposer. Il sera finalement battu à La Roche-aux-Moines par Philippe Auguste.

13 octobre 1860 : Pékin occupé par les Occidentaux

Le 13 octobre 1860, Pékin est occupée par une expédition franco-anglaise qui veut punir l'empire chinois pour ne s'être pas soumis aux injonctions du traité de Nankin du 29 août 1842 et aux promesses de l'année précédente. Au terme de cette « Seconde guerre de l'opium », le gouvernement impérial devra une nouvelle fois s'incliner devant les exigences occidentales.

Naissance
Margaret Thatcher
13 octobre 1925 à Dartford (Angleterre) - 8 avril 2013(Angleterre)

Née dans une austère famille d'épiciers, Margaret Hilda Thatcher accède à la tête du parti conservateur (tory) en 1975 en affichant des convictions carrées et violemment antisocialistes. Après le succès de son parti aux élections du 3 mai 1979, elle devient Premier ministre du Royaume Uni. C'est l'amorce d'un tournant néo-libéral qui va entraîner aussi les États-Unis et le reste de l'Europe.

Atteinte par l'impopularité, elle sauve ses réformes en manifestant sa fermeté face à l'invasion des îles Malouines par l'armée argentine en 1982.

En novembre 1990, affaiblie par le projet de création d'un impôt extrêmement impopulaire, la « poll tax », elle démissionne et laisse la place à John Major. Ce dernier ne parvient cependant pas à s'installer durablement et est très largement battu en 1997 par le « New Labour » de Tony Blair.

Voir : La Dame de fer
Décès
Claude
1er août 10 av. J.-C. à Lyon (Gaule) - 13 octobre 54 à Rome

Claude est le fils de Drusus, lui-même né d'un premier mariage de Livie, épouse de l'empereur Auguste. Après l'assassinat de son neveu Caligula, le 24 janvier 41, les prétoriens l'installent à la tête de l'empire romain, bien que déjà quinquagénaire, par ailleurs timide et bègue. Il va gouverner en s'appuyant sur ses affranchis, Polybe, Narcisse, Callistus et Pallas...

Messaline (15-48)Il se laisse aussi mener dans les premières années de son principat par sa troisième épouse, Messaline, arrière-petite-fille de Marc Antoine et petite-nièce d'Auguste. Née vers 15, elle a épousé Claude en 38 et lui a donné deux enfants, Octavie et Britannicus.

Elle fait mettre à mort les filles de Germanicus et Drusus et ne tarde pas à scandaliser les contemporains par ses débauches. Aux dires de Tacite, Suétone et Juvénal, elle se livrerait même à des hommes de basse extraction dans un bordel de Suburre, quartier romain de mauvaise réputation. Enfin, bien qu'étant déjà mariée à l'empereur, elle épouse le jeune et beau consul Caius Silius ! C'est le scandale de trop qui lui vaut d'être exécutée dans les jardins de Lucullus.

À cela près, le gouvernement de Claude consolide l'empire, notamment en étendant le droit de cité et en l'accordant en particulier aux nobles gaulois. Il conquiert la Grande-Bretagne et soumet la Mauritanie, la Lycie et la Pamhylie, la Judée et la Thrace...





Théodore de Bèze
4 juin 1519 à Vézelay - 13 octobre 1605 à Genève

Après une jeunesse dissipée et joyeuse, Théodore de Bèze se convertit en 1548 au protestantisme. Rigoureux théologien, il devient à Genève le collaborateur de Calvin et le remplace à sa mort à la tête de la cité. Il convertit au protestantisme Antoine de Bourbon, père du futur Henri IV et participe au colloque de Poissy, en 1560.

Voir : Huit guerres de religion

Joachim Murat
25 mars 1767 à Labastide (Quercy, France) - 13 octobre 1815 à Pizzolo (Calabre, Italie)

Fils d'un aubergiste, Joachim Murat s'engage dans l'armée du roi. Fougueux cavalier, il devient chef d'escadron en 1796 et seconde brillamment Napoléon Bonaparte lors de la répression du 13 Vendémiaire ainsi que du coup d'État du 18 Brumaire. Il séduit et épouse en 1800 Caroline Bonaparte. Avec sa cavalerie, il sera ensuite de toutes les grandes batailles napoléoniennes jusqu'à la retraite de Russie.

Maréchal d'Empire et Prince d'Empire, il réprime le 3 mai 1808 l'insurrection madrilène avant d'être nommé roi des Deux-Siciles. Soucieux de conserver envers et contre tout son trône, il trahit l'Empereur en janvier 1813, après une scène violente avec Davout, et regagne son royaume. Pris de remords, il reprend sa place dans la Grande Armée à la bataille de Leipzig mais trahit à nouveau et en janvier 1814, signe un traité avec les Alliés contre la promesse de conserver son trône ! avant de revenir vers lui. Après la chute de l'Empire, il tente de reprendre Naples mais est capturé par les soldats du nouveau souverain et fusillé...

--------------------------------


1561 à 1598
Huit guerres de religion

En 1519, au début de la Renaissance, un moine allemand, Luthers'insurge contres les abus de l'Église romaine. Il en vient à fonder une nouvelle religion chrétienne, la religion protestante.

Pendant les 40 années qui suivent les premières prédications, de nombreux Français des classes aisées se rallient à cette religion, aussi appelée «réformée», sans que cela trouble outre-mesure la paix civile.
Menaces sur la dynastie

Les choses se gâtent après la mort tragique du roi Henri II, en 1559. Le défunt n'ayant que de jeunes enfants pour lui succéder, sa veuve Catherine de Médicis assure la régence.

Certains protestants veulent tirer avantage de cet affaiblissement de la monarchie. Issus de la noblesse et de la bourgeoisie, ils sont séduits par le modèle de république dont leurs coreligionnaires hollandais donnent l'exemple. Ils songent à l'implanter en France.

De leur côté, certains nobles catholiques aspirent à imposer leurs volontés à la famille royale.

Les premières dissensions apparaissent du fait de l'influence de la famille catholique des Guise sur le jeune roi François II. Jaloux de cette influence, des conjurés protestants tentent à Amboise, en 1560, d'enlever le roi.

Il va s'ensuivre pendant plus de trois décennies, de 1561 à 1598, une alternance de massacres et de trêves qui met aux prises les gentilshommes (ou nobles) des deux religions (huit «guerres» au total). La famille royale est ballotée entre les deux camps et menacée par l'un autant que par l'autre.

Trois fils du feu roi Henri II et de Catherine de Médicis se succèdent sur le trône ; François II, Charles IX et Henri III. En l'absence de fils, le dernier des Valois laisse le trône à son cousin Henri de Bourbon, roi de Navarre, désormais Henri IV. L'ennui est que ce dernier est protestant, ce qui a pour effet de relancer la guerre civile. La paix ne revient qu'avec la conversion du roi à la religion dominante, le catholicisme.

Près de deux millions de victimes, soit un dixième de la population, peuvent être considérées comme victimes des troubles, davantage du fait des famines, des maladies et des disettes que des guerres proprement dites.

L'Édit de Nantes du 30 avril 1598 consacre la paix religieuse en faisant une place aux protestants. Avec la paix de Vervins, la même année, les Espagnols quittent le pays. La France peut enfin se remettre sur pied.

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MessageSujet: Re: La Répulique de Samarobriva, La Charte d'Amiens et Y'BECCA   La Répulique de Samarobriva, La Charte d'Amiens et Y'BECCA EmptyVen 13 Oct à 2:15

13 octobre 1860 : Pékin occupé par les Occidentaux

Le 13 octobre 1860, Pékin est occupée par une expédition franco-anglaise qui veut punir l'empire chinois pour ne s'être pas soumis aux injonctions du traité de Nankin du 29 août 1842 et aux promesses de l'année précédente. Au terme de cette « Seconde guerre de l'opium », le gouvernement impérial devra une nouvelle fois s'incliner devant les exigences occidentales.

AINSI

29 août 1842
Le traité de Nankin met fin à la guerre de l'opium

Le 29 août 1842, le traité de Nankin met fin à la «guerre de l'opium» entre la Chine et la Grande-Bretagne.
Le droit du plus fort

Quelques décennies plus tôt, en 1793, le grand empereur Qianlong a dédaigné d'entendre les Britanniques, désireux de commercer davantage avec l'Empire du Milieu.

Les commerçants de la Compagnie anglaise des Indes orientales et le gouvernement de Londres ont fort mal pris cette fin de non-recevoir. Ils n'ont pas manqué de diffuser dans toute l'Europe le mépris que leur inspirait cette Chine naguère tant vantée mais archaïque, immobile, repliée sur elle-même.

Leur dépit est d'autant plus grand qu'ils continuent d'acheter en Chine le thé dont ils sont friands ainsi que beaucoup d'autres produits de luxe (porcelaines, pierreries, soieries...).

Pour tenter d'équilibrer une balance commerciale gravement déficitaire, la Compagnie des Indes a mis en oeuvre un «commerce triangulaire» aussi peu recommandable que la traite des esclaves. Elle a développé aux Indes la culture du pavot et, de façon tout à fait illégale, initié les Chinois à la consommation de l'opium.

Ses ventes illégales d'opium en Chine sont passées de 100 tonnes vers 1800 à 2600 tonnes en 1838.
Une entrave au libre-échange

Un plénipotentiaire européen à la cour de l'empereurEn 1839, le nouveau gouverneur de Canton, excédé, fait saisir et brûler 20.000 caisses de drogue. En riposte, les Anglais bombardent Canton tandis qu'une escadre remonte le Yangzi Jiang jusqu'à Nankin, obligeant l'empereur Daoguang à capituler.

Cette «diplomatie de la canonnière» débouche sur le traité de Nankin par lequel les vainqueurs gagnent le droit de commercer librement dans cinq ports chinois. Ils obtiennent en prime la cession de l'îlot de Hong-Kong, à l'embouchure de la rivière des Perles et de la très riche région de Canton.

Comble de l'humiliation, l'empereur doit accorder un privilège d'extra-territorialité aux Britanniques et leur verser 21 millions de dollars. Les Français et les Américains s'empressent d'exiger des avantages équivalents.

L'humiliation éprouvée par les Chinois suite au traité de Nankin est à l'origine de soulèvements populaires contre la dynastie mandchoue des Qing, le plus notable étant celui des Taiping (20 millions de morts).


19 mars 1853
Prise de Nankin par les Taiping

Le 19 mars 1853, une troupe de « rebelles aux cheveux longs » aux ordres d'un certain Hung Xiuquan s'emparent de Nankin, la prestigieuse capitale de la Chine du sud, sur le Yangzi Jiang (le « Fleuve bleu »).

Leur révolte va se solder par 20 millions de victimes (deux fois les pertes de la Première Guerre mondiale) sur un total d'environ 330 millions de Chinois. Tout cela pour déboucher sur une nouvelle intervention des Occidentaux !
Alban Dignat
Communistes avant l'heure

Les rebelles appartiennent à la secte Taiping (ou T'ai P'ing), ou secte de la Grande pureté. Ils doivent leur surnom à ce qu'ils rejettent le port de la natte imposé par les empereurs de la dynastie Tsin.

Indignés par l'abaissement de la cour impériale face aux « Barbares roux » (les Occidentaux), ils veulent installer à la tête du pays une dynastie chinoise au lieu de ces empereurs originaires de Mandchourie, une région à moitié barbare. Par la même occasion, ils veulent instaurer en Chine une société plus juste et plus égalitaire, fondée sur un partage des terres, l'émancipation des femmes.... Ils prônent la renonciation à la polygamie, à l'esclavage ou encore à la vieille coutume de bander les pieds des Chinoises.

Ils sont guidés par une personnalité étrange autant que puissante, Hung Xiuquan.

C'est le fils d'un paysan du Kwangsi, une province arriérée et montagneuse de l'ouest de Canton. Il a échoué aux examens pour devenir mandarin (énarque en quelque sorte). Mais il s'est consolé de son échec en entrant dans une secte protestante et en tirant de la Bible la conviction qu'il est... le frère de Jésus-Christ. Il échafaude ainsi un curieux syncrétisme du christianisme et de la doctrine traditionnelle de Confucius. Et il promet à ses disciples l'avènement d'un « Royaume céleste de la Grande Paix » destiné à durer mille ans.

Après la prise de Nankin, devenue capitale provisoire de leur royaume, les Taiping s'immiscent dans toutes les provinces de l'Empire du Milieu (ainsi se dénomme la Chine) et font vaciller le trône de l'empereur. Ils occupent jusqu'à 600 villes et onze provinces sur les dix-huit que compte l'empire chinois. Le 30 octobre 1853, ils atteignent Tientsin et menacent même Pékin, où réside l'empereur.

On pourrait s'attendre à l'émergence d'une nouvelle dynastie conformément à une vieille tradition de l'Histoire chinoise. C'est compter sans les Français et les Anglais, qui vont sauver les Mandchous, mais au prix d'une nouvelle humiliation, la « Seconde guerre de l'opium », conclue par la convention de Pékin (24 octobre 1860)...
Les Occidentaux restaurent l'ordre mandchou

Énivré par ses succès, Hung Xiuquan commet l'erreur de menacer Shanghai, le grand port marchand de la Chine centrale, où sont établis un grand nombre de négociants européens. Ceux-ci recrutent dès 1856 un corps de volontaires européens et américains pour protéger leur centre d'affaires.

Sous le commandement des Américains Ward et Burgevine, ces officiers constituent une armée de 5000 combattants chinois. Sous le nom mérité d'« Armée toujours victorieuse », la troupe s'illustre avec succès contre les rebelles et repousse leurs assauts sur Shanghai.

Après que l'empereur mandchou a renouvelé son allégeance aux Occidentaux par un nouveau « traité inégal », le 24 octobre 1860, les Anglais apportent leur concours à la dynastie Qing. C'est ainsi que l'« Armée toujours victorieuse » est autorisée à s'allier à l'armée impériale, elle-même sous le commandement d'un énergique fonctionnaire chinois, Li Hong-tchang.

En 1862, suite à la mort de Ward, Li Hong-tchang obtient des Britanniques de le remplacer par l'un de leurs meilleurs officiers, le capitaine Charles Gordon (29 ans) qui ne tardera pas à accéder au grade de lieutenant-colonel.

Face à cette coalition improbable mais dotée de chefs énergiques et d'un armement moderne, les Taiping ne font pas le poids.

Eux-mêmes ne disposent que d'un armement traditionnel et sont conduits par des chefs incompétents et qui n'hésitent pas à s'entretuer. Aussi cèdent-ils peu à peu du terrain.

Le 11 mai 1864, la prise de la citadelle de Changchow par le commandant Gordon consacre la fin de leur résistance. Le 19 juillet 1864, Nankin est reprise par l'armée impériale. Les rebelles sont massacrés tandis que leur chef se suicide... en avalant de l'or. 100 000 rebelles sont passés au fil de l'épée.


24 octobre 1860
«Seconde guerre de l'opium» et traité de Pékin

Le 24 octobre 1860, l'empereur de Chine concède aux Français et aux Anglais de nouveaux avantages commerciaux par la convention de Pékin.

Ce «traité inégal» survient près de vingt ans après celui de Nankin, qui avait notamment autorisé les importations d'opium en provenance des Indes britanniques.
La «Seconde guerre de l'opium»

L'arraisonnement par les Chinois d'un navire battant pavillon anglais ainsi que la mise à mort d'un missionnaire français ont fourni au Premier ministre anglais Palmerston et à l'empereur Napoléon III le prétexte d'intervenir une nouvelle fois en Chine. C'est ce que l'on a appelé plus tard la «Seconde guerre de l'opium».

Une escadre franco-anglaise paraît dans le golfe de Petchili (aujourd'hui, golfe de Bohai), par lequel on accède à Tianjin et Pékin. Elle débarque des troupes et celles-ci s'avancent vers la capitale.

Les dirigeants mandchous promettent tout ce qu'on leur demande mais, l'année suivante, en 1859, quand les ambassadeurs européens se présentent pour ratifier le traité, ils sont reçus à coups de canon.

Il s'ensuit une nouvelle expédition, forte de 3000 Anglais et autant de Français, qui débarque dans le golfe de Petchili en septembre 1860 et marche sur Pékin. Le 21 septembre, les Français, sous le commandement du général Cousin-Montauban, arrivent devant le pont de Pa-li-kao, dernier obstacle avant la route de Pékin. Ils le prennent d'assaut en repoussant les dizaines de milliers d'hommes qui, mal armés, tentent de le défendre.

Le 13 octobre 1860, le corps expéditionnaire entre à Pékin, d'où s'est enfui l'empereur.
Sac du Palais d'Été

Soldats français et anglais mettent à sac le somptueux Palais d'Été, l'une des résidences impériales, au nord-ouest de Pékin. Là-dessus, lord Elgin, qui commande le détachement anglais, apprend que des prisonniers européens de son avant-garde ont été atrocement torturés par les Chinois. Il ordonne en représailles l'incendie du Palais d'Été le 18 octobre 1860.
Humiliants «traités inégaux»

Le 24 octobre 1860, les représentants de l'empereur s'inclinent et signent la convention de Pékin. Par ce traité, ils accordent des indemnités aux Occidentaux, ouvrent à leurs commerçants le bassin du Yangzi Jiang et à leurs missionnaires l'ensemble de l'empire. Ils concèdent enfin aux Britanniques un agrandissement de leur colonie de Hong-Kong.

Les Européens présents en Chine se voient accorder le privilège de l'extraterritorialité : ils ne peuvent être jugés que par leur propre consul et en aucun cas par les Chinois.

Dans les ports qui leur sont ouverts, par exemple Tianjin (Tien Tsin), ils s'établissent dans des concessions administrées par des fonctionnaires européens.

En dépit de révoltes locales ou de sursauts patriotiques, l'exploitation de la Chine allait perdurer pendant un demi-siècle, jusqu'à la veille de la Première Guerre mondiale et la chute de la dynastie.

Les voisins russes, qui ne veulent pas être en reste, se font accorder le 14 novembre 1860 la rive gauche de l'Amour, ainsi que, le long de l'océan Pacifique, la région qui s'étend de l'embouchure du fleuve Amour, au nord, à la Corée, au sud. Cette région devient leur Province maritime et pour s'en assurer le contrôle, ils construisent une capitale portuaire au nom prometteur : Vladivostok («Domination de l'Orient» en russe). On peut dire que le véritable vainqueur de cette «Seconde guerre de l'opium» est le tsar Alexandre II qui n'y a pas participé.

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13 octobre 1906 : La Charte d'Amiens fonde le syndicalisme révolutionnaire

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MessageSujet: Re: La Répulique de Samarobriva, La Charte d'Amiens et Y'BECCA   La Répulique de Samarobriva, La Charte d'Amiens et Y'BECCA EmptyVen 13 Oct à 2:19

Since antiquity, Amiens has been a crossroads of important routes. The contemporary city is served by the A16 and A29 autoroutes. The Jules Verne Viaduct (fr), 943 metres (3,094 ft) long, crosses the River Somme to the east of the city and allows circumvention of the city by motorway-type roads. The A16 and A29 autoroutes, the RN1 and the RN25 form a bypass-type motorway around the city that the population has called the Rocade d'Amiens [ring road of Amiens]. Initially constituting national roads which are downgraded today, mostly as departmental roads, the greater urban area of Amiens is served by:

RN 1 to Beauvais and Paris, to the South, and towards Abbeville, Calais, Dunkirk and the Belgian border, northwest.
RN 25 towards Doullens, Saint-Pol-sur-Ternoise and Arras
RD 1029 towards Yvetot and Neufchâtel-en-Bray to the west, Saint-Quentin and La Capelle in the east.



RD 929 to Albert and Bapaume and Cambrai.
RD 935 (fr) towards Compiègne.
RD 919 (fr) to Mailly-Maillet and Arras.
RD 933 (fr) to Bernaville and Auxi-le-Château.
RD 934 (fr) to Roye and Noyon.

Amiens is served by several motorways:

A16 to Calais via Abbeville and Boulogne-sur-Mer
A16 to Paris via Beauvais
A29 to Rouen and Le Havre via Neufchâtel-en-Bray
A29 to Reims via Saint-Quentin and Laon
The proposed A24 autoroute from Amiens to Lille via Doullens was cancelled in 2006.

Parking
Map of parking in the city centre of Amiens in 2009.
Town Hall
Halles
Jacobins
Trois Cailloux
Saint-Leu
Amiens 2
Perret
Free outdoor parking

According to the urban transport plan (fr) (PDU) approved 19 December 2013 for the period 2013-2023 parking supply is considered abundant in Amiens.[3] Although important, demand for parking is less than what is available (capacity reserves are still 20% minimum: If the road is sometimes saturated, the occupancy rate of the underground parking remains globally less than 100%).[3]

In 2013, the city counted approximately 70,000 public parking spaces, including 8,400 in the city centre and in its immediate vicinity, where 70% of places are paid.[3]

4,400 spaces on highways (1,950 in the inner city, including 1,600 paid)
4,000 spaces in underground parking (620 other new places are programmed in a project for the Gare La Vallée development zone).

The underground car parks in the city centre are organised thus:
Name Accessible by Close to Number of spaces
Halles Rue du Général-Leclerc Commercial Centre of Halles, belfry 468
Centrum Rue Frédéric Petit Coliseum 190
Hôtel de ville Rue de Beauvais Espace piétonnier, town hall 80
Jacobins Rue des Jacobins Espace piétonnier, prefecture 587
Saint-Leu Rue des Huchers Faculties of law, political science and economy management; cathedral 585
Trois Cailloux Rue Robert de Luzarches Espace piétonnier, courthouse, cathedral 486
Amiens 2 Boulevard d'Alsace-Lorraine, rue de la Vallée Amiens 2 commercial centre, bus station, SNCF railway station 724
Perret Boulevard de Belfort, rue Vulfran-Warmé Cinema, SNCF railway station 490
Gare La Vallée Rue de la Vallée SNCF railway station, Gare La Vallée development zone 840

As of 2007, a residential parking system is deployed in Saint-Anne ward to cope with congestion in the streets by cars of users from the SNCF railway station. During the campaign for the municipal election of 2008, parking was one of the important topics of debate.[4] A year after the change of majority, the Gilles Demailly (fr) team launched a consultation with the population.[5] From 2011, the residential parking was extended to the quarters of Gare-La-Vallée and Riolan, then in 2012 the Noyon and the area east of the Riolan sector. In 2014, 2,600 parking spaces[6] were affected by this system which is designed to allow city residents more parking near their homes, to promote a better rotation of vehicles in the streets and reduce permanent occupation of public space by the cars cluttering the highway.
Public transport
Main articles: [[:Former tramway of Amiens (fr)]], [[:Tramway of Amiens (fr)]], and [[:Public transport in Amiens (fr)]]

Two tram lines over 10.7 kilometres (6.6 mi) were opened in 1887. The two intersect at Place Gambetta, one linking La Madeleine Cemetery (fr), the Church of Saint-Acheul, Cagnard bridge, Rue de Noyon and Rue Jules-Barni; the other from the Church of Saint-Pierre at the racecourse, by the streets of Saint-Leu, Frédéric-Petit and Colbert.

Electrified in 1899, the network grew to seven lines totalling 19 kilometres (12 mi) in 1906. From 1932, Longueau was linked to Amiens by a bus service. The terrible German bombing in 1940 which destroyed most of the city centre also hit the Jules-Ferry Road tram depot (fr) and totally destroyed the tram fleet. Only the Longueau bus survived. Amiens remained without transport. A few old Parisian buses were then used for an extremely reduced service. These buses as well as the survivor bus were then converted to city gas and equipped with tanks on the roof covered by a huge white dome. This service continued with this extraordinary material until approximately 1946. There were only two urban lines: An east-west line (Saint-Acheul - Montieres) and a northeast-southwest line (Beauville - road to Rouen). It was decided after war to serve the city by trolleybus with one bus route to Longueau. This programme was only in part realised (serving Saint-Acheul), road to Rouen, La Madeleine and Saint-Pierre. In 1964, trolleybuses were abandoned and the bus became ubiquitous in Amiens transportation.[7]

The bus network is today managed by the Ametis mixed economy company (fr), whose network covers Amiens Métropole, the agglomeration of Amiens. The establishment of dedicated bus lanes began in 2006. Former Mayor Gilles de Robien had envisioned the creation of a tram, but the choice of dedicated bus lanes had been preferred for reasons of cost and attendance. His successor, Mayor Gilles Demailly (fr), had been considering the development of a TSCP in the metropolitan area. As a result of numerous studies and conferences, elected representatives voted for the creation of a tram at the municipal Council of 15 November 2012. The project had been endorsed by the Communauté d'agglomération Amiens Métropole on 18 December 2012 and the commissioning of a first north-south tram route (fr) was scheduled for 2018/2019.[8] Following the elections of 2014 (fr), which were a defeat for most municipal and community carriers of the project, the new mayor of Amiens Brigitte Fouré and by extension the new president of Amiens Métropole Alain Gest decided to suspend the project at least during the time of their respective mandates, thus applying a campaign promise (the tram was at the heart of debate)[9] and despite a project announcement of trams on tyres (of TVR type).[10][11] Improvement of public transit would then be only by that of the bus network. Indeed, in December of the same year, the Community Council approved funding for a study (the sixth in 20 years)[12] relating to the establishment of a rapid transit bus network (fr) (BHNS), which should enter into service in March 2019, and whose vehicles could be electric.[13]

The Place Gambetta: An important hub of the former tram network of Amiens at the beginning of the 20th century.

The lycée de jeunes filles and tramway, Rue des Otages, now Lycée Madeleine-Michelis.

A bus of the network of public transport in Amiens (fr).

FILLE DE LA RÉSISTANCE, DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE, DU MONDE LIBRE ET CITOYENNE D'HONNEUR DE L'ORDRE SECOURISTE ET ÉGALITAIRE DE Y'BECCA

Madeleine Michelis, née à Neuilly-sur-Seine, le 22 août 1913 et décédée à Paris le 15 février 1944, fut professeure de lettres classiques et Résistante.

Biographie
La famille

Madeleine Michelis est issue d'une famille d'artisans : son père d'origine italienne était cordonnier et sa mère d'origine alsacienne était gouvernante. Ses grands-parents maternels avaient quitté la Moselle, après la défaite de 1871, pour pouvoir rester français. En 1917, naît son frère Jean dont elle fut très proche1. La famille possédait une résidence secondaire en Seine-et-Marne.
Les années d'études

Admise au concours des bourses à l'issue de l'école primaire, elle entre au lycée de jeunes filles de Neuilly-sur-Seine, sa ville de résidence, puis elle intègre la khâgne du lycée Condorcet à Paris en 1932 puis elle réussit le concours d'entrée à l'École normale supérieure de Sèvres (promotion 1934).

Catholique et humaniste, membre de la Jeunesse étudiante chrétienne (J.E.C.), elle avait côtoyé avant la Seconde Guerre mondiale, Jean de Baroncelli et Jean-Louis Crémieux-Brilhac2.
Une professeure de lettres classiques

En 1937, elle fut nommée professeur de Lettres Classiques au lycée de jeunes filles du Havre. En 1939, elle fut détachée à l'annexe du lycée du Havre à Étretat, ouverte pour les Parisiens réfugiés et les élèves havrais fuyant les éventuels bombardements. En juin 1940, avec la débâcle des armées françaises, elle partit sur les routes de l'exode à Caen, en Charente-Maritime et enfin à Pamiers où elle retrouva ses parents2. En mars 1941, elle fut mutée au Lycée Victor-Duruy à Paris, puis, à la rentrée 1942, au Lycée d'État de Jeunes Filles d'Amiens. Elle y anima un atelier de théâtre pour les élèves ; elle hébergea alors une jeune juive, Claude Bloch - dont le père, l'architecte Jean-André Bloch, avait été déporté - avant de réussir à lui faire passer la ligne de démarcation pour l'envoyer chez des amis cultivateurs dans le Gers, les Orllhac2.
Résistante et martyre

Elle aurait été membre du réseau Libération-NordNote 1 et fut membre actif du réseau Shelburn, branche du Special Operations Executive des services secrets britanniques. Elle avait pour mission de mettre à l'abri et de d'assurer le rapatriement en Angleterre des parachutistes et des aviateurs alliés disséminés dans la campagne picarde dont l'avion avait été abattu par la DCA allemande. Son action dans la Résistance avait commencé en Normandie avant son arrivée à Amiens.

Arrêtée par la Gestapo à son domicile amiénois, 6 rue Marguerite Hémart-Ferrandier, le 12 février 1944, elle fut écrouée à la prison de la route d'Albert puis transférée à Paris, au Lycée Montaigne. Marcelle Moreau, arrêtée et transférée à Paris en même temps qu'elle, apprit que les Allemands avaient trouvé chez elle des documents compromettants. Au lycée Montaigne les deux femmes occupaient des cellules séparées.

Le 15 février, Madeleine Michelis subit un premier interrogatoire le soir. Rentrée dans sa cellule, elle cria qu'elle "avait eu un bain glacé et qu'elle avait du mal à se réchauffer." Elle avait subi le supplice de la baignoire.

Le mercredi 16 février, elle est amenée vers 13 h 00, à l'Hôtel des États-Unis, boulevard du Montparnasse pour un interrogatoire. Elle seule descendit du fourgon. Aucun témoin ne l'a jamais revue vivante3.

Les Allemands prétendirent qu'elle s'était évadée puis remirent sa dépouille aux autorités françaises4.

Le 21 février 1944, sa famille est officiellement avertie de sa mort.

Son certificat de décès porte la mention : "morte par strangulation"5. Un doute subsiste sur la date et la cause de son décès : elle pourrait avoir été étranglée par un policier qui tentait de la faire parler6 ou s'être suicidée pour éviter de parler, comme le pensait son chef de secteur7. L'acte de décès porte la date du 15 février 1944 mais deux témoins affirment l'avoir vue en vie le 16.

Elle avait rédigé un bref et pathétique adieu à sa famille en éraflant avec un objet pointu les pages d'un manuel scolaire3.

