Le clans des mouettes
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 LA LOUANGE, LA MISÉRICORDE, LA BATAILLE ET LE PARDON

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yanis la chouette




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LA LOUANGE, LA MISÉRICORDE, LA BATAILLE ET LE PARDON Empty
MessageSujet: LA LOUANGE, LA MISÉRICORDE, LA BATAILLE ET LE PARDON   LA LOUANGE, LA MISÉRICORDE, LA BATAILLE ET LE PARDON EmptyMar 29 Aoû à 9:50

DÉESSE DE LA VALEUR ET DE LA BRAVOURE DANS LA PRUDENCE DE YAHVÉ LE LAÏC

Arété

En grec ancien, le terme d’arété (ἀρετή / aretế) signifie, au sens le plus fondamental, l'excellence de toute sorte. C'est une notion intimement liée avec le fait de remplir une fonction ou de mener à bien une tâche ; celui qui vit selon l’arété est celui qui réalise son plein potentiel. Dans la culture grecque la plus ancienne, l’arété consiste dans le courage et la force face à l'adversité. Elle est ce à quoi tout homme doit aspirer.

Dans les poèmes d'Homère, l’arété vaut aussi bien pour les héros grecs que troyens. De même, elle s'applique indifféremment aux hommes et aux femmes (par exemple Pénélope, la femme du héros grec Ulysse). Homère l'associe fréquemment avec la bravoure, mais encore davantage à l'efficacité. L'homme ou la femme qui réalise l’arété est une personne qui sait atteindre ses buts, qui fait usage de toutes ses facultés - force, bravoure, esprit, ruse, acuité - pour obtenir des résultats réels. Dans le monde homérique, l’arété concerne toutes les aptitudes et les potentialités que les hommes possèdent. Le concept constitue un universel anthropocentré (ou du moins réservé aux humains) ; il présuppose un référent dans lequel les actions des hommes ont une réelle importance, où le monde est un lieu de conflit et de difficulté, et où la valeur et le sens se mesurent selon le critère de l'effectivité individuelle dans le monde.

L’arété est explicitement liée à la connaissance. En effet, les romains ont traduit ce mot par le latin virtus, qui en français a donné vertu ; or, les expressions « la vertu c'est la connaissance » ou « l’arété c'est la connaissance » sont utilisables indifféremment. Dans la Grèce antique, le plus haut potentiel humain est la connaissance (ou la sagesse). Toutes les autres capacités humaines dérivent de celle-là, qui est fondamentale. Si l’arété à son plus haut degré consiste dans la connaissance et dans l'étude, la plus haute connaissance humaine est la connaissance de soi-même. Dans cette optique, l'étude théorétique de la connaissance humaine, qu'Aristote appelle « contemplation », est la plus haute capacité humaine et le moyen d'atteindre le meilleur degré de bonheur1.

Histoire

Les grecs anciens utilisent le terme d’arété pour tout : par exemple, l'excellence d'une cheminée qui fonctionne bien, l'excellence d'un taureau comme reproducteur, ou l'excellence d'un homme. Le domaine précis d'application du mot change selon les circonstances, dans la mesure où chaque objet ou être a son propre but (nous nous trouvons dans une perspective téléologique). Ainsi, l’arété d'un homme est différente de celle d'un cheval. Ceci suppose des degrés d'aptitude différents, auxquels correspondent des arété variables. Cette manière de penser apparaît d'abord chez Platon, notamment dans l'allégorie de la Caverne2. Tout particulièrement, la classe aristocratique doit être d'une arété exemplaire (ce que l'on voit déjà dans l'étymologie du mot, issu du grec aristoi, « meilleur »).

« La racine du mot [aristocratie] est la même que celle du mot aristos, terme superlatif désignant des capacités supérieures, et aristos a été constamment utilisé au pluriel pour dénoter la noblesse3. »

Aux IVe et Ve siècles av. J.-C., l’arété s'applique aux hommes qui ont développé leurs vertus intérieures, telles que la dikaiosúnê (justice) et la sophrosyne (self control). Platon tenta de produire une philosophie morale qui comprenait ce nouvel usage du mot - c'est ainsi que les philosophes-rois, qui dirigent la cité idéale décrite dans la République, se doivent d'avoir contemplé les idées avant de prendre en main la direction dans le cité -, mais c'est dans les travaux d'Aristote que le concept d’arété s'est trouvé développé à son maximum. On peut notamment le voir dans l’Éthique à Nicomaque, où il utilise le terme en donnant pour exemples l'entraînement des athlètes ainsi que l'éducation des jeunes enfants.
Gymnastique

Il était communément admis que l'esprit, le corps et l'âme devaient tous être développés et entraînés pour permettre à un homme de vivre dans l’arété. Il fallait donc pratiquer la gymnastique pour obtenir et conserver cette qualité. Le but de l'exercice sportif n'était pas de consommer la vie du pratiquant, mais simplement d'exercer suffisamment le corps ; ceci valait aussi pour l'esprit et l'âme, qu'il fallait exercer par d'autres moyens.
Homère

Dans les poèmes homériques l’Iliade et l’Odyssée, l’arété s'applique avant tout aux héros et aux nobles. Elle désigne leur dextérité, leur force physique et leur courage, mais ne se limite pas à cela. Ainsi, l’arété de Pénélope réside dans sa coopération et dans sa fidélité à Ulysse, qualités pour lesquelles Agamemnon fait son éloge. Quant aux dieux, leur excellence inclut leur pouvoir, mais dans l’Odyssée les dieux peuvent accorder l'excellence à la vie, ce que l'on peut comprendre contextuellement par le fait qu'ils donnent la prospérité4. Arété est aussi le nom de la femme du roi Alcinoos.

D'après les notes de Bernard Knox (trouvées dans la traduction en anglais que Robert Fagles a faite de l’Odyssée), le terme d’arété est à mettre en relation avec celui d’araomai, qui signifie « prier »5.
Personnification

L’arété est occasionnellement personnifiée par une déesse, sœur d'Harmonie et fille de la déesse de la justice Praxidicé.

Arété (la déesse) et Harmonie se font appeler les Praxidika (étymologiquement, « pratiquantes de la justice »). Comme beaucoup de divinités grecques de second rang, cette déesse n'a que très peu, sinon aucun véritable fondement mythologique, et est essentiellement utilisée comme une personnification de la vertu. La seule histoire impliquant Arété provient du sophiste Prodicos, et concerne la jeunesse d'Héraclès.

À un carrefour, Arété apparaît à Héraclès sous les traits d'une jeune femme. Elle lui propose la gloire et une vie de lutte contre le mal ; sa contrepartie, Kakia (κακία), déesse du vice, lui offre le plaisir. Héraclès choisit de suivre Arété.

Cette histoire a été reprise par des auteurs chrétiens, tels que Justin de Naplouse, Clément d'Alexandrie et Basile de Césarée. Cependant, Justin et Basile donnent à Arété les traits d'une femme émaciée et peu agréable à voir.
Paideia

Le concept d’arété constitue une part significative de la paideia, c'est-à-dire de l'éducation des enfants, dont le but est de les mener à l'âge adulte. Cette éducation inclut un entraînement physique, qui consiste essentiellement (mais pas seulement) en de la gymnastique, un entraînement intellectuel (art oratoire, rhétorique, physique) et un entraînement spirituel (musique et éducation morale).
Exemples d'usage

« La vertu (arété) est donc une disposition acquise volontaire, consistant par rapport à nous, dans la mesure, définie par la raison conformément à la conduite d'un homme réfléchi. Elle tient la juste moyenne entre deux extrémités fâcheuses, l'une par excès, l'autre par défaut6. »
« Au reste, frères, que tout ce qui est vrai, tout ce qui est honorable, tout ce qui est juste, tout ce qui est pur, tout ce qui est aimable, tout ce qui mérite l'approbation, ce qui est vertueux et digne de louange, soit l'objet de vos pensées7. »

Voir aussi

Éthique de la vertu

Notes

↑ Richard Hooker (www.wsu.edu [archive])
↑ Greek Philosophy: The Allegory of the Cave, The Divided Line [archive]
↑ Paideia; the Ideals of Greek Culture, Werner Jaeger, Oxford University Press, NY, 1945. Vol. I, pg 5.
↑ Odyssée, XIII, 42.
↑ Homer. The Odyssey, trad. par Robert Fagles, introduction and notes de Bernard Knox, Penguin Classics Deluxe, Londres, 1996.
↑ Aristote, Éthique à Nicomaque, II, VI, 15, trad. Jean Voilquin, Paris, Garnier-Flammarion, 1965.
↑ Nouveau Testament, Épître aux Philippiens, 4, 8.

Bibliographie

Luc Brisson, Définitions, Éditions Gallimard, 2008 (1re éd. 2006) (ISBN 978-2-0812-1810-9)

Références

Paideia, vol. I, p. 15.
Greek-English Lexicon, Liddell & Scott (1893, Oxford, Oxford University Press)
Paideia: The Ideals of Greek Culture, Werner Jaeger, trans. Gilbert Highet (1945, New York, Oxford University Press)
« Arete/Agathon/Kakon », G.B. Kerferd (in Paul Edwards [ed.-in-chief] The Encyclopedia of Philosophy (1967, New York, Macmillan & The Free Press)

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Les di indigetes étaient une catégorie de dieux de la Rome antique, qui s'opposait aux di novensides (ou novensiles) empruntés à d'autres peuples. Ils étaient les dieux d'origine de la religion et de la mythologie romaines primitives. Cette catégorisation est due au philologue allemand et spécialiste de l'histoire de Rome Georg Wissowa. Elle est aujourd'hui partiellement abandonnée.
Fonctions

Aux origines de la Rome antique, les Romains n'avaient pas les mêmes croyances que durant l'époque classique. En effet, une multitude de dieux les accompagnait en toute chose, sans qu'il y ait une vraie mythologie établie pour chacun d'entre eux[réf. nécessaire], et il faudrait parler de « divinité » plutôt que de dieu ou de déesse. La religion des premiers Romains était plutôt de type animiste (un dieu ou un esprit est responsable d'une chose), et attribuait à une puissance supérieure et incontrôlable chaque événement de la vie[réf. nécessaire]. Les dieux et les déesse n'étaient pas non plus clairement définis physiquement[réf. nécessaire] comme pouvaient l'être les principaux dieux du Panthéon que l'on retrouve durant l'Empire romain, ce qui explique leur quasi disparition au profit des dieux majeurs bien mieux connus[réf. nécessaire]. Cette religion était dans les premiers temps, et dans le cas des di indigetes, une religion privée, sans clergé, et chacun invoquait l'un ou l'autre dieu selon ses besoins.

La plupart des di indigetes sont des divinités mineures qui personnifiaient les activités quotidiennes et les valeurs romaines originelles, et que l'on invoquait lorsqu'on en avait besoin. Seuls quelques-uns sont des dieux majeurs que l'on retrouve dans la mythologie romaine classique. Ils démontrent l'importance accordée, aux origines de Rome, aux éléments qu'ils incarnent. Les offrandes et prières étaient alors scrupuleusement respectées. La plupart des fonctions et des rôles attribués aux di indigetes étant soit des fonctions féminines, soit correspondant à un nom commun au féminin, une grande majorité des di indigetes sont des divinités féminines.

