Les tardigrades (Tardigrada) ou oursons d'eau forment un embranchement du règne animal, proche des Arthropodes. Ils ont été décrits en premier par Johann August Ephraim Goeze en 17731. Leur nom qui signifie « marcheur lent » est donné par Lazzaro Spallanzani en 17762. Plus de 1 000 espèces sont connues à ce jour, vivant dans des milieux variés et parfois très rudes. Tardigrada est un taxon extrêmophile. L'ourson d'eau mesure un peu plus de 1 mm en moyenne et il est le seul animal connu qui peut survivre dans l'environnement hostile du vide spatial3. Il peut également résister à des températures proches du zéro absolu et bien au-dessus du point d’ébullition de l’eau (jusqu'à 150 °C4), il peut faire face à d’intenses pressions4 et rayonnement5, peut vivre plus de 30 ans sans eau ni nourriture4.
Description[modifier | modifier le code]
Les tardigrades ont un corps segmenté en quatre, protégé par une cuticule, et sont dotés de huit petites pattes non articulées terminées chacune par des griffes non rétractiles. Leur taille adulte varie de 0,1 mm à 1,5 mm de longueur selon les espèces. Les larves fraîchement pondues peuvent mesurer moins de 0,05 mm. Les femelles peuvent pondre de une à trente larves à la fois.
Les tardigrades vivent un peu partout sur la planète mais se trouvent en plus grand nombre dans les zones où on trouve de la mousse (comme les forêts et la toundra) car elle constitue, avec le lichen, leur aliment de prédilection. Ils peuvent aussi se nourrir de nématodes dont ils percent la cuticule avec leur trompe à stylet. En cas d'absence prolongée de nourriture, ils peuvent être amenés à devenir cannibales. On en retrouve du haut de l'Himalaya (à plus de 6 000 m d'altitude) jusque dans les eaux profondes (par 4 000 m de profondeur) et des régions polaires à l'équateur6. Ils sont présents dans le sable, les mousses des toitures humides, sur des sédiments salins ou d'eau douce, où ils peuvent être très nombreux (jusqu'à 25 000 par litre).
Les tardigrades ont une durée de vie active comprise entre 12 et 24 mois pour les espèces aquatiques, et entre 15 et 30 mois pour les espèces terrestres. Cependant les tardigrades sont capables d'entrer en cryptobiose, ce qui leur permet de survivre beaucoup plus longtemps. C'est le cas des espèces enfouies depuis des millénaires dans les couches profondes de la banquise (au Groenland, notamment) et qui « reprennent vie » dès que l'on fait fondre, à température douce, la glace qui les enrobe. Les tardigrades ainsi prisonniers dans les glaces polaires pourraient selon certains scientifique survivre plusieurs millénaires6.
Leur mode de reproduction reste peu connu, mais, en 2016, une étude, réalisée par le Musée d’Histoire Naturelle Senckenberg de Görlitz (Allemagne) a permis de mettre en évidence certains aspects de celle-ci7. Les oeufs sont pondus par la femelle lorsque celle-ci mue. Ils sont alors mis à disposition au sein d'une couche externe de la peau. Le mâle intervient alors et s'enroule autour d'une extrémité de la femelle. Celle-ci stimule son abdomen jusqu'à obtenir son éjaculation. Cette dernière s'effectue au sein de la couche externe de la peau, afin de féconder les oeufs8.
Physiologie[modifier | modifier le code]
Un tardigrade vu au microscope.
(A, b) Vues en microscopie électronique à balayage du tardigrade extrêmophile R. varieornatus, hydraté (a) et à l'état déshydraté (b) qui est résistant à divers extrêmes physiques5.
Les barres d'échelle représentent 100 µm.
(C) Graphes présentant une classification du répertoire de gènes de R. varieornatus, en fonction de leurs origines taxonomiques putatives et selon la distribution des taxons mes mieux appariés pour les gènes putatifs HGT5.