Elle fut inhumée au cimetière de Neuilly-sur-Seine à Puteaux. En 1966, à la mort de son père, ses cendres furent transférées dans la tombe familiale au cimetière de Fontaine-le-Port (Seine-et-Marne) où ses parents avaient une maison de campagne2.
Hommages posthumes

Le 29 octobre 1945, elle fut nommée, par le général de Gaulle, Chevalier de la Légion d'honneur, à titre posthume, avec la citation suivante:

« Jeune Française admirable, qui s'est entièrement dévouée à la cause de la Résistance, professeur agrégée au lycée d'Amiens, a tout sacrifié au service de la Libération. S'est particulièrement occupée du passage des prisonniers évadés et d'aide aux parachutistes et aviateurs alliés. Arrêtée le 12 février 1944, transférée à Paris, a refusé de parler malgré les pires traitements. A été étranglée le 15 février 1944, trouvant une mort glorieuse au milieu des tortures supportées avec un courage magnifique et sans trahir son secret. Modèle d'abnégation et de foi patriotique8. »

Médaille de la Résistance décernée le 10 janvier 1947.

Croix de guerre 1939-1945.

Médaille de la Liberté attribuée par le Président des États-Unis à titre exceptionnel.

Médaille des Justes parmi les Nations, le 24 novembre 1997. Son nom est inscrit sur le mur du Mémorial Yad Vashem (Israël).

Une rue (dès 1944) et une école primaire de Neuilly-sur-Seine portent son nom.

La salle des professeurs du Lycée Condorcet (Paris), où elle fut élève d'hypokhâgne et khâgne, entre 1932 et 1934 porte son nom.

Le 12 juillet 1945, le Conseil municipal d'Amiens et le Conseil d'administration du Lycée d’État de Jeunes Filles d'Amiens décidèrent conjointement d'apposer une plaque dans l'entrée de l'établissement rendant hommage à Madeleine Michelis2.

Le lycée d’État de Jeunes Filles d'Amiens où elle enseigna, prit, en 1975, le nom de lycée Madeleine Michelis. Le logo actuel de ce lycée représente son portrait stylisé et sa signature. Ce lycée comporte également actuellement des panneaux retraçant sa vie et son combat.

Au lycée Madeleine Michelis d'Amiens, une exposition sur Madeleine Michelis avec des lettres écrites à sa famille a été réalisée en septembre 2013. Le 11 octobre 2013 une cérémonie officielle en présence de sa nièce, Marie-Claude Durand, et d'anciennes élèves a été organisée pour commémorer le centième anniversaire de sa naissance.
Chaque année, depuis le centenaire de sa naissance qu'il a contribué à célébrer, Cyril Benjamin CASTRO, présente aux élèves des Ecoles primaires de Neuilly une conférence retraçant la vie et les engagements de Madeleine Michelis, s'appuyant notamment sur les travaux de Marie-Claude Durand, sa nièce.

Œuvre

Madeleine Michelis, Correspondance d'avant guerre et de guerre, préface de Jean-Louis Crémieux-Brilhac, présentations de Julien Cahon, Marie Claude Durand et Charles-Louis Foulon, Paris, éditions du Félin, janvier 2015 (ISBN 978 - 2 - 86645 - 823 - 2). Prix littéraire de la Résistance 2015, décerné par le Comité d'action de la Résistance.

Bibliographie

Lucienne Chamoux-Cavayé, À la mémoire des sévriennes mortes pour la France 1939-1945, 96 pages, Paris, 1946, imprimerie Guillemet et Lamothe9.
Jacques Béal, La Somme dans la guerre. 1939-1945, Éditions Horvath-Martelle, 1986
Jacques Béal, Hommes et Combats en Picardie 1939-1945, Amiens, Martelle Editions, 1994 (ISBN 2 - 87 890 - 035 - 9)
Antoine Porcu, Guerre 39-45. Héroïques femmes en résistance, Le Geai bleu, 2006, 192 p.
Jacques Lejosne, Claude Leleu, Jackie et Françoise Fusillier, A.B.C.DAIRE des victimes du nazisme dans la métropole d'Amiens, Amiens, A.D.I.F - Somme, 2008 (ISBN 978 - 2 - 9 530 196 - 1 - 2).
Jacques Lejosne, Jackie et Françoise Fusillier, 1940 - Amiens – 1944, Dans les griffes de la Gestapo, Amiens, auto-édition, 2012 (ISBN 978 - 2 - 9 530 196 - 4 - 3).
Julien Cahon, Madeleine Michelis (1913-1944), une Amiénoise dans la Résistance, préface de Jean-Louis Crémieux-Brilhac, Amiens, A.P.H.G.-Picardie et O.N.A.C. Somme, 11 octobre 2013

Liens externes

Notices d'autoritéVoir et modifier les données sur Wikidata : Fichier d’autorité international virtuel • Bibliothèque nationale de France (données) • Système universitaire de documentation

Voir aussi
Madeleine Michelis sur Commons

Libération-Nord
Réseau Shelburn
Special Operations Executive
Juste parmi les nations
Histoire d'Amiens
Liste des Justes de la Somme

Notes et références
Notes

↑ Aucun document ne signale son appartenance officielle à ce réseau de Résistance

Références

↑ Madeleine Michelis, Correspondance d' avant guerre et de guerre, préface de Jean-Louis Crémieux-Brilhac, présentations de Julien Cahon, Marie Claude Durand et Charles-Louis Foulon, Paris, éditions du Félin, janvier 2015 (ISBN 978 - 2 - 86645 - 823 - 2)
↑ a, b, c, d et e Julien Cahon, Madeleine Michelis (1913-1944), une Amiénoise dans la Résistance, préface de Jean-Louis Crémieux-Brilhac, Amiens, A.P.H.G Picardie-O.N.A.C.-Somme, 11 octobre 2013
↑ a et b Jacques Lejosne, Jackie et Françoise Fusillier,1940-Amiens-1944 Dans les griffes de la Gestapo, Amiens, 2012
↑ Jacques Lejosne, Claude Leleu, Jackie et Françoise Fusillier, A.B.C.DAIRE des victimes du nazisme dans la métropole d'Amiens, Amiens, 2008, A.D.I.F - Somme
↑ Amiens Forum, septembre-octobre 2012
http://picardie.france3.fr/2013/05/06/amiens-100eme-anniversaire-de-la-naissance-de-madeleine-michelis-247125.html [archive]
http://www.museedelaresistanceenligne.org/pageDoc/pageDoc.php?id_expo=62&id_theme=111&id_stheme=236&id_sstheme=513 [archive]
↑ Jacques Lejosne, Jackie et Françoise Fusillier, 1940 - Amiens – 1944, dans les griffes de la Gestapo, Amiens, Auto-édition, 2012 (ISBN 978 - 2 - 9 530 196 - 4 - 3)
http://www.valleuses.org/MM/1/temoignage.htm [archive]

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MessageSujet: Re: La Répulique de Samarobriva, La Charte d'Amiens et Y'BECCA   La Répulique de Samarobriva, La Charte d'Amiens et Y'BECCA EmptyVen 13 Oct à 2:27


5 octobre 1795
Bonaparte devient le «général Vendémiaire»

Le 5 octobre 1795, un général inconnu fait une entrée remarquée dans les affaires politiques de la France. Il sera longtemps surnommé avec une teinte de mépris « général Vendémiaire » en souvenir de ce jour : 13 Vendémiaire An IV selon le calendrier républicain... Il a nom Napoléon Bonaparte.

La Révolution à la peine

Les députés de la Convention ont éliminé un an plus tôt, le 9 thermidor, Robespierre et l'opposition jacobine de gauche. Cette Convention « thermidorienne » se prépare à instaurer un nouveau régime, le Directoire, pour préserver les acquis de la Révolution... y compris les fortunes d'origine douteuse.

Mais les royalistes, qui ont la majorité de l'opinion avec eux, s'insurgent. Deux sections parisiennes de sans-culottes et une partie de la garde nationale prennent les armes.

Le 4 octobre 1795, les insurgés projettent d'encercler le palais des Tuileries où siègent l'assemblée de la Convention et le Comité de salut public (le gouvernement) avec deux colonnes, l'une partie de l'église Saint-Roch, sur la rue Saint-Honoré, l'autre partie du Pont-Neuf. Paul Barras (40 ans), vicomte de son état, est chargé de la répression en qualité de commandant en chef de l'armée de l'intérieur.

Le 5 octobre, il convoque Napoléon Bonaparte (26 ans), qu'il a remarqué au siège de Toulon, deux ans plus tôt, et élevé du grade de capitaine à celui de général. Il lui demande d'agir sans attendre.
Un général déterminé

Le 15 septembre, Bonaparte a été rayé de la liste des généraux en activité par Cambacérès en raison de ses compromissions avec le camp de Robespierre. Il a même fait quelques jours de prison. Barras ne l'en nomme pas moins commandant en second de l'armée de l'intérieur avec mission de rétablir l'ordre.

Le jeune général ne se fait pas prier. La chronique assure qu'il aurait alors déclaré à Barras : « Général, j'accepte. Mais je vous préviens que l'épée hors du fourreau, je ne l'y remettrai qu'après avoir rétabli l'ordre ».

Ayant fait venir des canons de la plaine des Sablons aux Tuileries, il mitraille les insurgés royalistes sur les marches de l'église Saint-Roch, au cœur de Paris, et en trois quarts d'heure, a vite fait de mettre en fuite les insurgés, à l'exception de ceux - nombreux - qui sont restés sur le carreau, morts ou blessés. On évalue à près de trois cents le nombre de victimes...

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Madeleine Michelis, née à Neuilly-sur-Seine, le 22 août 1913 et décédée à Paris le 15 février 1944, fut professeure de lettres classiques et Résistante.

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Une carrière est faite de désirs, de rêves, de chances. C’est paradoxal, frustrant. J’ai commencé par le théâtre sans penser au cinéma. J’ai beaucoup travaillé, souvent avec passion, même si je me reproche ceux de mes films que j’appelle “avoine-foin”. Les chevaux, ça vous ruine un homme ! Comme j’ai souvent tourné mes films “avoine-foin” en Italie, c’est heureusement passé un peu inaperçu en France.

Interview par Paris Match propos recueillis par Virginie Le Guay le 07/05/2010 - Jean Rochefort

J'ai un goût de la passion amoureuse assez développé. Je n'ai jamais été un fana du 5 à 7 avec le sexe opposé, mais j'ai changé de vie plusieurs fois. C'étaient vraiment des passions violentes, éprouvées, ressenties, que je ne supportais pas de ne pas vivre. Donc, j'ai fait des victimes. .. Et je l'ai été aussi, heureusement. Ça s'est équilibré. La passion amoureuse, c'est le paradis.

Interview "les Indestructibles" en 2008 - Jean Rochefort

Les chevaux, je les aime passionnément. Ce sont des animaux si mystérieux, bien plus complexes que les hommes.

En 2010, sur Europe 1 - Jean Rochefort

N'étant pas un expert des sicav, ayant eu deux passions dans ma vie, la comédie et les chevaux, il a bien fallu gagner de l'argent. Je me suis donc retrouvé dans des choses inimaginables, en Italie, surtout, à me prendre des dérouillées par Lee Van Cleef.

Interview L'Express propos recueillis par Eric Libiot, publié le 13/03/2013 - Jean Rochefort

Depuis peu, je sais que le roman est impossible. Pour rendre compte d’une vie soumise à la nécessité, je n’ai pas le droit de prendre d’abord le parti de l’art, ni de chercher à faire quelque chose de passionnant , ou d’ émouvant . Je rassemblerai les paroles, les gestes, les goûts de mon père, les faits marquants de sa vie, tous les signes objectifs d’une existence que j’ai aussi partagée. Aucune poésie du souvenir, pas de dérision jubilante. L’écriture plate me vient naturellement, celle-là même que j’utilisais en écrivant autrefois à mes parents pour leur dire les nouvelles essentielles.

La Place, Annie Ernaux, éd. Belin-Gallimard, 2017 (ISBN 978-2-410-00475-5), p. 18-19 - Annie Ernaux

Les passions sont les orateurs des grandes assemblées.

Oeuvres de rivarol (édition 1852) - Antoine de Rivarol

J'ai lu quelques extraits de l'histoire de l'Inquisition au Moyen Âge. Il y a heureusement quelques progrès depuis cette époque, mais que d'efforts encore pour que l'iniquité et l'injustice, je ne dis pas cessent, car tant qu'il y aura des hommes, il y aura lutte entre la conscience et les passions ou les intérêts, mais diminuent. Grattez le vernis de civilisation dont les siècles nous ont couverts, et l'homme primitif reparaît. Il n'y a qu'à voir ce qui se passe dans les expéditions coloniales.

Lettre en 1902 - Dreyfus


On rêve toujours d'un pays préféré, l'un de la Suède, l'autre des Indes ; celui-ci de la Grèce et celui-là du Japon. Moi, je me sentais attiré vers l'Afrique par un impérieux besoin, par la nostalgie du Désert ignoré, comme par le pressentiment d'une passion qui va naître. Je quittai Paris le 6 juillet 1881. Je voulais voir cette terre du soleil et du sable en plein été, sous la pesante chaleur, dans l'éblouissement furieux de la lumière.

Au soleil - Maupassant


Il n'y a que le physique de cette passion qui soit bon. Malgré ce que peuvent dire les gens épris, le moral n'en vaut rien.

Histoire naturelle, De l'homme - Georges Louis Leclerc, comte de Buffon

Je me figurais que je me promenais en 1756, avec mon coeur romanesque, et mes passions brûlantes, en ce même endroit, et que je m'y trouvais entouré de ces houris élégantes. Je les considérai. J'en vis une à l'air mignard et naïf, qui vint doucement me prendre la main. Je tressaillis ! Qu'on se représente une figure enchanteresse, des yeux charmants, une bouche mignonne, un sourire délicieux, une intéressante pâleur, qui semblait annoncer l'innocence. Joignez à cela une mise provocante en linon sur fond rose, une taille svelte, des longs cheveux blonds sans poudre, naturellement bouclés, un pied mignon, non déformé par une chaussure d'homme, une propreté appétissante : telle était la petite Cécile

Les Nuits de Paris. - Rétif de la Bretonne

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MessageSujet: Re: La Répulique de Samarobriva, La Charte d'Amiens et Y'BECCA   La Répulique de Samarobriva, La Charte d'Amiens et Y'BECCA EmptyVen 13 Oct à 2:30

Simone Adolphine Weil est une philosophe, humaniste, écrivaine et militante politique française, sœur cadette du mathématicien André Weil, née à Paris le 3 février 1909 et morte à Ashford (Angleterre) le 24 août 1943.

Bien qu'elle n'ait jamais adhéré explicitement par le baptême au catholicisme malgré une profonde vie spirituelleNote 1, elle est reconnue et se considérait comme une mystique chrétienne1. Elle est également une brillante helléniste, commentatrice de Platon et des grands textes littéraires, philosophiques et religieux grecs, mais aussi des écritures sacrées hindoues. Ses écrits, où la raison se mêle aux intuitions religieuses et aux éléments scientifiques et politiques, malgré leur caractère apparemment disparate, forment un tout d'une exceptionnelle unité et parfaitement cohérent2,3. Le fil directeur de cette pensée, que caractérise un constant approfondissement, sans changement de direction ni reniement, est à chercher dans son amour impérieux de la vérité, philosophiquement reconnue comme une et universelle4, et qu'elle a définie comme le besoin de l'âme humaine le plus sacré.

Simone Weil est née en 1909 à Paris, dans une famille d'origine juive alsacienne du côté paternel, installée à Paris depuis plusieurs générations. Sa mère, Salomea Reinherz, est née à Rostov-sur-le-Don5. La famille Weil habite alors au 19 boulevard de Strasbourg6. Simone Weil a trois ans de moins que son frère, le mathématicien André Weil.

Son père, Bernard Weil, est chirurgien-militaire. Il est mobilisé au sein du Service de santé, lors de la Première Guerre mondiale, et sa famille suit ses différentes affectations : Neufchâteau, puis Menton et Mayenne d'avril 1915 à août 1916, l'AlgérieNote 2, Chartres et Laval d'octobre 1917 à janvier 1919Note 3. Simone fréquente le lycée de jeunes filles de Laval7. Elle ne reçoit aucune éducation religieuse, comme elle en témoigne elle-même : « J'ai été élevée par mes parents et par mon frère dans un agnosticisme complet8. » Un des traits essentiels de sa vie est un amour compatissant pour les malheureux : vers l'âge de cinq ans, découvrant la misère des soldats dans la guerre de 1914, elle refuse de prendre un seul morceau de sucre afin de tout envoyer à ceux qui souffrent au front8.
Études
Simone Weil en 1922.

En 1924-1925, elle suit les cours du philosophe René Le Senne au lycée Victor-Duruy, à Paris, et obtient, au mois de juin 1925, le baccalauréat de philosophie (selon la dénomination en vigueur à cette époque-là) à seize ans.

En octobre 1925, elle entre en classes préparatoires littéraires au lycée Henri-IV, où elle passe trois ans. Elle a pour professeur de philosophie le philosophe Alain, qui demeure son maître9. Simone de Beauvoir, d'un an son aînée, qui croise son chemin en 1926 dans la cour de la Sorbonne, accompagnée d'une « bande d'anciens élèves d'Alain », avec dans la poche de sa vareuse un numéro des Libres propos et L'Humanité, témoigne de la petite notoriété dont elle bénéficiait déjà : « Elle m'intriguait, à cause de sa réputation d'intelligence et de son accoutrement bizarre... Une grande famine venait de dévaster la Chine, et l'on m'avait raconté qu'en apprenant cette nouvelle, elle avait sangloté : ces larmes forcèrent mon respect plus encore que ses dons philosophiques10. »

Elle entre à l’École normale supérieure en 1928, à 19 ans. Son mémoire de Diplôme d'Études Supérieures en 1930 porte sur Science et Perception dans Descartes11. Elle obtient son agrégation de philosophie en 1931, à 22 ans, et commence une carrière de professeur dans divers lycées de province.
Activités politiques
Maison où vécut Simone Weil, professeur au Lycée de jeunes filles de Bourges en 1935-1936.

Au cours de l'hiver 1932-1933, au Puy, elle est solidaire des syndicats ouvriers, elle se joint au mouvement de grève contre le chômage et les baisses de salaire, ce qui provoque un scandale. Décidée à vivre avec cinq francs par jour, comme les chômeurs du Puy, elle sacrifie tout le reste de ses émoluments de professeur à la Caisse de Solidarité des mineurs12. Syndicaliste de l’enseignement, elle est favorable à l’unification syndicale et écrit dans les revues L’École émancipée et La Révolution prolétarienne. Communiste anti-stalinienne, mais n'étant inscrite dans aucun parti, elle participe à partir de 1932 au Cercle communiste démocratique de Boris Souvarine, qu’elle a connu par l’intermédiaire de l'anarcho-syndicaliste Nicolas Lazarévitch.

Elle passe quelques semaines en Allemagne, au cours de l'été 1932, dans le but de comprendre les raisons de la montée en puissance du nazisme. À son retour, avec beaucoup de lucidité, elle exprime dans plusieurs articles, entre autres dans La Révolution prolétarienne, l'inévitable victoire de Hitler qui risque de survenir. Ayant obtenu un congé d'une année pour études personnelles, elle abandonne provisoirement sa carrière de professeur, à partir de septembre 1934 ; elle décide de prendre, dans toute sa dureté, la condition d'ouvrière, non pas à titre de simple expérience, mais comme incarnation totale, afin d'avoir une conscience parfaite du malheur : dès le 4 décembre, elle est ouvrière sur presse chez Alsthom dans le 15e arrondissement de Paris13, devenue depuis Alstom, puis elle travaille à la chaîne aux Forges de Basse-Indre, à Boulogne-Billancourt, et enfin, jusqu'au mois d'août 1935, comme fraiseur chez Renault. Elle connaît la faim, la fatigue, les rebuffades, l'oppression du travail à la chaîne sur un rythme forcené, l'angoisse du chômage et le licenciement14,15. Elle note ses impressions dans son Journal d'usine.

L'épreuve surpasse ses forces. Sa mauvaise santé l'empêche de poursuivre le travail en usine. Simone Weil souffre en particulier de terribles maux de tête qui dureront toute sa vie. Elle reprend son métier de professeur de philosophie au lycée de Bourges, à l'automne 1935, et donne une grande partie de ses revenus à des personnes dans le besoin. Elle prend part aux grèves de 1936. Elle milite avec passion pour un pacifisme intransigeant entre États. En août 1936, malgré son pacifisme, fidèle à ses idéaux anarchistes16, elle prend le train pour Barcelone et s’engage dans la colonne Durruti au début de la guerre civile espagnole pour combattre le coup d'État fomenté par le général Franco le 1er octobre 193617. Bien qu'intégrée dans une colonne de la CNT anarcho-syndicaliste, elle s'élève contre l'exécution d'un jeune garçon de quinze ans qui affirme avoir été enrôlé de force comme phalangiste18. Dans une lettre célèbre adressée à Georges Bernanos, elle rappelle comment elle faillit assister à l'exécution d'un prêtre franquiste et rapporte l'attitude de cynisme tranquille à l'égard du meurtre qu'elle découvre dans les rangs des républicains : « Je n'ai jamais vu personne même dans l'intimité exprimer de la répulsion, du dégoût ou seulement de la désapprobation à l'égard du sang inutilement versé. [...] J'ai rencontré en revanche des Français paisibles, que jusque-là je ne méprisais pas, qui n'auraient pas eu l'idée d'aller eux-mêmes tuer, mais qui baignaient dans cette atmosphère imprégnée de sang avec un visible plaisir19. » La même année, elle est gravement brûlée après avoir posé le pied dans une marmite d'huile bouillante posée à ras du sol, elle doit repartir assez rapidement pour la France. Volontairement, elle ne reviendra plus en Espagne. En 1937, elle collabore aux Nouveaux cahiers, revue économique et politique défendant une collaboration économique franco-allemande.
Mysticisme
La Portioncule, chapelle franciscaine d'Assise dans la Basilique Sainte-Marie-des-Anges.

Simone Weil est née dans une famille agnostique, mais très tôt elle se rapproche du christianisme. De son propre aveu, trois contacts avec la foi catholique ont été décisifs dans son évolution vers le christianisme20 : le premier eut lieu en 1935, dans le petit port de Póvoa de Varzim au Portugal, où entendant chanter des cantiques « d'une tristesse déchirante », elle a « soudain la certitude que le christianisme est par excellence la religion des esclaves ». La deuxième expérience est celle vécue en 1937, alors qu'elle passe deux jours à Assise et dont elle parle en ces termes : « Là, étant seule dans la petite chapelle romane de Santa Maria degli Angeli, incomparable merveille de pureté, où saint François a prié bien souvent, quelque chose de plus fort que moi m'a obligée, pour la première fois de ma vie, à me mettre à genoux21. » Enfin, en 1938, elle assiste à la semaine sainte à Solesmes, en suivant tous les offices : la pensée de la Passion du Christ entre en elle, mais elle éprouve en même temps « une joie pure et parfaite dans la beauté inouïe du chant et des paroles » : elle découvre ainsi, par analogie, « la possibilité d'aimer l'amour divin à travers le malheur21 » ; quelques mois plus tard, elle connaît l'expérience mystique qui va changer sa vie. Elle éprouve la présence du Christ, notamment à la lecture du poème Amour de George Herbert22, affirmant : « Le Christ lui-même est descendu et m'a prise »23. Elle entre en contact avec des prêtres et des religieux, afin de leur poser des questions sur la foi de l'Église catholique. Le père Joseph-Marie Perrin, religieux dominicain, l'accompagne et a un rôle important lorsqu'elle est à Marseille, entre 1940 et 1942. Elle s'intéresse aussi aux autres religions, hindouisme, bouddhisme et aux religions anciennes d'Égypte et de la Grèce antique. Mais elle sera toujours opposée au syncrétisme. Elle reste très discrète sur son évolution spirituelle, et ce n'est qu'après sa mort que ses amis découvrent la profondeur de sa vie spirituelle.

Juive, lucide sur ce qui se passe en Europe, elle est sans illusion sur ce qui les menace, elle et sa famille, dès le début de la guerre. Au printemps 1940, croyant qu'on se battrait dans la capitale, elle propose aux autorités militaires la formation d'un corps mobile d'infirmières de première ligne, destiné à sauver des soldats. Mais la rapidité de l'avancée allemande empêche de réaliser ce projet24. Lorsque Paris est déclarée « ville ouverte », le 13 juin 1940, elle se réfugie, avec sa famille, à Marseille. C'est à cette époque qu'elle commence la rédaction de ses Cahiers. Chrétienne selon l'Évangile, elle réfléchit aux dogmes du catholicisme, cherchant des réponses à la fois dans les livres sacrés des Égyptiens, des Hébreux, des Hindous, mais aussi chez saint Jean de la Croix et saint Thomas d'Aquin. De peur de se tromper sur des questions comme l'Incarnation ou l'Eucharistie, elle va trouver le R.P. Perrin, dominicain très instruit. En juin 1941, le père Perrin écrit à Gustave Thibon pour lui demander d'accueillir Simone Weil dans sa ferme en Ardèche : « Elle est exclue de l'université par les nouvelles lois et désirerait travailler quelque temps à la campagne comme fille de ferme ». Après un premier mouvement de refus, Gustave Thibon accepte finalement25 ; elle est embauchée comme ouvrière agricole et mène une vie volontairement privée de tout confort durant plusieurs semaines, jeûnant et renonçant à la moitié de ses tickets d'alimentation au profit des résistants. Durant ce séjour à la ferme, elle fait la découverte de la prière du Notre Père dont elle rédige un commentaire spirituel et métaphysique26, où s'exprime aussi sa conception des relations de l'homme au temps27. De retour à Marseille à l'automne, elle reprend ses discussions avec le père Perrin, avec le projet de réunir les plus beaux textes de tout ce qui a été écrit sur Dieu et sur son amour, sa bonté et les moyens d'aller à lui. Elle traduit alors de nombreux textes en grec ancien (Platon, Anaximandre, Eschyle, Sophocle, mais aussi saint Jean) et en sanskrit, qu'elle lit et commente dans des réunions amicales organisées dans la crypte du monastère dominicain28. Les études qu'elle rédige ainsi sur la Grèce, sur la philosophie grecque, en particulier sur Platon, sont rassemblées après la guerre dans deux volumes : La Source grecque et Intuitions pré-chrétiennes. Elle entre en contact avec les Cahiers du Sud, la revue littéraire la plus importante de la France libre, et y collabore sous le pseudonyme d'Émile Novis, anagramme de son nom. Elle participe à la Résistance en distribuant les Cahiers du Témoignage Chrétien, réseau de résistance organisé par les jésuites de Lyon.
Les dernières années

Le 16 mai 1942, elle s'embarque avec ses parents pour les États-Unis mais, refusant de rester à New York, ville qu’elle ressent comme trop confortable en ces temps de guerre, elle fait tout pour se rendre en Grande-Bretagne où elle arrive en fin novembre 1942 ; elle travaille comme rédactrice dans les services de la France libre, et rédige plusieurs études sur la nécessaire réorganisation de la France une fois la guerre terminée, en particulier Note sur la suppression générale des partis politiques, Idées essentielles pour une nouvelle Constitution, et sa très importante Étude pour une déclaration des obligations envers l'être humain ; mais ce qu'elle souhaite par-dessus tout, c'est obtenir une mission pénible et dangereuse. Soucieuse de partager les conditions de vie de la France occupée, son intransigeance dérange. Elle démissionne de l'organisation du général de Gaulle en juillet 1943, trois mois après son admission à l'hôpital. Elle souhaitait rejoindre les réseaux de résistance sur le territoire français ; elle est déçue par le refus de l'entourage de de Gaulle (Maurice Schumann, Jean Cavaillès, André Philip) de la laisser rejoindre ces réseaux de la résistance intérieure. Elle y risquait en effet d'être rapidement capturée par la police française, identifiée comme juive et déportée. Sa santé est de plus en plus défaillante, elle est déclarée tuberculeuse et admise à l'hôpital de Middlesex en avril 1943. Elle meurt au sanatorium d'Ashford, le 24 août 1943, à l'âge de 34 ans d'une crise cardiaque. Elle est enterrée au cimetière catholique d'Ashford29.

Simone Weil a résolument condamné le suicide par désespoir, sans jamais varier sur ce point, comme on le voit dans ses écrits : « Ne jamais désirer sa propre mort. Le suicide n'est permis que quand il est seulement apparent, quand il y a contrainte et qu'on a pleinement conscience de cette contrainte »Note 4,30,31,32. Pourtant, selon le médecin légiste, Simone Weil se serait volontairement privée de nourriture, ce qui aurait accéléré sa mort33. De ce constat du légiste qui l'a examinée s'est ensuivie une série de spéculations concernant les causes psychologiques ayant pu entraîner ce jeûne. Une hypothèse communément répandue à ce sujet est que Simone Weil souhaitait faire preuve de solidarité envers ses concitoyens en refusant de se nourrir plus que les tickets de rationnement ne le permettaient alors. Selon sa principale biographe, Simone Pétrement, des lettres du personnel du sanatorium dans lequel elle se trouvait lors de sa mort prouvent pourtant qu'elle a essayé à diverses reprises de manger durant son hospitalisation ; selon elle, le jeûne aurait en fait simplement été une conséquence de la détérioration de son état de santé34.