Indiges est un terme de latin classique qui s'applique notamment à Sol (dieu solaire primitif) et au Jupiter de Lavinium, puis à Énée. Ce terme contient une notion d'origine selon Wissowa1, mais cette étymologie est actuellement rejetée. Deux hypothèses quant au sens cohabitent aujourd'hui. La première suppose que cela signifie « celui à qui l'on parle à l'intérieur de soi » et pourrait être liée aux pratiques religieuses établies avant la mise en place d'un clergé. L'autre hypothèse évoque un sens possible de « celui qui montre la voie (à prendre) » (on pourrait alors rapprocher le terme Indigitamenta).
Les di indigetes
Nom Fonction
Abeona Déesse du départ et des enfants qui quittent le foyer2. Voir aussi Adeona
Abundantia Déesse du bonheur, de la chance et de l'abondance, aussi appelée Annona. Gardienne de la corne d'abondance.
Adeona Déesse du retour, notamment du retour des enfants au foyer parental3. Voir aussi Abeona.
Aequitas Déesse du commerce et des marchands honnêtes. Aussi nommée Aecetia.
Aera Cura Déesse des Enfers.
Aeternitas Déesse du temps perpétuel.
Africus Dieu du vent du sud. Par la suite confondu avec le dieu grec Lips, dieu du vent aussi.
Aius Locutius Dieu qui se manifesta sous la forme d'une voix sortant des cieux prévenant les Romains de l'invasion des Gaulois de la tribu des Sénons en 390 av. J.-C.
Alemona Déesse qui protège et nourrit les enfants qui ne sont pas encore nés. Aussi appelée Alemonia.
Angerona Déesse des secrets, qui pouvait aussi soulager de la douleur. Gardienne du nom secret de Rome.
Angita Déesse des remèdes et de la magie, ainsi que des poisons. Peut-être la même déesse qu'Angitia.
Angitia Déesse des poisons et des remèdes. On trouve aussi Angitiae, ce qui indique qu'il pourrait s'agir d'un terme collectif.
Anna Perenna Déesse de la nouvelle année, qui assure la nourriture.
Antevorte Déesse de l'avenir.
Aquilo Dieu du vent du nord.
Aurora Déesse de l'aurore.
Auster Dieu des vents du sud.
Averna Déesse des morts.
Bellona Déesse de la guerre identifiée par la suite avec la déesse grecque Ényo. Parfois considérée comme l'épouse ou la sœur de Mars. Elle est aussi appelée Duellona. Elle représente la guerre sanguinaire.
Bona Dea Déesse de la fertilité, de la guérison, de la virginité et des femmes.
Bubona Déesse des troupeaux et des chevaux. Ensuite identifiée à la déesse gauloise Épona, populaire dans les légions romaines.
Camenae Déesses des puits et des sources.
Candelifera Déesse de l'accouchement, que les femmes en train d'accoucher invoquent.
Cardea Déesse du seuil de la maison et des gonds des portes.
Carmenta Déesse de la naissance et de la divination. Aussi nommée Carmentis.
Carna Déesse des organes vitaux.
Catillus Fondateur légendaire de la ville de Tibur, du nom de son fils Tiburtus, (aujourd'hui Tivoli).
Cinxia Déesse présidant aux mariages, plus tard assimilée à Junon (Juno Cinxia).
Clementia Déesse du pardon et de la pitié.
Cloacina Déesse qui protégeait la chasteté du mariage. Ensuite identifiée à Vénus Cloacina.
Cocles Déification du légendaire Horatius Coclès, symbole de pugnacité.
Coelus Dieu du ciel.
Concordia Déesse de l'entente et de l'harmonie, notamment dans le mariage.
Conditor Dieu de l'entreposage du grain dans les granges. Célébré lors des flamen cerealis.
Consus Dieu des grains, qu'ils soient dans le sol ou le grenier. Célébré principalement chez les paysans. Ils le célébraient deux fois par an, pendant le mois de Sextilis et celui de décembre. Il est lié à la déesse Ops, célébrée cinq jours après lui.
Convector Dieu du transport des céréales pendant les moissons. Célébré lors des flamen cerealis.
Copia Déesse de la santé et de l'abondance.
Corus Dieu du vent du nord-ouest.
Cuba Déesse du sommeil, notamment celui des jeunes enfants.
Cunina Déesse des jeunes enfants.
Cura Déesse qui créait les hommes à partir d'argile.
Curiatii Déification des Curiaces, symbole de la persévérance.
Dea Dia Déesse de la croissance.
Dea Tacita Déesse des morts.
Devera Déesse des balais employés pour purifier les temples.
Deverra Déesse des femmes en train d'accoucher et des sages-femmes.
Di Penates Dieux de la maisonnée.
Dia Déesse de la jeunesse.
Disciplina Déesse de l'obéissance.
Discordia Déesse de la querelle et des conflits.
Dius Fidus Dieu des serments, ensuite identifié à Jupiter.
Domiduca Déesse invoquée lors des noces pour que les mariés arrivent sains et saufs dans leur nouvelle demeure. Associée à Domiducus, puis identifié à Junon (Junon Domiduca).
Domiducus Dieu invoqué lors des noces pour que les mariés vivent en paix dans leur nouvelle demeure. Associé à Domiduca.
Domitius Dieu qui veillait sur les épouses lorsqu'elles restaient seules au foyer familial.
Duellona Déesse de la guerre identifiée par la suite avec la déesse grecque Ényo. Parfois considérée comme l'épouse ou la sœur de Mars. Elle s'appelle aussi Bellona.
Edusa Déesse de la nourriture qui veillait sur les jeunes enfants lorsqu'ils mangeaient leurs premiers aliments solides.
Egeria Déesse de la sagesse ou déesse des fontaines et des naissances.
Egestes Déesse de la pauvreté.
Empanda Déesse de l'espoir, de l'amitié et de la générosité.
Endovelicus Dieu de la santé et du bien-être.
Evander Fondateur légendaire de Pallantium, ville située au pied du mont Palatin ensuite intégrée à Rome.
Eventus Bonus Déesse de la réussite agricole et commerciale.
Fabulinus Dieu des premiers mots des jeunes enfants.
Facunditas Dieu des moissons, des récoltes et des vendanges.
Fama Déesse de la réputation et de la rumeur.
Fauna (Dona Dea) Déesse de la Terre, déesse-mère.
Faunus Dieu de la vie sauvage et de la fertilité. Aussi protecteur des troupeaux sous le nom de Lupercus.
Faustitas Dieu protecteur du bétail et des troupeaux.
Favonius Dieu du vent d'ouest.
Febris Déesse qui protégeait de la fièvre et de la malaria.
Felicitas Dieu de la réussite et du succès.
Ferentina Déesse protectrice de la cité de Ferentinum, dans le Latium, puis protectrice des cités romaines et de l'Empire romain.
Feronia Déesse rurale des bois et des fontaines.
Fides Déesse de la loyauté.
Flora Déesse du printemps et de l'éclosion des fleurs.
Fontus Dieu des puits et des sources.
Fornax Déesse du pain et de la boulangerie.
Fortuna Déesse du destin.
Fraus Déesse de la tricherie, équivalent romain de la déesse grecque Apaté.
Fulgora Déesse de la foudre et des éclairs.
Furina Une des plus anciennes déesses dont la fonction reste mal connue, peut-être associée à l'eau ou aux voleurs. Vénérée au mois de juillet.
Honos Dieu des honneurs et des charges militaires.
Horatii Déification des Horaces, symbole d'intelligence tactique.
Imporcitor Dieu du tracé des sillons lors des labours. Célébré lors des flamen cerealis.
Invidia Déesse de la jalousie.
Inuus Dieu de la fertilité, des rapports sexuels et protecteur des troupeaux.
Jana Déesse des portes et des gonds (proche de Janus).
Janus Dieu gardien des passages couverts et des croisements. Le plus souvent représenté sous sa forme de Janus bifrons.
Junon Déesse qui règne sur les dieux et sur le ciel.
Jupiter Dieu qui règne sur les dieux et sur le ciel.
Justitia Déesse de la justice.
Juturna Déesse des lacs, des fontaines, des puits et des sources.
Juventas Déesse de la jeunesse.
Lactans Déesse de l'agriculture.
Larenta Déesse de la terre, surnommée Dea Tacita (la déesse silencieuse).
Lares Gardien des esprits de la maison et des champs.
Laverna Déesse des Enfers. Selon Plaute et Horace, aussi déesse des voleurs.
Levana Déesse invoquée lorsque le père tient dans ses bras le nouveau-né pour le reconnaître.
Liber Dieu de la fertilité.
Libera Déesse de la fertilité.
Liberalitas Déesse de la générosité.
Libertas Déesse de la liberté.
Libitina Déesse des funérailles.
Lima Déesse des seuils, qui écartait ce qui pouvait être néfaste de ceux qui rentrent dans un bâtiment.
Lua Déesse à laquelle les soldats donnaient en offrande les armes et les enseignes prises à l'ennemi.
Licifer Dieu de l'étoile du matin.
Lucina Déesse des femmes parturientes. Son pouvoir et sa qualité étaient d'abord attribuées à Diane. En effet, « Lune » est un nom proche de Lucina (Diana Lucina). Mais en général, c'est le nom de Junon que les femmes invoquaient à Rome (patrona parturientium feminarum fuit cuius vis virtusque primo Dianae attributa est : nam nomen Luna proximum est nomini Lucinae (Diana Lucina). Sed saepius cognomen Iunonis est quae mulierum patrona Romae maxima erat).
Luna Déesse de la Lune.
Lupercus Protecteur des bergers et des troupeaux contre les loups.
Maia Déesse de la fertilité et du printemps.
Maiesta Déesse de l'honneur et du respect.
Mania Déesse des morts.
Manes Âmes des ancêtres qui protègent la maisonnée.
Matronae Triple déesse de la maternité et de la fécondité.
Matuta Déesse de l'aube et de la mer.
Meditrina Déesse de la santé, de la longue vie et du vin.
Mefitis Dieu des vapeurs toxiques qui s'échappent des marais et des zones volcaniques.
Mellona Déesse protectrice des ruches et des abeilles, ainsi que de ceux qui en vivent4.
Mena Déesse de la période de règles des femmes (incertain).
Mens Déesse de l'abondance et de la joie.
Messor Dieu de la moisson et du fauchage, avec son pendant féminin Messa. Célébré durant les flamen cerealis.
Moneta Déesse de la mémoire, équivalent romain de la déesse grecque Mnémosyne. À ne pas confondre avec Junon Moneta.
Mucius Forme déifiée du Mucius Scaevola de la légende5, qui symbolisait le courage.
Murcia Déesse de la paresse. Aussi nommée Murtia. Ensuite identifiée à Vénus (Vénus Murtia).
Muta Déesse du silence.
Mutinus Mutunus Dieu de la fertilité, protecteur des troupeaux, des jardins, des fruits et des organes génitaux masculins. Pendant romain du dieu grec Priape.
Naenia Déesse des funérailles, parfois associée à Proserpine.
Nascio Déesse de la naissance et protectrice des enfants.
Nemestrinus Dieu des forêts et des bois.
Nerio Déesse de la guerre et de la valeur guerrière, associée à Mars et parfois identifiée à Duellona et Minerve.
Nixi Déesse de la naissance et des femmes durant l'accouchement.
Nodutus Dieu qui faisait des nœuds dans la tige des céréales.
Nona Déesse invoquée par les femmes pendant leur neuvième mois de grossesse. Une des trois Parques avec Decima et Morta, pendant romain de la déesse grecque Clotho.
Novensilus Dieu collectif reprenant les caractéristiques de neuf dieux étrusques.
Nundina Déesse collective reprenant les caractéristiques de neuf déesses étrusques.
Obarator Dieu du dernier labour de surface après les semences.
Occator Dieu du hersage.
Orbona Déesse des orphelins. Déesse qui assurait aux parents ayant perdu leur enfant d'en avoir à nouveau.
Pales Déesse protectrice des troupeaux et des pâturages.
Partula Déesse de la naissance, et qui décidait de la durée de la grossesse des femmes.
Patalena Déesse des fleurs.
Paventia Déesse qui réconfortait les enfants effrayés.
Pax Déesse de la paix.
Penates Dieux de la maisonnée et des celliers.
Picumnus Dieu des engrais donnés aux champs (Picumnus Sterquilinus). Par association avec Pilumnus, il devint aussi dieu des nouveau-nés.
Picus Dieu de l'agriculture.
Pietas Déesse du respect envers l'État, les dieux et la famille.
Pilumnus Dieu des nouveau-nés, puis du battage du grain (dans ce cas, généralement associée à Picumnus).
Poena Déesse de la vengeance et du châtiment, parfois assimilée plus tardivement à la déesse grecque Némésis.
Pomona Dieu des arbres fruitiers et des vergers.
Portunes Dieu des ports, des entrepôts et des portes verrouillées.
Porus Dieu de l'abondance.
Postverta Déesse du passé.
Potina Déesse des boissons des enfants, ainsi que du lait maternel.
Priapus Dieu des jardins, de la vigne, des marins et des pêcheurs.
Promitor Dieu de la distribution du grain dans les granges et aussi des troupeaux de chèvres. Ce dieu, associé à Cérès, est célébré dans les flamen cerealis.
Prorsa Postverta Déesse des femmes en train d'accoucher.
Providentia Déesse de la prévoyance.
Pudicitia Déesse de la modestie et de la chasteté.
Puta Déesse de la taille des vignes et des buissons.
Quirinus Dieu protecteur de l'État.
Quiritis Déesse des mères.
Rederator dieu du second labour.
Robigo Aussi Robiga. Pendant féminin de Robigus, déesse du blé qui le protège des maladies.
Robigus Dieu des cultures céréalières qui les protège de la gelée.
Roma Déesse protectrice de la ville de Rome.
Rumina Déesse des mères d'enfants en bas âge.
Runcina Déesse protectrice des semailles et des récoltes, ou bien déesse invoquée lors du sarclage.
Rusina Déesse protectrice des champs. Aussi nommée Rurina.
Sancus Dieu des serments et des bons présages.
Saritor Dieu du désherbage et du débroussaillage.
Securitas Déesse de la stabilité et de la sécurité.
Semonia Déesse des semailles.
Sentia Déesse qui veillait au développement mental de l'enfant.
Sentinus Dieu qui donne la pensée au nouveau-né6. Souvent associé à Vitumnus.
Silvanus Dieu de la campagne, qui assure la sauvegarde des troupeaux.
Soranus Ensuite identifié à Apollon et à Dis Pater. Dieu solaire, peut-être aussi celui de la mort qui survient le jour.
Sors Dieu de la chance.
Spes Déesse de l'espoir.
Spiniensis Dieu des plantes épineuses invoqué lors des débroussaillages pour se préserver des blessures7.
Stata Mater Déesse qui protège des incendies.
Statina Déesse protectrice des enfants lorsqu'ils sortaient pour la première fois de la maison.
Statanus Dieu qui veille sur le premier départ et le retour d'un enfant hors du domicile familial. Aussi nommé Statulinus ou Statilinus, parfois associé à sa femme Statana.
Stimula Déesse qui inspire la passion aux femmes.
Strenua Aussi Trenia; Déesse de la force physique et de l'endurance.
Suadela Déesse de la persuasion, surtout pour la séduction et l'amour.
Subruncinator Dieu du désherbage dans les cultures. Célébré durant les flamen cerealis.
Summanus Dieu des orages nocturnes, par opposition à Jupiter, dieu des orages diurnes.
Talasius Dieu du mariage.
Tellumo Dieu de la croissance de la nature. Parfois aussi présenté sous une forme féminine nommée Tellus.
Tempestes Déesse des tempêtes.
Terminus Dieu des frontières.
Terra Mater Déesse de la croissance et de la fertilité.
Tibertus Dieu de la rivière Anio, affluent du Tibre. À ne pas confondre avec Tiburtus, le fils de Catillus, fondateur légendaire de Tibur.
Trivia Déesse des carrefours.
Uranus Dieu père de tous les dieux.
Vacuna Déesse de ceux qui sont absents (incertain).
Vaticanus Dieu des pleurs des nouveau-nés.
Vervactor Dieu du premier défrichement des jachères. Célébré lors des flamen cerealis.
Veritas Déesse de la vérité.
Verminus Dieu des parasites dans les troupeaux, ainsi que de la guérison du bétail.
Vertumnus Dieu des saisons, des fruits, des jardins et de la croissance des plantes. Aussi appelé Vortumnus.
Vica Pota Déesse de la victoire.
Viduus Dieu qui sépare âme et corps après la mort.
Virbius Dieu des forêts. Son nom signifie « doublement homme » car il s'agirait d'Hippolyte ressuscité par Asclepius, qui s'est réfugié dans une forêt.
Viriplaca Déesse des conflits conjugaux.
Virtus Dieu (ou déesse) de la bravoure et de la force militaire.
Vitumnus Dieu qui protège le fœtus et transmet la vie aux nouveaux-nés6. Parfois associé à Sentinus.
Volturnus Dieu des eaux. La rivière Volturno a été nommée en son honneur.
Volumna Déesse de la chambre des enfants.
Notes et références

Sur les autres projets Wikimedia :

indiges, sur le Wiktionnaire

↑ Realencyclopädie der Classischen Altertumswissenschaft, August Pauly - Georg Wissowa, 1839-1978
↑ Dictionnaire de la mythologie grecque et romaine, Pierre Grimal, PUF, 1999
↑ ibid.
↑ Saint Augustin, La Cité de Dieu, 4,34 ; Arnobius, Adversus Nationes, 4
↑ Tite-Live, Ab Urbe Condita, II.12-13
↑ a et b Cité de Dieu, Saint-Augustin, livre VII
↑ Ces blessures pouvaient provoquer de nombreuses maladies, comme le tétanos, ou s'infecter et provoquer la gangrène.

Niké

Niké ou Nika – la Victoire – est la fille du Titan Pallas et de Styx, symbole du Fleuve des Enfers. Elle a pour frères Cratos – la Force – et Zelos – l’Ardeur, et pour sœur Bia – la Violence. Bien qu’enfants d’un Titan, ils prirent parti pour les dieux dans la Titanomachie et devinrent par la suite les serviteurs de Zeus.

Dans la période grecque classique, Niké apparaît sous la forme d’une femme ailée, portée par Zeus dont elle est la messagère. Mais elle est surtout associée à Athéna dont elle est un des attributs. A la période hellénistique elle devient une divinité à part entière, même si aucun temple ne lui est consacré.

Peu à peu remplacée par Hermès comme messager des dieux, elle devient le symbole de la victoire et plane au-dessus du vainqueur, portant la couronne de laurier qui lui est décernée.

A Rome elle est Victoria, fille de la Force et de la Valeur. Dès le début de l’Empire elle remplace la déesse Vacuna des Sabins, et on lui élève des statues et des temples. Son image figure sur des pièces de monnaie, et des jeux sont donnés en son honneur. Victoria est représentée vêtue d’une longue robe romaine, tenant à la main, soit une couronne de laurier, soit une palme, soit un bouclier sur lequel est gravé le nom du vainqueur. Son culte se diffusa rapidement dans tout l’Empire Romain par l’intermédiaire des légions dont elle est la patronne.

L’oeuvre

La décoration de cette tombe dite « du Retour du Guerrier » est certainement l’une des plus belles des nécropoles samnites. Ces fresques allient une action suivie et cohérente à la finesse des traits des personnages ainsi qu’à une gamme chromatique vive et variée. Cette décoration est digne des belles céramiques grecques déposées dans ces tombes.
Le guerrier (le défunt), monté sur un magnifique cheval noir, porte le caractéristique casque à plumes des samnites, et une lance surmontée d’un vexille (étendard carré) pris à l’ennemi. Il est suivi d’un personnage qui pourrait être, soit un serviteur, soit plus probablement un prisonnier. Sa femme, la tête couverte, l’attend avec un vase à libation.

Enigma - Mea Culpa
https://www.youtube.com/watch?v=KG7Bs_BCC5w

Athéna ou Athéné, quelquefois Athenaïa ou Athenaié, est le nom d'une des divinités les plus éminentes du panthéon hellénique, de celle qui, avec Zeus, Héra et Apollon, exprime le mieux le caractère de la religion grecque. C'est la déesse de la sagesse, des arts et de la guerre. Selon la conception la plus commune, elle était fille de Zeus, de la tête duquel elle était sortie tout armée.
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LA LOUANGE, LA MISÉRICORDE, LA BATAILLE ET LE PARDON Empty
MessageSujet: Re: LA LOUANGE, LA MISÉRICORDE, LA BATAILLE ET LE PARDON   LA LOUANGE, LA MISÉRICORDE, LA BATAILLE ET LE PARDON EmptyMar 29 Aoû à 10:05

Nicole Loraux, Les enfants d'Athéna, Seuil, 2007.

Athéna est née au bord du lac Tritonis, lac du dieu Triton.

Dans ces diverses interventions, il ne faut voir, chez Athéna, que le désir de porter secours à des héros dignes de compassion, et nullement l'effet de quelque entraînement amoureux. Athéna tranche singulièrement sur la société débauchée de l'Olympe par son absolue chasteté. En dépit de calomnieuses insinuations sur de prétendues relations de la déesse avec Hélios, Héphaistos, ou même Héraclès, son coeur fut toujours insensible aux désirs de l'amour et elle défendait farouchement sa virginité. Athéna était la vierge par excellence (parthénos); dans les processions, on ne promenait son image que voilée. Malheur à quiconque blessait sa pudeur!

Un jour qu'elle se baignait avec la nymphe Chariclo, elle fut par hasard aperçue de Tirésias. Celui-ci n'était coupable que d'une involontaire indiscrétion. Néanmoins, Athéna l'en punit en le privant de la vue. Malgré les instances de sa compagne, elle ne voulut pas révoquer son arrêt et se borna, pour atténuer la rigueur de son châtiment, à conférer au malheureux Tirésias le don de divination.

Héphaistos était devenu amoureux d'Athéna. Un jour que la déesse était venue le trouver pour qu'il lui fabriquât une armure, Héphaistos voulut lui faire violence. Athéna s'enfuit, poursuivie par le dieu boiteux. Elle fut rejointe, mais se défendit si bien, qu'Héphaistos ne put accomplir sa criminelle entreprise, et féconda la Terre, Gaïa, qui, peu après, donna naissance à un fils, Erichthonios. L'enfant fut recueilli par Athéna, qui l'éleva à l'insu des dieux. Elle l'enferma dans un coffre qu'elle confia aux filles de Cécrops, en leur défendant de l'ouvrir. L'une des soeurs, Pandrosos, respecta cette défense; les deux autres, Hersé et Aglauros, ne purent résister à leur curiosité. Mais sitôt qu'elles eurent ouvert le coffre, elles s'enfuirent épouvantées, car autour de l'enfant était enroulé un serpent. Frappées de folie par Athéna, elles se jetèrent du haut de l'Acropole. Erichthonios cependant grandit et devint roi d'Athènes, où il établit le culte solennel d'Athéna.

Athéna ou Athéné, quelquefois Athenaïa ou Athenaié, est le nom d'une des divinités les plus éminentes du panthéon hellénique, de celle qui, avec Zeus, Héra et Apollon, exprime le mieux le caractère de la religion grecque. C'est la déesse de la sagesse, des arts et de la guerre. Selon la conception la plus commune, elle était fille de Zeus, de la tête duquel elle était sortie tout armée.

Lorsque Cécrops bâtit la capitale de son royaume, une dispute s'éleva entre Athéna et Poséidon. pour la possession de l'Attique. Pour affirmer ses droits. Poseidon, d'un coup de son trident, fit jaillir du rocher de l'Acropole une source salée. Selon d'autres traditions, c'est un cheval, symbole de guerre, qui apparut sous le trident de Poseidon. Athéna, à son tour, fit germer sur l'Acropole un olivier, symbole de paix et d'abondance, qu'on disait être celui qu'on pouvait voir encore, au temps de Périclès, toujours vivace, bien qu'il eût été brûlé par les Perses, lors de l'invasion de Xerxès (Les Guerres médiques). Appelés à trancher le différend, les dieux, sur le témoignage de Cécrops se prononcèrent en faveur d'Athéna, et elle donna à la ville le nom d'Athènes.