Les tardigrades figurent parmi les animaux les plus résistants, capables d'endurer des contraintes extrêmes qui tueraient presque n'importe quelle autre forme de vie. Cela est notamment dû à leur possibilité d'entrer en cryptobiose : les tardigrades ont en effet la faculté d'entrer dans un état proche de la non-vie, durant lequel l'activité vitale devient presque indécelable en s'abaissant à 0,01 % de la normale. Le record en laboratoire est, jusqu'en 2015, de 9 ans passés dans un état de cryptobiose, après lesquels les tardigrades sont revenus à la vie9. En 2016, une publication scientifique japonaise annonce que deux tardigrades et un œuf sont réanimés après avoir passé 30,5 ans en cryptobiose, à la température de −20 °C10.
Pour entrer en cryptobiose, ils rétractent leurs huit pattes et déshydratent presque complètement leur organisme (perte de plus de 99 % de leur eau), remplaçant l'eau à l'intérieur de leurs cellules par un sucre non réducteur, le tréhalose, qu'ils synthétisent. Ce sucre se comporte comme une sorte d'antigel et préserve les structures cellulaires. Pour compléter la protection, ils s'entourent d'une petite boule de cire microscopique appelée tonneleta. Lors du retour à des conditions dites normales, l'ourson d'eau redevient actif en une durée qui va de quelques minutes à quelques heures.
Vide : il peut survivre dans le vide spatial3.
Rayonnements : les tardigrades ont une très forte résistance aux rayonnements (rayons X ou ultraviolets4) ― plus de 1 100 fois ce que l'homme peut endurer. En 2016 Takekazu Kunieda (biologiste moléculaire de l'Université de Tokyo) a conclu d'une étude de Ramazzottius varieornatus que cette tolérance aux rayons X ionisants est un sous-produit de l'adaptation du tardigrade à une déshydratation sévère. Une forte déshydratation détruit normalement les tissus mous et peut même déchirer l'ADN (tout comme les rayons X le peuvent)5. Une des protéines (dite Dsup) qui protègent le tardigrade de cette déshydratation le protège aussi contre les rayons X, et elle semblerait pouvoir protéger (à hauteur de 40%) des cellules humaines exposées aux rayons X, ce qui pourrait par exemple être utile lors de traitement de radiothérapie ou en cas de voyage dans l'espace.
Produits toxiques : selon des résultats de laboratoire qui restent à confirmer, les tardigrades présenteraient également une exceptionnelle résistance à de nombreux produits toxiques, grâce à une réponse immunitaire appelée « chimiobiose »11,12.
Déshydratation : les tardigrades ont une extrême tolérance à la dessiccation4, ce qui leur permet de coloniser les déserts les plus secs : ils peuvent faire varier la proportion d'eau dans leur corps de plus de 80 % à moins de 3 %. En cas d'absence totale et prolongée d'eau, ils peuvent survivre plus de 10 ans en cryptobiose sans la moindre trace d'eau, et reprendre leur activité quand ils sont réhydratés. La résistance à la dessication fait intervenir une classe particulière de protéines, dites TDP (tardigrade-specific intrinsically disordered proteins, en français protéines intrinsèquement désordonnées spécifiques des tardigrades) dont la vitrification protège l'organisme13,14.
Pression : les mécanismes de protection des tardigrades leur permettent de survivre dans des conditions extrêmes comme le vide presque absolu, mais aussi sous de très hautes pressions, jusqu'à 1 200 atmosphères. En 2007, des tardigrades ont été exposés au vide spatial en même temps qu'aux radiations solaires directes par la mission FOTON-M3, en orbite autour de la Terre4, et plusieurs ont survécu.
Température : les tardigrades figurent parmi les rares animaux non homéothermes à pouvoir poursuivre leur activité par des températures très en-dessous de 0 °C, notamment sur (et parfois dans) les glaces de l'Himalaya et du Groenland. Ils peuvent même survivre plusieurs jours à des températures proches du zéro absolu, à −272,8 °C (0,35 K). Leur résistance est également exceptionnelle dans de hautes chaleurs : ils peuvent survivre plusieurs minutes à 150 °C4.
Salinité : ils résistent à des salinités extrêmes soit en formant un tonnelet imperméable aux sels, soit par osmobiose.