Tous les livres ayant paru sous son nom ont été publiés après sa mort, à l'exception des Réflexions sur les causes de la liberté et de l'oppression sociale.[réf. nécessaire]
Pensée philosophique
Mysticisme dans La Pesanteur et la grâce

[réf. nécessaire] Ce livre n'est pas paru sous son nom d'auteur, il n'était pas destiné à être publié. Il se compose de divers passages choisis tirés des carnets personnels de Simone Weil et organisés par sujet par Gustave Thibon, qui la connaissait et qui s'était lié d'amitié avec elle. Elle lui avait en effet donné certains de ses cahiers, écrits avant mai 1942, mais sans arrière-pensée ou demande de publication ; l'organisation et l'édition du livre sont donc dus à Gustave Thibon, influencé également par la mystique négative. T. S. Eliot, dans sa préface à l’Enracinement, considère Simone Weil comme une marcionite des temps modernes. Elle rejetait l'Ancien Testament, et il est possible qu'elle éprouvât un rejet du judaïsme avec lequel elle était logiquement liée par sa naissance. Ceci l'a conduite à former sa propre théodicée.

Simone Weil ne considère pas le monde comme la création d'un démiurge, mais comme l'expression directe de l'amour de Dieu en dépit du fait qu'elle reconnaisse également le monde comme un lieu du mal, d'affliction, et le mélange brutal du hasard et de la nécessité. Cette juxtaposition l'amène à produire une forme inhabituelle de théodicée chrétienne. Sa nièce, Sylvie Weil, et le biographe Thomas R. Nevin ont cherché, au contraire, à démontrer que parce qu'elle a été fortement influencée par ses préceptes35, elle n'aurait pas rejeté le judaïsme.
Beauté

La notion de beauté, que Simone Weil envisage en dehors de tout « esthéticisme » et de toute recherche d'accomplissement personnel dans l'art36, occupe une place importante dans sa métaphysique religieuse. Le beau, défini comme ce que l'homme est capable de contempler, renvoie chez elle d'abord aux plus hautes manifestations du génie humain, à « l'art de tout premier ordre qui a nécessairement rapport à la sainteté37. » Dans ces œuvres de génie de tout premier ordre, elle plaçait entre autres l’Iliade, les tragédies d'Eschyle et de Sophocle, le Cantique de saint François, Bach et le chant grégorien38. Mais l’ordre du monde, entendu au sens grec du mot cosmos, lui aussi est beau ; c'est une harmonie qui traduit l'obéissance du monde à Dieu, et constitue le reflet et le signe irréfutable de l'amour divin, comme Platon l'a montré dans le Timée (29 a-30 c)39,37. Le beau n'est pas un attribut de la matière, mais un rapport du monde à notre sensibilité. Cette expérience sensible du beau exerce une fonction médiatrice, en facilitant l'acceptation de la nécessité universelle, et joue un rôle de perfectionnement, en nous apprenant le détachement : l'attrait de la beauté implique en effet un renoncement « car on tient avant tout à ce que rien d'elle ne change40,41 ».

Pour Simone Weil, « Le beau est la preuve expérimentale que l'Incarnation est possible »42. La beauté est inhérente à ce monde puisque le Logos, rendu sensible à travers la géométrie, est l'organisateur du monde matériel, preuve que ce monde pointe vers l'au-delà ; le beau établit le caractère essentiellement « télique » (dont c'est le but) de tout ce qui existe. Le concept de la beauté se prolonge dans tout l'univers : « Nous devons avoir la foi que l'univers est beau à tous les niveaux ... et qu'il a une plénitude de la beauté par rapport au corps et à l'esprit des êtres pensants qui existent et de tous ceux qui pourraient exister. C'est un accord de l'infini d'une beauté parfaite qui donne un caractère transcendant à la beauté du monde ... Il (le Christ) est réellement présent dans la beauté universelle. L'amour de cette beauté vient de Dieu, demeure dans nos âmes et retourne vers Dieu présent dans l'univers ». Elle a également écrit que la beauté du monde, « c'est le sourire de tendresse du Christ pour nous à travers la matière »43.

Le beau a également une fonction de sotériologie : « La beauté séduit la chair pour obtenir la permission de passer jusqu'à l'âme44. » Elle constitue donc une autre façon dont la réalité divine derrière le monde envahit nos vies. Là où le malheur nous conquiert par la force brute, la beauté se faufile et renverse l'empire de soi de l'intérieur.
Absence

L'absence est la clef de sa métaphysique. Elle croyait que Dieu a créé dans un acte d'auto-délimitation45 ; en d'autres termes, Dieu est vu comme une sorte de plénitude totale, c'est un être parfait ; une créature ne peut exister que là où Dieu n'est pas. Ainsi, la création a eu lieu uniquement quand Dieu s'est en partie retiré. La mystique juive a des idées similaires46.

« Dieu ne peut être présent dans la création que sous la forme de l'absence »47.

Pour Simone Weil, la kénose originale, qui est vide, précède la kénose corrective avec l'incarnation du Christ. Nous sommes donc nés dans une sorte de position de damnés, non pas à cause du péché originel en tant que tel, mais parce pour être créés nous devons précisément être ce que Dieu n'est pas, ainsi nous devions être à l'opposé de ce qui est saint48.

Cette notion de création est une pierre angulaire de sa théodicée, car si la création est conçue de cette façon (comme contenant nécessairement le mal), alors il n'y a pas de problème à l'entrée du mal dans un monde parfait. Cela ne constitue pas une délimitation de l'omnipotence de Dieu, ce n'est pas que Dieu ne pouvait pas créer un monde parfait, mais que l'acte auquel nous nous référons en disant « créer » dans son essence même implique l'impossibilité de la perfection.

Toutefois, cette notion de la nécessité du mal ne signifie pas que nous sommes tout simplement, à l'origine, et continuellement condamnés ; au contraire, Simone Weil dit que « le mal est la forme que prend en ce monde la miséricorde de Dieu49.» Elle croit que le mal et sa conséquence, le malheur, ont le rôle de nous conduire hors de nous-mêmes et vers Dieu : « La contemplation de la misère humaine arrache vers Dieu, et c'est seulement en autrui aimé comme soi-même qu'on la contemple. On ne peut la contempler ni en soi comme tel ni en autrui comme tel.
L'extrême malheur qui saisit les êtres humains ne crée pas la misère humaine, il la révèle seulement50. »
De la décréation à la charité

Une analyse approfondie des notions de « personne » et de « droits de la personne humaine »Note 5 a conduit Simone Weil à affirmer : « La personne en nous, c'est la part de l'erreur et du péché ». Ainsi dans une opération de calcul, l'erreur d'un enfant porte le cachet de sa personne. Mais « s'il procède d'une manière parfaitement correcte, sa personne est absente de toute l'opération51. » La partie de l'être humain qui dit « je » est surtout marquée par le péché en raison de ce que Simone Weil appelle notre « divinité imaginaire52 » : par une illusion de perspective, chacun occupe une situation imaginaire au centre du monde53. À partir de ce centre de référence irréductible à tout autre, chaque homme interprète l'univers en fonction de ses désirs et de ses croyances54. Chacun dispose autour de sa personne la hiérarchie des valeurs, et croit pouvoir commander à la matière et aux âmes, jusqu'au point d'usurper la place de Dieu et de nier autrui55. Ce mode d'existence, c'est la condition autonome de la créature ; il est le résultat de son libre-arbitre. Renoncer par amour et par humilitéNote 6 à être centré sur son moi, renoncer à être une personne, c'est ce que traduit la notion de « décréation » chez Simone WeilNote 7. Une fois accomplie la dissolution du moi (en d'autres termes, la dissolution de l'existence pécheresse), l'homme va « vivre en cessant d'exister »56. Accéder à ce mode d'être impersonnel, qui ne s'opère que par une attention d'une qualité rare et dans la solitude, ce fut « tout l'effort des mystiques [qui] a toujours visé à obtenir qu'il n'y ait plus dans leur âme aucune partie qui dise "je"51. » C'est se mettre en mesure de s'approcher de tout ce qu'il y a de sacré, car « la vérité et la beauté habitent ce domaine des choses impersonnelles et anonymes51. » Or, se vider de sa fausse divinité n'est pas autre chose que consentir à l'amour : « La face de cet amour tournée vers les personnes pensantes est charité du prochain ; la face tournée vers la matière est amour de l'ordre du monde, ou, ce qui est la même chose, amour de la beauté du monde57. »
Malheur et métaphysique de la rédemption

Le malheur est autre chose que la souffrance. Le malheur n'est pas non plus la douleur ; il va au-delà de la simple souffrance physique, bien qu'il en soit inséparable. Sous sa forme extrême, le malheur associe à la fois la douleur physique, la détresse de l'âme et la dégradation sociale58 ; entendu comme « une pulvérisation de l'âme par la brutalité mécanique des circonstances59 », le malheur est un déracinement de la vie dans toutes ses composantes, il impose une angoisse physique et mentale qui fouette l'âme. « Le malheur est un mécanisme à broyer l'âme ; l'homme qui y est pris est comme un ouvrier happé par les dents d'une machine. Ce n'est plus qu'une chose déchirée et sanguinolente60. » C'est le malheur qui a contraint le Christ à supplier d'être épargné, et Job à crier vers Dieu. « Dans le domaine de la souffrance, le malheur est une chose à part, spécifique, irréductible. Il est tout autre chose que la simple souffrance. Il s'empare de l'âme et la marque, jusqu'au fond, d'une marque qui n'appartient qu'à lui, la marque de l'esclavage. L'esclavage tel qu'il était pratiqué dans la Rome antique est seulement la forme extrême du malheur. Les anciens, qui connaissaient bien la question, disaient : “Un homme perd la moitié de son âme le jour où il devient esclave”61. »
Pourtant, la souffrance a une vertu révélatrice62 : la douleur physique nous fait prendre conscience de la vérité de la condition humaine, elle nous révèle combien notre autonomie est trompeuse, combien nous sommes entièrement soumis à la nécessité mécanique, aux lois qui régissent l'ordre du monde63 qui font de l'être humain un être vulnérable, fragile, mortel ; Simone Weil cite souventNote 8 ce vers d'Eschyle relatif au supplice de Prométhée : « Zeus a posé comme loi souveraine : par la souffrance, la connaissance64 », (en grec, τῷ πάθει μάθος). Il est possible en effet de faire un bon usage du malheur : il consiste en un consentement de l'âme tout entière dans un mouvement d'amour persévérant, en raison de la certitude de la miséricorde divine. C'est ce que montre la fin du livre de Job : au terme de sa détresse, Job reçoit la révélation de la beauté du monde. De même pour le chrétien : là où il y a consentement complet, authentique et inconditionnel à la nécessité, c'est-à-dire à la possibilité du malheur, « il y a plénitude de l'amour de Dieu ; et nulle part ailleurs65 ».

La guerre et l'oppression sociale étaient les deux cas les plus intenses de malheur à la portée de Simone Weil ; pour en faire l'expérience, elle se tourna vers la vie d'un ouvrier d'usine66, et pour la comprendre, elle étudia l'Iliade d'Homère67. Son essai, L'Iliade ou le poème de la forceNote 9, illustre l'empire dégradant auquel sont soumis aussi bien ceux qui manient la force que ceux qui en subissent la blessure. Le malheur est associé à la fois à la nécessité et au hasard, ce dernier lui donne un caractère injuste. En d'autres mots, mon malheur ne devrait pas être la conséquence de mon péché, selon la théologie chrétienne traditionnelle, mais devrait survenir sans aucune raison particulière.
Metaxu : « Toute séparation est un lien »

Simone Weil a emprunté à Platon l'idée de metaxu (μεταξύ, dans l'intervalle, préposition du grec ancien traduisant l'idée d’intermédiaire). Ce qui sépare peut aussi relier : par exemple, un mur sépare deux prisonniers, mais peut être utilisé pour communiquer par des coups frappés contre le mur. « Le mur est ce qui les sépare, mais aussi ce qui leur permet de communiquer. Ainsi nous et Dieu. Toute séparation est un lien68. » Pour Simone Weil, « les vrais biens terrestres sont des metaxu : ne priver aucun être humain de ses metaxu, c'est-à-dire de ces biens relatifs et mélangés (foyer, patrie, traditions, culture, etc.) qui réchauffent et nourrissent l'âme et sans lesquels, en dehors de la sainteté, une vie humaine n'est pas possible69. » C'est pourquoi il est sacrilège de détruire ces biens terrestres comme le sont les patries et les nations : « Pour respecter les patries étrangères, il faut faire de sa propre patrie non pas une idole mais un échelon vers Dieu69. »
Hommages

Albert Camus est l'un des premiers à avoir révélé l'importance des écrits de Simone Weil et à lui avoir rendu un hommage vibrant : parlant de L'Enracinement, il présente cet ouvrage comme « l'un des livres les plus lucides, les plus élevés, les plus beaux qu'on ait écrits depuis fort longtemps sur notre civilisation. [...] Ce livre austère, d'une audace parfois terrible, impitoyable et en même temps admirablement mesuré, d'un christianisme authentique et très pur, est une leçon souvent amère, mais d'une rare élévation de pensée70. » C'est pour faire connaître la pensée de Simone Weil qu'Albert Camus obtint de fonder la collection « Espoir » aux éditions Gallimard.

HuitNote 10 établissements scolaires portent le nom de Simone Weil, dont deux maternelles, un lycée général situé à Saint-Priest-en-Jarez et desservi par l'arrêt homonyme de la ligne T1 du tramway de Saint-Étienne, un lycée général et technologique au Puy-en-Velay et à Paris dans le 3e arrondissement, ainsi qu'un lycée polyvalent à Dijon et une résidence universitaire située à Boulogne-Billancourt. Plusieurs rues portent son nom, dont une dans le 13e arrondissement de Paris, d'autres à Marseille, Toulouse, Châteauroux71, Semur-en-Auxois (Côte-d'Or), Riorges (Loire), Rezé (Loire-Atlantique) et Les Clayes-sous-Bois (Yvelines), ainsi qu'une allée au Rheu (Ille-et-Vilaine). Une promotion de l'ENA (1972-1974) a choisi de porter son nom.
Œuvres de Simone Weil
Un recueil publié dans la collection fondée par Albert Camus.

1932-1942 Sur la science, Paris, Gallimard, 1966. Lire en ligne, université du Québec72
1933 Réflexions sur la guerre, revue La Critique sociale, no. 10, Novembre 1933
1933-1934 Leçons de philosophie (lycée de Roanne 1933-1934), transcrites et présentées par Anne Reynaud-Guérithault, 1re éd. Paris, Plon, 1959 ; puis Paris UGE, coll. « 10/18 », 1970. Réédition en 1989 Lire en ligne, Les Classiques des sciences sociales73.
1934 Un soulèvement prolétarien à Florence au XIVe siècle, revue La Critique sociale, no. 11, Mars 1934, sur la révolte des Ciompi. Rééd. sous le titre La révolte des Ciompi (textes de Simone Weil et Nicolas Machiavel. Postface d’Emmanuel Baro), CMDE, 2013.
1933-1934 Carnet de bord ("en réalité le premier des Cahiers de Simone Weil, et le seul qui soit antérieur à la guerre, il contient essentiellement des esquisses préparatoires aux Réflexions..."). 1re éd. Œuvres complètes, t. VI, Gallimard, 1994
1933-1943 Oppression et liberté Paris, Gallimard, coll. "Espoir", 1955, 275 p. Regroupe "Perspectives" (1933), "Réflexions sur les causes de la liberté et de l'oppression sociale" (1934), "Y a-t-il une doctrine marxiste ?" (1943), etc.74
1934 Réflexions sur les causes de la liberté et de l'oppression sociale, revue "La révolution prolétarienne" ; Œuvres complètes, t. II, 1955. Premier livre (ou grand article) de S. W.
1936-1942 La Source grecque, 1re éd. Paris, Gallimard, coll. "Espoir", 1953. Extraits dus à M. et Mme Weil, ses parents.
1937 La Condition ouvrière ; 1re éd. avec avant-propos d'Albertine Thévenon, Paris, Gallimard, 1951, coll. « Espoir », 276 p. ; rééd. Gallimard, coll. « Folio », 2002, 528 p. en ligne, université du Québec75. Deuxième livre (ou grand article) de S. W.
1939 L'Iliade ou le poème de la force (sous le pseudonyme Émile Novis), revue "Les Cahiers du Sud", Marseille, déc. 1940-janv. 1941, Troisième livre (ou grand article) de S. W.76
1940 Note sur la suppression générale des partis politiques77, 1re éd. 1950 ; Paris, Climats, 2006.
1940-1942 Cahiers. I (dès oct. 1940, à Marseille), 1re éd. (par Simone Pétrement) Paris, Plon, coll. « L'Épi », 1951 ; nouvelle éd. revue et augmentée (par Florence de Lussy), Gallimard, 1970.
1940-1942 Cahiers. II, 1re éd. Paris, Plon, 1953, coll. « L'Épi » ; nouvelle éd. revue et augmentée, 1972.
1940-1942 La Pesanteur et la Grâce (extraits des 11 Cahiers écrits à Marseille entre oct. 1940 et avril 1942, confiés à Gustave Thibon en avril 1942), préface de Gustave Thibon, Paris, Plon, 1947, 208 p. Premiers extraits, dus à Gustave Thibon.
1940-1943 Pensées sans ordre concernant l'amour de Dieu, Paris, Gallimard, 1962.
1941-1942 Intuitions pré-chrétiennes, Paris, La Colombe, 1951, Éd. du Vieux-Colombier. Extraits, dus au Père Perrin.
1942 Lettre à un religieux, Paris, Gallimard, coll. « Espoir », 1951 ; nouvelle éd. Paris, Seuil, coll. « Livre de Vie », 1974.
1942 Attente de Dieu (lettres de janv. à mai 1942 au Père J.-M. Perrin), introduction de Joseph-Marie Perrin, O. P., 1re éd. Paris, La Colombe, Éd. du Vieux Colombier, 1950, 344 p. ; rééd. Paris, Fayard, 1966. Extraits dus au Père Perrin Lire en ligne, université du Québec78
1942-1943 La connaissance surnaturelle, 1re éd. (par Albert Camus) Paris Gallimard coll. "Espoir", 1950, 337 p. ; rééd. Œuvres complètes, t. VI, vol. 4, 2006, 656 p. : Cahiers, juillet 1942-juillet 1943, La connaissance surnaturelle (Cahiers de New York et de Londres)
1943 « L'agonie d'une civilisation vue à travers un poème épique » et « En quoi consiste l'inspiration occitanienne » dans le numéro spécial des Cahiers du Sud consacré au « Génie d'Oc et [au] monde méditerranéen » (sous le pseudonyme Émile Novis)
1943 L'Enracinement, Prélude à une déclaration des devoirs envers l'être humain, 1re éd. (due à Albert Camus) Paris, Gallimard, coll. « Espoir », 1949, 381 p. ; rééd. Gallimard, coll. "Folio essais", 1990, 384 p. Lire en ligne, université du Québec79. Cet ouvrage a été traduit en arabe par le traducteur syrien Mohamed Ali Abdel Jalil et publié à Beyrouth, Liban.
1940 Venise sauvée, 1re éd. Gallimard, coll. « Espoir », 1955.
1940-1942 Cahiers. III, 1re éd. Paris, Plon, 1956, coll. « L'Épi » ; nouvelle éd. revue et augmentée, 1974.
1943 Écrits de Londres et dernières lettres, Paris, Gallimard, 1957, coll. « Espoir », 416 p.
Écrits historiques et politiques, Lire en ligne, université du Québec, Paris, Gallimard, coll. « Espoir », 196080.

Éditions

Œuvres complètes, sous la dir. d'André A. Devaux et Florence de Lussy, Paris, Gallimard, 1988 - ... Sur les 16 volumes divisés en 7 tomes prévus, 12 sont parus.
t. I Simone Weil (préf. André A. Devaux), Œuvres complètes, Premiers écrits philosophiques, Gallimard, 1988, 456 p. (ISBN 9782070712403). Document utilisé pour la rédaction de l’article
t. II : Écrits historiques et politiques :
vol. 1 : L'engagement syndical (1927-juillet 1934), 1988, 424 p. (ISBN 2-07-071424-1) ;
vol. 2 : L'expérience ouvrière et l'adieu à la révolution (juillet 1934 - juin 1937), 1991, 648 p. (ISBN 2-07-072016-0) ;
vol. 3 : Vers la guerre (1937-1940), 1989, 352 p. (ISBN 2-07-071715-1).
t. IV, Écrits de Marseille :
vol. 1 : 1940-1942 : Philosophie, science, religion, questions politiques et sociales, 2008, 608 p. (ISBN 978-2-07-073334-7) ;
vol. 2 : 1941-1942 : Grèce - Inde - Occitanie, 2009, 816 p. (ISBN 978-2-07-012680-4).
t. V, Écrits de New York et de Londres :
vol. 2 : 1943, L'Enracinement : Prélude à une déclaration des devoirs envers l'être humain, 2013, 480 p. (ISBN 978-2-07-014295-Cool
t. VI, Cahiers :
vol. 1 : 1933-septembre 1941, 1994, 576 p. (ISBN 978-2-07-072811-4) ;
vol. 2 : Septembre 1941-février 1942, 1997, 744 p. (ISBN 978-2-07-074731-3) ;
vol. 3 : Février 1942-juin 1942 : La porte du transcendant, 2002, 688 p. (ISBN 978-2-07-076509-6) ;
vol. 4 : Juillet 1942-juillet 1943 : La connaissance surnaturelle, Cahiers de New York et Londres, 2006, 656 p. (ISBN 978-2-07-076491-4).
t. VII, Correspondance :
vol. 1 : Correspondance familiale, 2012, 640 p. (ISBN 978-2-07-013852-4).
Œuvres, Gallimard, collection « Quarto », 1999, 1288 p.
Grèves et joie pure, Libertalia, 2016, 80 p. (ISBN 9782918059875).
La personne et le sacré, Préface de Florence de Lussy, RN Éditions, 2016, 64p.
Désarroi de notre temps et autres fragments sur la guerre, présentation, notes et index par Pascal David, postface de Paul Colrat, Editions Peuple Libre, 2016, 221 p.
Luttons-nous pour la Justice ? Manuel d'action politique, présentation, étude, notes et index par P. David, éditions Peuple Libre, 2017, 290 p.

Voir aussi
Études sur Simone Weil

Articles

Emmanuel Gabellieri et François L'Yvonnet (dir.), Cahiers Simone Weil, Paris, L'Herne, 2014.
Emmanuel Gabellieri, « Simone Weil, la source grecque et le christianisme », Études, no 394,‎ mai 2001, p. 641-652 (lire en ligne [archive]) Document utilisé pour la rédaction de l’article
Pascal David, « Simone Weil, vivre pour la vérité », in Esprit & Vie, Paris, Éditions du Cerf, n° 195, juin 2008.
Cahiers Simone Weil, revue trimestrielle publiée par l'Association pour l'étude de la pensée de Simone Weil81.
Chantal Delsol (dir.), Robert Chenavier, Pascal David, André-A. Devaux et Emmanuel Gabellieri, Simone Weil, Paris, Cahiers d'histoire de la philosophie, Éditions du Cerf, 2009.
Kevin Victoire, « Avec Simone Weil et George Orwell, pour un socialisme vraiment populaire », Le Comptoir,‎ juin 2015 (lire en ligne [archive])
« Simone Weil et la Grèce », Présence Philosophique au Puy,‎ novembre 2009 (lire en ligne [archive])
Alain Supiot, « La pensée juridique de Simone Weil » [archive] in Isabelle Schömann (dir.), Mélanges à la mémoire de Yota Kravaritou. A trilingual tribute, Bruxelles, ETUI, 2011.
Olivier Rey, « Une science qui aimerait le monde » [archive], in Cahiers Simone Weil, tome XXXII, n°2, juin 2009, p. 189-199
Olivier Rey, « Qu’aurait pensé Simone Weil de l’encyclique Laudato si’? » [archive], contribution au colloque « Économie, écologie, critique du capitalisme chez Simone Weil », Paris, FIAP Jean Monnet, 30-31 octobre et 1er novembre 2015
Olivier Rey, « De l’inconvénient et de l’avantage d’avoir un frère aîné génial » [archive], in Cahiers Simone Weil, tome XXXVII, n°2, juin 2014, p. 109-129

Ouvrages

Geneviève Azam et Françoise Valon, Simone Weil ou l’expérience de la nécessité, collection Les Précurseurs de la décroissance, le Passager clandestin, 2016

Florence de Lussy, Simone Weil, Collection Que sais-je ?, PUF, Paris, 2016.
Christine Hof (préf. Emmanuel Gabellieri), Philosophie et kénose chez Simone Weil : De l'amour du monde à l'Imitatio Christi, L'Harmattan, coll. « Ouverture philosophique », 2016, 272 p. (ISBN 978-2343083674) Document utilisé pour la rédaction de l’article
Pascal David, Simone Weil : Désarroi de notre temps et autres fragments sur la guerre, Éditions Peuple Libre, coll. « Les Altercathos », 2016 (ISBN 978-2366130270)
Danielle Netter, Simone Weil : naissance d'une vocation, Paris, Riveneuve éditions, 2015.
François L'Yvonnet, Simone Weil, l'Altissime, Paris, Lemieux éditeur, 2015.
Valérie Gérard (dir.), Simone Weil, lectures politiques, Paris, Éditions rue d'Ulm, 2011.
Alice Nicolle (dir.), Les sept pas vers la grâce, 2 volumes, version bilingue français-anglais, Éditions Docteur angélique, 2014.
Alice Nicolle (dir.), La trollesse, Éditions Docteur angélique, 2009.
Nadia Taibi, La philosophie au travail. L'expérience ouvrière de Simone Weil, L'Harmattan, 2009.
Sylvie Weil, Chez les Weil, [Buchet/Chastel|[Buchet-Chastel]], Paris, 2009.
Christiane Rancé, Simone Weil. Le Courage de l'Impossible, Paris, Le Seuil, 2009.
Martin Steffens, Prier 15 jours avec Simone Weil, Nouvelle cité, 2009.
Stéphane Barsacq, Simone Weil, Le ravissement de la raison, Le Seuil, 2009.
Louisette Badie, Hélène Serre, Simone Weil, philosophe de l'absolu, Éditions Nouvelle Acropole, 2009.
Florence de Lussy (dir.), Simone Weil : sagesse et grâce violente, Montrouge, Bayard, 2009, et Simone Weil dans la collection Que Sais-je ?
Dominique Carliez, Pensez la politique avec Simone Weil, Éditions de l'Atelier, 2009.
Robert Chenavier, Simone Weil. L'attention au réel, Paris, Éditions Michalon, coll. « Le bien commun », 2009.
Laure Adler, L'insoumise, Simone Weil, Actes Sud, 2008.
François L'Yvonnet (dir.), Simone Weil, le grand passage, Paris, Albin Michel, 2006.
Emmanuel Gabellieri, Être et don. Simone Weil et la philosophie, Louvain-Paris, Éditions Peeters, 2003.
Robert Chenavier, Simone Weil. Une philosophie du travail, coll. « La nuit surveillée », Paris, Éditions du Cerf, 2001.
François L'Yvonnet, Simone Weil, Porfolio, ADPF, Ministère des Affaires étrangères, Paris, 2000.
Philippe de Saint Robert, La Vision tragique de Simone Weil, Paris, Éditions François-Xavier de Guibert, 1999.
Charles Jacquier (sous la direction de), Simone Weil, l’expérience de la vie et le travail de la pensée, Arles, Éditions Sulliver, 1998, extraits en ligne82.
Miklos Vetö, La Métaphysique religieuse de Simone Weil, Paris, L'Harmattan, 1971 (réimpr. 1997, 2016), 3e éd., 204 p. (ISBN 978-2-343-032207) Document utilisé pour la rédaction de l’article
Jean-Marie Muller, Simone Weil : l'exigence de non-violence, Desclée de Brouwer, 1995.
Simone Pétrement, La Vie de Simone Weil, Paris, Fayard, 1973 (réimpr. 1997)
Bertrand Saint-Sernin, L'action politique selon Simone Weil, Paris, Le Cerf, 1988.
Gaston Kempfner, La philosophie mystique de Simone Weil, Éditions La Colombe, 1960.
Marie-Magdeleine Davy, Simone Weil, Paris, Éditions universitaires, 1956.
(de) Karl Epting, Der geistliche Weg der Simone Weil, Friedrich Vorwerk Verlag Stuttgart, 1955.
Marie-Magdeleine Davy, Introduction au message de Simone Weil, Paris, Éditions universitaires, 1954.