Protectrice d'une importante cité, Athéna prit les caractères d'une divinité guerrière : on lui attribua l'art de dompter et de conduire les chevaux, ainsi que l'invention des chars et des trompettes de guerre. Athéna fut encore la patronne des laboureurs; à ce titre, elle fut appelée boudeia, boarmia (qui attelle les boeufs au joug), et fut alors représentée avec des couronnes et des fruits sur la tête. Les anciens célébraient beaucoup de fêtes en l'honneur de cette divinité; les plus remarquables étaient les Panathénées chez les Athéniens.

Dans l'expression la plus entière et la plus parfaite de sa personnalité, se retrouve la notion de sa divinité originaire : elle a représenté d'abord l'éther lumineux qui en Attique brille plus pur que partout ailleurs. Dans toutes ses transformations, elle demeure la vierge immaculée, vaillante, généreuse et douce sans faiblesse. Elle devient enfin l'incarnation vivante et harmonieuse des qualités de pénétration subtile, de la raison élevée, de l'imagination à la fois mesurée et vigoureuse qui ont fait du peuple athénien le maître intellectuel de l'univers, après que la vaillance réfléchie en eut fait l'arbitre des destinées helléniques dans la lutte contre l'Asie. Comme Athènes n'a pas de rivale nulle part dans l'histoire des civilisations, ainsi Athéna est une divinité unique, à qui nulle autre ne ressemble. La Minerve des Latins, même sous les traits que des emprunts factices ont dérobés pour elle à la divinité hellénique, n'en est qu'une image affaiblie et incomplète.

Aspects de la mythologie d'Athéna

Origine et signification première d'Athéna.
Les mythologues ne s'accordent pas sur l'interprétation étymologique de ce nom. Les uns, remontant jusqu'aux Hindous, rappellent que les plus anciens textes sanscrits donnent le nom d'akâs, akâsa au cinquième élément, le plus subtil de tous, à l'éther qui, avec la terre, l'air, le feu et l'eau, a produit l'universalité des êtres; ils en font dériver Athena. D'autres, restant dans les limites de la langue grecque, rattachent Athéna au radical anthô, fleurir, ou à celui de aithô, briller qui a formé aither, l'éther. Cette dernière explication, qui concorde avec les idées anciennes sur le cinquième élément divinisé, est la plus généralement admise. Athéna aurait été tout d'abord une personnification du ciel lumineux, de l'éther étincelant, conçu comme distinct à la fois de l'éther et du feu, fluide impondérable répandu dans les espaces célestes d'où il rayonne sur la terre. L'extrême limpidité du ciel de la Grèce, en particulier de l'Attique, expliquerait peut-être ainsi la vénération spéciale dont fut entourée, dès les temps les plus reculés, la divinité qui en représentait la bienfaisante influence. C'est de cette signification naturaliste que sont dérivés logiquement tous les caractères dont l'imagination hellénique a paré successivement une de ses divinités privilégiées. C'est ce que tentera de montrer  l'étude du mythe d'Athéna, un des plus riches et en même temps des plus cohérents de la religion grecque.

Naissance d'Athéna.
Pour Homère déjà, la déesse a été enfantée par Zeus en personne, sans l'intervention d'une mère (Iliade, V,875); Hésiode (Théogonie, 924) dit qu'elle est issue de la tête, sans d'ailleurs s'expliquer davantage; dans un autre passage il nous montre Zeus absorbant Métis, fille de l'Océan et de Téthys, pour l'empêcher de mettre au monde un dieu plus puissant que lui. Il enfante ensuite Athéna Tritogeneia, la fille aux yeux étincelants, douée de la vigueur et de la sagesse même de son père. Cette tradition a reçu une développement plus complet chez un poète vraisemblablement aussi ancien qu'Hésiode lui-même (chez Galien, De Hipp. et Plat. dogm. III); Zeus engloutit Métis, toujours par crainte d'un rival et enfante Pallas Athéna près des bords du Triton, sur une hauteur (par koryphès) d'où est venu à la déesse le surnom de Coryphasia sous lequel elle était honorée en Messénie, tandis que sa naissance au voisinage du fleuve Triton en Béotie lui vaut le surnom de Tritogeneia. C'est dans les Hymnes homériques que le mythe de la naissance d'Athéna se dépouille pour la première fois des formules de la poésie cosmogonique et prend un caractère d'anthropomorphisme artistique. Athéna y sort, tout armée et brandissant sa lance, de la tête de Zeus qui tient l'égide (formée de l'écaille d'un reptile monstrueux dont elle délivra la Libye).

A son aspect, l'Olympe entier tressaille de stupeur; la terre pousse un cri de joie; la mer est émue dans ses profondeurs; Hélios frappé d'étonnement arrête la course de son char, jusqu'à ce que Pallas dépouille ses armes étincelantes; et le coeur de Zeus se remplit d'allégresse. Il est probable que la première forme de ce mythe appartient à Stésichore; Pindare et après lui d'autres poètes font intervenir soit Héphaistos qui, avec une hache, fend la tête de Zeus pour la délivrer de son fardeau, soit Hermès ou Prométhée qui remplissent un office analogue. Phidias avait sculpté ce mythe sur un des frontons du Parthénon; un and nombre de vases peints en attestent la popularité. n'est pas difficile d'y retrouver les traits primitifs de la personnalité d'Athéna. Métis, fille de l'Océan et de Téthys, dont les stoïciens feront plus tard une figure abstraite (la Sagesse qui, absorbée par Zeus, enfante dans la personne d'Athéna la raison souveraine), est une incarnation de l'élément humide; la naissance d'Athéna, c'est la manifestation de la lumière qui jaillit des hauteurs ténébreuses du ciel, du sein des nuages qui y sont montés de l'Océan; la lance aiguë que brandit la main de la déesse, l'armure étincelante qui couvre ses épaules désignent les météores ou phénomènes lumineux du ciel, notamment l'éclair.
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La déesse est honorée par un culte tout spécial en Arcadie et en Béotie, sur le bord de fleuves qui portaient le nom de Triton. Il est évident que l'origine de ces cultes présuppose tout aussi bien l'existence du vocable Tritogeneia qu'elle peut lui avoir donné naissance; mais il n'est pas douteux que les plus anciennes traditions associaient l'idée d'Athéna à celle de l'élément humide et fécondant, comme elles la faisaient dériver du ciel lumineux. Les deux idées étaient confondues dans une légende dont la ville de Lindos, dans l'île de Rhodes, était le berceau : lors de la naissance de sa fille, Zeus fait descendre sur le pays une pluie d'or, effusion de lumière, de chaleur, d'humidité bienfaisante, rayonnement fécondant qui des hauteurs éthérées descend vers la terre.

Athéna, divinité agricole.
Rien ne démontre mieux la souplesse de l'imagination hellénique que l'appropriation, par des mythes variés, de la personnalité d'Athéna aux diverses phases et conditions de la vie nationale : tout d'abord à l'existence champêtre, surtout à Athènes et dans le voisinage de cette ville. Le mythe d'Athéna y est intimement mêlé à la légende d'Erechthée, encore appelé Erichthonios (radical Chthôn, terre, Eri, particule renforçant le sens du mot qu'elle accompagne), qui est, avec Cécrops, le plus ancien roi du pays, et dont le nom rappelle la végétation vigoureuse. Erechthée est dans la mythologie un être monstrueux, issu de l'amour impuissant que Hephaistos avait conçu pour Athéna. Ce monstre à sa naissance est confié aux trois filles de Cécrops, Aglaure, Hersé, Pandrosos, personnifiant l'une, l'atmosphère pure, l'autre la rosée rafraîchissante, la troisième les pluies fécondantes, indispensables à la vie végétale. A l'origine ces trois noms paraissent avoir appartenu à Athéna elle-même; c'est à cette déesse que l'on rapportait, en même temps que les effusions de clarté céleste, celles de la rosée, écume du ciel, comme l'appelle le poète

L'égide, attribut de Zeus, qui lui sera commun avec Athéna, c'est la Nuée orageuse que sillonne la foudre. Ce qu'elle est au moment de sa naissance, la déesse le demeure dans ses premiers exploits; soit qu'elle assiste Zeus dans la lutte contre les Titans qui veulent escalader l'Olympe, soit qu'elle couvre de sa protection Persée, héros solaire, luttant contre Méduse, elle obtient pour trophée de l'une ou de l'autre victoire le Gorgonéion ou la tête de Méduse; elle le fixe ou sur sa poitrine ou au centre de l'Egide qu'elle porte à son bras gauche comme un bouclier. Or la tête de Méduse ou de la Gorgone n'est autre chose que la personnification de la Lune, entrevue par son aspect effrayant et sinistre.

L'interprétation de l'épithète Tritogeneia, qui dans l'Iliade et chez Hésiode se substitue simplement au nom d'Athéna, mène à des résultats analogues. Il ne faut pas en effet y voir avec Hermann une désignation numérique attribuant à la déesse le troisième rang (tritos) après Zeus et Héra. tout au plus y pourrait-on retrouver un souvenir védique, Indra portant dans le Véda le surnom de Tritas, ce qui donnerait à Tritogeneia le sens primitif de : fille de Zeus. Il est plus probable que Triton est une personnification de l'élément humide; nous le trouvons avec ce sens dans Triton, fils de Poseidon, et dans Amphitrite, l'épouse de ce dieu. Une forme spéciale de la légende faisait naître Athéna en Libye, sur les bords du lac Tritonis; une autre en Egypte, où le Nil était nommé Triton; Hérodote (IV, 189) fait d'Athéna une fille de Poseidon.



On raconte encore qu’Athéna disputa à Aphrodite et à Héra, sur le mont Ida, la pomme d'or qui devait être le prix de la beauté; qu'elle anima l'homme formé par Prométhée du limon de la terre, qu'elle donna à Pandore l'adresse et le don de broder et de coudre; qu'elle changea Arachné en araignée pour avoir osé lutter avec elle dans l'art de filer, quelle institua l'Aréopage pour juger Oreste, etc.

Comme déesse de la guerre, elle protège le courage dirigé par l'intelligence et aidé par l'adresse, en opposition avec Arès, qui est le dieu du courage brutal : c'est à ce titre qu'Athéna protégeait les héros valeureux. Quand Héraclès, en butte à l'hostilité d'Héra, entreprit ses pénibles travaux, Athéna se tint à ses côtés pour l'assister et le réconforter. C'est elle qui donna au héros les cymbales d'airain, dont le son effraya les oiseaux du lac Stymphale; c'est elle encore qui l'escorta, lorsqu'il ramena Cerbère des Enfers; c'est elle enfin qui, après sa mort, l'accueillit au seuil de l'Olympe. Aussi lorsque Héraclès eut conquis les pommes d'or des Hespérides, en fit-il hommage à sa déesse tutélaire.

De même, Athéna servit de guide à Persée dans son expédition contre les Gorgones, et, comme le héros n'osait regarder la face terrifiante de la Méduse, elle guida son bras pour frapper le monstre. En reconnaissance, Persée donna plus tard la tête de la Gorgone à Athéna, qui la plaça sur son bouclier. L'intervention d'Athéna dans l'aventure de Persée fut si active, que certaines traditions attribuaient à la déesse même le meurtre de la Méduse, qu'elle aurait frappée durant son sommeil. De cette croyance dérivèrent plusieurs mythes : le duel entre Athéna et la Gorgone aurait eu pour occasion un concours de beauté; la déesse aurait recueilli le sang de sa victime et en aurait fait don soit à Asclépios, soit à Erichthonios : le sang provenant de la veine gauche entraînait la mort, le sang provenant de la veine droite rappelait à la vie.

Athéna se montra également bienveillante pour Bellérophon elle lui apparut en songe et lui remit un frein d'or, grâce auquel il put dompter le cheval Pégase. Enfin, elle prend parti pour les Grecs dans la guerre de Troie et elle leur inspire l'idée du cheval de bois; ensuite, elle protégea efficacement Ulysse contre tous les périls qui l'assaillirent à son retour de Troie, et, sous les traits du sage Mentor, elle guida le jeune Télémaque dans ses démarches pour retrouver les traces de son père chéri.

Tandis que Poseidon, d'un coup de son trident, fait jaillir sur les flancs de l'Acropole une source salée représentant l'empire des mers et produit pour Athènes le cheval guerrier, Athéna dompte ces coursiers et donne à sa cité privilégiée l'olivier, source de chaleur et de lumière, producteur d'une nourriture saine et facile. L'imagination établit un rapport entre la couleur de son feuillage et la lumière adoucie des voûtes éthérées; si le cheval représente la guerre, les rameaux de l'arbre sont un symbole pacifique. De même, la figue, ce fruit précoce qui tenait parmi les ressources alimentaires de l'Attique une place considérable, était considérée comme un don d'Athéna, associée à ce titre à Dionysos et à Déméter, divinités chthoniennes, dans la fête des Plyntéries et des Callyntéries. Cette association se retrouve dans la cérémonie du labourage sacré par laquelle on préludait aux semailles de printemps; là figuraient les Boutades ou Eteoboutades, famille sacerdotale qui descendait de Butès (le bouvier), le premier laboureur, frère d'Erysichthon (celui qui déchire la terre) et favori d'Athéna.

Elle se retrouve encore dans les Procharistéries célébrées à la fin de l'hiver, sous la double invocation d'Athéna et de Déméter, à qui l'on demandait la fertilité pour le printemps nouveau. Enfin aux Oschophories, Athéna a sa part dans la culture de la vigne et est honorée de concert avec Dionysos; des jeunes gens, portant des cépages garnis de raisins, s'y rendent en courant du temple de Dionysos à celui d'Athéna Skiras. C'est ainsi que la déesse, dans une suite de mythes gracieux et de fêtes appropriées à l'esprit de ces mythes, est mise en rapport avec tous les dieux qui personnifient les forces vives de la contrée, avec Hephaistos, Poseidon et Dionysos, avec Déméter et Aphrodite. Apollon Patroos, le dieu national des Ioniens, est, lui aussi, mêlé à la légende de la divinité autochtone d'Athéna, par son union avec une des filles d'Erechthée, qui met au monde Ion.

Athéna guerrière.
Si les éléments champêtres du mythe d'Athéna semblent être surtout le produit des populations préhelléniques, les éléments guerriers qui y prédominent proviennent des Ioniens chevaleresques et batailleurs. A ce titre Athéna est avec Zeus, dont elle représente en quelque sorte la doublure féminine, la divinité la plus éminente de la poésie homérique. Dans l'Iliade, elle apparaît comme la personnification de la valeur à la fois ardente et réfléchie, de la bravoure généreuse, énergique et clairvoyante; dans l'Odyssée elle est davantage l'inspiratrice des résolutions sages, le soutien de la patience dans le danger et dans les épreuves, l'esprit fécond en ressources qui fait triompher de la nature et des humains. Elle est la forte fille du Père puissant. C'est elle qui mène les armées au combat, qui inspire la terreur à ceux qui vont être vaincus, qui donne la force et l'entrain pour la victoire, qui revient chargée de dépouilles après l'action.

Elle assiste les héros dans les dangers les plus vaillants sont ses favoris : Achille, Nestor, Tydée, Diomède, Ménélas lui sont redevables de leur succès; ailleurs Héraclès, Persée, Bellérophon, héros solaires transformés en dompteurs de monstres et de fléaux, puisent dans ses inspirations le courage, la force et l'adresse; Ulysse lui doit son esprit fertile en ruse et la patience qui le rend supérieur à toutes les épreuves. Si Arès est la personnification de la valeur brutale et sanguinaire, Athéna, comme dit Bossuet, c'est l'art militaire et la valeur conduite par l'esprit (Histoire universelle, 3e partie, V.). Grâce à elle, Diomède peut frapper non seulement Aphrodite qui représente la faiblesse et la lâcheté, mais Arès lui-même, dont la violence est dépourvue de mesure comme de clairvoyance; dès l'instant ou elle sort de la tête de Zeus, Hésiode la salue du nom de terrible, d'infatigable, de vénérable; il la montre excitant le tumulte du combat, entre-choquant les batailIons, prenant plaisir au fracas des guerres, au grondement de la mêlée.

Son surnom guerrier est Pallas, dérivé vraisemblablement de la lance qu'elle brandit (pallô = agiter, brandir) et qui est l'emblème de sa valeur. Cette lance n'est autre chose que la transformation anthropomorphique de l'éclair qui déchire les hauteurs éthérées : elle nous ramène à la signification originelle du mythe d'Athéna. Il en est de même de l'épithète glaukopis donnée à Athéna par Homère et les poètes qui exploitent son vocabulaire. Cette épithète ne signifie pas que la déesse a les yeux bleus ou verts ainsi que l'on traduit d'ordinaire, mais bien qu'elle a le regard vif et perçant de la chouette. L'oeil de cet oiseau, qui nichait en grand nombre sur les rochers de l'Acropole, autour du Parthénon, brillait dans la nuit noire comme les météores lumineux dans les profondeurs du ciel. Après une assimilation physique, où Welcker a eu raison de voir un symbolisme analogue à celui des yeux de flamme que les Védas donnent à Shiva, est venue une assimilation morale; ce regard perçant d'Athéna est l'indice de son courage, de sa décision énergique; et la chouette est placée parmi les attributs de la déesse. La valeur guerrière étant mère de la victoire, la déesse qui porte les noms d'Areïa (martiale) de Sthénias (la vigoureuse) est appe lée aussi Niképhora (qui donne la victoire) où tout simplement Niké; elle est représentée portant une victoire ailée sur sa main gauche tandis que la droite brandit la lance.
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Les succès qu'elle donne à ses fidèles sur le champ de bataille sont la garantie de la sécurité des villes de là les surnoms d'Alalcoméné (la protectrice), de Polionchos (qui garde la ville), de Promachos (qui en est le rempart) qu'elle porte en temps de paix et qui expriment son action tutélaire. A la possession de l'image d'Athéna est attaché le salut des villes et leur indépendance; Ilion succomba lorsque Ulysse et Diomède ont ravi le Palladium de l'Acropole. C'est le type moitié guerrier, moitié pacifique, que Phidias avait réalisé dans une statue colossale, élevée entre le Parthénon et l'Erechtheion et dont la tête était visible depuis le promontoire de Sunium. Cette statue rappelait à Athènes qu'elle était redevable à la déesse de la défaite des Perses et que sa protection était le meilleur rempart de la cité.