Manque d'oxygène : en cas d'asphyxie due au manque d'oxygène, les tardigrades entrent dans un état spécifique méconnu appelé anoxybiose. Cette asphyxie a pour conséquence l’arrêt du système d’osmorégulation du tardigrade, qui ne peut pas fonctionner sans oxygène, et qui lui permet de contrôler la quantité d’eau et de sels minéraux dans son organisme. Ainsi, le tardigrade va gonfler, ne pouvant éliminer l’eau en excès présente dans son organisme, mais il va réussir à survivre en anaérobiose, c’est-à-dire en l’absence d’oxygène. Cet état est passager et ne peut pas durer plus de 5 jours, sans quoi l’individu meurt à cause de l’accumulation des déchets et des substances toxiques qu’il ne peut éliminer, dans son organisme.
Classification[modifier | modifier le code]
Hypsibius dujardini et Caenorhabditis elegans
Selon Degma, Bertolani et Guidetti, 201615,16,17 :
classe Heterotardigrada Marcus, 1927
ordre Arthrotardigrada Marcus, 1927
famille Archechiniscidae Binda, 1978
famille Batillipedidae Ramazzotti, 1962
famille Coronarctidae Renaud-Mornant, 1974
famille Halechiniscidae Thulin, 1928
famille Neoarctidae Grimaldi de Zio, D'Addabbo Gallo & Morone De Lucia, 1992
famille Renaudarctidae Kristensen & Higgins, 1984
famille Stygarctidae Schulz, 1951
famille Styraconixidae Kristensen & Renaud-Mornant, 1983
famille Tanarctidae Renaud-Mornant, 1980
ordre Echiniscoidea Richters, 1926
famille Echiniscoididae Kristensen & Hallas, 1980
famille Carphaniidae Binda & Kristensen, 1986
famille Oreellidae Puglia, 1959
famille Echiniscidae Thulin, 1928
classe Mesotardigrada Rahm, 1937
ordre Thermozodia Ramazzotti & Maucci, 1983
famille Thermozodiidae Rahm, 1937
classe Eutardigrada Richters 1926
ordre Apochela Schuster, Nelson, Grigarick & Christenberry, 1980
famille Milnesiidae Ramazzotti, 1962
ordre Parachela Schuster, Nelson Grigarick & Christenberry, 1980
super-famille Eohypsibioidea Bertolani & Kristensen, 1987
famille Eohypsibiidae Bertolani & Kristensen, 1987
super-famille Hypsibioidea Pilato, 1969
famille Calohypsibiidae Pilato, 1969
famille Hypsibiidae Pilato, 1969
famille Microhypsibiidae Pilato, 1998
famille Ramazzottidae Marley, McInnes & Sands, 2011
super-famille Isohypsibioidea Marley, McInnes & Sands, 2011
famille Hexapodibiidae Cesari, Vecchi, Palmer, Bertolani, Pilato, Rebecchi & Guidetti, 2016
famille Isohypsibiidae Marley, McInnes & Sands, 2011
super-famille Macrobiotoidea Thulin, 1928
famille Macrobiotidae Thulin, 1928
famille Murrayidae Guidetti, Gandolfi, Rossi & Bertolani, 2005
famille Richtersiidae Guidetti, Rebecchi, Bertolani, Jönsson, Kristensen & Cesari, 2016
super-famille indéterminée
famille †Beornidae Cooper, 1964
famille Necopinatidae Ramazzotti & Maucci, 1983
Publication originale[modifier | modifier le code]
Spallanzani, 1777 : Opuscules de physique, animale et végétale. Augmentés de ses Expériences sur la digestion de l'homme & des animaux, traduits de l'italien par Jean Senebier... On y a joint plusieurs lettres relatives à ces Opuscules écrites à Mr. l'abbé Spallanzani par Mr. Charles Bonnet & par d'autres naturalistes célèbres. 2 vol. 352 p. & 730 p.
Origine et registre fossile[modifier | modifier le code]
Du fait de leur taille et de l'absence d'organes minéralisés, les tardigrades se dégradent vite à leur mort, et ne laissent pas de traces fossilisables. Un seul fossile ancien est connu, trouvé dans de l'ambre du lac Manitoba, daté de 80 à 90 millions d'années (Crétacé)6.