Article connexe

Observation participante

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Liens externes

Notices d'autoritéVoir et modifier les données sur Wikidata : Fichier d’autorité international virtuel • International Standard Name Identifier • CiNii • Bibliothèque nationale de France (données) • Système universitaire de documentation • Bibliothèque du Congrès • Gemeinsame Normdatei • Service bibliothécaire national • Bibliothèque nationale de la Diète • Bibliothèque nationale d’Espagne • Bibliothèque royale des Pays-Bas • Bibliothèque nationale d’Israël • WorldCat
Dictionnaire biographique du mouvement ouvrier français, « Le Maitron » : notice biographique [archive].
Simone Weil philosophe 1909-1943 [archive]
Œuvres de Simone Weil [archive]
Sommaire et articles des numéros de La Critique Sociale [archive]
Émission sur KTO consacré à Simone Weil, le 18 octobre 2009, 52 minutes [archive]
Simone Weil décryptée par Emmanuel Gabellieri, doyen de la faculté de philosophie à la Catho de Lyon, sur [archive] News.va
http://www.franceculture.fr/emissions/les-nouveaux-chemins-de-la-connaissance/la-vie-amoureuse-des-philosophes-44-simone-weil-et [archive]
Lettre de Simone Weil à Déodat Roché (Chemins cathares) [archive]

Notes et références
Notes

↑ Simone Weil : « Le christianisme doit contenir en lui toutes les vocations, puisqu'il est catholique. Par suite, l'Église aussi. Mais à mes yeux, le christianisme est catholique en droit et non en fait. Tant de choses sont hors de lui, tant de choses que j'aime et ne veux pas abandonner, tant de choses que Dieu aime. » (Attente de Dieu, Fayard, p. 53-54.) Parmi ces choses qu'elle ne voulait pas abandonner en se convertissant au catholicisme, il y avait, entre autres, Osiris en Égypte, Krishna en Inde, Melchisédech en Canaan, que Simone Weil a considérés comme des incarnations du Verbe de Dieu avant le Christ. Voir la préface d'André-A. Devaux à ses œuvres complètes(page 18).
↑ La famille le suit dans toutes ses destinations sauf lorsqu'il part en colonne au sud de Constantine.
↑ Son frère y reçoit des cours particuliers d'Émile Sinoir, qu'il cite dans ses mémoires.
↑ Simone Weil a défini une typologie précise des divers cas de suicide dans ses Leçons de Philosophie en 1933-1934, faisant clairement la distinction entre kénose et suicide, « décréation » et suicide, indiquant que dans tous les cas, il fallait respecter le don de la vie et ne pas se servir de la mort pour masquer un dégoût de la vie. Voir le développement complet de ces questions chez Christine Hof 2016, p. 136 à 140.
↑ Cette analyse fondamentale figure dans l'étude La Personne et le sacré, publiée dans Écrits de Londres et dernières lettres, Gallimard, 1957, p. 11 à 44.
↑ Simone Weil confère la plus haute valeur à cette vertu d'humilité : pour elle « l'amour de la vérité est toujours accompagné d'humilité. Le génie réel n'est pas autre chose que la vertu surnaturelle d'humilité dans le domaine de la pensée » (La Personne et le sacré, op. cit., p. 31.)
↑ Ce mot est un néologisme. Il apparaît pour la première fois chez Charles Péguy mais dans un tout autre sens. Il fait écho à l'effort d'arrachement « d'ici-bas vers là-haut pour s'assimiler à Dieu » recommandé par Socrate dans le Théétète, 176 b.
↑ Voir Intuitions préchrétiennes, Fayard, 1985, p. 103, et l'article « Zeus et Prométhée » dans La Source grecque.
↑ Cet article, écrit en 1939-1940, figure dans la première partie de La Source grecque, édition Gallimard, collection « Espoir », 1953, p. 11 à 42.
↑ « fichier des 67 201 établissements du premier et du second degré, mis en ligne par le ministère de l'éducation nationale le 16 janvier 2015 » [archive], 16 janvier 2015

Références

↑ Élodie Wahl, « « J’ai eu faim, et vous m’avez nourri… » / Faim, assistance et charité / Charité, agapè », Terrain (revue), no 51,‎ septembre 2008 (lire en ligne [archive])
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↑ Christine Hof 2016, p. 7.
↑ Simone Weil 1988, p. 10-11.
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↑ La vie de Simone Weil, Simone Pétrement, Fayard.
↑ a et b Lettre IV au Père Jean-Marie Perrin, préface à Attente de Dieu, Fayard, 1977, p. 6.
↑ Miklos Vetö, « Simone Weil et l'histoire de la philosophie », Archives de Philosophie, vol. Tome 72,‎ 1er janvier 2010, p. 581–606 (ISSN 0003-9632, lire en ligne [archive])
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↑ « Simone Weil » [archive]
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↑ a, b et c Simone Weil, La Personne et le sacré, op. cit., p. 17.
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↑ Eschyle, Agamemnon, 177.
↑ Simone Weil, Intuitions pré-chrétiennes, Fayard, 1985, p. 149.
↑ Christine Hof 2016, p. 29 à 31.
↑ Frédéric Worms, « Les effets de la nécessité sur l'âme humaine : Simone Weil et le moment philosophique de la seconde guerre mondiale », Les Études philosophiques,‎ 6 février 2008, p. 223–237. (ISSN 0014-2166, lire en ligne [archive])
↑ Simone Weil, La Pesanteur et la Grâce, Plon, 1988, p. 164.
↑ a et b Simone Weil, La Pesanteur et la Grâce, Plon, 1988, p. 166.
↑ Albert Camus, Bulletin de la N.R.F., juin 1949, texte repris dans Essais, Bibliothèque de La Pléiade, 1981, p. 1700.
↑ Simone Weil : le choix d'une intellectuelle militante [archive], lanouvellerepublique.fr, le 10 août 2016.
↑ « Sur la science » [archive]
↑ « Leçons de philosophie » [archive]
↑ « Oppression et liberté » [archive]
↑ « La Condition ouvrière » [archive]
↑ « L'iliade ou le poème de la force »(Archive • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?)
↑ DURAND_Olivier, « Vote Blanc - Simone Weil: Note sur la suppression générale des partis politiques » [archive], sur www.vote-blanc.org (consulté le 13 septembre 2016)
↑ « Attente de Dieu » [archive]
↑ « L'enracinement » [archive]
↑ « Écrits historiques et politiques » [archive]
↑ Voir le site de gallimard.fr [archive]
↑ RA forum, « JACQUIER, Charles, éd. Simone Weil, l’experience de la vie et le travail de (...) - R.A. Forum » [archive], sur raforum.info (consulté le 13 septembre 2016)

FILLE DE LA RÉSISTANCE, DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE, DU MONDE LIBRE ET CITOYENNE D'HONNEUR DE L'ORDRE SECOURISTE ET ÉGALITAIRE DE Y'BECCA

Madeleine Michelis, née à Neuilly-sur-Seine, le 22 août 1913 et décédée à Paris le 15 février 1944, fut professeure de lettres classiques et Résistante et Simone Adolphine Weil est une philosophe, humaniste, écrivaine et militante politique française, sœur cadette du mathématicien André Weil, née à Paris le 3 février 1909 et morte à Ashford (Angleterre) le 24 août 1943.

LA DÉMOCRATIE DEVANT LE PATRIMOINE ET LA JUSTICE...
LA RÉALITÉ DANS LE CARACTÈRE D’ÉGALITÉ...

LA PRÉSENCE EST LA FORME LA PLUS GRANDE ET LA PLUS IMPLICITE LORSQUE IL S'AGIT
DE PROUVER LA POSSIBILITÉ AUX TÉMOIGNAGES D'AVOIR PU ASSISTER AUX HOMICIDES.
ECRIT
DU
CITOYEN TIGNARD YANIS
ALIAS
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Sur décision du Peuple et de sa famille; les autorités acceptent le choix d'une Nation qui est La République Française, Simone Veil fera son entrée au Panthéon avec son époux.

Simone Veil (prononciation : /si.mɔn vɛj/ Prononciation du titre dans sa version originale Écouter), née Jacob le 13 juillet 1927 à Nice et morte le 30 juin 2017 à Paris, est une femme d'État française.

Sa famille étant juive, elle est déportée à Auschwitz à l'âge de 16 ans, durant la Shoah, où elle perd son père, son frère et sa mère. Rescapée avec ses sœurs Madeleine et Denise, elles aussi déportées, elle épouse Antoine Veil en 1946 puis, après des études de droit et de science politique, entre dans la magistrature comme haut fonctionnaire.

En 1974, elle est nommée ministre de la Santé par le président Valéry Giscard d'Estaing, qui la charge de faire adopter la loi dépénalisant le recours par une femme à l'interruption volontaire de grossesse (IVG), loi qui sera ensuite couramment désignée comme la « loi Veil ». Elle apparaît dès lors comme icône de la lutte contre la discrimination des femmes en France.

Elle est la première présidente du Parlement européen, nouvellement élue au suffrage universel, de 1979 à 1982. De façon générale, elle est considérée comme l'une des promotrices de la réconciliation franco-allemande et de la construction européenne.

De 1993 à 1995, elle est ministre d'État, ministre des Affaires sociales, de la Santé et de la Ville, « numéro deux » du gouvernement Édouard Balladur, puis siège au Conseil constitutionnel de 1998 à 2007.

Elle est élue à l'Académie française en 2008.

Sur décision du Peuple et de sa famille; les autorités acceptent le choix d'une Nation qui est La République Française, Simone Veil fera son entrée au Panthéon avec son époux.

Biographie
Famille, enfance et adolescence

La famille Jacob est originaire de Bionville-sur-Nied, village de Lorraine. Son père, l'architecte André Jacob, obtient en 1919 le Second grand prix de Rome1,2,3. Il épouse le 22 mai 1922, dans le 9e arrondissement de Paris, Yvonne Steinmetz, fille d'un fourreur de la capitaleN 2,4. André Jacob exige que sa femme, bachelière et étudiante en chimie, abandonne ses études après leur mariage4. La famille juive de Simone Jacob est non pratiquante et « très laïque »5 : « Mon appartenance à la communauté juive ne m'a jamais fait problème. Elle était hautement revendiquée par mon père, non pour des raisons religieuses, mais culturelles », écrit Simone Veil dans son autobiographie. « À ses yeux, si le peuple juif demeurait le peuple élu, c’était parce qu’il était celui du Livre, le peuple de la pensée et de l’écriture. »6 Après la naissance des deux premiers enfants du couple, Madeleine et Denise, la famille quitte Paris pour s'installer à Nice sur la Côte d'Azur4. Jean Jacob, le seul fils, naît en 19254. Simone Jacob, benjamine de la famille, naît le 13 juillet 1927 à Nice4. Avec la crise de 1929, la famille Jacob quitte son appartement du no 50, avenue Georges-Clemenceau, pour un autre plus petit, rue Cluvier4,7. Lorsque la crise s'aggrave, les commandes aux architectes comme son père se raréfient, et sa mère tricote pour les enfants de familles démunies4.
Premières années de la Seconde Guerre mondiale

Le 3 septembre 1939, le Royaume-Uni (à 11 h), puis la France (à 17 h) déclarent la guerre à l'Allemagne nazie. Lorsque l'armistice est signé, André Jacob est accablé4, même s'il pense que la République ne touchera pas aux Juifs8. Le 10 juillet 1940, l'Assemblée nationale, réunie à Vichy, vote à une écrasante majorité les pleins pouvoirs au maréchal Pétain. Le régime de Vichy (gouvernement de Pierre Laval) promulgue, le 4 octobre 1940, le premier statut des Juifs qui établit une série d'interdictions à l'encontre des Juifs et l'obligation de se déclarer aux autorités4.
Simone Jacob (première à gauche, rangée supérieure) au lycée Albert-Calmette de Nice pendant l'année scolaire de 1941-1942.

André Jacob remplit les démarches et perd le droit d'exercer sa profession4. Yvonne Jacob passe ses journées à chercher de la nourriture pour sa famille4.

L'année suivante, les enfants Jacob sont envoyés près de Carcassonne, où ils séjournent en compagnie d'un oncle et d'une tante.

De retour à Nice, la famille, qui habite un appartement, subit la ségrégation progressive des lois anti-juives. Les enfants participent néanmoins activement aux activités des scouts et des éclaireuses. Le danger devient manifeste à partir de septembre 1943, date de la prise de contrôle de la Côte d'Azur par l’occupant allemand, sous la direction d'Alois Brunner. En effet, Nice, en zone libre jusqu'en novembre 1942, était ensuite passée sous occupation italienne, jusqu'à ce que les Italiens signent un armistice avec les Alliés le 2 septembre 1943.

En mars 1944, Simone Jacob passe son baccalauréatN 3.
Déportation à Auschwitz-Birkenau

En mars 1944, Simone Jacob, âgée de 16 ans et qui se fait appeler Simone Jacquier, réside chez son professeur de lettres classiques, Madame de Villeroy, enseignante au lycée Masséna. Le 30 mars 1944, alors qu'elle se rend avec un ami rejoindre les filles de sa classe pour fêter la fin des épreuves du baccalauréat (alors que sa famille lui avait interdit une telle initiative9), elle est contrôlée dans la rue en plein centre-ville de Nice par deux Allemands en civil et arrêtée. Elle et son camarade sont emmenés à l'hôtel Excelsior, rue Durante, quartier général allemand, qui sert à cette époque de lieu de regroupement local des Juifs arrêtés avant leur déportation vers l'Allemagne. Les Allemands relâchent rapidement le garçon, à qui Simone Jacob a eu le temps de glisser l'adresse de Madame de Villeroy (boulevard Carabacel), pour la prévenir et tenter d'informer sa famille10,11. Dans les heures qui suivent, le reste de sa famille, hébergée, malgré les risques encourus, par plusieurs couples de relations et d'amis niçois, est arrêté par la Gestapo.

Simone Jacob transite par le camp de Drancy. Le 13 avril 1944, soit deux semaines après leur arrestation, Simone, sa mère et sa sœur Madeleine sont envoyées de Drancy, dans le convoi no 71, où se trouvent également Anne-Lise Stern et Marceline Rosenberg, qui deviendra sa meilleure amie dans le camp12, à destination d'Auschwitz-Birkenau, un des camps d'extermination nazis, où elles arrivent le 15 avril au soir. Un prisonnier parlant français lui conseille de se dire âgée de plus de 18 ans, pour passer la sélection et éviter l'extermination. Elle reçoit le matricule 78651, qui lui est tatoué sur le bras. Le travail forcé consiste alors à « décharger des camions d'énormes pierres » et à « creuser des tranchées et aplanir le sol ».

Une ancienne prostituée devenue kapo lui sauve la vie en la mutant dans une annexe d'Auschwitz, lui disant : « Tu es trop belle pour mourir ». Elle accepte, à condition que sa mère et sa sœur la suivent8.

Une des sœurs de Simone, Denise Jacob, entrée à 19 ans dans un réseau de la Résistance à Lyon, est arrêtée en 1944 et déportée à Ravensbrück, d'où elle reviendra. Son père et son frère Jean sont déportés en Lituanie par le convoi 7313. Simone Jacob ne les a jamais revus.
Marche jusqu'à Bergen-Belsen et libération

En juillet 1944, avec sa mère et sa sœur, Simone Jacob est transférée à Bobrek, à cinq kilomètres de Birkenau. Peu avant la libération du camp d'Auschwitz le 27 janvier 1945, les Allemands emmènent leurs prisonniers dans la marche de la mort jusqu'au camp de Bergen-Belsen où elle travaille à la cuisine. Sa mère meurt du typhus en mars 1945. Sa sœur Madeleine, atteinte également, est sauvée de justesse grâce à l'arrivée des Alliés.

Bergen-Belsen est libéré par les troupes britanniques le 15 avril 1945. Simone, Madeleine et Denise sont les seules survivantes de la famille, puisque leur père, leur mère et leur frère ne sont pas revenus des camps.

Après son retour en France, elle se tient prête à parler, mais a l'impression que presque personne ne veut entendre ce qu'elle a à direN 4.

Simone Veil évoque la déportation de sa famille dans un documentaire du 2 septembre 197615.
Retour en France

Simone Jacob est de retour en France le 23 mai 1945 à Paris au centre d'accueil de l'hôtel LutetiaN 5 et apprend qu'elle a été reçue au baccalauréat17, seule de toute l'Académie à l'avoir passé en mars 1944, la veille de son arrestationN 3. Elle s'inscrit, en 1945, à la faculté de droit de Paris et à l'Institut d'études politiques de Paris, où elle rencontre, pendant un séjour au ski18, Antoine Veil (1926-2013), futur inspecteur des finances et chef d'entreprises, qu'elle épouse le 26 octobre 194619. Elle l'accompagne à Wiesbaden puis à Stuttgart, où il est nommé. Devant l'étonnement de ses proches, elle explique qu'il faut faire la distinction entre les nazis responsables de la Shoah, qui aurait pu arriver « n'importe où », et les Allemands dans leur ensemble20. Elle et son mari se posent ainsi en promoteurs de l'amitié franco-allemande21.

Sa sœur Madeleine meurt avec son fils Luc en 1952, à la suite d'un accident de la route, alors qu'elle rentrait de Stuttgart, où elle était allée rendre visite à Simone22. Ce nouveau drame sera vécu douloureusement, puisque Madeleine était la seule personne avec qui elle pouvait parler et partager l'expérience de la Déportation.

Simone et Antoine Veil ont trois fils : Jean (né le 26 novembre 1947), avocat d'affaires, Claude-Nicolas, médecin (1948-2002)23, Pierre-François (né le 16 mars 1954), avocat et président du Comité français pour Yad Vashem24,25, marié en premières noces à Agnès Buzyn, et onze petits-enfants26,27.
Carrière judiciaire

Munie de sa licence de droit et de son diplôme de l'Institut d'études politiques de Paris, elle renonce à la carrière d'avocate (son mari réprouvant cette idée)8 et passe avec succès, en 1956, le concours de la magistrature. Elle occupe dès lors un poste de haut fonctionnaire dans l'administration pénitentiaire au ministère de la Justice, où elle s'occupe des affaires judiciaires. Pendant la guerre d'Algérie, missionnée par Edmond Michelet, ministre de la Justice28, elle réussit à faire transférer en France des prisonnières algériennes qu'elle estimait exposées aux mauvais traitements et aux viols29 et des hommes menacés de la peine capitale30. Elle fait obtenir le régime politique aux milliers de membres du FLN internés en France31. Elle passe en 1964 aux affaires civiles. En 1969, elle entre au cabinet de René Pleven, ministre de la Justice21.

Membre du Syndicat de la magistrature32, elle devient en 1970 la première femme secrétaire générale du Conseil supérieur de la magistrature (CSM)5.

Alors que seulement 40 % des Françaises de l'époque travaillent, et encore moins dans les cercles de la bourgeoisie parisienne, la carrière professionnelle de Simone Veil suscite un certain étonnement. Elle reste toutefois très présente auprès de ses enfants33.
Parcours politique

Dans ses mémoires, Simone Veil mentionne une action politique de sa part dès 1971 au conseil d'administration de l'Office de radiodiffusion-télévision française (ORTF)34 – où elle est la première femme à être nommée –33. À ce poste, elle surprend en s'opposant notamment à la diffusion du documentaire sur l'Occupation, Le Chagrin et la Pitié, qu'elle juge injuste et partisan35.

Évoluant dans un milieu proche du MRP, dont son mari est membre, elle est libérale et ouverte sur les questions de société. Elle s'enthousiasme pour Pierre Mendès France et vote plusieurs fois pour la SFIO. Elle regarde avec bienveillance Mai 68, affirmant : « Contrairement à d'autres, je n'estimais pas que les jeunes se trompaient : nous vivions bel et bien dans une époque figée ». Lors de l'élection présidentielle de 1965, elle vote au premier tour pour Jean Lecanuet et à celle de 1969, pour Georges Pompidou21,33.
Ministre de la Santé

À la suite de la mort en cours de mandat du président Georges Pompidou, elle soutient la candidature de Jacques Chaban-Delmas à l'élection présidentielle anticipée36. Après l'élection de Valéry Giscard d'Estaing à la présidence de la République, elle est nommée ministre de la Santé dans le gouvernement Jacques Chirac, poste qu'elle conserve sous les gouvernements Raymond Barre. Elle est la deuxième femme à devenir ministre de plein exercice, après Germaine Poinso-Chapuis en 194733.

Elle est chargée de présenter au Parlement le projet de loi sur l'interruption volontaire de grossesse (IVG)37, qui dépénalise l'avortementN 6. Ce combat lui vaut des attaques38 et des menaces de la part de l'extrême droite et d'une partie de la droite parlementaire, comme l'a rappelé Jean d'Ormesson en l'accueillant à l'Académie française. Dans un discours devant les députés, elle soutient que « l'avortement doit rester l'exception, l'ultime recours pour des situations sans issue »39. Le texte est finalement adopté à l'Assemblée nationale le 29 novembre 1974, les députés franc-maçons, de droite comme de gauche, soutenant les députés centristes favorables à la loi mais non majoritaires à l'Assemblée au cours des débats parlementaires40. La loi est ensuite adoptée au Sénat deux semaines plus tard. Elle entre en vigueur le 17 janvier 1975.

Elle s'oppose aussi à la banalisation de l’avortement dont elle considère qu'il « restera toujours un drame » et précise au sujet de sa loi que « si elle n'interdit plus, elle ne crée aucun droit à l'avortement »41.

Après ce combat législatif, Le Nouvel Observateur lui décerne le titre de « révélation de l'année »33.
Article détaillé : Loi Veil.

Simone Veil revoit également la « carte hospitalière » en fermant notamment des établissements à trop faible activité, rééquilibre les comptes de l'Institut Pasteur et met en place des aides financières à destination des mères d'enfants en bas âge42. Elle porte aussi une loi d'orientation en faveur des handicapés21.

En 1976, elle-même fumeuseN 7, elle fait adopter loi française de lutte contre le tabagisme : restrictions à la publicité, premières interdictions de fumer dans certains lieux (locaux qui reçoivent des mineurs, hôpitaux ou locaux où l'on manipule l'alimentation) et avertissements sanitaires sur les paquets43,44.

Comme ministre, elle reste connue pour son fort caractère et son exigence à l'égard de ses collaborateurs33.

Elle met en échec, avec d'autres membres du gouvernement, le projet de retours forcés de 100 000 Algériens par an prôné par Valéry Giscard d'Estaing, dont la politique d'aides financières au retour a échoué45.

En 1977, elle envisage un temps de se présenter à la mairie de Paris. L'année suivante, en 1978, elle fait partie des candidats éventuels pour la fonction de Premier ministre21.
Au Parlement européen et pour la construction de l'Union européenne
Simone Veil présidant une séance du Parlement européen à Strasbourg en 1979.

À la demande du président Valéry Giscard d'Estaing, elle conduit la liste Union pour la démocratie française (UDF) aux élections européennes de 1979, les premières au suffrage universel. À la suite de la victoire relative de l'UDF (27,61 % des suffrages et 25 élus), elle quitte le gouvernement.

Le 17 juillet 1979, alors que les députés RPR français ont soutenu une autre candidature que la sienne aux deux premiers tours de scrutin, elle est élue présidente du Parlement européen au troisième tour, avec 192 voix, contre 133 au socialiste Mario Zagari et 47 au communiste Giorgio Amendola46. Au début de l'année 1982, elle est sollicitée pour briguer un second mandat, mais ne bénéficiant pas du soutien des députés RPR, elle retire sa candidature avant le troisième tour de scrutin afin de ne pas faciliter l'élection du candidat socialiste, qui l'emportera néanmoins grâce aux divisions de la droite française47. À l'époque, le Parlement européen a peu de pouvoirs, mais Simone Veil lui donne notamment plus de visibilité dans le domaine des droits de l'homme33. Elle soutient la proposition d'Yvette Roudy de créer une Commission des droits des femmes48. En 1981, elle reçoit le prix International Charlemagne.

Après avoir quitté la présidence du Parlement européen, elle poursuit son engagement actif dans la vie politique européenne, à la tête du service juridique du Parlement49 puis, en 1984, avec Jacques Chirac, elle impose à l'opposition une liste unique, dénommée Union pour la France en Europe (UFE), aux élections européennes de 1984. La liste qu'elle conduit obtient 43,02 % des voix et 41 sièges de députés européens le 17 juin. Elle préside alors le groupe libéral au Parlement européen pendant toute la législature. Lors des élections européennes de 1989, elle présente une liste centriste dissidente à la liste d'union RPR et UDF, qui recueille 8,43 % des voix et sept députés européens. Valéry Giscard d'Estaing lui succède alors à la présidence du groupe libéral21.

Invitée à l'émission L'Heure de vérité, elle déclare qu'elle est « à gauche pour certaines questions, à droite pour d'autres ». Elle participe à la campagne de Raymond Barre pendant l'élection présidentielle de 198850. Après la réélection de François Mitterrand, elle déclare qu'« il n'y a pas d'obstacle de principe à gouverner avec les socialistes », rencontre Michel Rocard, qui souhaite l’intégrer dans son gouvernement, mais le président fait échouer cette possibilité21.

En 1983, elle crée, avec son mari, le club Vauban, un cercle de réflexion qui vise à dépasser les clivages politiques, les réunions de ce club ayant lieu dans leur appartement de la place Vauban8.
Simone Veil, en 1993.

En 1996, elle est nommée membre de la Commission internationale pour les Balkans, sous l’autorité de Leo Tindemans.

Elle a conduit également le Groupe de haut niveau sur la libre circulation des personnes. Parallèlement, Simone Veil soutient de nombreuses associations à vocation européenne, comme le Fonds européen pour la liberté d’expression, ELSA France ou encore la Fondation européenne de la science, dont elle est présidente d’honneur49.
Dans l'opposition

Lors des élections législatives de 1988, alors que certaines personnalités de l'UDF, notamment Jean-Claude Gaudin à Marseille, passent des accords de désistements locaux avec le FN et que Charles Pasqua (RPR) évoque des « préoccupations » et des « valeurs » semblables, Simone Veil déclare qu'« entre un Front national et un socialiste, [elle votera] pour un socialiste »51.

Début 1990, elle qualifie d’« inadmissible » la création de fichiers informatisés des Renseignements généraux, décidée par le gouvernement Michel Rocard52. Le projet est retiré en mars 1990 et promulgué, sous une forme nouvelle, par le gouvernement Cresson l'année suivante53.
Ministre d'État, ministre des Affaires sociales, de la Santé et de la Ville

En mars 1993, Simone Veil est nommée ministre d'État, ministre des Affaires Sociales, de la Santé et de la Ville dans le gouvernement Édouard Balladur. À ce poste, elle met notamment en place le praticien adjoint contractuel (PAC). Elle signe en outre un accord de don d'organes avec Israël, qui manque alors de donneurs54. Soutien d'Édouard Balladur à l'élection présidentielle de 1995, elle quitte le gouvernement à la suite de la victoire de Jacques Chirac. Elle adhère ensuite à l'UDF, qu'elle quitte deux ans plus tard55.

En 1996, alors que le nombre de femmes dans les assemblées plafonne à 6 %, elle signe une pétition dans L'Express, initiée par Yvette Roudy et intitulée « Manifeste pour la parité », réunissant cinq femmes politiques de gauche et cinq de droite. La loi Jospin de 2000 sur la parité reprend l'essentiel des propositions avancées48.
Membre du Conseil constitutionnel

Nommée membre du Conseil constitutionnel par le président du Sénat, René Monory, en mars 1998, elle fait partie de la haute juridiction jusqu'en mars 2007. Elle sort de son devoir de réserve en 2005, pour appeler à voter « oui » au référendum français sur le traité établissant une constitution pour l'Europe.
Retrait progressif de la vie publique

De 2001 à 2007, elle préside la Fondation pour la mémoire de la Shoah, dont elle est par la suite présidente d'honneur56. Elle s'oppose, le 15 février 2008, à l’idée de confier la mémoire d’un enfant juif de France mort dans la Shoah à chaque élève de CM2 : « C’est inimaginable, insoutenable, dramatique et, surtout, injuste »57.

Exemple de résilience, elle accepte le 22 décembre 2004, sur la proposition d'Alain Genestar, directeur de Paris Match, de retourner à Auschwitz avec cinq de ses petits-enfants58.
Simone Veil lors de la campagne des élections municipales de 2008 à Paris.

Le 8 mars 2007, tout juste libérée de son devoir de réserve lié à son mandat de membre du Conseil constitutionnel, elle annonce sa décision de soutenir Nicolas Sarkozy à l’élection présidentielle de 2007. À l’annonce de la création d’un ministère de l’Immigration et de l’Identité nationale par le candidat de l’UMP en cas de victoire, elle affirme qu’elle aurait préféré un ministère « de l’Immigration et de l'IntégrationN 8 » ; son soutien à Nicolas Sarkozy n’est toutefois pas remis en cause : « Nicolas est gentil. Il peut être brutal dans son expression, mais les gens ont tort de douter de son humanité. C’est un ami fidèle. Pour moi, c’est important. Quand on choisit un président, on a envie de quelqu’un qui ait ces qualités-là. Ce n’est pas toujours le cas59. » Elle adresse par ailleurs de nombreuses critiques au candidat UDF, François Bayrou, l’accusant de ne représenter « que lui-même59 ».

Le président de la République Nicolas Sarkozy annonce le 11 janvier 2008 qu’il l’a chargée de « mener un grand débat national pour définir les nouveaux principes fondamentaux nécessaires à notre temps, les inscrire dans le préambule de la Constitution », nommant la « diversité » qui « ne peut pas se faire sur une base ethnique »60. Le décret du 9 avril 2008 portant création d’un comité de réflexion sur le préambule de la Constitution, qui prévoit la remise d’un rapport avant le 30 juin61, suscite l’opposition d’Anne-Marie Le Pourhiet, qui y voit un risque de « saper le principe d’égalité de tous devant la loi »62.

Un sondage réalisé par l'Ifop en 2010 la présente comme la « femme préférée des Français », avec une note de 14,5⁄2063.

Elle est présente aux côtés de Jean-Louis Borloo lors du congrès fondateur de l'Union des démocrates et indépendants (UDI), en octobre 201264. Le 25 novembre 2012, est présentée la première carte adhérent de l'UDI, qui est au nom de Simone Veil65.

Le 13 janvier 2013, une photo relayée par BFM TV montre Simone Veil présente à un rassemblement de La Manif pour tous contre le mariage homosexuel et à l'homoparentalité, drapeau à la main66. Son entourage confirme qu'elle est descendue en compagnie de son mari saluer les manifestants et explique que, si ce geste « ne vaut pas adhésion » aux slogans exprimés pendant la manifestation, il « exprime les réserves de Simone Veil à l'égard de l'ouverture du droit à l'adoption des couples homosexuels »67. Lors de son décès, la journaliste Anne Chemin argue que « nul ne sait s’il s’agit d’un engagement lucide et déterminé contre le mariage des couples homosexuels, car elle n’a jamais pris position publiquement sur cette question, à travers des textes ou des discours68 ». De son côté, la journaliste Nadia Daam affirme alors, de manière plus catégorique, que Simone Veil était « physiquement et mentalement diminuée » et « que son état de santé ne lui permettait pas d'être maitresse de ses décisions69 ».
Membre de l'Académie française

Le 31 octobre 2007, est éditée son autobiographie, intitulée Une vie. L’ouvrage a été traduit en une quinzaine de langues et vendu, en France, à plus de 550 000 exemplaires70. Il a obtenu le prix des Lauriers Verts en 2009. Elle y donne entre autres son opinion sur Paul Touvier, dont elle dit que Georges Pompidou ne connaissait pas assez bien le dossier, et sur Maurice Papon, dont elle note l'absence du moindre remords, y compris pour la mort d’enfants déportés.