Athéna pacifique.
La divinité qui assure la victoire par le courage et la clairvoyance dans les batailles est par là même le meilleur soutien de la paix, l'inspiration des occupations utiles qui en sont l'ornement, le représentant des grandes forces sociales qui font la puissance et la gloire des nations, de la sagesse pratique, de l'intelligence politique, du génie qui préside au développement des arts, des lettres, des sciences, de la législation. On peut dire que c'est à ce point de vue supérieur et véritablement idéal que toutes les autres façons de concevoir la divinité d'Athéna viennent aboutir, dans lequel ils trouvent leur unité. Elle préside aux délibérations du peuple sur la place publique (Agoraia); du sénat dans la salle du conseil (Boulaia); elle intervient dans l'institution de l'Aréopage, tribunal gardien des lois fondamentales de l'Etat; le poète Eschyle dans les Euménides, nous la montre tempérant par une clémence supérieure la rigueur du talion représenté parles divinités d'une époque barbare.

C'est peut-être comme divinité de l'air pur qu'Athéna a aussi été une déesse médicale, une divinité de la santé, confondue avec Hygie : chacun savait comment l'architecte Mnésiclès, qui travaillait à la construction des Propylées, s'étant trouvé en danger de mort à la suite d'une chute, avait été miraculeusement guéri par Athéna, qu'on appelait pour cela Hygieia. Elle eut, ainsi qu'Asclépios, le serpent pour emblème. Le serpent étant la figure sous laquelle les Hellènes représentaient le génie local, on s'explique encore par là qu'il soit devenu l'un de ses attributs.

Elle enseigne aux gens de Cyrène l'art de dompter les chevaux; elle apprend aussi à Erichthonios à atteler les premiers chars de guerre. Elle est présente lorsque les compagnons de Jason construisirent le navire Argo. Son adresse se révéle dans les métiers les plus humbles: n'est-ce pas elle qui avait inventé le tour du potier et fabriqué les premiers vases? Avec les travaux champêtres, elle favorise les arts utiles et enseigne tous les métiers intelligents, ceux qui exigent une certaine habileté de main, le goût et l'ingéniosité élégante. Elle excelle surtout dans les travaux assignés aux femmes : l'art de tisser les étoffes et de les orner de broderies merveilleuses n'a pour elle pas de secret. Les Immortelles recourent à son habileté et c'est elle qui avait brodé le voile d'Héra. Très jalouse de ses talents, elle n'admettait pas qu'on la pût surpasser.; elle a dans ses attributions spéciales les travaux féminins de l'aiguille et du fuseau.

Aux fêtes des Chalcées, célébrées en son honneur et en celui d'Hephaistos, des femmes et des jeunes filles tissaient pour elle, sous la surveillance des prêtresses, un voile magnifique sur lequel étaient brodés les principaux épisodes de son mythe, la représentation des exploits et des bienfaits d'Athéna; l'offrande du Peplos ou voile faisait partie de la fête des Panathénées. Homère déjà connaît Athéna sous ces traits pacifiques; à Athènes elle est honorée sous le vocable d'Ergané, l'ouvrière; et en maint endroit de la Grèce, des légendes parlent de vêtements magnifiques tissés par elle pour ses héros favoris. Une jeune fille lydienne, ayant osé la défier aux travaux de l'aiguille, fut changée en araignée (Arachné).

Bien que l'activité d'Athéna s'exerçât surtout dans les travaux utilitaires, elle n'était pas réfractaire aux choses de l'art. Certaines traditions, originaires de Béotie, lui attribuaient l'invention de la flûte, C'était, disait-on, pour imiter sifflements plaintifs de la Gorgone égorgée par Persée, que la déesse avait imaginé de souffler dans un os de cerf percé de trous. Mais, prétendait-on à Athènes, elle n'avait pas persévéré dans ses essais musicaux, car les Olympiens s'étaient moqués des efforts qu'elle faisait et qui lui déformaient le visage. Aussi elle jeta dédaigneusement la flûte et prononça une malédiction contre quiconque la ramasserait. Le satyre Marsyas, ayant osé s'emparer de cet instrument, fut cruellement puni de son imprudence.

A mesure que la civilisation hellénique se développe par la culture des arts et des lettres, que les inventions utiles apportent des ressources nouvelles, l'image d'Athéna grandit; elle est identifiée par les philosophes avec l'intelligence, avec la raison souveraine en qui se résument toutes les conquêtes des Civilisés sur les Barbares. Elle se confond en quelque sorte avec l'image idéale de la ville qui, après les guerres médiques, représente le mieux devant l'opinion la vaillance dans la guerre, le génie dans la poésie et les arts, la sagesse dans la politique, c.-à-d. Athènes. Des colons sortis de cette ville pour habiter l'île de Lemnos emportent une statue monumentale de Phidias, qui, réunissant tous ces traits, mérita d'être appelée la Belle par excellence, Callimorphe.

Archéologie

Les plus anciennes représentations figurées d'Athéna se rapportent à deux types distincts qui montraient l'un la déesse assise, l'autre la déesse debout. Dans l'Iliade (VI, 92 et 303) il est question d'une statue d'Athéna à Troie, sur les genoux de laquelle en déposait des offrandes. Un élève du légendaire Dédale, le sculpteur Endoios, était l'auteur d'une image d'Athéna assise qui fut dédiée par Callias sur l'Acropole d'Athènes et dont un marbre retrouvé sur cette même Acropole nous a conservé, ce semble, une copie.

Plusieurs terres cuites votives, recueillies dans le voisinage des ruines de l'Erechtheion, sont des imitations du même type. La déesse est figurée sur un trône, les mains sur les genoux, sans autre attribut qu'un polos sur la tête et l'égide avec le masque de Gorgone sur la poitrine. On s'est demandé si ce type n'était pas celui du xoanon d'Athéna Polias, qui jouait un rôle capital dans les cérémonies du culte officiel chez les Athéniens. Cette opinion est aujourd'hui généralement abandonnée. On incline à penser que le xoanon en question se rattachait à un autre type, à celui de l'Athéna debout. Ce second type dérive de ces idoles primitives en forme de tronc d'arbre plus ou moins équarri que la plupart des villes grecques conservaient avec un soin jaloux et auxquelles la tradition populaire attribuait une origine surnaturelle.

Tantôt le bas du corps était enfermé dans une sorte de gaine, tantôt les pieds étaient dégagés et la figure représentée dans l'attitude de la marche. Telles étaient les images que l'on appelait du nom de Palladium. Ces images montraient toujours la déesse armée de pied en cap et brandissant une lance : c'est l'Athéna combattante (Promachos). Le type primitif de l'Athéna debout et armée a donné naissance à plusieurs statues rappelant avec plus ou moins de fidélité le motif traditionnel. Telle est l'image d'Athéna qui décorait l'un des frontons du temple d'Egine. Tel est encore le torse mutilé du musée de Dresde, torse curieux par la finesse avec laquelle sont traités les plis de l'étoffe et les détails des broderies. Telle était enfin la statue colossale d'Athéna Promachos, oeuvre de Phidias, qui se dressait de toute sa hauteur au sommet de l'Acropole et semblait embrasser sous sa puissante protectien l'horizon de l'Attique.
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Tandis que Phidias, en sculptant son Athéna Promachos, se conformait ainsi plus on moins à un type consacré, il concevait en même temps deux types nouveaux, celui de l'Athéna Lemnia et celui de l'Athéna Parthénos. L'Athéna Lemnia représentait la déesse dépouillée de ses armes, dans tout le charme d'une grâce virginale, avec la physionomie douce et bienveillante d'une divinité présidant aux joies calmes de la paix.

L'Athéna Parthénos était d'un caractère mixte, pacifique par l'attitude et l'expression, guerrière par les attributs. Cette dernière statue, toute en or et en ivoire, passait pour le chef-d'oeuvre de l'artiste. On peut s'en faire une idée par la description de Pausanias et aussi par la comparaison de deux statuettes trouvées à Athènes, lesquelles sont évidemment des imitations de l'image chryséléphantine. La déesse était debout, vécue d'une simple tunique ouverte sur le côté et serrée à la ceinture. Elle avait sur la poitrine l'égide garnie d'écailles et bordée de serpents avec le masque de Gorgone au milieu. La tête était coiffée d'un casque très orné où se voyait un sphinx entre deux griffons. La main gauche tenant la lance reposait sur le bouclier où était figuré le combat des Grecs et des Amazones et derrière lequel se dressait le serpent Erichthonios. Le bras droit tendu en avant soutenait une petite Victoire ailée, posée obliquement et semblant voler au-devant de la déesse. Sur les deux statuettes que nous avons citées, la main droite est supportée par une colonnette. Mais il est douteux que cet appendice ait existé dans l'original de Phidias.

A partir de Phidias le type d'Athéna se modifie peu. Il conserve certains attributs qui rappellent le caractère belliqueux de la déesse, entre autres le casque et l'égide, mais ce qui domine c'est une expression de sérénité, de gravité pensive, de finesse, qui convient à une sagesse sûre d'elle-même. Cette expression est celle de la célèbre statue du Louvre connue sous le nom de la Pallas de Vellétri. (J.-A. Hild / F. Guirand / Jules Martha / B.).


Bernard Sergent, Athéna et la grande déesse indienne, Belles Lettres, 2008 . - Rarement notés, les points communs entre Athéna et la grande déesse indienne, celle connue sous les noms, entre autres, de Durgâ, Kalî, Devî, sont pourtant remarquables. Ils s'appliquent aussi bien aux déesses elles-mêmes, qui présentent, entre Grèce ancienne et Inde, des caractères communs, des mythes apparentés, des affinités identiques avec des objets, des plantes, des animaux, qu'aux rites qui les célèbrent : les Panathénées d'Athènes coïncident jusque dans le détail avec la grande fête de la déesse indienne. A son tour, la comparaison des déesses entraîne celle de personnages qui leur sont liés, comme Erikhthonios et Ganesa, l'un et l'autre fils " indirects " de la déesse, ou entre Skanda, dieu de la guerre, et ce même Erikhthonios. A ces divinités, l'indienne et la grecque, correspond également la grande déesse celtique, qui partage avec elles les mêmes caractères. C'est l'image d'une déesse de premier plan, attestée à la fois en Inde, en Grèce et dans le monde celtique, qui émerge à l'issue de cette enquête.

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LA LOUANGE, LA MISÉRICORDE, LA BATAILLE ET LE PARDON Empty
MessageSujet: Re: LA LOUANGE, LA MISÉRICORDE, LA BATAILLE ET LE PARDON   LA LOUANGE, LA MISÉRICORDE, LA BATAILLE ET LE PARDON EmptyMar 29 Aoû à 10:06


Athéna, déesse de la Sagesse
Athéna, déesse de la Sagesse et assimilée à la déesse latine Minerve, est l’une des principales divinités du panthéon grec. Première enfant de Zeus, selon l’orthodoxie, elle fut sa plus grande alliée face à ses ennemis et fut la déesse tutélaire de la ville d’Athènes.
Athéna
Les origines d’Athéna

Athéna est née au bord du lac Tritonis, lac du dieu Triton.

Autrefois, un grand lac salé occupait une grande partie de ce que l’on appelle aujourd’hui la Tunisie. Ilse jetait dans la Mediterranée au niveau du Golfe de Gabès. De ce lac légendaire, que les Grecs nommaient lac Tritonis en l’honneur du dieu Triton qui le gouvernait, il ne reste qu’une vaste étendue de sel au milieu du sable, le Chott-el-Jerid, dans la région de Gafsa et de Tozeur.

La côte nord-ouest de l’Afrique se nommait la Lybie et il semble qu’une importante communauté lybienne se soit installée en Grèce dans un lointain passé.

Triton était un dieu marin, tels Pontos, Nérée, Thaumas et Phorcys, dont beaucoup font partie de la descendance "monstrueuse" de Gaïa et sont liés aux époques "barbares", avant la prise de pouvoir par Zeus, ce qui signifie que ces divinités sont très anciennes. Triton, lui, passe pour être un enfant de Poséidon, frère de Zeus, et d’Amphitrite, comme le dit Hésiode. Pourtant, il paraît certain que ces divinités marines furent, à l’origine, les divinités tutélaires des diverses tribus qui vivaient autour ou au coeur – les îles – de la Mediterranée.

Les légendes les plus courantes font d’Athéna la fille de Zeus. Cependant, cette interprétation, comme on le verra, est tardive et pose des problèmes de chronologie. Mais elle est bien commode, car elle établit un lien puissant de vassalité entre la digne et sage déesse et son "supérieur" Zeus, souvent bien moins sage et bien moins digne.

D’autres légendes font d’Athéna la fille d’un certain Pallas, un géant ailé au corps de bouc, qu’elle massacra alors qu’il tentait d’abuser d’elle. Elle lui arracha la peau, s’en fit une égide et accola son nom au sien, devenant Pallas Athéna.

Mais, selon d’autres légendes, Pallas était la fille de Triton (ce qui serait appuyé par l’épithète de "Tritogénie" dont on qualifie Athéna), et certains font de Pallas et d’Athéna une seule et même déesse, mais d’autres font de Pallas la compagne de jeux d’Athéna que celle-ci tua accidentellement. On attribue à Triton une autre fille, Tritéia, qui fut une prêtresse d’Athéna.

Des légendes peu claires relient également Athéna à la Phtiotide, région de la Grèce antique située au fond de l’actuel golfe de Lamia, autour de la ville de Phthie, dont Pélée deviendra le roi. Ces légendes font d’Athéna la fille du roi Itonos, et elle tua sa soeur Iodama en lui montrant la tête de la Gorgone. Mais, selon d’autres légendes, Athéna n’était pas la fille d’Itonos et Iodama était une prêtresse d’Athéna (et fille d’Itonos).

Pour reprendre les réflexions de Robert Graves, il semblerait donc que ces légendes anciennes témoignent d’une passation de pouvoir (a priori pacifique) du "père" Tritonis vers sa "fille" Athéna (ou Neith…), et que l’on soit passé, à une époque reculée, du patriarcat au matriarcat. Des traditions encore vivaces en Afrique du Nord le confirmeraient.


L’Athéna olympienne

Athéna, ou Neith, étant déesse tutélaire du grand peuple lybien dont une importante communauté s’établit en Grèce, il fut difficile aux prêtres de Zeus de minimiser, comme ils le firent pour de nombreuses divinités, l’importance d’Athéna. Ainsi, elle devint la fille aînée et préférée de Zeus, qui alla même, comme le dit la légende, jusqu’à l’enfanter.

Avant d’épouser sa soeur Héra, Zeus eut plusieurs épouses et de nombreuses concubines. La première de ces épouses fut Métis, nom qui signifie Prudence, une titanide, fille du Ciel et de la Terre. Ce nom à forte teneur philosophique, qui préfigure la sagesse de la future Athéna, nous fait soupçonner une divinité "de circonstance", d’invention tardive.

Zeus s’unit à Métis, qui fut enceinte d’Athéna. Mais, selon l’oracle de Gaïa, la terre-mère, Métis devait enfanter une fille et son second enfant serait un garçon qui deviendrait plus grand que son père. Zeus, jaloux de sa puissance, avala son épouse et, lorsque le moment d’enfanter fut venu, il fut pris d’un furieux mal de tête et demanda à Héphaïstos (selon d’autres auteurs, il s’agissait de Prométhée) de lui fendre le crâne d’un coup de marteau. Alors, Athéna surgit du crâne de Zeus, armée et casquée, en poussant un cri terrible. Il semble que la mythologie soit en conflit avec sa propres chronologie : Héphaïstos était le fils de Zeus et de Héra, qui s’unirent bien après la naissance d’Athéna, ou même d’Héra seule, sans l’aide d’aucun mâle, qui l’aurait enfanté par dépit après la naissance d’Athéna.

Athéna, qui combattit avec Zeus et le conseilla au moment de la guerre contre les Titans, fut surnommée "Promachos", "celle qui combat en première ligne". Elle fait partie des 12 dieux olympiens. Dans l’Odyssée, pour appuyer l’importance de leurs dires, il est fréquent que les héros de l’histoire s’exclament : "Zeus père, Athéna, Apollon !"

Athéna, qui est sans doute très belle comme toutes les déesses, bien qu’un peu sévère, n’est pas, contrairement à Aphrodite, susceptible sur le plan de la beauté. Pourtant, elle participa au "concours de la pomme" : lors des noces de Pélée et de Thétis, la déesse de la discorde Éris fit rouler une pomme d’or, où étaient gravés les mots "à la plus belle", aux pieds d’Héra, d’Athéna et d’Aphrodite qui devisaient ensemble. Elles choisirents Pâris, le prince troyen, comme juge, et celui-ci élit Aphrodite, qui lui promit en échange l’amour de la plus belle femme du monde, la belle Hélène, reine de Sparte. C’est l’objet de l’un des plus beaux ouvrages lyriques français, et peut-être le plus drôle, la Belle Hélène d’Offenbach.

Mais le rire sera de courte durée, car cet épisode sera la cause de la guerre de Troie : Pâris enlèvera Hélène et les Grecs partiront en guerre contre Troie pour la récupérer. Héra, et surtout Athéna, se prirent de haine pour Pâris et pour toute la cité de Troie et, lors de la guerre qui suivit, les deux déesses intervinrent constamment dans le cours des évènement : Héra, depuis l’Olympe en tentant d’influencer Zeus ; et Athéna, sur le champ de bataille, au milieu des combats, pour ruiner les Troyens.