Notes et références[modifier | modifier le code]
Notes[modifier | modifier le code]
↑ Forme ressemblant à un petit tonneau.
Références[modifier | modifier le code]
↑ Goeze, 1773 : Uber der Kleinen Wasserbär. Abhandlungen aus der Insectologie, Ubers. Usw, 2. Beobachtg, p. 367-375
↑ Spallanzani, 1776 : Opuscoli di fisica animale, e vegetabile dell'abate Spallanzani 2. vol, 590p. & 277 p. Traduits de l'italien par Jean Senebier en 1777 : Opuscules de physique, animale et végétale. Augmentés de ses Expériences sur la digestion de l'homme & des animaux... On y a joint plusieurs lettres relatives à ces Opuscules écrites à M. l'abbé Spallanzani par M. Charles Bonnet & par d'autres naturalistes célèbres. 2 vol. 352 p. & 730 p.
↑ a et b (en) Jönsson, K. Ingemar, « Tardigrades survive exposure to space in low Earth orbit », Current Biology, vol. 18, no 17, 9 septembre 2008, R729-R731 (PMID 18786368, DOI 10.1016/j.cub.2008.06.048, lire en ligne [archive])
↑ a, b, c, d, e, f et g Jean-Luc Goudet, « Le mystère des tardigrades, ces animaux qui résistent au vide spatial [archive] » sur Futura-sciences.com, 9 septembre 2008.
↑ a, b, c et d Hashimoto, T. et al.(2016), Extremotolerant tardigrade genome and improved radiotolerance of human cultured cells by tardigrade-unique protein [archive], Nature Commun.
http://dx.doi.org/10.1038/ncomms12808 [archive] (2016).(article sous licence cc-by-sa 4.0)
↑ a, b et c Alain Couté, Nicolas Martin, « Tardigrade, petit mais costaud » [archive], sur FranceCulture.fr, 29 mai 2017.
↑ J. Bingemer, K. Hohberg, R. O. Schill, First detailed observations on tardigrade mating behaviour and some aspects of the life history of Isohypsibius dastychi Pilato, Bertolani & Binda 1982 (Tardigrada, Isohypsibiidae), Zoological Journal of the Linnean Society, Volume 178, Issue 4, 2016. lire en ligne [archive]
↑ Scienceetavenir.fr [archive]
↑ Sømme et Meier, « Cold tolerance in Tardigrada from Dronning Maud Land, Antarctica. », Polar Biology, vol. 15, no 3, 1995, p. 221-224.
↑ M. Tsujimoto, Recovery and reproduction of an Antarctic tardigrade retrieved from a moss sample frozen for over 30 years, revue Cryobiology, 2015 [archive]
↑ (it) T. Franceschi, « Anabiosi nei tardigradi », Bolletino dei Musei e degli Istituti Biologici dell'Università di Genova, vol. 22, 1948, p. 47–49.
↑ (en) K. Ingemar Jönsson et Roberto Bertolani, « Facts and fiction about long-term survival in tardigrades », Journal of Zoology, vol. 255, 2001, p. 121–123 (DOI 10.1017/S0952836901001169).
↑ Aline Gerstner, « Un super pouvoir des tardigrades élucidé », Pour la Science, 11 avril 2017 (lire en ligne [archive])
↑ (en) Thomas C. Boothby et al., « Tardigrades Use Intrinsically Disordered Proteins to Survive Desiccation », Molecular cell, vol. 65, 16 mars 2017, p. 975-984
↑ Degma, Bertolani & Guidetti, 2016 : Actual checklist of Tardigrada species (2009-2016, Ver. 31, 15-12-2016) (texte intégral [archive])
↑ Guidetti, & Bertolani, 2005 : Tardigrade taxonomy: an updated check list of the taxa and a list of characters for their identification. Zootaxa, no 845, p. 1–46.