Une autre reconnaissance de son action publique est son élection parmi les « Immortels ». Le 9 octobre 2008, invitée par Maurice Druon et François Jacob, Simone Veil présente sa candidature à l'Académie française au 13e fauteuil, celui de Pierre Messmer, Jean Racine et Paul Claudel71. Le 20 novembre 2008, elle est élue au premier tour de scrutin par 22 voix sur 29 (5 bulletins blancs, 2 marqués d'une croix)70,72.

Son épée d'académicienne lui est remise au Sénat par Jacques Chirac le 16 mars 2010. Il s'agit d'un sabre léger datant du XIXe siècle, réalisée par le sculpteur tchèque Ivan Theimer72. Sur son épée d'Immortelle sont gravés le numéro de matricule qui avait été inscrit sur son bras à Auschwitz [numéro 78 651]73, ainsi que les devises de la République française et de l'Union européenne : « Liberté, Égalité, Fraternité » et « In varietate concordia »74.

Simone Veil est reçue sous la Coupole le 18 mars 2010, en présence du président de la République Nicolas Sarkozy, protecteur de l'Académie, et de ses prédécesseurs Valéry Giscard d'Estaing (membre de l'Académie française depuis 2003) et Jacques Chirac. Lors de la cérémonie de réception, des militants anti-IVG ont protesté à proximité de l'Institut de France75. Jean d'Ormesson prononce le discours de réception, et Simone Veil l'éloge de son prédécesseur, l'ancien Premier ministre Pierre Messmer76.
Dernières années, mort et hommages

Après les décès de son mari et de sa sœur en 2013, Simone Veil se retire de la vie publique. En août 2016, elle est hospitalisée pour détresse respiratoire77.

Simone Veil meurt à son domicile parisien de la place Vauban le 30 juin 2017, à quelques jours de son 90e anniversaire78,79,80,81,82,83. Selon son fils Pierre-François, le dernier mot qu'elle ait prononcé avant de mourir est « merci »84,85.

Des personnalités de tous bords politiques comme Nicolas Dupont-Aignan, Christian Estrosi, Yves Jégo, Bernard-Henri Lévy, Florian Philippot, Laurence Rossignol ou encore Inna Shevchenko relaient des appels à son inhumation au Panthéon86,87,88,89. Une pétition90,91pour son entrée au Panthéon est lancée par l'association féministe Politiqu'elles et recueille plus de 110 000 signatures le 2 juillet89,92, tandis qu'une autre93 atteint les 120 000 signatures le même jour89. Cependant, deux de ses petites-filles, Déborah (âgée de 30 ans) et Valentine (âgée de 23 ans), estiment, le 3 juillet 2017, que cette perspective « n'est pas à l'ordre du jour », estimant notamment, tout en trouvant « extrêmement touchant » le mouvement en faveur de l'entrée au Panthéon de leur grand-mère, que leurs grands-parents « n’auraient pas été très heureux d’être séparés après 65 ans de vie commune »94. Néanmoins, plusieurs médias ont rappelé que l'entrée au Panthéon n'était pas forcément synonyme d'inhumation et qu'une simple plaque commémorative à son nom, comme c'est le cas pour Aimé Césaire, pourrait y être apposée95,96.

Parmi les hommages rendus à Simone Veil à l'étranger, celui du président algérien Abdelaziz Bouteflika rappelle « la proximité et la solidarité que cette grande dame » […] a témoignées au peuple algérien « durant la terrible tragédie nationale qu'il a vécue », permettant à des Algériens prisonniers des Français d'éviter le couperet de la guillotine30. Angela Merkel, chancelière fédérale d’Allemagne, salue son engagement de plusieurs décennies dans « le processus d’unification européenne »97.

Un hommage national a lieu le 5 juillet aux Invalides98,99,100, où les honneurs militaires lui sont rendus en présence du président de la République, Emmanuel MacronN 9, et de ses prédécesseurs Nicolas Sarkozy et François Hollande, Bernadette Chirac représentant son mari Jacques Chirac101,102. Le Premier ministre Édouard Philippe et ses prédécesseurs Édith Cresson, Alain Juppé, Lionel Jospin, Jean-Pierre Raffarin, Dominique de Villepin, François Fillon, Manuel Valls et Bernard Cazeneuve, les membres du gouvernement, des anciens ministres tels Ségolène Royal, Dominique Strauss-Kahn, Marisol Touraine, François Baroin, Rachida Dati, Michèle Alliot-Marie, Renaud Donnedieu de Vabres, Jean-Louis Borloo, Nathalie Kosciusko-Morizet, Roselyne Bachelot et Arnaud Montebourg ainsi que des parlementaires et plusieurs chefs de gouvernement étrangers, dont le Belge Charles Michel, le Luxembourgeois Xavier Bettel et le Bulgare Boïko Borissov, la maire de Paris Anne Hidalgo, des membres de la Fondation pour la mémoire de la Shoah (dont Simone Veil resta la présidente d'honneur jusqu'à sa mort), les membres de l'Académie française et des personnalités médiatiques comme Alain Delon ou Claude Chirac sont également présents103,104,105,106. Comme l'a souhaité la famille de Simone Veil, la cérémonie est ouverte aux anonymes107,108,109.

À la fin de cet hommage, le président de la République annonce qu'en accord avec sa famille, Simone Veil reposera « avec son époux au Panthéon »110,111,112,113,114. Elle est la première personnalité, sous la Cinquième République, pour laquelle cette décision a été prise aussitôt après son décès115,116.

L'enterrement se déroule au cimetière du Montparnasse (5e division), où elle est inhumée aux côtés de son époux, Antoine Veil, mort en avril 2013117. Le grand rabbin de France, Haïm Korsia, préside la cérémonie. Simone Veil avait demandé que le Kaddish soit prononcé sur sa tombe118,119,120,121 ; celui-ci est récité par ses fils Jean et Pierre-François122,123, accompagnés par Haïm Korsia et Delphine Horvilleur, femme rabbin libérale symbolisant aux yeux de ses fils le combat de leur mère pour l'émancipation des femmes124,125, 126. Marceline Loridan-Ivens, ancienne déportée et amie de Simone Veil, prend également la parole.
Détail des mandats et fonctions
Fonctions gouvernementales

28 mai 1974 - 29 mars 1977 : ministre de la Santé
30 mars 1977 - 31 mars 1978 : ministre de la Santé et de la Sécurité sociale
5 avril 1978 - 4 juillet 1979 : ministre de la Santé et de la Famille
30 mars 1993 - 11 mai 1995 : ministre d'État, ministre des Affaires sociales, de la Santé et de la Ville

Mandats électifs

17 juillet 1979 - 30 mars 1993 : députée européenne
17 juillet 1979 - 18 janvier 1982 : présidente du Parlement européen
24 juillet 1984 - 24 juillet 1989 : présidente du groupe libéral et démocratique (1984-1985) puis du groupe libéral, démocratique et réformateur (1985-1989)

Autres fonctions

3 mars 1998 - 3 mars 2007 : membre du Conseil constitutionnel
2001-2007 : présidente de la Fondation pour la mémoire de la Shoah (présidente d'honneur à partir de 2007)
Membre du conseil d'administration de l'Institut français des relations internationales (IFRI)127
Présidente du conseil de direction du Fonds au profit des victimes de la Cour pénale internationale128
Membre du jury du prix pour la prévention des conflits de la Fondation Chirac
Présidente du Conseil consultatif français des Bourses Entente Cordiale

Distinctions et décorations

Grand officier de l'ordre national de la Légion d'honneur le 29 avril 2009
Grand croix de la Légion d'honneur le 13 juillet 2012129.
Chevalier de l'ordre national du Mérite
Dame commandeur de l’ordre de l'Empire britannique
Intronisée, International Hall of Fame [archive] de l'International Women's Forum [archive]
Médaille d'honneur de la santé et des affaires sociales (échelon or), 2012
Prix Nord-Sud du Conseil de l'Europe (2007)
Prix européen Charles Quint (2008)
Prix littéraires Les Lauriers Verts pour son autobiographie Une vie (2009)
Grand prix des médias du prix franco-allemand du journalisme (2009)
Prix Heinrich Heine de la ville de Düsseldorf pour l'ensemble de son œuvre (2010)

Le 1er janvier 2009, elle est promue directement à la distinction de grand officier de l'ordre national de la Légion d'honneur130. Selon Le Figaro, c'est à la demande expresse de Roselyne Bachelot et avec l'accord de Nicolas Sarkozy, que le Code de la Légion d'honneur et de la Médaille militaire a été modifié, quelques semaines avant la promotion de Simone Veil, afin de lui permettre d'accéder directement à cette distinction sans passer par les grades inférieurs, distinction qu'elle avait refusée dans les années 1990 pour raisons personnellesN 10,132. À partir de 2009, Simone Veil est également membre du jury du prix pour la prévention des conflits, décerné annuellement par la Fondation Chirac133. Elle reçoit le prix Heinrich Heine 2010134. La même année, elle reçoit le prix européen des droits civiques des Sinti et des Roms pour son engagement en faveur de ces deux minorités135.
Doctorats honoris causa

De nombreuses universités ou grandes écoles d'Europe, d'Amérique du Nord et d'Israël ont accordé à Simone Veil un titre de docteur honoris causa ou un autre diplôme honorifique :

université de Princeton (États-Unis), en 1975 ;
institut Weizmann (Israël), en 1976 ;
université Bar-Ilan (Israël), en 1979136 ;
université de Cambridge (Angleterre), en 1980 ;
université hébraïque de Jérusalem (Israël), en 1980 ;
université Yale (États-Unis), en 1980 ;
université d'Édimbourg (Écosse), en 1980 ;
université de Georgetown (Washington, DC, États-Unis), en 1981137 ;
université d'Urbino (Italie), en 1981 ;
université du Sussex (Angleterre), en 1982 ;
université Yeshiva de New York (États-Unis), en 1982 ;
université libre de Bruxelles (Belgique), en 1984 ;
American University of Paris (France), en 1988 ;
université Brandeis (États-Unis), en 1989138 ;
université de Glasgow (Écosse), en 1995139 ;
université de Pennsylvanie (États-Unis), en 1997140 ;
université de Cassino (Italie), en 2006141 ;
université Ben Gourion du Néguev (Israël), en 2010142.

Hommages

Portent le nom de Simone Veil les bâtiments et promotions suivantes :
Établissements scolaires

L'école primaire d'Héry-sur-Alby (Haute-Savoie), les collèges de Châtillon (Rhône), de Mandres-les-Roses (Val-de-Marne) et de Villers-Bocage (Calvados) et l'école maternelle et élémentaire de Vigneulles-lès-Hattonchâtel (Meuse), inaugurés en personne par Simone Veil respectivement le 25 juin 2005, le 16 janvier 2006143[réf. insuffisante], le 22 octobre 2007, le 30 avril 2010144 et le 10 décembre 2010 ;
Le lycée régional de Valbonne Sophia Antipolis (Alpes-Maritimes) depuis la rentrée 2010 ;
Une école primaire d'Asnières-sur-Seine (Hauts-de-Seine) ;
Une école primaire de Bourgoin-Jallieu (Isère) ;
Une école maternelle de Drancy (Seine-Saint-Denis), inaugurée le 27 septembre 2014 en présence de ses deux fils ;
Un collège à Aulnay-sous-Bois (Seine-Saint-Denis), inauguré le 16 septembre 2014 ;
L'établissement régional d'enseignement adapté d'Amilly (Loiret)145 ;
Un lycée professionnel à Angers (Maine-et-Loire)146 ;
Le collège de Châteaurenard (Bouches-du-Rhône) ;
Le lycée des métiers des services administratifs, de la relation commerciale et services à la personne de Charleville-Mézières (Ardennes), inauguré le 3 février 2017147 ;
Une école maternelle et élémentaire à Hérouville-Saint-Clair (Calvados) ;
Le collège de Crevin (Ille-et-Vilaine).

Hôpitaux et universités

L'hôpital public d'Eaubonne (Val d'Oise) (anciennement Roux Calmette Guérin) depuis sa réorganisation et sa fusion avec l'hôpital de Montmorency ;
Le 9 février 1978, Simone Veil a posé la première pierre du centre hospitalier de Blois ;
La faculté de médecine PIFO (Paris Île-de-France Ouest) appartenant à l’université de Versailles-Saint-Quentin-en-Yvelines (UVSQ) depuis septembre 2012 ;
Depuis septembre 2013, un amphithéâtre de la faculté de médecine d'Angers (Maine-et-Loire)148 ;
Une rue Simone Veil a été nommée en 2016 à Vesoul (Haute-Saône) dans l'espace de l'ancien hôpital Paul Morel dont elle avait inauguré l'agrandissement en 1975 en centre ville et qui est aujourd'hui transformé en écoquartier à la suite de l'ouverture en 2010 d'un nouvel hôpital intercommunal dans le quartier des Haberges à Vesoul.

Enseignement supérieur

La promotion 2000 de Sciences Po Lille (Institut d'études politiques de Lille) ;
La promotion 2003 de l’École nationale de la magistrature ;
La promotion 2006 de l’École nationale d'administration ;
La promotion 2010-2011 des Inspecteurs-élèves de l'École nationale des finances publiques ;
La 49e promotion (2014-2016) du Cycle supérieur de management de l'Institut national des études territoriales149 (INET) ;
La promotion 2015-2016 du Master 2 Droit pénal et sciences criminelles de l'université de Strasbourg ;
La promotion 2015-2016 de l'École des avocats Aliénor de Bordeaux ;
La promotion 2016-2017 de l'École du Centre-Ouest des avocats de Poitiers ;
La promotion 2017-2018 du Collège d'Europe.

Toponymie

Rue Simone-Veil à Briey, inaugurée le 12 juin 2006150 ;
Médiathèque Simone-Veil à Vauvert (Gard), inaugurée le 9 février 2012 ;
Boulevard Simone-Veil à Nice, depuis 2013151 ;
Médiathèque Simone-Veil à La Ciotat, depuis le 30 novembre 2013 ;
Pont Simone-Veil à Bordeaux (en construction), dont l'ouverture est prévue en 2020.

Après le décès de Simone Veil le 30 juin 2017, la maire de Paris Anne Hidalgo a fait savoir qu'elle comptait proposer au conseil de Paris d'attribuer son nom à « un lieu marquant de la capitale »152,153,154.
Œuvres

Simone Veil, Clément Launay et Michel Soulé, L'Adoption : données médicales, psychologiques et sociales, Paris, Éditions sociales françaises, 1968, 224 p. (notice BnF no FRBNF33208741)
Simone Veil et Annick Cojean, Les Hommes aussi s'en souviennent : discours du 26 novembre 1974, suivi d'Un entretien avec Annick Cojean, Paris, Stock, 2004, 111 p. (ISBN 2-234-05720-5, notice BnF no FRBNF39268205)
Simone Veil, Une vie, Paris, Stock, 2007 (réimpr. 2009), 397 p. (ISBN 978-2-234-05817-0, notice BnF no FRBNF41149288)
Les quatre premiers chapitres ont été édités sous le titre Une jeunesse au temps de la Shoah : extraits d’Une vie, Librairie générale française, coll. « Le Livre de poche », 2010 (ISBN 978-2-253-12762-Cool.
Simone Veil, Mes combats : Les discours d'une vie, Paris, Bayard éditions, 2016, 280 p. (ISBN 978-2-227-48937-0)
Préface de Robert Badinter

Notes et références
Notes

↑ Elle est successivement ministre de la Santé (1974-1977), ministre de la Santé et de la Sécurité sociale (1977-1978), puis ministre de la Santé et de la Famille (1978-1979).
↑ Mairie du IXe arrondissement, mention sur acte de naissance no 207 d'André Jacob en date du 3 février 1891.
↑ a et b Elle explique dans ses mémoires les raisons de cette date d'examen surprenante : « Nous avions été prévenus, dès les premières semaines de l'année scolaire, que les épreuves du bac se dérouleraient non pas en juin, mais dès fin mars, et ne comporteraient que des épreuves écrites. Les autorités niçoises voulaient en effet clore l'année scolaire le plus tôt possible, par crainte d'un débarquement allié et des troubles qui en découleraient. » (Une vie, page 47).
↑ On entend souvent dire que les déportés ont voulu oublier et ont préféré se taire. […] Si je prends mon cas, j'ai toujours été disposée à en parler, à témoigner. Mais personne n'avait envie de nous entendre." - Entretien accordé à Annette Wierviorka en juin 1990, cité en p. 17014
↑ Témoignage de Simone Veil sur la survie dans le système concentrationnaire16.
↑ La légalisation du droit des femmes à l'interruption volontaire de grossesse interviendra implicitement en France le 31 octobre 1980, lorsque le Conseil d'État, dans un arrêt dit « arrêt Lahache », estimera qu'il n'appartient qu'à la femme majeure « d'apprécier elle-même si sa situation justifie l'interruption de grossesse », sans se préoccuper des avis successifs du médecin et d'un organisme à volonté sociale, uniquement destinés à éclairer la femme sur la portée de son choix, cf. Arrêt du 17 novembre 2000 rendu par l’Assemblée plénière [archive] de la Cour de cassation, qui mentionne l'arrêt rendu le 31 octobre 1980 par le Conseil d'État.
↑ Son amie Gisèle Halimi raconte : « elle fumait en cachette ! On se cachait dans des bistrots des portes de Paris où personne ne pouvait nous reconnaître. ». Voir« Simone Veil : son amie Gisèle Halimi « pleure » une femme « gaie », « drôle », qui « savait choisir la cause juste » » [archive], sur Francetvinfo`, 30 juin 2017.
↑ « Je n’ai pas du tout aimé cette formule très ambiguë », déclare-t-elle dans une interview au journal Marianne (17 au 23 mars 2007).
↑ Après avoir passé les troupes en revue, Emmanuel Macron rejoint l'assistance pour l'entrée à 10 h 30 du cercueil, revêtu du drapeau tricolore et porté par des Gardes républicains, au son de la Marche funèbre de Chopin. Comme le veut la tradition, le cercueil est déposé à même le sol, sur un simple brancard de bois vernis, à l'exact centre de la cour, tandis que l'assistance observe une minute de silence. L'éloge funèbre est prononcé par Emmanuel Macron, précédé de celui des deux fils de Simone Veil. Le cercueil quitte la cour d'honneur des Invalides à 11 h 34 accompagné du Chant des déportés. cf. Roland Gauron, Alexis Feertchak, « Simone Veil sera la cinquième femme à entrer au Panthéon » [archive], sur lefigaro.fr, 5 juillet 2017.
↑ « La ministre s'est aperçue il y a peu que Mme Veil, récemment élue à l'Académie française, n'avait pas la Légion d'honneur et a voulu réparer cette injustice compte tenu du parcours et de l'autorité morale de cette personnalité, dit-on dans l'entourage de Roselyne Bachelot »131.

Références

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↑ « Les Prix de Rome d'Architecture », Journal des débats politiques et littéraires,‎ 9 novembre 1919, p. 5 (lire en ligne [archive]).
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↑ TF1, « Simone Veil à propos de la déportation de sa famille » [archive], sur INA, 1976 (consulté le 22 décembre 2014).
↑ « Simone Veil, déportée à Birkenau, Bobrek et Bergen-Belsen »(Archive • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur memorialdelashoah.org (consulté le 22 novembre 2008) Témoignage disponible ici sur youtube [archive].
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FILLE DE LA RÉSISTANCE, DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE, DU MONDE LIBRE ET CITOYENNE D'HONNEUR DE L'ORDRE SECOURISTE ET ÉGALITAIRE DE Y'BECCA

Madeleine Michelis, née à Neuilly-sur-Seine, le 22 août 1913 et décédée à Paris le 15 février 1944, fut professeure de lettres classiques et Résistante et Simone Adolphine Weil est une philosophe, humaniste, écrivaine et militante politique française, sœur cadette du mathématicien André Weil, née à Paris le 3 février 1909 et morte à Ashford (Angleterre) le 24 août 1943.

LA DÉMOCRATIE DEVANT LE PATRIMOINE ET LA JUSTICE...
LA RÉALITÉ DANS LE CARACTÈRE D’ÉGALITÉ...

LA PRÉSENCE EST LA FORME LA PLUS GRANDE ET LA PLUS IMPLICITE LORSQUE IL S'AGIT
DE PROUVER LA POSSIBILITÉ AUX TÉMOIGNAGES D'AVOIR PU ASSISTER AUX HOMICIDES.
ECRIT
DU
CITOYEN TIGNARD YANIS
ALIAS
TAY
La chouette effraie
↑ a et b « Biographie Simone Veil » [archive], Académie française (consulté le 1er juillet 2017).
↑ « Réception de Mme Simone Veil » [archive], sur Académie française, 18 mars 2010.
↑ « Simone Veil, une icône à l'Académie », leparisien.fr,‎ 7 décembre 2016 (lire en ligne [archive]).
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↑ (en) Sewell Chan, « Simone Veil, Ex-Minister Who Wrote France's Abortion Law, Dies at 89. » [archive], sur The New York Times (mis en ligne et consulté le 30 juin 2017).
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↑ « L'ancienne ministre et rescapée de la Shoah Simone Veil est décédée » [archive], sur Le Figaro, 30 juin 2017.
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↑ Léo Caravagna, « De nombreux appels à inhumer Simone Veil au Panthéon », Le Figaro,‎ 30 juin 2017 (ISSN 0182-5852, lire en ligne [archive]).
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↑ (en) « Le Président de la République : Le Panthéon pour Simone Veil » [archive], sur Change.org (consulté le 1er juillet 2017).
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↑ RMC, « La place de Simone Veil est au Panthéon, c’est une évidence » [archive], sur RMC (consulté le 1er juillet 2017).
↑ Alexandre Grassaud, « L'entrée de Simone Veil au Panthéon » [archive], sur change.org
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La Répulique de Samarobriva, La Charte d'Amiens et Y'BECCA Empty
MessageSujet: Re: La Répulique de Samarobriva, La Charte d'Amiens et Y'BECCA   La Répulique de Samarobriva, La Charte d'Amiens et Y'BECCA EmptyVen 13 Oct à 2:41

Aimer, c'est trouver, grâce à un autre, sa vérité et aider cet autre à trouver la sienne. C'est créer une complicité passionnée.

Journal ... (édition 1978) - Jacques de Bourbon Busset




On veut l'intensité sans le risque. C'est impossible. L'intensité c'est le saut dans le vide, la part d'inédit, ce qui n'a pas encore été écrit et qui pourtant en nous est en attente, de précisément ça. La passion est une disposition qui nait en nous depuis l'enfance, que l'on peut faire croître ou diminuer mais totalement altérer, jamais.

Éloge du risque de Anne Dufourmantelle - Anne Dufourmantelle




Ce livre parle à la fois d'amour, de jeunes, du lycée, et de la vie ! Tres bon livre, passionant, à lire imperativement !

Je ne sais plus pourquoi je t'aime - Gabrielle Zevin




Je n'ai jamais eu une passion pour la vie sociale. L'écrivain est obligé d'être seul. C'est encore plus difficile quand on porte une obligation quotidienne, pour ne pas dire permanente.

Interview Le Point 28/05/2015 - Max Gallo




J'étudie la mécanique de son cœur avec passion, je tente d'en découvrir les serrures bloquées, avec des clés douces. Mais certains endroits semblent fermés à jamais.

La mecanique du coeur - Mathias Malzieu




En lisant attentivement le tableau de la Société, moulée, pour ainsi dire, sur le vif avec tout son bien et tout son mal, il en résulte cet enseignement que si la pensée, ou la passion, qui comprend la pensée et le sentiment, est l’élément social, elle en est aussi l’élément destructeur. En ceci, la vie sociale ressemble à la vie humaine. On ne donne aux peuples de longévité qu’en modérant leur action vitale. L’enseignement, ou mieux, l’éducation par des Corps Religieux est donc le grand principe d’existence pour les peuples, le seul moyen de diminuer la somme du mal et d’augmenter la somme du bien dans toute Société. La pensée, principe des maux et des biens, ne peut être préparée, domptée, dirigée que par la religion.

Avant-Propos de la Comédie Humaine - Balzac




Les malheureux privés d’affection, et qui consument les belles heures de la jeunesse en de longs travaux, ont seul le secret des rapides ravages que fait une passion dans leurs cœurs désertés, méconnus. Ils sont si certains de bien aimer, toutes leurs forces se concentrent si promptement sur la femme de laquelle ils s’éprennent, que, près d’elle, ils reçoivent de délicieuses sensations en n’en donnant souvent aucune.

Ferragus de Honoré de Balzac - Balzac




Après avoir commencé dans la vie par feindre de l’insensibilité pour les hommages qui les flattaient le plus, elles finissent souvent par se mentir à elles-mêmes. Qui n’a pas admiré leur apparence de supériorité au moment où elles tremblent pour les mystérieux trésors de leur amour ? Qui n’a pas étudié leur aisance, leur facilité, leur liberté d’esprit dans les plus grands embarras de la vie ? Chez elles, rien d’emprunté : la tromperie coule alors comme la neige tombe du ciel. Puis, avec quel art elles découvrent le vrai dans autrui ! Avec quelle finesse elles emploient la plus droite logique à propos de la question passionnée qui leur livre toujours quelque secret de cœur chez un homme assez naïf pour procéder près d’elles par interrogation !.

Ferragus de Honoré de Balzac - Balzac




La police, mon cher enfant, est ce qu’il y a de plus inhabile au monde, et le pouvoir ce qu’il y a de plus faible dans les questions individuelles. Ni la police ni le pouvoir ne savent lire au fond des cœurs. Ce qu’on doit raisonnablement leur demander, c’est de rechercher les causes d’un fait. Or, le pouvoir et la police sont éminemment impropres à ce métier : ils manquent essentiellement de cet intérêt personnel qui révèle tout à celui qui a besoin de tout savoir. Aucune puissance humaine ne peut empêcher un assassin ou un empoisonneur d’arriver soit au cœur d’un prince, soit à l’estomac d’un honnête homme. Les passions font toute la police.

Ferragus de Honoré de Balzac - Balzac




Eugénie Eugénie, n'éteignez jamais dans votre âme la voie sacrée de la nature : c'est à la bienfaisance qu'elle vous conduira malgré-vous, quand vous séparerez son organe du feu des passions qui l'absorbe.

La philosophie dans le boudoir - Marquis de Sade


De tout temps et dans toute espèce d'avantages, on met plus de passion à obtenir ce qu'on n'a pas qu'à conserver ce qu'on a.

Pensees et reflexions, édition editions d'histoire et d'art plon, 1955 - Stendhal




Vendre ou acheter, c'est persuader. Une vente non consentie est nulle aux yeux du juge ; mais elle l'est réellement aussi aux yeux de l'autre contractant ; car la possession n'est pas ce qu'il veut ; c'est la propriété qu'il veut, fondée sur un consentement libre et éclairé. C'est pourquoi le marchand veut vivre et faire commerce avec des hommes aussi clairvoyants et libres des passions qu'il essaie de l'être lui-même, dès qu'un problème de partage de succession ou de juste paiement est soumis à son arbitre. Voilà en quel sens la forte sagesse paysanne estime la bonne administration des biens par-dessus toute chose, même si elle en souffre, et bien plus haut que la molle insouciance, même si elle en profite. Ainsi le droit a de fortes racines.

Eléments de philosophie, Livre 6, C. V. - Alain




C'est le féminin à l'égal du mâle que je chante, C'est la vie, incommensurable en passion, ressort et puissance, Pleine de joie, mise en œuvre par des lois divines pour la plus libre action, C'est l'Homme Moderne que je chante.

« Je chante le soi-même », dans Feuilles d'herbe, Walt Whitman (trad. Jules Laforgue), éd. Seghers, 1964, p. 17 - Walt Whitman




(...) on se dit que mieux vaudrait jouer, tous les quatre ans, le sort de ce pays à pile ou face. Il y aurait plus de chances heureuses. Celles-ci sont éliminées, sauf incident des élections législatives, par la pression d'une machine administrative asservie aux intérêts les plus immédiats et aux passions les plus viles. C'est la lie qui remonte automatiquement dans la bouteille et qui, une fois remontée, fait la loi, fait les lois.

Souvenirs politiques, léon daudet, éd. editions albatros, 1974, chap. fin de législature (mai 1924), p. 177 - Léon Daudet




Un père risquera tout pour sauver son enfant, même sa vie. C'est une passion qui vous étreint dès l'instant où vous tenez votre premier enfant dans vos bras, et elle ne vous quitte jamais.

La compagnie des menteurs - Karen Maitland




Que la vie soit une mer, alors notre raison, nos passions mêmes, soufflent assez pour nous porter où nous voudrons mais l'éloquence est une tempête, un ouragan qui nous déroute.

Paradoxes et problemes - John Donne




Ce but, le but du roman, c'est de peindre l'homme ; et, qu'on le prenne dans un milieu ou dans l'autre, aux prises avec ses idées ou avec ses passions, en lutte contre un monde intérieur qui l'agite, ou contre un monde extérieur qui le secoue, c'est toujours l'homme en proie à toutes les émotions et à toutes les chances de la vie.

Jeanne (1852), George Sand, éd. Presses universitaires de Grenoble, 1978, Notice, p. 29 - George Sand




Quant aux gens que j'accuse, je ne les connais pas, je ne les ai jamais vus, je n'ai contre eux ni rancune ni haine. Ils ne sont pour moi que des entités, des esprits de malfaisance sociale. Et l'acte que j'accomplis ici n'est qu'un moyen révolutionnaire pour hâter l'explosion de la vérité et de la justice. Je n'ai qu'une passion, celle de la lumière, au nom de l'humanité qui a tant souffert et qui a droit au bonheur. Ma protestation enflammée n'est que le cri de mon âme. Qu'on ose donc me traduire en cour d'assises et que l'enquête ait lieu au grand jour ! J'attends.