Pourtant, Athéna se retourna contre un Grec au cours du sac de Troie : Ajax, qui était à la fois vaillant et cruel, viola la princesse et devineresse Cassandre dans le temple même d’Athéna où elle s’était réfugiée. Elle submergea tous les vaisseaux d’Ajax lorsqu’il rentra chez lui et, empruntant sa foudre à Zeus, elle foudroya le héros sur le rocher où il se réfugia après avoir échappé au naufrage.

Plus tard, elle assistera alternativement Ulysse lors de son long périple qui le ramena de Troie à son île d’Ithaque, et son fils Télémaque, qu’elle poussa à partir à la recherche de son père, afin qu’il se tînt à l’écart des prétendants qui menaçaient de la tuer, et qu’il acquît, par ces voyages, connaissances et mérites.
Hésiode

Oui, revenons à ce bon vieil Hésiode, auteur de la Théogonie où est exposée de manière poétique la création de l’univers et la généalogie de tous les immortels. Il cite Athéna quatre fois :

– d’abord, en exergue, au tout début du poème, pour "attirer la bienveillance" des dieux sur son travail. Il appelle d’abord les muses, inspiratrices, auxquelles appartiennent toutes les créations de l’esprit, ensuite Zeus et son épouse Héra, et juste ensuite, Athéna aux yeux "glauques" (voir l’explication plus bas dans cette page), et avant Apollon et sa soeur "Artémis la chasseresse, Poséidon, frère de Zeus, qui entoure et ébrale la terre, la vénérable Thémis, Aphrodite à la noire paupière, Hébé à la couronne d’or, la belle Dioné, Eôs l’Aurore, le grand Hélios le Soleil… ",

– lorqu’il expose la généalogie des monstres nés d’Echidna et de Typhon ; c’est Athéna qui donna des conseils Héraclès pour vaincre l’Hydre de Lerne,

– lors de la création de Pandore par les dieux, elle pare la première femme d’une "blanche tunique", d’un "voile ingénieusement façonné, admirable à voir", de gracieuses guirlandes de fleurs fraîches et d’une couronne d’or forgée par Héphaïstos,

– enfin, il décrit la naissance d’Athéna, en tant que fille de Zeus et de la Titanide Métis.


Athéna et Athènes

Athéna devint déesse tutélaire d’Athènes, cité à laquelle elle donna son nom, ainsi que l’olivier, symbole de la paix, mais surtout source de prospérité, quand on sait l’importance, pour l’économie antique, de l’huile d’olive, qui était utilisée pour l’éclairage.

Le roi Cécrops de l’Attique, qui est la région d’Athènes, cherchait un nom pour la ville qu’il venait de bâtir. Poséidon et Athéna s’affrontèrent pour sa souveraineté : celui qui ferait à cette cité le plus beau présent serait le vainqueur. Athéna offrit l’olivier : à l’époque historique, on dit que les oliviers qui poussaient sur l’Acropole d’Athènes étaient les rejetons de ce présent divin. Poséidon frappa les rochers, et aussitôt jaillit un lac d’eau salée. Mais d’autres légendes parlent d’un magnifique cheval noir. Mais, que ce fût un cheval ou un lac d’eau salée, un jury composé de 12 dieux donna la victoire à Athéna. Ce qui rendit Poséidon fou de colère.
Le fils d’Athéna ?
Athéna, Érechtonios, Gaïa et le roi-serpent Cécrops

Gaïa présentant à Athéna l’enfant Erechtonios sous les yeux du roi-serpent Cecrops.

"Athènes, ville bien bâtie, le pays d’Érechthée au grand cœur, qu’Athéna fille de Zeus avait jadis élevé, et qu’avait enfanté la terre porteuse de froment. La déesse avait ensuite établi Érechthée dans Athènes, dans son temple opulent, et là, au retour des années, les jeunes Athéniens se le rendaient propice par des taureaux et des agneaux." Homère, l’Iliade

Athéna, déesse vierge (car, si elle avait enfanté, nul doute que son enfant aurait dépassé en force et en sagesse Zeus lui-même), eut pourtant un fils adoptif dont elle s’occupa.

Un jour qu’elle visitait la forge d’Héphaïstos, celui-ci se prit de désir pour la déesse et tenta de s’unir à elle. Comme elle s’écartait de lui, un jet de semence toucha sa jambe. Dégoutée, elle prit un morceau de laine, s’essuya et le jeta. Aussitôt que le tampon de laine toucha la terre, un enfant naquit, Érechtonios (ou Érechtée, selon les traductions), un être peut-être encore plus laid que son père.

Athéna confia la garde de l’enfant aux trois filles du premier roi d’Athènes et fondateur de la cité, Cécrops, le roi-serpent, avec interdiction d’ouvrir la corbeille où il était enfermé. Mais la curiosité fut la plus forte, et les trois filles, après avoir jeté un regard dans la corbeille, furent affolées par la laideur du monstre au point de se précipiter du point le plus haut et le plus escarpé de l’Acropole, où se dressait alors la citadelle d’Athènes.

Sur l’illustration, à gauche, on distingue la Terre-Mère Gaïa qui tend à Athéna le petit Érechtonios, en présence du roi-serpent Cécrops. Un temple de l’Acropole, l’Erechtéion, lui est consacré.


Les symboles, les yeux et les armes d’Athéna

Athéna est accompagnée d’une chouette, symbole d’intelligence (la chouette voit la nuit), et Homère, dans l’Iliade, la qualifie de déesse aux yeux "glauques", mot qui a donné lieu à plusieurs interprétations : yeux de chouette ("glaux, glaucos", la chouette, en grec), yeux bleus ou bleu-vert (couleur que l’on nomme également "pers"), yeux brillants. C’est cette dernière traduction que l’on retient maintenant, bien que la première s’accorde bien au symbole d’Athéna, la chouette, et que la seconde confirme les origines "berbères" de la déesse.

Armée, casquée, munie d’une lance et protégée par l’Égide, Athéna, déesse de la sagesse, apparaît aussi comme une déesse guerrière. Elle appuie les Grecs au cours de la guerre de Troie et Zeus accorde la victoire à ceux qui sont soutenus par sa fille préférée. L’intelligent Ulysse, pourtant à la merci de la mer et de Poséidon qui le déteste, finira par rentrer chez lui grâce à l’aide d’Athéna, qui n’hésite pas à descendre sur terre, sous une apparence humaine, pour inspirer Ulysse ou son fils Télémaque.

Mais qu’est-ce que l’Égide ? Le mot grec "aegis" désigne d’abord le peaux d’animaux dont se couvraient les guerriers, aux époques les plus reculées : elles étaient tannées, et on les portait dans le dos, nouées autour du coup par les deux pattes de devant de l’animal. En ce qui concerne Athéna, cet "animal" était la Gorgone, que tua Persée. Et on a vu qu’elle pourrait être aussi être la peau du dieu-bouc Pallas. Zeus porte aussi une égide, faite de la peau de sa chèvre-nourrice Amalthée (il attendit qu’elle meure avant de la dépecer…).

Lorsqu’évolua l’art de la guerre et celui de la métallurgie, et quand les guerriers commencèrent à porter des armures, on continua d’employer le mot "aegis" pour les désigner. Elle s’ornèrent de motifs gravés, et l’on représente Athéna, traditionnellement, avec une armure où est sculptée la tête de la Gorgone, et où sont figurés les serpents de ses cheveux.


Le culte d’Athéna

On avait consacré des temples à Athéna dans toute la Grèce. Ceux-ci étaient servis par des jeunes filles vierges. Outre Athènes, bien sûr, et le Parthénon, elle avait notamment des temples à Mycènes, à Tégée en Arcadie, à Chalcioecon en Macédoine… sans compter bien sûr le légendaire temple d’Athéna qui se trouvait à Troie et dans lequel les Troyens firent entrer le fameux cheval de bois. Le temple d’Athéna à Troie abritait une fameuse statue de la déesse, le Palladium. Dans le temple de Mycènes, on rendait des oracles. Selon la légende, c’est Apollon qui reçut de Gaïa les dons oraculaires, mais il n’en avait, semble-t-il, pas le monopole.

Les principales fêtes consacrées à Athéna étaient les Panathénées. Elles se déroulaient à Athènes, tous les ans pour les Petites Panathénées, et tous les cinq ans pour les "Grandes". Elles faisaient venir d’Attique de nombreux voyageurs et donnaient lieu à des joutes sportives et musicales, ainsi qu’à un banquet. Lors des Grandes Panathénées, les jeunes filles d’Athènes promenaient dans la ville le Peplos, ou voile brodé exécuté par les femmes d’Athènes durant l’année, pour le porter à la statue d’Athéna Polias. On peut voir dans les musées d’Europe, en particulier au British Museum, des frises sculptées, sorties des ruines du Parthénon, et représentant les défilés des Panathénées.
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MessageSujet: Re: LA LOUANGE, LA MISÉRICORDE, LA BATAILLE ET LE PARDON   LA LOUANGE, LA MISÉRICORDE, LA BATAILLE ET LE PARDON EmptyMar 29 Aoû à 10:23

L'Arche d'Alliance (en hébreu אֲרוֹן הָעֵדוּת, Aron ha'Edout, « Arche du témoignage ») est le coffre qui, selon la Bible, contient les tables de la Loi (Dix Commandements) données à Moïse sur le mont Sinaï1.

C'est un coffre oblong de bois recouvert d'or. Le propitiatoire surmonté de deux chérubins, qui en forme le couvercle, est considéré comme le trône, la résidence terrestre de YHWH (Exode 25:22). Lorsque le tabernacle fut terminé, l'arche fut mise dans le saint des saints, la partie la plus centrale du Temple de Salomon. (1 Rois 8:1–8 ).

Description
L'Arche d'Alliance de la chapelle de l'Adoration (Église Saint-Roch, Paris Ier).

La description de l'arche se trouve dans la Bible :

   « Ils feront donc une arche en bois d'acacia, longue de deux coudées et demie, large d'une coudée et demie, haute d'une coudée et demie.
   Tu la plaqueras d'or pur ; tu la plaqueras au-dedans et au-dehors et tu l'entoureras d'une moulure en or.
   Tu couleras pour elle quatre anneaux d'or et tu les placeras à ses quatre pieds : deux anneaux d'un côté et deux anneaux de l'autre.
   Tu feras des barres en bois d'acacia, tu les plaqueras d'or.
   et tu introduiras dans les anneaux des côtés de l'arche les barres qui serviront à la porter.
   Les barres resteront dans les anneaux de l'arche, elles n'en seront pas retirées.
   Tu placeras dans l'arche la charte que je te donnerai.
   Puis tu feras un propitiatoire en or pur, long de deux coudées et demie, large d'une coudée et demie.
   Et tu feras deux chérubins en or ; tu les forgeras aux deux extrémités du propitiatoire.
   Fais un chérubin à une extrémité, et l'autre chérubin à l'autre extrémité ; vous ferez les chérubins en saillie sur le propitiatoire, à ses deux extrémités.
   Les chérubins déploieront leurs ailes vers le haut pour protéger le propitiatoire de leurs ailes ; ils seront face à face et ils regarderont vers le propitiatoire.
   Tu placeras le propitiatoire au-dessus de l'arche et, dans l'arche, tu placeras la charte que je te donnerai. »

— Récit de l'Exode, chapitre 25 (parasha Terouma), versets 10 à 21.
Parcours
Les murs de Jéricho s'écroulent au septième passage de l'Arche d'Alliance précédée par les sept trompettes.

De la sortie d'Égypte jusqu'à l'entrée des Israélites dans le pays de Canaan, l'arche est portée par les Lévites, qui marchent à trois journées devant les autres tribus. Elle fait partie du cortège qui permet la traversée du Jourdain sous la direction de Josué puis de celui qui permet de faire tomber les murailles de Jéricho, lors de sa conquête racontée dans le livre de Josué.

Après l'installation des Israélites, l'arche demeure à Guilgal, puis Silo et Kiryat-Yéarim (Premier livre de Samuel 7:1), et enfin conduite à Jérusalem par le Roi David (I Chron 13, 5-8 ), dans un tabernacle, en attendant la construction du premier temple et d'être placée dans le saint des saints par le roi Salomon.

Après sa mise en place dans le sanctuaire, la Bible n'en fait pratiquement plus mention. De fait, nul ne sait ce qu'il est advenu de l'Arche d'Alliance après la destruction du Temple de Salomon. Diverses hypothèses coexistent2 :
Selon le Livre des Maccabées et le Livre de Jérémie

Si l'on se limite aux textes bibliques, d'après le canon des écritures juives, il semblerait que l'arche, après avoir résidé de nombreuses années dans le temple de Salomon, ait purement et simplement disparu.

On sait, par le témoignage du général romain Pompée, qu'il n'y avait plus d'arche dans le second temple. Il trouva le saint des saints totalement vide. Toutes sortes d'hypothèses ont été émises à ce sujet : certains pensent qu'elle aurait été dissimulée par les prêtres quelque part, dans un des tunnels souterrains du Mont du Temple, ou dans un autre endroit tenu secret jusqu'au moment propice de sa réapparition, lors de la construction du Troisième Temple.

Dans le second livre des Maccabées, on trouve rapportée comme une légende que Jérémie aurait assisté ou participé au camouflage de l'arche lors de la destruction de Jérusalem au VIe siècle avant l'ère chrétienne.

   « Il y avait dans cet écrit qu'averti par un oracle, le prophète se fit accompagner par la tente et l'arche, lorsqu'il se rendit à la montagne où Moïse, étant monté, contempla l'héritage de Dieu.
   Arrivé là, Jérémie trouva une habitation en forme de grotte et il y introduisit la tente, l'arche, l'autel des parfums, puis il en obstrua l'entrée.
   Quelques-uns de ses compagnons, étant venus ensuite pour marquer le chemin par des signes, ne purent le retrouver.
   Ce qu'apprenant, Jérémie leur fit des reproches : Ce lieu sera inconnu, dit-il, jusqu'à ce que Dieu ait opéré le rassemblement de son peuple et lui ait fait miséricorde.
   Alors le Seigneur manifestera de nouveau ces objets, la gloire du Seigneur apparaîtra ainsi que la Nuée, comme elle se montra au temps de Moïse et quand Salomon pria pour que le saint lieu fût glorieusement consacré. »

— 2 Maccabées 2:4 - 2:8

On remarque que ce rôle attribué au prophète Jérémie dans le sauvetage de l'arche est en contradiction avec le désintérêt que le prophète marque pour l'arche puisqu'elle ne sera plus nécessaire lors des temps messianiques, la présence de Dieu remplaçant les symboles visibles3 :

   « Alors, quand vous serez devenus, à cette époque, nombreux et prospères dans le pays, déclare l'Eternel, on ne dira plus : Arche de l'Alliance du Seigneur ! La pensée n'en reviendra plus à l'esprit, on n'en rappellera plus le souvenir ni on n'en remarquera l'absence : on n'en fera plus d'autre »

— Jérémie 3:16

Le verset suivant (« En ce temps-là, on appellera Jérusalem le trône de l’Éternel » Jérémie 3:17) suggère que de retour d'exil à Babylone, les Hébreux ont substitué à l’arche d'Alliance, désormais disparue, Jérusalem vue comme nouveau « trône de Yhwh »4.
Selon l'Église Orthodoxe éthiopienne
Article détaillé : Église Sainte-Marie-de-Sion.
La chapelle de l'Église Sainte-Marie-de-Sion à Aksoum en Éthiopie où l'Arche aurait séjourné d'après certaines traditions, ou alors serait gardée en ce lieu de nos jours selon d'autres.

D'autres écrits, tels que ceux du Kebra Nagast, nous proposent un autre éclairage : l'Arche aurait été offerte par Salomon à la reine Makeda de Saba à la suite d'une visite à Jérusalem. Elle aurait ensuite été dérobé et emmené en Éthiopie par Ménélik, le fils que la reine a eu avec Salomon.

La tradition du Kebra Nagast affirme par ailleurs que l'Arche se trouverait toujours dans le saint des saints d'une église chrétienne située à Aksoum : l'Église Sainte-Marie-de-Sion. En fait, après avoir séjourné dans l'Île Éléphantine en Égypte, puis dans une île du lac Tana en Éthiopie, elle aurait été apportée à Aksoum au IVe siècle, lors de la christianisation du pays.

Actuellement, elle serait conservée dans la « chapelle de l'Arche d'Alliance », située dans un enclos séparé de l'église Sainte-Marie-de-Sion, sous la protection d'un gardien nommé à vie par son prédécesseur, qui est le seul autorisé à la voir et qui ne sort jamais de l'enceinte. Ni l'empereur d'Ethiopie (assassiné en 1975), ni le président de la République d'Ethiopie, ni même le chef de l'église orthodoxe éthiopienne, ne sont autorisés à la voir.
Traditions
Tradition biblique

   Dans la tradition la plus ancienne, elle est appelée « arche de YHWH » ou « arche d'Elohim » et est probablement étendard représentant une divinité.
   Dans la tradition deutéronomiste, l'arche est un coffre qui contient les tables de la loi.
   Dans la tradition sacerdotale, Moïse construit l'arche dans le Sinaï sur l'ordre de YHWH5.

L'Arche d'Alliance et l'islam

Selon la tradition islamique, les exégètes ont longuement écrit sur ce « Coffret », qui serait une caisse en bois précieux serti d'or et contenant la copie authentique de la Torah.

C'est sur ce critère et cette législation authentiquement divine qui devaient mettre un point final aux discussions meurtrières qui divisaient les Juifs d'époque et leur apporter ainsi la « paix » dont ils avaient tant besoin.

C'est à cette copie que le Coran fait allusion quand il demande aux Juifs d'apporter leur Livre pour voir s'il n'est pas en accord avec ce que le Coran leur dit. L'Arche d'Alliance contenant le Pentateuque de Moise (Torah) fut par la suite enlevée aux Juifs par les Philistins après une guerre meurtrière.