↑ *Degma, & Guidetti, 2007 : Notes to the current checklist of Tardigrada. Zootaxa, no 1579, p. 41–53
Voir aussi[modifier | modifier le code]
Sur les autres projets Wikimedia :
Tardigrada, sur Wikimedia Commons Tardigrada, sur Wikispecies
Références taxinomiques[modifier | modifier le code]
Référence World Register of Marine Species : taxon Tardigrada [archive] (en) (+ liste classes [archive] + liste ordres [archive])
Référence BioLib [archive] : Tardigrada Spallanzani, 1777 [archive] (en)
Référence ITIS : Tardigrada [archive] (fr) (+ version anglaise [archive] (en))
Référence Tree of Life Web Project [archive] : Tardigrada [archive] (en)
Référence Animal Diversity Web : Tardigrada [archive] (en)
Référence Catalogue of Life : Tardigrada [archive] (en)
Référence Fauna Europaea : Tardigrada [archive] (en)
Bibliographie[modifier | modifier le code]
Yves Séméria, Tardigrades continentaux : Oligohydrobiontes et Hétérohydrobiontes, vol. 87, Paris, Fédération française des sociétés de sciences naturelles, coll. « Faune de France », 2003, 293 p. (ISBN 2-903052-24-7)
Guillaume Lecointre et Hervé Le Guyader, Classification phylogénétique du vivant, Paris, Belin, 2006 (ISBN 978-2-7011-4273-9), p. 255-256.
Articles connexes[modifier | modifier le code]
Tardigrada (classification phylogénétique)
Photo-guide taxinomique du monde animal
Liens externes[modifier | modifier le code]
Référence NCBI : Tardigrada [archive] (en) (consulté le 30 octobre 2013)
Référence uBio : Tardigrada [archive] (en) (consulté le 30 octobre 2013)
Films et images du tardigrade Hypsibius dujardini [archive]
Tardigrada Newsletter [archive]
Alain Couté, Nicolas Martin, « Tardigrade, petit mais costaud » [archive], sur FranceCulture.fr, 29 mai 2017.
L'Oryx et la Louve soignée par Aakbar, Sahler, Marjinth et un Singe.
Autrefois quand le désert était la porte du grand voyage ! Autrefois quand la foret était aux porte du désert... Où certains des hommes découvraient le feu dans la caverne et sculptait des œuvres issus de leur amour de la beauté et donc de l’Éternel, lui-même ! Une époque où les animaux formaient des unions afin de s'aventurer et de s'harmoniser vers les nouveaux territoires.
Ainsi, Une Louve s'associa avec un oryx et ainsi elles parcoururent différentes terres malgré la présence des prédateurs et de la sécheresse naissante. Dans ce Magma car la Terre craché plus de feu à ce époque, elles y découvrirent des jardins et des villages construit par des Hommes et des Femmes.
Certaines fois; elles en étaient chassés et donc, plus d'une fois, elles reçurent des pierres et esquivèrent des fléchés. Alors leur image se construit en l'imaginaire des peuples où elles furent
reçues et honorées. Elles était des sortes de vous avez compris, aimé et hait, elles faisaient partie du Paysage et de la Force de L'Homme et de la Femme.
Et puis un jour, l'Oryx tomba malade et la Louve fut attristée: Elle poussa des cries et des hurlements... Elle ne savait comment la sauver; sa plainte était à la fois une tristesse et un appel vers Dieu ou vers n'importe qui !
Un singe passa et comme, il était accompagnée de Trois Hommes : Aakbar, Sahler et Marjinth... La Louve grogna mais c'est le singe sous le conseil des trois hommes
qui donna les plantes à la Brave Oryx.
Pas enivré d'un désespoir ou d'une affirmation, les trois hommes restèrent autour de l'Oryx et de la Louve. Le Singe était leur plus grand guetteur et signalait les prédateurs et les Chasseurs.
La nouvelle se répandit à travers les steppes et ainsi naquit une discipline au cœur de l'Homme et de la Femme... Et L’Éternel n'en fut point Jaloux... Et par la suite, Une jeune Femme les rejoindra leurs meilleurs disciples: Silhia...
Mais ceux ci est une autre histoire de la naissance des Légendes et de la Connaissance de Yahvé...
Ecrit de
TAY
La chouette effraie.