« j'accuse… ! », Émile zola, l'aurore, nº 87, le 13 janvier 1898, p. 2 - Émile Zola




Dans un pays tranquille nous avons reçu la passion du monde, épée nue sur nos deux mains posée. - Mystère de la parole

Les cahiers anne hébert (édition 2004) - Anne Hébert




Dans les cours les flatteurs qui caressent les passions du prince l'emportent presque toujours sur l'homme de génie qui les combat.

Pensees, maximes, reflexions - Louis-Philippe de Ségur

LA DÉMOCRATIE DEVANT LE PATRIMOINE ET LA JUSTICE...
LA RÉALITÉ DANS LE CARACTÈRE D’ÉGALITÉ...

LA PRÉSENCE EST LA FORME LA PLUS GRANDE ET LA PLUS IMPLICITE LORSQUE IL S'AGIT
DE PROUVER LA POSSIBILITÉ AUX TÉMOIGNAGES D'AVOIR PU ASSISTER AUX HOMICIDES.
ECRIT
DU
CITOYEN TIGNARD YANIS
ALIAS
TAY
La chouette effraie

les flatteurs l'emportent presque toujours, ce presque dénote de l'espérance de Justice dans le Cœur de l'Humanité, Monsieur Louis-Philippe de Ségur.

Citations de TAY La chouette effraie et respect à Feu Monsieur Louis-Philippe de Ségur.
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MessageSujet: Re: La Répulique de Samarobriva, La Charte d'Amiens et Y'BECCA   La Répulique de Samarobriva, La Charte d'Amiens et Y'BECCA EmptyVen 13 Oct à 2:55

UN ARBRE QUI MÉRITE SA RÉPUBLIQUE DANS LA LÉGENDE DE L'ARBRE-ROI DEVENUE LA RÉPUBLIQUE DE L'OLIVIER ET Y'BECCA. TAY

Hêtre ou fayard, faou, fouteau, Fagus sylvatica
arbre de la famille des Fagacées car le fruit est maintenu dans une "cupule"
(Châtaignier, Chêne, Hêtre)

Étymologie : le mot "hêtre" est un nom germanique apparu au XIIIe siècle. "Fayard" vient du latin "fagus", qui a aussi donné Fau, Fou, Le Faouet, La Fage, fouet, fouine. Le Hêtre était inconnu des Grecs. La forêt de hêtres est une hêtraie.
Origine : Europe centrale.
Espèces :
Hêtre hétérophylle (feuilles laciniées), Fagus sylvatica asplenifolia.
Hêtre du Chili, Nothofagus antarctica (petites feuilles).
Hêtre d'Orient, Fagus orientalis, dont la feuille se distingue de celle du Hêtre fayard, par un pétiole plus long, une base en V, et l'absence de poils sur le bord du limbe.
Hêtre américain, Fagus grandifolia, qui a des feuilles un peu plus longues (12 cm contre 10 cm chez son cousin européen), mais surtout, elles sont bordées de grande dents pointues (un peu comme le châtaignier).
Très plastique, le hêtre a permis de nombreux cultivars (variétés horticoles) aux feuilles particulières :
- Hêtre pourpre (feuilles pourpre),
- Hêtre à feuilles de chêne,
- Hêtre doré pleureur,
- Hêtre de Spath, Fagus sylvatica Zlatia. Il a la particularité de porter des feuilles de couleur jaune, en été, qui virent au vert puis au brun à l'automne.

Habitat : Le Hêtre est assez indifférent à la nature du sol, calcaire ou siliceux, riche ou pauvre. Essence d'ombre, le Hêtre produit un feuillage dense qui assombrit le sous-bois et freine son développement. Il a besoin d'humidité atmosphérique mais il craint les sols trop humides. Il est sensible aux grands froids et aux fortes chaleurs. Le Hêtre prospère en plaine, dans la partie Nord de la France, notamment en Normandie. Au Sud de la Loire, il est présent en montagne : dans le Massif central et les Pyrénées occidentales notamment. En montagne, il voisine le Sapin, jusqu'à 1700 mètres d'altitude. Le Hêtre couvre 9% de la forêt française, derrière le chêne et le pin sylvestre (voir le graphique de répartition de la forêt française).

Rusticité : zone 6 (le Hêtre supporte des températures minimales moyennes de -20° C.)
Durée de vie du hêtre commun : 300 ans. Des exemplaires rares sont répertoriés comme ayant atteint 1000 ans (dans la Marne).
Port (arbre isolé) : houppier ovoïde. Les branches sont plagiotropes (elles poussent à l'horizontale).
Racines : superficielles. Une tempête peut faire vaciller les hêtres de grandes tailles.
Taille maximale : 30-40 m (Hêtre commun et Hêtre d'Orient). Son diamètre atteint alors 1,5 m.
Croissance : lente. Les arbres à croissance lente se caractérisent par un bois dense et dur.
Écorce mince, lisse (comme des pattes d'éléphant !), gris clair. Tronc cylindrique.

Bois homogène, blanc grisâtre à jaune rougeâtre, et dense. Après la coupe, il se colore en rougeâtre. Il faut le débiter et le sécher sans tarder pour éviter l'attaque de champignons. Le Hêtre poussant sur des terrains calcaires donne un bois de meilleure qualité que celui qui pousse sur de terrains siliceux (bois nerveux à fort retrait).

Feuillage caduc. Feuilles (9 cm) en disposition alterne et distique, en mai. Elles sont pétiolées, ovales, à bords pubescents et ondulés.
Si d'aventure, la feuille du hêtre peut être confondue avec celle du charme, un petit dicton rappelle les différences :
"Le charme d'Adam est d'être à poil" (traduisez : le charme a des dents, le hêtre des poils).
Comme chez les Fagacées, elles sont marcescentes. Couleur vert brillant sur le dessus.
Fleurs : le Hêtre fleurit en avril-mai. Les fleurs mâles, jaunes, en petits chatons pédonculée (3-5 cm) à pilosité velue, et les fleurs femelles, vertes, à court pédoncule, forment des groupes séparés.
Fruits : ce sont des akènes, nommés "faînes", groupés par 3 ou 4 dans une cupule hérissée.

Légendes et traditions : Déesse mère, symbole de la connaissance féminine : associé à Eurynomé (déesse qui créa le monde par la danse et le chant) chez les Grecs, Belisama chez les Celtes, Junon (déesse protectrice des femmes) pour les Romains. Dans l'astrologie celtique, le hêtre est matérialiste, raisonnable, ...

Le Hêtre est décrit dans l'Encyclopédie ou Dictionnaire raisonné des sciences, des arts et des métiers (rédigée entre 1751 et 1772 sous la direction de Diderot).
Littérature : Le dieu Hêtre, poème de Jose Maria de Heredia.
Utilisations :
Du fruit de hêtre (la faîne), on extrait une huile comestible (il faut 50 kg de faîne pour fabriquer 10 l). Mais son enveloppe contient un principe toxique (qui donnent des migraines et des convulsions). De plus, l'huile de faîne se conserve mal. Comme le gland du Chêne, la faîne est appréciée du gibier et des cochons. Autrefois, l'administration forestière accordait le droit de "Panage" autorisant les paysans à mener les porcs en forêt pour y consommer les faînes de hêtres.
Le bois du hêtre est dur, homogène, mais il manque de souplesse. On améliore sa souplesse par chauffage à la vapeur. En "bois debout" (non débité), on en fait les billots pour bouchers. Le bois de hêtre accepte le tournage (jouets, pieds de chaises), la teinture et le polissage. Du fait de son homogénéité, le bois de hêtre était beaucoup utilisé par les boisseliers, tourneurs, fabricants de pièces complexes. On en faisait aussi les anciennes pinces à linge de nos grands-mères, avant l'invasion des polymères. Aujourd'hui, il est exploité en menuiserie (meubles, parquets) à condition d'être séché avec précaution (tendance au retrait). Le hêtre équipe 14 % des meubles fabriqués en France, juste derrière le chêne.
On en fait aussi : des traverses de chemin de fer, des panneaux de particules, de la pâte à papier, des jouets, de la tonnellerie, des manches d'outils. Il peut être déroulé pour les panneaux de contreplaqué.
C'est aussi un excellent bois de chauffage. La flamme est vive et claire. Le charbon est incandescent jusqu'à complète combustion. Le charbon de hêtre était utilisé pour la sidérurgie des minerais.
De son bois, par combustion incomplète, on extrait du goudron, et, par distillation, la "créosote", à l'odeur forte. La créosote sert à traiter les bois extérieurs (poteaux électriques, traverses de chemins de fer), par imprégnation, éventuellement sous vide d'air. Le créosol est une huile extraite de la créosote ; elle est utilisée comme désinfectant des plaies, des caries dentaires.
Les cendres de bois de hêtre entraient dans la composition de savon artisanal.
Le hêtre est un des meilleurs bois, avec le sapin et le genêt, pour fumer les viandes de porc et de boeuf, ou les andouilles de Normandie.
Utilisation médicinale : plante antiseptique, astringente, fébrifuge et diurétique (feuilles, écorce, rameaux).
Autres usages : cure-dents (bourgeons d'hiver secs), bourrage des matelas (feuilles séchées), désinfectant (rameaux).

Particularité : les racines du hêtre sont superficielles. Elles vivent en symbiose avec des champignons qui fournissent des sels nutritifs et reçoivent des hydrates de carbone. D'autre part, l'ombre épaisse qui règne au pied des hêtre empêche le développement du sous-bois.
Maladies : depuis 1980, le hêtre est attaqué par des champignons et des cochenilles. Il souffre également des sécheresses.

Une variété remarquable est le Faux de Verzy :
Fagus sylvatica var tortuosa
Origine : il est naturel dans la forêt de Verzy, au Sud-Est de Reims.
Durée de vie : 500 ans.
Port : houppier en dôme. Les branches sont tordues, à angle droit, et les branches basses frôlent le sol où elles peuvent prendre racine (marcottage).
Taille maximale : 10 m.
Pour le reste, l'écorce, les feuilles et les fruits sont identiques à ceux du hêtre commun.
Pour en savoir plus : voir cette page.
Fagus sylvatica var tortuosa

Du même genre :
Hêtre du Chili ou Nothofagus antarctica
Origine : Amérique du Sud, Australie, Nouvelle-Zélande.
Taille maximale : 15 à 30 m suivant les espèces (bel exemplaire de Nothofagus procera haut d'une vingtaine de mètres à Kew Gardens). Mais en France, il dépasse rarement 4-5 m.
Écorce brun foncé, craquelée, s'exfoliant par plaques. Ses feuilles sont minuscules (2 cm), vert foncé, au bord ondulé.
Nothofagus antarctica
Nothofagus nervosa

Le parc national de Sarek (en suédois : Sareks nationalpark) est un parc national du Nord de la Suède, dans la commune de Jokkmokk du comté de Norrbotten en Laponie. Il couvre 1 970 km2 dans les Alpes scandinaves et est bordé par les parcs nationaux de Padjelanta et de Stora Sjöfallet.

Le parc est la zone la plus montagneuse de Suède, avec dix-neuf sommets de plus de 1 900 m dont le Sarektjåhkkå, deuxième plus haut sommet du pays avec 2 089 m. Le parc est parcouru par la rivière Ráhpaädno et la vallée de Rapadalen qui forment l'« artère du parc ». Cette rivière, alimentée par une trentaine de glaciers, transporte des quantités de sédiments qui, en se déposant, ont créé plusieurs deltas tout au long du cours de la rivière. Un de ces deltas, le delta de Laitaure, est l'icône du parc.

Sarek, ainsi que le reste de la Laponie qui l'entoure, sont souvent qualifiés de « plus grande zone encore vierge » d'Europe. En fait, le secteur du parc est habité depuis environ 7 000 ans par les Samis, peuple nomade du Nord de l'Europe. Ils vivaient initialement de la cueillette et de la chasse, en particulier au renne, mais, peu à peu, ils ont développé une culture basée sur l'élevage de cet animal associé à des déplacements de transhumance. La principale zone de pâture des rennes en été est cependant le parc de Padjelanta, Sarek n'étant essentiellement qu'un lieu de passage. Les Suédois, eux, ne commencèrent à s'aventurer dans ces montagnes qu'à la fin du XIXe siècle, principalement à des fins scientifiques. Le plus éminent, Axel Hamberg, plaida alors pour la protection de cette zone et fut soutenu par le célèbre explorateur polaire Adolf Erik Nordenskiöld, ce qui aboutit en 1909 à la création du parc national de Sarek et simultanément à celle de huit autres parcs nationaux, les premiers parcs nationaux de Suède et même d'Europe. Le parc et la région furent classés en 1996 patrimoine mondial de l'UNESCO, en partie pour sa nature préservée et pour une culture toujours présente.

La faune et la flore du parc ont conservé l'essentiel de leur diversité originale. En particulier, le parc constitue un refuge pour les grands mammifères carnivores suédois, pour la plupart menacés dans le pays. L'avifaune du parc présente aussi une grande richesse, en particulier autour des zones humides.

Le parc national de Sarek est considéré comme l'une des plus belles zones naturelles de Suède. Cependant, du fait de sa piètre accessibilité, ainsi que du peu d'infrastructures touristiques, il n'est visité que par environ deux mille personnes par an.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Parc_national_de_Sarek

Giant Exoplanet Hunters: Look for Debris Disks

There's no map showing all the billions of exoplanets hiding in our galaxy --
they're so distant and faint compared to their stars, it's hard to find them.
Now, astronomers hunting for new worlds have established a possible signpost
for giant exoplanets.

A new study finds that giant exoplanets that orbit far from their stars are more likely
to be found around young stars that have a disk of dust and debris than those without disks.
The study, published in The Astronomical Journal, focused on planets more
than five times the mass of Jupiter. This study is the largest to date of stars
with dusty debris disks, and has found the best evidence yet that giant
planets are responsible for keeping that material in check.

"Our research is important for how future missions will plan which
stars to observe," said Tiffany Meshkat, lead author and assistant research
scientist at IPAC/Caltech in Pasadena, California. Meshkat worked on this study
as a postdoctoral researcher at NASA's Jet Propulsion Laboratory in Pasadena.
"Many planets that have been found through direct imaging have been in systems
that had debris disks, and now we know the dust could be
indicators of undiscovered worlds."

Astronomers found the likelihood of finding long-period giant planets
is nine times greater for stars with debris disks than stars without disks.
Caltech graduate student Marta Bryan performed the statistical analysis
that determined this result.

Researchers combined data from 130 single-star systems with debris
disks detected by NASA's Spitzer Space Telescope, and compared
them with 277 stars that do not appear to host disks. The two star groups
were between a few million and 1 billion years old. Of the 130 stars,
100 were previously scanned for exoplanets. As part of this study, researchers
followed up on the other 30 using the W. M. Keck Observatory in Hawaii
and the European Southern Observatory's Very Large Telescope in Chile.
They did not detect any new planets in those 30 systems, but the additional
data helped characterize the abundance of planets in systems with disks.

The research does not directly resolve why the giant exoplanets would cause
debris disks to form. Study authors suggest the massive gravity of giant planets
causes small bodies called planetesimals to collide violently, rather than form proper
planets, and remain in orbit as part of a disk.

"It's possible we don't find small planets in these systems because, early on,
these massive bodies destroyed the building blocks of rocky planets, sending them
smashing into each other at high speeds instead of gently combining," said co-author
Dimitri Mawet, a Caltech associate professor of astronomy
and a JPL senior research scientist.

On the other hand, giant exoplanets are easier to detect than rocky planets,
and it is possible that there are some in these systems that have not yet been found.

Our own solar system is home to gas giants responsible for making "debris belts" --
the asteroid belt between Mars and Jupiter, shaped by Jupiter, and the Kuiper Belt,
shaped by Neptune. Many of the systems Meshkat and Mawet studied also
have two belts, but they are also much younger than ours -- up to 1 billion years old,
compared to our system's present age of 4.5 billion years. The youth
of these systems partly explains why they contain much more dust --
resulting from the collisions of small bodies -- than ours does.

One system discussed in the study is Beta Pictoris, which has been directly
imaged from ground-based telescopes. This system has a debris disk, comets
and one confirmed exoplanet. In fact, scientists predicted this planet's existence
well before it was confirmed, based on the presence and structure
of the prominent disk.

In a different scenario, the presence of two dust belts in a single
debris disk suggests there are likely more planets in the system whose
gravity maintains these belts, as is the case in the HR8799 system
of four giant planets. The gravitational forces of giant planets nudge
passing comets inward toward the star, which could mimic the period
of our solar system's history about 4 billion years ago known
as the Late Heavy Bombardment. Scientists think that during
that period, the migration of Jupiter, Saturn, Uranus and Neptune
deflected dust and small bodies into the Kuiper and asteroid belts
we see today. When the Sun was young, there would have been
a lot more dust in our solar system as well.

"By showing astronomers where future missions such as NASA's James
Webb Space Telescope have their best chance to find giant exoplanets,
this research paves the way to future discoveries," said Karl Stapelfeldt
of JPL, chief scientist of NASA's Exoplanet Exploration Program Office
and study co-author.

For more information about exoplanets, visit:

https://exoplanets.nasa.gov

News Media Contact
Elizabeth Landau
Jet Propulsion Laboratory, Pasadena, CA
818-354-6425
elizabeth.landau@jpl.nasa.gov

2017-265

RAPPORT DU
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MessageSujet: Re: La Répulique de Samarobriva, La Charte d'Amiens et Y'BECCA   La Répulique de Samarobriva, La Charte d'Amiens et Y'BECCA EmptyVen 13 Oct à 3:01

Annia Galeria Faustina Minor (Minor is Latin for the Younger), Faustina Minor or Faustina the Younger (born probably 21 September[1] c. 130 CE,[2] died in winter of 175 or spring of 176 CE[3]) was a daughter of Roman Emperor Antoninus Pius and Roman Empress Faustina the Elder. She was a Roman Empress and wife to her maternal cousin Roman Emperor Marcus Aurelius. She was held in high esteem by soldiers and her own husband and was given divine honours after her death.

Early life

Faustina, named after her mother, was her parents' fourth and youngest child and their second daughter; she was also their only child to survive to adulthood. She was born and raised in Rome.

Her great uncle, the emperor Hadrian, had arranged with her father for Faustina to marry Lucius Verus. On 25 February 138, she and Verus were betrothed. Verus’ father was Hadrian’s first adopted son and his intended heir; however, when Verus’ father died, Hadrian chose Faustina’s father to be his second adopted son, and eventually, he became Hadrian’s successor. Faustina’s father ended the engagement between his daughter and Verus and arranged for Faustina's betrothal to her maternal cousin, Marcus Aurelius; Aurelius was also adopted by her father.
Imperial heiress

In April or May 145,[4] Faustina and Marcus Aurelius were married, as had been planned since 138. Since Aurelius was, by adoption, Antoninus Pius' son, under Roman law he was marrying his sister; Antoninus would have had to formally release one or the other from his paternal authority (his patria potestas) for the ceremony to take place.[5] Little is specifically known of the ceremony, but it is said to have been "noteworthy".[6] Coins were issued with the heads of the couple, and Antoninus, as Pontifex Maximus, would have officiated. Marcus makes no apparent reference to the marriage in his surviving letters, and only sparing references to Faustina.[7] Faustina was given the title of Augusta on 1 December 147 after the birth of her first child, Domitia Faustina.[8]
Reign as empress

When Antoninus died on 7 March 161, Marcus and Lucius Verus ascended to the throne and became co-rulers. Faustina then became empress.

Unfortunately, not much has survived from the Roman sources regarding Faustina's life, but what is available does not give a good report. Cassius Dio and the Augustan History accuse Faustina of ordering deaths by poison and execution; she has also been accused of instigating the revolt of Avidius Cassius against her husband. The Augustan History mentions adultery with sailors, gladiators, and men of rank; however, Faustina and Aurelius seem to have been very close and mutually devoted.

Faustina accompanied her husband on various military campaigns and enjoyed the love and reverence of Roman soldiers. Aurelius gave her the title of Mater Castrorum or ‘Mother of the Camp’. She attempted to make her home out of an army camp. Between 170–175, she was in the north, and in 175, she accompanied Aurelius to the east.
Revolt of Avidius Cassius and death

That same year, 175, Aurelius's general Avidius Cassius was proclaimed Roman emperor after the erroneous news of Marcus's death;[9][10] the sources indicate Cassius was encouraged by Marcus's wife Faustina, who was concerned about her husband's failing health, believing him to be on the verge of death, and felt the need for Cassius to act as a protector in this event, since her son Commodus, aged 13, was still young.[9][11] She also wanted someone who would act as a counter-weight to the claims of Tiberius Claudius Pompeianus, who was in a strong position to take the office of Princeps in the event of Marcus’s death.[12] The evidence, including Marcus's own Meditations, supports the idea that Marcus was indeed quite ill,[12] but by the time Marcus recovered, Cassius was already fully acclaimed by the Egyptian legions of II Traiana Fortis and XXII Deiotariana.[citation needed]

"After a dream of empire lasting three months and six days", Cassius was murdered by a centurion;[13] his head was sent to Marcus Aurelius, who refused to see it and ordered it buried.[11] Egypt recognized Marcus as emperor again by 28 July 175.[13]

Faustina died in the winter of 175, after an accident, at the military camp in Halala (a city in the Taurus Mountains in Cappadocia).[citation needed]

Aurelius grieved much for his wife and buried her in the Mausoleum of Hadrian in Rome. She was deified: her statue was placed in the Temple of Venus in Rome and a temple was dedicated to her in her honor. Halala’s name was changed to Faustinopolis and Aurelius opened charity schools for orphan girls called Puellae Faustinianae or 'Girls of Faustina'.[14] The Baths of Faustina in Miletus are named after her.
Children

In their thirty years of marriage, Faustina bore Marcus Aurelius thirteen children:

   Annia Aurelia Galeria Faustina (147 – after 165)
   Gemellus Lucillae (died around 150), twin brother of Lucilla
   Annia Aurelia Galeria Lucilla (148/50–182), twin sister of Gemellus, married her father's co-ruler Lucius Verus
   Titus Aelius Antoninus (born after 150, died before 7 March 161)
   Titus Aelius Aurelius (born after 150, died before 7 March 161)
   Hadrianus (152–157)
   Domitia Faustina (born after 150, died before 7 March 161)
   Annia Aurelia Fadilla (159–after 211)
   Annia Cornificia Faustina Minor (160 – after 211)
   Titus Aurelius Fulvus Antoninus (161–165), twin brother of Commodus
   Lucius Aurelius Commodus Antoninus (Commodus) (161–192), twin brother of Titus Aurelius Fulvus Antoninus, later emperor
   Marcus Annius Verus Caesar (162–169)
   Vibia Aurelia Sabina (170 – died before 217)

AND

République

"Comme l'Homo sapiens est un mammifère plus, la république est la démocratie plus. Plus précieuse et plus précaire. Plus ingrate, plus gratifiante. La république, c'est la liberté, plus la raison. L'Etat de droit, plus la justice. La tolérance, plus la volonté."
Régis Debray - Etes-vous démocrate ou républicain ? 1995


Définition de république

Etymologie : du latin res publica, chose publique.

La république est un système politique dans lequel la souveraineté appartient au peuple qui exerce le pouvoir politique directement ou par l'intermédiaire de représentants élus. Ceux-ci reçoivent des mandats pour une période déterminée et sont responsables devant la nation. Par ses représentants, le peuple est la source de la loi. L'’autorité de l'Etat, qui doit servir le "bien commun", s’exerce par la loi sur des individus libres et égaux.

Dans leur sens originel les termes "république" et "démocratie" sont assez proches, cependant "république" permet de faire la distinction avec les régimes monarchiques. De nos jours l'utilisation du terme République dans la désignation d'un Etat, ne suffit pas à faire de celui un état démocratique. C'est par exemple le cas si une partie de la population ne peut participer aux élections ou présenter ses candidats. Exemple de régimes dits "républicains" non démocratiques : le Chili de Pinochet, l'Iran de Khomeiny, l'URSS... Le mot république, abusivement employé, peut ainsi cacher une dictature, une oligarchie ou une théocratie.

Dans l'Antiquité, la république la plus connue est la République romaine (de -509 à -44). On y rencontrait le principe du mandat annuel et de la collégialité.

A notre époque, les républiques peuvent prendre plusieurs formes selon leur système politique ou économique :

   République unitaire : France (République une et indivisible), Italie...
   République fédérale et démocratie représentative : Allemagne, Etats-Unis...
   Fédération d'Etats et combinaison de démocraties directe et représentative : Suisse
   Fédération d'Etats semi-autonomes et de provinces dirigées directement : Russie
   Un qualificatif peut aussi compléter, mais le plus souvent restreindre, le mot république :
       République démocratique (Congo)
       République populaire (Chine)
       République islamique (Iran)
       République socialiste (Viêt-Nam)
       République soviétique (URSS)...

Suivant le mode de représentation et l'organisation des pouvoirs, on peut aussi distinguer des républiques parlementaires (Italie, Allemagne, France) ou présidentielles (Etats-Unis).

République

"C’est la loi de la démocratie que les discussions soient libres, que les intérêts s’opposent, mais c’est l’intérêt de la République qu’il s’établisse sur des points communs une majorité et que cette majorité soit stable, de même qu’il serait souhaitable pour le bien commun que les oppositions ne fussent pas seulement de mécontentement ou de démolition mais de construction et d’apports d’idées à la majorité elle-même."
Vincent Auriol - 1884-1966

"Le lien entre [les] expériences de monde du travail de plus en plus traumatisantes et la situation économique mondiale marquée par la globalisation s'est fait autour des délocalisations et du dumping social exercé par les nouveaux pays industrialisés, réalité face à laquelle l'Etat se montre impuissant. Ce qui gagne la conscience des milieux populaires, c'est l'effet du descenceur social sur leur vie personnelle. Il s'agit en fait de l'inversion du sens de l'ascenseur social : il n'est pas en panne, il amène simplement ses passagers vers le bas ! Pour les milieux populaires, cette évolution équivaut à une trahison de la République."
Gaël Brustier et Jean-Philippe Huelin - Recherche le peuple désespérément - 2009, page 24

"La République nous appelle ;
Sachons vaincre ou sachons périr :
Un Français doit vivre pour elle,
Pour elle un Français doit mourir."
Marie-Joseph de Chénier - 1764 - 1811 - Le Chant du départ

"Comme l'Homo sapiens est un mammifère plus, la république est la démocratie plus. Plus précieuse et plus précaire. Plus ingrate, plus gratifiante. La république, c'est la liberté, plus la raison. L'État de droit, plus la justice. La tolérance, plus la volonté. La démocratie, dirons-nous, c'est ce qui reste d'une république quand on éteint les Lumières."
Régis Debray - Etes-vous démocrate ou républicain ? 1995

"Politique : La politique républicaine, c'est l'art de faire croire au peuple qu'il est gouverné. La politique démocratique, l'art de lui faire croire qu'il gouverne. La révolution, c'est quand il le croit."
Georges Elgozy - 1909-1989 - L'Esprit des mots ou l'antidictionnaire - 1981

"République : système idéal qui confère à la moitié plus un d'une population une tyrannie qu'elle exerce sur l'autre moitié moins un."
Georges Elgozy - 1909-1989 - L'Esprit des mots ou l'antidictionnaire - 1981

"Ô République universelle
Tu n'es encor que l'étincelle,
Demain tu seras le soleil."
Victor Hugo - 1802-1885 - Les châtiments

"Une constitution qui, au dix-neuvième siècle, contient une quantité quelconque de peine de mort, n'est pas digne d'une république."
Victor Hugo - 1802-1885 - Actes et Paroles

"Sans la république, le socialisme est impuissant, sans le socialisme, la république est vide."
Jean Jaurès - 1859-1914

"La République c'est le droit de tout homme, quelle que soit sa croyance religieuse, à avoir sa part de la souveraineté."
Jean Jaurès - 1859-1914

"Comme on ne peut pas faire de la politique avec une somme de volontés particulières, un dirigeant comme Sarkozy choisit la voie médiane, par sondage. Ce n'est pas la volonté générale, celle qui est guidée par la Raison pour Rousseau, mais une volonté moyenne, qui correspond à l'opinion moyenne, celle que l'on désigne par "opinion publique"...
On est dans une "doxocratie plus que dans une démocratie. Sur ce point, la république des sondages rencontre une nouvelle fois la télévision, qui est la dictature de l'audience."
François Jost - Le téléprésident : essai sur un pouvoir médiatique - 2008, page 159

"Que le vil royaliste, à genoux au saint-lieu
Au céleste monarque adresse sa prière !
Le fier Républicain ne peut admettre un dieu
Pour lui pas plus de maître au ciel que sur la terre."
Sylvain Maréchal - 1750-1803 - 1785

"Toute instruction aboutit à la République comme toute ignorance mène à la monarchie."
Henry Maret - Pensées et opinions - 1903

"La République doit se construire sans cesse car nous la concevons éternellement révolutionnaire, à l’encontre de l’inégalité, de l’oppression, de la misère, de la routine, des préjugés, éternellement inachevée tant qu’il reste des progrès à accomplir."
Pierre Mendès France - 1907-1982 - Sept mois et dix-sept jours

"A chaque recul de la souveraineté populaire, à chaque disparition de la République, correspond un retour en force, franc ou dissimulé, de la justice régalienne. "Dis-moi par qui tu fais juger et je te dirai qui tu es". Il n'est pas en politique d'axiome plus sûr."
François Mitterrand - 1916–1996 - Le coup d'Etat permanent - 1964

"Je n'accuse pas la Ve République d'être un régime policier parce qu'elle entretient des nuées de policiers, mais parce que son origine, ses mœurs, ses ambitions, son système politique, la condamnent à contrôler par des moyens qui lui sont propres les rouages chaque l'État, chaque cellule du pays. [...] Son vrai Premier ministre, c'est la police. [...] Elle [la population] sait d'expérience que non seulement la police écoute au téléphone, lit le courrier, tend ses filets, organise ses guet-apens, mais aussi qu'elle cogne et qu'elle tire. Les rafales de mitrailleuses sur la foule d'Alger, les matraquages sanglants du boulevard Saint-Marcel en octobre 1961, les huit morts du 6 février 1962, à Paris, ne résultent pas du hasard mais de la tactique réfléchie d'un pouvoir qui pour gagner l'initiative force toujours l'événement."
François Mitterrand - 1916–1996 - Le coup d'Etat permanent - 1964

"La liberté de conscience est fondée sur l'autonomie de jugement grâce à l'école de la République, la seule école vraiment libre, car elle s'ouvre gratuitement à tous les enfants du peuple, et n'a d'autre souci que de libérer les consciences humaines grâce à une culture universelle."
Henri Pena-Ruiz, philosophe - MAIF infos septembre 2003

"Le déséquilibre entre les pauvres et les riches est la plus ancienne et la plus fatale maladie des républiques."
Plutarque - v 46 - v 120 - in "Eloge de la pauvreté et de l'anonymat" - 2006, page 5

"La république est une anarchie positive."
Pierre-Joseph Proudhon - 1809-1865 - Solution du problème social

"Le communautarisme réduit l'individu à son identité ethnique ou religieuse. C'est le contraire de la citoyenneté républicaine. La citoyenneté ouvre sur l'universel, le communautarisme enferme. La citoyenneté intègre et rassemble dans un projet collectif. Le communautarisme divise, oppose, attise les conflits, mène au racisme et à l'exclusion. La République est le destin commun de tous ceux qui ont choisi la France, quelle que soit leur origine ou leur religion. C'est elle qui est la cible des communautaristes et des intégristes qui veulent imposer une société cloisonnée, fermée, à l'anglo-saxonne, où à chaque ethnie correspond un quartier, où plus personne ne communique avec l'autre parce qu'il est différent."
Georges Sarre - 6 mai 2003

"La république n'entend plus faire de distinction dans la famille humaine. Elle n'exclut personne de son immortelle devise : liberté - égalité – fraternité."
Victor Schoelcher - 1804-1893 - rapport Schoelcher, 1848

"Dans une république tous sont maîtres, et chacun tyrannise les autres."
Max Stirner - 1806-1856 - L'Unique et sa propriété - 1845

"La République n'est qu'une monarchie absolue, car peu importe que le souverain s'appelle Prince ou peuple : l'un et l'autre sont une "Majesté"."
Max Stirner - 1806-1856

"Chasser le gogo qui est en chaque citoyen, faire en sorte que ceux qui n'utilisent pas (ou trop peu) leur citoyenneté se réveillent, refusent les conditionnements aliénants et exigent de vivre autrement, c'est en cela que consisterait la révolution dans une République qui nous propose les moyens de la citoyenneté."
Jacques Testart - Le Mur, le vélo et le citoyen - 2006

"Une république n'est point fondée sur la vertu ; elle l'est sur l'ambition de chaque citoyen, qui contient l'ambition des autres."
Voltaire - 1694-1778 - Politique et législation

FILLE DE LA RÉSISTANCE, DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE, DU MONDE LIBRE ET CITOYENNE D'HONNEUR DE L'ORDRE SECOURISTE ET ÉGALITAIRE DE Y'BECCA

Madeleine Michelis, née à Neuilly-sur-Seine, le 22 août 1913 et décédée à Paris le 15 février 1944, fut professeure de lettres classiques et Résistante et Simone Adolphine Weil est une philosophe, humaniste, écrivaine et militante politique française, sœur cadette du mathématicien André Weil, née à Paris le 3 février 1909 et morte à Ashford (Angleterre) le 24 août 1943.