L'Arche d'Alliance a été citée par le Coran comme preuve du règne de Tālūt (Saül dans la Bible) :

   « Et leur prophète leur dit :
   "Le signe de son investiture sera que le coffre [l'Arche d'Alliance] va vous revenir ; objet de quiétude inspiré par votre Seigneur, et contenant les reliques de ce que laissèrent la famille de Moïse et la famille d'Aaron. Les Anges le porteront. Voilà bien là un signe pour vous, si vous êtes croyants !"6 »

— Quran, Sourate La Vache, no 2, verset 248.
Représentations artistiques

   Mosaïques de l'oratoire de Germigny-des-Prés d'époque carolingienne.
   Portail nord de la cathédrale Notre-Dame de Chartres.
   Tentures du musée national de la Renaissance à Ecouen.

Spéculations
L'Arche d'Alliance contient les Sifrei Thora .

Selon les textes :

   l'arche était accompagnée d'une nuée ;
   son pouvoir était immense ;
   sa taille était réduite (elle tenait dans un coffre) ;
   son poids était proche de 160 à 200 livres, puisqu'il fallait quatre hommes pour la porter ;
   sa nature physique interne est inconnue, mais on trouve un texte décrivant un risque mortel à son contact7.

Selon le livre des Rois8, « il n’y a rien dans l’arche, sinon les deux tables de pierre déposées par Moïse à l’Horeb ». Ce récit de l'auteur deutéronomiste suggère que les deux tables remplacent peut-être deux pierres sacrées, comme on le trouve aussi dans des coffres bédouins pré-islamiques9.

Selon le Livre des Chroniques, chapitre 13, « ils arrivèrent à l’aire de Kidon, et Uzza étendit sa main pour saisir l’arche, parce que les bœufs avaient bronché. Et la colère de l’Éternel s’embrasa contre Uzza, et il le frappa, parce qu’il avait étendu sa main sur l’arche ; et il mourut là, devant Dieu. »
Ce passage fait peut-être référence à la pratique dans certaines tribus arabes de remplacer les deux déesses Al-Lat et Uzza par des copies du Coran9.

Selon l'Épître aux Hébreux (9, 4), « il y avait dans l’arche un vase d’or contenant la manne, le bâton d’Aaron qui avait fleuri, et les tables de l’Alliance »

L'absence de restes matériels a permis de donner libre cours à l'imagination10.
Dans la culture populaire
Littérature

L'Arche d'Alliance est un objet de mystère historique dans le roman La Découverte du ciel (1992) de l'écrivain néerlandais Harry Mulisch ; elle constitue un fondement de l'intrigue.
Cinéma

L'Arche d'Alliance est l'objet de la quête d'Indiana Jones dans le film Les Aventuriers de l'arche perdue (1981) de Steven Spielberg avec Harrison Ford. Représentée sur une paroi dans Indiana Jones et la Dernière Croisade, elle réapparait lors d'un court plan dans le 4e opus des aventures de l'archéologue Indiana Jones et le royaume du crâne de cristal lorsque la caisse qui l'abrite est endommagée à la suite d'une course-poursuite.
Télévision

Dans la série télévisée Supernatural, à l'épisode 14 de la saison 11 (The Vessel), un morceau de l'Arche d'Alliance est l'un des objets qui contient la puissance de Dieu.
Bande dessinée

   Dans la bande-dessinée Une lettre de la maison de Keno Don Rosa, Picsou et ses neveux découvrent le trésor des Templiers, contenant entre autres l'arche d'Alliance.
   Dans le manga Tokyo ESP, l'Arche est la source des pouvoirs psychiques des personnages.

Jeux vidéo

   Au début du jeu vidéo Assassin's Creed, Altaïr et ses hommes entrent en contact avec l'arche pendant une mission dans le temple de Salomon.
   Dans Bloodrayne, on la trouve dans une caisse au complexe situé en Argentine (la même que dans Indiana Jones) placée dans une cellule ; elle apparait en cassant cette caisse.
   Dans The Saboteur, une série de mission a pour but de récupérer pour les services secrets anglais une caisse volée par les nazis ; même si l'on ne la voit pas et que son nom n'est pas prononcé, il est grandement sous entendu qu'il s'agit de l'arche d'Alliance.
   Dans le tout premier jeu vidéo de la saga Tomb Raider, on peut apercevoir l'arche près de la porte d'entrée du manoir de Lara Croft, dans le niveau d'entrainement.
   Dans le jeu vidéo Civilization VI, l'arche d'Alliance fait partie des reliques disponibles.

Notes et références

   ↑ «… il [Moïse] prit la charte et la plaça dans l'arche » (Exode 40,20) ou encore « Et il [Dieu] a écrit sur les tables, de la même écriture que la première fois […] et le Seigneur m'a remis les tables […] je les ai mises dans l'arche » (Deutéronome 10,3/5).
   ↑ http://bible.archeologie.free.fr/ [archive]
   ↑ Bible du Rabbinat
   ↑ (en) Donald E. Gowan, Theology of the Prophetic Books: The Death and Resurrection of Israel, Westminster John Knox Press, 1998, p. 113
   ↑ Thomas Römer, « Le dieu Yhwh : ses origines, ses cultes, sa transformation en dieu unique » [archive], Chaire des Milieux bibliques du Collège de France, 17 mars 2011, 33 min 30 s.
   ↑ Quran, Sourate La Vache, no 2, verset 248.
   ↑ Paul Henri Thiry d'Holbach, De la cruauté religieuse, Paris, 1829.
   ↑ 1R 8,9 dans la Bible Segond.
   ↑ a et b Thomas Römer, Le dieu Yhwh : ses origines, ses cultes, sa transformation en dieu unique [archive], Chaire des Milieux bibliques du Collège de France, 17 mars 2011, 38 min 30 s.
   ↑ Note : voir Théorie des anciens astronautes

Voir aussi

Sur les autres projets Wikimedia :

   Arche d'alliance, sur Wikimedia Commons

Articles connexes

   Tables de la Loi
   Tabernacle (Bible)
   Propitiatoire
   Liste d'objets légendaires

LA RELIGION ET LE LAÏC OU YAHVÉ ET LA LAÏCITÉ...

Cette liste non exhaustive concerne les objets légendaires et sacrés appartenant au domaine des légendes, des religions et de la mythologie. Elle comprend plusieurs familles (armes, reliques, vêtements…).

Cette liste exclut les objets magiques relevant du domaine du merveilleux ou du fantastique, présents en littérature (contes de fée, fantasy, science-fiction) ou au cinéma. Ces derniers sont répertoriés dans la liste d'objets de fiction.

Arcs
Arjuna jetant ses armes dans l'eau après la bataille de Kurukshetra.

   Gandiva (en), l'arc d'Arjuna dans la Bhagavad-Gītā, partie centrale du poème épique sanskrit du Mahabharata, dans la mythologie hindoue.
   L'arc d'Apollon pouvait entraîner non seulement la mort mais encore la famine et la peste. Artémis, sa sœur jumelle, avait également un arc magique. Pour punir Niobé qui avait défié leur mère Léto, les dieux jumeaux massacrèrent de leurs flèches les nombreux enfants de Niobé, les Niobides.
   les flèches de l'arc de Cupidon pouvaient provoquer l'amour ou la haine de la personne en ayant été touchée. Ces flèches étaient de plomb (désamour) ou d'or (amour). Si l'on ignore qui a fabriqué l'arc, on sait en revanche que c'est Vulcain qui en a fabriqué les flèches.
   L'arc d'Ulysse, que lui seul pouvait bander. Sa femme Pénélope répondit aux prétendants qui la pressaient de choisir un nouvel époux, qu'elle ne consentirait à épouser que celui qui serait capable de bander l'arc de son époux disparu et de tirer une flèche au-dessous de douze haches alignées, comme Ulysse savait le faire (cf. Odyssée - Chant XIX). À son retour, et après avoir remporté cette épreuve, ce dernier massacra de ses flèches tous les prétendants ayant sommé Pénélope de choisir l'un d'entre eux et pillé sa maison.
   L'arc et les flèches d'Hercule / Héraclès. Trempées dans le sang de l'Hydre de Lerne, les flèches d'Hercule étaient mortelles. Les Centaures dont l'innocent Chiron en firent les frais mais surtout Nessos, qui tentait de violer Déjanire au gué de l'Evenos.
   L'arc de Pâris, dont on dit que c'est le dieu Apollon qui a dirigé la flèche jusqu'au talon d'Achille, son seul point vulnérable.
   Les flèches de l'arc de Philoctète : Philoctète avait reçu l'arc d'Hercule après la mort de ce dernier. Les devins avaient indiqué que Troie ne pourrait être prise sans l'arc et les flèches de Philoctète. Or celui-ci, gravement blessé, avait été abandonné sur l'île de Ténédos (ou Lemnos selon les versions). Ulysse et Néoptolème (fils d'Achille) vinrent le chercher et le firent soigner par Machaon et Podalirios, médecins des grecs. C'est ainsi qu'il parvint à tuer Pâris de ses flèches.
   L'arc d'Artémis (Diane).

Épées

Note : Pour les épées dans la fiction (cinéma, romans, etc.), voir l'article :
Article détaillé : Liste d'épées de fiction.

   Al-'Adb, une des 9 épées de Mahomet. C'est une épée droite. Son nom signifie « tranchant ». Elle fait actuellement partie du trésor de la Mosquée Al-Hussein au Caire en Égypte.
   Al-Battar, l'épée de Goliath. Après avoir triomphé du géant Goliath, le Roi David la prit pour le décapiter et la conserva comme butin. Son nom signifie « l'épée des prophètes ». Elle comporte plusieurs inscriptions en nabatéen et en arabe avec plusieurs noms de personnages bibliques : David, Salomon, Moïse, Aaron, Josué, Zacharie, Jean, Jésus et Mahomet. Elle comporte aussi une gravure montrant l'exploit du roi David décapitant Goliath. Cette épée fut prise par Mahomet comme butin après avoir triomphé sur la tribu juive des Banu Qurayza. Selon la légende musulmane, ce sera cette épée que Jésus utilisera quand il reviendra sur Terre pour vaincre l'Antéchrist. C'est une épée droite à lame assez large de 101 cm de long. Elle fait partie des 9 épées de Mahomet. Elle fait actuellement partie du trésor du Musée Topkapı à Istanbul en Turquie.
   Almace, l'épée de Turpin, évêque de Reims et compagnon de Roland dans la Chanson de Roland.
   Al-Ma'thur, l'épée que possédait Mahomet avant de recevoir sa première révélation à La Mecque. Elle lui aurait été léguée par son père. On l'appelle aussi « Ma'thur al-Fijar ». C'est une épée droite à lame fine de 99 cm de long. La poignée en or est en forme de serpent et est incrustée de pierres précieuses. Près de la poignée se trouve une inscription en kufi. Elle fait partie des 9 épées de Mahomet. Elle fait actuellement partie du trésor du Musée Topkapı à Istanbul en Turquie.
   Al-Mikhdham, une des 9 épées de Mahomet. C'est une épée droite à lame assez large de 140 cm de long. Elle est incrustée de cercles d'or. Elle fait actuellement partie du trésor du Musée Topkapı à Istanbul en Turquie.
   Al-Qadib, une des 9 épées de Mahomet. C'est une épée droite à lame très fine de 100 cm de long. Elle fait actuellement partie du trésor du Musée Topkapı à Istanbul en Turquie.
   Al-Rasub, une des 9 épées de Mahomet. C'est une épée courbe à lame fine de 97 cm de long. Elle fait actuellement partie du trésor du Musée Topkapı à Istanbul en Turquie.
   Angurva, l'épée magique de Frithjof dans la mythologie nordique. Son nom signifie « le ruisseau de l'angoisse ». Elle porte des runes sur sa lame qui brillent fortement en temps de guerre et moins en temps de paix.
   Angurvadel est l'épée de Thorstein dans la Þorsteins saga Víkingssonar (en).
   Answerrer (Voir Fragarach). Son nom signifie « Celui qui répond ».
   Ascalon, épée de St-Georges. La plupart des sources indiquent que St-Georges a utilisé une lance pour terrasser le dragon, appelée aussi Ascalon. Il semblerait que St-Georges se soit servi de sa lance pour tuer le dragon mais lui ait coupé la tête avec son épée Ascalon, d'où la confusion.
   Azoth, épée de Paracelse abritant un esprit.
   Balmung est l'épée de Siegfried dans la Chanson des Nibelungen.
   Baptism, l'une des trois épées du géant Fier-à-bras, le héros de la Geste du Roi. Elle fut forgée par Ansias, qui mit trois ans à la fabriquer, et qui forgea aussi Florence et Graban.
   Blutgang, épée de Hieme dans la saga de Thiðrek.
   Caladbolg / Calacholg, épées magiques de Fergus Mac Roeg dans la mythologie celtique irlandaise. Son nom signifie « Dur tranchant ». C'est une épée de lumière qui inflige des blessures mortelles à ses ennemis, ce pourquoi on l'appelle aussi Claíomh Solais, ce qui signifie « épée de lumière » en irlandais. Elle fut amenée par les Tuatha Dé Danann, le peuple de Dana et constitue l'un de leurs trésors avec Fragarach. On l'appelle aussi l'épée de Nuada. La présence de Caladbolg dans plusieurs mythologies explique pourquoi elle porte autant de noms différents. Elle s'appelle aussi Caledfoulch ou Kaledfoulc'h, qui signifie « dur éclair », et prendra le nom de Kaletfwlch, en gallois et deviendra Excalibur dans la légende arthurienne.
   Colada, la deuxième épée de Rodrigo Díaz de Vivar, dit le Cid.
   Courtain, une des deux épées d'Ogier le Danois, héros d'une chanson de geste racontée par Jean d'Outremeuse. Elle fut forgée par Munifican qui mit trois ans à la fabriquer et qui forgea aussi Durandal et Sauvagine.
   Courtoise, épée de Guillaume II, comte d'Angoulême. La légende dit que Guillaume, qui portait un sabre d'un acier très tranchant, fendit le corps d'un chef viking par moitié, d'un seul coup de son épée, d'où le surnom de Taillefer, qui vint alors s'ajouter à son nom et à celui de son propriétaire et de sa descendance.
   le couteau de Davy Crockett. Bien que ce ne soit pas véritablement une épée, ce couteau fait partie des lames de légende. C'est un couteau Bowie. Selon la tradition, il l'aurait trempé de très nombreuses fois et la dernière trempe aurait été effectuée avec l'aide de la foudre venue frapper le tonneau de refroidissement. Sa lame aurait été capable de traverser un bloc de fer sans y être abîmée.
   Curtana, l'épée d'Édouard le Confesseur, roi d'Angleterre. C'est une épée de cérémonie sans pointe portée par les rois d'Angleterre pour rendre justice.
   Dáinsleif, l'épée maléfique du roi Högni dans la mythologie nordique, forgée par les Nains. Elle ne manque jamais sa cible et les blessures qu'elle cause ne guérissent pas. Elle doit causer la mort d'un homme chaque fois qu'elle est dégainée.
   Dhû'l-fiqâr : voir Zulfikar.
   Durandal, l'épée de Roland dans La Chanson de Roland. Elle fut forgée par Munifican qui mit 3 ans à la fabriquer et qui forgea aussi Courtain et Sauvagine.
   Dyrnwyn est l'épée du roi écossais Rhydderch Hael et l'un des Treize trésors de l'île de Bretagne (en) dans la mythologie celtique.
   Ekkisax, l'épée de Ekka puis de Thiðrek, dans la saga du même nom.
   L'épée aux entailles (voir Szczerbiec).

Épée de Damoclès. Tableau d'inspiration néoclassique de Richard Westall, 1812.

   L'épée de Damoclès, épée de Denys l'Ancien, tyran de Syracuse de la Grèce Antique qui fut maintenue simplement par un crin de cheval au-dessus de la tête de Damoclès pour lui montrer de façon concrète la dangerosité d'une situation.
   L'épée de Galaad, l'épée forgée par Salomon pour le « Bon Chevalier ». En attendant sa venue, elle a été placée dans la Nef de Salomon.
   L’Epée de Fierbois ayant appartenu à Charles Martel (732) puis, selon la légende, à Jeanne d'Arc (1431).
   L'épée de Jeanne d'Arc. C'est l’épée que Jeanne avait vu apparaître en rêve sous l'autel de la Chapelle de Sainte-Catherine-de-Fierbois édifiée par Charles Martel, à la suite de sa victoire contre Abd al-Rahman à Poitiers en 732. Selon les récits, cette épée est soit celle de Charles Martel, soit celle du connétable Bertrand Du Guesclin, le héros de Jeanne d'Arc. Selon les écrits de Jules Quicherat, Jeanne d'Arc aurait brisé cette épée sur le dos d'une prostituée à St-Denis, ce qui mécontenta Charles VII, qui croyait dans la magie de cette épée.
   L'épée de Nuada : voir Caladbolg.
   L’épée de vie de Freyr, qui avait le pouvoir de combattre seule.
   L'épée de William Wallace est une claymore. Elle est exposée au Monument William Wallace, Stirling, Écosse. Elle est un des symboles de l'Écosse luttant contre l'oppression des Anglais.
   L’épée des Prophètes : voir Al Battar.
   L'épée d'Odin dans la mythologie wagnérienne.

L'Épée Excalibur ; illustration d'Howard Pyle, 1902.

   Excalibur, épée du roi Arthur (Voir aussi Caladbolg). La Dame du Lac l'appelle Caliburn dans la légende arthurienne.
   Floberge, l'épée de Renaud de Montauban. Au cours des siècles, son nom fut altéré en Flamberge.
   Florence, l'une des 3 épées du géant Fier-à-bras, le héros de la Geste du Roi. Elle fut forgée par Ansias qui mit 3 ans à la fabriquer et qui forgea aussi Baptism et Graban.
   Fragarach (en), l'épée de Manannan Mac Lir, gardien de l'île de Man, dans la mythologie celtique irlandaise. Nul ennemi ne peut survivre à ses morsures. Elle constitue l'un des trésors des Tuatha Dé Danann, le peuple de Dana avec Caladbolg.
   Galatyn, l'épée de Gauvain, un des Chevaliers de la Table ronde dans la légende arthurienne.
   Graban, l'une des 3 épées du géant Fier-à-bras, le héros de la Geste du Roi. Elle fut forgée par Ansias qui mit 3 ans à la fabriquer et qui forgea aussi Baptism et Florence.
   Gram, épée de Siegfried dans la mythologie nordique, grâce à laquelle il tue le dragon Fáfnir. On l'appelle aussi Balmung.
   Haft, l'épée que le Roi David se forgea lui-même après que Dieu lui ait appris le travail du fer et la fabrication des armes comme récompense pour avoir terrassé le géant Goliath. Elle a été forgée sur le modèle de Al-Battar, l'épée de Goliath. Cette épée fut prise par Mahomet comme butin lors du massacre de la tribu juive des Banu Qaynuqa. C'est une épée droite à lame large de 112 cm de long. Elle fait partie des 9 épées de Mahomet. Elle fait actuellement partie du trésor du Musée Topkapi à Istanbul en Turquie.
   Hauteclaire, l'épée d'Olivier, compagnon de Roland dans la Chanson de Roland.
   Hǫfuð (en) est l'épée de Heimdall dans la mythologie nordique.
   Hrotti, une des épées du trésor du dragon Fáfnir que Siegfried prend comme butin, après l'avoir tué.
   Hrunting, l'une des deux épées magiques de Beowulf.
   Joyeuse, l'épée de Charlemagne. Elle fait partie des regalia des rois de France qui étaient déposées à la basilique Saint-Denis ; miraculeusement épargnée lors du sac du sanctuaire par les révolutionnaires, elle fait désormais partie des collections du Musée du Louvre, à Paris, où elle est exposée. La partie la plus ancienne (le pommeau) remonterait au Xe-XIe s.
   Kusanagi-no-tsurugi, épée légendaire du Trésor impérial du Japon confiée par Amaterasu à Ninigi-no-Mikoto.
   Lagulf est l'épée de Hildebrand dans la Þiðrekssaga.
   Leochain, une des épées magiques de Fergus Mac Roeg dans la mythologie celtique irlandaise.
   Mistiltein est l'épée de Hrómundr Gripsson dans la Hrómundar saga Gripssonar.
   Lobera, l'épée de saint Ferdinand III de Castille.
   Les katanas de Masamune, forgées au Japon pendant le IXe siècle. Lames parfaites pouvant trancher l'acier. Lorsque l'on plantait une Masamune dans une rivière, les feuilles mortes emportées par le courant évitaient la lame de leur propre chef. Les Masamunes ne sont censées ne tuer que si la cause est juste et protègent leurs maîtres.

Samouraï de la période Edo avec un tachi.

   Les katanas de Muramasa, frère ou élève de Masamune. Ses katanas étaient imprégnés de force maléfique : lorsqu'on leur faisait subir le test de la rivière, les feuilles mortes venaient se couper sur les lames aiguisées. Les Murasamas tuent à chaque usage et ont tendance à porter malheur à leur propriétaire.
   Murgleis, l'épée de Ganelon, cousin et compagnon de Roland dans la Chanson de Roland et qui le trahit à la Bataille de Roncevaux.
   Nalfundïr, épée qui fût forgée par Aeron pour son seigneur Insil[Qui ?]. Elle disparut à la mort de ce dernier.
   Næglind/Nægling, l'une des 2 épées magiques de Beowulf.
   Orna, l'épée de Tethra, un des chefs des Fomoires, et l'archétype des « épées chantantes », dans la mythologie celtique irlandaise. Dans le Lebor Gabála Érenn (Le Livre des Conquêtes de l'Irlande), elle est dérobée par Ogmios, un des Tuatha Dé Danann, le peuple de Dana, après la seconde bataille de Mag Tuired (Cath Maighe Tuireadh).
   Précieuse, l'épée de Baligant, émir de Babylone venu aider Marsille dans la Chanson de Roland.
   Ridill, une des épées du trésor du dragon Fáfnir que Siegfried prend comme butin, après l'avoir tué.
   Qal'i, une des 9 épées prise par Mahomet comme butin lors du massacre de la tribu juive des Banu Qaynuqa. C'est une épée droite à lame ondulée de 100 cm de long. Elle fait actuellement partie du trésor du Musée Topkapi à Istanbul en Turquie.
   Samsamha, l'épée de Hâroun ar-Rachîd, Calife de Bagdad.
   Sauvagine, une des 2 épées d'Ogier le Danois, héros d'une chanson de geste. Elle fut forgée par Munifican qui mit 3 ans à la fabriquer et qui forgea aussi Courtain et Durandal.
   Szczerbiec, l'épée de Boleslas Ier de Pologne. Son nom signifie « l'épée aux entailles » ou « l'ébréchée » car Boleslas l'utilisa pour frapper les barres de la grande porte dorée de Kiev, ce qui causa des entailles à l'épée, d'où son nom.
   Skofnung (en), l'épée de Hrólf Kraki, roi de Danemark, serait habitée par l'âme de ses douze gardes du corps, les berserks, et aurait été volée dans son tertre funéraire par des Islandais quelques siècles plus tard.
   Thuận Thiên (en) est l'épée légendaire du roi vietnamien Lê Lợi.
   Tizona, l'épée principale de Rodrigo Díaz de Vivar, dit le Cid. Elle fut enterrée avec lui. Le Cid l'a prise au Roi Baucar.
   Tyrfing, l'épée maudite possédée par Svafrlami dans la mythologie nordique.
   Zulfikar, une des 9 épées de Mahomet. Son nom signifie « celle qui a l'épine ». C'est une épée droite à 2 pointes que Mahomet a donné à son gendre Ali ibn Abi Talib lors de la bataille de Uhud. Ali ibn Abi Talib est considéré comme étant le plus grand héros de l'islam grâce à cette épée. Elle fait actuellement partie du trésor du Musée des Arts Islamiques à Jalan Lembah Perdana, un quartier du centre de Kuala Lumpur en Malaisie. Il existe un second exemplaire de cette épée au Musée Topkapi à Istanbul en Turquie. Bien que considérée aussi comme authentique par les savants musulmans, cette épée ne comporte qu'une seule pointe, ce qui est en contradiction avec différentes sources, elles aussi reconnues comme authentiques par les savants musulmans.

Foudre
Représentation de Zeus brandissant un foudre.

   Le « Foudre de Zeus », arme fabriquée pour lui par les Cyclopes, ses oncles, et possédant trois éclairs : le premier pour avertir, le deuxième pour punir et le troisième pour la fin des temps.
   Vajra, l’arme du dieu Indra. Il s’agit de l’origine de la foudre.

Lances

   Amenonuhoko, lance utilisée par les divinités shinto Izanagi et Izanami pour créer le monde.
   Gae bolga, la lance magique de Cúchulainn dans la mythologie celtique irlandaise. Son nom signifie « javelot-foudre ».
   Gáe Buide (« Lance Jaune ») et la Gáe Derg (« Javelot Rouge »), lances de Diarmuid Ua Duibhne, pouvant infliger des blessures dont nul ne pouvait guérir.
   Gungnir, la lance du dieu Odin. Elle a la caractéristique de frapper toujours sa cible et de revenir à la main de celui l'a lancée.
   La Sainte Lance (ou « lance de Longin — Longinus — »), l'arme qui a percé le flanc de Jésus de Nazareth lors de la crucifixion.
   La lance du chef des Celtibères, Olyndicus (en), une lance d'argent qu'il prétendait envoyée du ciel, s'était, par son allure de prophète, gagné les esprits de tous1.
   La lance de frêne d'Achille, que lui seul pouvait soulever et lancer. C'est un présent du centaure Chiron.
   La lance d'Athéna. Lors du concours entre Athéna et Poséidon pour savoir à qui appartiendra la future ville d'Athènes, Athéna lança sa lance sur le sol, et un olivier est sorti de la terre, là où la lance a touché le sol.
   La lance de St-Georges, voir aussi Ascalon, l'épée de St-Georges.
   La lance de Lugh, objet légendaire druidique du dieu Lugh, qui pouvait tuer n'importe qui d'un seul coup et transpercer jusqu'à 9 ennemis si elle était lancée.
   Les Trois Lances de l'Empire Céleste (天下三名槍), trois lances considérées comme les meilleures du Japon. Elles se nomment Tonbogiri, Nihongo et Otegine. Toutes les trois sont des variantes de Yari, avec des lames très longues et gravées, et sont encore de nos jours conservées en bon état dans les musées japonais. Tonbogiri est également célèbre pour avoir été maniée par le général Honda Tadakatsu, considéré comme l'un des plus grands héros de la caste samouraï.

Marteaux
Thor, dieu de la mythologie nordique, brandissant son marteau Mjöllnir contre les géants, (Mårten Eskil Winge, 1872).

   Mjöllnir, le marteau magique de Thor. Arme fabuleuse, fabriquée par les nains Brokk et Eitri à la demande de Odin, ce marteau est capable de revenir à la main de son lanceur et de commander la foudre.
   Le marteau d'Héphaïstos.

Tridents

   Le trident de Poséidon, avec lequel il frappe l'Acropole de la future ville d'Athènes, d'où il sort une source d'eau salée (ou un cheval, selon les traditions). Ce trident peut également occasionner des tremblements de terre quand on frappe le sol avec.
   Trisula, le trident du dieu hindou Shiva, symbole qui concentre, pour ses adorateurs, les pouvoirs de la trimūrti, c'est-à-dire la création, la préservation et la destruction.

Bâtons

   Le Ruyi Jingu Bang, bâton magique de Sun Wukong dans la mythologie chinoise.
   Le bâton de Moïse, avec lequel, dans l'Ancien Testament, Moïse frappe le rocher d'où jaillit l'eau qui désaltère son peuple. Le bâton de Moïse se transforme aussi en serpent, puis redevient bâton. L’autre bâton de Moïse devient serpent d'airain2.
   Le Caducée, attribut divin d'Hermès ou d’Asclépios, constitué d'un bâton et de deux serpents entrecroisés.
   Le Thyrse, un bâton surmonté d'une pomme de pin et décoré de feuilles de lierre, attribut du dieu Dionysos, puis de Bacchus. Dionysos s'en est servi pour tuer le géant Eurytos. Les satyres et les ménades ont également un thyrse.

Haches
Parasurama (en) tenant une parashu.

   Parashu (en), une hache de bataille en sanscrit (sanskrit : Paraśu), arme classique du dieu Shiva, qui détruit le désir et l'attachement et donc supprime l'agitation et le chagrin[réf. souhaitée].

Armures et boucliers
Armures

   L'armure divine d'Achille, créée par Héphaïstos et réputée inviolable (Mythologie grecque).
   L'armure d'Énée, faite également par Héphaïstos à la demande de son épouse Aphrodite, mère d'Énée.
   Kavacha, l'armure donnée par Sūrya à Karna et que ce dernier porte sur lui dès sa naissance.
   L'armure de Beowulf, faite par Weyland.

Casques

   Le casque de Rostam, un héros perse, sur lequel était fixée la tête d'un géant blanc.
   La Kunée (casque) d'Hadès, créée par les Cyclopes, qui rend son porteur invisible. Le dieu Hermès l'a emprunté pour tuer le géant Hippolyte.

Boucliers

   Le bouclier de Lancelot du Lac, offert par la fée Viviane, le guérit instantanément de sa lassitude et lui procure la force de trois hommes.
   L'Égide (en grec « Aegis »), le bouclier semeur de panique, fabriqué par Héphaïstos. Il appartient à Athéna ou à Zeus. Il se pourrait qu'il y ait deux égides :
       l’égide de Zeus, recouverte de la peau de la chèvre Amalthée. En plus de répandre la panique, l’égide peut envoyer la foudre et le tonnerre quand Zeus la secoue ;
       l’égide d'Athéna, recouverte de la peau du géant Pallas. En plus de répandre la panique, l’égide peut pétrifier quiconque la regarde, à cause de la tête de la Gorgone Méduse, fixée dessus.
   Les 12 boucliers Anciles, forgés par le mythique souverain de Rome Numa Pompilius et dédiés au dieu Mars.
   Le bouclier orné d'Achille, forgé par le dieu Héphaïstos. On le considère comme le plus beau bouclier jamais vu.
   Yata no Kagami (八咫鏡?), le miroir-bouclier de bronze du Trésor impérial du Japon.

Bijoux
Colliers

   Le Collier d'Harmonie : collier fabriqué par Héphaïstos à l'intention d'Harmonie, lors de son mariage avec Cadmos.
   Le Collier des Brísingar : collier de la déesse nordique Freyja.
   Le collier de Shiva : c'est un collier contenant un poison capable de détruire le monde.

Boucles d'oreilles

   Kundala, paire de boucles d'oreille données par Sūrya à Karna et que ce dernier porte sur lui dès sa naissance.

Anneaux

   Andvaranaut, anneau magique ayant appartenu à Andvari, pouvant engendrer de l'or et assurant ainsi la fortune de son propriétaire.
   Draupnir, l'anneau du dieu Odin. Il se multiplie par 9 toutes les 9 nuits. C'est d'ailleurs un symbole de richesse inépuisable. Il a été forgé par les nains.
   L'Anneau des Nibelungen, il réfère à une ancienne légende, liée à un anneau maudit forgé par les Nibelungen, un peuple de nains légendaires. Deux versions de cette légende sont connues : l'une scandinave, à travers l'Edda poétique et la Völsunga saga, l'autre germanique racontée dans La Chanson des Nibelungen.
   L'anneau de Gygès, roi de Lydie, qui le rendait invisible.

Perles

   Yasakani no Magatama : c'est une perle de jade en forme de virgule, que la déesse Amaterasu aurait transmis à la lignée des empereurs du Japon. Elle fait partie du Trésor impérial du Japon.

Objets religieux
L’Arche d'alliance lors de son passage devant les murs de Jéricho.
Enluminure de Jean Fouquet, v.1470-75.
Objets bibliques

   L'Arche d'alliance, dans la Bible, coffre qui contient les tables de la Loi données à Moïse sur le mont Sinaï par Dieu.
   Le Graal, coupe également nommée Saint Calice, utilisée par Jésus-Christ et ses douze disciples au cours de la Cène. Dans l'épopée Arthurienne, il a servi à recueillir le sang du Christ sur la Croix et fait l'objet de la quête des Chevaliers de la Table ronde.
   Les Tables de la Loi, dans la Bible, deux tables en pierre sur lesquelles Dieu a gravé les Dix Commandements remis à Moïse.
   Le Sceau de Salomon, un sceau du Roi Salomon qui selon des légendes, et non la Bible, lui donnait le pouvoir de commander les démons et les génies ou de parler avec les animaux.
   Le Veau d'or, le symbole de l'idolâtrie dans la Bible.

Reliques
Article détaillé : Relique.

   Le Voile de Véronique, un linge avec lequel sainte Véronique aurait essuyé le visage du Christ lors de sa Passion ; l'image du visage de Jésus-Christ s'y serait miraculeusement imprimée.
   La Vraie Croix, croix sur laquelle Jésus-Christ aurait été crucifié. Elle aurait été découverte au début du IVe siècle par sainte Hélène, mère de l'empereur Constantin Ier, dit le Grand.
   La Sainte Couronne, couronne d'épines qui aurait été posée sur la tête du Christ avant sa crucifixion.
   La Sainte Éponge, éponge imbibée de vinaigre qui aurait été utilisée pour atténuer les souffrances du Christ lors de sa crucifixion.
   Le Saint-Suaire (appelé aussi le Mandylion), linceul qui aurait servi à envelopper le corps du Christ après sa mort et sa mise au tombeau. Il aurait été fourni, ainsi que le tombeau, par un notable, Joseph d'Arimathie.
   La Main de Midas, transformant tout ce qu'elle touche en or.

Véhicules
Bateaux
L'arche de Noé. Tableau d'Edward Hicks (1846).

   L'Arche de Noé, grande embarcation flottante construite sur l'ordre de Dieu afin de sauver Noé, sa famille et toutes les espèces animales, du Déluge.
   L'Argo, bateau à bord duquel Jason et les Argonautes naviguent depuis Iolcos pour retrouver la Toison d'or. Il a la particularité de parler et de voir l'avenir, car il a été fabriqué avec du bois de chêne venant de l'oracle de Dodone.
   Naglfar, bateau qui, dans la mythologie nordique, se détachera lors du Ragnarök, conduisant les géants au combat.
   Skidbladnir, bateau appartenant à Freyr dans la mythologie nordique.
   le Hollandais volant, le plus célèbre des vaisseaux fantômes.
   Les bateaux des Achéens de la Guerre de Troie, qui, quand ils se dirigèrent vers Troie, étaient si nombreux qu'il pouvait cacher la mer avec leurs voiles.
   Les navires d'Énée, transformés en nymphes.

Le cheval de Troie. Peinture de Giovanni Domenico Tiepolo.
Chars

   Le Cheval de Troie, cheval de bois construit par Épéios pendant la guerre de Troie.
   Le char d'Apollon, marquant la course de l'astre solaire, mais c'est avant cela le char d'Hélios, dieu du Soleil, qui accepta à tort, de laisser Phaéton son fils le conduire une journée.
   Le char d'Aurore, marquant la course de l'Aurore et précédant celui du Soleil.

Vêtements
Ceintures

   Megingjord (« qui augmente la force »), ceinture portée par le dieu nordique Thor qui lui donne la force de soulever son marteau Mjöllnir.
   La Ceinture d'Hippolyte, l'objet d'un des douze travaux d'Héraclès.
   La ceinture d'Aphrodite. Elle a été fabriquée par Héphaïstos. Cette ceinture accorde à toute femme qui la porte une attirance irrésistible. Aphrodite s'en sert pour séduire Héphaïstos lorsqu'elle lui est infidèle, et il lui pardonne toujours.