LA DÉMOCRATIE DEVANT LE PATRIMOINE ET LA JUSTICE...
LA RÉALITÉ DANS LE CARACTÈRE D’ÉGALITÉ...

LA PRÉSENCE EST LA FORME LA PLUS GRANDE ET LA PLUS IMPLICITE LORSQUE IL S'AGIT
DE PROUVER LA POSSIBILITÉ AUX TÉMOIGNAGES D'AVOIR PU ASSISTER AUX HOMICIDES.
ECRIT
DU
CITOYEN TIGNARD YANIS
ALIAS
TAY
La chouette effraie

Y'BECCA
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MessageSujet: Re: La Répulique de Samarobriva, La Charte d'Amiens et Y'BECCA   La Répulique de Samarobriva, La Charte d'Amiens et Y'BECCA EmptyVen 13 Oct à 3:06

Processus de Paix des secouristes de la république de l'Olivier.

Je crois qu'à l'avenir, plus personne ne pourra recréer des bulles d'exclusions...
Pour cela, je ne peux me permettre de mettre à l'écart tout individu(e) et "État".

Je ne suis qu'une femme ou un homme humble qui en vous adressant ces ces vers,
espère qu'il puisse vous conduire vers l'expérience, le travail et la communauté...
La solitude augmente ou diminue le nervosité... Cela s'appelle le malheur...

Alors par décision, on recherche à se tranquilliser et remettre la balance sur le zéro;
alors par construction, on décèle la notion d'une fragile tolérance:
Celle d'insulter !

Par Yahvé, cela est une horreur et une erreur...

La République de l'Olivier dit :
"Oui à la gréve, Non à l'Esclavage..."
la constitution rajoute :
"Oui à la Bibliothèque et Non à la Faim."
et le peuple doit rajouter :
"Oui à l'écoute et Non aux viols physiques et moraux."

Alors le Novice du Secourisme prends en charge sa nouvelle fonction autre qu'un service
militaire mais basé aussi sur la protection du Bien et du Corps.

"Je suis Y'becca"

Ecrit de
TAY
La chouette effraie.

-----------------------------------------

Y'becca est soumis à toujours suivre un dossier médical, on ne peut se reposer sur des radios anciennes et toutes opérations auquel Lise Verdier ne peut être bâclé... Certains medecins oublient d'osculter la gorge quand un patien à une fiévre... Il est des gestes de précautions auquel la médecine n'a pas la droit de s'occulter... Y'becca doit répondre à ces faits là et son secouriste ne doit jamais dire jamais sur le fait que l'expérience ne donne jamais d'acquis et il est une chose auquel je voue une grande discipline et rigueur: Celle d'entendre la Prudence lorsque le temps le permet... quel que soit l'opération, on agit avec prudence du temps, de l'aspect et des allergies possibles auquel le patient ou la patiente peut être soumis en fonction de son age et de sa corpulence...

"La grâce est à la beauté ce que la souplesse est à la rose. Sans grâce, la beauté n'est qu'une fleur artificielle, qu'un colibri sans vie."
Citation de Jean-Napoléon Vernier ; Fables, pensées et poésies (1865). L'association pour Lise et pour vous, s'inspire de cette citation de Jean-Napoléon Vernier qui est si réelle sur l'aspect du courage d'être dans des situation auquel l'aspect humain se doit de se reconsidérer dans l'aspect de l'adversité dans l'être. Cette citation cherche à nous monter des aspects qui nous semblent enfoie par l'adversité et la douleur mais qui ne demande qu'à renaitre afin de permettre à la rose de devenir Rosier...


Aide pour le retour à domicile d’une personne lourdement handicapée.

L’Association Pour Lise et pour Vous, a but non lucratif, met à la disposition des personnes en situation de grand handicap et leurs familles, son expertise dans la prise en charge du retour au domicile.

Plus largement, l’association veut favoriser et permettre le développement des soins de qualité et le maintien à son domicile de tout enfant, adolescent ou jeune adulte, atteint d’une maladie grave ou d’un handicap lourd.

Nous sommes à votre écoute pour parler et construire ensemble de votre projet de vie, nous sommes à vos côtés pour le concrétiser.


Pour Lise Et Pour Vous
le Bourg Chevreau, 53600 SAINTE GEMMES LE ROBERT
Association humanitaire, d'entraide, sociale



"La grâce est à la beauté ce que la souplesse est à la rose. Sans grâce, la beauté n'est qu'une fleur artificielle, qu'un colibri sans vie."
Citation de Jean-Napoléon Vernier ; Fables, pensées et poésies (1865)

"La beauté sans grâce est un printemps sans verdure."
Citation de Mirabeau ; Lettres à Sophie Ruffei (1777-1780)

"La beauté sans grâce est un hameçon sans appâts."
Citation de Ninon de Lenclos ; Confessions (1700)

"On admire d'un coup d'œil la beauté, elle ne laisse plus rien à deviner ; la grâce se fait aimer peu à peu par des détails variés, imprévus, qui vous plaisent d'autant plus qu'ils vous surprennent, et ses petits défauts d'ensemble sont quelquefois des charmes qui nous attachent."
Citation de Louis-Philippe de Ségur ; L'ennui (1816)

"La grâce, ce charme suprême de la beauté, ne se développe que dans le repos du naturel."
Citation de Madame de Staël ; L'influence des passions (1796)

"La beauté ne déplaît jamais, mais sans la grâce, elle est dépourvue de ce charme secret qui invite à la regarder."
Citation de Voltaire ; Dictionnaire philosophique (1764)

"Les grâces préférables à la beauté, ornent la femme de tous ce qu'elles ont de séduisant."
Citation de Marie-Geneviève-Charlotte Darlus ; Traité des passions (1764)

"Il y a un art caché dans la simplicité qui donne une grâce à l'esprit et à la beauté."
Citation de Alexander Pope ; Maximes et réflexions morales (1739)

"Aucune grâce extérieure n'est complète si la beauté intérieure ne la vivifie."
Citation de Victor Hugo ; Post-scriptum de ma vie (1901)

"Brillante de beauté, de grâces, de jeunesse, pour vous plaire, on accourt, on s'empresse."
Citation de Charles-Guillaume Étienne ; L'Intrigante, I, 9, le 6 mars 1813.

"Sans le fard de l'amour, par qui tout s'apprécie, les grâces sont sans force, et la beauté sans vie."
Citation de Antoine Bret ; La double extravagance, VII, le 27 juillet 1750.

"La beauté est la clef des coeurs, la grâce le passe-partout."
Citation de Paul Masson ; Les pensées d'un Yoghi (1896)

"La beauté réside dans la forme ; la grâce dans les mouvements, le charme dans l'expression."
Citation de Lucien Arréat ; Réflexions et maximes (1911)

"La grâce, plus belle encore que la beauté."
Citation de Jean de La Fontaine ; Adonis (1658)

Compte rendu de
TAY
La chouette effraie

Tikkun Ha-Klali
https://www.youtube.com/watch?v=MPZhFy2c3Mc
TAY

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MessageSujet: Re: La Répulique de Samarobriva, La Charte d'Amiens et Y'BECCA   La Répulique de Samarobriva, La Charte d'Amiens et Y'BECCA EmptyVen 13 Oct à 3:57

Beth Macintyre
POUR NINA DE CÉCILE DU MARCHE SAINT CYPRIEN DE TOULOUSE VOUS ETES LA PLUS BELLE DE TOUTES LES NINA...
car j'ai traversé des océans d’éternité pour vous retrouver et le vent fait claquer la porte !

Black Swan, ou Le Cygne noir au Québec, est un thriller américain réalisé par Darren Aronofsky avec Natalie Portman, Vincent Cassel, Mila Kunis, Barbara Hershey, Winona Ryder et la ballerine Sarah Lane (doublure) sorti le 17 décembre 2010 aux États-Unis et le 9 février 2011 en France.

Résumé détaillé

Nina est une danseuse de ballet qui rêve d'obtenir le double rôle de « reine des cygnes » dans le célèbre ballet Le Lac des cygnes de Piotr Ilitch Tchaïkovski. Thomas Leroy, le maitre de ballet, la sait parfaite pour danser le cygne blanc (la princesse Odette), mais doute de sa capacité à interpréter également son double maléfique, le cygne noir (la sorcière Odile), rôle pour lequel Lily, une jeune danseuse de San Francisco moins douée mais plus sensuelle, lui semble mieux faite. Nina obtient néanmoins le rôle de « reine des cygnes », au détriment de Veronica (Ksenia Solo), initialement choisie.

Les répétitions de danse se succèdent mais Nina n'arrive pas à danser le cygne noir : elle n'est faite que pour le cygne blanc. La pression qu'elle subit est énorme : sa mère, Erica, la bride et la surprotège. Elle se rend d'ailleurs de plus en plus compte que cette dernière, qui a abandonné sa carrière de danseuse pour sa fille, cherche par tous les moyens à ce que celle-ci soit un jour la meilleure ballerine qui soit. Face à tout cela, Nina, de nature fragile comme le cygne blanc, commence à perdre la raison.

Thomas est convaincu que pour interpréter le cygne noir, elle doit libérer sa sensualité : pour ce faire, il l'embrasse et tente de la libérer de son extrême réserve, mais le résultat est laborieux.

Lors d'une soirée de gala afin de présenter la nouvelle reine des cygnes, Thomas présente publiquement Nina en mentionnant également que Beth MacIntyre, danseuse étoile approchant de la quarantaine, ne dansera plus. Beth, furieuse et soûle, s'énerve contre Nina qu'elle accuse d'avoir volé sa place. Thomas parvient finalement à la calmer. Le lendemain, elle apprend que Beth, après la soirée de la veille, s'est fait renverser par une voiture. Elle rend visite à Beth à l'hôpital et s'enfuit terrifiée en voyant que celle-ci a les deux jambes cassées.

Au studio de danse, Nina ne parvient toujours pas à égaler la sensualité du cygne noir et commence à ressentir une attirance pour Lily, qui réussit à faire ce dont elle-même est incapable. Ses hallucinations se précisent, Nina voit en effet Lily la harceler.

Nina, contre l'avis de sa mère, décide de sortir en boite avec Lily. Cette dernière lui propose de prendre une pilule d'ecstasy dont l'effet n'opèrera soi-disant que pour deux heures. Nina refuse mais Lily la met dans son verre alors qu'elle était aux toilettes. Bien qu'elle s'en soit aperçu, elle boit quand même. En rentrant chez elle, elle se fâche contre sa mère et s'enferme dans sa chambre où elle a des relations sexuelles avec Lily.

Le lendemain, elle se réveille en retard et, dans les coulisses de l'opéra, apprend avec stupéfaction qu'elle a imaginé la fin de la soirée de la veille, Lily étant repartie après l'avoir raccompagnée.

Lily est finalement choisie pour être la doublure de Nina. Celle-ci en est bouleversée, tente de forcer Thomas à revenir sur sa décision et rend de nouveau visite à Beth à l'hôpital pour lui dire qu'elle comprend ce que cette dernière ressent. Beth se poignarde devant elle avec la lime à ongles que Nina lui a rendue, mais quand Nina fuit, une fois dans l'ascenseur de l'hôpital, celle-ci s'aperçoit qu'elle tient la lime à ongles ensanglantée dans sa main.

Le jour de la représentation, Erica décide que Nina doit rester chez elle. Nina s'y oppose et se bat avec sa mère pour finalement partir au studio.

La représentation est sur le point de commencer quand Nina arrive pour se préparer. Thomas accepte, reconnaissant que la jeune femme a changé. Pendant le premier volet, alors qu'elle interprète le cygne blanc, Nina tombe des bras de l'homme jouant le prince du cygne. Désemparée, elle retourne dans sa loge et y trouve Lily qui lui annonce qu'elle va interpréter le cygne noir durant le volet suivant. Les deux femmes se battent et Nina poignarde Lily avec un éclat de miroir. Affolée, elle cache le corps et retourne sur scène pour jouer le cygne noir. Sa folie atteint alors son apogée tandis qu'elle triomphe, puisqu'elle s'imagine qu'il lui pousse un plumage noir.

Alors que Nina va se changer pour l'acte final, Lily frappe à la porte de sa loge pour la complimenter de son interprétation. Elle comprend alors que son combat était encore une hallucination, qu'elle s'est poignardée elle-même et prend la décision, après avoir retiré l'éclat de verre de son ventre, de jouer sur scène jusqu'au bout. Au dernier acte, durant lequel le cygne blanc saute d'une falaise et meurt, sa plaie grandit. Nina monte sur la structure représentant la falaise, saute et atterrit sur un matelas. Les membres du ballet viennent la féliciter pendant que les spectateurs applaudissent. C'est alors que Lily remarque la tache de sang sur le costume de Nina. Thomas veut qu'on appelle une ambulance et lui demande « Pourquoi, tu as fait ça ? », ce à quoi Nina répond dans un soupir : « Je l'ai senti… parfait… c'était parfait ! »; la clarté des projecteurs l'enveloppe et seuls résonnent les applaudissements des spectateurs.
Fiche technique
L'actrice Natalie Portman, pour la présentation du film au Festival de Toronto 2010.

Titre original : Black Swan
Titre québécois : Le Cygne noir
Réalisation : Darren Aronofsky
Scénario : Darren Aronofsky, Mark Heyman et John J. McLaughlin
Photographie : Matthew Libatique
Montage : Andrew Weisblum
Direction artistique : David Stein
Chorégraphies : Benjamin Millepied
Décors : Thérèse DePrez
Costumes : Amy Westcott
Maquillage : Margie Durand et Judy Chin
Musique : Clint Mansell et Piotr Ilitch Tchaïkovski
Producteurs : Scott Franklin, Mike Medavoy, Arnold Messer, Brian Oliver, Peter Fruchtman
Producteurs exécutifs : Brad Fischer, Jerry Fruchtman, Ari Handel, Jennifer Rot, Rick Schwartz, David Thwaites
Sociétés de production : Cross Creek Pictures, Phoenix Pictures, Protozoa Pictures
Société de distribution : Fox Searchlight Pictures (pour les États-Unis)
Budget : 13 000 000 de Dollars1
Pays d'origine : Drapeau des États-Unis États-Unis
Langue : anglais, français, italien
Formats : couleur - 16 mm et numérique - 2,35:1
Genres : drame, thriller
Durée : 108 minutes
Dates de sortie :
Festival international du film de Thessalonique 2010 (clôture) : 11 décembre 2010
Drapeau des États-Unis États-Unis : 17 décembre 2010 (au cinéma)
Drapeau de la France France : 9 février 2011 (au cinéma) - 29 juin 2011 (en DVD et Blu-ray)
Classification :
Drapeau de la France France : tous publics avec avertissement2
Drapeau de l'Irlande Irlande : interdit aux moins de 16 ans3
Drapeau : Royaume-Uni Royaume-Uni : interdit aux moins de 15 ans4

Distribution

Natalie Portman (VF : Sylvie Jacob5 et VQ : Aline Pinsonneault)6 : Nina Sayers, Le Cygne Blanc et la belle Princesse Odette
Mila Kunis (VF : Marjorie Frantz5 et VQ : Camille Cyr-Desmarais) 6 : Lily, le cygne noir et la méchante sorcière Odile
Vincent Cassel (VF : Lui-même 5 et VQ : Tristan Harvey)6 : Thomas Leroy
Barbara Hershey (VF : Élisabeth Wiener 5 et VQ : Marie-Andrée Corneille) 6 : Erica Sayers, la mère de Nina
Winona Ryder (VF : Françoise Cadol 5 et VQ : Violette Chauveau) : Beth Macintyre
Benjamin Millepied (VQ : Benoît Éthier) : David, le prince Siegfried
Sebastian Stan (VF : Boris Rehlinger et VQ : Nicolas Charbonneaux-Collombet) : Andrew
Toby Hemingway (VQ : Martin Watier) : Tom
Kristina Anapau (VQ : Claudia-Laurie Corbeil) : Galina
Ksenia Solo (VF : Edwige Lemoine et VQ : Aurélie Morgane) : Veronica
Janet Montgomery : Madeline, Le petit Cygne
Kimberly Prosa et Sarah Lane : doublures de Nina

Quatorze membres du Pennsylvania Ballet choisis par le chorégraphe du film, Benjamin Millepied, jouent en tant que corps de ballet, derrière les solistes7. Ce sont par ailleurs les débuts de Benjamin Millepied en tant qu'acteur et chorégraphe8. La ballerine Sarah Lane double Nathalie Portman dans la plupart des scènes de danse classique.

Winona Ryder, née Winona Laura Horowitz le 29 octobre 1971 dans le Minnesota, est une actrice américaine.

Elle se révèle au grand public avec le film Beetlejuice (1988), alors qu'elle est encore adolescente, et enchaîne avec d'autres films à succès comme Edward aux mains d'argent (1990) et Dracula (1992). Elle remporte le Golden Globe de la meilleure actrice dans un second rôle pour son interprétation dans Le Temps de l'innocence (1993) et est nommée à l'Oscar de la meilleure actrice pour son rôle dans Les Quatre Filles du docteur March (1994). Actrice très en vue tout au long des années 1990, elle reçoit son étoile sur le Hollywood Walk of Fame en 2000.

Jeunesse

Winona Laura Horowitz est née dans le comté d'Olmsted et son prénom est dérivé de la légende de la princesse Winona, d'où est aussi tiré le nom du comté voisin et de sa capitale, Winona. Son second prénom est un hommage à la femme d'Aldous Huxley, Laura Huxley, dont ses parents sont de proches amis1. Le nom de famille de son père était à l'origine Tomchin, Horowitz étant un nom que son père a emprunté à une autre famille alors qu'ils immigraient aux États-Unis2. La famille de Winona Ryder du côté paternel est juive et vient de Roumanie et de Russie. De nombreux membres de sa famille paternelle ont péri durant la Shoah3.

Sa mère, Cynthia Palmer Horowitz (née Istas), est productrice de vidéos éducatives et éditrice, alors que son père, Michael Horowitz, est écrivain et travaille aussi dans l'édition et la vente de livres. Il a d'ailleurs été l'archiviste des ouvrages du gourou psychédélique Timothy Leary, qui est aussi le parrain de Winona4. Winona a une demi-sœur et un demi-frère, Sunyata et Jubal, que sa mère a eus d'un premier mariage4, ainsi qu'un frère cadet, Yuri, né en 19765.

Son père entretient de bonnes relations avec Leary et d'autres artistes beat comme Allen Ginsberg ou Lawrence Ferlinghetti, ainsi qu'avec l'écrivain Philip K. Dick. Le père de Winona est athée et sa mère bouddhiste. Ses parents ont encouragé leurs enfants à prendre le meilleur de différents courants spirituels et de se les approprier. Winona a déclaré à ce propos : « je pratique toujours le bouddhisme et, dans une certaine mesure, je crois au karma »6.

La famille de Winona déménage fréquemment. En 1978, ils déménagent dans une communauté intentionnelle près d'Elk, dans le comté de Mendocino en Californie, qui cultive la simplicité volontaire et vit sans électricité. Elle y passe beaucoup de temps à lire des livres comme L'Attrape-cœurs qui est devenu son livre de chevet4. C'est seulement après que sa mère lui montre quelques films qu'elle développe un intérêt pour le cinéma. Alors qu'elle a 10 ans, sa famille déménage une nouvelle fois pour s'installer à Petaluma, dans le comté voisin de Sonoma. À son entrée à l'école locale, elle se fait harceler par des élèves qui la prennent pour un garçon efféminé5. Elle quitte l'école et pratique l'école à la maison pendant un an après cet épisode. Elle manque de se noyer alors qu'elle a douze ans et devient ablutophobe ; à cause de cela, la scène sous l'eau dans Alien, la résurrection a été difficile à tourner7. Elle entre à 12 ans à l’American Conservatory Theatre de San Francisco où elle prend ses premiers cours d'art dramatique5.
Débuts de sa carrière cinématographique

En 1985, elle envoie une cassette où elle récite un monologue du livre Franny et Zooey pour obtenir un rôle dans le film Desert Bloom. Le rôle revient à Annabeth Gish mais la cassette retient l'attention de David Seltzer qui l'engage pour un second rôle dans le film Lucas (1986)4. Elle trouve son nom de scène en s'inspirant de Mitch Ryder, un musicien de soul que son père est en train d'écouter lorsqu'elle reçoit un appel de son agent lui demandant sous quel nom elle veut apparaître dans le générique de fin de Lucas2.

Elle interprète un premier rôle dans Square Dance (1987), de Daniel Petrie, où elle joue une adolescente qui se lie d'amitié avec un jeune homme atteint de handicap mental. Tim Burton la choisit ensuite pour jouer dans Beetlejuice (1988) après l'avoir vue dans Lucas8. Elle y interprète Lydia Deetz, une adolescente gothique qui sympathise à la cause du couple de fantômes qui hantent la maison dans laquelle sa famille vient d'emménager. Le film est un succès critique et commercial9 et permet de lancer la carrière de Winona Ryder dont l'interprétation est très remarquée5.

Elle reçoit ensuite un bon succès critique dans le thriller Fatal Games (1989), aux côtés de Christian Slater et de Shannen Doherty. Cette satire de la vie lycéenne est un échec au box-office mais devient par la suite un film culte10. La même année, elle interprète aussi la jeune cousine de Jerry Lee Lewis avec qui celui-ci se marie dans Great Balls of Fire!. Ce rôle controversé lui vaut une nouvelle fois des critiques favorables5
Années 1990
Winona Ryder en 2008.

En 1990, Winona Ryder est tout de suite engagée par Tim Burton, qui a beaucoup apprécié leur collaboration dans Beetlejuice, quand celui-ci met en chantier Edward aux mains d'argent. Elle y joue la fiancée du personnage principal, Edward, incarné par Johnny Depp avec qui l'actrice a une relation amoureuse depuis quelques mois11. Le film est un important succès commercial et critique12. Elle joue ensuite aux côtés de Cher et Christina Ricci dans la comédie Les Deux Sirènes pour laquelle elle est nommée au Golden Globe de la meilleure actrice dans un second rôle13. Elle est aussi choisie par Francis Ford Coppola pour jouer dans Le Parrain 3 mais doit finalement y renoncer pour des raisons de santé et est remplacée par Sofia Coppola4.

Désormais célèbre, l'actrice travaille alors avec les plus grands metteurs en scène et donne la réplique aux plus grands comédiens. Elle tourne avec Gena Rowlands sous la direction de Jim Jarmusch dans Night on Earth (1991), où elle joue le rôle d'une jeune conductrice de taxi. Elle lit ensuite le scénario de Dracula (1992) et le présente à Francis Ford Coppola qui est immédiatement intéressé pour réaliser le film14. L'actrice joue le rôle de Mina Murray dans ce film qui est l'un des grands succès du box-office en 199215.

Elle joue ensuite aux côtés de Glenn Close, Meryl Streep et Jeremy Irons dans la tragédie familiale La Maison aux esprits (1993) mais le film est un échec. C'est à cette époque qu'elle commence à souffrir de dépression et de crises d'anxiété et qu'elle se fait volontairement interner pendant quelques jours dans un hôpital psychiatrique5,4. Son talent et l’implication qu’elle met dans ses rôles lui valent de nombreuses récompenses et nominations : elle est notamment primée aux Golden Globes en 1994 dans la catégorie du meilleur second rôle13 pour sa composition de jeune épouse dévouée du personnage joué par Daniel Day-Lewis dans le mélo de Martin Scorsese, Le Temps de l'innocence (1993), qui se déroule dans les années 1870. Elle est également nommée pour ce film à l’Oscar du meilleur second rôle féminin cette année-là, ainsi que l’année suivante à l’Oscar de la meilleure actrice16 pour Les Quatre Filles du docteur March (1994), nouvelle adaptation du roman de Louisa May Alcott dans lequel elle interprète le personnage principal, Jo March, aux côtés de Susan Sarandon et Gabriel Byrne.

Elle dédie ce film à la mémoire de Polly Klaas, une fillette de 12 ans enlevée en octobre 1993 lors d'une soirée pyjama à Petaluma (où Ryder a vécu), car Les Quatre Filles du docteur March était le livre préféré de Polly17. Après l'enlèvement de Polly, l'actrice propose 200 000 $ pour toute information permettant de la retrouver18 mais la fillette avait déjà été assassinée. Après la découverte du corps de Polly, Winona Ryder contribue à la création de la Fondation Polly Klaas, bien avant la mise en place du système Amber Alert pour les rapts d'enfants4.

En 1994, elle prête sa voix à une rivale de Lisa Simpson dans la série d'animation Les Simpson. Sa notoriété ne l’empêche pourtant pas de jouer dans des productions plus indépendantes comme Génération 90 (1994), première réalisation de Ben Stiller dans laquelle elle interprète une jeune vidéaste attachante face à Ethan Hawke19, ou encore dans Le Patchwork de la vie (1995), chronique douce-amère où elle partage la vedette avec des actrices confirmées comme Ellen Burstyn, Anne Bancroft et Alfre Woodard.

Elle retrouve Daniel Day-Lewis dans La Chasse aux sorcières (1996), film basé sur le procès des sorcières de Salem qui est un échec commercial20 mais reçoit de bonnes critiques21. La même année, elle échoue à obtenir le premier rôle féminin, qui revient à Renée Zellweger, dans Jerry Maguire22. Elle joue ensuite une androïde aux côtés de Sigourney Weaver dans le film de science-fiction Alien, la résurrection (1997), quatrième volet de la saga qui connaît comme ses prédécesseurs le succès commercial23. Elle se blesse au dos pendant le tournage et doit prendre des analgésiques pour continuer à tourner, devenant par la suite dépendante de ces médicaments4.

L'actrice enchaîne ensuite avec Celebrity (1998), de Woody Allen, film choral qui est une satire de la vie des célébrités mais est un échec pour le réalisateur24. Une rumeur persistante veut qu'elle était pressentie pour jouer le premier rôle féminin dans Shakespeare in Love mais que Gwyneth Paltrow, qui était alors sa meilleure amie, ait aperçu le scénario chez elle et obtenu le rôle à sa place25. L'année suivante, elle a le premier rôle, celui d'une jeune femme atteinte de trouble de la personnalité borderline qui est internée dans un institut psychiatrique, et est productrice déléguée du film Une vie volée, d'après le best-seller de Susanna Kaysen. Ryder est très attachée à ce projet, qu'elle appelle « l'enfant de son cœur », mais c'est la performance d'Angelina Jolie à ses côtés qui retient surtout l'attention26. Toujours en 1999, l'actrice est fortement caricaturée dans South Park, le film. Elle se désiste pour le rôle de Katrina Van Tassel dans Sleepy Hollow27 et échoue à obtenir le premier rôle féminin dans Fight Club28.
Années 2000
L'étoile de Winona Ryder sur le Hollywood Walk of Fame.