Gants

   Les Járngreipr, les gants de fer du dieu Thor.

Chaussures

   Les chaussures de Vidar, magiques et totalement indestructibles.
   Les sandales ailées, attribut divin d'Hermès, constitué d'une paire de sandales ailées lui permettant de voler du Mont Olympe jusqu'à la Terre pour porter les messages divins.

Statue d'Hermès (détail) coiffé de son pétase ; statue exposée au Musée Pio-Clementino (Musées du Vatican).
Chapeaux

   Le Pétase, attribut divin d'Hermès, constitué d'un chapeau ailé à bord large.

Habits

   La chape de Saint-Martin, coupée en deux pour la partager avec un pauvre.
   La tunique de Nessos, synonyme de cadeau empoisonné. Elle était imprégnée du sang de Nessos, qui brûla Hercule jusqu'à ce qu'il s'immole pour mettre fin à ses souffrances.
   La peau du Lion de Némée, qu'aucune lame ne peut pénétrer et qu'Héraclès revêtit.
   Valshamr, le manteau de plumes de la déesse nordique Freyja. Il permet à celui qui le porte de se changer en oiseau et de voler d'un monde à l'autre.
   La Toison d'or, toison de Chrysomallos, bélier ailé sur lequel Phrixos et Hellé s'enfuirent pour échapper à leur belle-mère, Ino. Elle fut volée par Jason et les Argonautes avec l'aide de Médée.
   Le voile d'Ino : c'est un voile magique appartenant à la déesse Ino et qui protège de la douleur et de la mort quand il est mis sur la poitrine. Dans l'Odyssée, Ino prête son voile à Ulysse le temps que ce dernier arrive sur l'île des Phéaciens.

Nourriture
Pommes

   La pomme d'Ève ou d'Adam, pomme symbolique représentant l'arbre de la connaissance du bien et du mal. La représentation par une pomme pourrait venir d'un jeu de mot autour du mot latin Malus (le Mal), car au féminin Mala signifie la « pomme ».

   Note : Dans les textes bibliques, il n'est fait mention que du « fruit de la connaissance du bien et du mal »3.

   La pomme de discorde, lancée par Éris (la Discorde) lors des noces de Thétis et Pélée aux trois déesses ; Héra, Athéna et Aphrodite.
   Les pommes d'Idunn, donnant l'immortalité au dieux nordiques.
   Les pommes d'or du jardin des Hespérides, cadeau de noces de Gaïa à Héra.

Autres aliments

   L’Ambroisie est une herbe qui donne l'immortalité aux Divinités olympiennes.
   Les fleurs de Lotos, fleurs ayant envoûté l'équipage d'Ulysse.
   La Manne céleste, ayant nourri les Hébreux pendant les quarante années d'errance dans le désert.

Boissons

   Le Nectar est la boisson des Olympiens.

Objets créateurs de nourriture

   La Corne d'abondance, objet mythologique en forme de coquille de Triton, utilisé par Ploutos, le dieu grec de la richesse et de l'abondance.
   Le Chaudron du Géant Diwrnach, remplit, dans la mythologie celtique, le même rôle que la corne d'abondance : il produit indéfiniment de la nourriture, quel que soit le besoin et le nombre de convives. Il est volé par le Roi Arthur et ses compagnons. Dans les versions tardives de l'épopée Arthurienne, le chaudron de Diwrnach est retrouvé dans le Saint Graal.

Mobilier
La Table ronde.

   La Table ronde dans la légende arthurienne.
       Le siège périlleux, siège de la Table ronde réservé au chevalier qui doit mettre fin à Quête du Graal.

Objets divers

   Gjallarhorn, lur (ancien instrument de musique scandinave) par lequel le dieu Heimdall envoie un message aux dieux d’Ásgard et aux mortels de Midgard.
   Gullinbursti, sanglier forgé par les nains Eitri et Brokk de la mythologie nordique.
   Le Sampo, objet magique qui, dans la mythologie finnoise, assure la fortune à son propriétaire.
   Le Palladium ou Palladion, est une statuette de Pallas-Athéna, emmenée hors de Troie en flammes par Énée.
   La boîte de Pandore, dans la mythologie grecque, contenant tous les maux de l'humanité.
   Le nœud gordien, cordage tranché par Alexandre le Grand, censé faire de celui qui le dénouera le maître de l'Asie.
   L’Omphalos, qualifié de « nombril du monde », pierre sacrée donnée par la déesse grecque Rhéa à son époux Cronos afin que celui-ci ne dévore pas leur fils Zeus.
   La pierre philosophale.

La fontaine de jouvence vue par Lucas Cranach, 1546.

   La fontaine de jouvence, symbole d’immortalité ou de perpétuel rajeunissement.
   Le Trésor impérial du Japon, constitué de trois objets légendaires, offerts par Amaterasu à son descendant Ninigi puis transmis aux empereurs du Japon. Il s'agit de l'épée de Kusanagi, du miroir-bouclier de Yata et de la perle incurvée de Yasakani.
   Le fil d'Ariane que cette dernière donne à Thésée lorsqu'il est enfermé dans le Labyrinthe et qui lui permettra de s'en échapper, dans la mythologie grecque

Attributs divers

   Les Ailes de cire et de plumes que Dédale imagine pour s'échapper, avec son fils Icare, du Labyrinthe qu'il a lui-même construit et qu'Icare, malgré l'avertissement de son père, grisé par le vol, par insouciance ou par orgueil, utilise beaucoup trop près du soleil, précipitant ainsi sa chute dans la mer, dans la mythologie grecque

Notes et références

   ↑ http://www.arbre-celtique.com/encyclopedie/olyndicus-par-florus-1965.htm [archive]
   ↑ Les baladins de la tradition [archive]
   ↑ Genèse 2.

LES RÊVES ET LES ATTRIBUTS OU L'AFFIRMATION ET L’ÉVOLUTION...

ECRIT DU CITOYEN TIGNARD YANIS
SOUS L’ÉGIDE
DE Y'BECCA
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MessageSujet: Re: LA LOUANGE, LA MISÉRICORDE, LA BATAILLE ET LE PARDON   LA LOUANGE, LA MISÉRICORDE, LA BATAILLE ET LE PARDON EmptyMar 29 Aoû à 10:28

Processus de Paix des secouristes de la république de l'Olivier.

Je crois qu'à l'avenir, plus personne ne pourra recréer des bulles d'exclusions...
Pour cela, je ne peux me permettre de mettre à l'écart tout individu(e) et "État".

Je ne suis qu'une femme ou un homme humble qui en vous adressant ces ces vers,
espère qu'il puisse vous conduire vers l'expérience, le travail et la communauté...
La solitude augmente ou diminue le nervosité... Cela s'appelle le malheur...

Alors par décision, on recherche à se tranquilliser et remettre la balance sur le zéro;
alors par construction, on décèle la notion d'une fragile tolérance:
Celle d'insulter !

Par Yahvé, cela est une horreur et une erreur...

La République de l'Olivier dit :
"Oui à la gréve, Non à l'Esclavage..."
la constitution rajoute :
"Oui à la Bibliothèque et Non à la Faim."
et le peuple doit rajouter :
"Oui à l'écoute et Non aux viols physiques et moraux."

Alors le Novice du Secourisme prends en charge sa nouvelle fonction autre qu'un service
militaire mais basé aussi sur la protection du Bien et du Corps.

"Je suis Y'becca"

Ecrit de
TAY
La chouette effraie.

--------------------------------------------------------------------------------------------------

Y'becca ou murmure de l'Arbre-Olivier.
https://leclandesmouettes.1fr1.net/t41-y-becca-ou-murmure-de-l-arbre-olivier

Profils des Juges du Secourisme et
la république de l'Olivier.

Chére Minouska, Féline de Pierre et Yvette et toutes les bonnes volonté(e)s

Je regarde le temps différemment après la mort de Athéna la chatte Bleue.
De longues années à voyager; à travailler et à écrire... Tel un Spartiate, je me suis emprunt à une apogée sur la compréhension du monde qui m'entourai de ses richesses; J' y ai rencontré des lueurs, des affronts et des forces.

Je regarde celle qui a su réveiller la force de réveiller ces écrits que j'ai voulu sauvegarder par le fait que après
tout, aide toi et le ciel te répondra: Et je dois dire que ma volonté fut exaucer... Alors je regarde Minouska, une chatte qui a recueilli mon cœur en lambeau lors de la guerre ou intifada, si vous préférez:

Le Juge Suprême de la république de l'Olivier est un personnage
qui doit s'informer et accueillir la Parole de l'un et de l'Autre. Il se doit d'écrire des vers, des proverbes, des espoirs, des fables car notre peuple aime cela: Ni fouet, ni chaines ! être sérieux devant les nuages gris !
Car l'arbre peur garantir notre fraternité et la justice de l'eau propager la diversités des écritures des forets donc vers la connaissance et Yahvé... La République est le pilier de l’Âme dans le sens où il s’inclut dans le peuple et ne cherche pas à devenir idole, idolâtre ou idolâtré. Être humble doit être la qualité première du Juge Suprême de la République de l'olivier.

Dans la vallée du Nil à la plaine des cèdres; le juge suprême doit présenter ses hontes et ses espoirs... je vous fait part de mon expérience... Nuls réponses dans un premiers temps ne se fit entendre alors j'envoyai des mouettes, des chouettes et des canaris sous forme de lettre tel un oiseau qui apprends son premier envol.

Alors sous forme de mirage pour certains et pour d'autres, cela s'appelle un message. Je me fis ce constat et que la volonté en soit ainsi si il ne veulent pas entendre;

"Propage la Connaissance des serments car ce sont les hommes qui s'entretuent par leur entreprise, leur volonté et leur désir! Car certains vomissent sur la fraternité voilà un maillon de haine du trois en un délivré par le vieux coq... Rétablit l'apprentissage de l'Espérance sur l'apprentissage de marcher ! La canne de l'age n'est pas un spectre; elle est une source d'eau ! Tu apprendra à entendre ta douleur devant la faim ! Nous sommes des étapes et en cela cherche le fait d'exister ! La République est le pilier de l’Âme dans le sens où elle s’inclut dans le peuple et ne cherche pas à devenir idole, idolâtre ou idolâtré. Être humble doit être la qualité première !

Ecrit de
TAY
La chouette Effraie.

--------------------------

Y'becca est soumis à toujours suivre un dossier médical, on ne peut se reposer sur des radios anciennes et toutes opérations auquel Lise Verdier ne peut être bâclé... Certains medecins oublient d'osculter la gorge quand un patien à une fiévre... Il est des gestes de précautions auquel la médecine n'a pas la droit de s'occulter... Y'becca doit répondre à ces faits là et son secouriste ne doit jamais dire jamais sur le fait que l'expérience ne donne jamais d'acquis et il est une chose auquel je voue une grande discipline et rigueur: Celle d'entendre la Prudence lorsque le temps le permet... quel que soit l'opération, on agit avec prudence du temps, de l'aspect et des allergies possibles auquel le patient ou la patiente peut être soumis en fonction de son age et de sa corpulence...

"La grâce est à la beauté ce que la souplesse est à la rose. Sans grâce, la beauté n'est qu'une fleur artificielle, qu'un colibri sans vie."
Citation de Jean-Napoléon Vernier ; Fables, pensées et poésies (1865). L'association pour Lise et pour vous, s'inspire de cette citation de Jean-Napoléon Vernier qui est si réelle sur l'aspect du courage d'être dans des situation auquel l'aspect humain se doit de se reconsidérer dans l'aspect de l'adversité dans l'être. Cette citation cherche à nous monter des aspects qui nous semblent enfoie par l'adversité et la douleur mais qui ne demande qu'à renaitre afin de permettre à la rose de devenir Rosier...


Aide pour le retour à domicile d’une personne lourdement handicapée.

L’Association Pour Lise et pour Vous, a but non lucratif, met à la disposition des personnes en situation de grand handicap et leurs familles, son expertise dans la prise en charge du retour au domicile.

Plus largement, l’association veut favoriser et permettre le développement des soins de qualité et le maintien à son domicile de tout enfant, adolescent ou jeune adulte, atteint d’une maladie grave ou d’un handicap lourd.

Nous sommes à votre écoute pour parler et construire ensemble de votre projet de vie, nous sommes à vos côtés pour le concrétiser.


Pour Lise Et Pour Vous
le Bourg Chevreau, 53600 SAINTE GEMMES LE ROBERT
Association humanitaire, d'entraide, sociale



"La grâce est à la beauté ce que la souplesse est à la rose. Sans grâce, la beauté n'est qu'une fleur artificielle, qu'un colibri sans vie."
Citation de Jean-Napoléon Vernier ; Fables, pensées et poésies (1865)

"La beauté sans grâce est un printemps sans verdure."
Citation de Mirabeau ; Lettres à Sophie Ruffei (1777-1780)

"La beauté sans grâce est un hameçon sans appâts."
Citation de Ninon de Lenclos ; Confessions (1700)

"On admire d'un coup d'œil la beauté, elle ne laisse plus rien à deviner ; la grâce se fait aimer peu à peu par des détails variés, imprévus, qui vous plaisent d'autant plus qu'ils vous surprennent, et ses petits défauts d'ensemble sont quelquefois des charmes qui nous attachent."
Citation de Louis-Philippe de Ségur ; L'ennui (1816)

"La grâce, ce charme suprême de la beauté, ne se développe que dans le repos du naturel."
Citation de Madame de Staël ; L'influence des passions (1796)

"La beauté ne déplaît jamais, mais sans la grâce, elle est dépourvue de ce charme secret qui invite à la regarder."
Citation de Voltaire ; Dictionnaire philosophique (1764)

"Les grâces préférables à la beauté, ornent la femme de tous ce qu'elles ont de séduisant."
Citation de Marie-Geneviève-Charlotte Darlus ; Traité des passions (1764)

"Il y a un art caché dans la simplicité qui donne une grâce à l'esprit et à la beauté."
Citation de Alexander Pope ; Maximes et réflexions morales (1739)

"Aucune grâce extérieure n'est complète si la beauté intérieure ne la vivifie."
Citation de Victor Hugo ; Post-scriptum de ma vie (1901)

"Brillante de beauté, de grâces, de jeunesse, pour vous plaire, on accourt, on s'empresse."
Citation de Charles-Guillaume Étienne ; L'Intrigante, I, 9, le 6 mars 1813.

"Sans le fard de l'amour, par qui tout s'apprécie, les grâces sont sans force, et la beauté sans vie."
Citation de Antoine Bret ; La double extravagance, VII, le 27 juillet 1750.

"La beauté est la clef des coeurs, la grâce le passe-partout."
Citation de Paul Masson ; Les pensées d'un Yoghi (1896)

"La beauté réside dans la forme ; la grâce dans les mouvements, le charme dans l'expression."
Citation de Lucien Arréat ; Réflexions et maximes (1911)

"La grâce, plus belle encore que la beauté."
Citation de Jean de La Fontaine ; Adonis (1658)

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MessageSujet: Re: LA LOUANGE, LA MISÉRICORDE, LA BATAILLE ET LE PARDON   LA LOUANGE, LA MISÉRICORDE, LA BATAILLE ET LE PARDON EmptySam 9 Sep à 3:02

SON PRÉNOM EST NINA, DOUCE NUÉE DU MARCHÉ SAINT CYPRIEN


LA JOIE ME FUT JADIS DÉROBÉE PAR MON EXISTENCE OU PAR LE DESTIN LUI MÊME.
UNE CHATTE PRÉNOMMÉE MINOUSKA ME RAPPELA L’ESPÉRANCE ET ME REPRIT AU CROIRE
DE L'ESPOIR. DANS LA PÉRIODE DE LEADER PRICE ET DE MON EXÉMA, ELLE FUT PILIER
DE MON ENTRETIEN AVEC LA NATURE ET LES PRINCIPES DE LA VIE: LA MANIÈRE D’ÊTRE

LA JOIE EST VENUE DANS UN SENTIMENT SIMPLE, PAR UN SOURIRE TIMIDE ET SERVIABLE
QUI PORTE UNE VOIX DOUCE ET AIGRE. CETTE PERSONNE CALME ME REGARDA ET
UN SENTIMENT BIZARRE NAQUIT DANS MON CŒUR: JE FUT SUBJUGUE PAR SON CALME.
DOUCE ET AFFIRMÉE AFFRONTANT LES INTEMPÉRIES DE LA PLUME ET DU VERBE
SACHANT JONGLER SUR LES ASPECTS DU MARCHE ET HUMBLE DE SON CHARME: LA GRÂCE.

AU LIEU DE M’ÉLOIGNER DU MONDE, ELLE M'EN RAPPROCHE CAR ELLE SAIT ESSUYER LE VERBE
SANS LA MOINDRE GRIMACE ! ELLE EST DANS SON ÉQUILIBRE ET CELUI CI EST SON SECRET.
ELLE EST UN MYSTÈRE DANS LA PLÉNITUDE DE SES MOUVEMENTS DIGNE DES BEAUX NUAGES.
DANS SON CALME, J'Y APERÇOIT DES RÊVERIES MYSTÉRIEUSES: DES SONGES ÉNIGMATIQUES.

DANS LA CLARTÉ DE LA LUMIÈRE TOUT COMME DANS LE SONGE DE LA NUIT; IL EST DES FAITS
QUE L'HOMME NE PEUT OUBLIER. JE NE CHERCHE DONC PAS DE RAISONS SUR MES SENTIMENTS.
LA JOIE EST UN MERVEILLEUX SENTIMENT DANS LE BONHEUR TOUT COMME DANS LE MALHEUR.
ELLE FAIT PARTI DE SES PERSONNES QUI ME REDONNE SOIF AU BONHEUR: ELLE EST NINA.

ECRIT DU
CITOYEN TIGNARD YANIS
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