Winona Ryder partage ensuite avec Richard Gere la vedette de la romance Un automne à New York (2000) mais le film, bien que connaissant un certain succès commercial, est éreinté par la critique29. Le 6 octobre 2000, elle reçoit son étoile sur le Hollywood Walk of Fame en présence d'Anthony Hopkins30. La semaine suivante sort Les Âmes perdues dans lequel elle incarne une membre d'une société secrète catholique déterminée à empêcher Satan de s'incarner. Le film est un échec artistique et commercial et l'actrice refuse d'assurer sa promotion31. En 2001, elle apparaît dans un épisode de Friends où elle partage un baiser avec Jennifer Aniston.

Le 12 décembre 2001, elle est arrêtée à la suite d'un flagrant délit de vol à l’étalage à Beverly Hills et accusée d'avoir volé pour 5 500 $ de vêtements et accessoires dans un magasin Saks Fifth Avenue. Durant son procès, il est établi que les analgésiques dont elle est dépendante et qu'elle prend sans prescription médicale sont directement liés à l'incident. À l'issue d'un procès très médiatisé, elle est condamnée à effectuer 480 heures de travaux d’intérêt général et trois ans de probation, à 10 000 $ d'amende ainsi qu’à un suivi psychologique32.

En 2002, l'actrice apparaît dans deux films tournés avant son arrestation. La comédie romantique Les Aventures de Mister Deeds, où elle partage la vedette avec Adam Sandler, est un important succès commercial 33 mais reçoit de mauvaises critiques34 ; alors que Simone est une comédie satirique dans lequel elle joue un second rôle. En 2003, Woody Allen veut lui confier le premier rôle de Melinda et Melinda mais doit y renoncer car aucune compagnie de garantie ne veut assurer l'actrice après ses ennuis judiciaires35.

Winona Ryder quitte Los Angeles pour San Francisco5 et ne tourne quasiment pas jusqu'en 2006, date à laquelle elle fait son retour en tenant l'un des rôles principaux du film d'animation de science-fiction A Scanner Darkly, tourné à l'aide de la technique de la rotoscopie et qui est globalement bien accueilli par la critique36. Elle assure aussi le principal rôle féminin, celui d'une enquêtrice d'assurances cynique, dans The Darwin Awards, une comédie présentée au festival du film de Sundance. Elle tourne ensuite aux côtés de Simon Baker dans la comédie noire Sex and Death 101 (2007), qui est un échec critique37, ainsi que dans le film à sketches The Ten (2007).
Winona Ryder au Festival du film de Giffoni en 2009.

En 2008, elle interprète une journaliste dans Informers mais ce film est un nouvel échec38. Elle fait ensuite une brève apparition dans Star Trek (2009), 11e film de la saga réalisé par J. J. Abrams, en incarnant la mère de Spock, et interprète un second rôle dans Les Vies privées de Pippa Lee. Ces apparitions remarquées dans des films salués par la critique sont considérées comme une véritable résurrection de l'actrice par plusieurs observateurs39,40.
Années 2010

Darren Aronofsky lui confie ensuite le petit rôle d'une danseuse étoile en fin de parcours dans Black Swan (2010), film qui connaît à son tour un grand succès41. En 2011, elle interprète l'un des rôles principaux de la comédie Le Dilemme, de Ron Howard, qui est un échec commercial42. Mais elle rebondit à nouveau en tournant dans deux films salués par la critique : le film d'animation Frankenweenie (2012), qui marque ses retrouvailles avec Tim Burton43, et The Iceman (2013) dans lequel elle interprète la femme du tueur à gages Richard Kuklinski44. Elle joue ensuite dans le film d'action Homefront aux côtés de Jason Statham.

En 2016, Winona Ryder signe son grand retour avec la série de science-fiction Stranger Things, diffusé sur Netflix, dans lequel elle incarne une mère célibataire désemparée par la disparition de son fils cadet. La série rencontre un véritable succès critique45 et la prestation de l'actrice est saluée46.
Vie privée

Adolescente, Winona Ryder entretient une relation amoureuse avec les acteurs Rob Lowe puis Christian Slater47. Elle a ensuite une liaison de quatre ans, entre 1989 et 1993, avec l'acteur Johnny Depp. Ils se rencontrent lors de l'avant-première du film Great Balls of Fire! et entament leur relation amoureuse peu de temps après. Fou amoureux, Johnny Depp décide de se faire tatouer « Winona Forever » (« Winona pour toujours ») sur le bras peu après leurs fiançailles, mais il modifie son tatouage après leur séparation ; on peut désormais y lire « Wino Forever » (« ivrogne pour toujours »)48.

Entre 1993 et 1996, elle a une relation avec Dave Pirner, chanteur du groupe Soul Asylum47. Le 31 décembre 1997, elle fait la connaissance de l'acteur Matt Damon lors de la soirée de nouvel an chez l'acteur Ben Affleck. Tous les deux entament une liaison peu de temps après mais se séparent en avril 200049. En 2000, elle a une brève liaison avec Beck. Elle a une liaison avec Blake Sennett, guitariste du groupe Rilo Kiley, en 2007-200847.

Depuis 2011, elle est en couple avec le modéliste Scott Mackinlay Hahn50.
Filmographie

Note : sauf mention contraire, les informations ci-dessous sont issues de la filmographie de Winona Ryder sur l'Internet Movie Database51
Films
Année Titre Titre original Réalisateur Rôle
1986 Lucas Lucas David Seltzer Rina
1987 Square Dance Square Dance Daniel Petrie Gemma
1988 Bételgeuse Beetlejuice Tim Burton Lydia Deetz
1969 1969 Ernest Thompson Beth
Fatal Games / Série noire Heathers Michael Lehmann Veronica Sawyer
1989 Great Balls of Fire! Great Balls of Fire! Jim McBride Myra Gale Brown
1990 Roxy est de retour Welcome Home, Roxy Carmichael Jim Abrahams Dinky Bossetti
Edward aux mains d'argent Edward Scissorhands Tim Burton Kim Boggs
Les Deux Sirènes Mermaids Richard Benjamin Charlotte Flax
1991 Une nuit sur terre Night on Earth Jim Jarmusch Corky
1992 Dracula Dracula Francis Ford Coppola Mina Murray / Elisabeta
1993 Le Temps de l'innocence The Age of Innocence Martin Scorsese May Welland
La Maison aux esprits The House of the Spirits Bille August Blanca
1994 Les Quatre Filles du docteur March Little Women Gillian Armstrong Jo March
Les Quatre Filles du docteur March Little Women Gillian Armstrong Jo March
1995 Le Patchwork de la vie How to Make an American Quilt Jocelyn Moorhouse Finn
1996 Le Dortoir des garçons Boys Stacy Cochran Patty Vare
La Chasse aux sorcières The Crucible Nicholas Hytner Abigail Williams
1997 Alien, la résurrection Alien Resurrection Jean-Pierre Jeunet Annalee Call
1998 Celebrity Celebrity Woody Allen Nola
1999 Une vie volée / Jeune fille interrompue Girl, Interrupted James Mangold Susanna Kaysen
2000 Un automne à New York / New York en automne Autumn in New York Joan Chen Charlotte Fielding
Les Âmes perdues Lost Souls Janusz Kamiński Maya Larkin
2001 Zoolander Zoolander Ben Stiller elle-même
2002 Les Aventures de Mister Deeds Mr Deeds Steven Brill Babe Bennett
Simone Simone Andrew Niccol Nicola Anders
2004 Le Livre de Jérémie The Heart Is Deceitful Above All Things Asia Argento la psychologue
2006 The Darwin Awards The Darwin Awards Finn Taylor (en) Siri Taylor
A Scanner Darkly A Scanner Darkly Richard Linklater Donna Hawthorne
2007 The Ten The Ten David Wain Kelly La Fonda
Sex and Death 101 Sex and Death 101 Daniel Waters Death Nell / Gillian De Raisx (#101)
2008 The Last Word The Last Word Geoffrey Haley Charlotte
The Informers The Informers Gregor Jordan Cheryl Moore
2009 Les Vies privées de Pippa Lee The Private Lives of Pippa Lee Rebecca Miller Sandra Dulles
Star Trek Star Trek J. J. Abrams Amanda Grayson
Stay Cool Stay Cool Michael Polish Scarlet Smith
2010 Le Cygne noir Black Swan Darren Aronofsky Beth Macintyre
Quand l'amour ne suffit plus : L'Histoire de Lois Wilson (TV) When Love Is Not Enough: The Lois Wilson Story John Kent Harrison Lois Wilson
2011 Le Dilemme The Dilemma Ron Howard Geneva
2012 The Iceman The Iceman Ariel Vromen Deborah Pellicotti
The Letter The Letter Jay Anania Martine
2013 Homefront Homefront Gary Fleder Sheryl Marie Mott
2014 Turks & Caicos (TV) Turks & Caicos David Hare Melanie Fall
2015 Experimenter Experimenter Michael Almereyda Alexandra "Sasha" Milgram
Télévision
Année Titre Rôle Notes
1998 The Larry Sanders Show elle-même Saison 6, épisode 1
2000 Strangers with Candy Fran Saison 3, épisode 10
2001 Friends Melissa Warburton Saison 7, épisode 20
2013 Drunk History Mary Dyer
Peggy Shippen Saison 1, épisode 4
Saison 2, épisode 8
2014 Masterpiece Masterpiece Contemporary Melanie Fall
2015 Show Me a Hero Vinni Restiano Mini-série
4 épisodes
2016 Stranger Things Joyce Byers 17 épisodes
2016-2017
Doublage

Films
Année Titre Titre original Rôle
2012 Frankenweenie Frankenweenie Elsa Van Helsing

Séries télévisées
Année Titre Rôle Notes
1994 Les Simpson Allison Taylor Saison 6, épisode 2
1996 Docteur Katz Winona Saison 3, épisode 1
Clip

1989 : Debbie Gibson Is Pregnant with My Two-Headed Love Child de Mojo Nixon et Skid Roper
1990 : The Shoop Shoop Song (It's in His Kiss) de Cher
1992 : Love Song for a Vampire d'Annie Lennox
1993 : Locked Out de Crowded House
1998 : Talk About the Blues de Blues Explosion
2012 : Here with Me des Killers

ÉMOTION DU
CITOYEN TIGNARD YANIS


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MessageSujet: Re: WINONA RYDER ET L'OSCAR PAR NATALIE PORTMAN Aujourd'hui à 9:26 Répondre en citant Editer/Supprimer ce message
FILLE DE LA RÉSISTANCE, DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE, DU MONDE LIBRE ET CITOYENNE D'HONNEUR DE L'ORDRE SECOURISTE ET ÉGALITAIRE DE Y'BECCA

Sur décision du Peuple et de sa famille; les autorités acceptent le choix d'une Nation qui est La République Française, Simone Veil fera son entrée au Panthéon avec son époux.
Madeleine Michelis, née à Neuilly-sur-Seine, le 22 août 1913 et décédée à Paris le 15 février 1944, fut professeure de lettres classiques et Résistante et Simone Adolphine Weil est une philosophe, humaniste, écrivaine et militante politique française, sœur cadette du mathématicien André Weil, née à Paris le 3 février 1909 et morte à Ashford (Angleterre) le 24 août 1943.

Natalie Portman est une actrice et productrice israélo-américaine, née le 9 juin 1981 à Jérusalem. Elle fait ses débuts au cinéma en 1993, à douze ans, en interprétant le rôle de Mathilda dans le film Léon de Luc Besson, aux côtés de Jean Reno.

Elle devient une vedette internationale à part entière en 1999, lors de la sortie de Star Wars, épisode I : La Menace fantôme dans lequel elle joue Padmé Amidala aux côtés de Liam Neeson et Ewan McGregor. Elle reprend ce rôle dans les épisodes II et III, sortis respectivement en 2002 et 2005.

Natalie Portman a alterné des apparitions dans des blockbusters hollywoodiens avec des rôles dramatiques qui lui ont valu d'être reconnue pour la justesse de son jeu1. Elle a tourné avec de célèbres réalisateurs tels que Woody Allen (Tout le monde dit I love you), Michael Mann (Heat), Tim Burton (Mars Attacks!) ou encore Darren Aronofsky (Black Swan). En 2005, elle obtient le Golden Globe de la meilleure actrice dans un second rôle pour son rôle dans Closer, entre adultes consentants de Mike Nichols ; ce rôle lui vaut également une nomination aux Oscars. Elle est récompensée par le Saturn Award de la meilleure actrice en 2007 pour son rôle dans V pour Vendetta. Elle remporte un deuxième Golden Globe en 2011 dans la catégorie meilleure actrice de film dramatique puis l'Oscar de la meilleure actrice, cette fois pour sa performance dans Black Swan.

En plus de ses activités artistiques, Natalie Portman est engagée aux côtés de la Foundation for International Community Assistance, une association à but non lucratif qui propose des solutions de microcrédit dans les pays en développement. En juin 2003, elle obtient un diplôme de psychologie sanctionnant quatre années d’études à l’université Harvard.

Natalie Portman est une actrice et productrice israélo-américaine, née le 9 juin 1981 à Jérusalem. Elle fait ses débuts au cinéma en 1993, à douze ans, en interprétant le rôle de Mathilda dans le film Léon de Luc Besson, aux côtés de Jean Reno.

Elle devient une vedette internationale à part entière en 1999, lors de la sortie de Star Wars, épisode I : La Menace fantôme dans lequel elle joue Padmé Amidala aux côtés de Liam Neeson et Ewan McGregor. Elle reprend ce rôle dans les épisodes II et III, sortis respectivement en 2002 et 2005.

Natalie Portman a alterné des apparitions dans des blockbusters hollywoodiens avec des rôles dramatiques qui lui ont valu d'être reconnue pour la justesse de son jeu1. Elle a tourné avec de célèbres réalisateurs tels que Woody Allen (Tout le monde dit I love you), Michael Mann (Heat), Tim Burton (Mars Attacks!) ou encore Darren Aronofsky (Black Swan). En 2005, elle obtient le Golden Globe de la meilleure actrice dans un second rôle pour son rôle dans Closer, entre adultes consentants de Mike Nichols ; ce rôle lui vaut également une nomination aux Oscars. Elle est récompensée par le Saturn Award de la meilleure actrice en 2007 pour son rôle dans V pour Vendetta. Elle remporte un deuxième Golden Globe en 2011 dans la catégorie meilleure actrice de film dramatique puis l'Oscar de la meilleure actrice, cette fois pour sa performance dans Black Swan.

En plus de ses activités artistiques, Natalie Portman est engagée aux côtés de la Foundation for International Community Assistance, une association à but non lucratif qui propose des solutions de microcrédit dans les pays en développement. En juin 2003, elle obtient un diplôme de psychologie sanctionnant quatre années d’études à l’université Harvard.

The Weinstein Company

Jane Got a Gun est un western américano-britannique de Gavin O'Connor sorti en 2015.

Synopsis

Après avoir recueilli son mari criblé de balles, Jane appelle à la rescousse son ancien amant Dan pour défendre son ranch contre des hors la loi.
Fiche technique

Titre original et français : Jane Got a Gun
Titre québécois : Armée et dangereuse
Réalisation : Gavin O'Connor
Scénario : Brian Duffield
Direction artistique : Tim Grimes
Décors :
Costumes : Catherine George
Photographie : Mandy Walker
Son :
Montage : John Wilson
Musique : Marcello De Francisci et Lisa Gerrard
Production : Chris Coen, Terry Dougas, Aleen Keshishian, Peter Nathanial, Natalie Portman et Scott Steindorff
Société(s) de production : 1821 Pictures, Boies/Schiller Film Group, Handsomecharlie Films, Scott Pictures et Unanimous Pictures
Société(s) de distribution : Drapeau : France Mars Distribution, Drapeau : Royaume-Uni Lionsgate, Drapeau : États-Unis The Weinstein Company
Budget :
Pays d’origine : Drapeau des États-Unis États-Unis | Drapeau : Royaume-Uni Royaume-Uni
Langue originale : Anglais
Format : couleur -
Genre : Film dramatique, Film d'action, Western
Durée : 97 minutes
Dates de sortie :
Drapeau : Royaume-Uni Royaume-Uni : novembre 2015
Drapeau des États-Unis États-Unis : 29 janvier 2016
Drapeau de la France France : 27 janvier 2016

Distribution

Natalie Portman (VF : Sylvie Jacob) : Jane Hammond
Joel Edgerton (VF : Adrien Antoine) : Dan Frost
Noah Emmerich (VF : Patrick Béthune) : Bill Hammond
Ewan McGregor (VF : Bruno Choël) : John Bishop
Rodrigo Santoro : Fitchum
Boyd Holbrook (VF : Fabrice Trojani) : Vic
River Shields : le Kid
Kristen Rakes : l'épouse de Dan
Jacob Browne : Montgomery
Sachie Capitani : Kate Hammond
James Burnett : Cunny Charlie
Asher Corbin : le fils de Dan

Source et légende : version française (VF) sur RS Doublage1

Production
Développement

Le projet est à l'origine développé avec la réalisatrice Lynne Ramsay. Mais cette dernière abandonne le projet un jour avant le début du tournage, le 18 mars 20132. Dès le lendemain, Gavin O'Connor est engagé pour la remplacer3. Le directeur de la photographie Darius Khondji se retire aussi du projet au départ de la réalisatrice, et c'est Mandy Walker qui en hérite.
Casting

Michael Fassbender était prévu pour le rôle de Dan Frost. Il est finalement remplacé courant mars 2013, quelques jours avant le début du tournage, par Jude Law, en raison du tournage de X-Men: Days of Future Past. Cependant, Jude Law intervertit son rôle avec celui de Joel Edgerton, qui devait initialement jouer John Bishop4. À la suite du départ de la réalisatrice, Jude Law quitte le projet à son tour. Alors que Tobey Maguire, Jake Gyllenhaal ou Jeff Bridges sont annoncés pour le remplacer5, Bradley Cooper hérite du rôle laissé vacant par Jude Law6. Le 2 mai 2013, on apprend finalement que Bradley Cooper ne jouera pas dans le film7, et qu'Ewan McGregor assurera le rôle8.
Tournage

Le tournage devait initialement débuter le 18 mars 2013, mais il est reporté à la suite du départ de la réalisatrice Lynne Ramsay. Il a lieu dans l’État américain du Nouveau-Mexique9.
Autres

Le titre du film Jane got a gun est un clin d’œil au film de Dalton Trumbo Johnny s'en va-t-en guerre (Johnny Got His Gun en version originale) sorti en 1971.

Le film réunit trois acteurs ayant joué dans la prélogie de Star Wars : Natalie Portman dans le rôle de Padmé Amidala, Ewan McGregor dans celui d'Obi-Wan Kenobi et Joel Edgerton dans celui d'Owen Lars.
Notes et références

↑ « Fiche du doublage français du film » [archive], sur RS Doublage, 14 novembre 2015.
↑ La réalisatrice de Jane got a gun quitte le projet au début du tournage ! [archive] - AlloCiné
↑ Jane got a gun : déjà un remplaçant pour Lynne Ramsay ! [archive] - AlloCiné
↑ Jude Law remplace Fassbender dans le western Jane Got a Gun [archive] - AlloCiné
↑ Jane got a gun : Jude Law remplacé par Maguire, Gyllenhaal ou Bridges ? [archive] - AlloCiné
↑ Jane got a gun : Bradley Cooper remplace Jude Law [archive] - AlloCiné
↑ Bradley Cooper ne tournera pas dans le western avec Natalie Portman [archive] - LCI-TF1.fr
↑ Huit ans après Star Wars 3, Ewan McGregor retrouve Natalie Portman dans Jane got a gun [archive] - Première.fr
↑ (en) Lieux de tournage [archive] - Internet Movie Database

Paroles de la chanson In The Morning par Norah Jones

I can't stop myself from callin'
Callin' out your name
I can't stop myself from fallin'
Fallin' back again

In the mornin'
Baby in the afternoon

Dark like the shady corners
Inside a violin
Hot like to burn my lips
I know I can't win

In the mornin'
Baby in the afternoon

I tried to quit you but I'm too weak
Wakin' up without you I can hardly speak at all



My girlfriend tried to help me
To get you off my mind
She tried a little tea and sympathy
To get me to unwind

In the mornin'
Baby in the afternoon

Funny how my favorite shirt
Smells more like you than me
Bitter traces left behind
Stains no one can see

In the mornin'
Baby in the afternoon

You're gonna put me in an early grave
I know I'm your slave whenever you call

I can't stop myself from callin'
Callin' out your name
I can't stop myself from fallin'
Fallin' back again

Fallin' back again
Fallin' back again
Fallin' back again
Fallin' back again

FOREVER WINONA RYDER...

LA DÉMOCRATIE DEVANT LE PATRIMOINE ET LA JUSTICE...
LA RÉALITÉ DANS LE CARACTÈRE D’ÉGALITÉ...

LA PRÉSENCE EST LA FORME LA PLUS GRANDE ET LA PLUS IMPLICITE LORSQUE IL S'AGIT
DE PROUVER LA POSSIBILITÉ AUX TÉMOIGNAGES D'AVOIR PU ASSISTER AUX HOMICIDES.
ECRIT
DU
CITOYEN TIGNARD YANIS
ALIAS
TAY
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MessageSujet: Re: La Répulique de Samarobriva, La Charte d'Amiens et Y'BECCA   La Répulique de Samarobriva, La Charte d'Amiens et Y'BECCA EmptyLun 16 Oct à 10:47

Clarisse
Imitation d'un poète écossais.
PAR François-René de CHATEAUBRIAND (1768-1848)

Oui, je me plais, Clarisse, à la saison tardive,
Image de cet âge où le temps m'a conduit ;
Du vent à tes foyers j'aime la voix plaintive
Durant la longue nuit.

Philomèle a cherché des climats plus propices ;
Progné fuit à son tour : sans en être attristé,
Des beaux jours près de toi retrouvant les délices,
Ton vieux cygne est resté.

Viens dans ces champs déserts où la bise murmure
Admirer le soleil, qui s'éloigne de nous ;
Viens goûter de ces bois qui perdent leur parure
Le charme triste et doux.

Des feuilles que le vent détache avec ses ailes
Voltige dans les airs le défaillant essaim :
Ah ! puissé-je en mourant me reposer comme elles
Un moment sur ton sein !

Pâle et dernière fleur qui survit à Pomone,
La veilleuse en ces prés peint mon sort et ma foi :
De mes ans écoulés tu fais fleurir l'automne,
Et je veille pour toi.

Ce ruisseau, sous tes pas, cache au sein de la terre
Son cours silencieux et ses flots oubliés :
Que ma vie inconnue, obscure et solitaire,
Ainsi passe à tes pieds !

Aux portes du couchant le ciel se décolore ;
Le jour n'éclaire plus notre aimable entretien :
Mais est-il un sourire aux lèvres de l'Aurore
Plus charmant que le tien ?

L'astre des nuits s'avance en chassant les orages :
Clarisse, sois pour moi l'astre calme et vainqueur
Qui de mon front troublé dissipe les nuages
Et fait rêver mon coeur.

SENTIMENTS DU
CITOYEN TIGNARD YANIS

POUR LA DOUCE MARIE STUART, VIVE LA FRANCE ET VIVE LA RÉPUBLIQUE...
PAR
TAY
La chouette effraie

Le commencement depuis les rues d'Occitanie-Midi-Pyrénées-Languedoc-Roussillon-Vaucluse-Gares de Paris.
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MessageSujet: Re: PÉRIODES SOMBRES EN FRANCE, LES BOURBONS ET LA CAGOULE. Aujourd'hui à 16:33 Répondre en citant Editer/Supprimer ce message
L'EXISTENCE, L'AMOUR ET L'ADVERSITÉ.

L'AMOUR EST UNE FACULTÉ, IL PEUT ÊTRE UNE VISION SUR L'AVENIR. IL EST UNE VIGILANCE SUR SON PROPRE CARACTÈRE; IL PROVOQUE DES SOUPIRS DANS LA GORGE ET DES SOUVENIRS AUX COULEURS DE SOURCE. SA CAPACITÉ EST TELLEMENT PROCHE DU CENTRE ET LE TEMPS NOUS SEMBLE INFINIMENT ÉTERNEL ET RECOMMENCEMENT SUR L'ÉVOLUTION ET L'EXISTENCE. L'AMOUR N'EST PAS UN DEUIL SUR LES SENTIMENTS OU UN SEUIL SUR LE TERME DE DÉCOUVERTE. L'AMOUR EST TELLE LA SECONDE QUI COMPOSE LA MINUTE ET SANS LAQUELLE LE TERME DE FUSION EXISTENTIELLE NE PEUT ÊTRE UNE SOLUTION PURE ET RÉALISÉ DANS LE TERME DE BONHEUR. L'AMOUR ACCOMPAGNE LE DÉSIR MAIS LE DÉSIR S'AFFIRME PLUS DANS LE DESTIN. POURTANT, SANS AMOUR, LA NOTION DE TEMPS S'EFFILOCHE TELLE UNE NOTORIÉTÉ INASSOUVI ET INADMISSIBLE DANS LES MOEURS: L'AMOUR EST L'ESSENCE MÊME DE LA CONFIANCE, DE L'AMITIÉ, DE LA CONVICTION, DE LA CONSCIENCE ET DE L'ÂME.

ÉCRIT DU
CITOYEN TIGNARD YANIS.

Une scène champêtre représentant d'innocentes enfants heureuses d'être au monde, par une belle journée de début d'été. Le peintre anglais Frederick Morgan (1847 - 1927) en est l'auteur. Cet artiste dut sa célébrité aux scènes idylliques chantant le monde insouciant de l'enfance. Cette toile est intitulée "Wild Roses". Ce titre fait-il allusion aux brassées de fleurs que portent ces enfants, où bien à ces petites sauvageonnes elles-mêmes ?... La question reste en suspens...

QUIRINUS... CELUI QUI FUT SACRIFIÉ PAR TURNUS ET SES AMBITIEUX COURTISANS. J'ENTENDS LA CLAMEUR DE CEUX QUI ONT SURVÉCU AUX TORCHES DE FEU QUI ONT TUÉ REMUS: CES SURVIVANTS PAR LA SUITE ONT CRÉÉ MILAN ET LE NORD DE L'EUROPE. LE RIRE DE MARICA ET LES ESPOIRS DE LAVINIE NOURRISSENT LES ANCÊTRES DE ASCAGNE. CELUI QUI FUT ET QUI EST IULE, PLUS GRAND QUE ROMULUS: LE PROTECTEUR DE L'INTER AVEC YAHVÉ... IULE, IULE, IULE... ECRIT DU CITOYEN TIGNARD YANIS EN MÉMOIRE DE MINOUSKA

On trouve le président actuel arrogant et prétentieux dans ces actes. Analysons son ascension atypique sur le plan social et fraternel. Monsieur Emmanuel Macron à une sorte d'événements extérieur et intérieur à son existence qui lui permette de pouvoir dire que dans les circonstances du destin, il est chanceux même si il est un homme studieux, Mercédès. Il est des hommes qui font rire et d'autres qui ont la faculté de plaire sans pour autant donner du plaisir et en cela, on se rends compte que le peuple ne demande pas l'impossible à Emmanuel Macron, mais Emmanuel Macron qui demande l'impossible à son existentialisme. Cela me rappelle des personnes de mon existence et qui n'ont pas pu assouvir leurs fantasmes qui était tout aussi proche de Emmanuel Macron. La force de Emmanuel Macron s'est avoir une femme établi dans sa personne et qui réussit dans son caractère propre à être une personne respectée ou haïe tout autant que Emmanuel Macron: Elle ne souffre pas d'être sa femme car elle s'est imposée en tant que épouse. Je regrette de ne pas avoir rencontré de femme d'une telle envergure à la faculté du Mirail mais je suis heureux pour lui et je me sens libéré des reproches de certains: Oui, la femme politique existe et elle comporte une psychologique plus développé qu'une pseudo psychopathe. Mais je vous rassure, je ne partage pas tous ces aspects de la politique et je suis heureux de mon parcours politique et humain depuis 1999 à nos jours ! Un vilain petit canard devenu une belle chouette effraie indispensable dans les couloirs du temps et des labyrinthes de partis car mon but est d'entendre les larmes du Peuple pour essayer réellement de leurs donner l'espérance sans être indiscret sur leur charité. Yanis Tignard ou TAY La chouette effraie.

TIGNARD YANIS‏ @TIGNARDYANIS
En réponse à @CCastaner @apollineWakeUp et 2 autres
MÉTHODE UTILISE DES MÉTAMORPHOSES SOUS FORME DE MÉTAPHORE PERTURBÉE PAR LA RÉELLE BEAUTÉ DE LA FÉMINITÉ: LA RÉALITÉ, MADAME, J'ACCUSE. TAY

En réponse à @apollineWakeUp @CCastaner @BFMTV
LE MALHEUR DEVIENT LE MAL QUAND L'ÉVIDENCE ABSORBE LE PRINCIPE D'EXISTENCE SUR LE CONTEXTE D'IMMORTALITÉ, DOUCE APOLLINE DE MALHERBE. TAY

ECRIT
DU
CITOYEN TIGNARD YANIS

_________________
Kounak le chat....

King Crimson "Larks' Tongues in Aspic, Part II" (1973.9.23) Boston, Massachusetts, USA
https://www.youtube.com/watch?v=OIpi0eiqcGg

King Crimson - Heroes (Live in Berlin 2016)
https://www.youtube.com/watch?v=2JywkrIiXW8

SENTIMENTS DU
CITOYEN TIGNARD YANIS

POUR LA DOUCE MARIE STUART, VIVE LA FRANCE ET VIVE LA RÉPUBLIQUE...
PAR
TAY
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